L'actualité de la crise : AU PRÉTEXTE DU CHÔMAGE, par François Leclerc

Billet invité

La banque centrale américaine (Fed) s’est finalement décidée à agir et va au-delà de ce qui était attendu. Elle ne s’est pas contentée de prolonger le maintien à zéro de son taux directeur jusqu’à la mi-2015 au minimum, mais s’est également engagée dans une troisième opération d’assouplissement quantitatif – c’est-à-dire de création monétaire et d’injection dans les circuits financiers – d’un type nouveau.

Elle a décidé un programme d’achat mensuel de 40 milliards de dollars de créances immobilières, sans limite de temps, jusqu’à ce qu’elle observe une « amélioration soutenue » du chômage, ce qui suppose selon ses propres calculs d’atteindre et de maintenir une croissance économique supérieure à 3 %, au moment même où elle abaissait ses prévisions dans ce domaine pour l’année en cours. Ce QE3 (quantitative easing ou assouplissement quantitatif) ne ressemble ni à la première tentative de QE1 initiées en décembre 2008, quand l’économie américaine était en chute libre, ni au QE2 qui a pris le relai en 2010. 2.300 milliards de dollars avaient alors été injectés, une action qui rétrospectivement ne peut se prévaloir que d’avoir évité le pire.

Bien qu’elle s’en défende, la Fed a anticipé que la prochaine administration issue des élections présidentielles en novembre prochain, quel qu’en soit le résultat, ne sera pas en mesure d’agir, paralysée par le mur budgétaire (le « fiscal cliff », qui entrainerait une hausse automatique des impôts et une baisse des dépenses publiques). En dépit du résultat mitigé de ses précédentes interventions de même nature, elle n’a pas d’autre moyens à sa disposition que de les renouveler. Avec deux variantes : le montant du QE3 n’est pas déterminé à l’avance, son objet est d’intervenir sur le marché hypothécaire afin d’en faire baisser les taux.

Cette deuxième caractéristique met en évidence que la crise du crédit immobilier est loin d’être terminée et que l’objectif de la Fed est de soulager les banques qui détiennent encore des quantités de produits financiers dérivés de crédits hypothécaires qui n’ont pas été dépréciés comme il se devrait. Soyons clairs : la Fed joue les bad banks afin de soulager le système financier américain.

Il y a un côté fuite en avant dans cette nouvelle intervention, qui n’a pas manqué d’être souligné, car ses effets sur la croissance sont loin d’être garantis. Comme ses consœurs, la Fed a au mieux les moyens de calmer le jeu en soulageant le système financier mais pas de relancer la machine économique. La lutte contre le chômage, qui est l’une des deux missions de la Fed avec la lutte contre l’inflation, a bon dos dans cette affaire.

89 réponses sur “L'actualité de la crise : AU PRÉTEXTE DU CHÔMAGE, par François Leclerc”

  1. La Fed a du lire PJ qui prévoyait un crash de l’immobilier non résidentiel américain d’ici la fin de l’année. Tricheuse !

    1. écouter, voir l’intervention de Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie 2001à partir de 1h26 env
      http://www.pluzz.fr/ce-soir-ou-jamais-.html

      Paul Krugman, Prix Nobel d’économie 2008. Ce malheureux n’a-t-il pas osé affirmer à propos du pacte d’austérité budgétaire: « Le paquet fiscal forcera les pays à poursuivre des politiques d’austérité qui ont pourtant déjà montré leur inefficacité. » Il est vrai que ses erreurs tendent à se répéter. A propos du référendum en Irlande, en mai dernier il avait déliré: « J’ai beaucoup réfléchi, ce n’est pas facile. Je leur conseillerai de voter non » Son aveuglement fait de la peine. !

      1. Des chômeurs désespérés qui s’immolent par le feu devant une antenne Pôle Emploi, des urgences psychiatriques débordées, un quartier d’Amiens qui s’embrase : la crise semble faire des ravages dans les têtes. Comment les plus vulnérables d’entre nous font-ils pour survivre ?
        vidéo 1h
        http://www.pluzz.fr/complement-d-enquete.html

      2. Attac : les 4 vidéos de 2’30 env
        Thomas Coutrot commente des extraits de l’intervention de François Hollande lors d’une conférence de presse après le Conseil européen à Bruxelles le 29 juin, 2012.
        http://www.france.attac.org/videos/larnaque-du-pacte-pour-la-croissance-coutrot-hollande
        Thomas Coutrot commente un extrait du Discours de politique générale de Jean-Marc Ayrault à Paris le 3 juillet, 2012
        http://www.france.attac.org/videos/la-menace-de-la-dette-coutrot-ayrault
        Thomas Coutrot commente un extrait de l’intervention de Pierre Moscovici lors du Débat d’orientation sur les finances publiques à Paris le 10 juillet, 2012
        http://www.france.attac.org/videos/le-gouvernement-soumis-aux-marches-coutrot-moscovici
        Thomas Coutrot répond à la question: « Pourquoi faut-il aller manifester à Paris le 30 septembre, 2012? »
        http://www.france.attac.org/videos/pourquoi-faut-il-aller-manifester-le-30-septembre

  2. Donc, en résumé, la finance qui est la seule à s’engraisser de ces QE, a désormais officiellement tout intérêt à ce que le chômage perdure, c’est ça ?

    1. si on veut envisager des prolongations,
      on peut se demander si on ne va pas finalement cultiver le chômage plutôt que le plein emploi
      et construire une anti économie
      comme le fait qu’il y ait du chomage permet de créer de l’argent en plus d’en gagner sur le compte des licenciements cela fera « double emploi »
      c’est peut-être une méthode pour virtualiser l’emploi que de créer du double emploi?
      subtile tentative…

    2. Oui. La Fed vient donner de l’argent aux financiers pour qu’ils puissent aller un peu plus loin. Je crois que l’idée de ce truc est que si les financiers ont de l’argent ils vont se remettre à prêter aux entreprises qui vont relancer tout le système. Il y a toujours ce tout petit détail de la demande. Dans le modèle des QE, la demande n’est jamais un problème. Des gens assez fauchés pour ne pas acheter ou qui ont tellement peur de l’avenir qu’ils n’achètent pas ne font pas partie du modèle. Ils sont impensables.

  3. La FED essaie de remplir le tonneau des Danaïdes

    Comme d’habitude, les injections de la planche à billets alimentent la spéculation boursière qui a pour conséquence le surenchérissement artificiel des matières premières.

    Ceux qui répètent les mêmes erreurs en voulant résoudre les problèmes qu’ils ont créés ne sont pas près de les solutionner.

    Ils ne font que maintenir artificiellement un système pervers jusqu’à l’épuisement en croyant que se débattre est la seule issue pour en sortir.

    A moins que ce ne soit un moyen pour accélérer la concentration des richesses et créer nouveau pouvoir sans retour et sans partage pour soumettre les populations à la fin de l’histoire que les ultra libéraux appellent de leurs vœux.

      1. La différence étant que les gvts ont retenu les leçons des émeutes de la faim et que, si le coeur du problème de la volatilité spéculative et de la régulation des prix et des stocks au niveau mondial a encore peu évolué, les politiques nationales de sécurisation se sont, elles, nettement renforcées depuis 2008.

  4. Il est tout de même ahurissant que la Fed doive agir de la sorte 5 ans après la crise des subprimes. Tout laisse à croire que le montant des actifs pourris issus de cette crise est incommensurable. Je vous laisse le lien de cet article du WSJ qui donne le montant des actifs toxiques pour les banques européennes fin 2011. Visiblement, les chiffres pour les banques américaines ont été sous-estimés :

    http://online.wsj.com/article/SB10001424052970203716204577017863239915378.html?KEYWORDS=abouhossein

  5. Au prétexte sans doute aussi que faire rouler la dette hypothécaire, c’est donner de l’air aux chômeurs, dans l’espoir que sur le front de la lutte contre le chômage, les améliorations permettront aux débiteurs d’enfin pouvoir commencer à rembourser leurs dettes avec la hausse des revenus qui s’en suivra (ce qui n’est pas ‘illogique’).
    Sauf que dans la vraie vie, ce ne sont pas les chômeurs qui sont la cible prioritaire de la FED mais bien les organismes de crédit hypothécaire.

    J’ai souvenance que le crédit immobilier commercial devait justement s’effondrer cet été, ce qu’il n’a pas fait.
    Et ô hasard, de découvrir que non seulement en mi-septembre la FED lance un QE3, mais qu’en plus elle le réserve au … crédit hypothécaire !
    40 milliards de dollars par mois.

    Julien, Paul, si vous avez les chiffres pour l’immobilier commercial US dont le remboursement devait arriver à terme, ça correspond ou pas (enfin, pas que, parce qu’il y a plein d’autres crédits hypothécaires à s’occuper aussi : ABS, RMBS, .. ; voir l’article de Reuters, « The US structured-credit market exploded with issuance this week« ) ?

    Après recherche, j’ai trouvé ça : « 2012 ! »
    Les deux graphiques aident à comprendre …

      1. Je ne sais pas. C’est une piste.
        Paul avait aussi parlé récemment de la modification des modalités de calcul (de la valeur je suppose) pour expliquer le fait que ce secteur n’ait pas explosé comme il aurait dû, dont il parle d’ailleurs déjà dans le billet ‘2012 !’ :
        « « Les régulateurs fédéraux du secteur bancaire ont publié des directives permettant aux banques de mentionner des crédits au bilan comme « performants » même lorsque la valeur des propriétés sous-jacentes est inférieure au montant du prêt » »
        « On n’enregistre d’ailleurs plus les pertes du tout, comme le fait apparaître la catégorie « nonaccrual » dans le diagramme. »

        Peut-être qu’entre-temps, tous les crédits étaient déclarés comme ‘morts’ …
        Et au royaume des ‘morts’, dès lors, pourquoi exploser ?

        Ps : dans ce cadre là, la Fed serait carrément ‘d’ordre divin’, puisque son Q3 signifierait … la résurrection du secteur immobilier commercial US, et à priori, l’article que j’ai mis en lien semble confirmer : « For instance, despite some investor reservations about the retail/mall component of the UBS/Barclays conduit, a 10-year, Triple A slice of the transaction priced today at 95 basis points over Swaps — the tightest spreads seen on similar tranches since the post-crisis CMBS market revived in late 2009. »

        Alléluia !!!

      2. L’explication par la comptabilité, j’ai vraiment du mal à comprendre. Lorsqu’il y a une dette, on a beau faire autant de comptabilité qu’on veut, y’a bien un moment où le créancier attend son argent et où soit lui soit le débiteur doit y aller de sa poche. Là avec la FED, je comprends plus facilement: c’est elle qui y va de sa poche.

      3. Zeb… $ 200 milliards d’ABS émis qu’ils espèrent pour 2012. 1 250 milliards en 2006…

        The fact is investors have limited options for where to put their money. […]
        Investors mainly understand they’re not being adequately compensated for risk, but then they’re afraid of not being in the game because there’s just no other viable way to perform, » said UNFCU’s Sullivan. « And so it goes, until it ends. »

  6. ce serait pas mal si par ailleurs il y avait moyen de faire que les banquiers fassent des choix d’investissements dans et non sur les entreprises sinon l’emploi persistera à rester la peau de chagrin.
    qui des banquiers ou des politiques doit prendre en charge la création d’un nouveau système d’échange économique si les liens entre travail, revenu, consommation, population , lien social s’en trouve disloqué?
    puisque globalement le capital s’est infiltré dans la définition cinq polarités en redéfinissant la notion de capital pourrait on entrevoir une résolution de la situation?
    pour l’instant la notion de capital est très « massive » au sens d’une notion de richesse non quantifiable sur la base d’un comptage avec une unité de même valeur
    l’imposition ( enfin plutot la non imposition…) opérant le lien entre les différentes unités de comptage du « capital »
    entre avoir un chateau en espagne, des parts , des actions , des entreprises, des investissements sur 50 ans négociable en unités abstraites etc
    il y a  » des » capitaux .
    et tant qu’on n’aura pas créé une unité de compte homogène
    on additionnera radis, chandail en cahsmere, hectares, poule aux oeufs d’or, renommée, air du temps et vendredi 13 en attendant un jeudi noir jusqu’à la semaine noire.
    normalement l’argent était sensé unifier la notion de richesse mais on a basculé dans l’inverse.

  7. La solution aux US serait de faire l’audit des prêts immobiliers aux ménages, de manière a les réajuster aux prix actuels. Ceci aurait pour effet de désendetter les ménages et éventuellement de faire repartir l’économie. Bien entendu, aucun des deux partis principaux Républicain ou Démocrate n’est prêt a adopter cette solution.

    1. @atanguy

      Et pour ceux qui ne se sont pas endettés, vous les récompensez comment ? Ah non, bien sûr, vous les mettez à contribution pour rembourser les dettes des endettés…

      1. @pignouf le bien nommé:
        Les prêts immobiliers aux ménages,notamment a ceux a faible revenus, ont été fait par les banques qui ont déjà été remboursées par le gouvernement (TARP money). Il serait donc juste que ces prêts soient revus a la baisse pour refléter la situation économique du pays et éviter les expulsions pour non payement qui se propagent dans le pays.

      2. Steeve Keen propose un QE domestique (et non financier), permettant de réparer les bilans des ménages endettés et de créditer le bilan des ménages non endettés (jusqu’à un certain niveau de ressources). Que toutes les banques centrales du monde se passent le message. Bien évidemment, sans la mise en place de standards sociaux et salariaux aux niveaux régional et mondial, la question des balances courantes n’est pas résolue. Mais cela aurait au moins le mérite dans un premier temps de relancer la demande, en lieu et place d’une politique quantitative de « two step flow » qui se répand dans les secteurs alimentaires et énergétiques, et de prolongement de la durée de vie des assets pourris.

        La question salariale est la mère de toutes (et se posait bien avant la crise dans les pays du sud, contrairement à ce que l’on tente de nous faire croire aujourd’hui : cf. la génération 700 euros en Grèce, par exemple) et reviendra systématiquement (comme celle de l’instrumentalisation du radicalisme identitaire dans les pays d’Orient, à des fins d’accaparement des ressources économiques), au grand désespoir des plus ardents défenseurs (néo ou ordo-lib) des politiques de l’offre, auxquels ils ne faut jamais hésiter à poser la question simple suivante : « comment faire marcher une économie de l’offre, quand la demande fait défaut » ?

  8. Pas vraiment dans le sujet mais pour Romney, dans une récente interview, la classe moyenne (soit presque la pauvreté, hehe) c’est un revenu entre 200k et 250k $/an.

    « GEORGE STEPHANOPOULOS: Is $100,000 middle income?
    MITT ROMNEY: No, middle income is $200,000 to $250,000 and less.  »

    http://www.businessinsider.com/romney-middle-income-2012-9

    Le plus marrant est que pour Obama aussi la classe moyenne commence à 250k $/an comme plafond. Or avec 250k par an, on est dans les 3% les plus riches aux USA (et ici aussi, même en convertissant en euros). Un revenu moyen tournerait plutôt entre 30k et 100k.

    1. Or avec 250k par an, on est dans les 3% les plus riches aux USA (et ici aussi, même en convertissant en euros)

      Euh non Moi, mieux que ça. Avec 14 000 € bruts mensuels de revenu individuel t’étais juste.dans les 1% en France (Piketty). Alors avec 16 ou 17 000…
      Et puis quoi, le coeur de cible des ploutonomics comme des industriels du luxe, all around ze world, c’est toujours les plus de 50 K $, grosso-modo les 10% chez nous, non ?
      Par ailleurs Romney, comme Obama, fixent juste le plafond pour la classe moyenne (« 200 000 to 250 000 $ and less » pour Romney et « 114 million middle class families » en dessous de 250 K $ pour Obama…) et il s’agit évidemment de revenus par foyer.
      Bref les deux comptent juste très large pour leur middle class. Ben ouais, ils votent les ceusses qui sont entre les 10 et 3 ou 4% plus hauts revenus, et en masse. Et 6 ou 7 points qui votent et qui comptent, ça compte justement.

    2. C’est 200/250K$ et en dessous
      Ce qui serait pas si mal si tous ceux qui étaient au dessus payaient 75% d’impôts… Mais ne rêvons pas 😉

      1. leur évaluation consiste en relation revenu OU capital/pouvoir d’influence
        sinon vous devez passez par la case regroupement d’individu pour avoir du poids dans Leur balance.
        j’ai eu plusieurs fois l’occasion de me retrouver à discuter sur un plan différent de l’ordinaire avec des interlocuteurs d’autres étages de pouvoir.
        ce que j’ai noté c’est qu’indépendamment du pouvoir de l’argent ce qui compte surtout c’est le pouvoir de l’information et le niveau de compréhension qui va avec.
        si les différents niveaux de revenus signalent l’accès à des niveaux de pouvoir d’influence différent, l’argent n’est rien quand au pouvoir de l’information.
        la spécificité d’un étage est le niveau d’information et de moyen permettant de les décrypter
        le passage de l’un à l’autre des étages nécessite souvent une forme d’initiation à un autre type d’entendement. Chaque étage garde jalousement ses codes de compréhension des faits par rapport à l’étage en dessous
        pourtant avec une bonne vue les murs sont transparents.

        ce système d’organisation sociale est arrivé en bout de course face au tempo du présent imposé par le net. cela met à jour toutes les incohérences préfabriquées.

        et l’argent etant devenu inconsistant il ne constitue plus un outil réel de pouvoir et surtout ne le légitime plus et fait ressortir le niveau d’ignorance de ceux qui croient de fait détenir un pouvoir qui n’est plus que du vent.
        un vent malsain

      2. @ rahane
        et l’argent etant devenu inconsistant il ne constitue plus un outil réel de pouvoir et surtout ne le légitime plus et fait ressortir le niveau d’ignorance de ceux qui croient de fait détenir un pouvoir qui n’est plus que du vent.
        un vent malsain

        +1

      3. @rahane
        « et l’argent etant devenu inconsistant il ne constitue plus un outil réel de pouvoir et surtout ne le légitime plus et fait ressortir le niveau d’ignorance de ceux qui croient de fait détenir un pouvoir qui n’est plus que du vent. »

        Je crains que vous ne preniez vos rêves pour des réalités. Non seulement l’argent est une puissance potentielle (du mécénat à la corruption généralisée), mais de plus il ne peut être conservé sans un minimum d’intelligence. Car si la logique libérale veut que les idiots soient séparés de leur argent, elle s’applique à toutes les échelles, et il ne manque pas d’exemples de fortunes qui se retrouvent du jour au lendemain sans le sou.

    3. La notion de « classe moyenne » n’est qu’une imposture. elle permet de créer l’illusion chez les plus naïfs que leur condition les situe au delà du prolétariat (je connais des SMICARDS qui se considèrent comme appartenant à la classe moyenne). Pourtant ils ne sont que des salariés soumis à la subordination dans le cadre de leur contrat de travail. Et la part des richesses qui leur revient reste toute à fait dérisoire quand on la compare à celle que s’octroie le 1%.

      1. Et la part des richesses qui leur revient reste toute à fait dérisoire quand on la compare à celle que s’octroie le 1%.

        dérisoire un smic quand on en gagne 6 ? A partir de 7350 euros nets par mois (insee 2011) pour être du club des onepercent… et plus de 1,8 millions d’euros de patrimoine pour être de celui des 500 000 plus riches.

  9. en gros la fed tente le coup de décrire un cercle pour boucler la boucle et donner du mou pour trouver une autre piste d’atterrissage sous un autre angle que le crash
    ou en attendant l’explosion en vol?

    pour ça on abandonne la notion de valeur de l’argent ou je ne m’abuse?

    1. on se rassure comme on peut
      il me semble que le problème de l’ozone ayant attiré l’attention sur des tas d’autres niveaux de compréhension de l’atmosphère , celle nouvelle fait l’effet d’une savate éculée ou d’un navet flétri
      un os de fin de festin jeté au peuple sur le trottoir devant la porte de derrière.
      le ciel au sens du plafond nuageux et des vents étant très perturbé essayerait ton de nous faire passer l’interrogation qu’il suscite pour un retour à la normale?
      l’art d’enfiler des perles

      en tant qu’apicultrice professionnelle mes abeilles se sont arrêtées de se reproduire environ 60 jours au total sur une saison de 7 mois pour l’instant
      dont 3 semaines et une autre tranche de 10 jours pendant la saison de la reproduction
      jamais un animal ne dévie, sauf circonstances extrêmement défavorables, de son planning instinctif de reproduction (il n’a pas fait 0° en mai ni en juin ni en juillet ( en aout on a culminé la nuit à 3° pendant une semaine et là si les circonstances sont défavorables elles sont avant tout totalement anormales en elles-mêmes.)
      alors ozone ou pas, les perturbations du moment sont là

      1. Vous inquiétez pas Rahane, les AGM (abeilles génétiquement modifiées) vont bientôt arriver sur le marché…
        Monsanto est sur le coup!

      2. @ Garorock

        🙂 merci Monsanto !
        Paraitrait même qu’il fusionne avec un lobby pharmaceutique pour que les même abeilles nous vaccinent !

  10. 1,5 « quadrillons » de dollars à rembourser serait-il un chiffre raisonnable pour quantifier l’ensemble des produits toxiques crées ? Alors, la chine ferait pale figure avec ses plus de 1500 milliards de dollars dont elle voudrait se débarrasser sans perdre sur son investissement ?
    Effet de levier : la dette mondiale serait de 50 à 100 fois le PIB mondiale ?
    Personne n’aurait rien vu venir ou plutôt tout le monde a laissé faire (y a-t-il un pilote dans l’avion) ? Doit-on considérer que l’on avait pas le choix ? Ou n’y aurait-il pas une autre raison ?
    Bref, notre stratégie d’approche si nous croyons aux progrès technique doit bousculer le clivage de la rareté (au sens fonctionnelle de la société). Non, pas en légitimant la société de consommation, ou pire une société de sélection mais en considérant un nouvel espace où l’on peut concilier le développement intelligible et intelligent. Notre société repose sur des principes de politique économique en place depuis des générations parce que notre approche de la condition humaine était limitée, bornée (soit par un voisin, soit par la vision de notre espace, la terre). C’est dans une stratégie de combat face à la rareté que les notions de valeurs se sont fondées (il n’y a pas eu que les 30 glorieuses) comme l’image d’un outil fonctionnel.
    Aujourd’hui, les possibilités sont énormes si notre conception stratégique comme réponse à notre nouvel environnement (en terme de perception) prenait la mesure de notre chance d’appréhender sous un angle réfléchi les enjeux spatiaux de demain (micro et macro). Le modèle d’échange et de répartition ne doit pas nous détourner des formidables possibilités liées aux découvertes scientifiques récentes. L’économie n’est pas une science mais une politique, une philosophie.

    Merci à Mr Leclerc pour ce billet.

    1. 69, 1,5 « quadrillions » ? Même en échelle courte US/ GB et en incluant tous les nominaux bruts de derivés de credit – sans compensation, soit 1,5 millions de milliards de $, ça le fait pas du tout. Et alors en échelle longue… c’est juste 1,5 millions de milliards de milliards, soit 1,5 milliards de HS (un Haddock Sabord = « mille milliards de mille sabords ! » soit un million de milliards).

      1. Enfin…

        Le chiffre de 1 480 000 milliards de USD finit par être compris.

        Ca fait que 4 ans que j’en parle ici…

      2. Ah, me voilà rassuré alors si il n’y a pas un yotta (échelle longue) ! Parce que si il y avait eu un billiard (échelle courte), j’aurai eu les boules.
        De toute façon, il suffit de tout considérer en décimal (0.0000…..) et le tour est joué. Ainsi, pour arriver à 1, cela laisse de la marge. C’est juste un changement d’échelle !

  11. François
    Pourriez vous nous éclairer sur les vagues successives de non remboursement des crédits hypothécaires,à combien en sommes nous?
    Ce QE3 sous cette forme était il attendu?
    Correspond il à la solution préconisée des 2008(9) par F Lordon?

  12. Va falloir que la BCE pense à se bouger l’cul elle aussi sur l’immo européen non ? Et pas qu’en soutenant les banques espagnoles. Annonce avant-hier de l’Union des Maisons Françaises (qui représente la très grande majorité des constructeurs du secteur résidentiel individuel) : 15 000 suppression d’emplois cette année dans le secteur, 10% des effectifs). Ventes de maisons individuelles 2012 attendues à 150 000 unités (moins 20% par rapport à 2011), juste la plus mauvaise année depuis 2006.

    1. Serait-ce à mettre en rapport avec la forte progression des ventes de tentes Qheshua et le vol de palettes dans les dépots des supermarchés? 😉

    2. Aucun rapport, Vigneron.

      Les systèmes d’acquisition immobilière sont radicalement différents en Europe et au US.

      Ce qui a permis les subprimes aux US, d’ailleurs.

      1. Radicalement différent ?
        Possible Yvan.
        Et après ?
        Marché immobilier français : le 3ème le plus cher au monde pour les prix.
        C’est sûr : on peut dire merci à l’épargne française, sans quoi, si on avait le niveau d’épargne US, on serait au 36ème dessous.
        Cocorico !!

      2. Bon, beeen, va falloir reprendre à la base.

        Ici, un achat à crédit, quelqu’il soit, engage l’ENSEMBLE du patrimoine.

        Aux US, un achat à crédit engage sur l’OBJET acheté.

        Tant que l’on a pas compris cette différence énorme, toute comparaison est inutile.

      3. T’as raison l’yvan, emprunter en contexte hyperbullaire pour acheter une baraque aux zuhesses ou en Espagne, en Irlande, au RU ou en France, voire en Chine c’est pas comparable… Ben ouais, la titrisation ça change tout… Idem pour le régime des faillites… Mon pauvre yvan… Et quand la BCE ou le Fesf via l’État ibère prêtent à tour de bras – à 1% pour la première et contre de la daube – à des banques espagnoles perclues de rhumatismes et ulcères immobiliers ça n’a rien à voir avec la FED renflouant les agencies et banques à coup de rachats de RMBS et cie…

      4. Je te rappelle d’ailleurs, Yvan, que grâce à la crise (oui oui), on y serait sans doute : crédit hypothécaire rechargeable, mais ‘à la française’, dixit Sarkozy, en 2007.
        On est passé de peu à côté.
        Paraît que ça porte chance pourtant …

      5. Aïe aïe aïe….

        Je n’ai PAS écrit ce que tu VEUX comprendre, l’vigneron.

        La bulle a bien été FORMEE aux US grâce au fait que l’achat d’une maison n’engage PAS sur l’ensemble du patrimoine.
        Ainsi, les subprimes ont SUIVI le mouvement consistant à se servir de la bulle, ET de la titrisation.

        Le jour où TU auras compris qu’une bulle s’exporte mondialement tout simplement parce qu’il y a mondialisation, envoie un fax…

      6. @yvan
        « Le jour où TU auras compris qu’une bulle s’exporte mondialement tout simplement parce qu’il y a mondialisation, envoie un fax… »

        Par quel mécanisme n’y-a-t’il pas eu de bulle immo en Allemagne ?

      7. Et par quel mécanisme, Pignouf, la viande est 30% moins chère en Allemagne.
        Bienvenue en Zone Euro, Gars.
        De plus, la démographie en berne de l’Allemagne ne les a pas trop poussé à faire du scellier et autres co… Ouais, ils ont les pieds sur terre, les amis teutons.

        Ceci écrit, cela m’étonnerait que certaines zones huppées en Allemagne n’est pas vu leurs prix monter…
        Et, de toute façon, les banques allemandes ont bouffé du subprime américain à donf.
        Y’a bon la titrisation, à l’époque…

      8. Je complète.

        En France, par contre, tu pourras remarquer que la TIPP nous a permis de fabriquer des bagnoles qui consomment PEU !
        Et que le prix de la viande nous a permis d’avoir une alimentation plus équilibrée.

        Il faut toujours considérer le revers de la médaille. Il est aussi important que la façade.

      9. @yvan

        « De plus, la démographie en berne de l’Allemagne ne les a pas trop poussé à faire du scellier et autres co… Ouais, ils ont les pieds sur terre, les amis teutons. »

        La démographie espagnole est aussi en berne, ce qui n’a pas empêché la bulle immobilière. Il va vous falloir chercher une autre explication 🙂

    3. Pas demain la veille.
      En France, on commence à ‘comprendre’ les mécanismes : Duflot va substituer le dispositif Scellier par un autre, sur les zones ‘tendues’ et avec ‘modération’ de loyer inside.
      Par contre, ce n’est pas un manque de logements dont il s’agit, dans ces zones ‘tendues’, mais bien un manque de logements adaptés à la demande, tant en surface qu’en prix (de logements sociaux et/ou à loyers non pas ‘plafonnés’ mais bien baissés, oui).
      Qui plus est, plus de réductions d’impôts (-25% avec le Scellier) mais bien une déductibilité du revenu imposable, compatible avec la déductibilité de certaines dépenses. Wunderbar !
      Encore mieux !
      Et on revient au ‘Besson’ qui remplaçait, déjà, la défiscalisation à outrance du ‘Périssol’.
      En 1999, qu’on était (déjà) : ça n’a pas empêcher la bulle de se former, et ce, bien avant le ‘Robien’ puis le ‘Scellier’. Retour vers le passé.
      Sûr que c’est pas avec ça qu’on va stopper la crise du logement et du bâtiment …

      Une bonne ‘petite’ fiscalisation progressive des plus-values sur l’immobilier principal, doublé d’un seul avantage fiscal, pour les particuliers comme les investisseurs : sur le logement social.
      Après, on en reparle.

      1. @zébu
        Il est difficile de se loger en région parisienne et encore plus à Paris, que l’on soit éligible à un logement social ou non. Dès lors, pourquoi faciliter le logement social ?

  13. Je ne vois pas le rapport entre la réduction du chômage et le rachat de créances immobilières.
    Je suggère à Bernanke de donner directement ces 40 milliards aux chômeurs américains sous forme d’allocation sociale mensuelle et d’annuler ainsi les chiffres du chômage.
    Pour 20 millions de chômeurs officiels on pourrait indéfiniment distribuer 2000 dollars par mois et par personne. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

    1. parce qu’en procédant ainsi, vous évitez au système financier de faire faillite sans créer d’hyper-inflation.. enfin en principe

      1. Euhhh… plus que l’hyperinflation pour le coup « … », 2 000 $ mensuels par chômeur, qui plus est imprimés et versés directement par la Fed, c’est juste la deuxième guerre civile américaine garantie proforma dans les trois jours.

    2. C’est juste un peu plus complexe, Nemo.
      En effet, en évitant la chute des banques, in fine, la fed préserve l’emploi.

      L’amusant est que tu as raison sans le faire exprès.
      Le chômage est en train de « diminuer » aux US tout simplement parce qu’ils suppriment les actifs potentiels.
      Delamarche a ainsi remarqué qu’avec une politique de suppression identique à l’actuelle, les US manqueront de bras en 2016.
      Ce ne sera donc plus nécessaire de leur donner de l’argent.

      Deux pb réglés d’un coup. Le pied, non..??

      1. Le bout, c’est : potentiels, Kibout.

        Le calcul du chômage est : 100 – (actifs/actifs potentiels).
        Tu diminues le nombre d’actifs potentiels, et le tour est joué.
        Chose encore plus amusante lorsque l’on sait que la population totale augmente aussi aux US.
        Et je ne pense pas que ce soit compensé par les quelques morts qu’ils aient dans leur opérations de « sécurisation pétrolière ».

      2. Ils enlèvent une partie des chômeurs des statistiques pour faire baisser le chômage artificiellement.

        Comme disait Churchill: « I only believe in statistics that I doctored myself ».
        « Je ne crois qu’aux statistiques que j’ai falsifié moi-même. »

        Delamarche l’explique très bien lui-même:
        http://www.youtube.com/watch?v=jQTe7wIdgZs

      3. @Kibou

        O. Delamarche a expliqué que la baisse du chômage US était due à la réduction des personnes comptées dans la population active. Si on extrapole cette suppression mois après mois, alors en 2016 il y aura un chômage négatif…

      4. Ok, merci de vos lumières. je n’avais pas pensé à la manipulation statistique. mais je suis mal réveillé aujourd’hui 😉

      5. À Kibou

        Delamarche disait qu’en continuant à fausser les statistiques au même rythme qu’en ce moment le gouvernement US va en arriver à un taux de chômage négatif…

        (Le nombre de ceux qui travailleraient si c’était possible est toujours fixé de manière arbitraire mais quand il baisse alors que la population s’accroit cette statistique n’est plus crédible.)

      6. Après les ‘subprimes’, ils suppriment des ‘actifs potentiels’…Alors que c’est le ‘travail’ qu’il faudrait supprimer…!

  14. La Grèce a besoin d’obtenir de ses créanciers un délai supplémentaire de deux ans pour respecter ses objectifs budgétaires, ainsi que de liquidités de la Banque centrale européenne (BCE), a affirmé le Premier ministre grec Antonis Samaras dans un entretien publié samedi. Dans les colonnes du Washington Post, M. Samaras souligne que son pays est déterminé à adopter de nouvelles mesures d’austérité pour un montant de 11,7 milliards d’euros pour rester dans la zone euro, mais que celles-ci devraient s’appliquer sur quatre ans au lieu des deux ans prévus. “Au lieu d’adopter ces mesures de 11,7 milliards d’euros en deux ans, il vaudrait mieux les appliquer en quatre ans” soit d’ici à 2016, a-t-il déclaré. Plusieurs responsables européens et du FMI ont, à l’occasion de la réunion des ministres des Finances de la zone euro vendredi à Chypre, donné à Athènes des raisons d’espérer un tel délai.

    http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/2012-09-15/la-grece-a-besoin-de-2-ans-de-delai-supplementaire-et-de-liquidites-de-la-bce-937925.php

  15. « En effet, en évitant la chute des banques, in fine, la fed préserve l’emploi. » comme en Espagne ? Lol !

  16. Avec ce QE3, le système continue sur sa lancée comme en Europe. La question est maintenant de savoir ce qui pourrait arrêter sa « course folle », ou le dévier de sa trajectoire. Ça viendra bien un jour, mais comment ?

    1. @ Crapaud Rouge
      Iva pas dévier, iva s’planter.
      Mais plus tard.
      Il faudra bien un an avant que ce blog reprenne de son urgence. Pour l’instant tout va bien. Le dollar est sous morph, rendez vous pour le budget 2014.
      L’euro est sorti des soins intensifs, puis de réa. Il est sous perf, mais il tient le coup.
      Le peuple gueule et manifeste, sans plus.
      La piscine du réacteur 4 tiendra, sauf séisme supérieur à 6.
      Le CAC va bondir vers les 4000, les taux d’intérêt se calmer, les spreads se réduire.
      Tout le monde fera semblant d’oublier pendant quelques mois.
      En plus, comme le monde barre en couille et se joue le choc des civilisations, y aura autre chose à penser pendant qu’on attendra son conseiller Pôle emploi.

  17. REFELEMELE : 1 spéculé du double = 2 , acheté à crédit 30 ans = 4 , dévalué de moitié = 0,5
    Le coefficient multiplicateur de la dette est de 8.
    30 ans * 8 = 240 ans……imparable.

  18. Intéressante interview de Marcel Gauchet à propos de Hollande sur le Berruyer’s blog. Je cite :

    Là où le vide est le plus sensible, c’est sur l’Europe, le sujet le plus difficile. Personne ne sait comment sortir de l’impasse.

    Rien à faire, cette crise économique et financière se double d’une crise intellectuelle : quelques solutions sont proposées ici et là, mais l’on ne voit rien qui fasse débat au plus haut niveau et dont les médias officiels pourraient rendre compte. Seuls émergent des sondages et le « choc des civilisations » entre occidentaux et musulmans. A se demander si les premiers ne vont pas se résoudre à taper sur l’Iran pour combler le vide et tuer le temps…
    J’ai noté aussi cette petite phrase :

    la société est certes plus pacifiée qu’autrefois mais elle ne veut pas entrer dans la réflexion politique approfondie et a une demande très forte de résultats immédiats

    : elle attend des « solutions » là où il faudrait une « réflexion politique approfondie » sur le fédéralisme européen par exemple.

    1. Tout ce vide intellectuel n’est que l’aveu de l’impossibilité de changer un détail sans remettre en cause tous les fondements de la société industrielle/marchande à bout de souffle.

    1. Et dire que Jospin avec Chirac etaient les sponsors principaux de l entree de la Bulgarie et Roumanie (avec sa langue latine…) dans UE.

      1. pourquoi prague, est-ce à cause de la Roumanie ou des délinquants bulgares que la France (ou l’€zone) vont mal ?
        Faudrait peut-être se mettre en tête une fois pour toutes que si la France a tant poussé pour avoir les pays de l’Est dans l’UE, ce n’était pas pour le plaisir de se faire envahir par des rroms. Qu’est que les roumains/ hongrois/ bulgares/ etc. ont gagné depuis leur entrée dans l’UE ?

  19. La Pologne refuse la supervision bancaire proposée par l’Europe.

    Le ministre polonais des Finances Jacek Rostowski a rejeté samedi la formule de la supervision bancaire proposée par la Commission européenne, a rapporté l’agence polonaise PAP dans une dépêche datée de Nicosie.

    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-pologne-refuse-la-supervision-bancaire-proposee-par-l-europe?id=7839640

    Et pour la 452ème fois…

    Antonis Samaras: « Une sortie de la zone euro n’est pas une option ».

    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_antonis-samaras-une-sortie-de-la-zone-euro-n-est-pas-une-option?id=7839592

  20. tout à fait d’accord avec votre analyse.
    C’est néanmoins un moyen « d’éviter le pire!
    L’économie dite « réelle » n’en profitant qu’à la marge, il est certain que les quantités de dollars en circulation constituent un risque « théorique » d’hyperinflation, mais, en pratique, cela est peu probable, car le monde entier accepte le dollar.

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