L'actualité de la crise : LA POURSUITE DE LA SARABANDE, par François Leclerc

Billet invité

Quand la ronde devant les micros et les caméras n’a pas encore repris et que celle des rencontres et sommets reste à venir, vers où et quoi se tourner pour saisir le temps qu’il fait ?

Dans l’attente de l’éventuelle dégradation de la note française – dont la menace continue de planer – et du taux consenti à l’occasion des nouvelles émissions obligataires publiques, ce sont les banques qui continuent de donner bien du souci. Un nouveau record a été enregistré pour leurs dépôts nocturnes dans les coffres de la BCE, démentant ceux qui pensaient que leur montant allait progressivement diminuer et qu’elles allaient investir. Le système bancaire est comme figé : après avoir vu engrangé par précaution près de 500 milliards d’euros de liquidités, il se place sans investir dans une situation d’attente afin de refinancer ultérieurement ses propres opérations.

Parallèlement, une discrète disposition de la BCE a ces derniers temps été parallèlement mise à contribution, pour un niveau avoisinant les 15 milliards d’euros : les marginal lending facilities (les facilités de prêts marginales, dits aussi d’urgence). Ces prêts sont consentis aux banques quand elles font face à des difficultés imprévues, ou leur servent plus prosaïquement à habiller leur bilan en fin de trimestre ou d’année. Plus onéreux, car consentis à un taux de 1,75%, ils ne sont généralement utilisés qu’à très court terme ; mais s’ils devaient se prolonger, ce serait le signal d’un gros problème, enfoui quelque part au sein de l’Eurozone…

Autre facette de la disette de capitaux, la BCE vient d’accorder 31 milliards de prêts en dollars afin de permettre à des banques non identifiées de refinancer leurs opérations en dollars, leurs emprunts dans cette monnaie arrivant à échéance et les fonds monétaires américains n’étant pas revenus sur le marché à leur hauteur habituelle.

Plusieurs mégabanques – dont UBS, Lloyds et ING – se sont parallèlement engagées dans des émissions d’obligations structurées (garanties par des actifs), ou ont annoncé y procéder. Les analystes attendent leur résultat, étant déjà acquis que les émissions de dette senior non sécurisée – en temps normal affectionnées – ne trouveraient pas preneur par les temps qui courent.

Signe que les temps sont difficiles, certains préconisent de redonner sa chance à la titrisation, arguant qu’elle pourrait trouver une seconde jeunesse en dépit du mauvais souvenir qu’elle a laissé (et des pertes massives qu’elle a procurées). Opposant les dérives américaines sur le marché hypothécaire qu’elles ont occasionné à la bonne conduite supposée des banques européennes, lorsqu’elles utilisaient ces instruments financiers. Ces mêmes bonnes âmes font valoir que la réglementation a changé et que ces produits doivent être mieux documentés, que les investisseurs sont avertis, et enfin que les banques doivent maintenant conserver une partie des titres qu’elle émettent, sans pouvoir totalement évacuer le risque comme elles prétendaient auparavant le faire. Les marchés entendront-ils cette chanson ? La frilosité extrême dont les banques font preuve entre elles incite à la circonspection…

Désormais suspectées, enjointes d’augmenter leurs fonds propres par les autorités régulatrices, coupables d’avoir trop répété qu’elles étaient en excellente santé, les banques sont entrées dans la sarabande pour y rejoindre les États.

Additionnés, les besoins de refinancement des États et du système bancaire européen représentent cette année un très gros morceau à avaler, incitant les investisseurs à augmenter leurs taux d’intérêt, déséquilibrant les budgets des uns et les bilans des autres. Ce danger avait été anticipé, expliquant les délais très courts dans lesquels les États étaient enjoints de réduire leur endettement (et leurs besoins de refinancement), mais cela n’a pas fonctionné comme espéré… Le désendettement ne peut pas se conduire à un tel rythme, il va falloir en convenir, mais ce n’est pas sans conséquences pour les banques.

La BCE a du intervenir, et va à nouveau le faire fin février, afin de donner un relais financier aux banques. Mais le soutien dont les États ont besoin pour simplement rouler dans des conditions supportables leur dette continue de faire défaut. Induisant une interrogation qui va prendre de l’ampleur à propos de sa soutenabilité et de l’éventualité de la restructurer.

Les prêts de la BCE aux banques sont désormais à trois ans, une échéance donnant un délai supplémentaire pour qu’entretemps intervienne la remise en ordre des finances publiques, et que le terrain soit dégagé pour elles. Encore un nouveau pari mal placé ! Faudra-t-il se résigner, dans trois ans, à renouveler cette opération et accréditer ainsi l’idée que le système bancaire privé est pour une période indéfinie sous assistance publique ? Ce sera un fâcheux paradoxe pour les tenants de la poursuite de la libéralisation.

Un tel calendrier n’est pas tenable, car la spirale descendante dans laquelle l’économie européenne se trouve va réclamer avant cette échéance que des mesures soient prises en faveur du roulement la dette publique et de la poursuite de sa restructuration entamée pour la Grèce, au risque sinon d’événements imprévisibles.

Trois événements auront marqué la journée qui ensemble illustrent parfaitement la situation:

1/ Pour se recapitaliser, la première banque italienne Unicrédit aura du consentir une décote de 43% sur la valeur de ses actions.

2/ Afin de rembourser la Deutsche Bank d’un prêt de 125 millions d’euros arrivant à échéance, la région espagnole de Valence a du faire appel à la garantie du Trésor espagnol afin de trouver un prêt relais.

3/ L’Allemagne a placé avec succès une émission obligataire à 10 ans, mais l’opération a attiré 5,14 milliards d’euros d’offres, soit à peine plus que son objectif de 5 milliards d’euros.

111 réponses sur “L'actualité de la crise : LA POURSUITE DE LA SARABANDE, par François Leclerc”

    1. @ Un passant

      Merci pour les excellents graphiques, comme toujours d’Olivier Berruyer
      En rapport avec le billet de François, voir le dernier graphique du doc numéro deux,
      sur l’endettement des sociétés financières.

    2. Merci, mais pourquoi toujours comparer les dettes (ou emprunts/investissements) en cours avec le PIB des pays ?

    3. Ne faudrait-il pas mettre en regard les actifs financiers détenus par chacune de ces classes d’acteurs économiques ?

    4. La question que je me pose: quelle est la contrepartie des dettes privées?

      Autrement dit: il n’est pas forcément mauvais d’être endetté, s’il la contrepartie est pertinente (investissements utile).

      Idem d’ailleurs pour l’Etat: si c’est pour de l’investissement (créateur d’une certaine richesse, à moyen et long terme), pourquoi-pas? Si c’est « pour payer les salaires », là, il y a un problème.

      Et de plus, cumuler de l’endettement privé et de l’endettement privé, je ne vois pas tellement où est la pertinence. Mais il y a peut-être « un message » à ce sujet qui m’échappe…

      1. Vous avez rectifié de vous-méme fautes et erreurs: voilà ce qu’il peut se passer quand on se lève à 02:30 du matin, et que l’on fait un commentaire!

  1. les capitaux se font rares lorsqu’ils ne circulent plus et qu’ils stagnent dans des bas de laine ou se thésaurisent sous forme de dépôts à la BCE. Vous avez une idée de la banque peinant à se refinancer en dollars ?

  2. Le taux d’intérêt moyen des émissions Françaises sur le marché primaire a été ridiculement bas en 2011 : 2..8%. Ce qui nous permet de diminuer encore un peu plus le coût de la dette existante, coût moyen pourtant déjà historiquement bas puisque inférieur à 3.5% sur l’ensemble de notre dette.
    Si on arrive à maintenir un déficit budgétaire inférieur à 5% en 2012, on aura fait une partie du chemin. Le désendettement de l’état durera de toute façon plusieurs années et notre croissance restera durablement faible.
    Heureusement que les ménages ont des ressources.

      1. Des ménages Français, ces ménages qui épargnent en moyenne 17% de leur revenu, ces ménages qui sont globalement parmi les plus riches au monde avec des écarts de richesses les plus faibles d’Europe, voir des pays occidentaux. Désolé si cette réalité choque les minoritaires qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts.

      2. @Cora
        Vous êtes démasqué.
        Vous êtes un petit soldat de l’UMP qui s’inspire des ‘50-cents army’ chinoises et tente d’influencer l’opinion en multipliant sur le web des remarques anodines mais lourdement idéologiques. Hélas votre raisonnement ne colle pas:
        – Désendettement à tout prix
        – Croissance nulle ou presque
        – Les menages ont des resources

        Et puis bon courage sur ce blog…

      3. Mais non 1984, mieux que ça, Cora c’est Guaino qui nous fait une p’tire visite… Rappel des mots de Guaino :

        La France ne présente aucun risque de défaut sur sa dette. Certes, il y a le risque de l’Euro et l’État est très endetté, mais les Français sont parmi les ménages qui épargnent le plus au monde.

      4. @cora
        Les minoritaires qui ne parviennent pas à joindre les deux bouts ?

        Je ne suis pas certain que ceux qui ne parviennent pas à joindre les deux bouts soient une minorité compte tenu de ce que je vois autour de moi et dans un cercle familial et relationnel assez élargi.
        A moins que nous ne vivions pas dans le même monde.

      5. les minoritaires qui ne joignent pas les deux bouts ..
        N’est ce pas là le noeud du problème ? Va-t-on les evacuer comme ça ? n’est ce pas l’objectif de la solidarité en France, de l’état providence, de prendre en charge ceux-ci ?
        Ah ..la moyenne …on peut tout lui faire dire à la moyenne. En particulier cacher l’écart grandissant entre les deux bout de la courbe de gauss. Parlez-nous de médian, c’est plus parlant.

      6. @Cora

        Ce fameux 17% cache de fortes disparités : 1/3 des ménages ont une épargne nulle ou négative en France…

        La forte augmentation du patrimoine des ménages français depuis une dizaine d’années est principalement due à l’augmentation des prix de l’immobilier.

        Oui, si l’État est dans le besoin, il se servira dans l’épargne des ménages, notamment les assurances-vies… Les livrets d’épargne et les assurances-vies représentent un encours de près de 2000 milliards d’euros…

        Enfin, 2,8% c’est peut-être ridiculement bas, mais la dette de la France continue d’augmenter, ce qui fait que les intérêts versés augmentent également, peut-être moins rapidement, j’en conviens. Le désendettement total de la France avec un excédent budgétaire annuel net de 1% prendrait avec une croissance du PIB en prix courants de 2% une bonne cinquantaine d’années…

        Je crois tout simplement que ce sont des objectifs totalement farfelus dans la mesure où en 2007, un bon nombre d’économistes n’arrivait à prévoir la crise que nous vivons.

        La solution la plus intelligente et la plus sournoise serait de diminuer le déficit jusqu’à avoir un excédent primaire (horizon 2014 ou 2015) puis de faire défaut (moratoire sur les intérêts). Et encore, c’est une solution avenante pour l’État uniquement, car cela signifie également qu’il faudra faire trinquer les Français encore deux ou trois ans.

      7. Pour phiduca et Cora

        Lorsque l’on dit que les ménagens français épargnent 17 % de leurs revenus, il faut détailler : 13 % en remboursement de prêts immobiliers et le reste en épargne.

        Et encore, ce n’est qu’une moyenne, les seuls ménages pouvant épargner sont ceux ayant les plus hauts revenus.

        1. @ Gérard, phiduca et Cora

          Oui, et pour aller encore plus loin dans le détail sur cette fameuse moyenne du taux d’épargne des Français, il faut aussi préciser que :

          – les 30 % les plus pauvres n’épargnent rien, ils « consomment » jusqu’au dernier centime de leurs rémunérations pour « vivre »
          – les 10 % les plus riches épargnent plus de 60 % de leurs revenus.

          De l’intérêt des moyennes…

      8. Entendu ce matin sur France Inter (débat entre Jean-Louis Beffa et Pierre Larrouturou) : 40% – et non pas 30- des français n’auraient aucune épargne (et effectivement 10% en détiennent 60%).
        France Inter
        A vérifier.

      9. @Cora

        J’espère que François Leclerc ne me tiendra pas rigueur d’avoir légèrement pastiché son propos.

        le système bancaire privé est pour une période indéfinie sous assistance respiratoire

        Les banques asphyxiées partent le ventre en l’air, les agents de pôle emploi ne suffisent plus à la tâche, les files d’attente s’allongent devant les banques alimentaires. Et moi, j’aimerai bien comprendre pourquoi dans un pays « parmi les plus riches au monde » l’état peine autant à lever des fonds.

        S’il vous plaît ne nous cachez rien. Serions-nous victimes d’une hallucination collective ?

    1. Et bien si les ménages sont riches et qu’il ne consomment pas, on a qu’a les taxer. Ou baisser leur prestations sociales, ils n’en ont pas besoin. Rien de plus simple…
      Pourquoi un ménage qui épargne 17% de revenu aurait-il droit aux caisses d’assurances maladies?
      On pourrait aussi augmenter leurs impots, ce serait un excellente idée, puisque les multinationales n’en paient pas. Ce qui permettrait aux banques de renouer avec le profit, meme si elles empruntent 3 fois moins cher que l’Etat. En augmentant le profit des banques et le taux d’interet de la dette des état cela permettrait de redonner souffle au capitalisme!
      C’est dingue comme le libéralisme irait mieux….
      La cause de la Crise? Les ménages sont trop riches…
      Bon sang! Mais c’est bien sur!

      Ceci était une analyse de Natixis. Merci de déposer vos économies chez nous.

      1. C’est bien ainsi que c’est prévu , l’épargne en ass-vie pour rembourser la dette , Guaino le pense et le dit.
        Fuyez cette épargne..mettez là sous votre lit , dans votre jardin…..vous ne serez pas taxés de profiteur à la révolution.

      2. « La cause de la Crise? Les ménages sont trop riches… »
        Tout à fait d’ailleurs en Irlande une des premières mesures a été de baisser le salaire minimum. Responsable de la « Crise ». (C’est une raillerie bien sûr).

    2. C’est intéressant. Ça serait bien d’avoir des chiffres sur la répartition des richesses en France. Le pourcentage de gens touchant telle ou telle tranche de salaire par exemple, puis le type d’épargne suivant ces tranches. Ça existe ?

      Car 17% d’épargne, ça ne veut rien dire en terme de pouvoir d’achat.

    3. Pour ceux qui veulent se faire leur idée (hors manipulation de la majorité grégaire bien-pensante, surtout ici) sur la réalité de la richesse des français, la réalité des niveaux de revenus par catégories, ages, départements, la réalité de l’épargne financière… il y a tout ici :
      http://www.insee.fr/fr/
      Il suffit d’y passer du temps, voir beaucoup de temps.
      Attention quand même, ça va faire du mal à ceux qui croient encore que les ménages français sont majoritairement à l’agonie.
      Logique ceci dit, à gauche voir plus, la réussite professionnelle et financière sont des tares.

  3. Encore un très bon article de F.Leclerc.
    Les banques semblent sous assistance respiratoire pour au moins 3 ans, la BCE fait preuve de toute son ingéniosité pour créer des « prêts de secours » sou diverses formes comme vous nous le présentez…
    Ne pensez-vous pas que la BCE fera de même pour les états de façon déguisée, détournée… afin de prolonger l’agonie de quelques trimestres voire quelques années ?

    1. @ Popol74
      Ils vont tenter toutes sortes de choses, bien sûr.
      Mais si je lit correctement F. Leclerc, le problème s’aggrave plus vite qu’ils ne peuvent le résoudre par les moyens mis en œuvre.
      Les états sont sous pression et maintenant les banques sont sous pression.
      Un paralytique sur aveugle passe encore mais un paralytique sur un paralytique ou un aveugle sur un aveugle?

      C’est peut être encore bien pire au Etats-Unis ou la planche à billet tourne, tourne, tourne…bien plus vite pour l’instant qu’en Europe.
      Donc cela peut aller très vite ou peut être durée comme ça en cahotant mais certainement pas longtemps.
      Nous sommes dans l’avant.

      1. @ FL

        En Europe, la planche à billets, si elle tournait, ferait immédiatement baisser la valeur de la devise basée sur une certaine quantité d’or en réserve . Mais cette planche à billets qui tourne si vite aux USA ne devrait pas leur nuire pour l’instant en provoquant l’inflation puisque la valeur du dollar ne s’appuie pas sur la quantité d’or détenue par la Réserve Fédérale . Profane sur ces questions , je me demande comment se fixe la valeur du dollar par rapport aux autres devises qui, elles, correspondent à une réserve d’or . La valeur du dollar qui s’auto-génère à volonté ne se fixe-t-elle que par la Bourse , par le nombre de personnes qui veulent en acheter ou s’en débarrasser ? Ce ne serait donc que du papier soumis aux caprices de ceux qui soufflent dessus ?

      2. @Mianne

        Il n’y a aucun pays qui fixe la parité de sa monnaie par rapport à leurs réserves d’or ou du moins, si certains le font, c’est très partiellement…depuis les années 1970, on est à l’ère du régime des changes flottants…

        Le privilège des USA, c’est le dollar qui reste une monnaie de réserve pour la très grande majorité des pays (pour faire des transactions, notamment le pétrole). Pour le moment, le QE n’a pas eu d’effet inflationniste direct (hausse des prix des produits courants) pour cette raison mais également parce que le QE est principalement destiné aux marchés financiers. Cet argent ne fait que tourner dans le circuit financier…c’est ce qui a contribué à la hausse des marchés financiers américains en 2011 (c’est de l’inflation boursière, inflation appréciée des spéculateurs)

      3. Et qu’en est-il du dollar maintenant que les pays de la BRICS, plus le Venezuela, plus l’Iran, ne l’utilisent plus pour les transactions pétrolières ?

  4. Mercredi 4 janvier 2012 :

    La Grèce menacée d’un « défaut incontrôlé » en mars sans accord salarial.

    Le Premier ministre grec Lucas Papademos a mis en garde mercredi contre un « défaut (de paiement) incontrôlé » auquel pourrait faire face la Grèce en mars si le patronat et les syndicats ne parvenaient pas à un accord sur la réduction des coûts du travail pour stimuler la compétitivité.

    « Faute d’un accord et du financement qui y est lié, la Grèce sera confrontée à un danger immédiat de défaut (de paiement) incontrôlé en mars », a averti M. Papademos après une série de rencontre avec les partenaires sociaux.

    « Les partenaires sociaux doivent déployer de grands efforts au cours des négociations pour améliorer la compétitivité de l’économie et stimuler l’emploi », a souligné le Premier ministre.

    « Nous ne pouvons pas escompter que d’autres Etats de l’Union européenne et les organisations internationales continuent à soutenir financièrement un pays qui ne s’adapte pas à la réalité et ne traite pas ses problèmes », a relevé M. Papademos.

    Les bailleurs publics de la Grèce, Union Européenne et Fonds Monétaire International (FMI) ont déjà demandé au gouvernement de revoir les salaires du privé pour améliorer la compétitivité de son économie.

    Selon les médias locaux, ils devraient accroître la pression sur les autorités pour obtenir des coupes salariales lors des négociations, prévues fin janvier, sur un deuxième plan d’aide.

    Mais le principal syndicat du secteur privé a rejeté mercredi toute baisse de salaire et insisté sur le respect des conventions salariales.

    http://www.boursorama.com/actualites/la-grece-menacee-d-un-defaut-incontrole-en-mars-sans-accord-salarial-3fc9fa1f17623ef5e4ccbd55d0be870c

    1. On le sait depuis 2ans, les Grecs vont nous plomber de plus de 350 milliards d’euros.
      Pas mal pour un pays qui a profité pendant des années de l’Europe, à qui on a donné notre confiance et qui fait maintenant au moins 50% de son PIB au black, rendant ainsi la situation intenable.
      Aucune responsabilité collective. Le plus vite cette histoire sera réglée, le mieux ce sera.
      Et puis, ça nous servira de leçon pour l’avenir, la confiance devra se mériter.

      1. @ Cora 4 janvier 2012 à 22:00
        Quelques Grecs ont profité de l’Europe (pas les gens simples, à qui on présente maintenant la facture), mais des pays comme la France ou l’Allemagne qui lui vendaient armes et véhicules à crédit. Les vrais profiteurs sont ceux qui vendaient à la Grèce, faisant tourner leur machine économique, alors qu’ils savaient que ce pays ne pourrait payer. C’est assez semblable aux subprimes : vendre des maisons à des personnes qui ne pourraient jamais les payer.
        Il faut regarder plus loin que le bout de son nez ‘Cora’ … et relire le blog au sujet de la Grèce.

      2. Mais de quoi vous plaignez-vous au juste?
        Ces irresponsables continuent à acheter nos canons; s’appliquent minutieusement à leur rôle de laboratoire du consensus de Washington en Europe, et vous voudriez leur retirer votre confiance?
        Oups, je viens de réaliser que votre message était peut-être au 2nd degré…

      3. nous aussi on a des comptes pipés et les plans d’aides vont aux banques pas aux grècs merci de revoir votre réflexion avec ces nouvelles données

      4. Révisez votre caté, la Grèce à profiter des fonds européens peut-être mais final ils sont revenus aux entreprises européennes, qui ont participé aux constructions dans ce pays.
        Croyez vous vraiment que la Grèce n’est pas digne de confiance (comme si selon votre schéma de pensée, les autres pays européens l’était beaucoup plus), que c’est sur ce plan là que le problème se trouve?
        Vous devez pas lire souvent ce blog

      5. Bonsoir,

        @ Cora

        D’une certaine manière je vous envie ; cela doit être bien rassurant cette vision de l’Europe avec des gentils d’un côté et des méchants de l’autre.

        Dormez tranquille tout va bien.

        Cordialement.

      6. Vous faites partie de la Troîka pour dire ça ou alors ?
        Renseignez-vous et vous verrez que ceux qui ont sûrement profité, sont surtout les plus aisés,les banques et les politiques ! et non le peuple grec ( qui travaille plus que les allemands.)
        La grèce est un laboratoire du néo-libéralisme en europe pour voir jusqu’où un peuple peut accepter
        de travailler (ou pas) sans éducation,sans couverture sociale et avec un salaire de misère.
        Cora,c’est le nom d’un supermarché,non ?Pas étonnant…

      7. Winston Smith officie au Ministère de la Vérité, ou Miniver en novlangue. Son travail consiste à remanier les archives historiques afin de faire correspondre le passé à la version officielle du Parti.

        @2013

        merci de revoir votre réflexion avec ces nouvelles données

        C’est exactement sous cette forme que lui arrive son travail quotidien

      8. @Cora

        Hééééé oui! tout ça c’est la faute à ces salauds de grecs qui sont venus bouffer le pain des français.
        Parce-que c’est vrai non? les allemands et les français ils zont pas profité de l’endettement des grecs eux… d’ailleurs leurs banques ne sont pas vraiment atteintes par le problème grec… elles ont si peu de créances sur la grèce.
        Si ça ne dépendait que de moi je leur enverrai vite fait quelques missiles à ces porcs… allez Léon ressert moi un canon, je sens que je m’énerve.

        Dites donc chère Corason, vous y croyez vraiment à ce que vous écrivez?

      9. Cora, ce n’est pas si simple que ça! Lisez par exemple « Le capitalisme à l’agonie », de PJ, pour en savoir plus, sur ce qu’il s’est effectivement passé…

        Il y a eu une certaine forme de spéculation.

      10. « les grecs »? Lorsque Papandréou est arrivé aux affaires il a trouvé des comptes truqués par son prédécesseur Caramanlis et les a aussitôt dénoncé. Comptes qui avaient été approuvés par les agences de notation pour l’entrée de la Grèce dans la zone €uro,comptes approuvés entre autres par un certain Mario Draghi… . Quant aux fortunes grecques planquées en Suisse, elles appartiennent aux bienheureux profiteurs de la gabegie des J.O.
        Caramanlis a eu lui aussi son « cercle d’amis du Fouquet’s ». Et maintenant c’est le peuple grec qui trinque.

      11. Certes, Lars. Ne pas cependant oublier le rôle des CDS, en cette affaire (cf. bouquin de PJ, cité, p. 77 à 86), et le type de spéculation et son importance que cet instrument financier a entraînés.

        De plus, comment est-ce qu’un pays représentant économiquement, sauf erreur de ma part, 4% de la zone Euro (ou de la CEE?), a-t-il pu avoir autant d’importance sur elle? ===> La spéculation, par nature internationale.

      12. n’oublions pas,chère Cora ,que c’est le président actuel de la BCE qui a certifié ,avec d’autres, la fiabilité des comptes de la Gréce ,autorisant ainsi son adhésion,on voit que c’est un homme de confiance !!

      13. Je persiste et signe.
        Les Grecs sont responsables de leur situation. Du tout petit commerçant qui fait 100% de son chiffre au black, du chef d’entreprise qui paye 50% de des salariés en liquide, du fonctionnaire absent qui cumule 2 revenus, jusqu’aux oligarques qui se sont enrichis sur la bête avec l’aval bienveillant de leurs électeurs. Ils pleurent parce qu’ils ont 300€ de revenu par mois alors qu’ils en ont le triple en revenus non déclarés.
        Ça s’appelle la responsabilité collective. Ils sont collectivement responsables de toute cette tromperie, de tous ces mensonges et vu le bordel dans lequel ils nous ont mis, j’espère qu’ils vont bien en baver et qu’il vont sortir de l’euro.
        Tout comme nous sommes d’ailleurs collectivement responsable de nos déficits, privés et publics. Et j’espère aussi que notre désendettement, on va bien le sentir passer, pendant longtemps.
        Pour info, je vis avec 1650€ net par mois et je vis très bien, sans crédit.

    2. La Stratégie du choc, la montée d’un capitalisme du désastre ; lire et relire Noami Klein

      la crise n’est pas un complot; elle a surpris les libéraux ; mais très vite ils ont vu le bénéfice possible

      en clair, le fondé de pouvoir des capitalistes demande aux prolétaires grecs d’accepter la baisse de leurs salaires sinon c’est la catastrophe ……………

      jsuqu’où iront ils dans l’ignominie ?

      1. Bjr,

        Si il y bien une certitude … c’est que les limites de l’ignominie sont à ce jour encore non définies …
        Un bien « drôle » (triste) de monde.

      2. la crise n’est pas un complot; elle a surpris les libéraux ; mais très vite ils ont vu le bénéfice possible

        En êtes vous sûr ? la grèce qui, pour rentrer dans la zone Euro, a bénéficié de complicités, notamment de Goldmann Sachs ( mais pas que!) n’est-elle pas le cheval de Troyes que les US ont introduit, espérant garder le $ comme unique monnaie de réserve?

  5. @ François Leclerc,

    Bonsoir,

    Au fur et à mesure, et dans l’ordre, sous votre aimable contrôle éclairé :

    Bilan BCE publié ce jour, après-midi. Attendu hier. Rôle du chef économiste dans ce processus ? Expliquant le retard ?

    Les 15 milliards environs évoqués, il s’agit bien de la ligne 5 de l’actif du bilan mentionné, dans sa variation hebdomadaire ? Avec variation des sous-titres/lignes 5.1 et 5.5 ?

    Pour 15,562 milliards d’€ ?

    En ce cas, penser à la « jolie » ligne 6 paraît pertinent non? :

    intitulée :
    « autres créances en € sur des établissements de crédits de la zone € », avec en variation hebdomadaire,
    16,337 Mlds d’€ supplémentaires.

    Parlons-nous des mêmes chiffres et lignes de bilan ?

    Cordialement.

    votre source ECB bilan please, françois, celle que je consulte (et seule trouvée) n’étant pas admise ici. (Sans polémique de fond, les chiffres officiels étant une chose, et leur analyse et interprétation encore deux autres).

    1. Superbe et chaleureuse cette habitation !
      En France est passée l’an dernier une loi censée obliger les préfets à faire démolir les constructions habitées qui n’auraient pas obtenu un permis de construire, loi passée pour se débarrasser des bidonvilles et de leurs habitants quand ils gênent les riverains ou que leur présence provoque la baisse des prix de l’immobilier du secteur.
      Cette adorable demeure de conte de fées aurait-elle obtenu chez nous le permis de construire ?

      1. @ Mianne
         » Cette adorable demeure de conte de fées aurait-elle obtenu chez nous le permis de construire ?  »
        La réponse est non , sans hésiter .
        A part cette bien belle maison , question logement , en Espagne , pour la première fois et très récemment , un tribunal a délivré un non-lieu dans une affaire de propriétaires qui avaient déposé une plainte envers des squatteurs ( Faut dire , ya 3 millions de logements vides et beaucoup de gens dorment dehors )

    2. Merci infiniment pour cette délicieuse découverte : une maison de rêve pour … 3000 euros!! 🙂

  6. Les bailleurs publics de la Grèce, Union Européenne et Fonds Monétaire International (FMI) ont déjà demandé au gouvernement de revoir les salaires du privé pour améliorer la compétitivité de son économie.

    En commençant par le salaire de monsieur Papademos, j’imagine ?

  7. Ah et bien bravo M Leclerc je ne vous félicite pas je passais jusqu’ici une excellente soirée et c’est typiquement le genre d’info qui m’énerve, mais alors d’une force, peut-être même de quoi requinquer une résistance en hibernation…
    Merci

    1. Oui, moi aussi je trouve énervant que ces gens continuent à craner, banques, BCE, FMI, la Troika donc.
      On dirait Hitler dans son bunker: Si le peuple perds la guerre, c’est qu’il le mérite!

  8. Les banques déposent des fonds à la BCE
    la BCE fait des prêts aux banques
    en cas de faillite des banques qui se retrouvent à poil !

    Tout cela ne serait-il pas clairement voulu?

    1. Mais non, les banques ne déposent pas des fonds en premier:
      -Elle empruntent à la BCE
      -Elle redéposent ces fonds à la BCE.

      Pas l’inverse, elles croulent sous les dettes privées et les actifs toxiques.
      Mais alors pourquoi? Chai pas…Leclerc n’explique pas trop.
      Une thèse serait que ces fonds serviraient de collatéraux pour l’émission de titres crédibles auprès de l’épargnant moyenageux, pardon ménageux, qui ne saurait quoi faire de sa paye.
      Ou bien d’acheter des Bons du Trésor par leur PDG qui sont comme cul et chemises avec les présidents élus en Europe, sans exception. Ben voyons!
      Des ménages qui profitent de la crise? Ben oui ça existe…
      Et pourquoi y votent Merkel, Sarko et Cameron d’aprés vous? Pour faire du socialisme?

      1. Izarn, les 500 milliards placés au jour le jour à la BCE, c’est juste l’argent de poche, pour les affaires courantes, vital en trésorerie mais dans le bilan bancaire européen c’est rien. Quand tu vois que rien que les banques françaises c’est 8 000 milliards de bilan, 8 000 milliards d’actifs, 8 000 milliards de passif…
        Les 875 milliards d’encours brut total des banques de la zone euro auprès de la BCE de fin décembre 2011, pffff…

        Par contre un truc qui a pas étê signalé ni fêté en cette fin d’année c’est que la rigoureuse BCE avait rattrapé la volage FED pour ce qui est du gonflement de bilan depuis janvier 2007…
        +2100 milliards $ pour la FED.
        +2000 milliards $ pour la BCE
        Et tout ça sans QE ! Tranquille Mimile. Passer de 1150 milliards € à 2740 « mine de rien j’t’embrouille », bravo au père la vertu Trichet, doit pas avoir d’hémorroïdes…
        Sur les six dernière mois c’est carrément du super QE2, même si on ne compte que 239 milliards de nouveaux crédits pour la dernière émission puisque 250 étaient de simples renouvellements/transformations de prêts des banques centrales des pays « périphériques » à leurs banques à la ramasse.

      2. Il s’agit donc, si je suis vigneron de dépôt de trésorerie à très court terme, « posés là (à la BCE) moyennant un « léger » intérêt en attendant de servir à autre chose.
        De la bonne gestion en somme…..

  9. spirale descendante dans laquelle l’économie européenne se trouve

    Un siphon ?
    Un tourbillon?

    Interessant cette spirale en descente; le web en est truffé…

    La société rurale est en proie à une spirale descendante depuis de longues années maintenant et il est inutile que je vous rappelle une fois encore […]

    […]cette désillusion peut être décrite aussi gravement qu’une spirale descendante de délégitimation qui mène à un rejet des valeurs démocratiques et des institutions qui expriment ces valeurs.

    […] réussir à promouvoir la notion de convergence ascendante et d’éviter la spirale descendante dans laquelle les travailleurs seraient perdants

    Lorsque l’économie est prise dans une spirale descendante, les autorités sont tentées de réduire les […]

    Les normes sociales et environnementales sont prises dans une spirale descendante; des règles minimales internationales contribueraient certainement […]

    Pourquoi pas une pente descendante? Ah mais une pente montante est plus difficile, me direz-vous.. Savonneuse alors? comment ça ‘trop bulleux’?

    L’aspirant habite Javel…qui descendait mon thé et montait des cendres…

    1. Sympa, votre dernière phrase . La fascination pour les spirales rappelle certaines directives ministérielles absconses – j’allais dire « absconnes » – de l’E.N. dans les banlieues hard , qui refusaient la progression linéaire des connaissances de l’élève dans les différentes disciplines mais qui prônaient une progression en spirale interdisciplinaire, sans préciser laquelle, peut-être une spirale centripète . De bien maigres résultats en perspective .

  10. Tiens, je viens d’entendre à BFM Radio que les marchés boursiers US ont créer des contrats futures sur le résultat des élections en France!
    Ils font des paris comme les bookmakers de Londres, sur n’importe quoi !!
    Alors si j’ai bien écouté, pour l’instant, le future Hollande est aux environs de 6 $ et le Sarkozy à 3,40 $, je crois.

    AF-FLI-GEANT !!!!

    @ François Leclerc
    Un quatrième événement: les dépôts bancaires auprès de la BCE à 0,25% se sont portés à 450 milliards d’euros le 4 janvier 2012. Drôlement efficace le prêt de 490 milliards à 1% sur 3 ans d’il y a quelques jours!

  11. Ce sera un fâcheux paradoxe pour les tenants de la poursuite de la libéralisation.

    Ah , mais attention ! ça n’a jamais été un problème : depuis quand les néo-libéraux se soucient-ils d’une quelconque cohérence entre leurs théories et la pratique ? si les faits ne confirment pas leurs théories, ce sont les faits qu’il faut changer. Absurde ? oui. Mais c’est à eux qu’on a confié la direction du monde.

    Tenter de leur prouver qu’ils se trompent, c’est un peu, tel Galilée, tenter de persuader l’inquisiteur que c’est la terre qui tourne autour du soleil et pas le contraire. Il s’agit d’un rapport de force, pas d’un dialogue rationnel dans lequel les deux parties souhaitent échanger des points de vue pour faire progresser leur connaissance mutuelle. Vous cherchez à démontrer quelque chose, eux défendent leur biftèque.

  12. si les francais epargnent il y a certainement de trés bonnes raisons a cela contrairement aux individus qui s’offre aux frais des contribuables francais des travaux de 180 millions d’euros dans un avion qui n’en avait pas forcement besoin et qui s’offre des chambres d’hotel a des prix exorbitant en temps de soi-disant crise.
    Maintenant que les fous ont pris le controle de l’asile il faudra s’y habituer.
    50% de la population rest tout de meme non imposable en france et cene sont pas tous des travailleurs au noir,ce chiffre n’est pas trés flatteur pour le président du pouvoir d’achat !!!!!!!!

    1. @Jost55

      Mes bonnes raisons sont un toit pour ma famille, donc j’épargne sur un PEL rémunéré à 2.5% et un livret A à 2.25%(du coup je fais partie des capitalistes puisque versement d’intérêt).

      Par contre, je n’ai pas la chance de pouvoir épargner 17% de mes revenus comme la moyenne des français.

      NB: c’est toujours plus intéressant d’avoir la médiane que la moyenne. Je soupçonne l’écart type d’être élevé

      1. « NB: c’est toujours plus intéressant d’avoir la médiane que la moyenne. »

        Exact. Et on ne l’oublie que trop souvent.

      2. @BasicRabbit

        Un exempe? Le revenu moyen

        La médiane est le montant où il y a autant de personnes qui gagnent en-dessous de ce revenu (=revenu médian), qu’au dessus.

        La moyenne: le total des revenus, divisé par le nombre de personnes.

        ===> La médiane est bien plus significative, car la moyenne n’est pas représentative du partage du revenu entre les gens.

        1 personne gagnant 100€, 1 autre gagnant 200€ et 1 troisième gagnant 300€ = 200€ de moyenne. Ce n’est pas la même chose que 2 personnes gagnant 50€, et la troisième 500€: et pourtant, la moyenne est la même! La médiane, non.

        Et l’écart entre la médiane et la moyenne est révélateur de la disparité.

        D’ailleurs, le seuil de pauvreté est calculé par rapport à la moitié du salaire médian (pour la communauté européenne, à ce que je sache).

      3. @ Bruno
        Merci. Je retiens que ni moyenne ni médiane n’ont d’intérêt en eux-mêmes. Ce qui importe c’est la comparaison des deux. Ama quand la médiane des salaires est en dessous de la moyenne c’est un symptôme de maladie sociale, d’instabilité sociale potentielle, le cas actuellement. Un peu comme quand le centre de carène d’un navire est au-dessus de son centre de gravité. Bien entendu l’INSEE connaît les deux mais sur ordre du pouvoir ne publie que le chiffre qui l’arrange politiquement. La médiane n’est apparue qu’assez récemment dans les stats grand public…

      4. @ Bruno
        Merci. Je retiens que ni moyenne ni médiane n’ont d’intérêt en eux-mêmes. Ce qui importe c’est la comparaison des deux. Ama quand la médiane des salaires est en dessous de la moyenne c’est un symptôme de maladie sociale, d’instabilité sociale potentielle, le cas actuellement. Un peu comme quand le centre de carène d’un navire est au-dessus de son centre de gravité. Bien entendu l’INSEE connaît les deux mais sur ordre du pouvoir ne publie que le chiffre qui l’arrange politiquement. La médiane n’est apparue qu’assez récemment dans les stats grand public… 

  13. Comment on peut expliquer le peu de succès des émissions d’obligations allemandes ? Si ce n’était que la faiblesse des taux allemands, qui sont historiquement bas, il devrait y avoir une hausse des taux suffisamment importante pour faire augmenter la demande, mais rien de significatif pour l’instant…

  14. Suppression du droit du travail, rétablissement du servage, paiement des 12 heures de travail quotidien en nature (un bol de soupe et un coup de trique) et voilà, le système est sauvé…

    A chaque fois que je revois « Soleil vert », film prémonitoire des années 70 avec Charlton Heston, je suis de plus en plus inquiet…

    1. C’est vrai qu’il fait pétocher ce film..je le revois assez régulièrement. Je sais pas si c’est l’idée des femmes qui font partie intégrante du mobilier des appartements pour riches ou la disparition des livres,nourriture etc.. qui me donne la nausée….
      Quant au dénouement du film.. je pense sincèrement que l’industrie AGRO a déjà dépassé le concept proposé…

  15. Durant l’antiquité les gouvernants devant la menace de renversement de l’ordre social par les « esclaves de la dette », décidaient systématiquement un « lavage des tablettes », celles sur lesquelles étaient inscrites les dettes des pauvres, annulant celles-ci pour répartir de zéro . A notre époque, au mépris de toute logique économique historique, nos dirigeants nous déclarent qu’un débiteur ne doit jamais être autorisé à faire défaut. Le choix actuel des gouvernants de protéger les créanciers, en refusant de faire table rase sur la dette des pauvres, entraînera inéluctablement comme le dit Paul une « table rase » des débiteurs sur le système.

    1. Exact, les banques (au moins celles d’investissements) ne servent plus à rien. Elles se méfient de tout , sont comme « l’avare de Molière » et se cachent à la BCE pour un profit quasi nul en ne jouant plus aucun rôle civilisationnel.. Fermons ces banques et reconvertissons leur personnel en producteurs de richesses saines et utiles..

      Pour le reste, je propose toujours le remplacement de l’argent par du temps de bonnes actions réalisées en libellant les prix de produits et services en minutes de bonnes actions réalisées et validées..
      Ceci pour engager le monde dans une spirale montante de bien être généralisé..

  16. On n’arrête pas d’entendre à droite, à gauche:  » Bla, bla, bla, il faut relancer la croissance, bla, bla, bla… »

    Personnellement je préfèrerai: « il faut relancer l’activité… », car on peut favoriser des activités qui vont avoir pour effet de faire baisser la consommation de ressources matérielles, et d’énergies non renouvelables en particulier. Je pense aux activités de R & D, en amont de tout processus productif industriel ou artisanal.

  17. Concernant l’article sur la grande bretagne à savoir ou non si elle sera la prochaine victime. Ce qui me semble choquant c’est de voir le laxisme des agences de notation à son égard. Est ce du au fait qu’on ne mord par la main qui vous nourrit ?
    A t on connaissance de la composition des conseils d’administration de ses agences, je sais que fitch appartenait à hugues marc ladret de lacharierre patron de la holding fimalac, lui meme au conseil d’administration de l’oreal et d’autres société comme casino et j’en passe ?
    qu’en est il pour les 2 autres qui sont anglo saxonnes ?

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Ladreit_de_Lacharri%C3%A8re

  18. Lorsque c’est l’augmentation de la demande de crédit qui ouvre le flot monétaire de la banque centrale , alors le péquin moyen qui emprunte jusqu’à la fin de ses jours en se saignant n’accepte pas que ses efforts ne soient pour le patron de la banque centrale qu’une signature , surtout si les malversations sont courantes.
    La création monétaire ne devrait s’appliquer en controle permanent qu’à des investissements nominatifs , répertoriés , indérogeables, tracés jusque l’utilisateur final.

  19. Personne n’a répondu à ma question dans un article précédent… Pour quel montant total il a été fabriqué des euros en billets et en pièces ? Merci pour votre réponse 🙂

      1. Merci mais cette page je l’avais lu mais ce n’est pas précis. Ils donnent la valeur totale pour les pièces en 2010 mais pour les billets ils se sont arrêtés à 2008 !!!! Or beaucoup de choses ont évolué… Il me semble avoir lu qu’il avait été fabriqué en tout pour 860 milliards d’euros, ce qui est très loin des chiffres qu’ils avancent…

        1. Ah ben visiblement il n’y avait pas que Google qui était cassé… le module « lecture et compréhension » aussi 😉 Alors en reprenant le lien gentiment mis à disposition et en mettant en gras pour vous aider :

          Le graphique 1 présente la hausse de la valeur (courbe rouge en pointillés) des billets en euros en circulation depuis leur introduction en janvier 2002. Fin 2010, cette valeur s’élevait à 840 milliards d’euros. Fin décembre 2010, il y avait 14 milliards de billets en euros en circulation.

          Si j’ai tout bien compris, 14 milliards de billets d’une valeur totale de 840 milliards d’euros en circulation.

          De la même manière, le nombre et la valeur des pièces en euros ont également augmenté depuis 2002. Fin 2010, 93 milliards de pièces, d’une valeur totale de 22 milliards d’euros, étaient en circulation.

          Si j’ai tout bien compris, 93 milliards de pièces d’une valeur totale de 22 milliards d’euros en circulation.

          Je prends ma grosse calculatrice Texas Instruments pour la tâche critique du développé :

          840 milliards + 22 milliards = 862 milliards

          Il me semble avoir lu qu’il avait été fabriqué en tout pour 860 milliards d’euros, ce qui est très loin des chiffres qu’ils avancent…

          En effet, le chiffre de 862 milliards semble être très loin du chiffre de 860 milliards…

  20. @ Julien Alexandre… Ca doit être la fatigue ;-)… Donc oui c’est bien 860 milliards que j’avais lu :-). Tout ça pour dire que si demain tout le monde voulait retirer ses fonds en espèces, quasiment personne ne serait servi… Ca promet !!!

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