L'actualité de la crise : DES RONDS DANS L’EAU, par François Leclerc

Billet invité.

La réunion des ministres des finances de l’Union européenne (Ecofin) de ce week-end à Chypre était informelle, raison de plus pour que les divergences s’y expriment ouvertement, et cela n’a pas manqué.

Relayées par Wolfgang Schaüble, les caisses d’épargne et mutuelles allemandes freinent des quatre fers face à la proposition de la Commission qui donnerait à la BCE pouvoir de supervision sur l’ensemble des banques européennes (principal point à l’ordre du jour). Elles en appellent par voie de publicité dans la presse à l’opinion publique allemande et défendent l’idée que le périmètre de cette surveillance devait être restreint aux seules banques systémiques (une notion qui resterait à définir), au prétexte qu’elles ne veulent pas risquer de devoir être appelées à renflouer les banques d’autres pays via le fonds qui devrait être créé ensuite. Auraient-elles aussi quelque chose à cacher ?

Les dix pays hors zone euro n’y sont quant à eux pas favorables, parce qu’ils considèrent que ce mécanisme donne aux banques de la zone euro un avantage compétitif… puisqu’elles peuvent espérer être secourues par le FESF/MES contrairement à leurs propres banques. Le calendrier de mise en place du premier volet de l’union bancaire s’allonge, et avec lui le versement direct aux banques espagnoles de l’aide européenne qui est conditionné à son lancement, amenant le gouvernement espagnol à accorder à Bankia une « avance » en attendant mieux, mais jusqu’à quand ?

Le renforcement de la zone euro et de l’Union européenne n’en sortent pas renforcés, alors que les deux dossiers les plus brûlants – l’Espagne et la Grèce – sont toujours sur le feu. Le contexte politique allemand aidant, Wolfgang Schäuble a clairement fait savoir qu’il ne poussait pas l’Espagne à demander formellement à bénéficier d’un soutien financier du FESF/MES, à ce à l’inverse du gouvernement français, ce qui bloque la mise en application du programme d’achat de dette souveraine de la BCE… À peine celui-ci a-t-il été décidé que son application est déjà en question. Les dirigeants européens sont à nouveau rattrapés par leurs contradictions quand il s’agit de passer à l’acte. Leurs plans restent des vitrines sans trop rien à y exposer.

Les Espagnols et les Portugais ont pris ce week-end le relais des Grecs et sont à nouveau descendus dans la rue par centaines de milliers. Une fois encore, ce n’étaient plus les militants et sympathisants des syndicats et des partis politiques qui manifestaient, mais des familles entières qui n’en sont pas coutumières. Mais le gouvernement espagnol peaufine un nouveau train de mesures, qui devrait être adopté le 28 septembre prochain. De leur côté, les partis de la coalition gouvernementale grecque ne parviennent toujours pas à s’entendre tandis que la Troïka en serait venu, d’après la presse grecque, à la conclusion que les objectifs de désendettement fixés au pays sont intenables, pouvant laisser espérer au final l’obtention d’un délai, mais pas plus. Au Portugal, l’un des partis de la coalition – le CDS-PP – est en train de prendre ses distances avec son allié le PSD, tandis que les socialistes s’apprêtent à rompre le consensus et à préparer les élections, les sondages leur étant à nouveau favorables.

30 réponses sur “L'actualité de la crise : DES RONDS DANS L’EAU, par François Leclerc”

  1. => la Grèce renonce à poursuivre ses évadés fiscaux en Suisse sous prétexte, selon le ministre adjoint des finances Georges Mavraganis, que cela pourrait être assimilé à de l’espionnage industriel : voir ici

  2. Un envoye special a Nicosie avait de quoi se delecter:

    Le desopilant FinMin neerlandais JK de JAGER qui declare que ‘la Sphere de crise etait loin a
    Nicosie’., la fameuse Sfeertje chere aux Neerlandais.S’ il y avait encore un Bazooka dans un coin de l’ Ecofin il l’ a ramene a la maison pour..’ modifications’, tuning..

    Encore une volee de Bois vert pour le FinMin espagnol De Guindos / De Windows pour El Pais
    qui declare que l’ Espagne n’ a pas besoin pour l’ instant du Rescate, du bailout. Seulement ses
    banques,en fait. Les chiffres publies par la presse financiere neerlandaise selon laquelle la BCE et le FMI finalisent un plan pour l’ Espagne, d’ un montant de 300 milliards d’ euros.
    Chypre etait bien sur le chemin de Canossa pour l’ ancien Lehman Brothers De Guindos, 15 Septembre triste date pour lui

  3. On se demande bien pourquoi les caisses d’épargne et les mutuelles allemandes souhaiteraient que la surveillance soit restreinte aux  » banques systémiques« ?
    Ont-elles des niveaux de fonds propres supérieur aux exigences de Bale3? leurs actifs sont -ils aussi clean que possible pas de subprimes ou autres titrisations foireuses?
    Au fait ces bonnes vieilles banques allemandes n’ont-elles pas intérêt d’acheter les dettes souveraines des pays de la zone euro? leur taux d’intérêts fixés par « les marchés » sont autant de bonnes nouvelles pour ces millions de retraités allemands qui comptent bien et c’est normal profiter de leur retraite? Le régime de retraite allemand n’est pas déficitaire lui, non du tout il assèche les ceux des autres pays et creusent aussi une partie de leur déficit!
    Sacrés Allemagne, après avoir pillé l’Industrie européenne grâce à la déflation salariale qu’elle maintient depuis la mise en place de l’euro, la voici prête à affronter la récession économique qui guette la zone euro avec un avantage comme dirait l’autre compétitif, quelqu’un peut-il croire qu’en recession ce sont les entreprises les moins compétitives qui survivront?
    Pourquoi l’Allemagne et Merkel-schauble changeraientt-ils de politique?

    1. Sauf que sa politique est à courte vue…Electoraliste et qu’elle va droit dans le mur…
      On voit bien que la zone euro s’effondre petite à petit à cause de ça…
      Aprés le défaut généralisé, le retraité allemand sera dans la deche, comme dans les années 30!
      Bravo!
      Peut-on appeler ça de la connerie germanique?

    2. Méchants Allemands.
      Tout c’est leur faute. Des fois, selon les commentaires, parce qu’ils sont trop malins, dès fois parce qu’ils sont trop bêtes.
      Méchante Madame Merkel qui fait tout et son contraire à condition que ce soit mal.
      Quand on en aura fini avec le Teuton bashing, on pourra enfin se demander ce qui se passe.

    3. @fsald
      C’est la France qui a imposé l’Euro à l’Allemagne et non le contraire. Je ne suis pas convaincu que les autorités allemandes souffrent de vue-courte.

      1. Pignolle,

        C’est la France qui a imposé l’Euro à l’Allemagne et non le contraire…

        Bahbahbah, que les ricains aient imposé le DM aux allemands en 48, oui (et le mur, de concert avec l’Urss ensuite…). Que la France ait imposé l’euro aux allemands quatre décennies plus tard, non. Il était juste le produit nécessaire et négocié d’une situation donnée, à un endroit et un moment donnés. Expression monétaire d’une opportunité politique européenne historique via un nouveau rapport de force franco-allemand et Est-Ouest, point.

      2. Ca c est la belle langue de bois politique, vigneron !

        Mitterrand a bien impose l euro a Kohl, sa condition absolue pour la reunification allemande et si mal negociee par les socialstes francais qu l euro est comme il est, avec les consequences bien visibles aujourd hui.

        Relisez les journaux d epoque tout y est.

      3. « Imposé » et « mal négocié » tout à la fois Prague ? Je ne saurais mieux dire votre perplexité. Merci donc pour l’avantageuse illustration de mon propos.
        Allez, bonne bourre et, comme vous dites, relisez les journaux d’alors et soumettez les au même traitement critique que celui qu’espérons le vous vous imposez à la lecture de ceux d’aujourd’hui.

      4. @ Prague

        La France n’avait plus les moyens d’imposer quoi que ce soit à l’Allemagne, déjà en ce temps-là.
        Kohl était avant tout demandeur d’une avancée et d’un consensus.
        C’est le refus obstiné de Thatcher d’envisager ne serait-ce qu’une monnaie commune qui a permis à la France et à d’autres de faire passer leur vision d’une monnaie unique, rapido, sur un coin de table.
        Ça a été raconté par de nombreux témoins à l’époque.

      5. Oui, c’est plus compliqué que çà.

        Quelques grandes étapes :
        « • Décembre 1958 -> Accord monétaire européen pour limiter les fluctuations des monnaies
        vis-à-vis du dollar.
        • 1960 -> Le « rapport Triffin » suggère un plan conduisant par étapes à la création d’une union
        monétaire européenne et d’une monnaie unique.
        • 1962 -> Le « rapport Marjolin » définit l’union monétaire comme troisième étape du marché
        commun.
        • Mai 1964 -> Institution du Comité des gouverneurs des banques centrales des États
        membres, qui siège à Bâle.
        • Février 1969 -> Raymond Barre, vice-président de la Commission, propose un plan pour la
        création d’une union économique et monétaire qui fait suite à un plan qu’il avait déjà formulé en 1968 dans le but de donner à l’Europe une « personnalité monétaire » : ce sont les premier et second plans Barre.
        • Mars 1969 -> Les ministres des Affaires étrangères décident de créer un comité spécial,
        présidé par Pierre Werner, Premier Ministre et Ministre des finances du Luxembourg, pour préparer un rapport sur la coopération économique et monétaire. La constitution de ce comité est entérinée par le Conseil européen de juin, lequel lance le nom d’Écu européen pour la monnaie communautaire.
        • Décembre 1969 -> Sommet de La Haye où sont étudiées les conditions d’un
        approfondissement de la Communauté sur la base du Plan Barre.
        Remarque importante : en 1969, avant même les bouleversements monétaires internationaux des premières années de la décennie suivante, c’est la première fois que depuis l’ouverture du Marché Commun les monnaies européennes connaissent de fortes turbulences. Cela met alors naturellement les nécessités d’une union monétaire au premier plan des préoccupations de la CEE. On peut dire que c’est lors de ce Sommet de La Haye que les responsables politiques européens ont décidé de lancer l’Union économique et monétaire, pour, en particulier, que les mouvements monétaires ne viennent pas fausser le jeu de la concurrence au sein du Marché commun.
        • Octobre 1970 -> Publication du « rapport Werner » qui affirme que, en 3 étapes, « l’union
        économique et monétaire est un objectif réalisable dans le courant de la décennie ». Le rapport Werner approfondit les orientations définies lors du Sommet de La Haye.
        • Février 1971 -> Accord des Six, sur la base du rapport Werner : « L’Union économique et
        monétaire signifie que les principales décisions de politique économique seront prises au niveau communautaire et donc les pouvoirs nécessaires seront transférés du plan national au plan de la Communauté. Son aboutissement pourra être l’adoption d’une monnaie unique qui garantira l’irréversibilité de l’entreprise ». »
        « • 24 avril 1972 -> Création du « serpent monétaire ». »
        « • Janvier 1988 -> Un mémorandum est adressé par les responsables français à leurs partenaires de la CEE sur l’union économique et monétaire pour proposer la création d’une banque centrale européenne et l’adoption d’une monnaie unique.
        • Juin 1988 -> Pour « proposer les étapes concrètes vers l’union économique et monétaire », le
        Conseil européen de Hanovre forme un comité, composé des gouverneurs des banques centrales de la CEE et présidé par Jacques Delors, lequel est reconduit par ce même Conseil dans ses fonctions de Président de la Commission.
        Le « rapport Delors » est remis en avril 1989 : il prévoit 3 étapes pour réaliser l’UEM, avec la création d’une banque centrale commune et une fixité irrévocable des parités avant le passage à une monnaie unique.
        Remarque : de même que ce sont les turbulences qu’ont connues à la fin des années 60 les monnaies européennes et l’écroulement du système de Bretton Woods dans les premières années de la décennie 70 qui expliquent le rapport Werner et la mise ne place du SME, c’est l’instauration du marché unique et la libération totale des mouvements de capitaux qui expliquent le rapport Delors et la mise en place de l’UEM. En effet, selon le fameux théorème d’impossibilité dit de Padoa-Schioppa ou aussi de Mundell, si l’on souhaite préserver la stabilité des changes, la libre circulation des capitaux interdit de conduire des politiques monétaires autonomes : il faut donc dépasser en commun ces contradictions et la voie choisie est celle de l’UEM.
        • Juin 1989 -> Malgré l’opposition britannique, le Conseil européen de Madrid considère le
        rapport du « comité Delors » comme « une bonne base de travail » et fixe au 1er juillet 90 le démarrage de la 1ère étape de l’UEM. » http://www.christian-biales.net/documents/EURO1.pdf

        En version raccourcie http://www.touteleurope.eu/fr/actions/economie/euro/presentation/les-origines-de-l-euro.html

      6. Euh Prague, s’il a imposé, on voit mal comment il a mal négocié.

        Et les journaux français claironnent souvent les victoires du grand chef, dernièrement les succès incontestés de la renégociation du traité merkozy par hollande…pas vraiment des références.

      7. @vigneron

        Si vous trouvez que le gouvernement socialiste d epoque a si bien negocie la constitution de l UEM et d euro, avec autant pays aux conditions economiques disparates et les consequences dramatiques actuelles, alors je n y peux rien…

        Si vous trouvez que Mitterrand n a pas impose l euro, il a alors du drolement forcer la main a Kohl, il avait tres peur de la puissance future de l Allemagne unifiee…

      8. @renard

        Oui Renard, Kohl s est laisse persuader par Mitterrand et a voulu avancer…

        Oui, hellas, sur l euro et negociation baclee rapido….

      9. Prague, les zespécialistes sont formels, contre la saucevertose cortico-corticale en phase aiguë, il n’y a rien à faire.

      10. @brl

        Oups, merci et mes excuses…
        Je ne me lasse pas des difficultes de cette belle langue, je vais y arriver a la dompter un jour, du moins, je l espere !

  4. « différend entre Berlin et Paris porte sur la date à laquelle Madrid pourra recapitaliser directement ses banques auprès du MES. Vendredi, Wolfgang Schäuble a pris ses pairs de l’euro à froid en assurant que ce ne sera pas possible en janvier 2013, comme lors du dernier sommet européen. Le bras droit d’Angela Merkel semble craindre qu’une avalanche de demandes au guichet du MES ne vienne embouteiller le Bundestag, puis polluer la campagne électorale de la chancelière. » http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/09/14/20002-20120914ARTFIG00846-couac-franco-allemand-sur-l-espagne-a-l-eurogroupe.php

  5. Le MES est donc un organisme qui sous la caution de la France et l’Allemagne est destiné à rembourser les rentiers qui ont fricoté avec les subprimes espagnoles….
    Bref et le chomage? la Crise?
    On s’en fout, le Pouvoir européen ne s’interesse qu’a sauver les riches…
    Alors je me moque du MES, qui ne sert à rien, rien qu’a aider les créatures aux pouvoir en Espagne, France et Allemagne, à nous faire croire qu’ils oeuvrent pour le bien commun….
    Que le MES fasse faillite, son effet bazzooka est ridicule, c’est un bouchon dans la coque du Titanic.
    Cela est dérisoire…
    Qu’ils coulent…
    Et bon débarras…

  6. « Une expérience complètement foirée : Sonnez trompettes et Clairon ! Demain sera un autre jour !les banquiers centraux aux champs, au prétexte du chômage,font des ronds dans l’eau , Ah Dieu que la crise est jolie »

    Titres à peine détournés des 7 derniers articles de François Leclerc .
    Merci François continuez longtemps

  7. Un vrai problème…

    J’ai récemment relu les chiffres du PIB espagnol avec étonnement. Voici quelques données trouvées après une recherche rapide sur Internet (avec les liens qui précèdent) :

    http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/02/16/la-croissance-espagnole-n-a-ete-que-de-0-7-en-2011_1644314_1581613.html

    http://www.gecodia.fr/Zone-euro-Croissance-Le-PIB-se-contracte-6-pays-en-recession_a3821.html

    http://www.google.fr/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&met_y=ny_gdp_mktp_cd&idim=country:ESP&dl=fr&hl=fr&q=pib+espagne

    On s’aperçoit qu’à l’exception du « dip » correspondant à la crise des subprimes, on observe une légère croissance du PIB, et lorsque l’Espagne connaît des épisodes de récession, la contraction du PIB n’est pas énorme (-0.3% fin 2011). Sachant que l’Espagne est le pays qui a été le plus touché par la crise au niveau du chômage avec un taux proche de 25%, comment le PIB espagnol ne s’est-il pas effondré ? En d’autres termes, comment l’Espagne a-t-elle fait pour ne pas connaître un sort à la Grèce ? Je sais que les mesures d’austérité qui ont été imposées à la Grèce sont antérieures à celles qui ont été mises en place en Espagne mais cette donnée peut-elle expliquer cette « anomalie » ? En d’autres termes, comment un pays frappé par un tel chômage de masse a-t-il fait pour maintenir une croissance quasi-nulle ces deux dernières années ? Pour aller plus loin, n’y a-t-il pas un taux de chômage limite qui entraîne automatiquement le PIB à la baisse une fois qu’il est franchi (je pose la question au spécialistes du blog) ?
    Deux explications selon moi :
    1-Les chiffres ont été manipulés (à la manière des stress tests).
    2-Le secteur financier est hypertrophié et masque l’état réel du pays.

    1. @JT. Une explication – partielle – pourrait être le travail au noir. Quand vous sollicitez un devis pour une prestation, on vous demande: « Comment paierez-vous? Cash ou chèque? ». S’il y a des bâches sur les cultures de légumes en Andalousie, ce n’est pas seulement pour conservez l’humidité, mais aussi pour qu’on ne puisse pas compter le nombre de travailleurs (Marocains principalement, dit-on), qui travaillent dessous.

    2. Les déficits, la consommation, la dette, la finance, les dépenses sociales, etc, bref les divers amortisseurs compensent encore la chute de l’activité et le taux de chômage.
      Le black bouche d’autres trous mais n’apparaît pas réellement, par définition, dans le Pib.

  8. Les dix pays hors zone euro n’y sont quant à eux pas favorables, parce qu’ils considèrent que ce mécanisme donne aux banques de la zone euro un avantage compétitif…

    Je suppose que c’est le principe selon lequel la gestion de la monnaie doit être indépendante de la politique qui a servi d’excuse aux institutions européennes à deux vitesses. Comme nos dirigeants politiques passent l’essentiel de leur temps à s’occuper de questions monétaires et à essayer de renflouer « leurs » banques, cette excuse est devenue complètement ridicule! (et la complexité de ces institutions incompréhensible au commun des mortels.)

    A part ça les anglais ont raison: renflouer les banques est contraire au principe de la concurrence libre et non faussée, s’entendre pour essayer d’influencer le cours des obligations des états de l’Europe du sud relève de la manipulation frauduleuse 😉

  9. Discussions de marchands de tapis, les déclarations sont plus des postures de négociations que des risques de de blocage.
    Il y aura des délais, pour la Grèce, pour le Portugal, pour les banques régionales allemandes.
    Un an, deux maxi. Mais ça se fera. Au rythme de l’urgence quand elle ressurgira.
    Quand le système financier international s’effondrera, l’euro sera en bon état pour le rejoindre.

  10. vraiment passionnant de vérifier chaque fois que le « diable est dans les détails »!
    Si l’Espagne devait demander de l’aide un peu (à des détails près) « à la grecque », il est certain que ce grand pays se retrouverait encore plus vite poussé vers le défaut et les restructurations très coûteuses dont beaucoup de grandes banques ne veulent pas.

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