L'actualité de la crise : LE CANARD EST TOUJOURS VIVANT, par François Leclerc

Billet invité

Placée devant un inacceptable fait accompli, la BCE a rejeté l’hétérodoxe plan de recapitalisation de Bankia tandis que, parallèlement, le gouverneur de la Banque d’Espagne démissionnait de ses fonctions, interdit de s’exprimer publiquement devant le Parlement. Ces deux événements concomitants laissent peu de marge de manœuvre à Mariano Rajoy, qui doit trouver 19 milliards d’euros et refuse tout sauvetage européen alors que les taux espagnols continuent de se tendre sur les marchés.

Le spectre d’une solution à l’Irlandaise, qui avait conduit le gouvernement de Dublin à sauver à tout prix les banques du pays, plane sur l’Espagne. L’alternative, rappelée dans un éditorial du Financial Times (non sans lui donner quelque saveur) consisterait à obliger les actionnaires et les créanciers à éponger les dettes des banques, les dépôts étant par ailleurs protégés et la BCE assurant la liquidité. Mais il n’en est pas plus question pour Mariano Rajoy.

Le gouvernement n’a pas davantage dévoilé toutes ses batteries à propos de l’audit des banques qu’il a confié aux cabinets BlackRock et Oliver Wyman, sous la supervision finale du FMI et de la BCE. Il serait question d’obliger les banques à créer des bad banks recueillant leurs actifs problématiques – ce qu’elles ne voulaient pas – dans des conditions qui n’ont pas été précisées, ainsi que de leur fixer des objectif de recapitalisation, une fois analysés les résultats des audits. Elles auraient ensuite toute latitude pour y parvenir soit par leurs propres moyens, soit en faisant appel au fonds gouvernemental (Frob). Pour y avoir accès, elles émettraient des obligations convertibles en action (CoCos) assorties d’un taux de 10 %, afin de tenir compte du taux que devra de son côté consentir le Frob afin de réunir sur le marché les fonds correspondants. Présenté comme une opération vérité qui n’a que trop tardé, ce processus est une course d’obstacles attendue.

Un tel montage risque, dans la pratique, d’être aussi tiré par les cheveux que celui du sauvetage mort-né de la Bankia. Dans ce contexte, les hispanobonos émis par les régions avec la garantie de l’État risquent de leur côté de recevoir un accueil frais de la part des investisseurs. Une des leçons qui peut être tirée est que la confiance des marchés a définitivement été perdue…

Les autorités européennes se retrouvent avec deux crises simultanées sur les bras. En Grèce, elles risquent de devoir enregistrer une victoire électorale de Syriza, qui défend le maintien de la Grèce dans l’euro tout en prétendant renégocier son plan de sauvetage (ou par défaut la perspective de nouvelles élections faute de majorité parlementaire). En Espagne, Mariano Rajoy tente une nouvelle fois de biaiser et refuse de jouer le jeu, cherchant ainsi à obtenir ce qu’il ne pourrait avoir par la négociation. Dans les deux cas, c’est au rapport de force que cela va se régler. Gare aux éclaboussures !

Seule à réagir, la Commission européenne étudie la possibilité d’accorder une année supplémentaire à l’Espagne pour réduire son déficit à 3 % du PIB. Mais elle a comme projet d’exiger en contrepartie de nouvelles mesures sur les retraites, la législation du travail et la TVA. Ce glissement du calendrier va en appeler d’autres, et pas seulement en Espagne ! Petit à petit, confrontée à l’impossibilité de la poursuivre, la stratégie européenne de désendettement se défait. La crise bancaire reste quant à elle en suspens.

Sans tenir compte des fonds nouveaux qui doivent être trouvés, le gouvernement n’est qu’à mi-chemin de son programme de financement de la dette : quelques 40 milliards sont encore à financer d’ici la fin de l’année. Il y est jusqu’à maintenant parvenu en émettant de la dette à court terme, avec pour effet de diminuer la maturité moyenne de celle-ci, et de le rendre encore plus vulnérable à la hausse des taux. Par ailleurs, la dette espagnole attire de moins en moins d’acheteurs étrangers et ce sont les banques du pays qui s’en portent principalement acquéreurs. Au moment où il est question de trancher ce nœud gordien, le gouvernement espagnol le resserre. Aboutissant à emprunter aux banques pour parvenir à les aider…

De même qu’il ne veut pas envisager une faillite bancaire, Mariano Rajoy se refuse à suivre ce raisonnement pour les régions. Le dispositif prévu repose sur l’équivalent au niveau espagnol de ce que pourraient être des euro-obligations à l’échelle de la zone euro. Mais à quel taux les hispanobonos vont-ils trouver preneur, même avec la garantie de l’État qui doit lui-même faire face à une forte tension sur le marché ?

L’État espagnol s’apparente à l’un de ces trous noirs de l’univers qui absorbent toute la matière qui s’en approche pour la faire disparaître. L’analogie s’arrête là, car la dette n’est pas cette matière noire indéfinissable dont les astrophysiciens ont un moment pensé qu’elle les constituaient.

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216 réponses sur “L'actualité de la crise : LE CANARD EST TOUJOURS VIVANT, par François Leclerc”

    1. Vincent, rien vu de tel dans le projet de l’UE. Tout au plus des pertes imposées aux détenteurs d’obligations bancaires (ça fait beaucoup de monde et très très gros…) et surtout un soutien tranfrontalier imposé des banques faillies. Il va de soi qu’actionnaires, détenteurs de bons de participation ou de parts sociales l’auraient dans l’os en cas de faillite, nationalisation ou pas. Vu la valorisation des actions t’façons…

      The European Commission, the EU’s executive, will propose the rules on June 6, to grant local regulators what one official described as « aggressive intervention powers » to take control of stricken banks break them up and impose losses on their bondholders.
      If accepted by EU member countries, it would be a first step towards a pan-EU system of supervising and paying for the winding up of banks n difficulty, a vital element of the « banking union » the European Central Bank has called for.
      The law, which could come into effect as early as 2014, would introduce what some officials describe as an insolvency regime for banks in the EU

    2. De toute façon, quel que soit le scénario et sauf à convoquer des magiciens, la nationalisation du secteur bancaire comme la restructuration des dettes sont incontournables. A très court terme. Si ça tourne autour du pot, c’est seulement par dogmatisme idéologique. Mais plus ça atermoie, plus la situation sera difficile à résoudre. Ceci dit cela est loin de tout régler. La crise que nous connaissons ne se résoudra pas à grand coup de dispositifs ou de mesures techniques. Il va falloir une autre impulsion, un autre chemin. Pas sûr que la City cède, encore moins sûr que Wall Street recule. Le résultat des élections étatsuniennes ne sera à cet égard qu’un piètre indicateur tant Obama a été tiède. Car faire autrement, conduira inévitablement à s’affronter à ceux qui se nourrissent de la crise. L’empire étatsunien en premier lieu. Rester dans le camp des « fréquentables » a un prix, celui d’avaler tous les boas libéraux mâtinés de sauce néocons au prix de la souffrance des peuples Le camp des « infréquentables », les Chavez, Poutine, Kichner et autres diables, ne représentent certes pas des ilôts paradisiaques mais montrent au moins qu’il est possible de faire autrement.

    3. Bonjour,

      Cela me fait beaucoup penser au plan de Frédéric Lordon :
      Etant entendu que :
      (a) soit les actionnaires perdent tout,
      (b) soit les porteurs et les actionnaires perdent tout,
      il vaut mieux choisir (a).

      Cela me fait plaisir de constater que cette idée se concrétise peu à peu…

  1. Hors sujet, encore que !
    un reportage fait par une télévision japonaise sur la piscine du réacteur n°4 ,ou comment l’équivalent de 5000 bombes nucléaire sont stockées dans une tour de Pise, tout en espérant qu’aucun séisme ne viendra frapper a nouveau la région de Fukushima pendant une période de trois ans mini, durée permettant le démantèlement de la dite piscine .Je ne peux m’empêcher de faire un rapprochement avec le bricolage de la dette en Europe.Mais comme vous le dites si bien François  » L’analogie s’arrête là  »
    http://www.youtube.com/watch?v=zuxFQewzPjk&feature=colike
    Pour traduction sous-titres ,cliquer sur cc (en bas à droite) et choisir la langue

    1. ça a bougé en Italie , ça rebougera au Japon tantôt , la tectonique des plaques c’est exactement comme les mouvements boursiers : un gain quelque part egale une perta ailleurs !

      à surveiller aussi certains volcans d’islande , certaines iles de l’atlantique -el hierro- qui perturberont beaucoup le trafic aérien d’ici peu et certaines prévisions météorologiques !

    2. C’est les moyens de protection choisis qui déterminent ce contre quoi on se protège.

      Après avoir suivi la vidéo, ce qui me parait le plus grave c’est que le gouvernement japonais considère que c’est à TEPCO de décider de ce qui doit être fait.

      La situation est donc entre les mains d’un entreprise qui non seulement a prouvé quand elle était prospère qu’elle ne prenait pas les précautions qui s’imposaient (tsunami 2004 entre autres) mais qui en plus est maintenant dans une situation de complet désastre financier (et probablement pas seulement financier.)

      Les tremblements de terre sont imprévisibles et leur effet sur une installation de stockage de combustible nucléaire dans un état aussi critique est encore plus imprévisible. (Au passage, il est hors de question d’envisager un nouveau tsunami, attitude habituelle en ce qui concerne le nucléaire pour lequel le niveau des circonstances défavorables envisagé est toujours limité par les moyens qu’on acceptera de mettre en oeuvre.)

      Dans ces conditions, plutôt que de laisser TEPCO décider des moyens à mettre en oeuvre à Fukushima, il me semble évident que c’est au Japon tout entier qu’il appartient de décider ce qui peut être fait. Je ne trouverais d’ailleurs pas déplacé que d’autres pays soient mis à contribution (comme c’est le cas à Tchernobyl aussi bien pour le financement que pour les moyens techniques.)

      Parallèle avec la situation économique et financière: là aussi on se limite à n’envisager que des situations suffisamment peu défavorables pour qu’elles puissent paraître compatibles avec les solutions qu’on préconise, là aussi le niveau auquel se font les interventions est toujours un ou plusieurs crans en dessous de celui auquel les conséquences se font sentir…

      Comme pour la ligne Maginot, qui n’a pas été construite en fonction de la menace des armées d’Hitler mais en fonction de ce que ses promoteurs trouvaient convenable, on raisonne à l’envers.

      1. Vos variantes sur le thème « on n’a perdu la clé sous le lampadaire, mais on la cherche là parce que c’est éclairé » sont éloquentes et amusantes, mais je trouve votre phrase « attitude habituelle en ce qui concerne le nucléaire pour lequel le niveau des circonstances défavorables envisagé est toujours limité par les moyens qu’on acceptera de mettre en oeuvre » assez injuste.

        N’est-ce pas surtout vrai parce que dans les autres industries on se contente de ne rien envisager du tout et d’appeler les pompiers quand il y a un problème ? cf Seveso, Bhopal, Toulouse, le cargo d’ammonitrates dont l’explosion a rasé une deuxième fois Brest en 1947, etc.

        Dans le nucléaire, pour ce que j’en lis, et en partie grâce aux opposants, la sécurité est quand même manifestement un souci majeur et constant.

  2. L’Etat espagnol s’apparente à l’un de ces trous noirs de l’univers(…)

    Certes, mais les autres Etats filent à grande vitesse (que fait la police ?) sur la même autoroute.

    Comme je viens d’aller sur le site de l’éditeur de la Grande Perdition, comme je lis depuis deux ans le blog de Paul et les chroniques de François, non seulement celles qui touchent au désastre financier, mais aussi celles qui touchent au désastre de l’industrie nucléaire et que je suis en train de relire un ouvrage traitant du catastrophisme, j’en livre ici quelques lignes, lignes qui sont bien entendu réservées à l’élite des lecteurs du blog.

    « Nous qu’on a si souvent accusés de défaitisme, et plus que tout de catastrophisme justement, on s’étonnera peut-être de nous voir maintenant, alors que la catastrophe est comme la bande-annonce, projetée en boucle sur tous les écrans, des temps à venir, nous déclarer hostiles à ce qui pourrait tout de même passer pour une prise de conscience, ou du moins un début de lucidité. Ce sera pourtant à tort, car ce sera se tromper doublement : à la fois sur ce que nous avons dit antérieurement et sur ce que disent les experts devenus si alarmistes. Nous ne parlions pas de la même catastrophe*, et la catastrophe totale dont ils parlent n’est qu’un fragment de la réalité ».
    Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, par René Riesel et Jaime Semprun, livre paru en juin 2008 aux Editions de l’Encyclopédie des Nuisances.

    1. L’Etat espagnol s’apparente à l’un de ces trous noirs de l’univers(…)

      Certes, mais les autres Etats filent à grande vitesse (que fait la police ?) sur la même autoroute.

      Dark flow, dark flow !

      Au moins, en Europe, ce sera plus facile à observer.

  3. Mais non, tout va bien ! Les coûts sociaux et salariaux vont baisser au Sud, et l’Allemagne prévoit une hausse historique de ses salaires. Bientôt, inflation en Allemagne, déflation et productivité au Sud. Dans vingt ans, l’illusion allemande fait place à la croissance au Sud. L’Euroland rembourse ses dettes avec un euro à parité avec le yuan. Tout va bien !

      1. La version a changé depuis peu :
         » Tout va très bien Madame Lagardise…  »

        S’agissant du château et des écuries en flamme, voyez le FMI (Fourniture en Matériel d’Incendie)

  4. Article très dur de Joaquín Estefanía (directeur de El País) sur le désastre financier de l’Espagne. Il y parle de 800 Mds € d’actifs douteux dans les banques espagnoles et de pertes possibles de 260 Mds €.
    http://economia.elpais.com/economia/2012/05/27/actualidad/1338154088_491904.html

    Lutte au sein du gouvernement espagnol entre De Guindos et Montoro pour la façon de faire les hispanobonos: le premier voulait un contrôle en amont, préalable, des Autonomías, le 2e un contrôle en aval, a posteriori. C’est Montoro qui aurait gagné. Et « les grands investisseurs » trouvent que ce « sauvetage à la grecque » c’est de la « folie » et que ça pourrait « achever » l’Espagne dans la situation actuelle.
    http://www.libremercado.com/2012-05-29/los-grandes-inversores-sentencian-los-hispabonos-de-montoro-es-una-locura-1276459853/

    Et pendant que le système financier espagnol coule, il y a des tarés en Andalousie qui ont décidé de permettre la construction, sur une plage vierge, de 1400 places hôtelières et 350 maisons.
    http://ccaa.elpais.com/ccaa/2012/05/29/andalucia/1338290195_269377.html

    Et puisqu’on parle d’échecs financiers, pour les amateurs des « vrais » échecs, des nouvelles du championnat du monde: après les 12 parties longues, Anand et Gelfand étant à égalité 6 à 6, ils se départageront aujourd’hui en parties semi-rapides. Et si ça ne suffit pas en blitz (parties très rapides).
    http://www.chessbase.com/espanola/newsdetail2.asp?id=10793

    1. … »hispanobonos »… la première fois que j’ai vu ça, j’ai lu : « hispano bonobos » !
      …faites l’amour pas la guerre financière, ce serait tellement mieux pour désamorcer les conflits d’imiter nos plus proches cousins, non ?

    2. Les financiers et les politiques font dans leurs slips.
      Ils ne peuvent se résoudre aux solutions radicales, seules raisonnables.
      Du coup tout le mode en prend pour son grade et vide ses poches pour ces irresponsables.
      Ils sont fous. Au bagne !

  5. Si jamais l’idée de mettre la banque en faillite, de protéger les déposants et de ratisser les actionnaires et détenteurs de dettes est appliquée, la population verra le coût qu’elle doit supporter. En comparant avec le plan actuel, elle sera pour ou le pays concerné n’est plus une démocratie.

    Je pense que l’idée de lever l’argent des états sur les marchés rend l’admission de faillite des banques inadmissible. Ce serait admettre que ces banques n’ont plus d’argent et que l’indépendance des banques centrales est une mauvaise idée et en plus par contrecoup, la libre circulation des capitaux serait mise en question.

    Tant que le déni actuel domine, l’illusion de pouvoir lever de l’argent sur les marchés persiste. Les banques peuvent prêter de l’argent qu’elles n’ont pas. Un processus qui rend cela possible est la création d’une chaîne de dettes. Le même argent étant prêté plusieurs fois. Ce n’est pas un processus de cavalerie (de l’argent frais rentre tout le temps) mais je pense que c’est tout aussi voué à l’échec. Ce déni permet de continuer à lever de l’argent sur les marchés. Ce déni permet de continuer à croire que la libre circulation des capitaux est une bonne chose puisqu’elle rapporte des intérêts.

    La concurrence entre les débiteurs devient féroce. Les créanciers se retrouvent dans une position de force incroyable. Ils dominent le monde.

    1. « Ce n’est pas un processus de cavalerie (de l’argent frais rentre tout le temps) »
      Dans les pyramides de Ponzi (cf Madoff) aussi, de l’argent frais rentre tout le temps, et c’est la condition de fonctionnement de la pyramide.
      J’avoue ne pas comprendre en quoi ce que vous décrivez se distingue d’une pyramide.
      Pourriez-vous l’expliquer ?
      Merci.

  6. @François Leclerc (pas besoin de mettre le commentaire sur le blog.)

    Au début de la 3ème ligne, après « démissionnait de ses fonctions,  » et avant « interdit de s’exprimer publiquement devant le Parlement. », il manque un bout de phrase…

    (à part ça bonjour, merci, et tout et tout !)

  7. A titre e d’ exemple, 300 milliards de pertes representent environ 5 fois le cout de l’ intervention de l’ Etat

    neerlandais dans les banques neerlandaises fin 2008-2009. La valeur de la participation
    restant est valorisee a 30 mds, sans aucune liquidite, qui equivaut-il faut ici donner’
    quelques ordres de grandeur- au programmme de coupes budgetaires du gouvernement
    demissionaire de Mark Rutte sur les annees 2012-2013 pour la mise en conformite
    des finances publiques pour Bruxelles; on mesure la la taille du trou-cela releve plutot
    du cratere-
    Plus l’ estimation, les estimations donnees ici par Pablo…Un autre editorialiste d’ El Pais, demande avec raison le manuel d’ instructions- Manuel d’ une Annexion ?

  8. Complètement hors sujet et j’assume mais à chaque fois que je lis « hispanobonos » je me prends à rêver à un monde où l’on trouverait d’avantage de bonobonos. Vieilles cicatrices de soixante huitard sans doute.

  9. Merci pour ce titre que les amateurs de Robert Lamoureux apprécieront …
    Je crains hélas que nous n’ayons à le répéter tous les lundis matins.

  10. Le montant minimal du problème espagnol est trés facile à calculer.

    3 000 000 000 de logement vacants.

    Valeur moyenne d’un logement = 175 000 €.

    3 000 000 000 x 175 000 = 525 000 000 000 €

    Il y a mathématiquement un risque systémique.

    1. Diantre, 3 milliards de logements vacants en Espagne !

      Pour une population de 47 millions d’habitants, cela fait 63 logements par personne…

      1. 3 000 000 ça suffit en effet et ça fait fait 525 000 000 000 d’actifs au final.

        C’est ça qui compte !

        🙂

    2. SJA, tellement facile à calculer que vous le faites à la Poclain, mhh ? D’où tenez vous que l’engagement moyen des banques espagnoles par logement vide est égal au prix de marché pré-crise ? Et à, disons, 50 000 €, soit le prix auquel la commune de Madrid cède 10 000 apparts à ses locataires, z’acheteriez pas vous ?
      Allez, les 180 milliards de pertes affichées ou potentielles déjà estimées pour les banques espagnoles sur l’immo, moitié pour risque de crédit, moitié pour actifs pourris refilés par les promoteurs en faillite pour solde de tous comptes (commes les dizaines de milliers d’ha de terres rurales ou désertiques inconstructibles – pour le moment…), ça suffira bien pour les couler va !
      Et n’oubliez pas les ghost towns, i.e les « pueblos abandonados », les villages désertifiés, victimes de l’exode, un peu partout sur le territoire. Ils font partie aussi des « logements vides ». Té. ! 176 000€ justement : 5000 m2 avec 11 bâtiments. En plein centre ville de Rioja. Ça vous tente pas ?
      http://www.pueblosabandonados.com/mapa
      http://www.immobilier-finance-gestion.com/m/article-104653377.html
      http://www.immobilier-finance-gestion.com/m/article-103367637.html
      http://www.immobilier-finance-gestion.com/m/article-104669768.html

      1. [quote]SJA, tellement facile à calculer que vous le faites à la Poclain, mhh ? D’où tenez vous que l’engagement moyen des banques espagnoles par logement vide est égal au prix de marché pré-crise ?[/quote]

        L’important n’est pas le prix actuel mais le prix au moment du financement.

        Les logements vacants représentent autant d’engagements des banques et des emprunteurs qui ne seront jamais remboursés faute de rentabilité des biens immobiliers.

        La méthode est peut être expéditive mais elle chiffre les montants engagés et non remboursable.

        Un appartement non occupé représente un prêt non remboursé.

      2. SJA,

        Un appartement non occupé représente un prêt non remboursé.

        Y’avait déjà un souci d’alphabétisation me semble-t-il pour vous mais pour le calcul c’est kif kif. Où est-ce que vous êtes allé chercher qu’un promoteur emprunte le montant du prix de vente de ses lots ? Allez maxi 100 000 empruntés par logement à tarif initial de 175 000, 50 000 à récupérer pour la banque, sur 3 millions de logements ça nous fait un « dedans » de 150 milliards pour les prêteurs.

      3. Le problème d’un point de vue macroéconomique est que l’Espagne a produit 3 million de logement en trop.

        Ces logements trouvent leur contrepartie comptable à la fois dans des dettes qui ne seront pas remboursés mais également dans de la richesse détruite qui aurait pu être utilisée à autre chose.

        Chaque logement inocupé correspond à des capitaux mal employés.

        Donc montant des capitaux perdus : autour de 500 000 000 €.

        Aprés je suis d’accord pour dire que les bilans des banques ne couvrent qu’une partie de ce cette somme.

      4. Pfff… grave le SJA, les 3 millions de logements vides ont fourni du taf à l’économie espagnole via le secteur de la construction, sûrement pas pour 500 milliards certes, plutôt pour 100 ou 150 – et payé des vendeurs de terrain pour beaucoup moins.
        Rappel, chiffres Insee 2006/2007 : marge brute moyenne du secteur de la promotion immobilière France = 66% du CA (ventes HT); EBE (Excédent Brut d’Exploitation) du secteur = 27,5% du CA… Et j’ai comme l’impression que c’était « pire » de l’autre coté des Pyrénées…

      5. Bien sur,

        Cela me fait penser à l’économie soviétique.

        On produisait des tonnes de charbon, de bois … Le tout restait sur le bord des routes et n’était pas employé.

        Et on se réjouissait du « taf » que cela avait fournir aux travailleurs libres.

        Pour ce qui est de l’immobilier espagnol, que certains en aient tiré des bénéfices, c’est évident. Mais une partie de ces bénéfices est financée par de la dette qui ne sera jamais remboursée faute soit d’acquéreur final, soit d’absence de locataire, soit d’insolvabilité du propriétaire occupant.

        Or un logement vide est soit non vendu, soit vendu et non loué.

        Je suis d’accord pour dire que que les 3 millions de logement ne se retrouvent pas tous à l’actif des banques.

        Mais pour l’économie espagnole, il y a une ressource qui a été employée à la construction de 3 millions de logements qui sont à peu prés aussi utilles et rentables que les milliers de tonnes de bois qui pourrissaient le long des routes de Sibérie.

    3. @SJA
      Bien que le calcul ne soit pas mon fort, il me semble que:
      3 000 000 000 x 175 000 n’est pas égal à 525 000 000 000 mais à 525 000 000 000 000. Simple intuition visuelle!

      1. Je crois que le bon calcul est : 3 000 000 x 175 000 = 525 000 000 000, ce qui fait déjà une belle somme même si on veut discuter le montant de 175 000 euros.

    4. 3 000 000 et pas 3 000 000 000, c’est déjà suffisant, et selon lu ci et la ce serait plutôt 2 millions de logements vides

      1. Cela dépend si sont comptabilisés aussi les logements de vacances, du type de ceux dans les îles Canaries, qui, il y a quatre ans, étaient à la vente sur une base de 5000 euros le m².

  11. Que c’est-il passé sur le CAC40 et l’Eurostock a 12H57.

    Toutes bancaire étaient a la baisse et d »un seul coup elles se trouve propulsée en forte hausse.
    /

    1. Ben oui ! C’est tres etrange comme courbe. Ca me rappelle le flash crash du 6 mai 2010 mais a l’envers. Sauf que la gravitation rappel toujours la courbe vers le bas…

    2. @Gilloox
      Les palomi étaient bien-pensants, ils étaient même catholiques et romains à la mode corse, c’est-à-dire que la femme ne manque pas la messe où elle prie pour deux, pendant que l’homme fait le beau sur le cours en attendant l’heure de l’apéro.
      Citations de Jean-Pierre Chabrol

      1. Mais … si toutes les femmes sont à la messe, pour qui l’homme fait-il le beau ??? 😉

      2. @Agnès
        il fait le beau pour lui-même, à ce stade là , la prétention est une noble qualité dame Agnés 🙂

    3. @Gilloox
      une rumeur de recapitalisation des banques par esm, à voir le graphe du cacarente à 15h30 elle était fausse
      moi je dis ça , je dis rien .

      1. @MadMax
        (ESM)European Stability Mechanism
        (EFSM)European Financial Stability Mechanism
        (EFSF)European Financial Stability Facility
        (FLAN) Front Liberation Ardeche Nord
        çui bête

    4. Pour ce qui c’est passez a midi oris sur BFM Business explication : oui flash crash a la hausse

      « Le fait du jour’, reste ce record de 45Pts de hausse sans aucune cotation (entre 3.030 et 3.075Pts) observés à 12H59/13H00 sur la ‘rumeur’ d’un sauvetage collectif des banques européennes (via le MES, sauf que les règlements européens interdisent une telle opération).

      C’est -sauf erreur- le mouvement de hausse le plus rapide observé à ce jour sur le CAC40: un tel écart -sans transactions- démontre qu’il n’y a plus que des robots à la manoeuvre (les seuls à pouvoir purger intégralement les carnets d’ordres en quelques nanosecondes).

      Mais plus inquiétant encore, la démonstration est faite que la liquidité peut disparaître à la vitesse de la lumière d’un marché représentant des trilliards de capitalisation.
      Ce fut un ‘flash krach’ à la hausse… mais qu’arrivera t’il en cas de ‘flash krach’ à la baisse dans un marché déserté par les acheteurs ? »

      1. C’est une milliseconde, et de l’ordre des microsecondes par ordre. La nanoseconde, c’est le temps de cycle du processeur. Avec les nombreux checks et entrée-sorties vers des périphériques, on passe à > 1000 cycles pour une opération sur le carnet (amha …)
        Sauf s’ils ont fait des processeurs spécialisés (ASICs ?)

      2. reponse a chris 13 ……le trou noir, pour rester dans des considerations de la physique

    5. Et y a pas que le cac a 13 h presque toute les cotations ont pris un coup d’amphétamine
      cordialement

  12. Il parait que « L’ESPAGNE POURRAIT ACCROÎTRE SES RECETTES PAR UNE HAUSSE DE LA TVA, UNE TAXE SUR LE CARBURANT ET UNE RÉDUCTION DES NICHES FISCALES-COMMISSION »
    Je suppose que ces « idées » seraient insuffisantes et arrivent trop tard.

    1. elles sont surtout contreproductives.

      Pour résoudre la crise de l’immobilier en Espagne, il faudrait une hausse de l’indice de fécondité couplée à une immigration qualifiée (venant d’Amérique du Sud mais ça n’a pas l’air d’être le cas, c’est plutôt le contraire).

      Une réorganisation de l’administration (et du couple État-Régions autonomes en premier lieu) ne serait pas chère payer.

      1. Si on regarde l’augmentation du chômage en Espagne, bizarre qu’un esprit lumineux n’est pas suggère la suppression des allocations chômage et des congés payes!!!

      2. « couplée à une immigration qualifiée »

        Zapatero avait commencé son mandat par la régularisation d’un million de sans-papiers (1 000 000), en prétextant que cela rapporterait dans les 50 milliards/an grâce aux charges patronales et autres (de mémoire, mais ça peut être différent). 2 ans plus tard il proposait des aides au retour (2/3000 euros/personne), même pas 5% des étrangers régularisés ont postulé.
        La fin de l’histoire, c’est que Zapatero a avancé les élections législatives pour anticiper la fin de son propre calvaire. Et la droite est revenue au pouvoir alors qu’elle en avait été écartée pour 2 raisons principales : les nombreux scandales de corruption, et la manipulation autour des attentats de Madrid.

  13. Eyes wide shut et droit dans le mur. This is the end, beautiful friend, of our elaborate plans, the end!

    Je continue à ne pas comprendre l’aveuglement des politiques, des responsables, des grands financiers. A ce point! Ils ne peuvent pas être à ce point stupides, ça ne peut pas être uniquement idéologique? Ils seraient incapables d’imaginer une solution? Allons! Avec tous ces économistes et anthropologues atterrés qui n’arrêtent pas de leur souffler des idées! Alors quoi? Qu’espèrent-ils? Qu’ils s’en tireront toujours et que périsse le monde?

    …….

    Pendant ce temps, à Todmorden (petite ville anglaise anciennement industrielle, aujourd’hui sinistrée).
    (Finalement, un retour au Néolithique ne serait peut-être pas aussi cauchemardesque qu’on le pense. 😀 )

    1. Todmorden : Quoi? Et les marchands n’ont pas encore mis la main là dessus?! Je suis perplexe…

    2. @ Agnès

      Eyes wide shut et droit dans le mur

      Je lis toujours vos petits billets avec beaucoup d’attention chère Agnès et je vois, je vois
      http://www.generique-cinema.net/analyses/eyeswideshut.html
      Il serait bon peut-être de conseiller à nos grands responsables de fermer les yeux et regarder au loin… Regarder au-delà du cadre fermé. Voir qu’au mur, il y a une fenêtre !
      Baissons le store, tirons les rideaux et …
      BONNE NUIT KUBRICK !

      petit supplément rigolo : http://www.youtube.com/watch?v=Ri7Bns5CkHc

    3. @ PHILGILL. Merci 🙂

      @ Au sud de nulle part
      Je n’en sais pas plus que ce qui est sur leur site. Mais pour moi cette info apporte comme une petite bouffée de brise rafraîchissante dans une atmosphère générale lourde et plombée. Je n’ai pas la naïveté de prétendre que c’est LA solution à la crise, mais je sais le rôle qu’ont joué les potagers urbains à Cuba pour alimenter les gens sous le blocus, et les jardins de datcha en Russie en 1991. C’est UNE solution pour des gens en difficulté. (Une béquille, une béquille …! Peut-être, mais quand on boîte? 😉 ).

      Cela dit, non, je ne sais pas comment a réagi le supermarché local. D’un autre côté si les gens n’ont même plus les moyens d’acheter du bas de gamme, il n’y perd pas grand chose. 😀

    4. « Je continue à ne pas comprendre l’aveuglement des politiques, des responsables, des grands financiers. »

      Pendant l’entre-deux tours de 2007, S. Royal tenait meeting commun avec Zapatero à Toulouse, à cette occasion elle vantait le miracle économique espagnol. Plus tard, en décembre 2008 M. Aubry publiait un texte accusant Sarkozy de ne pas en faire assez sur la relance et vantait l’audace des relances massives par Brown et Zapatero. Avez-vous entendu un seul socialiste reconnaître avoir eu faux sur toute la ligne ?

      1. @Pignouf 1er

        Il se fait que j’inclus aussi Royal, Zapatero, Aubry et Brown parmi les politiques.

        Et par ailleurs, avez-vous jamais entendu un seul libéral (néo- ou pas) reconnaître avoir eu faux sur toute la ligne? 😀

      2. Les sociétés figées par la bureaucratie ont souvent beaucoup gagné à adopter un modèle plus libéral. Lorsque l’Etat se mêle des choses qui ne le regardent pas (comme l’économie ou le contrôle de la monnaie), les choses tournent mal à plus ou moins longue échéance.
        Je vais encore me faire des amis ici 🙂

      3. Les sociétés figées par la loi du marché ont souvent beaucoup à gagner à adopter un modèle plus social. Lorsque la finance se mêle des choses qui ne la regardent pas (comme spéculer bêtement avec l’argent qu’elle n’a pas sur les fluctuations de prix), les choses tournent mal à plus ou moins longue échéance.

        Ah? L’amitié est cotée en bourse? 🙂

    1. Si ces consommateurs là se mettaient au travail comme de bons capitalistes plutôt que de passer leur temps à chanter et à danser alors les banques espagnoles ne se trouveraient pas dans leur déplorable situation actuelle et ils pourraient épargner pour se procurer à vil prix l’un ou plusieurs des 3 millions de logements vacants qu’ils seraient en mesure de léguer à leur descendance le moment venu.

      Je préfère prévenir que guérir. On ne sait jamais, si jducac devait se pointer…

      1. @Piotr,

        Il gagne pourtant à être connu. Que serait ce blog, l’internet, la France, le monde, la galaxie et l’univers sans lui et ses congénères? Imaginez un monde de partage et de convivialité dont seraient absents la rapacité et la prédation mâtinées de cette bonne conscience si caractéristique de ceux qui se pensent moralement supérieurs car ils croient avoir réussi dans la vie selon les canons imposés par leur propre caste à grand renfort de publicité et autres formes de propagande. Imaginez l’enfer sur Terre.

      2. Au contraire, quelqu’un, spéculateur,  » Bankias » et constructeurs (qui dominent les politiques) ont pensé et fait trop et tout pour grandir: une gare d’AVE, la proximité de Madrid, des prix compétitifs Valdeluz, Sesena villes fantômes.
        Et viola une énorme bulle qui allait faire pffuit ! La frénésie du travail immobilière a dessiné une carte étrange, un urbanisme de terrains et d’appartements vides, de rues sans nom, où une ou deux lumières solitaires s’allument la nuit, où un immeuble se dresse, seul, dans un désert. A la périphérie des grandes villes, il n’est pas rare de trouver des blocs entiers d’immeubles où ne résident que cinq ou six familles. Leurs fenêtres donnent sur des squelettes de béton et de rouille – des cadavres de la bulle immobilière. 

En Espagne, si on le voulait, on pourrait loger toute la Norvège. Ah ¡ la croissance ¡ Et, surtout, l’addition au peuple ¡ Risquer et profiter … Combien de Banques ont échoué aux USA ? Pour quoi non cette ruine de « Bankia » au service de constructeurs banques et politiciens vendus ?

        http://www.youtube.com/watch?v=f8-ub-04QeQ&feature=related

    1. Bof, ils sont à la veille d’être massacrés dans une nouvelle guerre civile : regardez une carte, ils sont coincés entre la Syrie et Israël.

    1. Oui, on se demande même s’il y aura encore un sujet sur lequel voter pour les Grecs d’ici le 17 juin.
      Le 10 ans espagnol à 7 % et les carottes sont cuites.

      1. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi les taux peuvent changer alors que l’Etat ne fait pas de nouvelles obligations. C’est sur le marche secondaire me dirait vous. OK mais une personne qui achete des obli a 5% et qui les revends sur le marche secondaire a 7%, cette personne donc, doit-elle payer 7% au nouvel acquereur tout en recevant 5% de l’Etat Espagnol, ou bien est-ce un autre mecanisme ?

      2. Auto-sabordage…
        Voulais accommoder le canard de François avec les carottes de Julien.

      3. @MadMax
        C’est un autre mécanisme : un investisseur achète une obligation à 5%; il paye 1000€ et compte toucher 50€ par an pendant la durée de vie du prêt et à récupérer son capital au bout.

        Au bout d’un an il a peur et veut se débarraser de ces titres qui risquent de ne pas être remboursés; il tente par exemple de vendre son obligation 1000€ juste après avoir encaissé le coupon. Mais il ne trouve pas d’acquéreur car tout le monde se méfie. Il accepte alors de vendre par exemple à 720€ (il préfère perdre tout de suite 280€ et disposer de son argent pour le placer ailleurs).

        L’acquéreur qui a payé 720€ et qui touchera chaque année 50€ de coupon recevra un intérêt de 50/720 = 7% (car pour l’état émetteur rien n’a changé et il doit payer le montant des intérêts promis).

        Le calcul exact est un peu plus compliqué car il faut prendre en compte le remboursement final.

        Mais l’idée générale est bien que le montant des intérêts payés reste en valeur absolu constant car fixé dès l’émission, et c’est la valeur à laquelle on se procure les obligations sur le marché secondaire qui est traduit par les financiers comme une modification du taux.

      4. Quand les taux Italiens ont passé les 7% c’est ce que j’avais dit, mais finalement ils sont retombés ces taux…

        Bon, ok, à force de mijoter, ça fini par sentir vraiment le roussi 🙂

      5. Référendum-législatives : « voulez-vous que le 10 ans grec soit à 7% ? »
        Oui, à 90% !! (euh, dans les 10% restants, j’inclus les néo-nazis, les néo-schtroumpf grecs, …)

      6. L’acheteur se porte acquéreur de l’oblig à 5% avec une décotte (perte en capital pour le vendeur), augmentant mécaniquement le rendement de l’obligation à taux fixe pour le nouveau porteur.

        Une oblig de 100 rapporte 5, soit un rendement de 5%. Si je la rachète 71, et qu’elle me verse toujours 5, elle me rapporte 7%.

  14. Madrid a vu son déficit atteindre 8,9% du PIB l’an dernier et prévoit de le réduire à 5,3% cette année et 3% en 2013, mais ces objectifs sont jugés hors de portée par la plupart des observateurs en raison de la récession qui frappe le pays.
    Olli Rehn a expliqué que l’Espagne pourrait échapper aux sanctions qui la menacent en cas de non respect des objectifs si elle présente un plan pluri-annuel de réduction des déficits.
    http://www.investir.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/deficits-la-ce-pourrait-accorder-un-repit-a-l-espagne-rehn-432789.php

    La banque centrale espagnole annonçait plus tôt que l’économie, entrée en récession au premier trimestre avec un recul de son PIB de 0,3%, poursuivra son repli au deuxième, confirmant la tendance déjà avancée par le gouvernement.
    http://www.forexpros.fr/news/actualit%C3%A9s-bourse/le-cac-40-plomb%C3%A9-par-les-craintes-pour-l%E2%80%99espagne-39725

    Sauver les banques espagnoles, l’état espagnol et les provinces espagnoles en un an dans un contexte de récession et sous peine de sanction? euh… je sais déjà comment ça va finir.

    En France :
    Selon les chiffres publiés mercredi par le ministère du Logement, les ventes de logements neufs par les promoteurs ont chuté de 14,4% sur un an au premier trimestre 2012.
    Les mises en chantier ont pour leur part plongé de 22,5% pour la période février-avril, comparée aux trois mêmes mois de 2011. Le recul est moins sévère sur le front des permis de construire, mais le nombre de permis accordé accuse tout de même un repli de 2,0% sur les deux mêmes périodes.
    http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Logement.-Les-ventes-et-les-mises-en-chantier-en-chute-libre_6346-2081982-fils-tous_filDMA.Htm

    Si l’immo a fait plonger l’Espagne, préparez vos palmes, c’est commencé ici.

    En Grèce tout va bien ou presque, pourvu que ça dure…
    La Grèce serait menacée de coupure d’électricité en juin a-t-on appris auprès du site d’information grec Kathimerini.
    Les producteurs d’électricité ne peuvent plus payer leurs factures de gaz a averti le président et chef de l’exécutif de la Corporation publique de gaz (DEPA), Haris Sachinis aux ministres compétents dans une lettre.
    Faute de solution trouvée quant au paiement, la DEPA sera contrainte de couper l’approvisionnement en gaz aux producteurs d’électricité.
    http://www.lomniscience.com/2012/05/la-grece-bientot-privee-delectricite.html

    L’assureur crédit Coface, filiale de la banque d’investissement Natixis, a indiqué mercredi qu’il avait cessé de fournir des contrats d’assurance crédit pour les exportations à destination de la Grèce, en raison de la difficulté croissante à recouvrer les créances des importateurs grecs.
    Coface a commencé de réduire progressivement son exposition à la Grèce à l’automne dernier, après avoir constaté « des incidents de paiement significatifs […] auxquels s’ajoutaient des perspectives inquiétantes sur le plan macroéconomique », a-t-il précisé.
    http://www.zonebourse.com/NATIXIS-4673/actualite/NATIXIS-Coface-a-cesse-d-assurer-les-exportations-vers-la-Grece-14349258/

    Les grecs ne payent plus mais ce ne sont que des faillites, ce n’est pas encore un défaut, même si la restructuration de la dette en est objectivement un. Mais faut pas le dire.

    Demain 31 mai, les Irlandais sont appelés à voter par référendum pour dire s’ils autorisent ou pas leur gouvernement à ratifier le traité budgétaire européen, adopté fin janvier par 25 des 27 pays membres de l’UE et visant à instaurer une plus grande discipline en matière de finances publiques.
    http://www.presseurop.eu/fr/content/article/2075741-non-mais-oui-au-pacte-fiscal

    Je ne parierais pas qu’ils choisiront l’austérité si chère à Angela.

  15. Avec le bon à 10 ans à 6,703% et la prime de risque à 540 pb, le ministre de l’économie espagnol De Guindos voyage à Berlin pour rencontrer son homologue allemand Wolfgang Schaüble pendant que le ministre du Budget, C.Montoro, annonce qu’il montera la TVA.
    On comprend que les gens, dans les couloirs du Parlement espagnol, soient très nerveux…
    http://economia.elpais.com/economia/2012/05/30/actualidad/1338376102_783913.html
    http://www.elmundo.es/elmundo/2012/05/30/economia/1338393630.html
    http://politica.elpais.com/politica/2012/05/30/actualidad/1338378189_101908.html

    1. Si la solution était à Berlin, on le saurait… A moins que ce ne soit pour prévenir les Allemands des mesures programmées pour le week-end prochain (cf. le commentaire 30 plus bas)

  16. Un clou chasse l’autre on dirait.
    A présent c’est l’Espagne… difficile de s’occuper de tout le monde à la fois !
    La Grèce est-elle sauvée ?
    En tous cas, l’huile d’olive est à la baisse, on peut faire un peu de stock, c’est déjà ça.

    Pour ceux qui ne l’aurait pas entendu ce matin, voici 3 minutes de Philippe Meyer qui valent 10 sur 10 :

    http://www.franceculture.fr/emission-la-chronique-de-philippe-meyer-chronique-de-philippe-meyer-2012-05-30

    Désolée de coller dans un article sur l’Espagne, je n’étais pas sûre qu’il y en ait un sur la Grèce demain… 🙁

    1. Lagarde aurait dû citer ce texte au lieu de dire des vérités de son cru, comment lui reprocher alors un diagnostic d’il y a près de 2 siècles ?

      Ah, si on avait su ça avant de les laisser entrer dans l’euro !…

      Quelque chose me dit qu’on devait s’en douter, tout de même.

      A quoi a donc joué on ?

      En tout cas, si les grecs sont fraudeurs de tradition, ce doit être à force de résister à l’occupant turc : enfin, un autre bouc émissaire, les grecs sont sauvés !

      1. Bonjour Cassandre (dangereux pseudo) 🙂

        Je pense que Lagarde n’a jamais eu l’Europe du XIXe dans son cursus. A vérifier. Elle est née le 1.1.56. On pourrait l’imprimer et le lui envoyer en recommandé ? 😉

        Il faut dire que Philippe Meyer est très doué pour dénicher des textes qui s’inscrivent opportunément dans le contexte social et économique actuel.

        L’humain a la mémoire courte, surtout quand on se … garde de la lui entretenir durant son passage à l’école.

        C’est vrai la Turquie pourra faire l’affaire comme bouc émissaire, c’est une idée à creuser.

        Quant aux Grecs, on pourrait leur demander de rembourser 1% de leur dette et éponger le reste, ça irait plus vite et ça nous coûterait sûrement moins cher.

        PS Et Michard, qu’est-ce qu’il en dit ? 🙂

    2. Resucée du blog…( voir sujets traités ici il y a quelques mois….!)..J’espère que ce Philippe MEYER aura alimenté la caisse de PJ en reconnaissance…

  17. il y a un canard dans la mélodie des bulles immobilières qui pètent, il n’a pas de nom, il n’a pas de tête, il est décapitalisé ! La guillotine et le billot feront valser les têtes de l’aristocratie financière.

      1. Non, évidemment, je ne sais rien… sauf que si cela doit se produire, ce ne sera pas un lundi soir…

        Blague à part, quelles sont les options dont Rajoy dispose ? Comme il ne peut plus se financer sur les marchés, la seule option qui lui reste est de demander l’aide des FESF/MES, avec comme corollaire la mise sous tutelle de la triplette… Or, manifestement, il ne veut pas de cette tutelle, ce qui fait qu’il essaie des solutions bizarres, comme l’émission de titres de dette en blanc à échanger contre des prêts à la BCE… Et comme cette dernière ne veut pas, que reste-t-il ? La faillite de Bankia ? Ou la sortie de l’euro pour recouvrer la souveraineté monétaire ?

        Vous avez d’autres idées ?

      2. Est-ce qu’il imprime des pesetas e cachette (enfin : la monnaie d’avant l’euro ) ?

  18. Au milieu des nouvelles catastrophiques, Bankia a quand même trouvé la solution pour éviter la fuite des dépôts qu’elle subit depuis plusieurs semaines: si on ouvre un compte jeune et chaque mois on a 300 € de plus que le mois antérieur on reçoit une serviette Spiderman !!
    Pour ceux qui ça pourrait intéresser, on peut la voir ici:
    http://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/4006063/05/12/Bankia-regala-una-toalla-de-Spiderman-si-se-tiene-en-cuenta-300-euros-mas-que-el-mes-anterior.html

    1. -Serviette de bain ou attaché-case?
      -Serviette de bain ? really?
      -L’été sera chaud!

  19. L’euro est nu. Mais ils ne veulent pas le voir.
    Apprentis-sorciers, les inventeurs de l’euro ont perdu la maîtrise de leur invention, elle fait des ravages, mais ils s’obstinent, contre toute raison. En Grèce, en Espagne, ailleurs, les « plans de sauvetage » successifs échouent, tous, les uns après les autres, mais ils ne se résignent pas à en tirer les conséquences. Ils mettent sur la table des milliards et encore des milliards, le mal ne fait qu’empirer, mais ils se feraient hacher menu plutôt qu’admettre qu’ils aient pu se tromper. L’euro est leur chose, seule compte sa sauvegarde, peu importe les souffrances qu’on inflige en son nom. Espérant on ne sait quel miracle, ils gagnent du temps, ils reculent l’échéance, mais c’est tout, ils ne peuvent rien de plus. Comment cela va-t-il finir ? dans quels terribles soubresauts ? Plus on repousse l’issue, plus elle sera brutale, incontrôlable, douloureuse !…
    Finissons-en avec cette pseudo-monnaie pour pseudo-Etat.
    Ça ne résoudra pas tous les problèmes mais, pour nager, il vaut mieux ne pas avoir un boulet attaché aux pieds.
    Mais la décision délibérée par les 17 de revenir aux monnaies nationales ne sera pas prise. Sinon après la catastrophe…

    1. Cela s’appelle le déni. C’est classique dans un deuil. Il y aurait 5 phases :
      – le déni,
      – la colère,
      – le marchandage,
      – la dépression,
      – l’acceptation.
      Les psychologues ajoutent qu’il peut y avoir des va-et-vient ou des étapes non traversées.

    2. Les habits neufs de l’empereur.

      Il était une fois, un empereur très vaniteux qui ne s’intéressait qu’à sa mise et négligeait les affaires du royaume.

      Un jour un futé petit tailleur se présenta à la cour pour offrir ses services à l’empereur: il lui confectionnerait de merveilleux vêtements que seulement les gens intelligents peuvent voir. Il se mit au travail, ou plutôt, il fit semblant de travailler.

      Comme personne ne voulait avoir l’air bête toute la cour affirmait que les vêtements de l’empereur étaient somptueux et lui seyaient à – merveille.

      Le jour de la parade en ville arriva. Le roi vêtu de vêtements invisibles parcourut la ville en sous-vêtements sous les yeux ébahis de la foule.

      – Bravo! criait le peuple admiratif (pour ne pas avoir l’air bête).

      Mais un enfant s’écria:

      – Regardez, l’empereur se promène tout nu!

      La foule partit d’un énorme fou-rire qui ne s’apaisa-qu’à la nuit tombée.

      C’est depuis ce jour qu’on dit que la vérité sort de la bouche des enfants

      d’après H.C. Andersen

  20. Pisqu’il est décapité, le canard, serait temps de le pécho et de lui faire le foie, qu’il a gras.
    Juste poilé, ‘tite tranche d’ananas et pi un ‘tit rhum arrangé façon îles vierges ou Turk et Caïcos : le paradis (fiscal) …

      1. Ce qui est bien sur ce site, c’est qu’au milieu de toutes ces peu enthousiasmantes informations (pas les news, des vraies informations !), je me paie de bons fous rires 🙂

    1. Question : « Combien de temps un canard sans tête pourra-t-il cavaler dans la basse-cour dans un tel état « ?

      1. ….Sinon, j’aime beaucoup aussi :
        Dans quoi sont creusés les feuillées ?
        Réponse : Dans le quart d’heure suivant l’arrivée au bivouac

    2. Poilé, really ? Ca chatouille un peu quand on avale.
      Je me suis bien poelée de cette erreur…de plume.

  21. « Championnat du monde d’échecs: Anand conserve sa couronne mondiale.

    L’indien garde son titre de champion du monde en remportant le mini-match de parties semi-rapides par 2,5 à 1,5. Anand, le Lucky Luke des échecs, a démontré, une fois encore, son incroyable maîtrise des cadences accélérées. Malgré sa très précise préparation dans les ouvertures, le challenger, l’Israélien Boris Gelfand, n’a pas réussi la défense de fer de l’indien. »
    http://blog.lefigaro.fr/echec/2012/05/tie-break-du-championnat-du-monde-anand-mene-15-a-05.html

    1. Rassurez-nous, Pablo, le Figaro-Pravda, vous le consultez seulement pour les pages jeux? 😀

      1. Vous seriez surpris, comme nous tous, parfois le Figaro écrit des articles bien plus à gauche que tous les journaux français censés être de gauche et devenus des suppôts de l’enfer. C’est le Monde à l’envers 😉

      2. Les journaux les plus révolutionnaires, concernant la racine des choses,
        ce sont souvent les journaux financiers.
        Seule la vérité est révolutionnaire et c’est là qu’ils ont besoin de s’en approcher.

      3. @ Amsterdamois

        Je ne te rassure pas, non. M’intéressant aux faits, pas aux opinions (j’ai les miennes, je n’ai pas besoin de celles des autres, y compris la tienne – je t’avoue en passant que je ne te lis jamais ici), je regarde toute la presse (une trentaine de titres) sauf les torchons d’extrême gauche et d’extrême droite qui racontent toujours les mêmes salades assommantes pour hémiplégiques de la comprenette. Ça fait quelques décennies déjà que j’ai appris à la décoder (entre autres, en lisant depuis 30 ans le Canard Enchaîné, qui reste le seul journal vraiment libre de ce pays). Je n’ai pas besoin comme toi de lire L’Humanité pour être sûr d’avoir accès aux Vrais Faits.

      4. @Pablo75: « Je n’ai pas besoin comme toi de lire L’Humanité pour être sûr d’avoir accès aux Vrais Faits. »

        Ben non, il te suffit d’écouter ton Nombril.

      5. @ Moi

        Venant de quelqu’un avec un pseudo comme le tien, je prends ta remarque comme une bonne blague (involontaire, mais bonne quand même).

        Et puisque on est en veine de confessions, je t’avoue à toi aussi que ça fait très longtemps que je ne te lis plus.

        1. @ Moi et Pablo75

          Pour deux commentateurs qui disent ne pas se lire l’un l’autre, vous passez un temps ébouriffant à répondre aux écrits de l’un l’autre. Comprenne qui pourra. En attendant, take it outside boys.

      6. @ Julien Alexandre

        C’est pourtant simple: quand on s’adresse à moi je réponds, et si on me répond je réponds, etc. Quand ce n’est pas pour moi, je ne lis que très peu de participants ici (ce n’est pas à toi que je vais apprendre qu’il y a beaucoup de commentaires sans grand intérêt sur ce blog).

        À part ça, je ne vois pas très bien en quoi ça te dérange que ceux qui collaborent ici de façon régulière en apportant des informations discutent entre eux. J’ai comme l’impression que tu as tes têtes de turc ici, dont je fais partie. Je me trompe?

        1. Tu te trompes Pablo75, tu ferais plutôt partie des gens dont les interventions me plaisent bien souvent, notamment sur l’art (peut-être pas les plus récentes, mais je me rappelle d’une petite pianiste chinoise que nous avions tous deux trouvé très mécanique et devant qui le reste s’extasiait) et l’économie ibérique.

          Moi, mea culpa, j’avais déduit cela de la réponse de Pablo qui disait « aussi » ne plus te lire, mais c’était toi en plus des autres, et non pas en réponse au fait que tu dises ne plus le lire.

      7. @Julien: « Pour deux commentateurs qui disent ne pas se lire l’un l’autre »

        Pourquoi deux? Où ai-je dit que je ne lisais pas Pablo ?

    2. La défense de fer d’Anand peut-être mais Gelfand s’enterre tout seul comme un grand dans la huitième. Quelle mocheté cette partie … on se serait cru aux pires heures du K-K de Baguio City !

      Après, les semi-rapides, bof bof, mais il faut bien finir avant les pubs, n’est-ce pas, sinon où irait-on … quand je pense qu’un champion du monde par correspondance (Horst Rittner, je crois bien) refusait de jouer à l’échiquier prétextant ne jamais jouer aux jeux de hasard !

  22. HA HA HA

    Paul et François, je vous suggère humblement, pour les 99 % des lecteurs de ce blog qui ne comprennent rien à l’économie (c’est pas moi qui l’ai dit) (les 1 % restant s’expriment très bien à ce sujet) de modifier votre approche dans le sens de cette chaîne Youtube que je viens de découvrir 🙂 Ecopourtous

    Exemple : Comment financer les déficits budgétaires :

    http://www.youtube.com/watch?v=Iuut2pA1ZFw&list=UU9umualg1EpTMc_FXZKRifA&index=5&feature=plcp

    Les 99 % seront ravis de voter en connaissance de cause LOL

    Qui aurait l’idée sur ce blog de faire des bandes dessinées parlant d’économie ? Suis sûre qu’il y a des dessinateurs et auteurs humoristes parmi vous tous.

      1. Certes Julien, j’ai raté cela et je pense pas que je visitais déjà ce blog en août 2010.

        Où cela en est-il à ce jour ? Publié ? pas encore ?

        Ca c’est déjà plus de l’art que de la finance pour les nuls. Moi je voyais ça plus genre Titeuf ou Bob et Bobette, j’ai un faible pour ce dernier :-)))

      2. Merci Julien. N’oubliez pas de nous le rappeler à ce moment là. Ma vieille mémoire a des trous.

  23. 1 millions de migrants ont construit les immeubles espagnols, et fait tourner l’économie dans les années de croissance de l’économie del ladrillo ( de la brique) des équatoriens en particuliers. Sans travail sans allocations comment vont ils tenir? S’ils partent, chercher du travail ailleurs car se sont des personnes dynamiques vous imaginez la déflations au niveau du prix des loyers.
    A quoi, on ajoute le taux de natalité le plus faible d’Europe.
    Il faut parler de déflation le PIB espagnol est au niveau 2006. Sur capacité de productions d’automobile ou va t’on fermer les sites en Espagne car les constructeur n’investissent plus Exemple le Wolsvagen et la Polo la nouvelle usine est en le nouveau modèle sont Tchékie, et on a licencié 1400 interimaires sur le site de Pampelune! Renaud fait de m^me avec le site de Tanger, face a Valladolid et Plencia. On passe donc en espagne d’une inflation a 4% a la déflation. la seule solution réorganiser l’état espagnol. pour quoi on dit pas la réalité la bourse de madrid a 12000 point il ya peu a 6 500 maintenant. Deflation.

  24. Ca fait un moment qu’on entend plus du tout causer de la dette étasunienne…

    Ca va donc bien aux States ? Ou bien tout le monde fait l’autruche ?

    1. Je crois surtout que la crise européenne arrange bien les États-Unis sur le problème de leur dette qui ne tardera aussi certainement pas a apparaître sur le devant de la scène, alors ça me fait doucement rire quand ils donnent des leçons a l’Europe sur les dettes ! En bref le monde est en train de jouer à l’autruche car finalement les crises qu’on est en train de connaitre ne font qu’être repoussé en espérant qu’elles disparaissent toutes seules comme un peu la dette des USA….

  25. Et tout ça sans compter avec l’inversion des pôles et l’arrêt du Gulf Stream !!

    1. excellent,

      « comprenez-vous pourquoi le liberal party exige des étudiants leur juste part, qu’ils paient des augmentations de frais scolarité »

    1. Les partisans du libéralisme ne sont pas contre l’interventionnisme. Ils le plébiscitent lorsque les structures même du libéralisme sont en danger. Ce soutien peut se manifester sous diverses manières.

      Le soutien des états aux banques en 2008 est un nouvel épisode du constat que je fais ci-dessus.

      Les politiques monétaires sont un autre exemple.

    2. @Gu Si Fang : Pourquoi n’allez-vous pas prêcher cela auprès de nos gouvernements « libéraux »? En Belgique, c’est notre très libéral ministre Didier Reynders qui a sauvé les banques et leurs actionnaires avec les deniers publics. Allez donc prêcher le vrai libéralisme sur les forums des partis qui se réclament du libéralisme (y compris la mouvance de gôche, genre PS).
      Il me semble que charité bien ordonnée commence par soi-même et qu’avant de chercher à convaincre les païens, il vous faut d’abord remettre sur le droit chemin du libéralisme toutes ces brebis égarées de votre religion.

    3. C’est ici que le libéralisme tel que vous l’entendez ici s’annule lui-même comme théorie politique ou conception de la société bonne : qu’y a-t-il à théoriser de ou à modifier à la nécessité? Ce qui est est. Point. Faire de la politique c’est intervenir sur ce qui est à partir d’une idée de ce qui doit être (qui peut-être elle-même issue d’un ontologie de l’immanence, voyez Spinoza), non? Là vous parlez d’un libéralisme à la Milton Friedman qui expliquait que c’est par choix rationnel que les habitant des ghetto y vivent. A quoi bon même seulement parler, à ce compte?

    4. Allons allons Gus, soyons sérieux. Un entrepreneur libéral en faillite est d’abord un homme en faillite et il abandonnera sans hésitations le dogme contre un sauvetage ou une aide d’un état comme d’une BC, bref de la collectivité et du contribuable. Si ce n’est pour sa fortune ou son honneur,au moins sera-ce pour le bien de ses actionnaires et collaborateurs; n’est-ce pas humain, Gus ? Vous feriez de même que ce malheureux failli, nul ici n’en doute, soyez en sûr. Ce reniement serait tout à votre honneur…

    5. gu si fang,

      faut avouer que vigneron est implacable quand il s’agit de débusquer les menteries libérales.

    6. Mais quels râleurs !!! Vous êtes contre les plans de sauvetage et les subventions monétaires aux banques ? Nous sommes d’accord. Changer le sens du mot « libéralisme » pour satisfaire je-ne-sais quelle rancœur n’y change rien.

      @ jicé

      Le naturalisme que vous décrivez, connais pas… Nous ne sommes pas impuissants, au contraire ! Nous agissons bien pour changer les choses dans le sens que nous préférons : c’est pour ça que vous avez écrit ce commentaire ; c’est pour ça que je vous réponds. Nous choisissons entre des scénarios qui ne nous semblent pas écrits d’avance, simplement parce que nous ne connaissons pas le futur.

      Mais il y a une limite à l’exercice de notre libre-arbitre ou de notre volonté :

      On a beau vouloir confondre l’indépendance et la liberté, ces deux choses sont si différentes que même elles s’excluent mutuellement…Quand chacun fait ce qu’il lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d’autres, et cela ne s’appelle pas un état libre. La liberté consiste moins à faire sa volonté qu’à n’être pas soumis à celle d’autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d’autrui à la nôtre.

      Rousseau

      @ vigneron

      Le libéralisme ne postule pas que l’homme est parfait ou peut le devenir moyennant la bonne organisation. Ça, c’est plutôt une erreur du socialisme.

      1. Gu si fang,
        « Le libéralisme ne postule pas que l’homme est parfait ou peut le devenir moyennant la bonne organisation »
        On s’en est bien rendu compte.
        Ne concentrez pas trop votre richesse, vous risquez d’en manquer….

    7. La chronique d’Agnès Bénassy-Quéré, économiste : « Avons-nous raison d’aider les banques ? »

      Elle décrit bien la relation entre l’Etat et les banques qui n’est pas une relation de gendarme et de voleur, mais plutôt une sorte de relation symbiotique comme les fourmis et les pucerons par rapport à la plante qui les nourrit…

      Notez l’argumentation :
      – aider les banques permet d’ « aider l’économie » (non, cela aide certains acteurs)
      – aider les banques permet d’éviter une catastrophe (vraiment ? cf. l’histoire de l’Union Générale, un exemple parmi bien d’autres)
      – aider les banques permet de sauver l’euro (… ?)

  26. Extra le rapport de la cour des comptes sur les économies nécessaires. 1 semaine pour le mettre en forme, 10 jours pour le valider, 2 semaines pour le concocter… on est déjà avant le 2eme tour.
    Et ce qu’il contient était connu et partagé par une foule de politiques de gauche. A croire que Hollande cherche un bon prétexte pour se sortir de ses promesses électorales et qu’il n’est peut être pas neutre dans cette affaire. Il faut dire qu’en plus l’avertissement de Bruxelles arrive comme la cavalerie dans les bons westerns.

    1. Surtout qu’ils ne parlent pas de la nécessaire réforme des communes : plus de 36 000 communes en France contre seulement 8 000 en Allemagne.

      Le seul point sur lequel on devrait imiter l’Allemagne qui avait aussi un grand nombre de communes il y a quelques années.

      Ensuite, la raison d’être des conseils généraux n’auraient plus aucun sens. Donc on supprime les départements et on augmente un peu le nombre de régions.

      Grâce à cette réforme, il est certain qu’on réussirait à retrouver rapidement un excédent primaire. A partir de là, la France serait en position de force pour mettre en place un moratoire sur les intérêts.

      Aussi, je ne sais pas si ce rapport prend en compte une spécificité française : les administrations publiques françaises sont des investisseurs de premier ordre dans l’économie. Le ratio par rapport au PIB est quasiment deux fois supérieur à celui de l’Allemagne. Une politique d’austérité en France serait encore plus meurtrière que dans n’importe quel autre pays. Seule une réorganisation administrative pour mieux utiliser cet argent est efficace dans le cadre français.
      Mais, ça reviendrait en fin de compte à réduire le nombre d’élus, à responsabiliser davantage ceux qui seraient encore là (renforcement des lois anti-corruption et des mécanismes de contrôle). Finalement, les plus rétifs aux réformes sont certainement les élus.

      P.S : Je ne comprends pas pourquoi l’Italie n’a pas brandi la menace du moratoire sur les intérêts durant l’été 2011, alors qu’elle a eu un excédent primaire de 18 Md€ en 2011 (équilibre en 2010).

  27. Bonjour,

    Qu’est-ce qu’un taux négatif proposé par une banque (suisse par exemple) aux dépôts étrangers ? Cela veut dire qu’on paye pour faire garder son argent ? Cela est toujours le cas, non ?

  28. Cela veut dire qu’on paye pour faire garder son argent ?
    oui
    Cela est toujours le cas, non ?
    non

  29. Euh, désolé M. Leclerc, la phrase est jolie, mais matière noire et trous noirs n’ont jamais rien eu à voir l’un avec l’autre
    « un trou noir est un corps dont le champ gravitationnel est si intense qu’il empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s’en échapper ».
    « La matière noire .. désigne une catégorie de matière hypothétique jusqu’à présent non détectée, invoquée pour rendre compte d’observations, notamment les estimations de masse des galaxies, des amas de galaxies et les propriétés des fluctuations du fond cosmologique »
    (source: wikipédia)
    On peut pas tout savoir !

    1. @ Jason

      Avant de venir donner des leçons d’astrophysique à l’aide de Wikipédia (ce pour quoi vous seriez mal tombé, nous sommes plutôt bien équipés sur le sujet), relisez donc la phrase de conclusion de François :

      L’analogie s’arrête là, car la dette n’est pas cette matière noire indéfinissable dont les astrophysiciens ont un moment pensé qu’elle les constituaient.

      « …un moment pensé ». Ce qui est rigoureusement exact, la communauté scientifique s’étant penché un certain temps sur l’éventualité d’une explication de la matière noire par la présence de trous noirs. L’observation des mouvements des étoiles à l’échelle galactique a permis de rapidement infirmer cette hypothèse, car on aurait dû noter une amplification conséquente des déviances de trajectoires du fait du grand nombre de trous noirs nécessaires théoriquement pour valider les projections des calculs d’équivalence avec la matière noire. Or, ce ne fut pas le cas et l’hypothèse fut abandonnée.

      Ne vous inquiétez pas Jason, « on peut pas tout savoir ! »

      1. Je ne donne des leçons à personne, et wikipédia ne m’a servi qu’à fournir des définitions que je n’aurai pas aussi bien formulées.
        Dont acte, j’ignorais tout de cette hypothèse fugace (et néanmoins non sourcée).
        Mais, sans vouloir insister, si c’est bien elle qui est évoquée, la phrase est pour le moins à contresens: elle « les » constituaient implique que trou est constitué de matière, et non l’inverse… »qu’elle en était constituée » aurait été dans ce cas plus exact.
        Et rassurez-vous, ce n’est pas une leçon de français, surtout à l’égard de M. Leclerc dont j’admire quotidiennement la prose.

      2. @Jason
        Trous avec matière dedans, ou matière à trous, Leibniz concevait l impossibilité du vide :
        http://www.memoireonline.com/07/07/515/m_leibniz-et-la-physique-quantique25.html

        « Même si l’on retient une définition corpusculaire des atomes, il demeure que tous les arguments logiques que Leibniz présente pour montrer qu’ils ne peuvent constituer les derniers éléments de la nature restent valides. Si un atome ne peut être scindé en parties pour des raisons physiques, il n’empêche qu’il peut l’être en droit et que cette inséparabilité est donc contingente. Comme l’étendue n’est que phénoménale, les atomes ne doivent leur statut qu’au vide qui les séparent. Il est vrai que tous les types d’atomisme, antiques comme scientifiques, ne peuvent appuyer leur cohérence que sur la possibilité du vide. Au contraire l’indiscernabilité, la relativité de l’étendue et de l’espace, comme l’impossibilité du vide, sont les trois éléments nécessaires à la théorie leibnizienne de la substance. »

      3. Je peux admettre que vous ayez raison pour la théorie. Mais vous avez tort sur le sens de la phrase.
        Les légions romaines, 5000 soldats les constituaient.
        => Les légions romaines étaient constituées de 5000 soldats.
        Les trous noirs, elle (la matière noire) les constituaient.
        => Les trous noirs étaient constitués de matière noire

        Il y a donc bien contresens vis à vis de la fameuse théorie.

        1. C’est parce que vous ne lisez pas le « François Leclerc » !

          Merci d’admettre en tout cas que l’arXiv soit une source un tantinet correcte pour trouver des publications scientifiques…

  30. Hollande n’a encore rien fait, mais déjà au niveau Européen, on prend peur, et on tance. Il y a une sorte de polit bureau qui surveille étroitement chaque fait et geste de nos dirigeants élus…

    1. Cette façon de « mettre en garde », de donner des leçons est le symbole même de ce système anti-démocratique au service d’une minorité cramponnée à ses privilèges et à ses dogmes. ETnous pendant c’temps là ???
      autour de moi tout le monde semble anesthésié par la majorité des médias, messagers des puissants.

  31. Grèce – Interview Rena Dourou, la parole est à la coalition de la gauche radicale.
    Peut être déjà signalé mais tellement décapant…
    Le Monde du 27 mai publie une interview édifiante de la députée grecque Rena Dourou, membre de la coalition de la gauche radicale.
    « La rigueur n’est pas la condition sine qua non de l’appartenance à l’euro »
    http://www.lemonde.fr/international/article/2012/05/26/la-rigueur-n-est-pas-la-condition-sine-qua-non-de-l-appartenance-a-l-euro_1707866_3210.html
    « En cas de victoire, Mme Dourou entend que son parti fasse sortir la Grèce de son rôle de  » cobaye de la rigueur en Europe », transformant le peuple grec en modèle de la résistance au capitalisme financier. »
    Rester dans l’Europe, rejeter le mémorandum, mettre l’accent sur l’emploi et la croissance, négocier avec les partenaires, refuser l’austérité, relancer l’activité à travers un esprit d’entreprise public et coopératif, satisfaire les besoins sociaux, mettre fin à la bureaucratie, encourager la confiance entre les jeunes entrepreneurs et l’Etat, combattre la corruption, réformer l’Etat, résister aux logiques du capitalisme financier, changer de paradigme, …….

    Voilà des pistes rationnelles pleines d’espérance et loin de tout extrémisme.

  32. julien,
    sans la suite, mon post 14 n’a pu lieu d’être.
    L’humour n’est pas votre fort…..
    Pourtant, un peu d’humour noir dans ce monde de brut.
    Amicalement.

      1. Serait-ce ton faible si ce n’est ton fort ? Le rabelaisien veux-je dire. Cela dit on avait remarqué, pas plus tard qu’hier pour ce qui me concerne – cf un post « postérieur »… 🙂

  33. La retape électorale n’est pas l’objet de ce blog,
    mais puisque c’est le cas, rappelons l’immense différence:
    Syriza au moins a fait opposition acharnée au parti dirigeant bourgeois
    et président de l’IS, Papandréou.
    Alors que les dirigeants du FdG sont jusqu’au cou dans la politique du PS
    dans les municipalités et régions..
    et en attendant mieux, leur chef a déclaré sur LCP le 18 Avril
    concernant Hollande
    « Nous n’appellerons pas à des manifestations. Nous, on suit les syndicats …
    Ni soutien, ni participation, ni opposition
    L’extrême gauche donne des consignes pour la grève ou le reste, mais pas nous !…
    Face à Hollande, Besancenot dit on doit être l’opposition, nous disons mais laissons le respirer, donnons une chance à notre pays… »
    Le mythe du pays au dessus des classes…

    1. Charles………..

      Cette fois , z’auriez pu vous abstenir………ça fait vraiment commentaire « petit-bras »

      Cordialement….à un jour de meilleure forme.

  34. peut-on pousser l’analogie du trou noir aux trous de Bâle 3, nouvelles normes s’imposant aux capitaux propres des banques. Peut-on ?? Oui !!!

    1. karluss,
      je vous donne un indice.
      Non, plutôt deux indices, notamment sur la corrélation des indices de la place parisienne et de wall street : c’est purement phonétique. En effet, c’est bien une histoire de trou….L’un étant la conséquence de l’autre !

      1. olivier69, l’argent n’a pas d’odeur et les bourses restent d’utilité pudique pour la procréation !

      2. Karluss,
        Jusqu’au jour où les bourses auront un prix.
        En effet, cela sent mauvais pour l’avenir…

      3. transmettre ses gènes sans plaisir et c’est le freudisme qu’il faudra alors revisiter… et ses principes !

      4. Karluss
        Non, Freud prendra toute sa dimension : Le plaisir du prix des bourses.
        Avec l’hypnose, vous finirez par découvrir que les soldes sont responsables de la pathologie…..Et méfiez-vous des promos.

      5. on en revient aux « positions nues », le nu fait vendre… spéculation des spéculations et tout est spéculation. L’hypnose nous mènera tout droit au principe de réalité, coup de bambou du réveil… après la voie royale du rêve éveillé.

      6. Non, non Karluss,
        Le vide est rempli de rien. Dans le fond, le vice serait de croire que c’est rien. Sinon, comme Paul, j’ai pris froid mais c’est à force de réfléchir à découvert dans le vide. C’est un vice de fond.. Je remet une petite laine, c’est mieux que le latex.

      7. mais la nature a horreur du vide, le moindre petit bas de petite laine cherche à se remplir, si le bas stocke la valeur, ne pas l’enlever pour rien !

  35. La délocalisation fait partie de l’économie moderne. Plusieurs tentatives ont tenté d’intégrer les habitants dans un processus de concurrence, entre les salariés des pays occidentaux et les salariés des pays pauvres en PIB, émergeants et de l’Est de l’Europe.

    Pour se faire, des propositions d’emplois faites aux habitants occidentaux ont été réalisés en Roumanie ou en Chine, avec des salaires tellement misérables et inappropriés en comparaison de la perte d’emploi et de la difficulté d’en retrouver un nouveau.

    Cette comparaison peut aller bien plus loin, il est possible de mettre face à face un salarié ayant subi la délocalisation de son entreprise et celui qui a été exploité par l’arrivée de cette entreprise.

    Faire en sorte que les salaires, les droits, la liberté syndicale ou de s’exprimer en société soient comparés, comprendre les conditions de travail, les conditions de santé en entreprise, peut-être des informations sur des impacts sur l’environnement et le climat.

    La pollution locale en cours et au départ de l’entreprise, les impacts actuels de l’entreprise, la santé des salariés et les lois au niveau des pays. Plusieurs éléments permettant de comprendre l’évolution de la délocalisation, n’hésitant pas à parler des cas comme ils existent en Chine de personnes travaillant 34 heures d’affilée ou de suicides suite à des conditions de travail insoutenable (comme dans d’autres pays).

    L’économie moderne est l’industrialisation de la délocalisation, qui sont aussi des aspects écologiques et humains.

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