L'actualité de la crise : DES CERCLES VICIEUX QU'ILS NE SAVENT PAS BRISER, par François Leclerc

Billet invité

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que s’étale sur la place publique une évidence : le plan gouvernemental de recapitalisation des banques espagnoles est totalement sous-estimé. Un montant global de 52 milliards d’euros a été affiché, mais les estimations sérieuses aboutissent selon le quotidien El Pais au double, à la condition improbable que la situation économique ne se détériore pas davantage. Volet complémentaire : ni dans un cas, ni a fortiori dans l’autre, les banques ne sont en mesure de recueillir sur le marché de telles sommes.

Joaquín Almunia, le commissaire à la concurrence, a mangé le morceau. Il a estimé en « off » devant un parterre de journalistes à Madrid – mais Reuters a levé le mystère sur l’identité de la source anonyme – que le gouvernement aurait avantage à faire appel au MES (mécanisme européen de stabilité) en cours de constitution pour recapitaliser les banques sans plus tergiverser. Car il n’a pas non plus les moyens d’y procéder.

D’autant qu’il apparaît, selon l’économiste Luis Garicano, que l’impact budgétaire d’une réduction du déficit de 8,5 % à 5,3 % du PIB, l’objectif de cette fin d’année, serait situé entre 53 et 64 milliards d’euros. Un montant totalement inatteignable qui devrait être obtenu par une combinaison de coupes budgétaires et de nouveaux revenus fiscaux. Selon ses calculs, la récession augmenterait de 0,6 à 0,8 % par dizaine de milliards de coupes dans le budget public, alimentant une spirale descendante. Si un sauvetage de l’Espagne devait intervenir, il aurait donc un objectif plus large que celui des banques, afin de briser ce cercle vicieux.

Autre élément mettant en évidence la grande fragilité de la situation espagnole, les banques – dont on connait la totale dépendance aux liquidités de la BCE – ont accru leur détention d’obligations de la dette espagnole de 29 % en décembre et en janvier (derniers chiffres connus). Il en résulte une interdépendance accrue des finances des banques et de l’État, suggérant l’image de l’union de l’aveugle et du paralytique.

Depuis 2007, la structure de l’endettement des banques européennes a considérablement évolué. Selon une étude de Citigroup, elle est passée d’une proportion de 80 % d’obligations émises par les banques à seulement 10 %, la différence étant compensée par les prêts de la BCE et des obligations structurées, qui sont adossées à des actifs les garantissant. Les prêts à trois ans (LTRO) de la BCE ont accentué ce phénomène néfaste qui relègue les investisseurs privés derrière des investisseurs publics et subordonne leur remboursement à d’autres qui sont prioritaires en cas de pépin, leur donnant moins de chances de récupérer leur mise. Accentuant au final leur désaffection pour ce marché hier sans soucis, qui crée un second cercle vicieux moins apparent que le précédent mais encore plus pernicieux.

Les banques espagnoles concentrent tous les inconvénients et dangers de cette situation, justifiant leur sauvetage en priorité. Au-delà de leur cas, il se confirme que le socle financier sur lequel le système bancaire repose est très fragilisé, ce qui est bien pire que la détention d’actifs toxiques que l’on peut toujours avoir l’espoir d’évacuer avec le temps. Présenté comme transitoire, le rôle de la BCE pourrait être un provisoire destiné à durer longtemps, bouleversant le fonctionnement du système capitaliste financier.

La crise espagnole est révélatrice de celle du système.

56 réponses sur “L'actualité de la crise : DES CERCLES VICIEUX QU'ILS NE SAVENT PAS BRISER, par François Leclerc”

  1. La circle vicieux est basé sur notre croyance économique.

    Nous vivons pour une grande parti de ce qui n’est pas encore produit. Si nous et la comptabilité faissaient parti de l’économie (réelle) et la société il n’y a pas cette problématique.

    Nous avons donner un valeur au comptabilité en soi, hors l’économie réelle, en consequence on tourne en rond intelectuellement, scientifiquement et politiquement. Mettre cela en causse, c’est mettre nous même en notre propre fonctionnement en causse. Moi comme le pluspart entre vous n’aiment pas ça, alors on tourne en rond en disant ceci et cela sans aller là ou tôt ou tard on doit aller si nous trouverons le courage. 😉

    1. @ Peter Hoopman

      Moi comme le pluspart entre vous n’aiment pas ça, alors on tourne en rond en disant ceci et cela sans aller là ou tôt ou tard on doit aller si nous trouverons le courage.

      Où doit-on aller Peter ? J’essaie de vous aider, car ça fait deux ans que vous faites les mêmes ellipses. N’ayez pas peur, lancez-vous, expliquez-nous où nous devons aller. Faites un constat (intelligible), une proposition !

      1. Vers notre croyance economico-bureaucratique, sans celle qu’on croit aujourd’hui nous ne pouvons pas vivre.

        Comme j’ai essayer d’expliquer ce matin dans le blog anglais:

        QUESTIONS STILL IN NEED TO BE SOLVED (I) ARE ALL EARNINGS TRULY DESERVED?

        Mais ce n’était pas possible.

        Si tu permet je vais mettre la version anglais ici:

        One of the most sensible and difficult subjects to discuss, because sooner or later it will touch our own functioning and expectations within society.

        Can there be more then we produce/actually do ?
        Someone produced an apple, brings it to the market and sells it.

        Back at home he will do some bookkeeping:

        Revenue
        – costs
        = profit (or loss or equal)

        The apple is sold and imagine profit was made, which makes possible to buy a piece of apple. 😉

        Without fully realizing we created a miracle!!!! There was an apple, consumed by some customer and at the same time there is purchasing power for a piece of apple not yet produced. Our present economic thinking created two currents of economy: one which is “the real economy” of the apple and the other is a sort of bureaucratic purchasing power of products not yet produced.

        Because the economy produces constantly, we don’t look really how it functions! It works because we believe it, for this the machine needs ever more profit and growth. Unconsciously we believe we can live on what not yet is produced. This on itself is not good or bad, but it sidelined mankind in a bureaucratic machine which bit by bit has become more important then the real economy.

        Bernard Lietaer wrote in his book “The future of Money” :

        Money rules the world. But the power of money remains largely invisible. Few realise that we are living in a global casino in which almost 2 trillion dollars changes hands every day. No less than 98% of this is speculations, i.e. money not used to pay for goods or services. The negative consequences of this are all too familiar: poverty, environmental pollution and chronic lack of time.

        The present political-economic system works if it makes profit and grows, to keep our believe in purchasing power alive. Which makes our political-economic system based on a (modest) ponzi-scheme but it has no inner framework, which makes this machine rather blind and unconscious.

        The above is rather abstract thinking, but it can help to understand and see why we go from crisis to crisis, without solving or improving anything. The big lesson we need to learn (not a new religion or dogma) is that we need to learn to live with that which is actually there and that what we actually do is our reality and our re-compensation. Ofcourse we may, must be able to translate this in a world of ciphers and numbers but it must be at service of the real economy and not become a value on itself, because then it becomes an economic religion.

        Back to the apple of the beginning and to correct the translation, the producer has to take for example a tenth of the apple for him or herself. Bookkeeping today is disconnected from real economy we have to bring it back as part of the real economy. Today the financial world is controlling society and “democracy” but it should be at service of the real economy.

        Pour cette raison nous avons besoin de produire toujours plus, autrement la machine s’arrête. Si « le monde financier » faissait parti de l’économie réelle, ça change entièrement le donné.

        L’essentiel que j’essaie de dire Julien, est la disconnection entre économie réelle et « la comptabilité » en lui donnant une valeur en soi nous avons créé la confusion des confusions. Si la comptabilité faissait parti (au service) de l’économie réelle il y a beaucoup moins cette confusion.

        Ca mets plutôt nous en causse et pas « les autres » façon parler, la système que nous faissions tous parti, nourit par notre croyance que l’argent a une valeur de soi.

        1. Tu proposes donc d’abolir la monnaie, émanation de cette économie « bureaucratique » déconnectée de l’économie « réelle », et de revenir au troc. Il suffisait de le dire…

      2. C’est un peut plus compliqué que ça!

        L’argent est un des plus grand inventions de l’homme, elle peut faciliter énormement la communication économique. C’est un peut une poule/oeuf problématique. L’argent doit être un miroir de l’économie réelle et vice versa. Mais ça c’est facille a dire en théorie que de practiquer dans la vie quotidienne. Avant qu’on sait l’argent (re)devient l’objective principale. Si aujourd’hui la quantité l’argent est cinquante fois celle de l’économie réelle on doit peut être baissé vers cinq à dix fois et si l’argent se stocke trop, nous pouvons considerer de lui donné une taux d’intérêt négative pour que l’argent reste en circulation. (Gesell)

        Aujourd’hui nous demandons s’il y a de l’argent disponible, pour qu’on bouge au lieu de nous demander: « qui fait quoi et pourquoi? »

        Le premier c’est la logique d’un ploutocratie et la deuxième celle d’un système peut connu: la démocratie. 😉 La challenge psychologique est que nous rélativise l’actuelle role de l’argent, qu’il redevienne une moyenne et n’est pas le but. Ca signifie aussi que l’homme a besoin de rependre sa place devant la scène et pas dans l’ombre façon parler.

        Psychologiquement c’est une chose qui n’est pas facile, mais nous avons besoin de créer des conditions pour évoluer vers une situation dans laquelle l’homme (re)devient l’acteur principale moins dépendant de l’argent façon parler.

        Et oui le troc peut faire parti, biensur.

      3. @ peter et julien
        Produire , voilà un joli mot , mais pour produire il faut entreprendre .Mais pour entreprendre il faut être fou , cela demande de franchir d’abord le problème financier , apport en fond propre , étude de marché , prévisionnel pour donner au banquier , cours de gestion et compta fait par de nobles intervenants , achat obligatoire d’un pc avec tous les programmes qui vont bien compta , fiche de paye + assistance tél des dit programmes + mise a jour .Une fois que tout cela est fait , votre apport est bouffé , il vous reste le crédit l’escompte et la prière .En ce qui concerne la production l’achat d’une machine avec la mise aux normes de celle-ci et de votre atelier .Puis viens la commercialisation , respect des différentes normes , iso, reach , ocde etc . Taux de réussite après cinq ans 1/2, celui qui échoue n’a plus un rond ,des emmerdes , et souvent une famille qui a éclatée .Notre monde n’est plus à la prise de risque , solution : être fou mais je l’ai déjà dit , mais surtout créer pour les jeunes entrepreneurs une bourse entre eux et les particuliers, qui ne cherche pas que du placement , mais surtout apporter une aide morale et aussi de l’expérience qui sera la contrepartie des dividendes(en cas de résultat positif) , ceci éviterais la filière financière telle qu’elle existe , ou l’échange n’est que pure discussion d’argent . Bon je sais pas si je me suis bien expliqué , mais cela est une proposition

      4. Julien a écrit:

        Donc un mélange de troc et de monnaie fondante, et une rupture avec le fétichisme monétaire ?

        Oui et non Julien! Pour vraiment changer nous, la société c’est plutôt une question de se rendre conscience de notre propre réalité et les vrais necessités. Abolir l’intérêt sur l’argent c’est la côté « technique », comme « l’argent fondant » aussi. Sans se posé la question pourquoi et quelle sont les priorités de la société et de l’individu en commun? Ca donne encore trop de brouillard!

        Comparer les deux priorités économiques suivants:

        1. Profit et croissance
        2. Article 25
        a. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.

        (source: déclaration des droits de l’homme universelle)

        Le premier n’a pas une cadre, ni fondation, ni une sense de prioritée, on peut tout faire et rien faire. 😉

        La deuxième donne une base (priorités) sur laquelle nous pouvons construire la société, mais sans detruire ce fondemant de la société.

        Comment va évoluer priorité un dans le temps et comment va évoluer priorité numéro deux dans le temps? Si l’homme, le politique, la justice, les medias, la science économie prenaient en compte!?

      5. Ardéchoix, ça c’est la côté qui peut être n’est pas très encouragente, mais je va joué un peut l’avocat de diable. Si tu dépasse ces difficultés tu es recompensé par l’effet lévier.

        C’est en effet la chantage que nous jouons avec nous mêmes et les autres et qui un des bases des circles vicieux.

        Les économistes s’appelle cela « science« , moi j’appelle cela « croyance bureaucratique »

    2. Très bien vu.

      Dans l’économie réelle, les choses ne se passent pas ainsi. La population s’engage déjà chacun personnellement et s’organise donc collectivement comme c’est le cas dans les S.E.L. (Système d’Echange Local). Une autre monnaie d’échanges apparaît alors, créatrice de valeurs humaines et matérielles.

      Le système actuel est obsolète. Il est devenu par la force des choses, prédateur. Donc, inutile de vouloir le sauver. L’agonie est lente, laborieuse certes. Les gesticulations intellectuelles, scientifiques, philosophiques et politiques n’ont aucune prise sur ce qui se passe réellement.

      Vouloir à tous prix maintenir la loi des seigneurs créateurs de néant, de guerres, de violence au lieu et place de celle du Seigneur engage l’humanité vers un péril dont elle a déjà fait les frais. La dignité d’un être humain n’a pas de prix, ni de valeur même en lui volant sa dentition aurifère ! …

      « Laissez les croître ensemble au moment de la moisson chacun reconnaîtra son frère » !

      1. Voilà ce que pensaient les psychologues il y a … quelque temps.
        « La surcharge informationnelle ne date pas d’aujourd’hui, rappelle la chercheuse. Ce sentiment de dépassement, de surcharge en fait se retrouve à toutes les époques de l’humanité, de la Grèce Antique à aujourd’hui. Chaque époque la ressent comme quelque chose de nouveau, comme quelque chose de particulier à son époque. Dans Le phèdre de Platon, Socrate critique déjà l’écriture comme quelque chose qui nous fait perdre notre mémoire. Pour Sénèque, l’abondance de livres est une distraction. Descartes, dans Recherche de la vérité par la lumière naturelle, explique qu’on passe plus de temps à choisir les livres qu’à les trouver… »

        D’ici que l’omerta agisse, je ne serai absolument pas étonné.
        Déjà, avec dupont-hainant…

    3. @ Peter Hoopman,

      I fully agree with you: our economy is based on the growth of GDP and GDP is actually a way to measure the value we get from destroying ressources.
      Growth of GDP is now limited by physical ressources, especially by energy ressources, and specifically by oil ressources.
      Why does oil play a major role in this issue ? Because oil is THE most essential source for our economies and it is widely observed that growth of GDP practically always implies growth of oil consumption.

      And there will now be less and less oil available: see http://tribune-pic-petrolier.org/ (english version in progress)

      What is the logical conclusion for GDP growth ?

      The correct answer is that you can forget GDP growth: it won’t come back.

      =============================================================

      Je suis complètement d’accord avec vous: nos économies reposent sur la croissance du PIB et le PIB est en fait une mesure de la valeur que nous obtenons de la destruction de ressources.
      La croissance du PIB est maintenant limitée par les ressources physiques, plus spécialement les ressources énergétiques, et spécifiquement par les ressources en pétrole.
      Pourquoi le pétrole joue-t-il un rôle majeur dans cette affaire ? Parce que le pétrole est LA ressource la plus essentielle à nos économies, et il est largement constaté que la croissance du PIB entraine toujours, en pratique, la croissance de la consommation de pétrole.

      Et il va y avoir de moins en moins de pétrole disponible: voir http://tribune-pic-petrolier.org/

      Quelle conclusion logique en tirer pour la croissance du PIB ?

      La bonne réponse est que vous pouvez oublier la croissance du PIB: elle ne reviendra pas.

  2. Et pendant ce temps là, Monti tacle deux partenaires dans le calcio européen de la dette :
    « «Bien sûr, si le père et la mère de la zone euro violent les règles, vous ne pouvez pas espérer (que des pays comme) la Grèce les respectent», a-t-il estimé. »

  3. Monti d’abord se déclare très préoccupé pour l’Espagne et deux jour plus tard il dit que la crise de l’euro est presque terminé. Après on s’étonne que les citoyens soient sceptiques.

    Que je sache, trois ou quatre banques espagnoles ont été nationalisées parce qu »elles étaient en faillite. Mais curieusement elles n’ont pas été fermées, ni regroupées, ni restructurées … le gouvernement veut les vendre, mais ça ne va pas, parce que les mégabanques (BBVA, Santander) veulent les petites banques moins malades pas seulement sans payer pour elles, mais en empochant une indemnité … et entretemps, cinq millons de chomeurs.

  4. Ce qui me gêne dans le titre du billet c’est l’emploi du verbe savoir. Ne pensez vous pas que vouloir décrirait mieux ce qui se passe ? Des cercles vicieux qu’ils ne veulent pas briser.

    La mise à genoux des peuples pour mieux les asservir passe par leur paupérisation et c’est ce qui est en train de se mettre en place sous anésthésie générale sur la planète entière.
    C’est exactement ce que les premiers capitalistes ont fait lors de l’essor industriel en Angleterre : appauvrir les paysans pour les obliger à travailler au plus bas prix. En effet, les premiers ouvriers quittaient la manufacture lorsqu’ils avaient suffisamment gagné pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, ils ne voyaient pas l’intérêt de « gagner plus ».
    Même chose en Chine, lorsque les mingong, ex-paysans chassés de leur terre ont été obligés de travailler comme esclaves dans les BTP (construction du stade et du village olympiques et à Pékin).

    Croire que ces gens ne savent pas ce qu’ils font me semble être une vision « gentille » de la chose, pas à vous ?

    Thierry

  5. refelemele : 1 spéculé du double = 2 , 2 acheté à crédit 30 ans = 6 , 1 dévalué de moitié = 0,5
    L’écart est de 12 fois ….30 ans*12=360 ans.
    Plus toxique que les déchets nucléaires les déchets d’emprunts immo.

    1. Pfff… Bertrand, tu pourras le refairmelemele autant de fois que tu voudras, ce sera toujours aussi bidon ton truc.
      J’t’explique (en suivant ton « raisonnement »…) :
      – t’achètes un appart disons 100 000€ (« speculé » du double donc d’une valeur non spéculée de 50 000). Tu « perds » 50 000€…
      – t’empruntes à 100% sur trente ans à disons 5% : coût du crédit = un peu moins de 100 000€. Tu « perds » 100 000€…
      – trente ans après, une fois tout payé, en admettant que les prix de marché aient dégonflé au taquet, t’as « perdu » combien au max en cas de revente ? Toujours 50 000 + 100 000 soit 150 000€…
      – Qu’est-ce que tu viens rajouter, en plus de l’énorme erreur sur le coût des intérêts et de l’effet bulle déjà comptabilisé, cette histoire de « dévaluation » ?
      Résultat des courses : au pire – i.e en admettant que le prix de marché de ton appart qui t’a coûté 200 000€ soit redescendu à son prix « correct » trente ans auparavant ! – soit 50 000€, ben t’as perdu 150 000€, trois fois le prix et point barre.

      1. Exemplaire , Vigneron !
        Un vieux barbu avait proclamé: « la propriété, c’est le vol. »
        S’était trop gouré, non ? le vol – c’est-à-dire la perte- d’accord, mais pour qui ?

        Une seule conclusion: locataire. Locataire d’abord.
        Et un Service National du Béton, genre HLM, décentralisé, paritaire
        et anti-spéculation.
        Pour ceux qui ignorent, les HLM construisent de la Qualité, à prix juste,
        quand « on » ne leur fauche pas leurs moyens.

        Il est bon de rappeler que l’ Espagne s’est adonnée au mirage du béton,
        en transformant pendant 20 ans les aides européennes en bétonnage intégral
        mers et montagnes.

      2. Quelques chiffres pour comprendre la spéculation puis la crise immobilière espagnole:

        1992 : prix 950 €/m²
        2007 : prix 2952 €/m²
        soit + 200% d’augmentation

        L’inflation sur la période 1992 à 2007 a été de l’ordre 60% sur 15 ans
        Si les prix de l’immobilier avait suivi le niveau de l’inflation nous en aurions été à 1520 €/m² en 2007 .
        Les prix en Espagne en février 2012 sont à 2079 €/m² et ont déjà chuté de 30%
        http://www.fotocasa.es/indice-inmobiliario__fotocasa.aspx
        La marge de baisse est encore de l’ordre de 15 à 20%

        Depuis le début de la crise les banques espagnoles ,et tout particulièrement les cajas ,sont gavées de bank repossessions à la suite des saisies pour impayés et dont la valorisation au niveau de l’actif perd de la valeur chaque mois.
        Durant la période spéculative les jeunes espagnols du baby boom des années post franquistes se sont endettés jusqu’à des périodes de 50 ans!!!

        En 2007 il s’etait construit près de 750000 logements.
        En 2009 120000 , soit 630000 en moins. On estime que chaque logement construit génère dans l’année 2 emplois.
        Pour faire face à la bulle spéculative l’Espagne a pratiqué une immigration massive en provenance de Roumanie, Maroc,Amérique du Sud .
        Population de l’Espagne : 1991 : 39,5 M
        2000 ; 40,5 M
        2010 : 46 M
        De plus le mirage de l’Espagne pays d’accueil des retraités européens est en train de s’effondrer avec le recul de l’age de la retraite et la baisse des prestations.
        Les Anglais , premiers acheteurs de résidences secondaires n’ont plus les moyens et quittent l’Espagne.
        L’Espagne a tout misé sur l’immobilier et le tourisme.

      3. Comparaison trop simpliste , qui peut perdre 3 fois le prix ?
        Personne , tous les immo sont vendus au taquet des possibilités d’emprunt de l’acheteur pour habiter ou louer.
        Concernant la location si l’économie baisse les prix du revenu- loyer baissent et l’emprunteur ne peut plus assurer le remboursement , il repousse la durée , fait défaut , demande modulation.
        Nous parlons d’une durée de 30 ans .Sur cette durée le revenu du propriétaire baisse de moitié alors que son remboursement représente 30% de son revenu : résultat il ne peut rien rembourser de son crédit.
        Dites aux français qu’ils vont perdre 3 fois la valeur de leur maison…..vous allez les voir dans la rue avec des pics et de fourches.
        C’est pourtant ce qui peut arriver.
        De fait l’économie ne peut aller qu’en marche avant si elle va en marche arrière tout s’écroule , et vous savez bien que sur 20 ou 30 ans vous devez le 1° jour 3 fois le prix à votre préteur , pas 2 fois.
        Ma comparaison est mathématique sauf qu’elle ne s’appliquerait pas sur la durée car les partenaires auront disparu avant les 360 ans.

      4. Bertrand,

        vous savez bien que sur 20 ou 30 ans vous devez le 1° jour 3 fois le prix à votre préteur , pas 2 fois.

        Bullshit. C’est du grand importe quoi mon pauvre ami. Revoyez vos tables financières.
        Que vous vous soyez fait avoir en beauté aussi bien par des créanciers que par des placements hasardeux vous excusera peut-être aux yeux embués de commisération pateline de certains, mais ne vous autorise nullement à nous imposer vos purs délires comme vérité révélée. Si moi je suis presque disposé à vous excuser, c’est uniquement parce que vous me faites bien marrer.

      5. Vous avez raison , j’en étais resté à des taux plus élevés : 30 ans 100000 taux 5,5 quotité 100% = 559,41*12*30=201387,60

  6. Labyrinthe: de nos jours, le terme de labyrinthe désigne une organisation complexe, tortueuse, concrète (architecture, urbanisme, jardins, paysages…) ou abstraite (structures, façons de penser…), où l’homme peut se perdre. Le cheminement du labyrinthe est difficile à suivre et à saisir dans sa globalité.

    Source: wikipedia

    DES CERCLES VICIEUX QU’ILS NE SAVENT PAS BRISER

    A delà d’un seuil d’évidence trop flagrant, la réflexion n’y gagnerait-elle pas au remplacement de « savoir » par « vouloir », ne fût-ce qu’au degré d’hypothèse de travail?

  7. @ Julien Alexandre

    Désolé si ma question n’est pas en lien direct avec le sujet du jour, il y a quelques semaines un internaute sur le blog faisait référence au problème à venir des prêts concernant l’immobilier commercial aux USA. De mémoire vous aviez répondu que c’était pour l’été 2012… Est-il possible d’avoir quelques précisions sur le sujet ? Un ou des articles ? Des liens ?
    Merci d’avance.

    1. Grosso modo, il y avait et y a encore environ 1.000 milliards de prêts qui arrivaient et arriveront à maturité dans l’immobilier commercial américain entre 2009 et 2013, avec une incapacité à les refinancer pour leurs porteurs. Ceci étant dit, les autorités (la FED, le Trésor, l’IRS) ont pris un certain nombre de mesures pour « faire illusion » pendant un certain temps, ce qui a permis de minorer en partie les dégâts (depuis 2008, plusieurs mastodontes du secteur aux États-Unis ont tout de même fait faillite), comme par exemple les REMICs, des SPV permettant de faire rouler les refinancements sans pénalités, etc.

      Tapez « US commercial real estate market » dans google, il y a de nombreux articles sur le sujet.

      Mais soyons clairs : il ne s’agit que du paradis des rustines, et la menace de défauts en cascade pèse toujours.

    2. Je ne voudrais pas non plus jeter un petit pavé dans la mare,

      Mais à mon modeste avis, si sur notre continent les choses ne semblent guère mieux s’arranger,

      Ca vient peut-être aussi de la grande Amérique surtout au regard des premières lois gravitationnelles
      et physiques de Newton.

      Je m’explique, mais pourquoi donc on ne parle plus trop des premiers bidonvilles de l’Amérique depuis quelques temps,
      sans doute parce que depuis elle n’est plus guère beaucoup aimée par ses premières pratiques bien plus insensées. En fait je pense que depuis la seconde et avant la prochaine, l’Europe à toujours été un peu le jouet et le petit caniche dirigiste de l’Amérique, vous verrez ils sont même parfois prêts à aller un peu plus loin dans les choses.

      Avec parfois des méthodes datant principalement des années 70, et qui apparemment n’amènent pas mieux les êtres à mieux se conduire plus différemment d’elle, lorsqu’il n’y a guère par exemple plus trop de ceci ou cela en société.

      Un jour peut-être les premières personnes bien influentes de ce monde en feront davantage leur propre examen de conscience devant le très haut,

      Oui ils ont peut-être bien de grandes maisons en Amérique, par contre les gens ailleurs ne s’en portent pas toujours mieux en matière de l’immobilier comme d’autre chose.

      Alors on préfère continuellement donner la plus dure leçon de vie et d’économie aux autres, oh bien sur pas du tout directement car sinon cela se verrait trop au grand jour et dans les premiers médias officiels du monde.

      Et oui le monde n’est toujours pas prêt de passer à autre chose de moins pesant. Peut-être pour ça mon Dieu que l’Amérique n’est pas toujours bien bénie, car si elle était vraiment bénie selon surtout ses premières recommandations mondaines, elle en montrerait certainement un peu plus de grâçe comportementale dans les premières affaires financières de la planète, hum c’est pas encore ça non plus je trouve depuis le grand génocide Indien.

      Tu parles en réalité d’un plus grand cauchemar Américain pour tout le monde, tout ça parce qu’elle préfère continuellement se dire en tête un peu les mêmes choses flatteuses qu’hier.

      « Je siège tout le temps sur la terre comme la première Reine du ciel, com c’est toujours bon à voir à l’image le grand commerce mondial, c’est pourquoi je ne serais jamais veuve de quoique ce soit, surtout en matière de raison
      et de bon sens et donc je ne connaîtrai jamais par conséquent une plus grande faillite humaine à venir. »

      Voilà un peu pourquoi le JJ ne la porte pas plus dans son coeur, oh bien sur je ne lui souhaite pas plus le même genre de traitement bien plus violent et dur en retour. Car il n’appartient qu’au très haut de me dire si je suis plus ou moins dans le tort, elle qui préfère si souvent donner le premier bon exemple de conduite aux hommes de son temps.

      Oui à mon modeste avis Dieu l’a jugera bien également à son heure.

  8. Mercredi 28 mars 2012 :

    L’Espagne devrait avoir besoin d’une aide internationale en 2012 (selon la banque Citi).

    L’Espagne aura « probablement » besoin cette année d’un programme d’aide internationale, de type Troïka (Union Européenne, BCE et FMI) comme les programmes dont ont bénéficié la Grèce et le Portugal, a estimé mercredi le chef économiste de la banque Citi, Willem Buiter, dans un rapport.

    « L’Espagne devra probablement entrer dans un programme de type Troïka cette année, comme condition pour obtenir plus de soutien de la BCE à la dette souveraine espagnole et/ou aux banques espagnoles », a-t-il estimé, se montrant très pessimiste sur les perspectives économiques du pays.

    Ainsi, alors que le gouvernement table sur un recul du PIB de – 1,7 % en 2012, Citi table plutôt sur un recul de – 2,7 % .

    « Il est peu probable que le déficit promis à 5,3 % du PIB en 2012 et 3 % en 2013 soit atteint », a jugé M. Buiter, à deux jours de la présentation du budget 2012, qui doit inclure de lourdes coupes budgétaires pour justement réduire le déficit.

    http://www.romandie.com/news/n/DETTEL_Espagne_devrait_avoir_besoin_d_une_aide_internationale_en_2012_Citi_RP_280320121533-11-153118.asp

    1. Avant l’Espagne, la Grèce et le Portugal . Et après l’Espagne, l’Italie, la France, la Grande-Bretagne ? L’éternelle chute des dominos .
      Au départ, le Marché, la Ploutocratie, bref le maître du jeu européen a dressé les dominos en suivant son propre schéma pendant que ses valets BCE et FMI lui apportaient des rafraichissements avec style . En 2008, les peuples européens spectateurs, debout tout autour de la table, mais privés de rafraîchissements, ont regardé s’effondrer tous les dominos . »Pas touche ! C’est pas du jeu » criait le maître quand un peuple spectateur tentait de placer une béquille sous son domino . Quand le dernier domino est tombé, en 2011-2012, le maître du jeu a réinstallé l’ensemble des dominos à sa guise à un niveau inférieur, sur une table basse, et les peuples européens , à genoux tout autour, les ont encore regardés tomber.
      Pour la troisième partie, le maître du jeu a renversé les dominos sur le sol et les a redressés négligemment du bout du pied . Tout autour, les peuples européens, à plat-ventre, le nez dans la poussière, les ont regardés s’effondrer une fois de plus.
      Une quatrième partie est-elle jouable, et à quel niveau ?

      1. @Mianne

        Hypothèse a:
        Le maitre du jeu européen creuse un trou et enterre les dominos
        Les peuples européens creusent leurs tombes…

        Hypothèse b:
        Les peuples européens pendent le maitre du jeu par les pieds et baladent sa tête au bout d’une pique en criant « ça ira…ça ira… »

  9. je reviens d’un week-end à Rome et j’ai eu la révélation. J’ai enfin compris la cause des maux qui secouent notre monde occidental. Je me suis l’extasié devant toutes ces statues et peintures, œuvres du Mécénat, investissement à long terme, qui déversent ses dividendes depuis 4 siècles. Sponsoring, anticipation de bénéfices virtuels, subprime, call, indice Case-Shiller, tous ces toxiques qui déversent vague après vague ses pertes et sa désolation. Fallait il que je sois aveugle pour ne pas voir. Mercure est dans le temple, il sera dur à déloger

  10. Puisqu’on parle de cercle vicieux qu’on ne sait pas briser :

    Et encore une plateforme qui part en c…e.
    Ben forcément, à force d’aller chercher les dernières gouttes un peu partout.
    En réalisant au passage des « exploits technologiques » comme ils disent, ils se retrouvent comme des cons en cas de fuite avec ce gaz inflammable et corrosif qui remonte à plus de 1000 bars (1000 Bars !!! Je sais pi si vous voyez ce que c’est)
    Parce que ce risque là, il ne savent pas le maîtriser, du moins pas sans risques et énormes moyens. Pour le coup, c’est un vache d’exploit de l’arrêter par rapport à le construire.
    On rentre alors dans le risque qu’il ne faut pas prendre. Surtout si c’est juste pour faire quelques milliards pour les actionnaires de Total.

    Rappel: ce qui peut arriver arrivera.
    Rappel 2 : Je préfère le principe de responsabilité au principe de précaution (qui l’a remplacé) . C’est plus restrictif.

    PS1: Au moins, consolons nous, grâce aux retraites par répartition, au moins, nos travailleurs futurs retraités ne perdront pas leur retraite dans l’affaire.

    PS2: si Total vient pleurer. On leur met une tarte, non ?

    1. L’a fallu que j’aille voir ce qu’ils racontent les boursoteux rabougris.
      J’ai pris cette habitude lorsque ma boîte après un 3ème rachat LBO a fini par avoir quelques soucis de trésorerie et a découvert qu’elle avait depuis longtemps de gros soucis de sous investissement. Aucune chance de redresser la barre, quoi… Mais ça a pas été perdu pour tout le monde, vous bilez pas.
      Les sus-nommé boursoteux rabougris, eux, par contre, z’ont tout perdu les mecs, mais avant, ils se sont bien lâché sur ces feignants de travailleurs qui sont nazes et que c’est des cons et des incompétents sinon ils seraient pas travailleurs. Et pis z’ont moyenné à la baisse au moins 15 fois pour certains. Fallait voir comment ils s’écharpaient sur le forum. Une curée.

      Le pire, c’est que je suis pas devenu révolutionnaire sur le coup. J’ai juste arrêté de bosser à ce rythme.

      C’est après que ça s’est gâté. J’ai lu des livres.. et des blogs…J’avais l’temps.

      J’imagine la tête du forum …Suis pas allé voir, mais ça doit être .

  11. Aujourd’hui, étant allée acheter des oranges d’Italie délicieuses et soldées dans une nouvelle SCOOP ma fois à des prix très abordables concernant les fruits et légumes, j’ai vu devant moi un jeune homme type étudiant qui achetait une orange.

    1. L’orange d’Oleg Grigoriev

      Boris, assis sur un rondin, mangeait une orange.
      Quartier après quartier.
      Nicolas est venu s’asseoir près de lui.
      — C’est bon?
      — Très bon ! répond Boris.
      — Ah ! soupire Nicolas. Si j’avais eu une orange, je l’aurais partagée avec toi.
      — Ouais, dit Boris en avalant son dernier quartier d’orange. Dommage que tu n’aies pas d’orange !

    2. Une orange ou une pomme, et pas seulement des étudiants. A la Poste, des personnes privées de chéquier remplissent un formulaire au guichet pour effectuer un retrait de 5 euros de leur livret A pour subsister.
      Que reste-t-il pour se nourrir sur les 620 € mensuels de l’ASPA ( ou minimum vieillesse) ou des 417 € mensuels d’un RSA quand le loyer , l’assurance et tous les prélèvements mensuels (carte de bus, eau, électricité, TH etc …) ont été effectués?

      1. Ben je me le demande. J’ai 900€ par moi en contrat aidé, ma femme attend d’accéder à l’intermittence, nous habitons un village de Drôme et les fins de mois sont difficiles.

  12. Si j’ai bien compris, les banques sont sous intégrale perfusion publique…Encore une immense victoire de l’allocation optimale opérée par les marchés dans leur efficiente liberté…

  13. http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/jean-leon-beauvois-nous-n-avons-34480

    Jean-Léon Beauvois : « Nous n’avons pas de prétention au pouvoir »

    Un entretien très intéressant de Jean-Léon Beauvois, réalisé par le site « Lazarus Mirages ». En liant libéralisme, consumérisme, individualisme et manipulation des masses, cet enseignant-chercheur en psychologie sociale livre une analyse qui recoupe celle d’un Jean-Claude Michéa.

  14. En montrant l’Espagne du doigt, Monti cherchait sans doute à éviter que les marchés ne s’intéressent de trop près aux difficultés de l’Italie et à la fragilité politique de ses réformes. Ce type de politique du chacun pour soi et qui consiste à nuire à son voisin n’était pas rare pendant la Grande Dépression.

    Comme il a accusé la France et l’Allemagne d’être responsable finalement de la crise…

    Dans ce contexte inquiétant, le budget 2012 va être présenté vendredi 30 mars. Nul doute que ce budget va acheminer l’Espagne vers une sorte d’économie de guerre, toutes proportions gardées.

    Cependant l’auteur se montre également assez optimiste concernant le prix du pétrole et des matières premières… Pour ma part, je ne m’avancerai pas si vite. Nous allons puiser dans les réserves stratégiques est-ce un signe rassurant? Alors que la Grande guerre n’a même pas encore débuté…

    http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1707181-se-dirige-vers-une-economie-de-guerre

  15. Et pourquoi pas 3 bombes atomiques sur les iles Caïman ?

    Ne me remerciez pas (c’est tout naturel).

    1. En plein sur leurs banques, la seule solution raisonnable en effet .
      Iles Caïman, Barbades, Chypre, Jersey , Monaco, Luxembourg . De minuscules régions si faciles à mettre au pas sur le plan bancaire et fiscal s’il y avait une véritable volonté politique . Nos pays ont occupé militairement, sans états d’âme, d’autres pays moins toxiques . Mais non, les dirigeants européens y ont trop d’intérêts perso !

  16. @ François Leclerc

    D’après vous, l’effondrement de l’Espagne (banques , cajas, Etat …) c’est pour quand?
    Le plus probable c’est avant, pendant, après nos élections françaises?
    Ou comme pour les subprimes en plein mois d’août 2007, pendant les vacances? (bronzez braves gens, bronzez…)

    1. Il faut attendre que le MES soit opérationnel, alors que les sociaux-démocrates allemands ont décidé de faire durer le plaisir pour obtenir des contreparties du genre programme de relance européen…

      1. Donc pas avant juin.

        Mon hypothèse que cela se passe pendant les grandes vacances de juillet/août resterait plausible alors?

  17. … et des choses que l’on ne veut pas savoir!
    Tant que nous aurons la monnaie comme elle est, il n’y aura pas de sortie du capitalisme!

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