L'actualité de la crise : QUAND LES FONDAMENTALISTES RELÈVENT LA TÊTE…, par François Leclerc

Billet invité

Les artisans de la crise profitent du désarroi qu’elle suscite, ainsi que de l’absence d’alternative portée par une force politique rassembleuse, pour tenter d’en imposer un mode de règlement qui leur soit favorable.

En premier lieu, ils fondent leurs meilleurs espoirs sur l’Asie, nouveau terrain de jeu en remplacement de ceux qui ne leur procurent plus les mêmes joies. Symbole de cette réorientation stratégique, la mégabanque HSBC en touche les premiers dividendes en annonçant des résultats financiers hors normes. Toujours à l’avant-garde, la Banque Mondiale vient de produire une étude intitulée « Chine : 2030 » dans laquelle elle préconise aux dirigeants chinois l’amoindrissement du secteur économique étatisé, l’ouverture aux capitaux étrangers, ainsi que la transformation du système bancaire afin qu’il soit gouverné par les règles du marché. « La Chine, analyse Robert Zoellick, son président, est à un tournant de son développement ». Le rapport poursuit en recommandant qu’elle « achève sa transition vers l’économie de marché » pour trouver son salut.

Mais ce chemin n’est pas bordé de roses. Les dirigeants chinois ont impulsé un modèle de croissance qui n’est pas soutenable, destructeur et générateur d’inégalités sociales accrues. Mais, tout en cherchant à l’infléchir et à rééquilibrer leur développement, ils entendent bien conserver entre leurs mains les leviers de commande.

De la même manière que leur développement industriel est à l’origine d’importants dégâts environnementaux et sanitaires, leur récente conversion aux jeux de la finance s’est traduite par la formation d’une gigantesque bulle financière et immobilière qu’ils peinent depuis à maitriser. Contrôlant étroitement le système bancaire, ils peuvent éviter les trop forts dérapages en finançant le roulement de la montagne de dette qui a été bâtie en l’espace de très peu de temps, mais la maitrise de l’inflation sur les produits alimentaires de base et la régulation d’un système financier informel en plein essor sont une autre affaire. Ce colosse a aussi des pieds d’argile.

Le jeu ne se révèle donc pas si simple, l’apprentissage en cours donnant lieu à de grosses bévues. Les financiers conquérants doivent composer avec le régime et sa base d’appui qui n’avance prudemment que pas à pas. Enfin, dans le domaine financier comme dans les autres, les nouveaux élèves chinois apprennent vite, formés aux meilleures universités occidentales, bénéficiant là aussi d’un transfert de technologie et de savoir-faire !

A l’opposé des bonnes affaires escomptées en Asie (la Chine étant le plus gros pactole), les pays occidentaux sont devenus un boulet au pied : il n’est plus envisageable pour l’industrie financière d’y dégager les mêmes marges et pour les entreprises transnationales d’y faire les mêmes affaires. Le désendettement s’y révèle chaotique et de longue durée, l’économie y est en panne et à la recherche de leviers de croissance, à l’exception des pays qui s’appuient sur l’exportation mais qui sont néanmoins atteints.

La stratégie de désendettement choisie ne permettant que de gagner du temps, la problématique de la relance économique devient la clé dans le but de mettre celui-ci à profit. Mais pour quoi faire ? La décision de faire supporter l’essentiel de la charge de désendettement aux États et aux salariés, pour préserver les rentiers, est générateur d’une longue récession – dont la durée est tue – qui rend l’exercice très incertain au final.

Autre conséquence de cette option, moins apparente mais potentiellement dangereuse, les mesures de régulation financière sont restées très limitées en dépit des promesses de départ faites dans l’affolement. Il s’est vite révélé nécessaire de laisser la bride sur le cou au système financier, afin de lui permettre de générer les ressources de son propre aggiornamento. Et de nouvelles armes de destruction massive comme les ETF (Exchange-traded funds) ont pris la succession des précédentes, le secteur du shadow banking toujours étroitement interconnecté avec le secteur officiel de la finance, car ils ne font qu’un. Tout peut à nouveau arriver au sein d’un système financier opaque et hypertrophié, c’est la rançon de la gloire, qu’on tente de maitriser en accumulant dans les banques un matelas de fonds propres destinés à absorber le prochain choc.

L’économie occidentale est malade de l’addiction à une drogue qu’elle ne peut plus se procurer comme avant. Elle doit réduire son endettement après avoir prospéré à crédit. Quel moteur de substitution est-il possible de lui trouver ? Les fondamentalistes de la pensée unique libérale n’ont qu’une seule recette toute trouvée à proposer : associer la diminution du coût du travail, des retraites et de l’aide sociale à l’amoindrissement du rôle de l’Etat. C’est le programme de réformes structurelles qu’ils entendent imposer – avec pour argument qu’il n’y a pas d’alternative réaliste – niant au nom de leurs dogmes celles qui devraient avoir pour objet de remettre la finance à sa place, c’est à dire au service de l’économie.

Ses conséquences sociales ne sont encore qu’entr’aperçues. L’ascenseur social en panne, la menace ambiante de la précarité prend la succession du mythe de la prospérité pour tous. Les inégalités sociales sont vouées à s’accentuer, la concentration de la richesse à progresser, le statut des classes moyennes à se déliter par le bas. Tout en bas de l’échelle sociale, la « tiers-mondisation » s’installe, accompagnée d’une montée de l’informalité que l’on croyait réservée aux pays émergents. Tel est le nouveau modèle social en cours de développement qui va accompagner la poursuite de la crise, sur la lancée de ce qui est engagé. Il obéit à la logique selon laquelle les rentiers doivent être à tout prix préservés.

Au plan politique, on observe la mise en place progressive d’un nouveau dispositif de contraintes. Des traités sont adoptés et des règles constitutionnelles édictées chaque fois que possible, tandis qu’il est fait appel au pouvoir de juridictions suprêmes devant lesquelles il n’est possible que de s’incliner. Le réel pouvoir s’exerce de moins en moins là où il est soumis aux règles perverties de la démocratie représentative et de plus en plus dans des sphères inaccessibles. L’État est présenté comme impuissant devant le marché.

Si l’on s’interroge sur les chances des fondamentalistes d’avoir en fin de compte gain de cause, constatons avant toute chose qu’ils sont leur principal ennemi, en raison de dénis et de croyances qui ont en commun d’alimenter la dynamique de la crise. Leur programme n’est tout simplement pas réaliste. C’est un juste renversement de leur propagande que de leur retourner cette vérité dorénavant confortée par la grande perdition qu’ils ont déclenché.

216 réponses sur “L'actualité de la crise : QUAND LES FONDAMENTALISTES RELÈVENT LA TÊTE…, par François Leclerc”

    1. « En premier lieu, ils fondent leurs meilleurs espoirs sur l’Asie, nouveau terrain de jeu en remplacement de ceux qui ne leur procurent plus les mêmes joies. »
      Les perspectives de croissance sont effectivement bien meilleures en Asie en développement de l’Est et du Sud hors Japon qui bénéficient fortement de l’accélérateur transitionnel: niveau de développement initial bas; hausses rapides de l’espérance de vie par la politique de soins primaires (transition sanitaire), du niveau éducatif (transition éducative), du statut de la femme (transition féministe); baisse des sur-inégalités surtout en Asie de l’Est au départ par la réforme agraire( transition sociale); baisse rapide de l’indice synthétique de fécondité de 6 enfants par femme à 2,1 en moyenne (transition de la fécondité) et donc montée du taux d’emploi et baisse très forte du taux de dépendance (inactifs/actifs); dégagement d’un taux d’épargne et d’investissement très élevé (transition financière pro-croissance); politique de protectionnisme éducateur (transition importatrice) et acceptation d’un taux de change sous-évalué pour privilégier les exportations industrielles ( transition exportatrice industrielle). La plupart de ces politiques transitionnelles pro-croissance et pro-développement devraient continuer à jouer un rôle positif pendant plusieurs décennies si ces peuples arrivent à mettre à l’écart du pouvoir les hyperprédateurs et hyper-riches de la finance spéculative.

      A l’inverse les pays du Nord connaitront à priori une croissance plus lente ou une stagnation prolongée pour les mêmes raisons mais inversées. La démographie post-transitionnelle se traduit par une fécondité généralement inférieure au niveau de remplacement, une hausse relativement soutenue de la part des plus de 65 ans et donc du taux de dépendance pondéré par l’âge (les plus de 65 ans comptent plus individuellement que les moins de 15 ans).
      L’acceptation d’une post-transition financière pro-spéculative en a été facilitée avec les conséquences catastrophiques pour un nombre croissant d’individus en bas de l’échelle sociale tout en augmentant de façon ultra rapide les revenus et patrimoines du 1% et encore davantage 0,1% les plus riches. Seule une politique résolument anti-inégalitariste peut permettre d’envisager de sortir de la crise économique, sociale, écologique…

      1. Au XIXème siècle se sont déjà jouées toutes les grandes batailles idéologique qui sous tendent aujourd’hui encore les débats politiques, dans la tension permanente entre Liberté et Égalité. Le choix de la Nation organique et égalitaire fait dans les années 1840 se forge dans des conditions de dialogue et d’opposition qui sont franchement contemporaines. Comment ne pas penser, en effet, à l’apologie de la liberté hédoniste faite par les partisans du libéralisme encore aujourd’hui lorsque l’on écoute un Lamartine ? Comment ne pas penser, en écoutant Bowring, au mépris souvent exprimé dans une presse unanime pour les eurosceptiques, les démondialisateurs, les souverainistes, les opposants à la marche moderniste et anglo-saxone du monde, pour les travailleurs qui ne veulent pas « s’adapter »… ? Simplement, le nationalisme ainsi que les désirs de protection égalitaristes ont à l’époque étouffé les velléités libre échangistes, au terme d’une bataille entre journaux, hommes politiques et intérêts divergents. Une situation quasiment analogue aujourd’hui alors que les mêmes forces s’affrontent sans cesse ; l’idée de Nation en moins toutefois, discrédité par le XXème siècle puis fondue dans l’Europe, incapable de fédérer une contestation d’ampleur ; la Gauche traditionnelle en moins également, qui défendait le Peuple avant de devenir social démocrate.

        Le système de libre commerce intégral n’est pas compatible avec la redistribution harmonieuse des richesses au sein d’une société solidaire, à moins de sacrifier une frange toujours plus importante de sa population, mise en concurrence avec le reste du monde. La rupture d’avec notre tradition protectionniste se situe autour de 1973, lorsque l’Europe abandonne ses tarifs extérieurs commun. Nous vivons toujours sous ce même règne : celui de l’inégalité et de la concurrence féroce entre les hommes, au nom d’une liberté bien étrange.

        Article complet sur le lien suivant: http://lespoir.jimdo.com/2012/02/17/l-identit%C3%A9-protectionniste-de-la-france/

    1. Léoned
      27 février 2012 à 20:25

      « Ça c’est un article optimiste !! » (2ème degré un peu désespéré)
      ——————-
      Oui,
      rappel : François Leclerc, spécialiste de l’entre lignes :

      « Si l’on s’interroge sur les chances des fondamentalistes d’avoir en fin de compte gain de cause, constatons avant toute chose qu’ils sont leur principal ennemi, en raison de dénis et de croyances qui ont en commun d’alimenter la dynamique de la crise. Leur programme n’est tout simplement pas réaliste.  »

      Traduction, « ils n’y parviendront pas »

      Delphin Google traduction (langue jorioniste)

      1. Qu’au final, ils n’y « arrivent » pas, c’est bien possible, mais que n’auront-ils détruit entretemps ?

  1. Les députés du Bundestag ont adopté sans encombre lundi après-midi le dernier plan d’aide à la Grèce, mais la grogne monte parmi les élus sur l’étape suivante: l’augmentation envisagée du volume des mécanismes de sauvetage futurs.
    http://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/dette-les-deputes-allemands-approuvent-l-aide-a-la-grece-mais-la-grogne-monte_1087199.html

    Au sein de la population allemande, l’opposition aux plans de sauvetage est de plus en plus forte.
    Un large « STOP » barrait lundi la Une du quotidien Bild, le journal le plus lu d’Allemagne qui s’est insurgé contre « les milliards » pour Athènes. 62% des Allemands souhaitaient que le Bundestag fasse barrage à la nouvelle aide pour la Grèce, selon un sondage publié dimanche.
    L’opposition a déjà pris acte du fait qu’il faudra mettre plus d’argent sur la table. « Ma prédiction est que dans moins de six mois, nous en débattrons » au Bundestag, a déclaré Peer Steinbrück, figure de proue du parti social-démocrate, tandis que Renate Künast, présidente du groupe parlementaire vert, a appelé la chancelière à cesser de « se cramponner à son sac à main et à son porte-monnaie ».

    On peut lire l’interview de Michel Rocard dans Le Monde ou sur le site de Berruyer
    http://www.les-crises.fr/radicalite-michel-rocard/
    Le capitalisme est entré dans une crise profonde, aucun retour à la normal n’est envisageable, rien ne sera plus comme avant. Mais qui le dit dans cette campagne ? Nous sommes partis pour des années de croissance faible et peut-être même de récession. Il faut le dire clairement et essayer de penser un monde qui sera radicalement nouveau.

    1. Rocard, comme les autres politiciens qui se sont illustrés dans la Gauche Plus Rien,
      ne proposent aucunement de sortir du cadre capitaliste.
      Tous altercapitalistes, ils ne font que chercher les moyens de le prolonger.

      1. C’est pas qu’ils veulent prolonger le capitalisme, mais personne ne propose rien d’autre : des think tank ou des blogs comme celui-ci devraient construire ce type de proposition : si on se contente de dire que le capitalisme est mort et qu’on passe son temps à regarder son cadavre en train de pourrir, à part une certaine satisfaction morbide, je vois pas trop ce que çà va changer.

      2. Au contraire, nous sommes encore peu nombreux
        mais de plus en plus nombreux,
        ici et ailleurs, à comprendre qu’il faut sortir du cadre,
        en France comme ailleurs.

        Mais nous serons toujours minoritaires,
        jusqu’à ce que la crise fasse la démonstration,
        en passant par une nouvelle gauche plus rien,
        qu’il faut mettre au pied du mur bien sûr,
        qu’il faut non pas les remettre devant leur assiette de soupe,
        mais sortir du cadre capitaliste,
        mettre l’économie au service des besoins durables de l’humanité.
        Sinon, c’est une espèce qui disparaitra trop vite.

        Cela veut dire exproprier le capital, condition indispensable
        pour que commence une révolution de civilisation,
        qu’on l’appelle démocratie réelle, vrai socialisme, auto-gestion généralisée ou autre.

        Pour le mode de gestion, politique, économique, social,
        à discuter, cela demande une constituante,
        mais sur la base de l’expropriation des expropriateurs,
        et de la neutralisation de leur Etat,
        pas sous la menace de leur immense appareil de répression
        qui toujours a fait un bain de sang.

        Les politiciens professionnels PS, PC et ralliés n’en veulent pas.
        Ils vivent des institutions du capital.

    2. Je peux confirmer vos propos: le public est contre le plan d’aide. L’Allemagne est isolée, le milieu international doute en la politique merkelienne en ce qui concerne le management de la crise de l’euro. Le problème va plus loin: la démocratie est en danger. L’entourage de Merkel aimerait que la politique soit l’affaire d’un cercle restreint, sans le concours du Bundestag. Mais la cour suprême a rejetté cette tentative. Le gouvernement Merkel poursuit une politique contre la volonté du peuple. Et les moutons se taisent et subissent.

  2. Extrait d’un post précédent, le sujet de billet s’y prétant.
    Ce dimanche matin le philosophe Jean-Pierre Dupuy était l’invité de France Inter à l’occasion de la sortie de son dernier livre.

    http://www.franceinter.fr/emission-parenthese-l-avenir-avec-ou-contre-l-economie
    « C’est un sentiment de honte qui a poussé le philosophe Jean-Pierre DUPUY à écrire ce livre. Honte devant la « capitulation abjecte du politique devant l’économique ». Car à chaque fois que le politique dit avoir évité le pire, il a déjà perdu. Comment alors réinventer l’avenir: avec ou contre l’économie? »
    Livre : L’avenir de l’économie
    C’est une honte que le politique soit dominé par l’économie, voir M. Monti qui se met à genou

    Avant c’était le religieux qui dominait, puis le politique et maintenant celui-ci laisse la place à l’économie, le politique est devenu une scène de marionnettes (gloups).
    On parle de marchés, c’est nul, c’est pas une divinité mais de simples créanciers (dont certains de nous font partie aussi).
    Il faut les encadrer.
    Notre philosophe se réfère à Nietzsche et Keynes : « un homme est un animal qui sait rendre l’avenir présent ».
    Il faut se projeter dans l’avenir.
    L’économie -contient la violence dans le sens ‘l’avoir en soi » et « y faire barrage »-.
    La crise actuelle est + qu’une crise de la dette : « systémique », cad globale, anthropologique (SOS Paul).
    Il ne faut pas se cacher les yeux mais réagir de manière rationnelle, attention au toujours + actionné par le désir.
    Conclusion en citant Victor Hugo « l’homme est un ver de terre amoureux d’une étoile » et nous rappelle que la croissance ne peut être infinie.

      1. Malheureusement, cette vidéo est indisponible en Allemagne, car elle est susceptible de contenir de la musique dont les droits musicaux n’ont pas été accordés par la GEMA.
        Opération impossible

    1. Je n’ai pas lu le livre de J.P.Dupuy mais attention aux fausses fenêtres. Comme le dit J.Généreux depuis longtemps , ce n’est pas l’économie qui est responsable , c’est la politique économique. Celle-ci est au service des hyper-prédateurs.
      Pour sortir de la crise il faut sortir de la politique inégalitariste ultra-conservatrice initiée par Reagan et Thatcher. Cette politique a été suivie en France sous la pression de la très grande majorité des media par Fabius, Bérégovoy et Naouri (dérèglementation bancaire en 1985), la droite en 1986 ( privatisation des banques au profit de leurs amis, dérèglementation massive..), Rocard en 1988 (acceptation de la libéralisation totale des mouvements de capitaux dans et hors l’UE sans aucune harmonisation fiscale ni sociale), la Droite après 93 ( poursuite de la dérèglementation et de la privatisation au profit de leurs amis du CAC 40), DSK en 99 qui diminue la fiscalité sur les stock-options etc.

      1. « Je n’ai pas lu le livre de J.P.Dupuy mais attention aux fausses fenêtres. Comme le dit J.Généreux depuis longtemps , ce n’est pas l’économie qui est responsable , c’est la politique économique. Celle-ci est au service des hyperprédateurs »
        ————————————–
        L’économie se rit des économistes, votre inventaire à la Prévert politique le résume.

        Delphin

  3. des mots rien que des mots aucune action des bienspensants en fauteuil laisse tomber bertrand les gens sur ce blog ne valent pas leur corde

  4. Oui, je serais moins fin dans l’analyse…
    Disons que selon les courbes l’économie occidentale est dans les choux…
    La Chine semble mieux résister…
    Ce n’est pas du à l’occident…Quoique…
    Un rebond chinois indique un afflux de clients vers les produits bons marchés, made in China d’origine.
    Ce qui marque plutot l’écroulement de l’économie occidentale…Le paupérisme accéléré au Nord comme au Sud…
    La Chine? C’est la moins chère.
    Plus on fait de l’austérité, plus cela aide la Chine et implose nos industries…
    On est en plein délire néolibéral…
    On adore le vautour qui se régale de la viande morte…

  5. Très très bon article. Rendu d’une situation d’ensemble avec beaucoup de justesse et avec les point importants.

  6. À peine croyable : Le riche est porté sur la triche (étude)

    Les personnes issues des classes supérieures ont davantage tendance à enfreindre le code de la route, à chaparder des bonbons ou à mentir dans le but de s’enrichir encore davantage, selon une étude réalisée aux Etats-Unis et au Canada.

    L’étude, publiée aujourd’hui dans la Revue de l’Académie nationale des Sciences (PNAS), a été réalisée par des chercheurs de l’Université de Californie à Berkeley et de l’Université de Toronto, qui ont réalisé sept expériences différentes auprès d’une centaine de personnes pour chaque test.

    L’une de ces expériences a montré que les propriétaires de grosses cylindrées avaient plus tendance que les autres à commettre une infraction à un carrefour et laissaient moins traverser les piétons. Un autre test réalisé avec un jeu de dés et une récompense à la clé a montré que les personnes se disant d’un statut social supérieur avaient davantage tendance à mentir sur leur score. […]

    1. Ne t’inquiètes pas Paul, Jducac apportera sans aucun doute la réponse suivante :

      C’est pour « préserver le capital » que les plus aisés sont amenés à user de subterfuges – qui soit dit en passant démontrent bien que la vie est une compétition et que la sélection naturelle fait son travail consciencieusement – pour s’accaparer toutes les richesses qui seraient autrement consommées bêtement par les pauvres.

      Il faut saluer la capacité d’anticipation et la clairvoyance de cette classe qui permet ainsi de préserver le capital et de réduire la consommation.

      Et on peut tout de même s’interroger au passage sur la fainéantise et la malfaisance de ces chercheurs – probablement fonctionnaires grassement payés inutilement – qui utilisent les subsides publiques pour monter les uns contre les autres, au lieu de se contenter de saluer cet nouvelle preuve du darwinisme social.

      😉

      1. Ainsi qu’on le voit, [les dirigeants de Rosserys & Mitchell] savent beaucoup de choses. Et, comme on peut le supposer, il leur faut disposer d’immenses capacités intellectuelles et morales pour assumer des tâches aussi lourdes. Heureusement qu’ils sont là. C’est pourquoi, prions Dieu que notre société gagne la guerre économique pour le plus grand bonheur de tous les hommes et supplions-Le de garder en bonne santé les chefs qui veillent sur notre croissance et notre expansion. En dévoilant un peu de ce qu’ils savent et de ce qu’ils supportent, j’aurai contribué à les faire mieux respecter.

        René-Victor Pilhes, L’imprécateur, Seuil (1974)

      2. Ouais Roma, Pilhes, très bon. On est en plein hyper-délire sadien. Le chaos par les voies de l’ordre.

      3. @ Julien Alexandre 27 février 2012 à 22:06

        En me prêtant des propos que je n’ai pas tenus dans les mêmes termes, en insinuant des pensées que je n’ai pas exprimées de semblable manière, n’est-ce pas un peu tricher ?

        N’est-ce pas ainsi donner un parfait exemple permettant d’illustrer l’étude faite par ces chercheurs qui n’ont pas précisé de qu’elle richesse ils parlaient, dans l’étude signalée par Paul ?

        Les personnes issues des classes supérieures ont davantage tendance à enfreindre ………….

        …… enfreindre la décence et le respect que l’on doit à son prochain, surtout s’il est vieillissant et bien moins richement doté que soi, notamment au plan intellectuel et culturel.

        Quel pauvre type ce jducac qui, comme ses parents pauvres, mais riches de valeurs morales, se sont efforcés comme lui, de ne pas inciter à la haine des autres du seul fait qu’ils les voyaient différents d’eux !

        Est t’on certain que tout le monde prendra suffisamment de recul pour lire au second degré, tout ce qui doit l’être?

        Oui, je dis ce que je pense du comportement de certaines personnes qui vivent hors des contraintes du monde réel. Ça n’est pas forcément de leur faute, et je le répète très souvent, mais je pense qu’elles n’ont pas pris conscience des processus de base qui gouvernent la marche du monde. En diffusant des pensées qui s’affranchissent des besoins fondamentaux et matériels nécessaires à la perpétuation de la vie, elles poussent ceux qui veulent les entendre, vers l’extinction de leurs communautés.

        Je ne ménage pas ma peine pour bien expliquer les raisons de mon incitation à une autre vision que la leur. Je multiplie les arguments et les justificatifs. Je ne me limite pas à émettre des jugements de valeurs. Malheureusement j’attends encore des contre arguments de leur part.

        Cela me semble grave et égoïste, car cela va à l’encontre du désir de vie qui existe chez des millions de jeunes êtres humains. Je pense à ceux qui naissent chaque jour sur notre planète et qui, même s’ils sont contraints de vivre très nettement moins bien que leurs aïeux nés en occident lors des temps bénis des quelques décennies de l’après guerre, trouveront plaisir et joie de vivre, à condition que nous leurs laissions de quoi vivre.

        Pour leur laisser de quoi vivre, il faut que nous consommions le moins possible. Il faut comprendre et faire comprendre que plus nous voulons faire partager aujourd’hui les délices qu’amènent la consommation des richesses que la terre avait stockées (épargnées) pour nous depuis des millions d’années, plus nous les privons de la possibilité de vivre la joie de perpétuer la vie, même si cela exige de « travailler beaucoup et bien, tout en consommant le moins possible »

        Ah cher Julien, croyez-moi ! Je ne veux que vous faire comprendre ce que vous me donnez parfois l’impression ne pas vouloir admettre. Votre responsabilité pourrait être engagée, plus que la mienne.
        Y avez-vous réfléchi ?

        Bien cordialement.

      4. @ Jducac

        Excusez-moi de changer de sujet !

        Récemment contre une de vos invectives contre l’enseignement responsable selon vous de créer un esprit anticapitaliste, je vous avais répondu ceci :

        Les enseignants ont des programmes à suivre et leurs marges de manœuvre, ici comme ailleurs, se sont réduites. Il faut vraiment que vous soyez loin de la réalité pour oser affirmer que le corps enseignant transmettrait uniquement « ses doctrines dé-structurantes » alors même qu’ils ont pour mission principale – probablement à l’insu de leur plein gré comme dirait l’autre – de préparer leurs élèves à la meilleure employabilité possible. Il est clair que dans un tel contexte, l’esprit critique n’est ni valorisé, ni entretenu.

        Aujourd’hui, je retrouve la même analyse sous la plume de Christian Laval, sociologue :

        La nouvelle école capitaliste ne diffuse pas tant des « connaissances » qu’elle ne veut doter la future main d’œuvre de compétences opérationnelles. Concevoir et transformer les systèmes d’enseignement comme des entreprises exclusivement dédiées à la production du capital humain, comme les politiques éducatives le font aujourd’hui, signifie que la norme générale à laquelle tout dans l’école doit se subordonner est celle de l’employabilité. Ce principe permet de rationaliser de nouvelle manière l’institution scolaire, de la soumettre à la nouvelle raison néolibérale, et d’agencer ensemble, de manière cohérente, tous les aspects de l’institution. Pour le dire encore une fois de façon très rapide, la nouvelle école capitaliste substitue la norme de l’employabilité à l’idéal de l’émancipation héritée des Lumières.

        Vos diatribes contre l’enseignement n’ont donc aucun sens et repose uniquement sur des préjugés.

    2. M’étonne pas, j’en ai connu un, plus il gagnait, pas qu’un peu, plus il était radin, c’est moi qui le conduisait avec ma vieille voiture certains weekends de ballade, c’est moi qui payait les pleins de diesel, jusqu’au jour où je lui ai dit qu’il pourrait peut être mettre la main à son larfeuille et qu’il n’y avait pas d’oursins dans sa poche, ça l’a fait rire comme un diable. Je l’avais hébergé un weekend, il m’a pété un volet. Qui c’est qu’a payé, ma pomme de nouveau.

      Quand il prenait l’avion et allait à l’hôtel durant ses weekends pour se changer des beaux quartiers de Paris, je vous le donne en mille…notes de frais.

      Plus il gagnait, plus il râlait après les impôts. Un jour, je lui ai dit d’aller se faire f…

    3. Je ne suis pas étonné, même si j’imagine que ces résultats sont statistiquement (et pas individuellement) significatifs.
      En poussant le raisonnement un peu plus loin, on touche à la grande corruption de certaines élites. Cela me rappelle le livre d’Eva Joly sur son instruction de l’affaire Elf, dans lequel elle rapporte que systématiquement, les personnes ayant bénéficié de détournements qu’elle interrogeait partageaient le même sentiment d’impunité. Certainement entre la ligne de défense du naïf et une vraie sincérité.

      Pour ne pas alourdir le dossier, n’étaient poursuivies que les personnes ayant touché plus de 500000 francs.

    4. Le riche est plus cupide que le pauvre? Et la cupidité mène à ne pas respecter les autres? Incroyable! Bientôt on va nous apprendre que les riches ne sont pas plus intelligents. Mais où va-t-on, je vous le demande…

      1. Pour la mesure de l’intelligence, les diplômes et leur « degré de respectabilité » me paraissent uniquement déterminés sur la capacité de représentation et de mémoire.. Dès le collège, les « bêtas » sont orientés vers des CAP, les autres étant encensés par cette première sélection… Puis y a le bac, et les écoles plus ou moins « prestigieuses » par la suite, fonction des aptitudes intellectuelles de chacun. Bref, un système de persécution, qui privilégie évidemment les gens qui ont déjà un environnement où la capacité de représentation et de mémoire est déjà quotidiennement exercée. Et il se trouve que c’est également là où en général on rencontre les familles qui ont toutes les chances de se partager le gâteau de génération en génération. Et si par bizarrerie déterministe, l’un des leurs se trouve moins pourvu de cette capacité, comme on se connaît, on s’arrange… Ca donne du Jean Louis DEBRE par exemple, mais aussi un délinquant sexuel dans un collège sélect qui se retrouve à commettre l’invraisemblable il ya peu, en tuant une de ses camarades…

    5. Ca me parait une évidence. On ne devient pas riche en donnant. On devient riche en resquillant sur tout, en exigeant des réductions sur chaque transaction, en économisant sou par sou et en donnant le moins possible.Et on ne fait pas ça une semaine, non, on fait ça toute sa vie. Une mentalité tout à fait à part. Pour des gens tout à fait à part. Si on accepte qu’ils laissent cours à leurs tendances et s’enrichissent à qui mieux mieux, qu’au moins on les surveille car ces gens sont non seulement invivables mais dangereux.

    6. Un petit exemple pris à la source :

      Un ami contrôleur fiscal qui n’en peut plus de la politique de son administration m’a glissé en fin de semaine un exemple typique du coin : ils ont contrôlé il y a 15 jours un type qui dispose d’un bon patrimoine immobilier. Rente annuelle : 60 000€

      Là où c’est croustillant, c’est que le gars en question… touche également le chômage depuis des années, ainsi que toutes sortes d’aides sociales.

      Et le plus beau : c’est légal !

      Dans le paradis fiscal qu’est la Belgique, pays symbole de l’Europe choisi pour héberger les institutions européennes, ce contribuable n’a pas à déclarer ses revenus locatifs, qui rentrent directement dans sa poche. Une sorte de black légal. Vous déclarez quasi-uniquement vos revenus professionnels. Vous pouvez donc être rentier et toucher les aides sociales.

      Et l’ami contrôleur d’ajouter : « ils sont pléthores en Belgique à vivre comme ça ».

      Résultat : les impôts pour ceux qui travaillent sont colossaux. Il faut bien prendre le pognon quelque part…

      Je me demande ce qu’il en est en France…

      1. Je confirme. Je connais quelqu’un dans la vingtaine au chômage qui ne vit que de ses locations d’appartement qu’il a retapé.

        Y a vraiment un problème … Faudrait réellement tout réformer au niveau fiscal en Belgique dans le bon sens pour rationaliser tout cela mais bon … Ca me parait impossible car le propre de la Belgique c’est de faire des mesurettes pour faire consensus. Ce qui donne des aberrations de ce genre.

      2. En France on paye un impôt sur le revenu, donc logiquement on doit déclarer les revenus locatifs. On touche des indemnités chômage si on a travaillé précédemment, quant aux prestations sociales, on doit fournir sa fiche d’impôts sur laquelle les revenus sont déclarés. Bref, en principe, ce n’est pas possible. Mais vous dites que c’est à la faveur d’un controle fiscal que votre ami a pris connaissance de ce phénomène. Donc si le type est controlé, c’est bien qu’il est dans l’illégalité, non? J’ajoute qu’en France, vient s’ajouter l’impôt foncier qui peut être salé. En Belgique, il y a aussi un impôt de ce type? non? J’ai oublié d’évoquer les niches fiscales, bien sûr. qui ont encouragé à construire n’importe quoi n’importe où. Beaucoup de la classe moyenne se sont laissé prendre par la promesse de payer moins d’impôts. Y en a qui s’en mordent méchamment les doigts. mais bon, il ne s’agit pas de cacher ses revenus, dans ce cas.

      3. @ fnur 28 février 2012 à 12:42
        Quand on est homme politique de gauche, l’essentiel c’est de gagner des voix à gauche. Donc moins il y a de riches dans le pays plus il y a de pauvres en proportion et plus les chances de gagner sont grandes. Peut importe si dans l’opération, en final, le pays s’appauvrit en voyant partir les riches parce qu’on est les plus méchants à leur égard sur tout le continent. L’essentiel s’est d’en vivre.

      4. jducac

        Roosevelt 1934
        http://www.youtube.com/watch?v=k1cLZPwfIcM

        En 1932, quand Roosevelt arrive au pouvoir, le taux de l’impôt fédéral sur le revenu applicable aux plus riches était de 25 % aux Etats-Unis. Le nouveau président décide de le porter immédiatement à 63 %, puis 79 % en 1936, 91 % en 1941, niveau qui s’appliqua jusqu’en 1964, avant d’être réduit à 77 %, puis 70 % en 1970. Pendant près de cinquante ans, des années 30 jusqu’en 1980, jamais le taux supérieur ne descendit au-dessous de 70 %, et il fut en moyenne de plus de 80 %.

        Cela n’a pas tué le capitalisme et n’a pas empêché l’économie américaine de fonctionner.

        http://www.liberation.fr/politiques/0101555838-roosevelt-n-epargnait-pas-les-riches

      5. @Lou

        Non, malheureusement ce n’est pas parce qu’on est contrôlé qu’on est dans l’illégalité. J’y ai moi même eu droit 2 fois en deux ans, alors que je suis droit dans mes bottes. C’est d’ailleurs une autre spécificité de l’administration fiscale : « s’attaquer aux gros est peine perdue. Ils disposent de trop de moyens en matière d’ingénierie fiscale et de prestations d’avocats spécialisés. C’est une perte de temps. Mieux vaut taper chez les petits indépendants qui eux sont faciles à attaquer. Objectif, vu qu’ici tout le monde fait du black : les intimider pour récupérer quelques centaines d’euros après négociation ». Ca aussi, ça vient de mon ami contrôleur.

        Pas de bol dans ma profession : impossible de faire du black.

        Pour vous répondre : ici, on déclare les revenus professionnels et non l’ensemble des revenus. Le reste, c’est-à-dire le patrimoine, on n’y touche pas (ou tellement peu que c’en est risible).

        Donc oui, ici aussi on paie sur le foncier. Mais pas sur le produit que l’on peut en tirer. Pourquoi croyez-vous que les grosses familles françaises viennent s’installer ici ?

        Pour répondre aux raccourcis pris par Jducac, voilà un système qui soit attire les riches (de façon tout à fait déloyale vis-à-vis de ses partenaires européens, le dernier en date étant Tapie) mais ne donne vraiment pas envie de travailler (en tous cas pas officiellement)… ici, on a envie d’être rentier. Voilà ce qui se passe quand on récompense la rente et quand par voie de conséquence on tape sur le travail.

        Pour conclure et comme le rappelle Fnur, la politique américaine de Roosvelt qui dura jusque dans les années 60 n’a pas empêché les US de connaître une économie dynamique. Et les US ne sont pas un cas isolé, loin de là.

        Les slogans débiles du genre « la France tu l’aimes ou tu la quittes », j’ai envie de la retourner à l’envoyeur. Baroin ce matin sur Inter annonçait qu’en faisant fuir les riches, on faisait fuir les talents. Je ne vois pas le rapport. Les bonnes idées des fondateurs de Google ou autres ne sont pas l’apanage des riches (les contre-exemple sont d’ailleurs légions). Que par contre les milieux jacobino-centralistes freinent toute initiative qui ne viennent pas d’eux ou leur porte ombrage, cela me semble évident. Les trop riches veulent se casser ? Qu’ils se cassent ! Ils ne sont pas indispensables ! De toutes façons, comme le rappelait ce matin un type du fisc, quand ils partent, ils reviennent après quelques temps, et le bilan départs/retours s’équilibre.

      6. @ Fnur
        François Hollande veut imposer les très riches à 75%,

        Ce qui est loin d’être raccord avec sa récente déclaration pour rassurer la City;
        Bref tout est son contraire …ça mange pas de pain !

      7. Plus ici :
        http://www.liberation.fr/politiques/01012392853-thomas-piketty-hollande-passe-un-peu-a-l-action

        Sinon, l’idée que les riches créent de la valeur est assez amusante.

        Au mieux, le nanti aura placé ses billes dans une dizaine de financements et les récupérera largement, principe probabiliste du capital risque, semer un portefeuille et quelques graines au moins produiront de beaux arbres, sauf en cas de bulle.
        Mais sans les petites mains et les petits neurones des tâcherons au cambouis rien ne se passera.

        Si l’on prend par exemple le domaine scientifique et technique, qui étudie, découvre, trouve ou invente ?
        Les prolos des labos, salariés du privé ou scientifiques rattachés au secteur public, dont thésards, sans forcément la sécurité de l’emploi.

        Et quelques soient leur résultats, ils ne s’enrichiront pas.

      8. @Alexandre le libraire

        Il faudra me dire en quoi le jacobinisme est par essence, favorable aux riches. Vous croyez que les potentats locaux sont jansénistes ? Le problème est qu’une idéologie a infiltré tous nos corps de représentation et qu’il faut faire en sorte que cela change (une constituante s’occupant notamment de remettre à plat la vie politique serait une première solution).

      9. Évasion fiscale ? Une et une seule solution : imposition sur la base de la nationalité française en plus de la base de la résidence fiscale avec révision des conventions fiscales internationales comme aux US.

      10. @ fnur 28 février 2012 à 15:37

        Cela n’a pas tué le capitalisme et n’a pas empêché l’économie américaine de fonctionner.

        Les réserves d’énergies et de métaux stockées sur terre, étaient encore immenses, la civilisation industrielle était encore jeune, il était donc encore possible de lui faire avoir de nombreux enfants qui avaient largement le temps de grandir et même de se taper franchement dessus, histoire de regarder l ‘effet produit. Tout casser comme on démoli un château de sable, c’était possible car cette civilisation était vivace, elle n’avait pas encore mal au dos pour se repencher sur l’ouvrage, elle avait seulement un coup de pompe dans les années 30.

        Aujourd’hui, c’est bien différent. Dans le vieux monde, les plus lucides sentent bien qu’ils ont intérêt à rester debout pour survivre, quitte à s’appuyer sur leurs voisins plus lymphatiques, au risque de les précipiter à terre sans espoir de les voir se relever. Ça n’est d’ailleurs pas gênant car ils ont, en leur sein, des êtres merveilleux pour leur donner l’extrême onction. Dommage qu’ils oublient les plus jeunes, qui eux, n’aspirent qu’à vivre.
        http://www.canal-u.tv/producteurs/universite_de_tous_les_savoirs/dossier_programmes/les_conferences_de_l_annee_2009/developpement_durable_la_croissance_verte_comment/la_sobriete_heureuse_patrick_viveret

        Avec la situation énergétique actuelle, il ne s’agit plus de gaspiller, car on entre dans une économie d’économies, de modération de la consommation, de retours sur investissements demandant des décennies là où, précédemment, quelques années suffisaient. Les liquidités pour survivre et pour agir vont devenir de plus en plus précieuses. C’est d’ailleurs pour cela que tous ceux qui le peuvent, s’emploient à les accumuler en pensant à ceux qui les suivent, alors que d’autres n’aspirent qu’à les empêcher de le faire, à seule fin de tout livrer à la consommation immédiate.

      11. @NIcks
        Si vous me relisez attentivement, vous constaterez que je n’ai jamais dit que le jacobinisme est « par essence favorable aux riches ».

        Après, vous faites les raccourcis qui vous arrangent…

        Quant à espérer qu’une « constituante » règle les problèmes de vie politique, cela me semble bien naïf et archaïque…

      12. @Alexandre le libraire

        Peut-être ais-je extrapolé, mais vous ne trouvez en tout cas pas beaucoup de jacobins véritables en ce moment dans la représentation politique en France.

        Pour le reste, qu’une assemblée de citoyens pose les bases d’une nouvelle organisation de la politique, je crois que c’est un processus intemporel et pas plus naïf que d’espérer la venue d’un homme nouveau ou pire la constitution d’un groupement de sages dont beaucoup sont accrochés au pouvoir actuellement, en attendant qu’ils accèdent à la lumière et la diffusent pour le plus grand nombre.

      1. « On ne nait pas riche, on le devient »
        Exemples: les fils de Bouygues, Dassault, Rotschild etc.?
        Les USA sont le pays occidental où il y a une des plus faibles mobilités sociales car c’est un des plus inégalitaristes. Le « rève américain », c’est pour les gogos.
        La crise est due à cet inégalitarisme extrémiste engendré par les hyperprédateurs. La Droite est à leurs pieds. La plupart des dirigeants socio-démocrates n’osent pas aller contre les media qui sont contrôlés en majorité par la Haute Finance. Pour Jospin on ne pouvait aller contre Le Monde D’où son crash parce que les media n’ont pas annoncé la possibilité Le Pen et que lui l’a fermé sur le sujet. La constitution de 1958 et le présidentialisme de fait encouragent le larbinisme au sein des partis. Ceux qui l’ouvrent sont souvent marginalisés ou exclus.

    7. Comme d’autres addictions, la cupidité est une maladie mentale. Il sera difficile de progresser socialement tant que ce fait ne sera pas admis au plan international.

      Pourquoi en effet une personne qui ressent une attraction incontrôlable pour les enfants, ou la nourriture, ou l’alcool est-elle considérée comme malade et dangereuse pour autrui ou au moins pour elle-même, tandis que les accrocs au fric nous sont toujours présentés comme « les meilleurs » que nous risquerions de « perdre » si on les empêchait un tant soi peu d’assouvir leur passion ?

      Ces gens-là sont malades au sens strict, et cette maladie a un coût public insoutenable parce qu’elle n’est pas reconnue, donc pas soignée. Vie, bruit, fureur, idiot, tout ça…

    8. C’est pour cela que le travail sur soi est essentiel !
      Sinon l’instinct naturel de compétition revient au galop …
      Il faut se domestiquer soi-même pour comprendre son fonctionnement !
      C’est par mimétisme j’en suis convaincu que l’homme pourra évolué
      vers plus de bien être personnel, vers plus de bien-être collectif …

      1. Oui mais regardez les modèles donnés à la télé. Le mimétisme marche dans les deux sens. Malheureusement.

    9. Il faut faire attention. On a ici une correlation statistique. Elle ne donne pas le sens de la causalité. Les riches deviennent-ils cupides ou les cupides deviennent-ils riches ? Cette étude ne prouve d’ailleurs aucune causalité, juste une relation.

    10. Il en est toujours ainsi. Plus on possède de biens, plus on veut en avoir pour…se montrer, dire qu’on a réussi, épater les autres (les médias, les électeurs….). Un bon moyen serait de donner moins de publicité à ces réussites qui font la une des médias. Ou alors, il faudrait que les médias mettent en exergue la vraie réussite, celle ou l’on a le sens du partage et du gagner ensemble…et comparer !

    11. Jduc,

      C’est jouissif, n’est-ce pas de se payer la tête d’un honnête homme ? Ce type de comportement était condamné par la morale qu’on dispensait, dès le plus jeune âge, il y a 70 ans.

      1) un « honnête homme » se garderait de s’en affubler personnellement l’auguste titre.
      2) une bonne fois pour toutes : cessez de vous en référer perpétuellement à votre glorieuse période « d’il y a 70 ans », ça fait tache depuis deux ans et j’ai bien peur – hélas ! – que vous n’arriviez pas à un âge suffisant pour que cette expression récurrente soit enfin assimilée à une généralité nostalgique banalement sénile plutôt qu’à une pathétique et maréchale rumination.

      1. @ vigneron 28 février 2012 à 12:05

        une bonne fois pour toutes : cessez de vous en référer perpétuellement à votre glorieuse période « d’il y a 70 ans »,

        Au lieu de me rabrouer, vous feriez probablement mieux de m’écouter un peu plus. Tout n’était pas glorieux il y a 70 ans, il s’en faut de beaucoup. Mais à cette époque mon institutrice dont le mari fut prisonnier pendant 5 ans en Allemagne et mes parents recherchés comme réfractaires au STO, m’enseignaient une morale que je n’ai pas honte de restituer lorsque l’occasion se présente et que cela me semble utile de le faire.

        Les temps étaient difficiles pour tout le monde, bien plus qu’aujourd’hui, et ce, encore longtemps après les années 44-45. Il n’y avait rien à consommer et il y avait déjà des riches et des pauvres. Ces derniers, fort nombreux, dont ma famille faisait partie, n’avaient que leur ardeur au travail et leur capital moral comme moyen de vivre. Ils ont survécu et amélioré leur condition en travaillant beaucoup et bien, tout en consommant le moins possible, afin que leurs enfants connaissent une meilleure existence que la leur. Ils y sont parvenus et ont connu, tout comme moi jusqu’alors, une vie heureuse.

        Or aujourd’hui, la mentalité de la majorité de la population a bien changé.

        Là où régnait une majorité d’esprits de type « capitalistes » même chez les pauvres, je note une prédominance d’esprits « anti capital » « d’anti travail » « anti épargne » et de « pro consommation » sous couvert d’anticapitalisme financier, alors même que tout incite à la modération de la consommation. Les peuples qui me semblent les plus clairvoyants, qu’ils soient développés ou émergents, s’adaptent à cette nouvelle donne de rareté des ressources pour survivre, mais il me semble qu’en France, beaucoup n’en comprennent pas l’impérative nécessité. Il me semble qu’ils s’opposent à cette adaptation, davantage par pur idéal que par réflexion objective, quitte à entraîner leurs compatriotes dans un irrémédiable effondrement face à ceux des pays qui, eux, s’y adaptent.

        Et vous voudriez que je me taise quand le vois la tournure que prend l’évolution de mon pays ?

        Ne voyez-vous pas que les peuples les plus intelligents sont en train, pour être plus sûr de survivre, d’éliminer les plus gloutons des autres, en les prenant dans le piège de la consommation, comme on prend les mouches dans un gobe mouches, avec de l’eau sucrée. Êtes vous bien certain de ne pas êtes parmi ces mouches solidaires, mais inconscientes ?

      2. Ne voyez-vous pas que les peuples les plus intelligents sont en train, pour être plus sûr de survivre, d’éliminer les plus gloutons des autres, en les prenant dans le piège de la consommation, comme on prend les mouches dans un gobe mouches, avec de l’eau sucrée. Êtes vous bien certain de ne pas êtes parmi ces mouches solidaires, mais inconscientes ?

        Ah formidable!

        Dites moi Jducac, ça fait longtemps que vous n’êtes pas allé en Chine, pas vrai?

      3. de jducac:

        Tout n’était pas glorieux il y a 70 ans, il s’en faut de beaucoup. Mais à cette époque mon institutrice dont le mari fut prisonnier pendant 5 ans en Allemagne et mes parents recherchés comme réfractaires au STO, m’enseignaient une morale que je n’ai pas honte de restituer lorsque l’occasion se présente et que cela me semble utile de le faire.

        jducac c’est Hibernatus : congelé par mégarde vers la fin de la deuxième guerre mondiale, il fut réanimé vers 2009. Depuis, il jette un regard hébété sur un monde qu’il ne reconnaît plus.
        😉

      4. Bonsoir Mr Ducac.

        Des riches et des pauvres il y en a effectivement toujours eu. L’esprit de « capitalisme » chez les pauvres, je le vois comme une forme de solidarité. Des membres de ma famille, infiniment respectables à mes yeux parce qu’anciens et ayant vécu la seconde guerre mondiale, la faim, les privations, les morts, m’ont raconté « leurs capitalismes » : il ne s’agissait pas d’amasser, mais de faire face, dans un contexte difficile qui s’est amélioré régulièrement, porteur d’avenir et d’espoir, ce que je pense vous décrivez dans votre texte.

        Vous notez une prédominance d’esprits anti capital, anti travail, anti épargne ; vous notez qu’en France beaucoup ne comprennent pas l’impérative nécessité de s’adapter à la rareté des ressources.
        Mais Mr Ducac, parce qu’ils ne la voit pas la nécessité. La nécessité est masquée par plus belle la vie, par dr house et par on-refait-le-monde-avec-des-polémistes. Les repères aujourd’hui sont radicalement différents de ceux de la sortie de la seconde guerre mondiale.
        Aujourd’hui, « les repères » c’est la fin de la semaine avec dans la boite aux lettres la liste des nouveaux produits dispos aux supermarchés du coin : le dernier écran plat à la mode, en 3D si possible (pour voir la future course présidentielle c’est mieux), le dernier ail-phone à la mode avec le-forfait-a-deux-euros-cinquante de chez libreboite, c’est mieux, le dernier véhicule hybride dieselo-électrique tagada-tsoin-tsoin c’est mieux. Aujourd’hui… plus personne ne se projette dans l’avenir, trop loin, trop dangereux, pensez : 1 an, 10 ans, pffffff.

        Mais qui donc confectionne tous ces beaux objets luisants de désirs ? Mmmhh ??
        Ceux que je considère comme « riches », qui s’appuyant sur leur -relative- richesse misent sur la situation actuelle pour s’enrichir encore plus. Misons sur Apple/Foxconn pour encore plus, sur le délire politico-financier que je contemple au quotidien, sur un tas de choses financiaro-techniques longuement décrites sur le présent blog. Par « confectionne », j’entends qui les conçoit, les commercialisent, les imposent par la pub, les forcent-a-la-vente-avec-paiement-en-3-fois-sans-frais…
        Vous voudriez que dans ce capharnaüm permanent et ininterrompu, les plus pauvres puissent se dirent brusquement que tiens, si je capitalisai mon petit revenu pour mes enfants, ce serait bien ? Il me semble que c’est bien mal parti. Sur la base de quoi ? un cdd renouvelable si vous venez travailler le dimanche, la nuit de noel, pendant midi, et que sais-je encore ? Avec leur ardeur au travail et leur capital moral, dites-vous ? Leur ardeur, les employeurs potentiels commencent par s’assoir dessus, avec suffisance et ravissement. Dans les années 50, vous pouviez lui dire M….. à l’employeur indélicat et passer à celui d’en face sans problème (cf mes anciens cités plus haut), essayez aujourd’hui pour voir.

        Vous souhaitez que chacun reprenne un esprit de moindre consommation ? Ils font comment, je fais comment ? Au sortir de la seconde guerre était la réclame -jean mineur publicité-, aujourd’hui c’est toujours la guerre mais avec une arme extrêmement fine et puissante qui est à l’oeuvre ; aucune place, aucun répit n’est laissé : la mentalité de la population a effectivement bien été changée ….

        Pour conclure, j’aimerai bien savoir qui sont les peuples qui s’adaptent à cette nouvelle donne et comment font-ils. Comment peut-on faire pour s’adapter à cette nouvelle donne en gardant la tête haute et en ayant confiance en l’avenir ?

      5. @ Christophe SELLIER 28 février 2012 à 23:16
        Merci d’avoir adopté un ton paisible et une approche positive. Cela donne de meilleures chances de rendre l’échange fructueux.

        j’aimerai bien savoir qui sont les peuples qui s’adaptent à cette nouvelle donne et comment font-ils. Comment peut-on faire pour s’adapter à cette nouvelle donne en gardant la tête haute et en ayant confiance en l’avenir ?

        Pour garder la tête haute,il faut voir la réalité en face et reconnaître que l’Allemagne, la Chine et autres BRICS pour l’instant, font mieux que nous grâce à nous. En maintenant un pouvoir d’achat fort, relativement à notre compétitivité faible, nous creusons notre tombeau et participons à notre propre élimination en important leurs productions. Cela ne sert à rien de les critiquer comme l’a fait notre ministre de l’économie, il vaut mieux utiliser les mêmes armes qu’eux.
        http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/03/15/04016-20100315ARTFIG00496-christine-lagarde-appelle-berlin-a-modifier-sa-politique-.php

        Nous nous endettons pour maintenir un pouvoir d’achat que nous ne méritons pas. Cela sert les intérêts de nos concurrents qui se félicitent de nous voir nous auto éliminer par notre gloutonnerie.

        Pour garder la tête haute, il faut aussi commencer par la relever et ne pas craindre de devoir se battre au sein de la compétition mondiale. Il faut par contre, cesser de se battre contre le capitalisme qui est la règle du jeu maintenant en vigueur au niveau mondial, sachant que le capital de base est la terre, avec tout ce qu’elle comporte au dessus et au dessous de sa surface.
        Certains peuples ont eu plus de chance que d’autres sur ce plan. C’est aux moins bien pourvus en richesses de base, comme nous, en Europe Occidentale, qu’il appartient, au lieu de vivre sur nos lauriers, de faire preuve d’intelligence pour proposer des échanges intéressants aux mieux lotis en ressources essentielles.

        Comme la question de l’énergie va se poser à terme, il faut s’y attaquer sans tarder. La France a accueilli la base expérimentale ITER afin de développer la fusion nucléaire, ce qui est très bien, mais pour le très long terme.
        Par contre il faudrait développer rapidement et puissamment les énergies renouvelables en adoptant une attitude plus déterminée, quitte à entrer dans une économie de guerre. Voyez ce qui pourrait être fait, en suivant les échanges qui ont en lieu, suite à ce post :
        http://www.pauljorion.com/blog/?p=28429#comment-224997

        Cela suppose un esprit de sacrifice difficile à réinstaller quand on publie des documents tels que celui-là et beaucoup d’autres du même tonneau, qui visent à déconsidérer le travail, l’esprit d’entreprise et de compétition, ce qui, à mon avis, est suicidaire
        http://yami2.com/films/la_mise_a_mort_du_travail_fr.php

        Faute de pouvoir donner d’autres idées sur ce qu’il convient de faire, je suis certain de ce qu’il ne faut pas faire :
        -S’endetter pour consommer
        – Travailler moins. Alors qu’avec une énergie plus coûteuse, il faut travailler plus pour moins cher
        – Partir battus avant d’entrer dans la compétition
        -Croire qu’en chantant « aimons-nous les uns les autres » cela suffira à nous mettre à l’abri de la compétition pour la survie
        -Croire à un miraculeux revenu universel d’existence
        -S’étendre et se morfondre sur la souffrance au travail, comme si c’était un mal nouveau
        – Manquer de pugnacité

        Bien cordialement.

      6. Spéciale Jduc parce qu’il le vaut bien :

        … mes parents, recherchés comme réfractaires au STO, m’enseignaient une morale que je n’ai pas honte de restituer lorsque l’occasion se présente…

        ouais, tu devrais plutôt dire le mensonge qu’on t’a enseigné et que tu cherches à nous refiler, hein petite crapule ? T’es de 35 non ? Donc ton daron n’était pas de la classe 40 (né en 1920 quoi) et encore moins des suivantes qui étaient ciblées par le STO en 43 et après, mais de plus anciennes… Et me parle pas de réfractaires à la « relève » recherchés, à d’autres.. Idem pour ta si méritante maman évidemment.
        T’es juste un menteur, Jduc, et un sacré bonhomme pour mentir sur et/ou comme tes regrettables parents. Je tenais à te le dire, non pour t’en informer, tu le sais parfaitement – il suffit de te lire pour en être édifié – mais pour la gouverne de l’assistance qui pourrait être encore tentée de rester dans le déni. Aussi parce-que je m’en serais voulu de ne pas l’avoir fait avant de déserter ce lieu et que tu intègres ton paradis des « capitalistes intègres » et nécessairement menteurs.
        Tu sais ce qu’il vaut maintenant ton petit roman familial derrière un gros mensonge pareil ? Nada, du vent, du vent Jduc, du vent.

      7. @jducac
        Bientôt 48 heures sans nouvelles de vous jducac… Votre silence devient un peu assourdissant… Vous n’êtes pas souffrant j’espère?
        Vous n’imagineriez quand-même pas revenir discrètement sur le blog dans quelques temps et ne pas répondre à Vigneron sur cette histoire de STO?
        Nous sommes nombreux à être suspendus à l’attente de votre démenti!

      8. @D-croissance 16 mars 2012 à 18:23

        Votre silence devient un peu assourdissant… Vous n’êtes pas souffrant j’espère?

        Merci de vous inquiéter de ma santé. Tout va bien sur ce plan là. Soyez rassuré.

        Je n’avais pas vu ce mot doux de Vigneron. Il me laisse très perplexe et ne vois pas pourquoi il me traite de menteur sans rien prouver. Son estimation de l’âge de mon père ne me semble pas très logique. Je pense qu’il devait être très perturbé le 14 mars 2012 à 20:01 pour me laisser ce billet avec cette mention :

        « parce-que je m’en serais voulu de ne pas l’avoir fait avant de déserter ce lieu et que tu intègres ton paradis des « capitalistes intègres » et nécessairement menteurs. »

        Mon père était né en 1911 et avait une trentaine d’années quand il a été STO en Allemagne à LEPZIG puis réfractaire STO, ce qui nous a amenés à vivre planqués, dans un château du centre de la France où mon père était jardinier et ma mère cuisinière.

        J’en ai parlé assez longuement ici :
        http://www.pauljorion.com/blog/?p=27925#comment-219987

      9. @jducac
        Vous citez à l’appui de vos propos un commentaire de vous du 27.08.2011 à 13h53:

        J’ai bien connu entre 1943 et 1945, la vie de ces industriels qui avaient souvent plusieurs ateliers, entendez plusieurs fermes et autres forêts et moulins, tous moyens de captage d’énergie. J’ai en effet vécu dans le château d’une famille noble (descendant des Bonaparte) du centre de la France où mon père était jardinier (déserteur les STO) et ma mère, cuisinière.

        C’est mal parti pour une brillante démonstration, car vous nous affirmiez par ailleurs, le 28 février 2012 à 12h05:

        mes parents recherchés comme réfractaires au STO,

        C’est bizarre cette confusion, car réfractaire et déserteur des STO, ça n’est pas la même chose, et vous ne pouvez l’ignorer à votre âge respectable. Un réfractaire, c’est quelqu’un qui refusait d’y aller et se cachait pour éviter ça. Un déserteur y avait été envoyé, mais avait réussi à s’en échapper. Des réfractaires il y en a eu plus de 200 000 selon Wikipedia, mais des déserteurs presque pas je présume. Si se cacher dans un pays occupé était déjà périlleux, s’échapper du pays de l’occupant devait vraiment relever de l’exploit. Ceux qui détestaient le STO ont donc plutôt fait des actes de résistance là-bas, tels que du sabotage dans les usines.

        J’ai donc trois questions pour vous si vous le permettez.

        1ère question : vous ne savez donc pas de manière sûre si vos deux parents étaient réfractaires STO ou bien seulement votre papa déserteur STO?

        2ème question : vous ne savez pas non plus que les femmes n’avaient pas lieu d’être réfractaires au STO puisque jamais réquisitionnées en pratique même si la loi le permettait en théorie? Et si votre maman fait partie d’une des très rares exceptions ce serait plutôt à vous de le prouver. Je ne pense pas que ça va être facile…

        3ème question : vous ignorez également que Vigneron a raison sur les classes d’âges réquisitionnées par le STO? Voilà ce qu’en dit Wikipedia:

        Avec la mise en place du STO, le recrutement, de catégoriel, se fait désormais par classes d’âge entières. Les jeunes gens nés entre 1920 et 1922, c’est-à-dire ceux des classes 40, 41 et 42 sont obligés de travailler en Allemagne (ou en France) à titre de substitut de service militaire. La jeunesse, dans son ensemble devient la cible du STO. La classe d’âge 1922 fut la plus touchée, et les exemptions ou sursis initialement promis aux agriculteurs ou aux étudiants disparurent dès juin. Les filles étaient aussi théoriquement concernées, mais hors quelques cas individuels, elles ne furent jamais envoyées au STO, par peur des réactions de la population et de l’Église.

        Je vous cite encore jducac:

        Mon père était né en 1911 et avait une trentaine d’années quand il a été STO en Allemagne à LEPZIG puis réfractaire STO, ce qui nous a amenés à vivre planqués, dans un château du centre de la France où mon père était jardinier et ma mère cuisinière.

        Votre père n’a pas pu être STO a 30 ans donc en 1941, puisque le STO n’a été institué que le 16 février 1943. Mais il est vrai que les Allemands avaient beaucoup raflé dans les milieux ouvriers dés 1942, et des hommes jusqu’à 50 ans environ. Mais pourquoi utilisez-vous le terme STO alors, qui n’est valable qu’à partir de février 1943? C’est curieux pour un homme si précis que vous et qui a vécu cette époque…

        Votre papa au fait, il a quitté comment le STO? Vous allez sans-doute me répondre « au cours d’une permission, comme Georges Brassens »… Car je ne vous imagine pas oser nous décrire un récit d’évasion… Il faut rester un peu crédible!

        C’est singulièrement confus et tiré par les cheveux votre mythe familial jducac, admettez-le!
        C’est marrant votre mémoire qui s’embrouille quand vous l’évoquez, parce que les souvenirs de la guerre ça reste très précis à l’esprit normalement…

      10. @ D-croissance 17 mars 2012 à 02:05
        Pour moi mon père a été STO. C’est l’expression que mes parents utilisaient peut-être par erreur. Je ne peux donner aucune précision ni sur son départ en Allemagne ni sur la date ni sur les conditions de son retour en France. Je sais qu’avant d’y partir il travaillait dans une usine d’armement en France. Peut-être y a-t-il été réquisitionné. Je sais qu’ils étaient tout un groupe de copains de travail à être partis ensemble.

        C’est singulièrement confus et tiré par les cheveux votre mythe familial jducac, admettez-le!
        C’est marrant votre mémoire qui s’embrouille quand vous l’évoquez, parce que les souvenirs de la guerre ça reste très précis à l’esprit normalement…

        Je vous demande d’être indulgent à l’égard de quelqu’un qui avait 4 ans en 39 et donc 9 ans en 44. Je me souviens très bien du 8 mai 45. Nous avions alors réintégré le domicile familial que nous avions abandonné durant la période de planque. Ma mère n’a jamais été STO et, si vous pinaillez à ce point sur une maladresse de rédaction, n’est ce pas le signe d’une recherche de poux dans la tête d’un interlocuteur pourtant bienveillant à votre égard ?
        En effet, j’ai répondu de bonne grâce et bien sincèrement à votre sollicitation, sans intention aucune de polémiquer.

      11. Je ne peux donner aucune précision ni sur son départ en Allemagne ni sur la date ni sur les conditions de son retour en France

        Alors n’en dites rien du tout Jduc. Personnellement j’ai quelques souvenances des heurts et malheurs familiaux surgis vers mes 5, 6, 7 ou 8 ans, Jduc, sans qu’ils fussent pourtant aussi dramatiques que les vôtres. Dans le cas contraire, je veux dire dans celui piteux d’un embrumement historico-familial tel que celui dont vous témoignez là, il y a lurette que j’aurais mené une petite enquête mémorielle et au moins ferais-je preuve sinon de la plus grande circonspection dans l’usage édificateur de ces fort incertaines bribes de mémoire. Tsss tsss. Chuuuut, Jduc, chuuuut… Cachez vous Jduc, en tous cas taisez vous.
        Ps : Pour bénéficier ou arguer du statut de réfractaire – au moyen par exemple de la carte officielle qui allait avec (perdue aussi comme la mémoire ?) – la loi était, est toujours devrais-je dire, extrêmement précise, elle, Jduc…
        http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=8979BDC328CEEE7FE8AF05530C820472.tpdjo14v_3?idSectionTA=LEGISCTA000006174168&cidTexte=LEGITEXT000006074068&dateTexte=20120317
        http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=8979BDC328CEEE7FE8AF05530C820472.tpdjo14v_3?idSectionTA=LEGISCTA000006174169&cidTexte=LEGITEXT000006074068&dateTexte=20120317

      12. @jducac

        Je prends note de votre réponse. Vous avez cependant moins d’arguments en magasin (oseraisje dire en STOck?) que pour défendre votre cher capitalisme! Mais je ne vais pas vous taquiner beaucoup plus loin sur l’inexactitude de vos propos parce que je ne connais pas assez bien la période. Peut-être d’autres lecteurs du blog vont s’y intéresser…

        Ce qui m’intéresse le plus ici, c’est votre malhonnêteté intellectuelle. Et ce n’est pas la première fois que je la remarque.

        Car enfin, cette période fin de la 2e guerre-début des 30 Glorieuses, c’est votre fonds de commerce ici : ses valeurs, ses principes, le respect, les patrons bienveillants, les ouvriers épuisés mais heureux de bosser comme des bêtes, la famille bien solide, etc… Vous vous prévalez toujours de ça. Vous utilisez le passé de vos parents pour renforcer vos théories mais pourtant vous ne connaissez rien de leur passé ni de l’époque en question:

        Pour moi mon père a été STO. C’est l’expression que mes parents utilisaient peut-être par erreur. Je ne peux donner aucune précision ni sur son départ en Allemagne ni sur la date ni sur les conditions de son retour en France. Je sais qu’avant d’y partir il travaillait dans une usine d’armement en France. Peut-être y a-t-il été réquisitionné. Je sais qu’ils étaient tout un groupe de copains de travail à être partis ensemble.

        Si vous ne connaissez rien au sujet, il ne vous faut pas l’utiliser comme argument : ce n’est pas correct!
        Ou bien alors vous trichez : vous savez mais vous arrangez les choses à votre sauce, pour que ça renforce votre propos. Pas correct non plus!

        Vous écrivez encore:

        Je vous demande d’être indulgent à l’égard de quelqu’un qui avait 4 ans en 39 et donc 9 ans en 44. Je me souviens très bien du 8 mai 45.

        Mais pourquoi devrais-je être indulgent avec vous? Je n’étais pas né en 1944 mais 20 ans plus tard et on dirait que je connais mieux cette période que vous, juste avec mes souvenirs du lycée, mes lectures et un peu de culture générale!

        Vous ne savez pas quand, pas comment, pas où, et juste pas qui! Mais ces histoires de guerre on en a parlé pendant des décennies et on en parle encore… On en parlait encore dans ma famille, pourtant pas nostalgique, très souvent dans les années 70. Mon grand-père qui est passé de la zone occupée à la zone libre pour protéger sa famille et se rapprocher de ses beaux-parents de Genève, ma mère qui est rentrée dans la Résistance à 15 ans, ce qui n’était pas courant, etc… Je connais l’histoire de ma famille mais je ne l’utilise pas. Vous ignorez donc celle de la vôtre mais vous nous donnez des leçons avec. Vous pensez vraiment honorer leur mémoire ainsi?

        Et enfin vous osez:

        Ma mère n’a jamais été STO et, si vous pinaillez à ce point sur une maladresse de rédaction, n’est ce pas le signe d’une recherche de poux dans la tête d’un interlocuteur pourtant bienveillant à votre égard ?

        Il suffit donc de vous mettre en difficulté pour devenir des pinailleurs, des chercheurs de poux dans la tête, etc… La position de victime que vous critiquez chez les autres vous convient bien parfois on dirait… D’ailleurs elle colle avec votre conception hiérarchisée des sociétés humaines, mais en général vous êtes plutôt du côté des dominants, pas des victimes!

        J’allais oublier le bouquet:

        En effet, j’ai répondu de bonne grâce et bien sincèrement à votre sollicitation, sans intention aucune de polémiquer.

        Nous avions tous remarqué que la polémique pour la polémique ce n’est pas votre genre jducac. Alors bref rappel historique et pas exhaustif du tout de votre temps sur le blog : par exemple, trois jours durant voire plus, presque en continu,à chercher des poux dans la tête de Julien Alexandre pour essayer de lui donner tort sur un sujet genre paiement d’une allocation (sans succès, quel patience il a ce Julien, bravo l’artiste!), des centaines de réponse dés la moindre critique faite ici au capitalisme ou à notre société inégalitaire, des kilomètres de fils de discussion envahis par vos messages, jducac, et vous n’aimez pas la polémique? Vous voulez rire?

        Alors menteur ou pas jducac?
        Je pense que oui, vous êtes (au moins un peu) menteur. Vous voyez je reste mesuré.
        Mais surtout vous n’êtes pas honnête.
        Ces valeurs dont vous vous rincez la bouche, vous ne les pratiquez pas!

      13. @ jducac

        « Pour qui vous prenez-vous ? »

        Pas pour Galilée en tout cas….

        Seriez-vous à bout d’argument ?

      14. @jducac

        Pour qui vous prenez-vous ?

        Pour quelqu’un qui aime bien la vérité et qui savoure, sans haine aucune, votre désarroi de ce soir!

      15. @ D-croissance 17 mars 2012 à 23:58
        Vous aimez la vérité, dites-vous ? Et bien moi aussi ! Voila au moins un point sur lequel nous sommes d’accord. J’espère que cette déclaration de ma part, vous fait plaisir. Mais je n’en suis pas certain.

        En effet, tout en vous croyant sincère, moi, lorsque vous dites « être quelqu’un qui savoure, sans haine aucune, mon désarroi d’hier soir! » je m’interroge.

        Vous me croyez en désarroi, mais n’en n’avez aucune preuve, pas plus que lorsque vous m’accusez de ne pas dire la vérité. Mais ce qui m’intrigue le plus, c’est le fait de ne pas pouvoir bien cerner de quoi se compose cette forme de délectation que vous goûtez (savourez) sans retenue « aucune » au point de vous en épancher à la face du monde, sur le net.

        Je m’interdis d’imaginer une sorte de jouissance qui confinerait à je ne sais quelle subtile sensation étrange, voire inavouable. Vous êtes le seul en mesure d’exprimer avec le plus de justesse ce que vous ressentez, et vous laisse libre de nous en dire davantage.

        Dans l’immédiat, en cette matinée dominicale, cela m’a une nouvelle fois conduit à méditer à partir de ce très beau poème. http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/le_crapaud.html

        Relisez-le et passez un très bon dimanche!

  7. Jolie phrase

    Et de nouvelles armes de destruction massive comme les ETF (Exchange-traded funds) ont pris la succession des précédentes, le secteur du shadow banking toujours étroitement interconnecté avec le secteur officiel de la finance, car ils ne font qu’un.

    Qui sonne pour moi très proche de cette phrase de P. Béchade

    Le marché ne ressent donc plus la douleur, ni le chaud ni le froid, ni le doute ni l’effroi. Il affronte les aspérités et les déconvenues du monde réel sans jamais éprouver le même genre de sensations désagréables que le commun des mortels. Comme un drogué réfugié dans son paradis artificiel et qui n’a d’autre choix que d’augmenter perpétuellement la dose.

    La déconnexion avec le réél s’amplifie et on a l’impression que ça peut durer…

    1. Et moi je recommande vivement le dernier livre de Jean-Claude Michéa; « Le complexe d’Orphée » (sous-titré La gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès). Des pistes à méditer pour sortir du bourbier actuel.

      J’attaque à présent celui de Jean-Pierre Dupuy; « L’avenir de l’économie » (cité plus haut)

  8. L’hyperlibéralisation des économies émergeants comme la Chine ou l’Inde devrait avoir les mêmes résultats catastrophique, et probablement pires que la libéralisation en Europe, En effet le peuple chinois part d’un niveau de protections sociale catastrophiquement bas qui ne servira en aucun cas d’amortisseur à la détérioration des conditions économiques.

    Pendant le crise de 2008 -2012, la consommation a continué de croître dans les pays occidentaux, sans la protections sociale cela n’aurait pas été possible. Le système se serait déjà effondré. Et dire que les capitalistes veulent réduire encore plus la protection sociale…

    L’austérité en Europe détruira principalement les plus pauvres en Europe; elle n’atteindra les Chinois qu’indirectement car le Européens demanderont des prix encore plus bas aux usines chinoises pour pouvoir continuer à consommer, Les unités de production en Chine, même avec une main-d’œuvre sous payée, devront investit en machines de plus en plus automatisées pour maintenir leur avantage concurrentiel. C’est là que les chinois vont encore plus souffrir. C’est déjà le cas dans de nombreux pays qui utilisaient leur main-d’œuvre à bon marché pour concurrencer les producteurs des pays riches. Par ailleurs ces derniers, ayant parfois délocalisé en Chine ou ailleurs, sont parfois arrivés à rapatrier la production en Europe, mais avec de tels niveaux d’automatisation des chaines de production que très peu de postes de travail ont été retrouvés.

    Paul T.

    PS, même si comme le dit le commentaire de Youtube est vrai:

    « Cette vidéo est une parodie. Les sous-titres, même s’ils se réclament d’une certaine réalité, sont faux. La vérité n’est pas dans la langue, elle est dans le coeur ! Pv Chinois. »

    On dirait que ceux qui ont réalisé ce pastiche ont des vues assez bonnes sur la politique française
    http://www.youtube.com/watch?v=FEYVoJCpy6E
    Quelqu’un pourrait-il me dire si cette vidéo est une propagande française destinée à faire peur en vue des élections présidentielles.

    Paul T.

    1. Ce n’est pas la première fois que cette vidéo est relayé sur le blog et le moment ou jamais de lancer un concours de traduction:-)

    2. Paul T.
      C’est une fausse traduction française comme dans la précédente version de cette même vidéo où il s’agissait de vilipender l’Etat providence. En mandarin, dans la vraie émission de la chaîne chinoise CCTV, il est question des perspectives du commerce chinois et de l’expo universelle de Shanghai en 2010.

  9. L’économie occidentale est malade de l’addiction à une drogue qu’elle ne peut plus se procurer comme avant. Elle doit réduire son endettement après avoir prospéré à crédit. Quel moteur de substitution est-il possible de lui trouver ?

    Et bien, nos chers dirigeants n’ ont qu’ à aller interroger des survivants des drogues, il en existe ; ils sont rares mais ils existent.
    Et une fois libéré du poison et du mode de vie qu’ il impliquait, à savoir magouilles, tricheries, mensonges, vol, racket et que sais-je encore (prostitution) ; on voit la vie telle qu’ elle est.
    Et ce n’ est pas plus mal, certainement moins fatigant et mieux pour tout le monde.

    1. J’avais déjà vu cette vidéo il y a peut-être un an déjà !
      Je ne résiste pas au plaisir de la retranscrire ici
      elle n’a pas pris une ride . . .
      mais plutôt que de vouloir faire peur je crois plutôt qu’elle a l’intention de l’électrochoc salutaire . . .
      ________________________________________
      –Le pays est dirigé par une classe politique corrompue qui pille les richesses publiques pour le bénéfice d’une oligarchie financière.
      Plus grave encore, ce sabotage est organisé avec le consentement du peuple français car une majorité de Français votent contre leurs propres intérêts, au profit des rentiers qui les exploitent sans contrepartie. C’est absolument incroyable. Une partie des recette fiscales est redistribuée aux milliardaires de ce pays malgré une dette record et une pauvreté grandissante. Leur président c’est Robin des bois à l’envers, ce petit personnage est le valet des plus fortunés qui pervertissent et ruinent leur modèle social.
      ++Je vois c’est une inversion des valeurs
      — Leur économie est à l’image de leurs illusions libérales, le marketing, le trading, les compagnies d’assurances, ne créent globalement aucune richesse
      ++ C’est évident
      — C’est évident mais ils ferment les hôpitaux, les crèches, les bureaux de poste, tout ce qui ne profite pas directement aux portefeuilles d’actions des privilégiés
      ++ C’est de l’autodestruction en puissance que font les médias et les politiques, n’y a -t-il personne pour tirer la sonnette d’alarme ?
      — Vous savez, les Français ne se soucient guère que du foot ball et de la santé de Johnny Halliday
      ++ Il fallait au moins ça, ah, ah, ah
      — C’est vraiment pathétique, la propagande de masse et les médias ont réussis à les culpabiliser sur leurs acquis sociaux
      ++ Leurs acquis sociaux qu’ils ne doivent qu’à eux-mêmes . . .
      — Oui, alors ils se laissent dépouiller, les travailleurs français n’ont pas conscience de leur haut niveau de compétitivité et de productivité. La France est immensément riche, mais pas les Français. Tout à l’heure je parlais de leur dette faramineuse, les Français ignorent qu’elle provient uniquement de la confiscation de leur droit régalien de création monétaire. La France ne peut plus créer de l’argent pour elle-même mais seulement pour les banques privées lesquelles prêtent à leur tour cet argent avec intérêts à l’Etat français. Voila d’où vient la dette de la France
      ++ Vos révélations sont inquiétantes, les Français auraient un cerveau de cette taille là ?
      — Oui, j’en parle dans mon livre. Une majorité de français seraient atteint par une pathologie nouvelle qui s’appelle le syndrome du larbin. Un larbin prend systématiquement la défense des classes les plus défavorisées au détriment de celles dont il est issu. En France il est courant que des individus militent pour supprimer l’impôt sur la fortune alors même qu’ils ne sont pas imposables. Mais ce n’est pas tout. Les fins stratèges qui dirigent ces moutons refusent toute idée de protectionnisme, ils préfèrent importer nos produits bas de gamme que de sauvegarder leurs emplois et leurs industries, ils sont dogmatiques. Voila pourquoi la France souffre d’un chômage de masse malgré une main d’œuvre très qualifiée. De plus leur gouvernement est en train de leur augmenter leur durée de cotisation pour la retraite, ainsi en France, moins y a de travail, plus on doit travailler
      ++ C’est très logique, vénérable professeur Mehlang Chang, merci de nous avoir si bien résumé le mal profond qui affecte l’hexagone. La situation semble désespérée
      — Oui, mais n’oublions jamais que c’est dans cette petite région du monde, pendant la nuit du 4 aout 1789 que fut proclamé l’abolition des privilèges, mais que reste-t-il de cette flamme ?
      __________________________________________

  10. La Chine en 2030 sera aussi vieille que l’Occident (ça fera 50 ans de politique de l’enfant unique). Tout porte à croire qu’elle connaîtra très bientôt les maux que connaissent actuellement l’Europe et les USA.

    Je ne pense pas que l’industrie financière aura le temps de délocaliser ses activités. L’Europe sera obligée tôt ou tard d’organiser son démantèlement.

    Tout ce que je souhaite, c’est qu’il y ait suffisamment d’alternances en Europe en cette année 2012 et l’année prochaine, pour qu’elle puisse organiser ce que j’appellerais un coup d’état géopolitique : faire table rase du passé. En gros « une stratégie du choc » à l’envers.

    Il n’y aura pas de sortie de crise sans nouveau SMI, sans réformes de l’OMC, du FMI et de l’Onu. Et sans la mise en place d’un défaut sur les dettes souveraines « intelligent » (je ne sais pas de qui est l’expression) qui passerait notamment sur une ponction des dépôts (un impôt progressif exceptionnel sur les dépôts, qui toucherait en premier lieu les épargnes les plus spéculatives).

    1. @l’albatros

      Vous êtes optimiste.

      Non seulement il y a la crise économique, mais elle se double d’une crise anthropologique – du travail – , car nous les chômeurs seront de plus en plus nombreux, et on se sent tellement inutile. Même les mineurs du nord, quelle que soit la dureté de leur exploitation pouvaient encore se sentir utiles, voyant les foyer illuminés, les cheminées fumantes, leur familles comptant sur eux, etc. Même en travaillant dans les sous-sols ils étaient une pièce indispensable de la vie d’en haut. Eh, et maintenant en tout cas le revenu social garanti n’est pas la solution non plus. La société des loisirs est une connerie, excusez-moi mais le loisir est vanité. Cf le début de l’éducation sentimentale. On ne fait pas une vie avec du loisir.

      Le problème c’est que peu à peu, tout le monde va être mis à pied. C’est ça qu’il faut voir, aucun emploi perdu ne sera jamais recréé.

      Et comme vous dites, rayer intelligemment la dette cela ne fonctionne qu’une fois.

      Donc moi je ne sais pas ce qu’on faire avec les hordes de chômeurs de demain ! Et demain ce n’est pas 2030, c’est 2015 ! Il n’y a pas de 2030 dans ce système-là !

      Le chômage va être la règle. A moins de partager le travail et tout ceci nécessite de renoncer à ce système, il faudrait voir qu’en 1919 et après chaque défaite militaire (1870), et je crois aussi après chaque crise, les pouvoirs ne s’en sortent pas indemnes.

      1) Les problèmes économiques et financiers insolubles nous servent de compte-à-rebours.
      2) Se poseront des problèmes civilisationels, qu’on le veuille ou pas !
      3) Ce n’est pas parce qu’on refuse de voir un problème qu’il va s’évanouir !

      1. @ Lisztfr,

        Je suis chômeur, en fait je n’ ai presque jamais travaillé, j’ ai appris à me structurer en dehors du monde tel qu’ on le voulait défini pour moi, ce ne fût pas facile mais au moins j’ ai développé une qualité d’ être que sans doute peu peuvent se vanter d’ avoir ; qu’ on ne me laisse pas exprimer dons et talents, c’ est un fait, que j’ en sois frustré certainement mais j’ ai renoncé à quelque attente que ce soit venant de l’ extérieur ; ceci pour dire que je ne me sens pas inutile.
        En tout j’ essaie d’ être présent à moi.

        Pour le reste, j’ ai déjà pensé ainsi, ça risque d’ arriver, oui.

      2. « Le chômage va être la règle ».
        Il n’y a pas de fatalisme. Beaucoup dépend de la politique économique qui va être suivie et il y a de fortes marges de maneuvre Il faut rompre avec l’ultra-inégalitarisme qui est la cause profonde de la crise.

      3. RED

        Ce que vous dites est essentiel.
        C’est tout un apprentissage, une prise de conscience que de se structurer différemment.
        Mais comme vous le dites également on n’échappe pas à la structure globale qui elle ne vous oublie pas et fait tout pour vous ramener en pensée, en paroles et par actions au système. Elle est toujours là pour vous rappeler que de n’avoir pas de travail c’est l’exception, l’anormalité, pourtant en contradiction flagrante avec un système économique et technique qui génère structurellement du chômage. Le sentiment du vivre, y compris dans sa dimension collective, est dans notre système rattaché exclusivement à une logique économique, celle qui génère la salariat. Pourtant la vie se suffit à elle-même, les liens solidaires qui unissent les humains n’ont pas besoin du salariat, d’un système particulier pour exister.

        Le chômeur déculpabilisé est déjà un résistant, il est celui qui par définition adopte une attitude de non allégeance au système. Il n’est pas inutile puisqu’il pense, sent les choses, échange avec d’autres, bref est un humain à part entière et de ce fait participe de l’univers social dont il est un co-créateur au même titre que le salarié smicard ou le Pdg du CAC40, ni plus ni moins. Plutôt plus tout de même si l’on considère que le chômeur déculpabilisé prépare l’avenir ne serait-ce qu’en témoignant qu’un autre mode de vie et d’être est possible. Et donc qu’une structuration globale autre de la société est possible.

        Selon cette perspective le revenu minimum d’existence universel apparaît de toute évidence comme la mesure pivot, stratégique, qui articule le passage de l’ancien monde au nouveau monde, ce dernier étant celui où l’activité n’est plus automatiquement assimilée au rémunéré, de même que le revenu peut être déconnecté du travail salarié.

      4. le revenu minimum d’existence universel
        Je retire le « minimum », voilà bien une preuve que je ne suis pas encore un chômeur tout à fait déculpabilisé, conscientisé. Le Pôle emploi est là pour me le rappeler. 😉
        AU conseiller qui récemment me disait « mais la recherche d’un emploi est un travail à plein temps », je lâchai « mais je ne suis pas payé », à quoi il me fut répondu « vous êtes indemnisé monsieur. » La suite après-demain… au Pôle.

    2. 16 @l’albatros
      Ce que vous dites est bien dit et c’est aussi mon plus vif souhait
      Plus qu’un souhait , je pense que c’est une nécessité de faire la stratégie du choc à l’envers
      J’encourage ceux qui ne l’on pas encore fait de lire le livre de Naomi Klein , ou d’aller voir le film réalisé sur le même sujet .
      Milton Friedman en tête et tous les cinglés qui ont appliqué et qui appliquent encore son dogme aujourd’hui ont du sang sur les mains et devraient être passé devant des tribunaux populaires .
      Je sais que cela ne se fera pas , mais ça me fait du bien de l’écrire ( en fait je ne comprends pas pourquoi on a jugé des criminels de guerre , et il fallait le faire , et pourquoi on n’inclurai pas les criminels de la guerre économique qui est faites aux peuples : oui ils on DU SANG SUR LES MAIN ! )

  11. Hors-normes les résultats d’HSBC ? Ouais, merci. Pour HSBC France par contre c’est pas la même rémoulade.
    Mais ça c’est pas d’la « vraie économie  » comme dit l’aut; pour ça demandez à « Voiture du Peuple »… 15,4 milliards € de bénéf en 2011. Du jamais vu dans la bagnole. Et savez quoi ? Vont distribuer 10% du magot (origine chinoise en grande partie) aux gentils ouvriers du « Peuple de la bagnole ». 6 000 € pour les ouvtiers Volkswagen, jusqu’à 50 000 pour les cadres… 1,5 milliards. Et attention ! Rin que pour les vrais ouvriers et cadre du « Peuple de la bagnole du Peuple » hein ! Rin qu’en Allemagne koi.
    http://www.challenges.fr/entreprise/20120224.CHA3604/volkswagen-les-salaries-allemands-vont-se-partager-10-des-benefices-historiques.html

    1. HSBC a annoncé un bénéfice de 16,8 milliards de dollars en 2011, compensant son désengagement des États-Unis par son implication asiatique. En hausse de 28% par rapport à l’année précédente.

      1. Cela à sûrement un rapport avec le fait qu’ils m’aient viré de leur banque manu militari parce que j’avais fait un retrait cash trop important à leur goût ?! (je désirait protéger mon modeste magot d’une saisie d’huissier commandée par une autre banque…)

      2. Naïf ???

        Cela à sûrement un rapport avec le fait qu’ils m’aient viré de leur banque manu militari parce que j’avais fait un retrait cash trop important à leur goût ?! (je désirait protéger mon modeste magot d’une saisie d’huissier commandée par une autre banque…).

        tsssss…, où va se « nicher » la naïveté de nos jours…
        http://www.romandie.com/news/n/_HSBC_France_benefice_2011_plombe_par_la_crise_de_la_dette_en_zone_euro270220121602.asp

        La banque de financement, d’investissement et de marchés (BFI), bénéficiaire l’an dernier, a ainsi accusé une perte de 129 millions d’euros.
        Les pertes avérées sur la Grèce ont été limitées à moins de 40 millions d’euros, mais la banque a surtout enregistré des moins-values latentes sur des titres liés à d’autres pays de la zone euro.
        On est en phase de réduction des expositions par rapport aux dettes souveraines en zone euro, a souligné M. Beunardeau. L’exposition sur les Etats périphériques (Grèce, Irlande, Italie, a souligné M. Beunardeau. L’exposition sur les Etats périphériques (Grèce, Irlande, Italie, Portugal et Espagne) a été ramenée fin 2011 à environ 0,7% du bilan, contre 1,3% un an plus tôt. tôt.
        En banque de détail, HSBC France a connu en revanche une très bonne dynamique commerciale, a relevé M. Beunardeau.
        Les actifs sous gestion en banque de particuliers ont notamment augmenté de 2% à 31, milliards d’euros, et HSBC France a continué de développer sa clientèle de clients aisés, dits premiers : ils représentaient fin 2011 près de 45% des 823.000 clients particuliers.

        Un peu moins de 45% de dorénavant 822.999 clients particuliers…

      3. Les résultats ne sont pas « hors normes ». Ils bénéficient de 4.1 mld. USD de fair value sur dettes propres contre -258 en 2010. Un poste qui n’existe que parce qu’il y a une entourloupe comptable. Ce n’est même pas un « vrai » gain, c’est uniquement virtuel et volatile. Personne ne s’y arrête quand on analyse les comptes.

        Retraités, les résultats sont stables.

      1. «5 milliards pour les ouvriers et on sort du cadre» ?? D’où tu sors ça ? C’est Crapaud qui t’habite ?
        A la louche sur le sujet et en France, à moins de 100 milliards des 175 milliards de profits des sociétés non-financières et financières redistribués d’une manière ou d’une autre aux salariés (y compris à l’étranger…), y’a pas selon moi de changement de cadre.

      2. @vigneron: « D’où tu sors ça ? »

        15 milliards de profit, divisé en 3 (entre le capitaliste, l’entrepreneur et les ouvriers), ça donne bien 5 milliards pour les ouvriers, non? C’est pas ça l’équilibrage du rapport de forces?
        Mais soyons vraiment révolutionnaires, mettons donc la barre à 10 milliards pour les ouvriers de Volkswagen…

    2. @ vigneron 28 février 2012 à 01:04
      Les Allemands, voila des êtres qui ont redécouvert les vertus du capitalisme, qu’ils soient cadres ou ouvriers de l’industrie automobile ou syndicalistes ou chef de gouvernement socialiste, tel G.Schröder.

      Ils se sont serré la ceinture avant, pour s’adapter à l’évolution de leur environnement, c’est aussi ça le darwinisme social.

      Ils sont maintenant récompensés de leurs efforts. Ils n’ont pas fait comme leurs stupides voisins français qui, eux, ont voulu dépenser avant d’avoir gagné et jouir du temps libre (35h et retraite à 60 ans) avant de l’avoir mérité. Ils ont ainsi gagné le cocotier en n’ayant plus de clients, plus de revenus, plus d’outils de travail. En fait de prime de résultat, ils perçoivent des primes de licenciement, et ont gagné le temps libre illimité dans le chômage. Mais quand comprendront-ils ?

      Ce sont leurs enfants qui vont les bénir. Heureusement que d’aucuns s’emploient à leurs désigner les vrais coupables, c’est-à-dire ceux qui savent voir la marche du monde telle qu’elle se réalise.

      Certes ce ne sont plus les endoctrineurs d’hier qui ne peuvent plus citer les pays communistes en exemple. Alors c’est un nouveau courant d’inconscients de ce qu’exige la vie, qui rêvent d’anti capitalisme donc d’anti capital en le faisant se dissoudre dans la consommation domestique. Comme ils sont à l’avant-garde du progrès, ils rêvent d’un revenu universel d’existence qui serait payé par ceux qui ont misé sur le travail et le capital, préférentiellement à la consommation. Quel génie d’avoir eu cette idée de revenu universel ! Pourquoi ne pas la breveter ?

      Chez les générations plus anciennes, même dans les plus basses conditions sociales, ont savait par tradition transmise de père en fils, que l’effort et les contraintes, que l’on s’impose soi-même, sont le meilleur moyen d’assurer son avenir et celui de ses descendants. Ne pas épargner sa peine en travaillant beaucoup et bien, tout en consommant le moins possible restera pour toujours, le meilleur moyen de survivre. Parce que c’est la meilleure solution pour conforter son patrimoine, en étant en mesure de l’adapter à l’évolution du monde, grâce à la préservation d’un capital, d’une ressource, d’une réserve, d’une épargne, c’est-à-dire d’une moindre consommation.

      Je pensais que cela devait être évident, y compris chez les vrais vignerons. Ils savent pourtant qu’une récolte qui a bien vieilli, vaut beaucoup plus que celle qu’on est contraint de vendre rapidement, parce qu’on a voulu la consommer avant de l’avoir récoltée.

      1. Jducac,

        C’est amusant de voir que vous assimilez les « vertus du capitalismes » à celle de « l’effort » et du « travail ». Pourriez vous être plus explicite.
        Je vois tous les jours (dans mon entreprise industrielle +d e 500 personnes) des gens vertueux et méritants dans leur travail, pour autant je n’irais pas jusqu’à dire qu’ils bénéficient comme d’autres des « vertus » du capitalisme. Mais chacun regarde souvent midi à sa porte.

        Enfin je me permets de vous dire que vous devriez arrêter de galvauder les théories de Darwin et de plaquer les concepts d’évolutions des être vivants dans le milieu naturel aux sociétés humaines.
        Si vous en avez le temps et que vous ne connaissez pas l’émission de France inter « sur les épaules de Darwin » je vous recommande vivement l’écoute de 11H à 12H le samedi matin (c’est un peu mon mantra, mais ça vaut vraiment le coup).

        La durée du temps de travail en Allemagne dans l’industrie est la même qu’en France. En revanche la main d’œuvre y est un peu moins chère (Vigneron ou d’autres avaient amené plein de chiffres que je ne retrouve plus car je travaille, à payer votre retraite, que je vous souhaite confortable :-D). Mais cette situation peut elle durer? surtout quand il faudra financer les retraites de cette génération de travailleur méritants (qui ne s’est pas renouvelée démographiquement).

        IL me semble que Julien Vous avez posé la question sur l’intérêt à l’échelle mondiale de votre principe de fonctionnement (fondé sur la compétitivité), et de son bilan à somme nulle.
        Je n’avais pas pu lire votre réponse à l’époque, pourriez vous m’y renvoyer.

        Bien à vous.

      2. Dommage qu’il n’y ait pas une rubrique « mur du çon » (Le Canard Enchaîné) sur ce blog. A lui seul, ce commentaire aurait alimenté plusieurs semaines du célèbre hebdomadaire qui aurait pu, avec une telle mine d’or, devenir quotidien.

      3. Les Allemands, voila des êtres qui ont redécouvert les vertus du capitalisme, qu’ils soient cadres ou ouvriers de l’industrie automobile ou syndicalistes ou chef de gouvernement socialiste, tel G.Schröder. Ils se sont serré la ceinture avant, pour s’adapter à l’évolution de leur environnement, c’est aussi ça le darwinisme social.

        Voui voui c’est c’la… on a raté le coche y’a 70 berges, je sais, je sais…
        Dites Jduc, c’est Grisette ou Lili Marlen le p’tit nom de votre dulcinée, votre p’tite Jduquette ?

      4. @ Jduc

        Allez-vous cesser de tenir de pareilles sornettes moisies ?

        C’est la situation qui est avantageuse à l’Allemagne, pas l’inverse.
        Et l’Allemagne sait en profiter, elle qui est – un peu – à l’origine de cette situation.
        Et dans la configuration actuelle, ladite situation est très inconfortable pour de nombreux autres pays, partenaires ou simples voisins de l’Allemagne. C’est cela qu’il faut voir.

        Il se trouve qu’en ce sens, l’Allemagne manque donc complètement à ses devoirs de solidarité pour que la communauté à laquelle elle appartient (tiens, vous l’aviez oublié ?) se porte mieux qu’elle ne le fait aujourd’hui. Elle se trompe (et le reconnaît en privé) de moyens et de théorie. Mue par un passé dont elle ne s’est pas totalement affranchie.

        Attention, votre Darwinisme plaqué au domaine économico-social plaqué est très proche de certaines théories de race supérieure (ou inférieure) qui sentent le brun, le nauséabond. Non pas que je vous accroche cette étiquette personnellement mais ce sont bien vos propos qui portent en germe ce genre de dérive.

        Quant aux anciennes générations, laissez-les tranquilles, je vous prie ! Ou alors, si vous parlez en leur nom, pensez qu’elles n’ont que faire de vos leçons de morale, elles qui ont systématiquement profité, pillé et ruiné non seulement l’économie de planète mais son environnement. Les anciennes générations ne nous intéressent que partiellement, figurez-vous, car c’est les jeunes générations et l’espoir qu’on peut leur donner qui feront ou pas de nous des ancêtres sereins !

        Si le système rentier de nos ancêtres vous provoque une quelconque nostalgie, un conseil : entamez de suite une psychanalyse approfondie et posez -vous les bonnes questions.

      5. « Quant aux anciennes générations, laissez-les tranquilles, je vous prie ! Ou alors, si vous parlez en leur nom, pensez qu’elles n’ont que faire de vos leçons de morale, elles qui ont systématiquement profité, pillé et ruiné non seulement l’économie de planète mais son environnement. Les anciennes générations ne nous intéressent que partiellement, figurez-vous, car c’est les jeunes générations et l’espoir qu’on peut leur donner qui feront ou pas de nous des ancêtres sereins ! »

        C’est justement sur « la jeunesse » et l’avenir – en opposition formelle avec le passé, et « les anciens » -, qu’étaient basées les idéologies nauséabondes dont vous parlez (et les dictatures en général).

        Ne pas tomber dans ce piège grossier…

      6. @jducac

        Là vous êtes vraiment passé à la phase du marmottage radoteur; c’est vraiment pénible cette obstination à réitérer des approximations (et puis de grâce, instruisez vous de la théorie de l’évolution, par exemple ici : http://www.canal-u.tv/producteurs/universite_de_tous_les_savoirs_au_lycee/dossier_programmes/utls_au_lycee_2011/la_theorie_de_l_evolution_guillaume_lecointre

        et laissez Darwin en dehors de vos délires spencériens).

        « Le besoin est le premier de nos maîtres » : qui le conteste?

        Le travail est l’activité par laquelle on surmonte la distance qui sépare le besoin de sa satisfaction : j’enfile une perle.

        Donc : sans effort de production, pas de consommation, qu’elle soit vivrière ou somptuaire : je poursuis le bréviaire des truismes qui se ramassent au caniveau des évidences. (Vous remarquerez qu’on est resté très classique là, qu’on nage en plein marxisme même si cela vous défrise; eh oui! le marxisme est une philosophie du travail -c’est d’ailleurs une de ses limites).

        Mais ce n’est pas à main nues et par la seule force de sa volonté arc-boutée -ah! la mââle et patriarcale HHHattitude- que l’homme produit de quoi satisfaire à sa vie : il divise le travail, rationalise techniquement le processus, s’équipe et s’appareille, machinise : ce qu’il épargne, par l’accumulation du capital, voyez vous, c’est ce qu’il s’épargne : fondamentalement du temps et de la peine -et pas du revenu-, le temps humanisé de la vie, qu’il gagne sur le temps douloureux de la survie qu’est le temps de travail (la forme animale de la condition humaine). C’est à ce niveau que le capitalisme intervient à la façon d’un parasite, en détournant le surplus et en réalisant le circuit formel de son propre accroissement sans aucune finalité humaine (la seule qui vaille, au nom de vos propres principe adossés à la finitude et à la mort : libérer du temps pour ce qui est plus noble que le travail : goûter, aimer, transmettre, s’instruire, aider, créer, flâner, contempler, éduquer des enfants etc).

        Quant à vous, vous proposez de faire de ce surplus de temps du temps de travail, tout en déplorant l’épuisement des ressources et le gaspillage de l’énergie. Avec ça, la cohérence…c’est plutôt la glu de l’idéologie qui vous tient lieu de cohérence.

      7. A mourir de rire notre Jducac40
        Je vous jure que ce n’est pas moi, pour le fun…

        J’ai travaillé chez Ford
        Jamais vu les capitalistes actionnaires faire le moindre effort.
        Tous les autres, cadres, techniciens et ouvriers, si !

      8. Ils se sont serré la ceinture avant, pour s’adapter à l’évolution de leur environnement, c’est aussi ça le darwinisme social.

        Ouah… ! T’es une bête Jducac. Je regrette pas d’être venu ici pour lire un tel génie. Me sens baladé vers les hauteurs stratosphériques de l’intelligence humaine tout en participant pleinement à l’Œuvre Fraternelle de la Survivance. Mes frères, prenez-en de la graine.

        J’espère qu’il y a de temps à autre ces messieurs des Ministères de l’Éducation et de la Culture pour venir enregistrer ces magnifiques programmes. Avec ça, au moins, les gosses devraient bien commencer dans la vie.

        PS : J’aime beaucoup ton « pour toujours », cependant je le trouve un peu faible, « Ad vitam æternam » aurait été plus convenable non ?

      9. Ce sont leurs enfants qui vont les bénir.

        Je suppose que vous parlez des Allemands ?
        Ce doit être le cas.
        Donc , vous n’en ratez pas une.
        Je suppose que le très faible taux de natalité des Allemands
        a quelque chose à voir avec la darwinisme social, mais le doute est permis.
        Le capitalisme n’aime pas ses enfants, trop occupé à produire pour l’exportation sans doute…
        C’est simple: l’accumulation capitalistique est suicidaire.
        Encore une tendance qui ne peut cadrer avec vos présupposés…

        J’ avais lu un truc, genre monographie, sur leur taux très préoccupant.
        En gros, rien n’est fait au niveau collectif, c’est à dire SOCIAL
        pour favoriser la mère et son jeune enfant ( vous serez d’accord pour estimer que la jeune enfance est primordiale dans le développement futur de l’adulte. )
        Un truc aussi simple et pratique qu’une crèche d’entreprise ou de quartier n’a pas bonne presse, pour des raisons paraît-il historiques, et politiques pour ce qui est de l’ancienne zone à l’Est.
        Et une femme qui utilise ses congés maternité – comment faire autrement ? – est pénalisée.
        La fourmi mourra seule…

      10. @ ThomBilabong 28 février 2012 à 16:11
        Merci de vos mots aimables.
        « Allez-vous cesser de tenir de pareilles sornettes moisies ? » Vous auriez mieux fait de démontrer pourquoi vos qualificatifs sont justifiés. Mais c’est tellement plus facile d’agir ainsi, pour ceux qui manquent d’arguments permettant de justifier et expliciter leurs appréciations passe-partout, qui ne veulent rien dire hormi l’expression du mépris.

        « Non pas que je vous accroche cette étiquette personnellement mais ce sont bien vos propos qui portent en germe ce genre de dérive »
        J’ai de la peine à vous croire, car autrement, vous vous seriez abstenu des observations qui précèdent.

        Quant aux anciennes générations, laissez-les tranquilles, je vous prie ! Ou alors, si vous parlez en leur nom, pensez qu’elles n’ont que faire de vos leçons de morale, elles qui ont systématiquement profité, pillé et ruiné non seulement l’économie de planète mais son environnement.

        Je respecte et j’appelle au respect des anciennes générations, qui ont permis aux plus jeunes de vivre sans connaître la guerre. Où avez-vous vu qu’elles ont, plus que la vôtre, « systématiquement profité, pillé et ruiné l’économie et l’environnement de la planète » ?

        Vivez-vous en ascète , contrairement à la majorité de vos congénères qui demandent, sans cesse, une augmentation de pouvoir d’achat et de « travailler moins », quitte à être éliminés par le chômage ?

        Pour ce qui est de mes parents, au lieu de consommer le plus possible afin de jouir au maximum de la vie, ils se sont privés, vu leurs faibles ressources, de telle sorte que leur vieillesse (ils sont décédés à 90 et 97 ans) ne coûte rien à leurs enfants. Faites en de même et vos enfants ne vous reprocheront rien. Leurs concitoyens ne reprocheront rien non plus, car ils n’auront pas à en supporter une partie de votre vieillesse à charge au titre de l’assistance publique.

      11. La mouche du coach. « Occupy le terrain »
        Un poil déprimant tout ça. Jducac, soit grand, file avant la nuit.

      12. Pour Jducac

        Je respecte et j’appelle au respect des anciennes générations, qui ont permis aux plus jeunes de vivre sans connaître la guerre.

        Ces générations, par déficit d’anticipation, par aplaventrisme devant les ricains… sont les responsables du monde d’aujourd’hui. Elles sont certainement respectables, mais ne furent pas très éclairées. Bref j’espère, sinon je le comnprendrai mal, que vous ne pouvez pas appréhender l’avenir avec optimisme. Comment peut-on encore croire aux recettes qui nous ont conduits au monde d’aujourd’hui ?

        De plus votre modèle social – avec des retraités qui vivent jusqu’à 95 ans dans le confort, ce dont je suis très heureux pour eux – va, avec le monde tel qu’il est, structuré en bonne partie par des gens dans votre genre, dans une direction qui fait souci. Déjà maintenant.

      13. @Miky
        avec des retraités qui vivent jusqu’à 95 ans dans le confort,

        Encore une fois : ce n’est pas la généralité ; ils sont plus nombreux a vivre chichement que dans le confort ! cela change la donne de votre sempiternelle équation.

      14. Bonsoir Mme Farista,

        Il ne n’est point besoin que vous projetiez vos représentations en lieu et place de celles que vous imaginez être les miennes.

        Mais continuez d’essayer !

      15. @Miky
        Le fait que vous placiez cette phrase « – avec des retraités qui vivent jusqu’à 95 ans dans le confort, ce dont je suis très heureux pour eux – entre tirets, augure du fait que vous quittez momentanément la réponse de Jducac pour émettre une opinion personnelle.
        Je ne « continue donc pas d’essayer « …. je me contente de présupposer que vous comprenez ce que vous écrivez. Et comme vous êtes un habitué des vitupérations anti-vieux, je vous reprends de nouveau. Vous savez… c’est un usage courant quand des humains veulent échanger sur des points de vue. Si vous ne souhaitez aucune réponse a chacun de vos commentaires… il y a une solution… cherchez bien !

      16. @ Arnaud 28 février 2012 à 15:27

        C’est amusant de voir que vous assimilez les « vertus du capitalismes » à celle de « l’effort » et du « travail ». Pourriez vous être plus explicite.

        Pardonnez-moi de ne pas vous avoir répondu directement. Je crois que la réponse faite ici répond à votre question : http://www.pauljorion.com/blog/?p=34469#comment-298375

        IL me semble que Julien Vous avait posé la question sur l’intérêt à l’échelle mondiale de votre principe de fonctionnement (fondé sur la compétitivité), et de son bilan à somme nulle.
        Je n’avais pas pu lire votre réponse à l’époque, pourriez vous m’y renvoyer.

        Je n’ai rien retrouvé sur cet échange. Voila ce que personnellement je pense sur ce sujet.

        Il vaut toujours mieux pour un pays être compétitif car cela lui permet d’exporter donc d’obtenir, en échange, les devises nécessaires pour importer les productions ou les matières premières de base dont il ne dispose pas, et qui lui sont indispensables pour vivre. Par exemple, pour la France, l’énergie fossile, les métaux, les produits électroniques etc…

        Quand un pays est insuffisamment compétitif, par exemple la France, en déficit commercial, chaque année depuis 2005. Il est alors conduit à emprunter ce qui lui coûte plus cher (à cause des intérêts) et ce qui finit par atteindre son niveau de vie (nécessité de baisser les salaires, les protections sociales, les emplois improductifs tels que ceux de la fonction publique etc….) ou l’oblige à vendre des éléments de son patrimoine, ou de puiser dans ses réserves, toutes mesures qui appauvrissent le pays et finissent au bout d’un certain temps à affaiblir sa souveraineté.

        Des exemples de soldes commerciaux de 2010 sont donnés ci-dessous pour l’Allemagne et la France.
        http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/ComprendreContextePIB?codePays=DEU&annee=2010
        http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/ComprendreContextePIB?codePays=FRA&annee=2010

      17. @J Ducac, suite à votre réponse du 29 février 2012 à 20:43 à mon post.
        Merci de votre réponse, suite à ma demande de précisions sur votre assimilation des

        « vertus du capitalismes » avec celle de « l’effort » et du « travail ».

        Vous me renvoyez vers un débat que vous avez eu avec Lemoine ailleurs.
        Dans celui-ci vous présentez la situation d’un salarié, devenu entrepreneur suite à une accumulation patiente. Je vous cite.

        un travailleur perçoit de son employeur un salaire net, qu’il a payé ses impôts et couvert tous ses frais pour se maintenir en vie, il peut, s’il a été économe, se retrouver avec une marge. S’il fait cela chaque mois pendant un certain temps en résistant aux multiples tentations qui s’offrent à lui et pourraient facilement l’amener à dépenser plus, donc à épargner moins, cet argent mis de côté finit par constituer un petit capital.
        …un capital ainsi constitué, n’a rien pour être honteux, bien au contraire. En effet, en plus du travail qu’il a nécessité pour le percevoir petit à petit, il a exigé un effort sur soi, une sorte de travail personnel permanent et prolongé pour le conserver en se contraignant à ne pas se laisser aller à la facilité et à l’agrément de le dépenser pour mieux jouir de la vie. C’est tellement jouissif d’utiliser un pouvoir….. d’achat.

        Imaginez qu’au bout de dix ans, j’aie réuni un capital suffisant pour créer une entreprise

        .

        Du coup je comprend votre assimilation des vertus du travail et du capitalisme. Elle repose sur un cas particulier du salarié méritant devenu entrepreneur-capitaliste: la trinité.
        Mais c’est là ou votre raisonnement est faux.
        Si l’exemple d’accumulation que vous citez est exemplaire dans la phase d’ascension sociale, puisque l’accumulation est réinvestie dans la production de valeur (l’entrepreneur),
        pour que cet exemple soit vraiment vertueux et bénéfique pour la société à long termeil convient que le salarié devenu entrepreneur-capitaliste, permettre à ce schéma de se reproduire.
        Il faut donc que son entreprise marche c’est à dire qu’elle écoule sa production, donc que les salariés soient capables de consommer en ayant un revenu suffisant sans faire appel au crédit sinon fragilisation de l’ensemble, et egalement dans une mesure qui permette la perpétuation de l’espece « trinité salariés-entrepreneurs-capitalistes ». PAssons sur le fait que vous ne voulez pas considerer la critique d’un capitalisme financier qui n’a rien à voir avec votre exemple (mais peut etre l’avez vous critiqué par ailleurs).

        En tout cas tous les acteurs du système ne peuvent pas être salariés entrepreneurs capitalistes ce qui ne invalide votre raisonnement.
        Par conséquent l’accumulation au delà d’un certain niveau si elle n’est pas freinée ou redirigiée par endroit aboutis à la mort du système (capitalisme financier).

        Pour revenir sur votre exemple, il est bien moins aisé aujourd’hui que dans le passé à type de schéma de se reproduire.
        D’une part à cause d’un raréfaction du travail(par l’automation notamment et l’informatisation), sa précarisation. Et d’autre part à cause d’un partage de la valeur ajouté plus favorable au capital qu’au travail.
        Les ouvrier aujourd’hui ne sont plus ceux du fordisme Ils ne sont plus aussi bien payés qu’autrefois. Ceci limite considérable l’ascension sociale que vous citez en exergue mais surtout celà met fondamentalement en danger l’économie, puisque l’écoulement (c’est à dire) la consommation des biens produits ne peut se faire au mieux qu’à crédit mis à disposition par des capitaliste qui ne sont pas les entrepreneurs-capitalistes comme dans votre cas particulier.

        Sans parler de l’aspect ethique.
        Si vous imaginez que ceux en bas de l’echelle ne doivent cette position que par leur faiblesse en se laissant « aller à la facilité » c’est parce que vous calquez la vision d’un monde passé à la situation actuelle.
        Alors l’invocation abusive du « darwinisme social » vous permet d’évacuer toute mauvaise conscience ou comme solution cynique à ce que je vois comme la faiblesse de votre raisonnement

        Bien à vous.
        PS: j’espère que mon gloubi boulga vous paraitra intelligible. Je n’ai pas l’aisance de certaines plumes de ce blog et le temps me fait defaut.

        PS2:(dans mon entreprise il y a un facteur 150 entre le revenu direct du patron (hors activité dans le board d’autres bôites) et le salaire d’un ouvier. Ce monsieur est certes tres méritant d’avoir crée et mené cette boîte, même s’il n’est pas passé par une chiche vie d’economie de bouts de chandelles). et encore on est dans la « vraie économie ».

  12. Admirable billet de François Leclerc qui montre bien l’impossibilité de réformer le système. Le capitalisme sans la finance ? Même problèmatique que la quadrature du cercle.

    1. Vous êtes trop pessimiste, c’est par le politique que la réforme peut se faire dans la paix …
      Encore faut-il placer la bonne souris à la tête du pouvoir exécutif …

      1. En fait de souris, je crois vous voir imaginer une sorte de Nounours. Les jouets ne sont là que pour nous faire réver et les chefs pour rendre irresponsables leurs peuples.

  13. Les artisans de la crise profitent du désarroi qu’elle suscite, ainsi que de l’absence d’alternative portée par une force politique rassembleuse, pour tenter d’en imposer un mode de règlement qui leur soit favorable.

    Puisqu’ il n’ y a pas de force politique rassembleuse, inutile d’ attendre et il n’ y a pas de temps à perdre, à chacun individuellement de se responsabiliser et politiser.
    La crise ajoutée à Internet aura eu ceci de positif ; nous sommes obligés de voir les choses différemment et ça au moins ce n’ est pas plus mal ; je veux dire, souvent j’ ai pensé que de toutes façons on ne pouvait pas continuer comme ça, à savoir jouir idiotement et individuellement du consumérisme, être des consommateurs et finalement plus grand chose d’ autres, tout ça en nous fichant la plupart du temps du reste de l’ humanité ou .. de notre voisin.

  14. Même en réduisant à presque rien les charges sociales et le coût du travail, il n’est pas possible d’arrêter la machine à faire de la dette.
    Je rappelle qu’elle ne recule absolument nulle part dans le monde.
    Les pays à excédents commercial arrivent à maintenir leurs endettements « soutenables », mais même l’Allemagne avait généré un déficit budgétaire de 1% en 2011, quand bien mêm la croissance et les exportations étaient là.
    Idem la Chine.
    Je crois que seule la Norvège, avec ses productions d’hydrocarbures, est en mesure de produire des excédents budgétaires.
    Et, de toute façon, un excédent budgétaire, seul moyen de réduire la dette des états, ne veut pas dire que l’endettement recule, car ce sera alors l’endettement privé qui croîtrait davantage.
    On ne peut que rester fasciné par l’incroyable capacité qu’a le système capitaliste de toujours continuer à aller dans le mur, tout en reculant le mus qui s’approche néanmoins.
    Le seul vrai remède serait la possibilité d’émettre une monnaie qui ne puisse générer de dettes nouvelles, et cela nécessiterait un nouveau type de monnaie, de type « monnaie fondante » ou SMT.
    Il n’y a pas d’autres chemins.
    Les inventeurs du Chiemgauer ont formulé une proposition que les payes européens pourraient mettre en oeuvre tout en restant formellement dans l’euro: j’enverrai à tous ceux qui veulent lire ce texte la traduction en PDF, contactez-moi: johannes.finckh@wanadoo.fr

  15. Pas facile de se politiser individuellement comme vous dites, nous sommes dans une situation critique .
    Le seul levier démocratique c’est le vote, ne pas voter c’est refuser cette démocratie .
    Mais face à la duplicité des politiques, le vote nous semble inutile voire néfaste car il cautionne le principe de discordance entre les discours et les actes .
    Et voter pour des candidats alternatifs entraine une forme de dilution de la volonté populaire .
    Je propose une grève des médias, télé, presse et aussi internet ne nous faisons pas d’illusion .
    C’est à mon avis la seule action susceptible d’inquiéter les pouvoirs .
    Votons massivement pour les candidats dominants sans jamais les écouter !

    1. C drôle, c`est le même genre de discours que je tenais voilà une dizaine d`années déjà, je passais pour un dingue… Oü en sommes -nous aujourd`hui ? Dans l`atonie la plus complète, En 2013-2014, ce sera le chaos dans toute l`Europe. Mais des têtes vont tomber et la bande de Sarkozy a du souci à se faire. Mais bien sûr ce ne sont-là que des élucubrations d`un simple d`esprit…

    2. @ Paul émile,

      Quand je parle de se politiser individuellement, je pense être réaliste ; ce sera à mon avis toujours plus positif qu’ espérer qu’ un candidat quelconque remplisse mes attentes, ça c’ est infantile. Nous ne sommes pas seuls même si nous sommes séparés, désorganisés. Il vaut mieux avancer aujourd’ hui chacun de son côté plutôt qu’ attendre qu’ un autre se mette en marche avant soi ; moi marchant je rencontrerai vite quelqu’ un, d’ autres se joindront ensuite. Je pense aux Indignés de la Puerta del Sol à Madrid l’ été dernier ; c’ est quelqu’ un qui un jour a pris la décision de lancer l’ appel via les réseaux, il n’ a pas attendu qu’ un autre le fasse à sa place ; ils ont fini par se retrouver des milliers, puis ça a traversé l’ Atlantique.
      http://www.youtube.com/watch?v=8j2EciUDXCY&feature=related

  16. Merci pour ce billet

    Quand vous dites :

    Tout en bas de l’échelle sociale, la « tiers-mondisation » s’installe, accompagnée d’une montée de l’informalité que l’on croyait réservée aux pays émergents.

    Est ce que vous parlez du travail au noir et de la corruption ou d’autre chose ?
    Délinquance, petit recel, petit trafic et marché noir ?

    1. Les activités informelles se réalisent en dehors des cadres délimités par l’Etat. Le travail ménager est l’exemple le plus simple d’une activité informelle qui n’a rien de criminel ! Il n’est ni rémunéré, ni taxé, ni même réglementé.

      La criminalisation systématique de l’informalité participe de son rejet ou de sa non prise en considération, car elle ne répond pas à la vision de la société qui est présentée comme modèle à suivre. La réalité du monde informel est souvent dérangeante pour ceux qui veulent imprimer des normes à suivre.

      Dans le cadre de la crise actuelle, on constate une forte montée de l’informalité, non seulement le travail non déclaré mais aussi l’expression de tous les trocs et les solidarités de voisinage ou familiales.

      On parle aussi d’économie souterraine, parallèle, etc… tous qualificatifs qui induisent des idées fausses. Car elle n’est pas nécessairement masquée et est étroitement interconnectée avec l’économie formelle.

      1. j’abonderais dans votre sens, ne devrions-nous pas, pour mieux comprendre l’esprit immanent de notre époque, aborder, l’informel et le formel selon une approche systémique de leur complémentarité ?

        L’économie formelle me semble masquer sa nature profondément immorale -« prédatrice », « arriviste » « je m’en fichiste»; en se dédoublant aux travers de structures délinquantes qui, par une subtile hypo-crisie, lui permettent de prospérer en sous-main et de se justifier en surface.

        La moitié du matériel nécessaire à l’organisation des fêtes de fête de fin d’année, boîte d’ampoules, échelles, rallonges, bloc prises, etc. ne rentre pas au Magasin Communal… et cette activité justifient les commandes de l’année à venir

        Dans la même veine, les faux cul de l’économie sociale tireront parti du champ de ruine,que leur généreux laisser-faire envers la finance glamour , leur faisait espérer, tout au long de ces quarante dernières années.

        Si nous voulons expliquer ou comprendre l’aspect «mental» de tout événement biologique, il nous faut, en principe, tenir compte du système, à savoir du réseau des circuits fermés, dans lequel cet événement biologique est déterminé. Cependant, si nous cherchons à expliquer le comportement d’un homme ou d’un tout autre organisme, ce «système» n’aura généralement pas les mêmes limites que le «soi» — dans les différentes acceptions habituelles de ce terme.

        Prenons l’exemple d’un homme qui abat un arbre avec une cognée. Chaque coup de cognée sera modifié (ou corrigé) en fonction de la forme de l’entaille laissée sur le tronc par le coup précédent. Ce processus autocorrecteur (autrement dit, mental) est déterminé par un système global: arbre-yeux-cerveau-muscles-cognée-coup-arbre; et c’est bien ce système global qui possède les caractéristiques de l’esprit immanent.

        Plus exactement, nous devrions parler de (différences dans l’arbre) – (différences dans la rétine) – (différences dans le cerveau) – (différences dans les muscles) – (différences dans le mouvement de la cognée) – (différences dans l’arbre), etc. Ce qui est transmis tout au long du circuit, ce sont des conversions de différences; et, comme nous l’avons dit plus haut, une différence qui produit une autre différence est une idée, ou une unité d’information.

        Mais ce n’est pas ainsi qu’un Occidental moyen considérera la séquence événementielle de l’abattage de l’arbre. Il dira plutôt: «J’abats l’arbre» et il ira même jusqu’à penser qu’il y a un agent déterminé, le «soi», qui accomplit une action déterminée, dans un but précis, sur un objet déterminé.

        G. Bateson

        Je pense que dans « l’abattage du capitalisme », nous risquons d’analyser longtemps les limitations du paradigme 99% contre 1%. Par exemple, Louis Chauvel, dans Mediapart, montre l’extrême contradiction des « indignés » américains, plus encore « Ayin Randiens » que nature.

        Quelles tactiques adopter pour que les transformations en cours ne soient pas des régressions, comment éviter, par exemple, que l’appel démocratique ne se transforme en régression théocratique, ou encore, que la nécessaire redistribution ne consolide une aristocratie de redistributeurs ?

      2. « on constate une forte montée de l’informalité, non seulement le travail non déclaré mais aussi l’expression de tous les trocs et les solidarités de voisinage ou familiales. »

        Le don, aussi.
        Ce blog : activité informelle.

    2. Ben ouais, l’informel c’est informel. Protéiforme quoi, du coup de balai au coup de flingue en passant par les coup de main et les coups en loucedé.

    3. l’informalité que l’on croyait réservée aux pays émergents.

      L’Italie, membre fondateur de l’euroland es coupée en deux. Au sud de Rome l’informalité est le mode de vie intrinsèque depuis la nuit des temps.

      En Espagne, 23% de la population est au officiellement au chômage. Officieusement c’est moins parce que les structures informelles pré-existantes absorbent l’excédent et préviennent l’explosion sociale. Idem pour les voisins Portugais. Entrée dans les rangs 86 soit 25 ans.

      La Grèce, tout est dit. Mieux vaut ne pas soulever le paillasson des voisins Bulgares et Roumains où la débrouille s’est érigée en mode de vie depuis que l’effondrement du comecon. Grèce, phagocytée en 81 soit 30 ans. La Bulgarie est si bon marché que les Chinois y ouvrent des usines. les Roumains commencent à râler un peu trop alors Renault déménage à Tanger et exportera sa production vers euroland.

      Le sud de la Belgique a trébuché dans l’informel depuis la disparition des secteurs minier et sidérurgique dans les années 70 comme les régions limitrophes du nord et de l’est de la France. 40 ans de longue glissade, menu-fretin, environnement socio-politique mafiamorphe. Membres fondateurs du club. En démembrement depuis 35 ans.

      Sur la carte du chômage de l’Allemagne la division RFA/RDA saute encore aux yeux après 20 ans de réunification. Beaucoup d’informel et de déprime à l’est.

      Tchéquie, Slovaquie, Hongrie. C’est encore plus à l’est que la RDA. N’ont jamais vraiment décollé, les ailes se couvrent de rouille en bout de piste d’attente.

      Lituanie, Estonie, Lettonie: derrière les autres sur la piste d’attente.

      Alors en attendant d’émerger rions un peu, ça ne s’invente pas:

      La politique européenne de l’emploi, des affaires sociales et de l’égalité des chances contribue à l’amélioration des conditions de vie de la population, dans l’optique d’une croissance durable et d’une plus grande cohésion sociale. L’Union européenne (UE) joue un rôle d’impulsion dans le domaine social. En effet, elle est à l’origine d’un cadre juridique protecteur pour les citoyens européens. Elle encourage la coopération des États membres, la coordination et la mise en convergence des politiques nationales, la participation des autorités locales, des syndicats, des organisations patronales et de tous les acteurs impliqués.

      Les objectifs de cette politique visent en priorité la hausse de l’emploi, la qualité des emplois et des conditions de travail, la mobilité des travailleurs, l’information et la consultation des travailleurs, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes, ainsi que la modernisation des systèmes de protection sociale.

      http://europa.eu/legislation_summaries/employment_and_social_policy/index_fr.htm

    4. La tiers-mondisation EST installée :
      Ma femme est enseignante en zep, zone d’éducation prioritaire,

      Au quotidien et prioritairement : la gale, les poux, la misère sociale et culturelle d’enfants qui ne savent pas ce qu’est une laitue, un poireau, et dont le champ lexical est tellement pauvre qu’ils ne savent pas que miauler c’est le cri du chat. Une grande partie des enfants passent de famille d’accueil en famille d’accueil ; connaissent des violences familiales, des familles séparées, familles monoparentales, une famille en couple devenant l’exception. On constate des carences de nourriture, de soins notamment corporels, hygiène.
      Le quotidien compte des rendez-vous incessants avec : assistantes sociales, éducateurs, médecins, voire forces de l’ordre avec comme vocabulaire adapté : chômage, rsa, cmu (il aura des lunettes quand on aura la cmu),

      Elle n’est pas démotivée, je la récupère le soir usée, le quotidien n’étant plus d’enseigner le français ou les maths mais de faire face à l’informalité.
      Les vacances scolaires lui servent à se remettre des agressions -pour l’instant- verbales régulières. Les fermetures régulières de postes et de classes vont c’est évident, remettre en place un cadre beaucoup plus formel …

      1. Il n’y a pas besoin d’aller bien loin, pour pénétrer dans un autre univers. A Paris prendre le RER et descendre dans une banlieue pour s’y balader en ouvrant un peu les yeux.

      2. Vous n’avez même pas besoin de sortir du RER et/ou train de banlieue – même pas besoin que ce soit la pire -, que vous êtes déjà dans l’ambiance: langage recherché du type: « J’m’en bat les c…les! », à une moyenne approximative d’une fois toutes les 3mn, y compris et en particulier par ces demoiselles…

        Mais bon: ne soyons-pas formalistes!

      3. Ça ferait un chouette référendum démocratique n’est ce pas ?

        Voulez vous plus de démocratie, donc plus de responsabilité ?

        a/ OUI
        b/ NON
        c/ J’m’en bat les c…les!

        🙂

      4. Cette misère n’est pas informelle, elles est formelle, directement issue d’un cadre social acceptant d’abandonner les populations les plus susceptibles de l’être sans soulever de protestations capables d’ébranler le cadre. En clair : 8 millions de pauvres combien de manifs ?
        Des mains invisibles par peur de contagion ?

        L’informel ce sont les disponibilités actions et participations de votre femme à tenter de combler les défaillances politiques et indifférences sociales et confusions démocratiques. Sur sa barque elle écope votre femme, goutte après goutte, avec ce qu’elle trouve, ce qu’elle a, en constatant impuissante que la brèche s’ouvre chaque jour un peu plus.

      5. @ Christophe SELLIER 28 février 2012 à 13:54

        des familles séparées, familles monoparentales, une famille en couple devenant l’exception.

        Tout cela n’est-il pas la faute au grand capital ? Je veux parler du capital moral de l’Europe Occidentale mis à mal par les mots d’ordre puissants et destructeurs qui se sont acharnés sur notre société, tels que « il est interdit d’interdire » « jouissons sans entrave » « CRS SS » qui ont fait naître à la suite « nique la police » puis « nique ta mère ». La déliquescence générale qui en a résulté est allée jusqu’à mettre à mal des hommes de très haut niveau promis aux plus nobles fonctions. Elle a aussi fait de lourds dégâts à l’autre extrémité de l’échelle sociale en contribuant à la dé-structuration des bases de la société que sont les cellules familiales. Si les jeunes victimes qui s’y trouvent aujourd’hui arrivaient à savoir lire et à comprendre le sens des mots, il faudrait peut-être leur faire découvrir des études comme celles-là
        http://www.jstor.org/pss/40989170

        Ils découvriraient qu’il est possible, en très peu de temps, en quelques décennies seulement, de mettre à terre les structures morales de base d’une civilisation que des générations et des générations avaient mis des siècles à édifier. Il parait que toutes les civilisations se valent……ça demande réflexion.

        N’allez pas me dire que c’est arrivé à cause d’une insuffisance d’assistance aux populations pauvres, car avant que ne soient mis en place les systèmes de protection sociale, notamment lors de la crise des années 30, le Carlton était encore à Cannes et la morale, qu’elle soit républicaine ou religieuse s’enseignait autant dans les foyers, y compris modestes, qu’à l’école primaire, où il y avait une leçon de morale chaque jour jusqu’à la fin des années 60.

        Je soutiens moralement et bien sincèrement votre épouse, d’autant plus que dès le début des années 70, la mienne, qui enseignait aussi, me disait sentir venir la catastrophe. Cela l’a amenée à prendre sa retraite, il y a une vingtaine années, comme une délivrance. Pourtant elle adorait son métier du début de carrière. Il ne s’est pas amélioré depuis.

        Voici quelques documents à titre d’illustration.
        http://www.ihes.fr/~lafforgue/textes/MoraleElementaireAnneesTrente.pdf
        http://www.ihes.fr/~lafforgue/textes/HistoireMoraleEcolePrimaireAnnees60.pdf

        Cela me rajeunit et permettra peut-être à certains, qui ont tendance à me brocarder sur le blog de Paul Jorion, de comprendre pourquoi, avec bien moins de moyens qu’aujourd’hui, les gens pouvaient connaitre une vie heureuse.

        Aujourd’hui les gens qui ne se plaignent pas sont très rares. La morale qu’on ne leur a pas enseignée y est peut-être pour quelque chose.

  17. L’info impartiale et démocratique passe aujourd’hui par des sites Internet qu’il faut populariser.
    La démocratie capitaliste est une démocratie manipulée par eux. Depuis un siècle ou plus ils contrôlent les media par la détention de la majorité du capital et l’apport de publicité.
    Le mouvement ouvrier , syndicats et partis, a néanmoins permis d’obtenir un grand nombre de réformes sociales. Le vote ne se fait jamais pour le paradis sur terre mais pour le moindre mal. L’expérience historique des dictatures montre aussi que la démocratie même bourgeoise est le moindre mal. Historiquement les réformes sociales et écologiques sont venues principalement de la Gauche, les contre réformes pro oligarchie sont venures principalement de la Droite.

    1. @ Inox
      Ça ferait un chouette référendum démocratique n’est ce pas ? :

      Voulez vous encore Sarkozy ou plutôt Hollande ?
      A : J’m’en bat les c…les !

      Quelle est la différence entre un corbeau ?
      Il a les deux pattes pareilles sauf une .

  18. associer la diminution du coût du travail, des retraites et de l’aide sociale à l’amoindrissement du rôle de l’Etat

    Voyez, cela commence à porter ses fruits en Grèce, L’UE (avec le support de Goldman Sachs) a réussi la performance d’en faire un nouveau pays émergent, à coût du travail très compétitif. D’ailleurs le patron d’Air Méditerranée l’a compris, puisqu’il va baser le siège de sa compagnie à Athènes et rembaucher ses employés avec des contrats grecs. Si cela ne suffit pas, il migrera dans le port du Pirée – dans la zone chinoise – là les conditions d’exploitation sont encore plus profitables.
    Hollande, peut promettre d’augmenter les impôts des plus riches, tant que l’on ne remettra pas en cause cette mécanique infernale de nivellement pas le bas, les choses iront de mal en pis pour les salariés. D’autant plus que « le plus riche » aura déjà mis son pécule à l’abri dans les paradis fiscaux, avant toute augmentation des impôts.

    Le réel pouvoir s’exerce de moins en moins là où il est soumis aux règles perverties de la démocratie représentative et de plus en plus dans des sphères inaccessibles.

    D’ailleurs les propagandistes néo-libéraux, sont des pervers narcissiques, profil dont les talents de manipulateurs ne sont plus à démontrer. Ceci dit ils sont efficaces, puisqu’ils ont réussi à faire de la démocratie une coquille vide. Et qu’ils continuent à nous amuser avec des campagnes électorales, n’ayant absolument aucun intérêt sur le fond. D’autant plus que les modes de désignation des candidats, couplé au mode de scrutin, font que les choses sont courues d’avance. Le système a mis en place tous les mécanismes permettant d’éviter l’émergence du nouveau et de l’imprévu.
    Pourtant, les constats sont innombrables, qui nous montrent que nous allons dans le mur. Ce n’est plus à démontrer. Mais le système est verrouillé, de telle sorte que la seule question qui se pose à nous est: « Quand aura lieu la collision et que restera-t-il après, pour créer un monde nouveau ? »

    1. Macarel, vous dites :
      « Le système a mis en place tous les mécanismes permettant d’éviter l’émergence du nouveau et de l’imprévu. »

      C’est à mon avis ce qui détruira le système, car en essayant d’éviter le nouveau et l’imprévu, les dirigeants du système, se coupent de l’innovation qui était leur seule bouée de sauvetage. Et comme ils n’arriveront pas à « éviter l’émergence du nouveau et de l’imprévu » ils vont se trouver dans le désordre et l’anarchie quand émergeront du nouveau et de l’imprévu.

      Leurs stratégies financières à court terme les induit à stopper les investissements en « Recherche développement » qu’ils contrôlaient en interne et ils se soumettent de fait aujourd’hui et encore plus demain,à des innovations qu’ils ne maitrisent plus. Ces innovations pouvant maintenant émerger de n’importe quel endroit de la Planète, à n’importe quel moment, de m’importe quel petit groupe créatif sans grands moyens qui peuvent avoir des impacts disproportionnés avec la taille des « organisations innovantes » sur leurs immenses organisations de pompe à fric… Pensez à l’impact de Linux ou d’Open Office sur Microsoft, par exemple.
      Cela ne serait pas bien grave si cette évolution n’allait pas impacter très sévèrement les membres les plus vulnérables dans les populations de nos états.

      A plus long terme il faut penser à des innovation qui risquent d’impacter encore plus la société humaine dans son ensemble, en voici un exemple dans un livre publié très récemment:

      The Creative Destruction of Medicine: How the Digital Revolution Will Create Better Health Care
      Author: Eric Topol, M.D.
      Published:Basic Books, 2012
      ******************* quote ***********************
      What if your cell phone could detect cancer cells circulating in your blood or warn you of an imminent heart attack? Mobile wireless digital devices, including smartphones and tablets with seemingly limitless functionality, have brought about radical changes in our lives, providing hyper-connectivity to social networks and cloud computing. But the digital world has hardly pierced the medical cocoon.
      Until now. Beyond reading email and surfing the Web, we will soon be checking our vital signs on our phone. We can already continuously monitor our heart rhythm, blood glucose levels, and brain waves while we sleep. Miniature ultrasound imaging devices are replacing the icon of medicine — the stethoscope. DNA sequencing, Facebook, and the Watson supercomputer have already saved lives. For the first time we can capture all the relevant data from each individual to enable precision therapy, prevent major side effects of medications, and ultimately to prevent many diseases from ever occurring. And yet many of these digital medical innovations lie unused because of the medical community’s profound resistance to change.
      In The Creative Destruction of Medicine, Eric Topol — one of the nation’s top physicians and a leading voice on the digital revolution in medicine — argues that radical innovation and a true democratization of medical care are within reach, but only if we consumers demand it. We can force medicine to undergo its biggest shakeup in history. This book shows us the stakes — and how to win them.

      Faut-il s’en réjouir ou s’en inquiéter. Je n’en sas rien, mas il faut certainement prendre en compte ce genre de scénario du futur afin d’en éviter les pires conséquences.

      Paul T.

    2. « Quand aura lieu la collision et que restera-t-il après, pour créer un monde nouveau ? »

      En fait le Système ne va pas s’abîmer dans une collision unique, mais il va continuer à se déliter sous les chocs de collisions successives (cela a déjà commencé tant sur les plans économiques, qu’environnementaux: choc des subprimes US en 2008, choc des dettes européennes, choc nucléaire avec Fukushima, choc au ralenti mais non moins redoutable du pic pétrolier…), qui toutes vont le fragiliser, jusqu’ à ce qu’il y en ait une qui provoque sa désagrégation ultime.
      Il faudra beaucoup d’enthousiasme et ce créativité pour reconstruire sur le champ de ruines que va nous laisser le Système.

    1. …jardin,cochon,vélo

      Jardin japonais
      Cochon d’inde
      Vélos chinois

      Blague à part, c’est quand même bizarre ces 500 milliards d’euros qu’on prête aux banques à 1% tous les trois mois pendant que les États empruntent aux mêmes banques à 3, 4, 5, … 15%

      Ça va durer longtemps ce hold-up en bande organisée à grande échelle ?
      Au fait, on vote bientôt non ?

  19. J’essaie de revenir sur le blog de P. Jorion après m’en être exclu pour avoir été censuré parce que je défendais des positions jugées trop favorables à une forme pourtant modérée de protectionnisme.
    En dépit de cette mésaventure, je reconnais que le blog de P. Jorion est irremplaçable et que les billets quotidiens de F. Leclerc sont toujours très éclairants.
    Peu instruit en matière financière, je souhaiterais savoir ce à quoi il est possible de s’attendre à la suite de la dégradation de la note de solvabilité de la dette souveraine grecque par Standart and Poor’s. Peut-il s’ensuivre une activation des CDS?
    Par ailleurs, il me semble qu’il faudrait relayer la demande de P. Laurent concernant la tenue d’un référendum sur l’Europe après les présidentielles afin de faire pression sur FH dans le cas où celui-ci serait élu.

    1. Le comité de l’ISDA (International swaps and derivatives association) habilité à prendre la décision d’activer les CDS devrait en fin de semaine accepter ou rejeter une demande en ce sens qu’il a reçu. Elle sera ensuite étudiée, si elle est considérée recevable…

      1. L’ISDA doit se prononcer. Mais d’après la vidéo de Paul Jorion du 24/02/2012 « Progrès dans la zone euro, désamorcer les cds » on peut conclure qu’elle sera rejetée cette demande d’activation ? me trompe-je?

  20. M’enfin il y a une autre alternative avec la chine. Si les problémes sociaux grimpent et que le communisme refait surface, se qui est extrémement possible. Tous les investissements étranger risques d’être perdu et en plus la production pourrait être paralisé et du coup paralyser le reste du monde. Cette alternative n’est absolument pas évoqué bien que le risque ne soit pas nul, bien au contraire. Pour le momment la chine a tout interet a faire profil bas vis a vis du capitalisme, jusqu’au momment ou il annocera la couleur. Mais avant cela il faudra que la chine deviennent une puissance militaire, se qui ne tardera pas.
    Je doute que tout puisse se passer comme l’ont réver nos élites économiques, il ne savent pas vraiment a qui ils ont a faire. Si en plus les plus riches ont tendence a tricher plus que les autres, la chine qui devient de plus en plus riche trichera de plus en plus. La contrafaçon pour son marché extérieur, risques de mettre a poil tout ceux qui ont cru a l’eldorado.

    1. Si, si! Je l’évoque périodiquement ici, au gré des mauvaises nouvelles que je peux apprendre de ma belle famille en Chine…

  21. Je voudrais exprimer une critique concernant la campagne électorale présidentielle en France :J’en ai plus qu’assez de voir les candidats se répandre en petites phrases en parcourant le pays ! En Iran on débat plus qu’en France, – ils vont nous faire le coup du débat entre les deux tours et ce sera plié pour 5 ans ! Cette pusillanimité des piètres orateurs est écœurante et tout le staff com. devrait être viré ! je veux des débats publics à la télévision, comme en Iran, ce modèle de démocratie ! Ils n’osent même pas débattre en face à face ces fiers candidats, déjà en 2007 c’était pareil. Sans doute parce que dans ce pays la parole en générale doit être mise sous l’étouffoir du contrôle et un débat risque d’être plus libre qu’une phrase calculée. La France fait plus attention aux paroles qu’à ses centrales nucléaires.

    L’agora, ici est téléphonée. On se répond d’un bout à l’autre de la France ou pas, selon l’humeur. On créée un climat d’animosité comme G. Bush en son temps, pour espérer montrer par l’émotion combien on a raison d’être offensé et raison tout court.

    C’est intolérable ! Je préfère les voir torturés, au moins ils parleront vrai, à ce niveau. Qu’on leur brûle les pieds, pour obtenir la vérité, voir s’il y a de la vie dans ces marionnettes !

    Ah au fait, combien de sous-marin nucléaires ? 7, 9 ?

    On évite les débats en face à face en France, de façon stratégique et c’est très important et très grave. L’interaction humaine en situation est en effet théoriquement incontrôlable, et en France, l’oligarchie veut tout contrôler. Le fait d’abolir le débat de deux personnes en face à face, est une abolition de l’entre-deux, de l’entre soi, de la discussion ! On efface la situation et anthropologiquement là encore, tout ce qui lui est lié ! L’échange autour d’une table qui est l’échange tout court, l’humanité ! Tout ceci me révulse, ils n’ont même pas le courage de débattre, comment voulez-vous qu’on les élises ces mauviettes, ces lâches ! c’est honteux, en France, d’en arriver là, c’est lamentable !

    1. J’attends avec impatience les élections en France – c’est à chaque fois un spéctacle folkorique. Les élections de 2002, le deuxième tour, étaient un super-spéctacle, « à se rouler par terre ».

    2. Je suppose que vous vous voulez parler des deux candidats qui représentent les partis dits de « gouvernement ». Ils ne débattent pas car il n’y a rien à débattre puisqu’ils sont d’accord sur le fond, seul le futur degré d’austérité variera. Les politiques qu’ils mènent et qu’ils meneront ont et auront de toute façon un caractère inavouable alors pourquoi voulez vous qu’ils se mettent volontairement en position de risquer d’en dévoiler les motivations et la substance.
      Je vous ferai remarquer que Mélenchon réclame depuis des mois un débat avec Hollande qu’il n’obtiendra manifestement pas. Et pour causes.

    3. Ils ne font pas campagne pour essayer de convaincre des gens comme ceux qui s’expriment sur ce blog. Ils font campagne pour essayer de convaincre de voter pour eux, à peu près 30% de l’électorat qui reste indécis jusqu’au dernier moment.
      Tout ce cirque, en vaut la chandelle, car le jour de l’élection ce sont ces indécis qui feront la différence. Ce sont eux qui feront que nous serons gouvernés pendant cinq ans par « blanc bonnet » ou « bonnet blanc ». Tout le reste est sans importance.
      C’est un cirque, je comprends qu’il indispose les plus politisés d’entre nous. Mais il faut bien être conscient que nous sommes dans un régime de monarchie élective, une sorte de démocratie à éclipses. Ou l’acte démocratique par excellence c’est de choisir un Roi tous les cinq ans, parmi les candidats que l’oligarchie a sélectionné pour nous.
      Ensuite ce Roi n’a plus de comptes à rendre au Peuple jusqu’à la prochaine échéance, il fait ce qu’il lui plaît, selon son bon vouloir ou plutôt il sert les intérêts de son suzerain absolu: le Marché.
      Difficile de croire que ce pays a fait une révolution mondialement célèbre en 1789!

      1. @ Macarel

        Difficile de croire que ce pays a fait une révolution mondialement célèbre en 1789!

        Très peu le pensaient possible en 1788:
        se débarasser du féodalisme un an plus tard.
        C’était possible, vues ses contradiction.
        Et c’est arrivé.

        De même peu pensent en 2012 qu’on puisse se débarasser du capitalisme.
        C’est pourtant possible, vues ses contradictions aigues.
        Mais il faut y travailler, avant la barbarie qui approche.

    4. C’ est tout à fait vrai lisztfr, et comme le précise Au sud de nulle part, il n’y a que Mélenchon pour réclamer depuis des mois des débats avec FH, Sarko, Bayrou et on ne lui propose que la Le Pen qu’il à complétement démonter sur le plateau  » des paroles et des actes ». C’est malheureux car 70% des Français ne lisent même pas les programmes et votent selon la aigre soupe médiatique servie à la TV et les sondages complétement bidonés.
      C’est quand même le droit du peuple de les entendres débattre de leurs « solutions » et c’est notre devoirs de citoyen de choisir en connaissance de cause.
      Nous devrions les y forcer.

  22. concernant l’appel sur la hellenic securisation sa, j’ai publié mes trouvailles sur la page de l’appel du 23 / 02, vous voudrez bien transmettre à greek crisis now merci !

    1. Oui on a du mal comprendre quand ils ont dit : « On va interdire les paradis fiscaux », c’était en fait : « On va investir (dans) les paradis fiscaux ».

      Ils n’ont pas menti finalement, ouf.

  23. Concernant la Chine, nous sommes tous d’accord que les espoirs que les occidentaux et notamment l’oligarchie financière / économique place en ce pays est disproportionnée et illusoire.
    Si l’Europe et les US s’enfoncent encore un peu, cela impactera la Chine à tel point que cela fera vraisemblablement tomber le PCC (ce qui serait la seule bonne nouvelle qui pourrait sortir de toute cette déconfiture mondiale à mon sens).

    Juste 2, 3 points :
    1- le PCC s’accroche à sa target de 8 à 9% de croissance car ils ont eux même théorisé qu’en dessous de cette cible, les revendications pour « autre chose que juste de la croissance et du matérialisme » (le matérialisme marxiste rejoint totalement et parfaitement le matérialisme occidental capitaliste) deviendraient trop importantes et feraient imploser le parti. Cela explique pourquoi l’oligarchie du PCC est prête à tout pour maintenir cette cadence, quitte à détruire dans des proportions effarante l’environnement, à faire perdurer un système sans droit pour les travailleurs, en allant notamment jusqu’à utiliser à plein le Lao Gaï (le système carcéral) pour produire des biens (qu’ils nous vendent ensuite) avec une main d’oeuvre littéralement « esclavagisée » (les prisonniers, notamment de conscience, comme les Tibétains, Ouighours, Bouddhistes, Chrétiens des « house church », c’est à dire hors de la soit disant « église patriotique » sous contrôle du PCC, ainsi que les pratiquants de Falun Gong). Impossible de concurrencer un système pareil. Même les maquilladoras mexicaines commencent à souffrir de cette concurrence inique, sans parler de l’industrie brésilienne. On n’est donc plus dans ce qu’on a essayé de nous vendre, c’est à dire une soit disant phase d’ajustement entre zone à haut salaire et zone à bas salaire, mais dans une course vers le fond qui détruit depuis un bout de temps toute l’industrie mondiale (et à l’heure actuelle celle des pays émergents inclus).
    => La survie du PCC dépend de cette course à la croissance, voilà la raison pour laquelle « ils courent ». Si leur survie pouvait être assurée autrement, ils se ficheraient d’atteindre de tels niveaux de croissance. Dans une démocratie, l’homme politique vise la réélection et a donc certes besoin de croissance, mais il a aussi d’autres contraintes telles que le bien-être de ses concitoyens etc etc. En Chine, le PCC n’a pas ce souci. Si l’appareil répressif est au garde à vous et que les masses s’abrutissent de consommation tout va bien (ça vous rappelle un peu l’occident non? J’y reviendrai après).

    2- Il y a 10 ans la Chine a intégré l’OMC. Il serait intéressant que nos « élites éclairées » aient le courage de faire un bilan détaillé de cette décennie!!! Le but, du point de vue de occidentaux, était de leur donner le « death kiss ». En gros l’idée était que si la China intégrait l’OMC, ils seraient forcés de libéraliser leur marché, cela induirait une ouverture démocratique et nous donnerait en outre accès à leur marché de 1,3 milliards de consommateurs potentiels.
    Tout comme ceux qui nous promettaient une ouverture démocratique grâce aux JO, les occidentaux se sont fourrés le doigt dans l’oeil en se berçant de douces illusions (à moins que ça ne soit du cynisme, au choix) sur ce qu’est le PCC. Que s’est-il passé? Exactement l’inverse. C’est le PCC qui nous a donné le « death kiss ». Ils ont accueillis nos entreprises, tout en les forçant à créer des joint ventures contrôlées par le parti (quasi toutes les entreprises y sont passées à quelques exceptions près comme Apple de ce que je sais, Steve Jobs étant plus intelligent / malin que la moyenne des PDG). Ils ont exigé et obtenu que ces entreprises partagent leur savoir faire et leur propriété intellectuelle. Ils ont crée des copies des géants occidentaux pour empêcher l’entrée de ces entreprises sur leur marché, voir par exemple comment ils ont éjecté Google, Facebook et Twitter et crée des clones sous contrôle (Weibo and co).
    Bref, nous nous sommes fait rouler dans la farine avec une naïveté et un empressement (vite vite allons signer des gros contrats) assez fascinant et pitoyable. On est dans tout sauf une économie de marché et de libre échange, c’est l’oligarchie économique parfaite. Et le plus pathétique est qu’avec la crise actuelle et en échange de soutien financier, la Chine risque bien d’obtenir le statut de free trade economy… Une vraie farce qui aura des conséquences dramatiques.

    3- Il ne faut pas se tromper sur la nature du régime chinois. Après la libéralisation de l’économie par Deng Xiaoping, la Chine est devenu une économie dirigiste de marché. En gros ils ont gardé le pire du communisme et pris le pire du capitalisme le plus extrême (pas de régulation, loi du plus fort qui abouti à nier la concurrence etc). Bref, le pire des 2 mondes. Ce qu’il reste aujourd’hui n’est plus du communisme stricto sensu, mais un squelette / système politique oligarchique, hérité du communisme. Et c’est le point que je voudrais souligner : il y a une convergence extrêmement grave et inquiétante entre le système oligarchique occidental soit disant capitaliste et le système oligarchique du PCC.
    => Pour moi le système actuel en occident n’est plus réellement capitaliste depuis un moment. Le capitalisme repose en effet sur la concurrence et donc la régulation. Sans régulation pas de concurrence, sans concurrence pas de capitalisme, ou alors un ersatz de capitalisme oligarchique malsain (exactement comme dans les années 20-30 aux US avec les empires de Rockefeller et Carnegie qui étouffaient l’économie US). Ce système est une perversion du capitalisme qui conduit à une déviation démocratique (contrôle politique par les lobbies qui financent les campagnes électorales et détiennent les médias etc etc). Vu sous cet angle on comprend pourquoi le PCC se sent si à l’aise dans ce système = Ils ont étatisé une bonne partie de l’économie à coup de State Owned Enterprises (SOE) et contrôlent le reste de l’économie soit disant privée de manière plus ou moins caché => Par ex Weibo est privé mais dépend du PCC pour survivre, car c’est le PCC qui contrôle l’internet chinois. Weibo applique donc consciencieusement la directives de censure qu’ils reçoivent plusieurs fois par jour.
    En résumé le système occidental actuel, soit disant capitaliste, est un système fait sur mesure pour une oligarchie, le PCC y est donc comme un poisson dans l’eau.
    Rappelons-nous que les oligarchies économiques ont toujours vu d’un très bon oeil les régimes fascistes / dictatoriaux, car ils permettent à une oligarchie économique de prospérer (via des réseaux d’influence, pas via la concurrence) à l’ombre d’une oligarchie politique (les 2 finissant évidemment par fusionner). Il faut se rappeler des soutiens qu’ont eu les nazis dans les cercles économiques en Allemagne mais aussi en GB et aux US… Et bien en occident, de nos jours, on assiste à la même chose, une convergence, une volonté de mettre à mal le système démocratique au nom des intérêts de l’oligarchie économique. Voir comment ils ne se cachant même plus pour dire leur admiration et fascination pour l’Internet censuré chinois!! Et voilà comment on a des initiatives comme SOPA, ACTA and co, comme l’a dit Paul Jorion, tout pour le « droit de propriété », le seul droit qui leur importe…

    En ce sens il ne faut pas négliger l’impact de la Chine dans les déséquilibres économiques mondiaux.

    1. Bonne analyse. Par contre croire que le peuple chinois ressemble a l’oligarchie du PCC c’est résoudre l’equation dans le sens ou l’oligarchie mondiale a gagner. Hors se qu’il risque de se passer, c’est que l’oligarchie chinoise, risque de se retrouver au goulag local et que la révolution, je sais plus la combien, risque de se représenter. Je doute que l’OMC et que l’iphone ou autre gadgets suffisent a nourir 1,3 millard d’individu. Je pense que deja la colére montent et que les exactions du PCC commencent a faire réagir les militaires et le peuple chinois.
      Si il devait y avoir des problémes en chine, c’est tout leur systéme et le notre qui s’écroule. Les chinois le savent mais les occidentaux, n’y ont même pas pensé.

  24. http://www.foxytradingclub.com/vcc-hidden/actualites/vite-cest-chaud/en-belgique-la-direction-envoie-un-commando-contre-ses-ouvriers

    http://www.liberation.fr/economie/01012392675-descente-d-un-commando-allemand-dans-une-usine-belge

    Le syndicat allemand IG métal réclame des excuses de la direction envers les employés qui ont du affronter cette situation…(les forces de l’ordre belges auraient assisté les cagoulés pour sortir du site).

    http://greekcrisisnow.blogspot.com/2012/02/temporalite.html#more

    Des biens..et des hommes, dans le désordre, ça a marché ?

    Grève générale en Inde…
    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120228.OBS2466/inde-une-greve-generale-paralyse-le-pays.html

    Les gentils riches vont régler leur conte aux méchants pôvres ?

  25. @ benj2b
    totalement d’accord avec votre billet
    Si l’on regarde l’évolution des rapports entre les pays occidentaux et leurs pays satellites, il est clair que les premiers ont toujours été à la recherche de pays sous le joug de dictatures. Lorsque les situations deviennent trop instables (cf l’ Amérique du sud ou l’Afrique) ils vont voir ailleurs.Ils ont utilié la Chine comme nouveau réservoir de main d’oeuvre, en en gommant toutes les évidences anti-démocratiques et d’exploitation d’une classe ouvrière dominée par une oligarchie complice.Je reste attéré par l’ineffable émission sur BFM radio »good morning China!! » dont le titre en anglais exprime à lui seul l’intérêt exclusif de nos élites économiques pour l’augmentation de leur patrimoine, au mépris des peuples.
    Elles ont donc un intérêt objectif à continuer à s’allier avec l’oligarchie chinoise et inversement.
    . Jusqu’au jour où……

  26. Le gouvernement allemand « prend acte » de l’organisation prévue d’un référendum en Irlande sur le nouveau pacte budgétaire européen. Le Premier ministre Enda Kenny a annoncé que l’Irlande allait organiser un référendum sur le nouveau pacte budgétaire européen, sans indiquer immédiatement la date du scrutin. L’attorney général, personnalité chargée de conseiller le gouvernement irlandais sur les questions constitutionnelles, a estimé que « ce traité étant un instrument spécifique en dehors de l’architecture du traité de l’Union européenne », un référendum « est nécessaire pour le ratifier ». Fin janvier, 25 des 27 dirigeants de l’Union européenne se sont prononcés en faveur d’un nouveau pacte budgétaire européen qui obligerait chaque pays à inscrire dans ses lois une « règle d’or » d’équilibre budgétaire dont le non respect l’exposerait automatiquement à des sanctions.

    agences

    1. Cela en est presque comique alors que chez nous – en France – le partisan du référendum populiste refuse de nous l’accorder sur ce thème.

  27. Memorable quotes for
    Ride, Vaquero !

    Jose Esqueda: The strong will fight the strong for possession of the weak.
    Cordelia Cameron: The meek shall inherit the earth.
    Jose Esqueda: Only six feet of it, Senora.

    Ce qui donne en français :

    – Les forts combattrons les forts, Signora, pour la possession des faibles…. ce n’est pas une question de personnes.
    – Jamais les humbles n’hériterons la terre ?
    – Hm, si, de quoi creuser leur tombe.

    Au moins le cinéma américain des années 50 est regardable. C’est construit, ils se tiennent correctement, dignement. Soirée Ava gardner en perspective, dont « The Killers » & « The barefoot contessa », le premier étant un film « noir ». Drôle de genre, le film noir. J’en ai vu un seul dont je n’ai pas gardé souvenir.

  28. http://www.youtube.com/watch?v=MKeiChMRWTU
    Bonsoir
    Ce que j’ai vécu ressemble aux premières images ,version plus moderne avec la participation des médias,j’ignore mais continue à supposer nanotechnologies plus avancées que celles que nous connaissons et ou satellites .Cependant ,l’orientation première ,le but était une adhésion,l’acceptation d’une idéologie politique ,celle de ce Pouvoir en place .Je suis interdite de blog RTL,car depuis deux ans,je dénonce ces manipulations sordides,cet usage fait de ma vie.
    Merci à vous ,je suis certains liens,avec la fatigue de quelqu’un qui hurle combien des hommes peuvent être sordides, pour de l’argent,le Pouvoir.Et pour mémoire ,ces mêmes hommes se réfugient derrière la Shoah pour dire : »Plus jamais ça »

  29. bonsoir

    bravo et merci pour l’article

    dans le programme politique de Mr Bisounours, chaque proprio qui construit devrait avoir obligation de construire un logement basse énergie, avec potager et puits

    et les villes devraient devenir inconstructibles tant que les fourmis qui y vivent se piétinent 24h/24, comme ça les prix monteraient, et une fois que tous les riches seraient dans la ville, on monterait de grands murs autour et on referait Stalingrad, version 1789,

    ainsi la dette aurait disparu d’elle même, et la société des Bisounours pourrait ainsi reprendre ses activités normales, car tous ici, je n’en doute pas, êtes rangés dans la catégorie « Bisounours » ?

    alors, à vos fourches 🙂

  30. On parle sans cesse ici d’effondrement du système mais il est clair que d’après tout ce que je lis depuis 4 ans le système ne tombera pas de lui même car les rapports de forces sont totalement déséquilibrés et que la démocratie a été doucement invitée au fil des dernières décennies a se réduire a l’alternance de groupes qui ne représentent jamais les intérêts de la majorité des citoyens.
    l’effondrement du système? Moi il est évident que le système fonctionne très bien, par rapport a lui même et a ceux qui le servent et qu’il est immortel par le simple fait que la guerre fait partie de ses recours ultimes qui lui permettent de perdurer. Nous somme pressés de voir péricliter ce système injuste mais tant qu’il n’y aura pas suffisamment de personnes prêtes à payer de leur vie et de celle de leurs proches le possible avènement d’un monde meilleur alors rien ne changera car la peur de perdre ce que nous possédons encore même si nous sommes pauvres ou démunis a autant de force sinon plus que l’avidité des riches à le devenir plus encore je parle de la force d’inaction et de désignation . Les braves gens qui veulent la paix soutiendront toujours les policiers qui tapent sur les manifestants. Vous appelez de vos voeux une réforme, un changement de système mais soyez convaincu que tant que n’êtes pas prêt a tout donner pour ça y compris votre vie, vous ne l’aurez pas .Ce sera la révolution et la guerre car le changement réel ne peut venir que d’une révolution spirituelle globale, nous n’en avons pas pris le chemin , avons préférés confier nos enfants à la télévision plutôt qu’aux curés en y voyant un grand progrès, ça se discute , les valeurs humanistes dans nos écoles ne font l’objet d’aucun cours par contre l’esprit de compétition à courte vue à la vie belle, le mépris d’une filière par rapport a une autre etc le classement des élèves etc, d’ou vont venir ces révolutionnaires aux grands coeurs prêts à donner leurs vie? Le dégoût ne suffira pas , ni la soif d’égalité, ni la bonne volonté, il a été question dans un tournant de l’histoire de choisir entre le déshonneur et la guerre
    nous avions eu les deux, Aujourd’hui ne croyez pas que vous vivrez assez longtemps pour profiter du nouveau monde , soyez prêts a donner vos vies le coeur léger pour une juste cause sans espérer quoi que ce soit la victoire est a ce prix
    acceptez le ou résignez vous a jamais a servir ce système vous et vos enfants
    Le royaume de Dieu ne se gagnera qu’au prix de la vie des justes

    1. pas « désignation » mais: résignation ou inertie mais vus que cet article est déserté :-)je parle pour moi
      🙂

  31. Quand les fondamentalistes perdent le nord ou l’ultra-liberalisme sélectif … Symptôme d’effondrement?

    http://yanisvaroufakis.eu/2012/02/28/on-the-political-economy-of-eurozone-bailouts-the-curious-bargain-of-greeces-hayekian-neoliberals/

    They {Greece’s neoliberals} have lost faith in the capacity of the Greek authorities, of Greek entrepreneurs, even of themselves, to steer Greece, via Hayekian liquidation, along the path to a libertarian state of affairs. And since they do not think that Greek elites can do this, they put all their eggs in the basket of hope that Northern European elites (perhaps with the assistance of the IMF) will do it for them. And to ensure that this will happen, they are happy to sacrifice a basic Hayekian tenet in order not to antagonise Northern European partners who, for reasons of their own, are keen to keep piling unsustainable new loans on the Greek state (rather than liquidating the existing ones).

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