L'actualité de la crise : UN DOUTE A L’ÉCHELLE PLANÉTAIRE, par François Leclerc

Billet invité

Le feuilleton n’est pas terminé. Un nouvel épisode du sauvetage de la Grèce à peine terminé – en attendant les suivants – le doute s’insinue déjà : « est-ce que tout cela en vaut bien la peine ? ».

Au prétexte que les Grecs ne sont décidément pas capables de tenir leurs engagements, l’éventualité d’un défaut et d’une sortie de l’euro de la Grèce n’est plus tabou et revient d’actualité. Comme si on avait fini par comprendre que l’exercice qui est imposé allait immanquablement finir par couler le navire et qu’il valait mieux s’y résoudre, maintenant que la BCE avait calmé le jeu du côté des banques et sur le marché obligataire. Que la crise sociale montante et sa traduction politique allait le rendre totalement ingouvernable, pris dans la tourmente de la récession. Selon une première estimation grecque, le PIB se serait contracté sur un an de 7% au quatrième trimestre de 2011, c’est sans appel.

De leur côté, les agences de notation en profitent pour ne pas jouer le jeu. Quand la notation des banques n’est pas abaissée – les quatre principales espagnoles étant les dernières en date sur les tablettes de Fitch – ce sont les États qui en subissent les foudres. C’est le cas aujourd’hui de l’Italie, de l’Espagne et du Portugal, tandis que la France, la Grande-Bretagne et l’Autriche sont placées sous « perspective négative ». Raison centrale invoquée par l’agence : « le fait que les perspectives pour l’économie européenne sont de plus en plus médiocres, ce qui menace la mise en œuvre des programmes d’austérité et les réformes structurelles nécessaires pour promouvoir la compétitivité ».

Les prévisions de croissance de l’Allemagne de l’OCDE pour cette année, révélées par le ministère de l’économie du pays, éclairent l’analyse de Moody’s. Il est prévu une croissance de 0,4%, très en retrait des 3% de l’année dernière, en dessous de celles du gouvernement et de la Bundesbank. Le niveau réduit de l’activité économique – quand il ne s’agit pas de la récession – est au centre des préoccupations des dirigeants occidentaux.

Il y a moins d’une semaine, constatant la contraction de l’économie de 0,2% au dernier trimestre 2011 et craignant qu’il en soit de même ce trimestre, la Banque d’Angleterre avait décidé l’acquisition pour 60 milliards d’euros d’obligations souveraines, s’ajoutant aux 200 milliards déjà affectés à son programme d’assouplissement quantitatif. Une nouvelle tranche pourrait suivre en mai prochain.

Confrontée à une déflation persistante, la Banque du Japon vient de lancer une nouvelle opération d’achats d’obligations souveraines pour une centaine de milliards d’euros, faisant suite à celle d’octobre dernier. En rythme annualisé, le PIB a reculé de 2,3% entre octobre et décembre derniers, et il est nécessaire de financer les nouvelles mesures de relance publiques, sous la forme d’enveloppes budgétaires affectées à la reconstruction des zones dévastées, totalisant déjà plus de 200 milliards d’euros mais n’ayant encore été que peu débloquées. La hausse du yen, la désorganisation de la production suite au séisme et au tsunami et la faiblesse de la demande sur les marchés occidentaux concourent à brider les exportations, principal moteur de l’activité économique japonaise.

Dans un contexte déflationniste prononcé, la Fed s’apprête à acheter des titres sur le marché afin de soutenir l’économie américaine. 2.300 milliards de dollars ont déjà été injectés dans les circuits financiers, accréditant la thèse de ceux qui pensent que les Etats-Unis sont eux aussi tombés dans une trappe à liquidité et que le phénomène se généralisera dans l’économie occidentale. La baisse du taux de l’inflation est la préoccupation majeure du Comité de politique monétaire de la Fed, selon le compte-rendu de ses débats, ce qui conduit la Fed a annoncer une politique « hautement accommodante » (un taux directeur entre 0 et 0,25%) jusqu’à 2014. Mieux, on ne peut pas !

Ainsi que vient le rappeler Ben Bernanke, le président de la Fed, le marché immobilier américain est plus que jamais sinistré et fait selon lui obstacle à la reprise économique : les prix, en clair, continuent de descendre, en dépit de taux « historiquement bas ». On ne saurait mieux reconnaître son impuissance, les banques ayant durci leurs conditions de prêt. Les saisies immobilières se poursuivent, les mesures gouvernementales ayant pour but de stabiliser le marché ayant failli, la menace représentée par Fannie Mae et Freddie Mac – qui possèdent ou garantissent près de la moitié du marché hypothécaire américain (5.000 milliards de dollars sur 12.000 milliards) – est toujours pendante.

L’équilibre financier de la Federal Housing Administration (FHA), l’agence gouvernementale qui assure les organismes prêteurs contre le défaut moyennant une prime payée par les emprunteurs, est en question en dépit de son prochain renflouement grâce à des fonds provenant de l’amende de 25 milliards de dollars que 5 banques ont été condamnées à payer pour avoir procédé à des saisies selon des procédures illégales. Ceci alors que l’administration Obama prévoit d’assouplir fortement les conditions permettant de bénéficier de sa couverture, en le finançant grâce à une taxe sur les institutions financières et non plus sur fonds publics.

Le déficit budgétaire de l’année en cours est quant à lui estimé à 1.300 milliards de dollars (8,5% du PIB).

Quelle leçon tirer de ce panorama ? Qu’il est urgent que la BCE suive ses consœurs et cesse de pratiquer une quasi création monétaire pour s’y lancer franchement ? Ou qu’il se confirme que les programmes d’assouplissement quantitatif des banques centrales occidentales se suivent et que l’économie ne décolle toujours pas ? Que les liquidités dispensées sans compter circulent en circuit fermé et que le financement des États – quand il est admis – n’apporte pas plus de solution que la réduction précipitée de leurs déficits, si elle se confirme ?

Le système ne s’écroule pas brutalement mais il reste comme figé dans une état critique sans issue : voilà ce qui est péniblement acquis. Un fragile surplace afin de gagner du temps, mais pour quoi faire ?

162 réponses sur “L'actualité de la crise : UN DOUTE A L’ÉCHELLE PLANÉTAIRE, par François Leclerc”

  1. LE TOPO INAUDIBLE … Nous sommes au pic pétrolier depuis 2005 !!!

    Un lien avec la crise du pouvoir d’achat qui secoue le monde entier depuis 2005 (souvenez-vous des débats dans les médias à l’époque) ? Noooonnn, on nous l’aurait dit voyons!!!

    Quand j’observe notre manière de nous voiler la face au moment du grand dévoilement imposé par le réel, je suis pas mécontent d’avoir fait certains choix … tout sauf survivaliste …

  2. Fitch demande que la France fasse « Les réformes structurelles nécessaires pour promouvoir la compétitivité ». Qu’à cela ne tienne, je vois une solution très simple pour y parvenir : payer les travailleurs français moins chers que les travailleurs chinois, indiens, maghrébin et consort… Ainsi l’économie française sera très, très, très compétitive. Comme le disait si bien notre ex Doudou National : « Il faut faire des sacrifices ».

      1. @Bruno
        Entierement d accord avec vous, je fais souvent de la veille technologique sur le net , dans mon domaine ,il n y a pas photo ,mais cela passe par l innovation. Nous avons deux problèmes,la crise et l écologie,lnnover dans la reduction d energie peut-être la solution pour une partie de crise

    1. Commencer par virer la moitié des élus. Le plus d’élus au monde, il va quand même falloir s’y attaquer un jour non ??

    2. Si vous croyez aux débilités protrozoiques des agences de notations, payées par les spéculateurs…
      C’est meme pas la peine d’analyser les analyses de mongolien des agences…
      Ca sert de papier chiotte sans plus….
      J’avais cru naivement que ce blog faisait comprendre l’inanité ubuesque de tels conseils qui se trouvent à 200% démentis par la réalité économique…
      Bon, y a encore du travail sur la planche, Paul Jorion a encore de l’avenir!

    3. Yep, à ce rythme là et avec cette logique de compétitivité, les Chinois sont bien capables de faire aussi de la surenchère dans la baisse des salaires! Il nous faudra alors nous aligner…. La suite, des raids éclair chez les Grecs pour se fournir en esclaves pour approvisionner les call center délocalisés au Maroc. Je blague! Sauf pour les call center au Maroc, c’est déjà du quasi esclavage.

  3. « De leur côté, les agences de notation en profitent pour ne pas jouer le jeu. Quand la notation des banques n’est pas abaissée – les quatre principales espagnoles étant les dernières en date sur les tablettes de Fitch – ce sont les États qui en subissent les foudres. C’est le cas aujourd’hui de l’Italie, de l’Espagne et du Portugal, tandis que la France, la Grande-Bretagne et l’Autriche sont placées sous « perspective négative ». Raison centrale invoquée par l’agence : « le fait que les perspectives pour l’économie européenne sont de plus en plus médiocres, ce qui menace la mise en œuvre des programmes d’austérité et les réformes structurelles nécessaires pour promouvoir la compétitivité ».

    Le problème réside en réalité sur le manque d’impartialité des agences de notation car qui sont les économistes de Moody’s, S&P et de Fitch qui tiennent le destin des peuples entre leurs mains. Jacques Sapir? Frédéric Lordon? Bernard Conte? Jean-Luc Gréau? Emmanuel Todd? Non. Bien sûr que non. En réalité ils s’appellent plutôt Marko Mrsnik, Alexander Kockerbeck et Maria Malas-Mroueh. Ce sont de purs produits de l’idéologie néo-libérale et c’est bien évidemment cela qui pose problème. Car quelles vont être les préconisations d’économistes soumis à une telle idéologie? Dévaluer, taxer les mouvements de capitaux, instaurer un protectionnisme, taxer les hauts-revenus? Encore une fois la réponse est négative.

    Pour séduire les agences de notation et espérer qu’elles maintiennent une note susceptible d’offrir des conditions de refinancements acceptables, il faut aller dans le sens du vent. Et le vent souffle dans une direction néo-libérale. Pour conserver une note acceptable, il faut donner aux agences de notation des gages de bonne conduite à court terme dans notre lutte pour la réduction des déficits. Il s’agit donc de réduire nos dépenses ce qui équivaut à affaiblir nos services publics, notre système de santé et l’ensemble de nos prestations sociales.

    Plus de précisions sur le lien suivant: http://lespoir.jimdo.com/2011/12/23/supprimons-les-agences-de-notation/

      1. Certes, mais il y a quelque chose qui me gêne beaucoup dans cette citation:
        « le fait que les perspectives pour l’économie européenne sont de plus en plus médiocres, ce qui menace la mise en œuvre des programmes d’austérité et les réformes structurelles nécessaires pour promouvoir la compétitivité »

        Quand l’agence dit
        « les perspectives pour l’économie européenne sont de plus en plus médiocres, » il s’agit là en effet d’une constatation, réalisée à partir d’un certain nombre de mesures, comme un thermomètre mesure une température, donc ok et ces gens sont payés pour cela.

        Mais quand je lis la suite :
        « …ce qui menace la mise en œuvre des programmes d’austérité et les réformes structurelles nécessaires pour promouvoir la compétitivité »

        Il y a pour moi un problème et particulièrement avec le mot « nécessaire » employé par l’agence. On n’est plus dans la fonction thermomètre dont je veux bien admettre l’utilité, mais dans le « j’me mèle de c’qui m’regard’ pas ». L’énoncé d’une solution, et à fortiori l’emploi du mot « nécessaire » qui marque une certaine insistance, au problème de température, dont il est constaté par l’agence le niveau dangereux, revient aux représentants du peuple ou au peuple lui-même me semble-t-il, pas à une entreprise privée.

      2. Les agences de notation un thermomètre ??? non pas vous !!!
        Lorsque le thermomètre donne plus de fièvre au malade lorsqu’il en a déjà, est-ce vraiment un simple instrument de mesure ?

      3. Laissez tomber François, peut-être que si les zinvestisseurs faisaient de l’Actualité de la Crise leclérienne leur thermomètre préféré et en tiraient leurs propres conclusions – i.e : « c’est la cata, on vend tout, on prête plus ! » – alors nos ahuris anti-Fitch &co, désormais sans salaires et/ou sans crédit applaudiraient leur nouveau thermomètre chéri… 😉
        J’observe que la rengaine a changé chez nos chers zahurissants zahuris. Jusque là on avait droit au Grand Air des perfides anglo-saxons et là, manque de bol, c’est la GB qui prend une beigne…

      4. François ,

        dommage d’avoir une vision aussi simpliste…
        des appareillages de mesure qui « influencent  » les mesures , on en connait en acceptant les théories relativistes , dans lesquelles l’observateur « interagi » avec le milieu qu’il observe.
        en psychologie , ce phénomène est banal (transfert-contre-transfert….)….
        en psychologie de groupes (ce que vous décrivez n’en est pas loin : rapport de pouvoir entre groupe d’intérêt) , ces phénomènes s’identifient fort bien à la lanterne d’une analyse institutionnelle…
        alors quand vous dites : « …Un fragile surplace afin de gagner du temps, mais pour quoi faire ?… »
        pour laisser une place à l’invention , à l’imagination d’un autre monde.

        ce n’est pas du « sur-place » , mais de la stupeur , mère de la stupidité et de la peur.

      5. Il faut croire qu’on a du mal à fabriquer des thermomètres fiables , même ceux de fukushima déconnent à plein tube.

      6. Certes les agences de notation sont des thermomètres et les interdire ne servirait à rien, la notation se ferait sous le manteau .
        Mais je présume que les critères de notation doivent être « cotons » coté formatage ultra-libéral (déréglementation du code du travail, privatisation, rapport de force sociaux etc..)

        Bref c’est un thermomètre qui se ballade de cul en cul, qui n’est jamais nettoyé et qui refile de sacrées fièvres.

      7. Non les agences ne sont pas des thermomètres…
        C’est seulement une analyse de l’état mental des spéculateurs…
        Des sortes de sociétés de sondages…Des fantasmeurs économiques…
        Qui utilisent l’effet de miroir lacanien: On refletent la morosité de la finance, et elle trouve cela trés juste…Ouaf Ouaf! Bref le divan du psychanalyste.
        Le thermomètre se trouve dans les chiffres bruts…Et ils sont mauvais.
        (Voir le BDI à 660! Rien à voir avec la dette des états européens)
        Pour moi le thermomètre c’est le BDI… Le reste laissez moi rire!
        Quels sont les guignols qui analysent l’économie avec les agences?
        C’est faire confiance aux agences de pub pour investir….
        C’est du charlatanisme…

      8. @François Leclerc: Je suis parfaitement d’accord pour dire que les agences de notation ne constituent pas le cœur du problème d’un système économique complètement déficient.
        Cependant s’attaquer à un système suppose de remettre en question l’ensemble des organes, des institutions et des personnes qui le favorise. Or force est de constater que les agences de notation exercent une influence importante sur les marchés financiers (même si elle est loin d’être complète) et que les Etats cherchent à suivre leurs recommandations pour conserver un espoir de bénéficier de taux relativement cléments. Or ces recommandations sont largement teintées de l’idéologie néo-libérale, ce qui contribue à favoriser et à accentuer la progression du système économique actuel (certains économistes estiment que l’accroissement de la dette des Etats favorisent la mise en place du néo-libéralisme face à des pays qui n’ont pas le choix comme on peut s’en apercevoir dans le cas de la Grèce). Les agences de notation ont donc leur part de responsabilité et il importe de ne pas la nier.

    1. @l’espoir
      J’appuie votre commentaire.
      Hors la température néo-libérale, quelle mesure peut donner un thermomètre néo libéral ?
      Dans une vidéo récente, Paul suggérait de noter la qualité de la redistribution de la richesse d’un pays. Où est le thermomètre qui en serait capable aujourd’hui ?
      Alors oui, brisons les thermomètres néo-libéraux et exigeons d’autres instruments….

      1. Pour se passer des agences, il suffit de se passer de dette. Mais demandez aux gouvernements d’équilibrer leurs budgets… Là est le vrai problème, l’accumulation de dettes pour payer des dépenses courantes, en bref, on demande à nos enfants et nos petis-enfants de payer dans 30 ans nos dépenses courantes. Si seulement il s’agissait d’investissements (éducation, j’exclus la santé qui profite principalement aux vieux et dont les jeunes ne tireront aucun bnéfice personnel ni collectif dans 20 ans). Il suffit d’économliser 85 mds d’Euros, ou d’augmenter les impots d’autant. Par quoi voulez-vous commencer (je vous rappelle qu’on ne touche pas à l’éducation) : sabrer les retraites, la santé, l’administration territoriale pléthorique… Concours lépine des idées est ouvert.

  4. Y’a un truc que je trouve formidable : c’est lire au (quasi) quotidien les articles de Fr. Leclerc, passionnants et éclairants, et de lire en simultané, ou presque, les bouquins de Jorion qui, eux, démontent les mécanismes.

    Mieux que la stéréo !

    1. Oui, le Prix n’a pas de prix. Il devrait pourtant en avoir un : le prix du meilleur ouvrage d’explication économique de la décennie.

  5. Interview traduit de Kissinger

    Par quelles forces, quels mystères ou remords, les anciens maitres du monde au seuil de la mort délivrent les aveux d’un monde qu’ils ont bâti! Hier Valéry Giscard d’Estaing reconnaissait les puissances occultes de l’argent, certainement par remord d’avoir vendu la France par la loi scélérate qu’il promulguait en 1973 avec le sherpa du groupe Rothschild G Pompidou. Aujourd’hui, c’est un ancien prix Nobel de la paix , excusez du peu, qui dans une interview privée, vous décrit la guerre qu’il a préparé avec ses complices de longue date:
    Henry Kissinger: « Si vous ne pouvez pas entendre les tambours de guerre, il vous faut être sourd »
    NEW YORK – États-Unis – Dans un aveu remarquable de l’ancien de l’ère Nixon, le secrétaire d’état Henry Kissinger révèle ce qui se passe en ce moment dans le monde et particulièrement au Moyen-Orient.
    Parlant depuis son appartement de luxe à Manhattan, le vétéran de la politique, qui aura 89 ans en mai, est trop en avance avec son analyse de la situation actuelle dans le forum mondial de la géopolitique et de l’économie.
    « Les États-Unis appâtent la Chine et la Russie, et le dernier clou dans le cercueil sera l’Iran, qui est, bien sûr, la principale cible d’Israël. Nous avons permis à la Chine d’accroître sa force militaire et à la Russie à se remettre de la soviétisation, pour leur donner un faux sentiment de bravade, cela va créer une mort conjointe plus rapide pour eux. Nous sommes comme le tireur d’élite provoquant le noob à ramasser le pistolet, et quand ils essaient, c’est bang bang. La guerre à venir sera si grave qu’une seule superpuissance pourra gagner, et ce sera nous autres. C’est pourquoi les européens ont une telle hâte de former un super état : ils savent ce qui vient, et pour survivre, l’Europe devra être un état cohésif entier. Leur urgence me prouve qu’ils savent très bien que la grande épreuve de force est à nos portes. O combien j’ai rêvé de ce moment délicieux. »
    « Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, contrôlez la nourriture et vous contrôlez le peuple, contrôlez la monnaie et vous contrôlerez le monde »
    M. Kissinger a ensuite ajouté: « Si vous êtes une personne ordinaire, alors vous pouvez vous préparer à la guerre en vous déplaçant à la campagne et en construisant une ferme, mais vous devez prendre des armes avec vous, tellement les hordes d’affamés seront en itinérance. En outre, même si les élites auront leurs refuges et des abris spécialisés, elles devront être tout aussi prudentes, lors de la guerre que les civils ordinaires, parce que leurs abris peuvent toujours être compromis.  »
    Après une pause pendant quelques minutes pour rassembler ses pensées, M. Kissinger, poursuit: «Nous avons dit aux militaires que nous aurions à prendre plus de sept pays du Moyen-Orient pour leurs ressources et ils ont presque terminé leur travail, nous savons tous ce que je pense de l’armée, mais je dois dire, cette fois, qu’ils ont obéi aux ordres superflus. C’est juste que le dernier tremplin, c’est à dire l’Iran, va vraiment faire pencher la balance. Combien de temps la Chine et la Russie pourront se contenter de regarder l’Amérique nettoyer? Le grand ours Russe et la faucille chinoise seront réveillés de leur sommeil et c’est à ce moment qu’Israël va devoir se battre de toutes ses forces et de ses armes pour tuer autant d’Arabes qu’elle le peut. Espérons que si tout va bien, la moitié du Moyen-Orient sera aux israéliens. Nos jeunes ont été bien formés au cours de la dernière décennie sur les jeux de combat sur console, il était intéressant de voir le nouveau jeu Call of Duty 3, jeu de guerre moderne, qui reflète exactement ce qui est va arriver dans un avenir proche avec sa programmation prédictive. Nos équipes de jeunes, aux États-Unis et a l’Ouest, sont préparés parce qu’elles ont été programmées pour être de bons soldats, de la chair à canon quand elles seront commandées pour sortir dans les rues et lutter contre ces « Chinois » fous et « Russkies », ils obéiront à leurs ordres. Sur les cendres nous construiront une société nouvelle, il restera seulement une superpuissance de gauche, et seule, elle sera le gouvernement mondial qui gagne. N’oubliez pas, les États-Unis ont les meilleures armes, nous avons des choses qu’aucune autre nation n’a, et nous introduirons ces armes quand le moment sera venu.  »
    Fin de l’interview. Notre reporter est introduit hors de la salle par le gardien de Kissinger…
    traduction du mieux que l’on pouvait , merci pour votre mansuétude!

    source:

    http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=28610

    1. Les cyniques se pensent volontiers lucides, comme si le cynisme était, en soi, une garantie de lucidité, puisque c’est le contraire de l’angélisme, qui, c’est bien connu, aveugle.

      Il y a un peu de lucidité dans les propos de Kissinger, et surtout beaucoup de délire par excès de cynisme. Les p’tis gars d’chez nous bien formés à casser du russkoff ou du chintok par les jeux vidéos, il fallait le faire!

      Prix Nobel de la paix, lui! Ca aussi, il fallait le faire!

    2. Bonjour,

      Vous devriez préciser qu’il s’agit d’une satire ; une interview « bidon » dans le genre de celle que l’on pouvait lire dans le « Canard Enchaîné », et comme le titre de cette page de Global Research l’indique clairement (« Accurate Satire »).

      Quant à la signature du « journaliste », Alfred Heinz, il s’agit probablement de l’inversion des deux véritables prénoms d’Henry Kissinger, né Heinz Alfred Kissinger.

      Cordialement,

      1. @ JulienP (14 février 2012 à 13:54)
        Merci pour ces précisions indispensables.

        @ Imagine (14 février 2012 à 13:14) : Comme s’il y avait besoin de noircir encore un peu plus le tableau !

    3. Par rapport à la phrase « Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, contrôlez la nourriture et vous contrôlez le peuple, contrôlez la monnaie et vous contrôlerez le monde » … je la résumerais simplement par « Imposez le pétrodollar et vous aurez gagné la partie »

      Attendu que le pétrodollar est condamné à terme, que cela veut dire la fin du dollar en tant que monnaie de réserve, et que c’est inacceptable pour la puissance de feu de Washington, il est clair que la prochaine étape de la crise sera forcément géopolitique et viendra des USA (et de choses qu’ils appellent alliés).

      Ayant atteint les limites à la croissance à cause du Peak Everything, ayant fait de ce sujet le tabou par excellence, il ne reste plus qu’à faire le sale boulot qui consiste à détruire la demande parasite, celle qui n’est pas celle de l’Empire, pour que ce dernier garde la main tout en se refaisant jusqu’aux derniers tours de la partie de poker qui se joue entre les puissances. Le tout sera de monter les uns contre les autres avec en ligne de mire, le dernier round.

      Il pourraient déjà commencer par lancer une petite bombe de Belgique sans demander l’avis des belges … Ca pourrait être Fun.

    4. Est-ce que quelqu’un peut me dire comment ce fake minable, avec lien vers le site de ce triste clown de Chossudovsky, a pu passer la modo ???
      Remarque… ça permet de se faire une idée de l’infinie crédulité du commentateur jorionien… mais en était-il encore besoin…

    5. Je (re)double:

      Ce blog va devenir le témoin du déboussolement du monde.

      Que fait la modération?

      [ du monde ? pas tant, seulement d’un nombre limité parmi les intervenants.]

      1. Merci de nous faire connaitre le professeur Bertrand Badie, on n’est beaucoup moins ignorant après ce visionnage.

      2. Si tu possèdes la vidéo ou connait celui qui la possède, pourrais tu (lui demander de) la rendre public sur viméo, pour qu’on puisse tous la regarder ?

  6. En Physique, quand on est bloqué dans un état métastable, tout bascule d’un coup lors d’une perturbation extérieure.

    Dans notre cas, est ce que cela sera une guerre contre l’Iran, ou un pépin en Chine, lors de la lutte des clans au seins du PCC? Attendons de voir…

    1. Non, en fait ce sera une flotte interstellaire, en provenance de l’ Etoile de Barnard.
      Ils viennent pour ouvrir le marché terrestre aux investisseurs de la Galaxie, car la commission galactique ayant son siège dans la constellation d’Orion en a décidé ainsi.
      Si nous résistons, ils nous transformerons en de fervents libéraux par modification de notre
      patrimoine génétique.
      Leur avance est telle dans le domaine de la spéculation financière, qu’ils ruineront les plus requins de nos capitalistes terriens. L ‘Humanité finira endettée jusqu’à la fin des temps, il ne nous restera qu’à leur donner les clés de la maison. Ils ne nous toléreront que si nous ne les emmerdons pas, sinon ils nous déporteront sur une planète perdue et inhospitalière du fin fond de la Voie Lactée. 🙂

  7. Mardi 14 février 2012 :

    La rémunération totale des patrons du CAC 40 a flambé de 34 % en 2010.

    La crise ? Quelle crise ? En 2010, les quarante dirigeants du CAC 40 ont touché en moyenne une rémunération totale de 4,11 millions d’euros, options et actions comprises, soit un bond de 34 %.

    Le cabinet Proxinvest qui a compilé ces chiffres n’hésite pas à parler de «hausse spectaculaire».

    Dans le détail, voici comment se décompose leurs émoluments : 995.000 euros en rémunération fixe (24% du total), 1.374.000 en variable annuel (33%), 647.000 en options (16%), 574.000 en actions (14%) et 524.000 euros en autres éléments comme les avantages en nature et des jetons de présence d’administrateur (13%).

    Si la rémunération de ces présidents exécutifs n’atteint que 50% de la rémunération de leurs collègues britanniques, 70% de leurs homologues italiens, 80% de leurs voisins espagnols, suisses ou allemands, elle est 16% plus élevée qu’en Hollande, en Belgique ou en Irlande, et même 150% supérieure à la Scandinavie.

    Après trois années de baisse, nos grands patrons français se sont donc bien rattrapés, même si ce cru reste en-deçà des 5 millions d’euros de 2006.

    En 2010, onze dirigeants français ont donc passé la barre socialement acceptable fixée par Proxinvest, à 240 SMIC annuel, soit 4,6 millions d’euros.

    Les voici dans l’ordre :

    1- Jean-Paul Agon (L’Oréal – 10,7 millions d’euros),
    2- Bernard Arnault (LVMH – 9,7 millions d’euros),
    3- Carlos Ghosn (Renault – 9,7 millions d’euros),
    4- Bernard Charlès (Dassault Systèmes – 9,5 millions d’euros),
    5- Franck Riboud (Danone – 7,7 millions d’euros),
    6- Maurice Levy (Publicis – 6,2 millions d’euros),
    7- Christopher Viehbacher (Sanofi-Aventis – 6,1 millions d’euros),
    8- Arnaud Lagardère (Lagardère SCA – 4,9 millions d’euros),
    9- Henri de Castries (AXA – 4,9 millions d’euros),
    10- Lars Olofsson (Carrefour – 4,8 millions d’euros).

    Mais ce n’est pas tout.

    En effet, ces données «n’incluent pas le complément de retraite sur-complémentaire dont ils bénéficient presque tous sans informer sur leur coût pour l’entreprise», précise Proxinvest.

    http://www.20minutes.fr/economie/879690-remuneration-totale-patrons-cac-40-flambe-34-2010

    1. la barre socialement acceptable fixée par Proxinvest, à 240 SMIC annuel, soit 4,6 millions d’euros

      Savoureux. Investissez dans Proxinvest, les experts en acceptabilité sociale!

    2. « La crise ? Quelle crise ? »
      Mais si on vous l’a dit: La crise du capitalisme c’est la concentration des richesses:
      Plus ils ‘enrichissent, plus la capitalisme s’effondre…
      On est donc au plus profond de la crise.
      C’est un symptome remarquable!

  8. Hors sujet :

    http://www.youtube.com/watch?v=aS7G3J7E7aU&feature=g-all-a&list=PLF85B593F746603A0&context=G21891d9FAAAAAAAADAA

    – 42 mn, Barenboim dit :  » In the end, the music does tell a story, wether you imagine your own story in words, or in sounds, it doesn’t matter, what counts is when you are playing you actually tell a story and the listener gets your story  »

    Oui, et pourquoi ces histoires muettes, comme au ballet ? Comme si une partie du secret de l’Art consistait à ne pas dire, à se maintenir hors du langage, et du sens direct. C’est par l’impossibilité de dire que la communication s’établit …

    Communiquer ce n’est pas l’interrogatoire platonicien, l’illusion du lien rationnel, mais c’est communiquer peut-être sur (le) rien….

    http://tinyurl.com/7ojh4h4

    « Je pense aujourd’hui qu’il disposait du grand secret qui consiste à la fois à voiler et à dévoiler « . … (J. Vaché, André Breton, Entretiens p 50)

  9. « le fait que les perspectives pour l’économie européenne sont de plus en plus médiocres, ce qui menace la mise en œuvre des programmes d’austérité et les réformes structurelles nécessaires pour promouvoir la compétitivité »

    C’est un peu comme dire que les programmes d’austérité et les réformes structurelles menacent la mise en œuvre des programmes d’austérité et les réformes structurelles.

    1. Juste, mais pas tout à fait je suppose.

      Le thermomètre – faussé, mal étalonné , c’est-à-dire non raccordé
      à des étalons universellements acceptés- dit que rien ne peut
      entraver les « réformes structurelles ».
      Rien ne va plus? « réformes structurelles ».
      Rien ne va plus ( y compris les « réformes structurelles ».) ? « réformes structurelles »., vous dis-je!
      En cas de doute: mettez vous au garde à vous devant le themomètre mal étalonné.

  10. Quelle leçon tirer de ce panorama ? Qu’il est urgent que la BCE suive ses consœurs et cesse de pratiquer une quasi création monétaire pour s’y lancer franchement ?

    C’est tellement évident depuis le début de la « crise de la dette » qu’il est affligeant de le répéter.
    « L’austérité » comme programme politique est une illusion passagère, quant au « défaut » généralisé, c’est la guerre civile.

    1. La guerre civile, ça fait un bail qu’on se la paie. Certains l’appellent luttes des classes, d’autres conflit social; il suffit de jeter un oeil en prison ou à la morgue pour s’apercevoir de la guerre menée contre les pauvres, que par pudeur nous nommerons à présent précaires ou endettés.
      Et oui, un bon défaut rappellerait les usuriers à la raison.

  11. « Un fragile surplace afin de gagner du temps, mais pour quoi faire ? »

    Peut-être pourrait-on prendre Monti au mot ( http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/14/reconcilier-les-europeens-avec-l-europe_1643167_3232.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-3208001 ) et promouvoir un processus constituant européen dont une des bases serait proche de la Déclaration de Philadelphie de 1944 ( http://www.aidh.org/Biblio/Text_fondat/OIT_01.htm ).

  12. Et les loyers?

    Parmi les éléments de solution à la crise Grecque au quotidien, il n’est jamais question des loyers. Comment se fait-il que les loyers tardent à baisser, eux qui ont profité de la manne durant la période précédente? Pourquoi l’état n’encourage pas ou n’organise t-il pas cette baisse? Il n’est plus rare de voir des personnes de 40 ans et plus retourner vivre chez leurs parents faute de pouvoir continuer à assurer leur loyer. Bien sûr, ils vont finir par baisser, mais ce sera un peu tard.

    Quant aux armateurs Grecs richissimes, il semble que le problème Grec soit le dernier de leurs soucis. De même pour l’église qui s’abrite derrière quelques actions charitables.

    Sûr que dans ce contexte où les grecs ne se serrent pas les coudes, on ne voit pas bien pourquoi les plus démunis accepteraient de se serrer la ceinture.

    1. L’état Grec n’organise pas cette baisse, parce qu’il n’y en a point besoin : les loyers se régulent eux-mêmes à la (forte) baisse puisque soit les locataires ne peuvent plus payer leurs loyers, soit ils négocient une baisse avec leur propriétaire (ou sinon ils ne payent plus leurs loyers). Les propriétaires ne mettent pas les locataires à la porte parce qu’ils seraient remplacés par personne ou par des locataires qui pourraient s’avérer douteux (alors que ceux que l’on connaît sont OK), et qui de toute manière ne paieraient rapidement plus leurs loyers.

      Les armateurs, grecs et étrangers, ne paient pas d’impôts, considérant qu’ils apportent déjà du travail au pays. C’est ça ou ils se barrent. Comment faire avec ce chantage à la délocalisation ?
      La plupart des riches, armateurs ou pas, grecs ou pas, s’en foutent pas mal du peuple.

      Quant à l’église orthodoxe grecque, elle pourrait clairement payer des impôts. Le chantage à la délocalisation sera plus difficile …

      1. @ Michel Martin
        Je n’ai pas de stats mais des infos de première fraîcheur venant de contacts en Grèce.
        A cause des locataires qui ne peuvent pas payer, les rentiers qui viv(ai)ent des loyers de leur immobilier commencent à avoir des sueurs froides : la crise touche beaucoup de monde.

  13. « Un fragile surplace afin de gagner du temps, mais pour quoi faire ? »
    Pas vraiment du surplace, mais plutôt une fuite….cela me fait penser à la légende du combat des Horaces contre les Curiaces…le dernier des combattants Horace s’enfuit sous les insultes, poursuivi par les trois Curiaces blessés plus ou moins sérieusement….la poursuite les sépare, l’Horace se retourne et les zigouille les uns après les autres…..après la Grèce, le Portugal, ensuite l’Espagne, l’Italie ????

    1. Je pense qu’au contraire ce sont la Grece, l’Italie, l’Espagne, et voire la France qui vont les zigouiller…
      Dans le genre Western…Les laissés pour morts, reviennent et se vengent….
      Du pur Clint Eastwood…

  14. @ Julien Alexandre

    Je tombe sur cette nouvelle carte de l’Europe : voici le lien
    Libre à vous d’insérer ou non dans le corps du blog.

    C’est fou, cela semble une évidence.
    Comme un Anshluss ?

    1. Nous nous appellerons désormais par notre numéro de compte, et aurons tous un tatou électronique dans le cou, dès la naissance. On commandera des bières avec nos empreintes digitales, et les amendes pour excès de vitesse seront prélevées immédiatement de notre compte à vie, par wifi. La lecture sera payée au nombre de caractères. Chaque poignée de mains, même amicale, sera l’occasion d’effectuer une transaction ou d’évaluer la valeur d’autrui. Les traders passeront leurs ordres par le truchement d’une simple pensée. Les papis et mamies mangeront des tablettes vertes.
      On pourra enfin montrer à tout le monde ce que l’on veau.

  15. Je crains que vous n’ayez pas lu les phrases qui suivent celle que vous citez…

    Si !
    Simplement, je ne m’exprime pas, lorsque je ne souscris pas.
    Je pense en effet que l’occident est bloqué parce que la BCE ne monétise pas, car l’Europe est le centre du monde économique. Cependant, si la monétisation est nécessaire, elle n’est évidemment pas suffisante pour ouvrir le « monde d’après »

    1. Encore une fois : quel sont les buts de la monétisation ?
      Je veux dire par là quels sont les buts tactiques et les buts stratégiques d’une telle opération ?
      Au bout du compte si la BCE obtempère, à quoi servira cette concurrence effrénée entre monétisations décidées unilatéralement par chaque pays ou zone de pays ?

      Une dévaluation ordonnée ?
      Une résorption de la dette ? (laquelle ?) ?
      Un changement de paradigme économique ?
      Autre chose?

      @ Julien : vous aviez partiellement répondu la dernière fois. Est-il possible de mieux structurer votre explication ? Merci.

      1. @Thombilabong

        L’intervention de la BCE de façon directe auprès des états permettrait d’organiser un défaut. C’est une solution médiane qui permet de ne pas tomber, d’une part dans les travers du QE qui n’alimente que le secteur financier, d’autre part de permettre un règlement de la dette à la fois par un défaut général mais partiellement compensé (monétisation) et par le léger surcroit d’inflation. La monétisation n’est évidemment pas une fin mais un outil…

        Sinon il y a aussi la solution du patron, le moratoire sur les dettes au pays de oui-oui…

      2. Encore une fois : quel sont les buts de la monétisation ?

        Le singulier s’impose en la matière ! La monétisation n’a qu’un but: rembourser les créanciers en fausse monnaie. Ce n’est pas sur le but qu’il y a débat, c’est sur les effets !

      1. Vigneron, ta réponse ne me satisfait qu’à moitié. Même si elle me fait rire.
        OK, la planche à billet permet de désendetter plus ou moins vite. Je suis ok.

        C’est le plus ou moins vite qui m’intéresse. Si tout le monde imprime à coup de trillions, c’est un jeu à somme nulle, non ? Car le désendettement (ou l’endettement) ne peut se faire qu’au détriment de quelques uns, en l’occurrence nous pauv’badernes. Donc si tout le monde imprime, ça n’ira pas vite du tout.

        Résumons le cas des gouvernements US et GB :

        1) j’imprime en achetant des tonnes de dettes pourries
        2) je permets ainsi aux vendeurs de se sentir plus légers de de réinvestir, etc.
        3) par là-même, je m’endette à l’infini et hypothèque sérieusement mon avenir et pendant que j’y suis mes concitoyens

        Pour la BCE, c’est un peu la même chose : elle prête à quiconque le lui demandera, en échange de dépôts de garantie de dettes pourries mais réelles (enfin, on se comprend).

        Bref, tous ces désendettés, ils vont faire quoi puisqu’ils seront tous désendettés (en théorie) pareil ? Les uns en ayant vendu, les autres en ayant emprunté ?

        Bref, on ne fait que gagner du temps mais rien d’autre.

  16. Je ne comprends pas bien cette phrase des agences, je dois pas être très logique :

    le fait que les perspectives pour l’économie européenne sont de plus en plus médiocres, ce qui menace la mise en œuvre des programmes d’austérité et les réformes structurelles nécessaires pour promouvoir la compétitivité

    Cela signifie qu’il faut que les perspectives soient bonnes pour mettre en oeuvre l’austérité et les réformes structurelles ? J’imaginais, visiblement naïvement, que ces mesures, promouvant nécessairement (?) la compétitivité, conduiraient justement à améliorer les perspectives économiques ?

    Ben zut alors, si ça se dégrade trop, on ne va pas avoir l’austérité qui aurait empêché que ça se dégrade….

    1. Vous êtes très logique ! Et c’est exactement comme cela qu’ils pensent : la main gauche ignore toujours la main droite. (Cela s’appelle le principe du tiers exclu, fondement de la « science véritable ». Ce qui permet de ne jamais s’apercevoir d’une éventuelle collaboration de la main gauche et de la main droite !)
      Exemple 1 : la Grèce, X plans d’austérité pour parvenir à une dépression (- 7% de PIB) en un an afin d’augmenter la compétitivité, de quoi ? des SDF grecs certainement.
      Exemple 2 : le producteur ne consomme jamais ce qu’il produit, le consommateur ne produit jamais ce qu’il consomme.
      Exemple 3 : augmenter les salaires avec une prime payée par les impôts des salariés (merci le FN).
      Exemple 4 : éviter les délocalisations en augmentant la TVA sur les produits importés en l’appliquant à tous les produits fabriqués en France (merci Sarko).

      Nos économistes officiels et les manipulateurs de thermomètres pensent ainsi : science économétrique, nec plus ultra de la science véritable.

  17. Ci-dessous un lien vers un article du Guardian en anglais, en pièce joint sa traduction, puis le communiqué d’Eric Coquerel du PG.

    http://www.guardian.co.uk/world/2012/feb/13/francoise-holland-uk-city-london?cat=world&type=article

    Communiqué de Eric Coquerel, conseiller spécial de Jean-Luc Mélenchon

    HOLLANDE RASSURE LA CITY PAS LA GAUCHE

    On aimerait pouvoir concentrer nos critiques sur l’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy, mais décidément François Hollande fait fort. Après avoir salué les plans d’austérité en Grèce dimanche, voilà qu’il fait tout pour rassurer “la city” dans un interview au Guardian le 13 février. Résultat : il inquiète un peu plus la gauche. Pensait-il que les électeurs de gauche ne savaient pas lire l’anglais ? En tous les cas, ses propos, s’ils ne les désavouent pas, sont désespérants. Se référant à Tony Blair, François Hollande explique qu’on pouvait comprendre les craintes en 1981 lorsqu’en pleine guerre froide François Mitterrand avait nommé des ministres communistes au gouvernement. Mais, ouf, aujourd’hui “il n’y a plus de communistes en France”. Mieux “la gauche a gouverné pendant 15 ans pendant lesquels elle a libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et à la privatisation”. Il s’en vante alors que c’est cette politique qui entraine aujourd’hui l’Europe à la catastrophe.“There is no big fear” conclut le candidat du PS. Avec de telles ambitions, c’est sûr que la finance peut être rassurée…

      1. Non c’est je crois une très bonne technique de drague, si j’étais par exemple conseiller en communication je lui aurais certainement dit la même chose, imaginez par exemple la chose suivante :

        « Du social, par le social, et pour le social ».

        « Du notable, par le notable et pour le notable ».

        « Du pressing, par le pressing, et pour le pressing ».

        « Du fouquet’s, par le fouquet’s, et pour le fouquet’s ».

        « De l’économie, par l’économie, et pour l’économie ».

        Là c’est sur ça le ferait déjà moins, c’est pourquoi vaut mieux dire:

        « du peuple, par le peuple et pour le peuple ».

        Et vive le président car je ne tiens pas non plus à en finir au placard.

  18. Un article intéressant sur le plan d’austérité adopté en Grèce :

    Les syndicats et des pans du patronat s’y sont opposés en jugeant que loin d’aider à redresser l’économie grecque, ces mesures vont enfoncer davantage encore le pays dans la récession.

    « Nos entreprises veillent sur le revenu des salariés et donnent la priorité à la sauvegarde des emplois, en utilisant en priorité d’autres moyens d’amélioration de la compétitivité et de baisse des coûts », a ainsi indiqué ce mardi l’Union des industriels de Grèce (Sev) en rendant publique une motion adoptée la veille par sa direction.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201897851926-le-pib-grec-aurait-chute-de-pres-de-7-en-2011-289127.php

  19. Dans un contexte déflationniste prononcé, la Fed s’apprête à acheter des titres sur e marché afin de soutenir l’économie américaine. 2.300 milliards de dollars ont déjà été injectés dans les circuits financiers, accréditant la thèse de ceux qu pensent que les Etats-Unis sont eux aussi tombés dans une trappe à liquidité et que e phénomène se généralisera dans l’économie occidentale.

    Faudrait rappeler que la machinerie économique US ne fonctionnait qu’au crédit jusqu’à 2007. J’avais lu, je crois sous la plume de Chavagneux, que les ménages US s’engageaient pour 2 500 milliards $ de dettes nouvelles en moyenne et par an entre 2000 et 2007. Du désendettement là-dessus, disons 500 milliards en moins tous les ans par rapport à la situation antérieure, avec un taux d’épargne qui redevient positif et à coup de 100 milliards par % de RDB des ménages et on y est vite. Sans compter qu’on a la même ratatouille pour les entreprises et l’immobilier commercial… Alors 2300 milliards depuis 5 ans en plus dans le bilan de la FED… ben ça peindra jamais les nuages noirs en rose, peanuts. Et la BCE ? Ben c’est pas fait de la même façon, plus stylé, plus orthodoxe, mais aussi faisandé et désespéré… et en quantité encore supérieure… combien ça fera après le 28 ? En dollars ? 3 500 milliards ? 4 000 ?

      1. Bruno, c’est aussi ce que disait ma grand mère, et c’est resté dans la famille.

        Cela m’a valu, enfant, de porter pendant trois ans les mêmes chaussures inusables, achetées une pointure trop grande( vive le papier journal), et portées la troisième année une pointure trop petite.
        Pour mes enfants, on a fait tourner entre amis et connaissances, ils marchent tous du même pas, maintenant (lol)

  20. « Le système ne s’écroule pas brutalement mais il reste comme figé dans une état critique sans issue : voilà ce qui est péniblement acquis. Un fragile surplace afin de gagner du temps, mais pour quoi faire ? »

    Les Shadoks n’avaient pas de carburant assez puissant pour faire partir leur fusée alors ils essayaient de pomper le COSMOGOL Gibi à travers le cosmos… 
     
    Ils s’imaginaient que par la simple force aspirante de leur machine, le COSMOGOL consentirait à traverser les espaces infinis du cosmos. Mais le COSMOGOL ne l’entendait tout simplement pas de cette oreille. 
     
    Les atomes de COSMOGOL étaient des atomes très lourds et très sérieux qui ne changeaient pas de planète comme ça, pour un oui, pour un non. Et les dérisoires efforts de ces pitoyables bêtes n’avaient pratiquement aucun effet : le COSMOGOL restait suspendu dans le cosmos à quelques encablures de la planète Gibi. Mais, dès que les efforts des Shadoks se relâchaient, soit qu’ils allassent se coucher, soit qu’ils tombassent épuisés, le COSMOGOL repartait et tout était à recommencer.

    http://dai.ly/dcNOf0

  21. Je vais m’expatrier en Grece, monter un hotel-restaurant , Plage et night club.
    Et je fais le paris que la grece sortira de ses problemes dans les 6 mois bien avant l’europe!
    Les Grecs sont sympa et ils ont les iles et la mer
    De plus c’est une grosse racine de notre mere culture.
    Si tout ceci est la consequence de la politique ultra liberale ,
    on garde en memoire la chanson de Renaud et Madame Thatcher….quel visionnaire ce Renaud!
    http://www.youtube.com/watch?v=LohnbmgLSb0&feature=youtube_gdata_player

    1. Sarkozy veut faire un referendum(encore un) sur la Règle d’Or.Pourquoi ne s’est il pas appliqué à lui même cette fameuse règle au fait?
      De toute façon c’est la défaite garantie car toute la Gauche + les Verts + le FN + les souverainistes de droite vont voter contre, sans compter ceux qui voteront NON car c’est un referendum signé Sarko.
      Tout cela est pure science fiction car il faudrait d’abord que le Roi Soleil soit réélu.

      nb:tiens aucun referendum sur le MES ???

      1. Un référendum pour stigmatiser les vilains chômeurs qui ne veulent pas travailler (fainéants !!) et un autre (couplé, ou pas ?) sur le droit de vote des étrangers (qu’ils retournent chez eux !!), ça oui. Des sujets de fond !! Mais le MES ? La règle d’or ? Mais vous êtes fou ??? Et puis même, on se souvient de ce qu’est devenu celui de 2005 hein ?!!

    2. En général les dictatures ça fait ploutch….
      Y peuvent voter n’importe quoi…C’est comme faire une pière au Petit Jésus…
      Ca soulage…C’est du Françoise Dolto.
      Mais ça ne change rien du tout…
      Nous instituons: Le soleil ne doit pas changer le climat sur Terre.
      Vote à l’unanimité à l’Assemblée Européenne et reprise par l’ONU…
      C’est ça, tiens revez, abrutis, le soleil fera ce qu’il voudra, et ce n’est pas des morpions satellisés qui pourront y changer grand-chose!
      On est dans le nanisme intellectuel et politique.
      C’est pourquoi je me réfugie sur ce blog…

  22. Mardi 14 février 2012 :

    Le Medef dévoile son programme de campagne, avec l’Europe en « top priorité ».

    La présidente du Medef Laurence Parisot a présenté mardi les propositions du patronat dans la perspective de l’élection présidentielle, articulées autour d’une vingtaine de points dont le déficit public nul en 2015, mais avec une priorité : le fédéralisme européen.

    http://www.boursorama.com/actualites/le-medef-devoile-son-programme-de-campagne-avec-l-europe-en-top-priorite-aa4df646abfc819464d38c6d7108faeb

  23. A LA MODE ECONOMIQUE

    En ces temps de crises, je ne vous dévoilerais rien, il n’est pas rare de rencontrer des citoyens et des travailleurs en difficulté. Il est même devenu de plus en plus habituel d’échanger en premier lieu, aux abords d’un café ou d’un square lors d’une rencontre fortuite, sur ses problèmes économiques respectifs. Finies les conversations sur le temps qu’il fait ou sur l’épaisseur de la neige à Val d’Isère où la grande majorité d’entre nous n’ira pas. Aujourd’hui, avant toute chose, on argumente sur la frilosité des banques qui ne prêtent plus, comme sur le prix du kilo de mandarine et du litre d’essence.

  24. Bonjour. Merci pour ce billet une fois de plus. On les attend tous les jours c’est vrai.
    Je voudrais juste ajouter, que j’en ai marre d’entendre parler de réduire le coût du travail partout où cela va mal, ou pas encore trop mal, le but étant, me semble-t-il, de rééquilibrer les balances commerciales et d’être compétitifs à l’étranger.
    Mais le jeu est à somme nulle, donc tous les pays ne peuvent pas être exportateurs nets !!! faut arrêter. En basant le jeu sur ces règles là, il y a forcément des gagnants et des perdants…

    1. Hé oui, Pample, mais comme il est dans les esprits qu’on ne peut agir que chez soi et pas chez les autres, à moins d’avoir un gourdin format mouse kostaud, on n’est pas sorti de l’auberge.

      C’est bien ça dont je parle un peu plus haut : on met tout le monde en concurrence à base de coûts d’un côté (Tous chinois bientôt ?) ou de monétarisation en trillions de dollars, livres et presqu’euros . Tout ça pourquoi faire ? Contrairement à ce que dit J ATTALI, je ne pense pas qu’il soit légitime à tout bout de champs (pour l’Allemagne dans le cas de son avant-dernier papier) qu’un pays cherche à tout prix à asseoir sa puissance et son influence (financière ?).

      La question est bien celle-là : comment stopper toutes ces fuites individuelles en avant pour qu’un équilibre collectif voit le jour ? Il a été présenté ici-même un papier fort intéressant qui expliquait que la somme des intérêts individuels n’était pas du tout un intérêt collectif harmonieux. Alors la somme des intérêts nationaux, vous pensez !

  25. En fait cela ressemble étrangement à la guerre 14-18 qui fut une guerre de position dans les tranchées, peu d’avancées et peu de reculs, jusqu’à l’assaut final.

  26. L’ami Bill pour le retour de l’Etat:

    Voilà ce que l’Amérique doit faire. Nous devons revenir au centre de l’économie de demain. C’est pour cela que la politique, si frustrante et si incohérente soit-elle, garde toute son importance. Au cours des trente dernières années, chaque fois que nous avons cédé à la tentation d’accuser l’Etat de tous nos maux, nous avons failli à notre engagement en faveur de la prospérité partagée, de la croissance équilibrée, de la responsabilité financière et de l’investissement dans l’avenir. C’est là que se trouve en réalité l’origine de nos problèmes…

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/14/remettons-nous-au-travail-de-bill-clinton_1643197_3232.html#ens_id=1550858

  27. Comme si une nouvelle dictature se mettait progressivement en place dans le monde.

    Oui le feuilleton n’est pas terminé. Entre le tragique et la comédie, pourvu que les prochains épisodes puissent mieux rassurer les marchés et les premières salopes du monde en matière de vertu économique et d’intérêt.

    Pendant ce temps-là les premières agences de notation ne se penchent pas plus sur certains Etats d’Amériques pas forcément plus unis et florissants non plus dans l’amour et la vélanité.

    Comme si le monde depuis quelques temps basculait de plus en plus dans la tromperie, et la corruption des lois et des élites, et toutes ces choses qui en réalité ne changent pas plus le cours des événements sur terre.

    A vrai dire le grand pressentiment du monde ou ce grand doute à l’échelle planétaire, comme dans les divers médias qui doivent bien se rendre compte que quelque chose ne va plus.

    C’est sûr plus l’on devient un agent très bien payé et nourri du système, et plus on se sent moins libre de révéler les réels chiffres de tous et toutes celles qui en patissent en plus grand nombre, après viendra naturellement le tour de la classe moyenne de se faire juger et traiter principalement de la même sorte.

    Le système ne s’écroule pas brutalement mais il reste comme figé dans une état critique sans issue : voilà ce qui est péniblement acquis.

    En réalité les choses auraient pu changés en 2007 et 2008, hélas nos premières élites du moment n’ont pas du tout voulus aller à meilleure école de vie chez les pauvres gens. Du coup les plus vilaines Ames financières du monde en ont bien profités afin de pouvoir mieux verouiller et bloquer un peu plus les choses dans la plus grande discrétion.

    Un fragile surplace afin de gagner du temps, mais pour quoi faire ?

    Pour pouvoir mettre un peu plus d’or et de nourritures avant les autres dans les greniers, du coup c’est sur avant la prochaine une meilleure espèce d’hommes et de gestionnaires en ressortira des ruines.

    C’est pourquoi il ne faut plus trop s’illusionner les enfants, nous nous dirigeons bien en fait vers un plus grand conflit entre les diverses puissances économiques de la planète, tant pis j’aurais moins essayer d’en prévenir.

    C’est pourquoi je vois plus trop bien dans ma modeste condition humaine présente, ce qu’ils s’apprétent de nouveau à faire parmi les peuples de plus en plus éprouvés et marqués au fer. Vous savez quoi ça m’est bien égal que les gens les plus bêtes et vantards de nos sociétés préfèrent davantage dans le même temps me traîter de parasite, de mauvais citoyen, de mauvais prophète.

    Oui croyez-moi ce sera encore bien plus dur à vivre et à supporter dans les prochaines années de disette, de toutes façons c’est pas grave mon Dieu car mon sac à dos est presque prêt. Je vois bien que de toutes façons j’en finirais tôt ou tard dans la rue et le froid comme tant d’autres et cela dans les premières tribulations terrestres. Qu’est-ce que vous croyez que j’en serais mieux payé demain dans leur premier désir de faire plus d’économisme.

    Jusqu’au bout de leurs Rêves les plus fous en matière d’austérité mondiale.
    Et même si le temps presse et la météo se dégrade graduellement,
    Faut pas plus se faire du mouron en proportion les enfants,

    Et oui le propre Patronat Chinois n’est pas mieux à voir,
    Car si les réels chiffres ne sont pas plus montrés,
    Ce n’est pas non plus sans raison de cacher,
    Bien triste réalité décadente,

    Et même si l’on préfère me les couper,
    En petits rognons ou en petites émincés,
    Je suis pas plus le plus sélectif de mon temps,
    C’est sur les élites n’apportent pas plus d’éthique,

    Quand bien même je ferais partout subir la perte,
    Et oui à force de copinage et de dominance terrestre,
    Le monde ne s’en porte guère mieux avec les premiers,
    J’irai quand même au bout de mes rêves les plus fous,

    Gagner le monde devenir le plus malin des banquiers,
    Pour plus de richesses et de dominance sur autrui,
    Tout au bout de leurs plus folles envies,
    Et davantage de monde derrière moi,

    J’irai au bout d’une plus folle rentabilité,
    Où l’idéologie d’autrui s’achève bien avant la mienne,
    Tout au bout même d’un plus grand marchandage d’êtres,

    Si pour cela je dois davantage pactiser avec le démon,
    C’est pas grave pour l’humanité en totale perdition,
    Faut faire le seul bien marchand en priorité,
    Pour ce que j’ai souvent le plus désiré faire,

    Asservissant pour une plus grande marque d’infamie,
    Devenir plus riche et puissant dans tout le visible,
    Prendre toute la place dans le monde et l’histoire,
    Et même si partout le temps et le ciel se dégrade,

    Faut pas plus s’enfer avec les plus aveugles,
    Je ne connais pas plus la vie où l’enfer içi bas,
    Car il n’y a vraiment rien à apprendre du pauvre,
    Aussi bien lorsque le vent devient plus contraire,

    A mes premières envies d’en avoir plus aux pieds,
    C’est pourquoi nous ferons toujours bien la météo,
    Si possible en manipulant davantage l’humanité,
    A genoux devant les plus exemplaires du monde,

    J’irai au bout de mes rêves de grandeur terrestre,
    Je veux voir d’abord des bons chiffres pour plus d’avoir,
    J’irai tout au bout de l’aveuglement s’il le fallait,
    Où la vue et la raison n’aime plus guère cela,

    Tout au bout d’un plus grand conditionnement,
    D’hommes et de femmes c’est la grande fumée à venir,
    Et plus ils deviendront bêtes et plus j’ai raison,
    Et plus cela vaudra pour nos grands groupes,

    Et même si les plus vieilles n’arrivent plus à suivre,
    C’est pas grave s’il n’y a plus de freins de secours,
    Car de toutes façons faut bien un peu s’illusionner,
    Et puis sur la grande autoroute il n’y a pas virages,

    Alors on fonce infernalement à vivre allure dans le mur,
    En ces moments où les rats se sentent bien partout,
    JJ en conséquence sera bientôt radié des listes,
    Par le biais d’un plus grand sacrifice de corps,

    Si ça se trouve les incas n’étaient pas plus cruels,
    N’ayant jamais vraiment connu la vie et l’adversité,
    En quoi donc je pourrais plus mal servir mon pays,
    Alors chez les élites pas de leçons à recevoir,

    Faut bien faire plus de juteux contrats à la clé,
    Moi et les miens d’abord le prochain n’existe pas,
    Si ça se trouve le Totalitarisme est déjà de retour,
    Toujours et encore pour mieux servir la foi,

    Oui le premier langage marchand du monde nous y conduit tout droit.

    1. « C’est pourquoi il ne faut plus trop s’illusionner les enfants, nous nous dirigeons bien en fait vers un plus grand conflit entre les diverses puissances économiques de la planète, tant pis j’aurais moins essayer d’en prévenir. »

      Non pas du tout.
      Personne n’a rien à cirer de la finance en fait. Aucun peuple ne se battra pour elle. Aucun peuple ne se battra pour la globalisation. Personne ne se battra pour la libre circulation des capitaux.
      A moins que vous croyez que c’est ça la démocratie et la liberté?

      Désolé, mais personne n’en a rien à cirer….
      C’est pourquoi il n’y aura pas de guerre…
      Les peuples connaissent la menace: La Globalisation, la supranationalité du Capital.
      Le capitalisme globalisé c’est auto-désigné comme le Monstre à abattre pour tous les peuples de l’Humanité…
      C’est le retour de flamme de l’idéologie mondialiste….
      Personne ne veut se battre pour eux…
      Il s’est de fait désigné sous nos yeux comme le Big Brother des prophètes et des romanciers.
      Personne…Hélas pour le sauver de son pitoyable destin!
      La Berezina, le Front Russe en perdition contre l’Armée Rouge…

      1. @ izarn

        Personne n’en a rien à cirer aussi de ce que je suis en train de pondre comme une poule un peu trop faisandée. Aucun socialiste, aucun marxiste, aucun libéral, aucun capitaliste, toute le monde s’imaginant bien encore pouvoir me la faire.

        En réalité les extrèmes pour le capital n’entraînent bien à chaque fois que les extrèmes. Comment pourrais-je alors vraiment apporter un réel changement envers autrui, lorsque j’ai déjà bien du mal à me déconditionner moi-même de tout ceci et cela à la fois sur terre.

        Partout nous voulons changer, refaire le monde, partout nous voulons plus du tour revoir la guerre, les camps de concentration, les idéologies, les camps de travail ou de travaux forcés, les chambres à gaz, les goulags. Partout nous voulons plus du tout revoir les mêmes choses du passé, et partout hélas c’est l’histoire qui revient constamment nous remontrer les mêmes choses bien tragiques et cela hélas à tous les échelons de la société.

        Aucun capitaliste, ni aucun marxiste ne recherchera pas plus à me faire une petite gaterie spirituelle sur le moment, ni ne cesseront de vouloir tout le temps occuper les premières places importantes dans la tête des hommes. Oui désolé c’est pourquoi à la prochaine, surtout avec un plus grand complexe militaro industriel dans le monde je ne donne pas chère de l’espèce humaine ou alors de gens me ressemblant un peu trop en société.

        Surtout lorsque les peuples en deviennent de plus en plus remontés contre le tout capital judéo-chrétien dans le monde, à vous lire j’ai surtout l’impression que vous voulez davantage en découdre il est vrai que ça fait déjà partout si mal. Vous savez la flamme de l’idéologie mondialiste, ou celle par exemple d’une plus grande internationale socialiste je pourrais tout aussi un peu vous la refroidir en vous.

        Vous croyez vraiment que les gens du capital vous laisseront faire comme ça, mais vous rêvez encore grandement de paix, d’amour et de sécurité mon chez ami. Vous savez quoi quand bien même le monde deviendrait plus anticapitaliste je n’en serais pas mieux entendu et traité demain sur les bords.

        La Berezina, le Front Russe en perdition contre l’Armée Rouge…

        Ma tante, ma tante, si tout le monde devait en finir par devenir plus rouge de rage et de ruminance envers le prophète ou envers les gens du grand capital mais à quoi pourrais-je encore servir pour mon prochain ?

        Vous me dites non Jérémie, il n’y aura pas plus de conflits entre les peuples de plus en plus marchandisés sur toute la terre, soit je n’ai donc pas plus de raison de m’en faire.

        Oui pourquoi faudrait-il pas plus faire attention à autre chose, comme vous dites personne hélas pour me sauver de mon pitoyable destin dans un tel monde de bobos et de capitalistes à la fois.

        Amen

  28. Au milieu de ce billet comme toujours très éclairant, j’ai sourit :

    […] concourent à brider les exportations […] de l’activité économique japonaise.

    Merci beaucoup M. Leclrec!

    1. Ha zut! Je viens d’acheter un lecteur Blu-ray Toshiba…
      Une camera JVC.
      Une télé Panasonic.
      Un bridge Fujifilm…
      J’avais une Suzuki, j’ai une Fiat (Ben oui la société qui possède Ferrari)..

      Comment on fait pour acheter français ou allemand, à part des daubes hors de prix?
      Merci…

  29. M.r LECLERC.

    « Les instruments peuvent être faussés ou mal étalonnés, ils n’en restent pas moins ce qu’ils sont. »

    Comparaison malheureuse.
    FAUX. de tels instruments cessent de l’être.
    Il se trouve qu’une partie de mon travail concerne la métrologie,
    ( pondérale), y compris métrologie légale.

    Les textes reglementaires et les normes sont très claires.

    Si un instrument de mesure est non raccordé aux étalons nationaux,
    si son détenteur n’est pas capable d’en fournir la traçabilité,
    ou bien si son détenteur, ou un utilisateur, a des raisons de douter de sa justesse,
    ou bien si un vérificateur l’estime inadapté à l’usage,même si celui-ci
    est supposé juste et classé « accepté »,
    alors un tel instrument doit être retiré du service.
    Son emploi est interdit.
    S’ il n’est pas transportable, une mention doit figurer sur l’instrument
    à proximité de l’indicateur principal, par exemple: « ne pas utiliser ».
     » indication non garantie » n’est pas acceptable.
    En tant qu’instrument fantaisiste ou inadapté à l’usage
    un emploi strictement personnel et privé reste possible.

    C’est exactement ce que je pense des 3 sociétés privées à bénéfice
    dites « agences ».
    Le doute -ce doute qui est validé par les textes- concerne la neutralité politique.
    de ces 3 là.

  30. Et la dictature de la junte de l’UE RSS continue:

    Bruxelles épingle une douzaine de pays pour déséquilibre économique
    La France, l’Italie, le Royaume Uni et l’Espagne inquiètent notamment la Commission, qui a publié cet après-midi son premier rapport sur le mécanisme d’alerte (RMA). Un nouvel outil de prévention des crises entré en vigueur le 13 décembre dernier.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201898316965-bruxelles-epingle-une-douzaine-de-pays-pour-desequilibre-economique-289221.php

    1. Bof…Il suffit de révoquer les règles constitutionnelles sur l’Europe…
      Hé oui!
      La constitution d’un Etat reste souveraine par rapport à l’Europe.
      C’est pour cela qu’on l’a modifiée. Mais qui peut modifier la Constitution?
      Uniquement le peuple souverain.
      En d’autres termes, on peut revenir en arrière.
      C’est totalement légal. Et aucune puissance ne peut nous en empecher.
      Sinon ce serait un acte d’agression caractérisé contre une nation souveraine.
      En clair tout traité antérieur à aux nouvelles règles constitutionnelles devient obsolète et inapplicable…
      On peut donc très facilement se débarrasser de tous les traités depuis le Traité de Rome…
      C’est tout à fait légal.
      Rien n’est inscrit dans un quelconque marbre fantasmatique.
      C’est de la propagande.

    1. « La délégation, qui sera emmenée par l’ancien ministre luxembourgeois de l’Economie, Robert Goebbels »

      Ca commence mal…

  31. Eh oui, tout cela confirme le constat comme quoi tant que la monnaie n’irrigue pas vraiment l’économie dite « réelle », il n’y aura pas de sortie de crise.
    Et la monnaie n’opèrera ce chemin qui si sa détention pour elle-même devenait coûteuse.
    Sans SMT (monnaie fondante), pas de reprise ni relance possible, nulle part!

  32. Bonjour,
    Je viens de regarder dans la série ,le siècle des hommes intitulé le pain quotidien ,ce doc est sur la période 1929 1939. Sur la chaine histoire ,je n arrive pas à la retrouver sur le net, tout y est dit ,on en train de vivre il me semble la même chose .Seul l Amerique et la Suède avait à l époque relancées leur économies en faisant le contraire de ce qui est essayé sur la Grèce, il y a donc des solutions déjà mise en oeuvre, et qui ont fait leur preuves, on est con où quoi !!!!! L
    Allemagne la France et l Angleterre elles c etait engagés dans un programme d armement, avec la suite qui va sans dire.

      1. @arkao
        Je ne connaissais pas , merci . Mais désole sur cette chaine souvent de très bon doc , avec votre @ je serais un peu plus vigilant .
        Bonne journée

  33. Pourquoi tant d’acharnement sur ces pauvres grecs ? C’est tout le monde occidentalisé qui vit au dessus de ses moyens et surtout de ceux de la planète, en vivant à crédit depuis des décennies.
    Plus rude sera la transition vers la frugalité, surtout que personne ne veut lâcher ce qu’il tient déjà, et au contraire chacun essaye d’en prendre plus si c’est possible: ce que le chacun pour soi à
    l’intérieur de l’UE illustre chaque jour un peu plus.
    Ceux qui arrachent les plus gros morceaux étant bien entendu au sommet de la chaîne alimentaire. Ce sont les capitalistes de la finance mondialisée bien entendu.

    1. Cessons de procréer..pour remettre les compteurs à quasi zéro
      Quand il ne restera qu’une poignée, chacun veillera sur l’autre comme sur la prunelle de ses yeux et nous pourrons reprendre nos ébats favoris !!

    2. On ne vit pas au dessus de nos moyens: On nous a volé nos moyens!
      Si les gens s’endettent ce n’est pas pour vivre comme des nababs, mais pour généralement survivre dignement!
      Faut arreter de propager de telles inepties…
      Il n’y a qu’une sorte de population qui vit au dessus des moyens de l’Humanité: Les riches!

      1. Et oui, les riches vivent au dessus de nos moyens. Mais faut dire qu’on se laisse faire, car on est toujours le pauvre de quelqu’un et le riche d’un autre.

  34. Les banques espagnoles ont battu leur record d’emprunts auprès de la BCE.
    Les banques françaises aussi.
    Pour les italiennes ce n’est pas triste non plus.

    Et ça c’est avant que la BCE ne se mette définitivement dans le rouge avec 500 à 1000 mds de prêts à 3 ans à taux cadeau à la fin du mois.
    Deux QE coup sur coup, fallait oser.
    S’en fout Mario, on lui a dit qu’il pouvait jouer avec tous les boutons, il a le droit, alors il fait.
    Il fait ce qu’il faut pour ne pas déclencher le payement des CDS sur la Grèce (et autres par effet d’avalanche) que sa maison-mère et quelques autres méga-banques ne pourraient pas payer.
    S’en fout, ce sont les contribuables qui payent à la fin, et tout le monde le sait, et tout le monde laisse faire.

    La Grèce a récolté 1,7mds d’euros à 4,61% pour son emprunt à 3 mois.
    Allez, encore 128,3 et ils peuvent se passer de la troïka.

    La Roumanie visée par le FMI, mesures proposées :
    baisse des salaires du secteur public de 25%
    baisse des retraites de 15%
    baisse des allocs de chômage de 15%
    le taux unique (inique) d’impôt passant de 16% à 20%
    le taux de TVA passant de 20% à 25%
    Pour commencer en douceur.

    En Grèce le parlement a voté les nouvelles mesures d’austérité, mais le prêt n’est pas encore signé, et la décote des obligs auprès des investisseurs privés n’est pas faite. Le taux n’est d’ailleurs même pas décidé définitivement, il devrait l’être demain mercredi. Si ça passe.

    Qui croit que les dernières mesures votées dimanche seront les dernières? Avec la baisse de l’activité supérieure aux prévisions il faut en attendre de nouvelles, toujours plus dures.
    On peut déjà noter dans son agenda les préparatifs de la tragi-comédie de la troïka exigeant de nouvelles économies des grecs à chaque tranche : comptez chaque trois mois jusqu’en 2020 !
    Sachant qu’en 2020 la Grèce sera tout aussi endettée que maintenant…
    Ce n’est plus un feuilleton, c’est une saga.

    Certains parlementaires qui ont voté oui dimanche pourraient se représenter aux élections d’avril, ainsi que les principaux partis. Faut pas avoir vite honte…

    1. « Avec la baisse de l’activité supérieure aux prévisions »
      Hahahaha! Mais quelles prévisions? Celles des alcooliques de Bercy?
      Celles de Mezrkosy?
      Faut arreter de se servir de ces charlots!
      Le BDI est misérable depuis début 2010!
      Mieux encore: Il vient de plonger encore plus bas qu’au pire de la chute de Lehman Brother!
      660! Nous devrions etre à 2000….(Fevrier 2008: 10000!!! Non vous n’avez pas la berlue!)
      http://www.investmenttools.com/futures/bdi_baltic_dry_index.htm
      En fait 715…
      L »économie occidentale et dans le coma…
      Tout cela était bien prévisible….
      Bon alors les prévisonnistes de Bercy et autres charlatans de revues patronales et financières…
      Tiens on se marre…Je m’en sers pour allumer mon feu de cheminée…Au moins c’est utile!

  35. Pardonnez-moi braves gens du blog de vous importuner de nouveau avec mes commentaires sans grand intérêt,

    Voyez-vous je ne sais pas ce qui m’arrive, mais mes petits doigts mouillés se mettent de nouveau à taper très lentement sur le clavier, est-ce de l’écriture automatique ou je ne sais quel autre avertissement donné bien généreusement aux gens de mon temps.

    Nous verrons bien alors si les pauvres gens sont toujours les plus mal-voyants au sein des plus mauvaises places. Petite vision du prophète au rabais, bientôt le cash de moins en moins disponible, putain ça fait de plus en plus mal aux yeux et au derrière mais pourquoi mon Dieu, sans trop non plus leur faire entendre des bondieuseries.

    Pourquoi plus de cash possible pour les petites gens et cela d’içi quelques temps, déjà des décrets votés dans la plus grande discrétion des opinions publiques, dans l’idée peut-être de pouvoir diriger toutes choses de plus sur terre. Dans le projet fou sans doute d’une plus grande monnaie inondable, électronique, artificielle. Vous connaissez le refrain, faut faire plus d’économies d’argent sur l’encre et le papier com sur le café et le sucre.

    Evidemment ensuite, les gens s’y sentiront de plus en plus contraints et obligés de s’y conformer, sinon couic enfin vous voyez le tableau, déjà aujourd’hui pour la Grèce et les premières personnes stigmatisés de nos sociétés, putain ça craint. Comme par exemple un nouveau moyen de coercition et d’asservitude se mettant progressivement en place et à l’insu des opinions publiques. Enfin vous voyez ce que je veux dire selon mon petit doigt mouillé.

    Quel grand dommage que dans un tel monde les opinions ne font pas plus attention aux divers indices superficiels, gonflés et remaniés par rapport aux réels indices qui sont déjà beaucoup moins facile à camoufler et à cacher, enfin j’aurais fait de mon mieux histoire d’avertir et de mettre un peu plus de gens au parfum avant la prochaine fumée.

    Mais fort heureusement le prophète veille encore un peu, sinon à part ça tout va bien dans le meilleur des mondes et les plus bêtes médias officiels, j’ai moins aussi la diarrhée depuis hier, toujours un peu quand même en train de me la péter comme tant d’autres en société. Mais rassurez-vous plus pour très longtemps avec autant de musique festive et d’émissions de plus en plus débiles. Hélas le monde n’en ressent pas encore bien la cruelle vérité des choses en face, ainsi donc va principalement le monde à l’image.

    Car plus les dettes augmentent en proportion d’une plus grande pingrerie terrestre, et plus ils en finiront bien par la mise en place d’une meilleure solution finale. Comme ça c’est sur demain les gens seront bien plus payés au rabais comme des esclaves, alors c’est pas beau tout ça.

    Non je vous assure les ami(e)s ou premiers ennemi(e)s de la foi, mon sac à dos est presque prêt. Ne pleurez pas plus sur la tragique situation spirituelle du monde, ils ne pourront pas plus vous la faire demain à l’image, vous verrez ça fera beaucoup trop mal aux yeux des enfants, des familles, des peuples et de l’humanité.

    Et oui quand cela devient trop énorme et fumeux plus rien ne passe dans le gosier.

  36. merci Francois pour cette belle synthèse !

    je vous cite: « Un fragile surplace afin de gagner du temps, mais pour quoi faire ? » … a mon humble avis, pour attendre que l’autre en face tombe avant soi.

    Je suis par ailleurs surpris que vous n’évoquiez pas dans votre billet l’option d’une décote de XX milliards de la dette publique applicable a tous les pays européens (ex: -80M pour la grece, -80M pour l’Allemagne, -80M pour l’Espagne, -80M pour la france, …. ou au prorata de leur PIB) au détriment du système financier et des épargnants …. quite a nationaliser ensuite qqes banques au besoin (l’exemple de l’Islande nous montre que cela n’est pas si terrible).
    Si tous les pays européens obtiennent la meme décote de leur dette publique, pas besoin d’imposer dans l’urgence des plans de relance car tout le monde (emparants grecques, allemands, espagnols, français …) crache en meme temps au bassinet. Trop simpliste ?

    1. Ce n’est pas ça le problème…

      De là haut, ceux qui parlent avec outrecuidance de France-d’en-bas, on sait bien que pour tenir les gens, il faut leur donner du soucis, ça les occupe, et puis pas d’argent sinon ils se croient tout permis. Ils savent très bien l’adage de Rousseau que le désir humaine est insatiable. Non seulement les arguments économiques plaident pour l’austérité, mais la gestion de populations, nécessite pour le maintient de l’ORDRE !, la pénurie. Ils sont pas fous, c’est vous qui êtes fous de ne jamais vous imaginez là haut, ce petit nombre qui gère tout de génération en génération ! Ils SAVENT comment faire !

      Pour n’importe quel patron il est évident que plus il donne, moins il a de contrôle sur ses ouvriers, sauf pour vous tous, et ça date de Marx, dans le 3ème Vol du capital que personne ne lit parce que le 1er c’est déjà la galère (mais je commence par la fin) il est dit que les anglais limitaient les jardins d’ouvriers pour leur ôter toute subsistance outre que le salaire, et donc mieux les forcer à bosser.

      Ce n’est pas non plus la fabrique du consensus, c’est dépassé, maintenant on est au bout de cette logique. Les grands partis vont mourir.

      Mais ce sont des choses qui remontent à la nuit des temps. Pour contrôler les populations il faut les aliénées, sinon elles n’obéiront pas. Les aliéner matériellement.

      Non seulement augmenter les salaires conduit à l’inflation mais surtout, à la perte du contrôle sur les salariés ! Donc, c’est là que la logique économique rejoint la logique politique, le PROFIT politiquement n’est assuré que si l’on maintient la pression morale, psychologique au moyen d’une aliénation au travail par la restriction des salaires !

      Ceux de là haut, ont une mission c’est de garder le contrôle des 99%. C’est pas de faire marcher le système économique. C’est pourquoi Poutine et Obama, et tous Ben Laden, etc, sont amis : ils ont créé de toute pièce des conflits entre des peuples, une histoire, un sens pour les simplets, alors que ce ne sont que des nuées de non-sens qu’on comprend trop tard. Il y a une solidarité des élites par delà les peuples. Les conflits sont programmés comme des matchs de foot pour raconter une histoire au monde. Les pouvoirs ont besoins des autres pouvoirs comme le dit Orwell, comme 3 gerbes de blé se soutenant l’une l’autre.

      Pour les puissant l’ennemi c’est le peuple, pas les terroristes étrangers.

      1. je suis 100% d’accord vous Lisztfr … mais le fait qu' »ils » ne veulent pas de cette solution ne devrait pas nous interdire d’en parler. Non ?

    2. @romain

      je vous cite: « Un fragile surplace afin de gagner du temps, mais pour quoi faire ? » … a mon humble avis, pour attendre que l’autre en face tombe avant soi.

      à mon humble avis : pour faire passer le plus rapidement possible le maximum d’ultralibéralisme partout en Europe.

    1. vous publiez sur un blog d’idées …. donc votre argument, au demeurant tout a fait juste, est ici irrecevable 😉
      95% des gens qui vont lisent viennent chercher des réponses, des explications leur permettant de comprendre ce qui se passe. Et vous remplissez admirablement votre rôle ! Mais a vous lire, il n’y a pas vraiment de solution autre que celles pronees par nos politiques … ne serait il pas judicieux, de temps en temps, d’expliquer pourquoi la solution « la plus simple » (a mon avis la seule viable a moyen terme) est écartée de tout débat ?

      merci.

  37. pourquoi faire gagner du temps ? …. ben pour aller se mettre à l’abris voyons ! au moment du déluge, le vrais, les jeux sont fait rien ne va plus, les financiers et leurs affiliés ne seront plus autour de la table des mises mais alors planqués dans un sous-marin, seuls resteront les Etats délabrés et les multitudes gueuses.

  38. « Le système ne s’écroule pas brutalement mais il reste comme figé dans une état critique sans issue : voilà ce qui est péniblement acquis. Un fragile surplace afin de gagner du temps, mais pour quoi faire ? »

    L’Horizon c’est novembre 2012 l’élection du futur Président des USA. Obama est ficelé par les parlementaires qui voudraient l’envoyer très loin sur une autre planète tellement les NéoConservateurs sont convaincus qu’ils sont Les USA et que les gens qui soutiennent Obama ne sont qu’une poignée dont ils auront raison dans quelques mois.

    Les institutions US sont faites pour aller au consensus entre les forces politiques mais pas entre des forces politiques à ce point différentes et radicales comme le sont les Républicains y compris entre eux.

    Toutefois, « les marchés » c’est à dire les financiers US, vont devoir se calmer avec la Grèce. sinon les Républicains vont devoir gérer un crash financiers qui va les réveiller avec fracas.

    Dans le même temps, la Grèce a 2 mois pour une campagne électorale qui puisse permettre de sortir une coalition politique qui se mette à construire un Etat et à le faire fonctionner.

  39. Mercredi 15 février 2012 :

    L’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Finlande, veulent que la Grèce quitte la zone euro.

    C’est un secret de polichinelle.

    Mais le ministre des Finances grec vient juste de s’en apercevoir.

    Grèce : « Plusieurs » pays de la zone euro « ne veulent plus de nous » affirme Vénizélos.

    « Plusieurs » pays de la zone euro « ne veulent plus de nous », a déclaré mercredi le ministre des Finances grec Evangélos Vénizélos, qui souhaite « convaincre » les pays partenaires que la Grèce pourra « réussir » à y rester.

    « Il faut dire la vérité au peuple grec, il y a plusieurs (pays de la zone euro) qui ne veulent plus de nous. Et il faut les convaincre » que la Grèce peut « réussir » à y rester, « pour les prochaines générations, pour nos enfants », a déclaré M. Vénizélos à son arrivée chez le président de la République Carolos Papoulias.

    http://www.boursorama.com/actualites/grece-plusieurs-pays-de-la-zone-euro-ne-veulent-plus-de-nous-affirme-venizelos-2116d225dbd6ea3b0c2c988bd4ad4cd6

    1. Bof, c’est interdit par les traités européens, qui se modifient à l’unanimité, avec l’accord grec donc, voire sous l’initiative de la commission qui a encore répété récemment qu’il était hors de question que la grèce sorte.
      De la com’…

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