L'actualité de la crise : RÉGLONS NOS MONTRES ! par François Leclerc

Billet invité

Le parallèle ne peut pas manquer d’être tracé, tant il est flagrant : les républicains bloquent tout compromis avec les démocrates sur la réduction de la dette américaine, au nom de leur refus principiel de toute augmentation des impôts ; les partisans allemands de ce qu’Angela Merkel a appelé « une solution politique » contribuent à l’effondrement de la zone euro tout en préconisant son renforcement, allant jusqu’à voir dans l’approfondissement de la crise une opportunité de l’obtenir.

Dans les ceux cas, des certitudes doctrinales inébranlables et une cécité d’ordre idéologique sont à la source de la même intransigeance et précipitent vers des désastres. A court terme en Europe, par la suite aux États-Unis.

En poussant à l’accession au pouvoir de Lucas Papadémos et de Mario Monti, et en applaudissant à tout rompre la victoire de Mariano Rajoy, les dirigeants européens ont brûlé leurs dernières cartouches. Ils pensaient avoir trouvé les meilleurs candidats possibles pour appliquer leur programme de réduction des programmes sociaux, de réformes structurelles et de privatisations. Mais la dynamique de la crise a, en l’espace d’un seul matin, tout fait voler en éclats hier lundi. Les marchés ont une fois de plus tranché, les taux obligataires espagnols se sont à leur tour envolés et les menaces sur la notation AAA de la France ont été à nouveau formulées.

L’Espagne a pris la corde dans la compétition qui l’oppose à l’Italie, dont l’enjeu est de tomber le premier dans le trou. Comme il était prévisible, la France a pris sa place sur la ligne de départ, avec l’Autriche à ses côtés, qui est affectée par l’exposition de ses banques en Europe centrale et de l’Est. Jacek Rostowski, le ministre polonais des finances, a déclaré à la Frankfurter Allgemeine Zeitung « Nous sommes devant un choix horrible. Dans l’ordre des horreurs, l’alternative est la suivante : soit une intervention massive de la BCE, soit la catastrophe ». Jean Peyrelevade, désormais président de la banque d’affaires européenne Leonardo, après avoir été celui du Crédit Lyonnais, estime que « si l’on ne fait pas intervenir la BCE, tout pétera », la création d’euro-obligations ne servant désormais plus à rien, « car toutes les dettes des États sont attaquées ».

En Allemagne, la Bundesbank ne se contente pas seulement de s’opposer des plus catégoriquement à cette éventualité, elle est également à l’offensive contre le manque d’ambition de la politique économique de Wolfgang Schäuble, le ministre des finances, dévoilant qu’au lieu de diminuer son déficit, le gouvernement allait l’augmenter cette année et la suivante. Parallèlement, la Bundesbank a diminué ses prévisions de croissance pour l’Allemagne, les réduisant de 1,8 % à une fourchette comprise entre 0,5 et 1 % pour l’an prochain.

Selon Jens Weidmann, son président, l’Allemagne est le « pilier de la stabilité » de l’Europe, détenteur d’une « responsabilité particulière ». Elle doit donner le « bon exemple » et être gardienne d’une « politique monétaire européenne de stabilité ». A cet égard, la Bundesbank reste opposée à toute émission d’euro-obligations, tardivement préconisées suivant différentes versions à la carte par la Commission de Bruxelles, qui tente de se trouver un rôle. Chaque pays doit se présenter seul devant les marchés pour recueillir sa confiance, selon Jens Weidmann : « La pression que fait naître le paiement de taux d’intérêts élevés peut être salutaire et est une incitation forte à des réformes et des finances publiques saines », tire-t-il comme conclusion, montrant où il place son sens des responsabilités.

Ne se cachant plus, les pressions en faveur du déblocage de l’intervention de la BCE sont désormais généralisées à toute l’Europe. Aux Britanniques, Français, Espagnols et Italiens, qui poussent au déblocage de la situation, se sont plus discrètement joint la Commission, dont l’un des membres voit la BCE comme « l’alternative principale » à la contagion de la crise, ainsi que l’Ambassadeur américain auprès de l’Union européenne, qui vient d’évoquer « le potentiel qu’elle a de faire davantage ».

Mais les Allemands restent intraitables ! La Fédération allemande des banques privées (BdB) a expliqué que ce serait « une atteinte directe à l’idée de l’union monétaire comme union de stabilité » et que, si l’Europe se trouve bien placée à un tournant, c’est aux politiques de le négocier, réaffirmant la conviction d’Angela Merkel que seules des mesures de consolidation budgétaire et des réformes structurelles pouvaient permettre de le négocier.

Rendu public par le Telegraph, un document de travail du gouvernement allemand éclaire la vision allemande, systématisant ses propositions de révision des Traités et les précisant. Il liste les moyens dont l’Europe devrait se doter afin « d’ancrer fermement et définitivement une solide culture budgétaire », pour que la zone euro devienne à long terme « financièrement stable et économiquement viable ». Les sanctions financières prises à l’encontre d’un pays en déficit excessif seraient automatiques et pourraient même être prises à titre préventif par la Commission, sans en référer au Conseil européen (qui regroupe les chef d’État et de gouvernement).

Il serait également possible pour tout pays de porter plainte contre un autre devant la Cour de justice européenne. En cas d’aide du Mécanisme européen de stabilité (MES), qui doit entrer en vigueur en 2013 et prendre la succession du FESF, une réduction de souveraineté serait automatique pour qui aurait fait appel au mécanisme. Enfin, une procédure de faillite ordonnée serait mise en place pour les États qui ne parviendraient pas à rétablir leurs finances, ce qui impliquerait les intérêts privés. Conformément à l’article 48 du Traité de l’Union européenne, la « procédure  simplifiée » de sa révision pourrait être adoptée, réclamant sa ratification par une « convention » formée de représentants des parlements nationaux, du parlement européen, des gouvernements et de la Commission.

A l’heure présente, ce sont autant de châteaux en Espagne. Le bras de fer qui est engagé peut très facilement déraper et devenir incontrôlable. La réponse très négative donnée par les marchés à la victoire de la droite espagnole montre que la stratégie de réduction à marche forcée des déficits n’est pour eux pas crédible. Ils donnent une leçon sans appel aux dirigeants européens qui veulent encore croire à leur stratégie. L’intervention de la BCE, si elle devait finalement intervenir devant l’imminence de la catastrophe, alignerait la crise de la dette européenne sur celle des États-Unis, qui bénéficient du soutien de la Fed. Elle permettrait de gagner du temps, mais ne réglerait elle aussi rien pour autant.

Sans être annoncés, les préparatifs et plans en vue d’un brutal passage à une phase aiguë de la crise battent leur plein dans les établissements financiers, au sein des gouvernements… et des rédactions. Parmi ceux-ci figurent la réduction, qui se poursuit et s’intensifie, de l’exposition des fonds monétaires américains aux banques françaises. Car si la zone euro devait éclater, les banques européennes en subiraient de plein fouet les effets, accroissant notamment les risques sur les obligations souveraines qu’elles détiennent.

Angela Merkel, Mario Monti et Nicolas Sarkozy avaient affirmé jeudi dernier prendre « toutes leurs responsabilités afin d’assurer la stabilité, la prospérité et la force de la zone euro dans son ensemble ». Ils vont avoir une occasion de le montrer – qui pourrait être la dernière – jeudi prochain à Strasbourg, où ils vont tenir un mini-sommet. Les ministres des finances se réuniront le 29 novembre prochain, le prochain sommet européen aura lieu le 9 décembre. Réglons nos montres !

317 réponses sur “L'actualité de la crise : RÉGLONS NOS MONTRES ! par François Leclerc”

    1. BBBBBBBBBBBOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUMMMMMMMMMMMMMMM!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ça va leur péter à la gueule. Et à la nôtre. L’aveuglement est simplement suicidaire. Les intégristes libéraux prussiens en plus d’être des imbéciles sont aveugles. Ça bouge sérieux aux States leur paradis indépassable. Ça s’indigne sévère et Oblabla est inquiet. Comme un miroir, l’image que nous renvoie les States of América est celle d’un aveuglement des Républicains équivalente à l’imbécilité et à la duplicité des Démocrates. La faillite européenne qui s’annonce va ruiner les retraités anglo saxons et américains. Les subprimes plus les retraites capitalisées vont tuer la bête. Le vieux Karl n’avait pas pu prévoir le coup. Joe Dalton alias le Sauveur du Monde est à l’Elysée avec le cerveau de Rantanplan. Tandis que la Fuhrer qui n’a rien d’un ange est en folie. Me voilà rassuré. Et notre futur se prépare pas loin de Solférino. François Flamby Hollande change de programme économique toutes les semaines. Captain Pédalo s’est mis au rafting. Sans gilet. Ça va pas manquer de noyés cette affaire. Va falloir planquer de la monnaie à la maison. L’effondrement bancaire se profile. Du jour au lendemain, plus de chéquier ou de carte bancaire. Un retour à l’économie du troc? 2012 année de la frugalité et du socialisme…

      1. Ni imbécilité, ni aveuglement. Comme le chancelier (prussien) Bismarck a créé l’Empire allemand dans les années 1870, je pense que la Chancelière Merkel envisage de rassembler tous les états européens à sa botte, car incapables de faire face à leurs échéances, dans une Germanorope capitale Berlin. Bref le pangermanisme est de retour (sans le crier sur les toits) et bien malin celui qui peut dire comment tout ça va finir.

      2. Quand je lis « les intégristes libéraux prussiens », je lis avec l’histoire passée « c’est la faute aux boches » et ce genre de connerie ne me fait pas rire. On reconstruit les tranchées? Sans moi bonhomme, j’irais plutôt buter des banquiers plutôt que des fantassins lambdas. Les allemands (italiens, grecs, espagnols….) n’ont rien a voir avec le problème, ce sont les élites banquiers, assureurs, ….

      3. « Tandis que la Fuhrer qui n’a rien d’un ange est en folie. »: un peu de respect, tout de même… L’Allemagne n’a pas plus à remettre en cause son mode de fonctionnement que la France, dans cette affaire, d’autant que dans l’absolu, sans idéaliser, cela a l’air de plutôt mieux fonctionner dans le m…ier actuel. S’il y avait un problème d’incompatibilité, il fallait le prévoir dès le départ. Pendant des années, grâce à l’euromark (et donc à l’Allemagne), la France s’est endettée à des taux d’intérêts bas, et y a à court terme gagné, il ne faudrait tout de même pas l’oublier.

        « François Flamby Hollande change de programme économique toutes les semaines. »: et c’est entre autre pour ça – par ailleurs: pourquoi n’a-t-il pas attendu le premier tour des élections pour faire un accord avec les verts?!?! Absurde…-, que je pense qu’il perdra ces élections, par rapport à son principal adversaire: un comble!!!

        Sinon? On a peut-être à apprendre beaucoup de l’effondrement de l’Argentine il y a quelques année… Et à s’y préparer.

    2. Ayons également une pensée émue pour les « p’tits » Belges, dont j’ai l’honneur (?) de faire partie. Dans les négociations gouvernementales en cours (ça ne fait jamais que 527 jours qu’elles ont débuté, essayez donc de battre ce record-là, bande de moules ! 😉 ), alors qu’on était à deux doigts de parvenir à la dernière phase de l’accord, à savoir le budget 2012, les libéraux – du Nord et du Sud solidairement unis – ont décidé que ça-n’allait-pas-assez-loin-dans-leur-direction et ils ont préféré tout faire sauter… par avance !

      Avec à la clef des négociations gouvernentales qui capotent, un « formateur » qui démissionne, un budget 2012 pas prêt à temps aux yeux de l’Europe, qui a menacé d’une « amende » de 700 millions d’Euros si le budget n’est pas voté pour le 31 décembre (de quoi se mêlent-ils ceux-là ?),… et un compteur qui est bien près de repartir… à Zéro !

      Bref, c’est le rêve !

      Aller, bientôt, tout ça c’est fini. Grâce à qui ? Eh bien toujours grâce aux mêmes !

      1. Grâce à qui ? Eh bien toujours grâce aux mêmes !
        Oui, Olivier ! Grâce aux mêmes et quand je vois ,…encore et toujours comment ces « mêmes » spécialement ceux du nord font un honteuse propagande permanente sur les sites des journaux francophones pour accuser « les sudistes profiteurs » …C’est à en tomber malade ! Non, ce n’est pas un rêve, ce pays devient un cauchemar….brun, très très brun…voir noir !
        C’est pourquoi (humour) hier je demandais asile politique à Ardéchois ;-)))

      2. …tout ça c’est fini. Grâce à qui ? Eh bien toujours grâce aux mêmes !

        Juste Olivier! Et c’est les mêmes ( spécialement ceux du nord) qui depuis ce matin ont envahi et squattent tous les sites des journaux francophones pour nous accuser déjà d’être les fossoyeurs de leur rêve !

        J’ai très très peur du brun, très brun, voir… noir …qui nous envahi ici !
        Humour…., voilà pourquoi, hier, je demandais asile politique à Ardéchois…

      3. Je vais pas raser tout le monde et répéter mon avis (lisible ici et pour les curieux ou les désoeuvrés 😉 ), mais en deux mots : « tant mieux ».

        Parce qu’un gouvernement dirigé par un socialiste qui allait réaliser les fantasmes les plus fous et inavouables de la droite, offrir un orgasme ininterrompu au patronat, détruire les derniers grands éléments essentiels qui sont le résultat des conquêtes sociales et aboutir à la paupérisation générale des travailleurs, ben je sais pas vous, mais moi je peux faire sans. Facilement. Et les socialistes devraient remercier ces crétins de l’Open VLD et cet hypocrite de Charles Michel, parce que là, on leur évite un Papandréou bis (ou un Zapatero bis, comme on veut)…

        Quant aux 700 millions de sanction, mooooooooonnnnnn diiiiieuuuuuuuuuuu… Euh, dites, qui c’est qui va nous forcer à la payer ? Elle a une armée, l’Europe ? Non. Alors, la Wehrmacht ? Sérieux ? Et on paierait pourquoi ? Parce qu’on approuve l’usurpation de démocratie et de souveraineté ? Non, je ne crois pas.

        Et je réponds d’avance à « oui mais si on paie pas alors l’Europe elle voudra plus nous sauver après » :

        Euh, les gars, de deux choses l’une :
        – quand ce sera notre tout, l’Europe, elle aura explosé, y aura plus personne, donc on s’en fout un peu, là
        – ben elle a qu’à pas nous aider, si elle existe encore non seulement on voit ce que son « aide » fait pour le peuple grec, et en plus elle a qu’à nous exclure, nous faire bobo, nous lâcher, et puis regarder tout s’écrouler, parce qu’on est un peu au centre du jeu de billes, là.

        Le poker, il faut pas tout de suite se coucher, sinon on gagne jamais. Hé ben, les négociations, le rapport de forces, figurez-vous que c’est pareil. Dingue, ça, non ? 🙂

      4. @Hououji Fuu

        Salut à toi !

        Deux petites remarques :

        1. L’indexation des salaires, ça te dit quelque chose ? Ca veut dire qu’en cas d’inflation, le pouvoir d’achat des salariés ne va pas – encore ! – baisser. Et elle est à combien, la probabilité d’une grosse inflation dans le contexte actuel, hein ? « A peu près sûre » ? « Très sûre » ? « Certaine » ?… Eh bien rappelle-toi que si ça a coincé, c’est précisément à cause de cette réalité pour laquelle la Belgique résiste encore et toujours à l’envahisseur (non, toute l’Europe n’est pas occupée) et que nos chers Libéraux veulent supprimer.

        2. A propos des 700 millions. Est-ce que tu penses qu’ils vont te demander ton avis avant de les payer ? Au cas où, tu pourrais leur laisser ton numéro de GSM… 😉

      5. Je ne sais pas si il y a lieu d’être rassuré, mais oui, ils sont en train de jouer au poker. Et mal en plus !

      6. les fantasmes les plus fous et inavouables de la droite, offrir un orgasme ininterrompu au patronat

        ça alors, dites donc, c’est la même chose chez nous ! et, c’est ainsi qu’on arrive à un « transport au cerveau », de là à péter un cable, il n’y a qu’une synapse ! parce que ininterrompu, je confirme que ce n’est pas normal !

        faisons vite une pancarte : « Pour une intermittence de l’orgasme chez les grands patrons !  » Non mais !

        comment leur couper la chique ? c’est bien simple ! imposer les hauts revenus drastiquement, grandes Sociétés interdites de paradis =) alors là, plouf ! c’est épatant ! les gueux vont beaucoup mieux ! merci pour eux !

      1. Hahahahaha !! Les petits spaghettis de la Grèce, à côté des mastodontes US et UK !! Alors qu’est-ce qui est le pire ? : un (petit) défaut grec ou une (petite) baisse de notation US, pilier de l’économie mondiale ?? Allez, prenez vos billets, le spectacle va commencer : ça va bien lâcher quelque part dans pas longtemps… Aucune mesure n’est prise pour l’éviter. Et tout le monde va lancer les plans secrets qui se préparent actuellement! OOooohh la belle bleue, l’Allemagne sort de l’Euro ; AAaahhhh, la belle verte, le défaut grec définitivement acté, les CDS sont activés, AAaaaOOhhhhh, la belle rouge, les banques systémiques tombent en faillite entraînant tout sur leur passage…
        Et qui c’est qui se trouve sur le chemin de tous ces explosifs??? : tous les petits retraités, les employés (précaires ou non), les indépendants etc… Alors rire ou pleurer ??? Essayons de prendre ça du bon côté. Bien que quand toutes les relations sociales vont se durcir, que l’accès aux soins va devenir problématique, que la faim va tenailler les estomacs, cela risque d’être moins drôle quand même…

      2. Bonne info. Si quelqu’un peut le présenter sous forme de tableau ce serait encore mieux.
        Une erreur me semble t’il : le ratio foreign debt /GDP ou dette extérieure/PIB est soi-disant de 1% pour l’Irlande alors que si on le calcule avec les statistiques données on obtient 850%. La BBC est elle encore fiable ou est-elle contrôlée pour les infos financières par les conservateurs ultra-libéraux?Nos camarades travailleurs irlandais sont devenus le peuple le plus cocu de la terre quand leur gouvernement de droite a décidé de leur faire payer la dette des banques privées.
        Par ailleurs le risque faible (LOW ) pour l’UK me semble douteux quand on voit que pour la dette extérieure par personne (117580€/habitant) ils sont deux ou trois fois plus endettés par personne que les autres pays et ils sont juste battus par l’Irlande
        On s’aperçoit que les Etats et les banques sauf le Japon préfèrent s’endetter auprès des pays et banques étrangères ce qui permet d’accroitre les hyperprofits de l’oligarchie financière en passant par la case paradis fiscaux.
        Si on veut éviter la catastrophe économique et sociale annoncée l’urgence est à mon sens la monétisation du service de la dette publique par les banques centrales nationales de la zone euro dans une limite de 3% du PIB si on veut échapper aux taux d’intérêt assassins, à la montée forte du chômage et à la déflation. Si l’Allemagne n’en veut pas elle reprendra son mark et on passera de la monnaie unique à la monnaie commune avec un euro mark et un euro latin qui correspondent au niveau de compétitivité structurelle et prix de chaque zone.

      3. Je ne comprend pas très bien cette infographie.
        Chaque ardoise que nous avons auprès d’un pays est compensée par une ardoise parfois plus importante que ce pays possède chez nous.
        Si on compense, la dette disparait !!! Nous pourrions même être créditeur net si les USA nous rembourse !

    3. TIC-TAC.

      La raison d’état…
      La raison d’état…

      La raison d’état de choc,
      Laisse le tic
      Passe au toc,
      Laisse le fric,
      Passe au troc,

      Le tic-tac étatique
      Se détraque,

      Et ma tique
      Me pique,
      Et ta tique,
      Elle te taxe,
      Sans tactique
      Statistique,
      Sans tic-tac étatique,

      Et tic-tac
      Et tic-tac
      Et tic-tac
      Et le boum…c’est pour quand?

      1. « Et le boum…c’est pour quand?  » … ben alors ? et la rime ?

        On aurait pu imaginer diverses assonances plus ou moins heureuses :

         » Et le boum…on est quitte ?  » ( mou’ais )
        ou :
         » Et le boum…c’est pour Peete ? ( mou’ais )
        ou :
         » Et le boum… sainte éthique ?  » ( elle est pas mal celle là, non ? )

        etc…

  1. Merci pour cet article.
    Je reste tout de même absolument stupéfiée par tant d’aveuglement. Dogme et formatage, terreaux de la bêtise… Ce qui m’étonne, c’est qu’à ce stade, aucun politicien ambitieux parmi ceux qui sont aux manettes n’ait envie de prendre les décisions qui s’imposent, ne serait-ce que pour entrer dans l’Histoire comme une sorte de Roosevelt du 21e siècle (soyons cyniques jusqu’au bout).

    1. Rappelez nous les professions/formations d’origine de ces « politiciens ambitieux ». Et demandez vous si les qualités qu’on y développe sont celles qu’on devrait attendre d’un gouvernant ( recul historique, compréhension du système/de la matrice, créativité – curiosité…).
      – avocats d’affaire (sic)
      – lobbyistes
      – professions libérales (mais bien protégées genre « pharmacien », « notaire » ou « médecin »)
      – lauréats de concours prestigieux (ENA, X…)
      – professeurs de Droit et d’Economie

      Ca manque d’anthropologues et consorts…

      1. …Et d’historiens, entre autres, c’est certain.
        Mais bon, ces gens-là ont lu quelques livres et vu quelques films, quand même, non ?
        Ou alors ils se sont endormis dessus, épuisés par les efforts qu’ils font pour camoufler leur incompétence.

      2. Cherchons un aristo british ancien militaire (Winston), ou un général de brigade « à titre temporaire » (Charles) ou enfin un avocat d’affaire (Franklin). Désolé pour le dernier il avait la même profession que Nicolas.

      3. Il y a heureusement beaucoup d’économistes qui sont atterrés par ce qui se passe.
        http://www.atterres.org/

        DE même le blog de Jacques Généreux propose des solutions réalistes.

        http://jacquesgenereux.fr/

        Les media dominants présentent des économistes qui ont souvent un fil financier à la patte comme la pensée unique en économie, ce qui est faux.

    2. pour qu’il y ait un Roosvelt il faudrait qu’il y ait un mouvement social puissant et conquérant !

      c’est la raison essentiel de l’aveuglement des capitalistes : ils pensent que de toute façon il n’y a pas d’alternative !!

      sauf que , comme les staliniens, le réveil et le retour à la réalité va les renvoyer dans les poubelles de l’histoire : ils pourront toujours causer avec les staliniens sur leur déroute

    3. @ Aster:
      L’exemple de Roosevelt est régulièrement brandi. Pour certains, comme Pierre Larrouturou, conseiller d’EELV des plus estimables, Roosevelt est même un modèle.

      Il faut lire Howard Zinn pour voir sur quel volcan de sédition dansait Roosevelt, et pour se rendre compte de l’extrémité où doit en être le mouvement social pour que les élites dépassent le seuil de conformisme au-delà duquel, poussées par la panique, elles vont se résigner à innover. À l’époque, policiers et huissiers venus saisir les logements étaient chassés manu militari de nombreux quartiers des grandes villes américaines.

      Personne ne va donc imiter Roosevelt, ou s’en inspirer, dans l’état actuel de la société.
      Les « modèles » ne sons pas importables.

  2. Quand prévoyez vous le bank run et est il même possible alors que tout est informatisé?ou allons nous vers une fin de l’utilisation possible de cette monnaie virtuelle, un blocage des transactions par défiance de tous les acteurs à commencer par les banques?
    D’accord, réglons nos montres ! mais si ce n’est que pour être à l’heure au feu d’artifice …

    1. C’est exactement ce que pronostiquait un conférencier (spécialiste des finances, enseignant, suisse) et que j’ai entendu il y a 2 semaines..

      1. @ dissy
        merci pour la vidéo , Jean Tulart très étonnant ,un homme qui vient de cette révolution de 1789 , avec un prof d’histoire pareil le voyage dans le temps doit être un pur enchantement . Et si il disait vrai !!! « la banqueroute c’est la meilleure des solution ! »

    2. Je remarque que Jean Tulard dit finalement la même chose que Paul Jorion. Et pourtant il fut président de l’académie des sciences morales et politiques. Autant dire que le monsieur ne fait pas dans la marginalité intellectuelle à priori…

      C’est pas bon signe quand les papys légèrement conformistes commencent à ruer dans les brancards.

      1. Jean Tulard dit la même chose que Paul Jorion.

        Il dit « protégez vous des banqueroutes et des révolutions ! Faites ce que je ne cessais de répéter à mes étudiants : achetez de la pierre et de la terre ! Achetez national !« , Jorion ?
        Elle ment pas la terre, hein ?

      2. @Vigneron
        Vous plaisantez? Quel groupe social peut acheter de la terre? Proposez d’acheter de la terre, c’est s’adresser à une partie du corps social, et ne rien dire aux autres.

        Vous me faites pensez à une couverture du Charlie Hebdo des années 80 (le vrai): « Crise mondiale: les cons achètent du sucre, les malins achètent de l’or. » Pas besoin de vous faire un dessin pour que vous vous représentiez l’illustration: un type en béret avec sa baguette, et du sucre, un gros avec havane et lingots.

      3. Leboutte, va apprendre à lire. A ta décharge, c’est vrai que le modo en expurgeant le post de sa touche finale l’en a rendu un chouïa moins clair.

        Par contre pour la terre détrompez-vous, à moins de 7/8% du prix des deux livres joncaillères l’hectare de bonne terre labourable, soit 3 000 euros, soit 30 centimes le m2, c’est pas un investissement hautement inaccessible.
        Pour Charlie, voir ce …. de Tulard et ses « crétins qui achètent de la dette d’État » quand les bienheureux zétudiants qui auront écouté ses conseils d’experts historico-finassier-financier sauront le remercier, lui et Napoléon, en ayant acheté place Vendôme…

      4. Vigneron, vous vous attendiez à quoi? à un appel à la formation d’un soviet autogéré pour se préparer au chaos? Vous aviez quand même vu le pédigrée du monsieur, non?

        Mais si on met de coté ses fausses solutions, papy Tulard dit finalement la même chose que Paul Jorion dans son ouvrage le Capitalisme à l’agonie: on est dans une période du type pré 1789.

        Et c’était pas évident que ce genre de papy le dise, vu l’endroit dont il parle…

    3. « 30 centimes le mètre carré », c’est un argument de bateleur ! Vous la vendez au décimètre ? Je maintiens ma critique.
      Mais en fait, Vigneron, ce sur quoi j’ai surtout tiqué, c’est la phrase « la terre ne ment pas. »
      Je ne comprends pas, je ne prends pas, je n’achète pas – si bas soit le prix, ni si c’est très cher, les affirmations du genre « le corps ne ment pas », « Dieu ne ment pas », « Vigneron ne ment pas ».
      Hi!

  3. François vous devriez mettre vos articles sur papier car ils seront un témoignage en plus pour l’avenir, pour montrer qu’il y avait bien des personnes qui ont prévu cette crise des années avant et qu’ils ont suivi de très prêt son déroulement et en apportant des solutions que les hommes et femmes de pouvoir n’ont pas écoutées.

    Finalement la crise est en accélération constante et on est certainement en train de vivre des moments historiques, d’un côté je suis fascinée parce que j’ai une grande passion pour l’histoire mais de l’autre côter je connais les répercutions qu’il va avoir et là ma fascination s’efface pour la crainte de l’avenir…. mais j’espère au plus profond de moi qu’un jour Paul Jorion, Yves Cochet et plein d’autres personnes lucides comme ses hommes pourront arriver au pouvoir mais je rêve certainement, en tout cas l’espoir et le rêve sont les dernières choses qui meurent chez les hommes.

    J’espère aussi qu’un jour que tous les hommes et toutes les femmes qui nous ont conduits dans cette crise qui était prévisible il y a déjà beaucoup d’années maintenant sois jugé !

    1. @Alain
      François vous devriez mettre vos articles sur papier
      J’adhère a 100% , avec les commentaires cela peux donner une chose intéressante,et garder une trace papier de tous ces écrit , abonnement par le net , un hebdo ,papier journal simple ,non relié , j’achète. Titre « LE BLOG » un seul inconvénient pas de lien , donc création d’une page sur votre blog qu’avec les liens indiqués dans le journal .
      Cela peut être un autre moyen de financement de votre blog

      1. Rien qu’avec le « Tiens, c’est Blücher », « C’est même hors de prix »! de Renard et Piotr, c’est sûr, ça va bien se vendre !!! Hahaha !!!

  4. L’adage qui veut qu’on laisse du temps au temps n’est pas et surtout plus à l’ordre du Jour. A quand la chûte de l’euro.?

    1. Après l’alerte – mais Cassandre n’était pas ouïe – » Amis, entends-tu le vol noir des corbeaux – financiers- sur nos plaines ? »
      Le chant joyeux :  » C’est la chute finale – du pognon – groupons-nous, et demain … »

  5. Ce sera donc au petit bonheur la chance, selon les tenants de l’univers complexe et hasardeux !

    D’abord l’atome d’hydrogène, des billes qui partent dans tous les sens, s’attirent puis crèent par compression l’hélium.
    Hélium qui bloque tout pendant plusieurs milliards d’années, car l’hélium a sa couche électronique externe pleine.
    Puis ça repart avec la force de gravitation, avec la création d’étoiles d’hélium qui concoctent d’autres éléments dans leurs fours interieurs, avant de rejeter les produits dans le cosmos pour faire des étoiles plus complexes, etc, etc, ….. jusqu’à l’apparition de l’homme et de sa legendaire

    CUPIDITE

    1. Avec le temps, et grâce à notre inventivité, nous nous sommes pourtant bien améliorés. Maintenant, nous sommes enfin capables de déclencher des catastrophes planétaires (économiques, climatiques, militaires,…).
      Allez, encore un petit effort et on va pouvoir se faire le retour du big bang.

    2. . » jusqu’à l’apparition de l’homme et de sa legendaire CUPIDITE. »
      ———-
      – « L’homme » n’existe pas, pas plus que « la femme ». Il y a des hommes et des femmes.

      – Il y a des hommes et des femmes au comportement nuisible (dont la cupidité pour certains), mais il y a des hommes et des femmes au comportement positif pour le groupe.

      – Le problème, c’est que le comportement nuisible est, par nature, infiniment plus efficace – dans la nuisibilité – que le comportement « altruiste ». Il est tellement plus facile – et spectaculaire – de donner un coup de pied dans le château de sable patiemment construit sur la plage que de le construire et le résultat de ce geste du seul enfant du groupe suffisamment mal dans sa peau pour l’accomplir sera vu, déploré et amplifié par tous, donnant facilement l’impression (car « l’agresseur » est inconnu) que le groupe lui-même est agressif, d’autant plus que se crisperont alors les rapports.

      – Les « dominants » de toute époque – car nous ne sommes pas vraiment sortis de l’animalité derrière le vernis – entraînent une bonne partie de la société à leurs pulsions de dominance, car il est difficile de résister à une pente générale (créée d’en haut) et le désir est de s’intégrer pour être gratifié.

      – Innombrables sont les comportements « altruistes », par nature non spectaculaires,discrets. Je pense par exemple à ces aides dans la famille lointaine, entre voisins vers les plus faibles, pour lecollectif, dont on prend conscience à la disparition de la personne. Je pense aux aides soignantes, à certains enseignants, aux animateurs bénévoles etc.

      – Cet « altruisme », atténué dans nos société ou le monde marchand nous fourgue de l’esclave mécanique à tour de bras, ce qui nous individualise, est très visible dans les sociétés peu techniciennes.

      Pour faire changer la masse des personnes, il n’est donc globalement nécessaire que de modifier le comportement de ses dominants. Le changement de mentalité se contaminera en cascade. Normalement impossible, vu les profits qu’ils (croient-ils) tirent de leur prédation. et parce que les médias (autrefois l’église) sont leurs porte-voix.

      Cette époque a ceci de caractéristique que ses exceptionnellement sombres perspectives (atmosphère, biologie…), ne laissera pas, cette fois, les dominants indemnes (globalisation du désastre écologique), les forçant à évoluer, faisant donc évoluer le reste de la société.

      Cette époque a également ceci de particulier qu’il devient impossible aux dominants d’habiller la réalité (« c’est la faute aux boches, aux juifs etc.).

      Amicalement,

      Delphin-utopiste

      1. Je crains, hélas, que le dominant, se croyant plus malin que tout le monde, considère qu’il pourra échapper, grâce à sa soi-disant supériorité, aux conséquences des malheurs qu’il engendre. Le nuisible continue sa prédation jusqu’à sa disparition (hormis une révélation salvatrice).

    3. Jusqu’à preuve du contraire rien ne nous prouve qu’il y ai mieux ou moins pire que nous dans l’univers.

      Nous manquons cruellement de comparatifs avec l’historique d’autres d’entités technologiquement évoluées pour avancer que l’on est si méprisable que cela.

      Une bible anthropologique inter-galactique … jolie cadeaux de noêl pour Paul. Malheureusement je ne connais aucun Alien pour passer commande.

    4. J’ai déjà eu cette vision des choses.(J’étais jeune, faut dire). Le post de XIAN m’a rappelé cette époque.
      Â tort ou à raison bien entendu.

      GLANEUR DE PÉPITES

      Moi, pauvre humain parmi tant d’autres, quand je plonge ma pupille dans un ciel plein d’étoiles, quand la Terre sous mes pieds devient un balcon dans l’univers, je ressens dans la lumière que je reçois et l’air que je respire la vibration subtile du grand mouvement, celui qu’il faut croire sans le voir parce qu’on est dedans. Et, quand mon regard quitte la voûte céleste, j’ai l’impression d’être debout sur une singularité, en chute libre dans toutes les directions du grand fatras humain.

      Existe-t-il une religion qui puisse réconcilier l’homme avec l’étendue de son ignorance au lieu de la lui cacher.

      Tout l’univers reste à savoir, à explorer… sa naissance, l’histoire des particules obéissant aux lois immuables des forces qui cachent leurs origines. Le langage de l’énergie, ses dialectes étonnants inscrits dans la matière et qui dictent jusqu’aux nuances de la complexité. L’autoroute des molécules qui mène à la vie, à l’intelligence qui se retourne sur elle-même et regarde aussi loin qu’elle le peut pour savoir d’où elle vient et où elle va.

      Mon ancêtre est l’hydrogène, il a montré la voie à ce que je suis devenu. L’espace fourmille de ses nuages qui soudainement sont pétris par des forces encore mal connues, pour devenir des étoiles semblables à notre soleil, et une planète nubile et féconde succombant à son appel fera naître, de la petite algue bleue jusqu’à l’homme, tous les figurants de cette épopée fantastique embrochés par la flèche du temps; c’est la suite accélérée menant à l’illusion du présent.

      Voila donc l’homme, et j’en suis, comme des millions d’autres solitudes, en face de la complexité à accomplir; transcender l’intelligence ou disparaître en sachant que de toutes façons, nous sommes tous appelés à disparaître.

      Âpre vision du devoir humain… je serai glaneur de pépites ou poète.

  6. Mardi 22 novembre 2011 :

    Le taux d’emprunt à court terme de l’Espagne s’envole.

    Preuve de la défiance persistante des investisseurs, l’Espagne a émis ce mardi 22 novembre pour 2,98 milliards d’euros de dette à court terme à des taux records depuis 10 ans. Une progression qui était attendue alors que Madrid vit depuis une dizaine de jours un fort regain de tension sur les marchés.

    Par rapport à la dernière émission comparable, fin octobre 2011, le taux des bons espagnols à 3 mois a doublé, à 5,1 %, contre 2,3 % la fois précédente.

    Le taux des bons à 6 mois a également fortement augmenté, à 5,2 %, contre 3,3 % lors de la précédente émission. La demande est restée forte, a précisé la Banque d’Espagne.

    Cette adjudication faisait figure de premier test de la confiance des marchés à l’égard du futur gouvernement du conservateur Mariano Rajoy. Après les changements de gouvernement en Grèce et en Italie, la victoire de la droite en Espagne aux élections législatives de dimanche n’a pas apaisé les marchés, qui s’inquiètent de la mise en place du plan de rigueur prévu par la nouvelle majorité.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201756544612-le-taux-d-emprunt-a-court-terme-de-l-espagne-s-envole-252509.php

    1. Les marchés ne savent pas ce qu’ils veulent, à par de faire des profits, alors de toute façon les taux ne peuvent qu’augmenter, mais à terme à force d’augmenter, et d’augmenter, le marché ne peut que se rétracter et se rétracter, se résorber et se résorber, se recroqueviller et se recroqueviller,
      désolée pour lui, mais ce marché qui n’a pas d’état d’âme, pas non plus d’identité, pas plus que d’esprit fatalement bien mal barré, si les politiques ne réfléchissent pas de lui montrer un peu le nord, or au point où nous en sommes, le politique n’en a encore que de s’inquiéter du marché

  7. D’ici à quelques decennies, lorsque les historiens du futur se pencheront sur cette séquence dans les détails, ils ne manqueront pas de s’étonner tant la chronologie des événements aura non seulement été énoncée en temps réel par nombre de commentateurs (dont ce blog) mais n’aura pas suffi à empêcher l’inévitable. Alors ils s’efforceront de comprendre, et enquêteront en réunissant tous les détails épars, textes, films et témoignages pour tâcher d’avoir une vue d’ensemble. Il avait il quelque dessein funeste derrière cette crise, un but recherché, un mobile (car tout crime est censé en avoir un) ou bien était-ce une conséquence du mal de ce siècle naissant, mélange d’atomisation, d’inconséquence, de lucre, d’usage vicié du temps, d’abus de toutes sortes.

    Car il faudra bien un jour tenter de comprendre.

    En attendant, bouclez votre ceinture, ça va tanguer…

    1. Avez vous écrit à vos députés et aux partis politiques pour leur expliquer la situation, car ils ne semblent pas comprendre qu’ils doivent interdire aux banques privées le financement des Etats et de faire tourner la planche à euros par la banque centrale pour financer ces mêmes Etats ?

      1. Il ‘est pire sourd que celui qui ne veut entendre…
        La chose ne date pas d’hier. Si j’ai bien compris, c’est sous Pompidou en 1973 qu’un loi a été promulguée, interdisant à l’état de se financer auprès de sa banque centrale : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. » Par la suite, le traité de Maastricht l’a transposée à l’échelon Européen et l’article 123 du traité de Lisbonne en vigueur interdit les états de l’Union de se financer directement auprès de la BCE. Cela revenait en fait à transférer la création monétaire au secteur privé. L’argument invoqué à l’époque était la modernité, mais aussi la lutte contre l’inflation. C’est d’ailleurs toujours l’essentiel du mandat actuel de la BCE. Je crains que la majorité des élus et personnels politiques ne soient sourds aux propositions visant à réviser les traités pour permettre à la BCE de prêter en dernier ressort, ce qui assécherait la spéculation, propositions qui émanent avec une particulière acuité du parti de gauche, emmené par le candidat à la présidentielle et député Européen Jean-Luc Mélenchon.

      2. Proposition qui ne règle pas la question.
        Il faut répudier la dette et exproprier le capital,
        deux propositions clés dont le PdG en négo avec le PS ne veut pas entendre…

    2. Cela me fait penser au livre « La fin du progrès? » de Ronald Wright, dans lequel il analyse des crises environnementales majeures de l’humanité (Babylone, Rome Antique, Mayas et Ile de Pâques). Le point commun est, comme on s’en doute, que l’homme modifie son environnement pour le rendre fertile, l’exploite puis, à un moment, il franchit toujours la ligne rouge, le point d’équilibre qui le précipite du coté de l’excès, la surexploitation, et finalement, la crise brutale et la chute.
      Remplaçons ici « environnement » par « système financier et monétaire » et l’on peut avoir une lecture incroyablement semblable des événements passés et à venir de cette crise…

      Dans le livre de Wright, la démonstration la plus remarquable est celle de l’Ile de Pâques et son fameux « mystère ». Mystère qui n’était en fait que la sempiternelle histoire de ces hommes qui, dans un contexte de compétition exacerbée et irrationnelle, ont littéralement épuisé les ressources de leur île.

      Alors quand les historiens se pencheront sur cette séquence de notre histoire, ils se demanderont pourquoi et comment leurs aînés ont laisser filer ainsi les choses sans rien faire pour les changer alors même que les conséquences de cette inaction étaient connues de tous.

      Comme Wright qui s’interroge : « ne pouvant manquer de voir la situation depuis les hauteurs de l’île (compte tenu des dimensions réduites de celle-ci) et sachant que cela le condamnerait, que s’est-il passé dans la tête de l’homme qui a abattu le dernier arbre de l’île de Paques? »

    3. D’ici à quelques decennies, lorsque les historiens du futur se pencheront sur cette séquence dans les détails

      déjà, un recul salutaire et éclairant pour la France : ou la grenouille mise dans l’eau froide, et puis…
      quatre émissions: Mermet/ Là bas si j’y suis: ( à suivre sur là-bas.org )

      La décennie – le cauchemar des années 80 (1) : 1979-1981…1986
      du 22/11/2011
      Aujourd’hui, Là-bas revient sur « le cauchemar des années 1980 ». Comment elles ont imposé les bornes « raisonnables », « dépassionnées » et « indépassables » du débat. Avec François Cusset, Serge Halimi et Frédéric Lordon.
      http://www.franceinter.fr/emission-la-bas-si-j-y-suis-la-decennie-le-cauchemar-des-annees-80-4-1985-1986
      du 23/11/2011
      Les jeunes sont devenus « adultes ». On leur explique que lutte et conscience de classe n’existent pas. Que leurs idéaux n’étaient finalement que l’expression d’une immaturité juvénile.
      du 24/11/2011
      La « rigueur » ? Une phase de transition.
      L’austérité ? Une parenthèse.
      La « crise » ? Une aubaine
      du 25/11/2011
      La « nouvelle gauche » devient « moderne ». En clair, elle reprend les idées de « la vieille droite »

  8. soit une intervention massive de la BCE, soit la catastrophe

    Mais les Allemands restent intraitables !

    Est-ce vraiment dû à la peur (historique) d’une inflation non maitrisée? ou y a t-il autre chose ?
    Je ne comprend pas cette fermeté, est-elle d’ordre idéologique ? (notion toute relative de la vertu) ou économique ? (dilution du capital des économies individuelles).

    1. Les Allemands, les Allemands… Non, ceux qui sont intraitables et prêts à la régression eu Europe sont les dirigeants des partis de droite aujourd’hui au pouvoir en Allemagne et relais fidèles d’une idéologie mortifère…

      1. La stratégie du « choc », le but : liquider les couvertures sociales en Europe tout en conservant les débouchés commerciaux européens. C’est pas des stupides.

    2. Déjà, au niveau individuel :
      – reconnaître qu’on a eu tort, c’est considéré comme mortel en politique (à tort ou à raison, mais sûrement pas complètement à tort, car ça permet à vos adversaires de vous ridiculiser en « communiquant »).
      – de toute manière il faut au préalable accepter soi-même qu’on a eu tort et que ses croyances sont invalidées par les faits et la réalité (dur, dur…).
      – enfin, tout cela suppose qu’on cherche la vérité et non l’intérêt d’une caste ; l’économie, c’est avant tout arbitrer entre des intérêts, bien plus que de chercher la vérité.

      Alors, au niveau d’un groupe, d’une classe politique, d’un pays…
      – « le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté » (effet meute contre le premier à remettre en cause les certitudes du groupe)
      – « chers compatriotes allemands, ben non, finalement, nous ne sommes pas vertueux, les grecs ne sont pas des salauds de pauvres, et c’est à la fois injustement et inutilement que nous avons demandé des efforts aux plus pauvres d’entre les Allemands dans l’intérêt des plus riches… mais surtout continuez à voter pour nous, hein, on s’est juste un peu trompés »
      – quand on a fait rentrer certaines idées économiques dans la mentalité, la culture d’un peuple, qu’on l’a convaincu qu’il y avait là un enjeu crucial pour lui, voire même quelque chose d’aussi essentiel qu’un élément constitutif d’une identité et d’un projet national, et qu’il devait le défendre bec et ongle sous peine de déchéance nationale, c’est un peu délicat de battre cette idée en brèche du jour au lendemain (stabilité monétaire en Allemagne, capitalisme libéral aux États-Unis…)

      Bref, la réalité évolue un peu trop vite pour les mentalités, en ce moment. Donc, on va se fracasser contre celle-ci, il n’y a plus beaucoup de raisons d’en douter.

      Finalement, ce qui pourrait nous sauver, c’est peut-être ça : http://www.lefigaro.fr/marches/2011/11/22/04003-20111122ARTFIG00446-les-taux-allemands-sont-a-leur-tour-rattrapes-par-la-crise.php . Les « marchés » ont peut-être envie de sauver un système si profitable.

    3. Les Allemands sont intraitables pour l’instant parce que ce sont eux qui paieraient l’addition du fait de la dilution massive de la valeur de l’euro, si la BCE devait faire des émissions à bonne hauteur. Ils se verraient ainsi forcés à une solidarité qu’ils n’ont pas décidé eux-mêmes.
      Ils y viendront surement un peu plus tard, quand tous les pays auront compris qu’avec l’euro, il faut payer ses dettes contrairement aux habitudes séculaires qui les en avaient dispensé « grâce » aux guerres, à l’inflation ou depuis peu, aux déficits. Le problème c’est que l’accoutumance à ces vices est portée par des millions de citoyens qu’il faut désintoxiquer. Est-ce seulement possible à moyen terme, j’en doute. Avant, il suffisait de fixer le chiffre de la dévaluation (comme Jean Gabin dans le film « le Président » depuis sa loge de l’Opéra) pour que tout se passe sans douleur. La douleur venait après, progressivement, surtout pour les plus pauvres lorsque les prix se mettaient à galoper !

      1. ….ou ne pas les payer, les dettes, mais alors de manière coordonnée. C’est pour cela que l’on parle de monnaie commune.

      2. La bonne poilade ! Merci ! C’est sûr, l’inflation touche principalement ceux qui n’ont pas d’argent ! Bonne blague, bonne blague.

      3. A Charles A : il faudrait savoir. Là vous dites que la dette est largement illégitime, mais plus haut vous disiez qu’il fallait la répudier.
        Alors c’est tout ou en partie ?
        Je rappelle au passage que le programme populaire partagé du Front de Gauche propose l’annulation partielle de la dette et son audit. Mais on a déjà évoqué cela auparavant…

    4. On pensait avoir fait l’Euro alors que les teutons nous avaient simplement prêté le Mark. Maintenant, il faut le leur rendre.

    5. les pme demandent des subventions a l’état, puis des exonérations, puis demandent a leurs salariés a être payés moins et/ou de faire des heures sup gratos sous peine de délocalisations qui seront de toute façon faites au final. L’état demande aux habitants (pas à tous) de se serrer la ceinture d’un cran, puis de deux, puis de trois….malheureusement les politiques ont plus de mal a s’en aller. Si tout ce monde là pensait aux intérêts du peuple depuis le temps cela se saurait.
      Je pense qu’il est des gens qui perçoivent leur réussite personnelle sur un plan financier, profit, luxe, dépenses somptuaires et d’autres qui le voient sur une satisfaction d’aspiration (art, peinture, méditation, etc ) Entre ces deux tendances, il y a tout un panel de faux besoins, de vrais besoins, de consumérisme, de raison, d’intérêt, d’honnêteté, de bêtise, de frustration…..chacun d’entre nous ayant de bonnes raisons de patauger a son niveau.
      Une chose dont je suis certaine c’est que je suis contente de ne pas être née riche….ça a aidé mon cerveau………… et quand je regarde les nantis et ce qui constitue leur satisfaction ils ne me font pas envie. Même pas qu’ils pensent a s’offrir une greffe de cerveau avec tout leur pognon.
      Il ne fallait quand même pas plus que quelques neurones pour calculer qu’a force d’exporter les emplois, il allait falloir s’organiser pour vendre la production sur place la bas car dans le pays initial, le chômage régnant, il n’y resterait pas grand monde pour consommer quoique ce soit.

      Ce qui se profile agite mes neurones et aussi mon inquiétude pour ceux qui arrivent aprés nous, mais dans l’absolu c’est un mal nécessaire et je veux croire porteur d’espoir pour un renouveau meilleur qui tirera de saines conclusions sur les conneries a éviter.

      Et si vous videz votre compte et qu’un employé bancaire vous préconise de garder quoique ce soit….dites lui franchement qu’il n’est pas vraiment le plus avisé par les temps qui courent pour conseillé quoique ce soit ! -:)

  9. Bonjour,

    Vous vous prononciez, il y a peu, pour une non monétisation de la dette, qui ne ferait que prolonger artificiellement le système.

    Finalement, l’intransigeance des allemands ne va-t-elle pas dans votre sens?

    Cordialement.

    1. Je considère qu’il faudrait faire une restructuration ordonnée préventive de la dette publique, ce que les Allemands n’envisagent qu’en dernière instance pour les pays pour lesquels tout aurait été essayé.

      1. Votre propos dans votre réponse, avec votre billet, me semblent constituer un oxymore qui m’éclaire parfaitement.

        Si c’est tout avoir essayé comme la Grèce, ça promet.

        Cordialement.

      2. Supposons que la BCE finisse par recevoir la bénédiction allemande (miracle). La monétisation de la dette peut alors commencer ouvertement. Le rachat des bonds grecs, italiens, espagnols,… sur le marché primaire peut commencer. Mais qu’est-ce que cela va concrètement changer en terme de rating international des Etats membres de l’Eurozone ? Tous ne vont pas devenir AAA comme par magie ! Le soulagement des Etats membres faillis (ou en passe de le devenir) sera exclusivement supporté par les seuls membres de l’Eurozone. Ne faudrait-il dès lors pas quand même parallèlement créer une agence européenne de la dette et des Eurobonds ? Cela permettrait éventuellement de freiner un peu le gadin programmé de la monnaie unique. Quant à la restructuration préventive de la dette publique (même j’y suis aussi favorable), cela entrainera, vu l’effet de levier généralisé, un cataclysme financier mondial. Les Etats membres de l’Eurozone interviendraient massivement , s’endetteraient encore plus et la BCE devrait en plus supporter la dette privée dans sa monétisation de la dette publique. Le tout sans croissance économique pour assurer le service futur de la dette. Ca ressemble au serpent qui se mange la queue. Quel est l’avenir de la monnaie unique, dans tout çà ?

      3. Sans doute est-ce la seule solution tant que l’on garde la monnaie comme elle est, ce qui semble être le cas. Dans ce cas, ce sera à coup sûr la fin de l’EURO! Bon débarras!

      4. En gros, un commission serait crée qui aurait pour mission d’examiner la dette, pour en trier le bon grain de l’ivraie, et ensuite le pouvoir (on imagine nouvellement élu 😉 négocierait une restructuration avec ses créanciers? Comme en Equateur il y a quelques années?

        Ou bien pensez-vous à autre chose?

      5. Ouais, enfin bon, plus ça change et plus c’est la même chose: ces |#@%* d’allemands sont encore en train de semer le désordre et la désolation en europe. Certains pensent que l’Allemagne pourrait quitter le zone euro de sa propre initiative. Ce ne serait peut-être pas plus mal. En tout cas, moins pire que de vouloir transformer tous les pays d’europe en petits soldats disciplinierts et organizierts.S’ils continuent comme ça, ils prendront la responsabilité – à tort ou à raison n’est pas la question, mais c’est ainsi que les autres peuples l’interpréteront – de la dissolution de la zone euro. Il ne fera pas bon être allemand hors d’allemagne dans les prochaines décennies… Leur actuelle crispation ultra rigide semble typique des réactions d’une société vieille et vieillissante. Cela ne va pas aller en s’arrangeant…

        Ce à quoi l’on assiste, c’est à la fin de l’UE et au brutal retour des nations. Finalement, ce sont les anglais qui avaient raison (ça me coûte de le reconnaître, mais tant pis!). Au moins, en France, on fait des enfants là où les allemands empile des excédents. A court terme, ça prouve que la France, dans ses tréfonds se porte mieux que sa voisine, et à long terme, qu’elle est moins bête.

      6. Kolagène.
        Pas l’avenir de la monnaie de la zone Euro, mais l’avenir de TOUTES les monnaies !
        Déjà, les euroJamesbonds ne sont que recouvrir de la dette par de la dette.
        Hors, contrairement au dollar, l’Euro ne peut pas être imposé comme monnaie d’échange mondial.
        Et EN PLUS, les bondsJamesEuros feraient de la concurrence aux dernières treasuries des US qu’ils arrivent à placer de force grâce aux copains dans le pétrole…
        Tu imagines que les cowboys vont voir ça d’un bon oeil…???

        Vu leur situation, ils ont tout intérêt, mais ça les TUE AUSSI que la zonEuro aille le plus mal possible, mais………………..sans tomber.

        Et en accessoire, les Allemands pourraient très bien garantir les jamesEuroBonds. Mais ils savent déjà que la récession va les toucher AUSSIIIII.
        Vous avez voulu de la mondialisation, nous l’aurons… mais vous allez payer autant que nous, voire pire, les 1%.

      7. @ Abraxas

        Ce à quoi l’on assiste, c’est à la fin de l’UE et au brutal retour des nations. Finalement, ce sont les anglais qui avaient raison

        Vous ne croyez qu’ils ont un peu (beaucoup) aidé à la roue, en torpillant l’Union Européenne de l’intérieur durant des décennies. On aurait pu avoir une Europe Sociale (peut-être), s’ils n’avaient pas favorisé l’ultralibéralisme US… Non ??

      8. Je suis convaincu que l’Allemagne aura un réveil douloureux quand ses exportations vont se contracter énergiquement. Ceci dit, l’absence de discipline au niveau de la collecte fiscale est toujours un problème, et là, il ne faut pas croire que l’Allemagne soit mieux lotie que les autres.
        Tant que l’on tolère que les plus riches ne paient pas convenablement des impôts, il y aura un problème.
        Et le fait que la monnaie circule si mal aggrave le tout.

      9. heureux d’apprendre que « la France est un peu moins bête que l’Allemagne »!
        C’est fin, c’est subtile, c’est intelligent, c’est tout à fait français comme remarque!

      10. Remarquez une fois la banqueroute arrivée, il y aura forcément une « restructuration »…..sous forme de barbarie néo-féodale ou avec la prise du pouvoir par l’extrème-droite.
        C’est pourquoi, résigné quant à l’issue électoraliste, je voterai pour le Papaandréou français afin d’éviter de voir un scénario comme en 2002.
        Pas très excitant.
        A moins que la Place Tarhir…
        « Le désordre n’existe pas » H.Bergson;

      11. @ Erix le Belge.

        Certes les anglo-saxons ont poussé à la roue, mais c’est anecdotique.

        Je pense fondamentalement que ce sont les différences anthropologiques entre les peuples européens, qui impliquant la divergence économique – on ne fait pas de l’économie de la même manière en France et en Allemagne ou en Italie – ont conduit à la situation que l’on connaît.

        A elle seule d’ailleurs, la divergence des indicateurs démographiques entre la France et l’Allemagne rend impossible l’idée d’une monnaie unique

      12. Peut-on en vouloir aux Allemands de refuser la planche à billets ?
        Cette pratique en Allemagne dans les années 20 n’a-t-elle pas entrainé l’hyperinflation puis … Hitler et le génocide ?
        Pourquoi la monétisation est-elle demandée par les marchés ? Pour qu’ils continuent à se goinfrer encore et encore avec les intérêts des dettes ?
        Les financiers n’ont absolument pas intérêt à ce que nous liquidions nos dettes !

      13. @François Leclerec:

        …Commencer par un audit populaire de la dette par exemple, comme le CADTM le propose et l’a inspiré dans certains pays de l’Amérique du Sud, Equateur et peut-être Bolivie. 🙂

        Vous répétez ça et là qu’il faudra bien constater les pertes. Je vous remercie pour cette remarque qui aide à analyser les comportements des uns et des autres: c’est bien cela que chacun à sa manière veut éviter de faire, non ?

    1. Oui, aujourd’hui, il était en excellente forme… Les gars de BFM Biz l’ont bien énervé 🙂

      Justement, concernant les euro-bonds, il a raison, on ne fait que repousser le problème « on rajoute de la dette à la dette ». Le feu s’est propagé partout, nous sommes désormais loin du seul feu grec…

      A suivre: la Belgique sans tête, la perte du triple A pour la France… Les dirigeants européens, vu le rythme, peuvent s’imposer un sommet par semaine. Celui qui arrive avec le trio Sarkozy-Merkel-Monti s’annonce « intéressant ». J’ai volontairement évité d’employer le terme « décisif » tellement galvauder par la communication européenne.

  10. Des dogmatiques, bornés et arrogants, il y en a toujours eu. Mais aujourd’hui, ils sont au pouvoir et semblent aveugles aux faits qui démontrent, jour après jour, l’inanité de leurs croyances.
    Je suis effrayé de constater autour de moi la désespérance croissante de beaucoup, même de ceux qui s’en sortent apparemment bien (économiquement, socialement) mais n’en peuvent plus du gâchis qu’ils voient croître autour d’eux…

    1. C’est tout le problème de la co-création.. Les pensées négatives rabâchées pendant des lustres par beaucoup se manifestent tôt ou tard..
      Solution: Avec intensité, imaginez vous tous vivre dans l’opulence pour les 1000 prochaines années !!

      Puisque le hasard règne, orientons le !!

  11. Est-ce que ce plan du FMI qui date du 13 avril 2010 peut être ce qui a des chances d’être mis en oeuvre quand la décision de remettre à plat le système monétaire va devenir incontournable?
    Si j’ai bien compris, ce plan ne s’oriente pas vers le Bancor, mais plutôt vers une devise globale et en conséquence une gouvernance économique mondiale, alors que le Bancor met les économies en contact mais pas directement les monnaies, ce qui permet d’envisager des politiques monétaires régionales différenciées suivant les besoins, les cultures…

  12. il sera bien plus facile de ne rien décider , d’ailleurs aucun n’à la possibilité de décider.
    Une situation comme celle ci nécessite un dictateur , un seul décideur.

  13. Il y a le feu au lac !
    C’est le moment pour Pierre Sarton du Jonchay de nous présenter ses solutions demain et jeudi nous écouterons Jean Pisani-Ferry.

    1. La solution est simple.. Le partage !!

      Démanteler les marchés financiers cupides et insatiables.
      Et ensuite, tous la même somme mensuelle, confortable, renouvelable, mais non cumulable, du clochard au président.

      Sinon, on va recommencer la même partie de monopoly avec entassement des richesses par un seul et mort de TOUS y compris celui qui aura entassé tout

      1. Merci Charles, je l’avais lu avec beaucoup de plaisir et m’apprète à diffuser pour élever le débat qui hélas rase les murs chez certains médias.

    2. « C’est le moment pour Pierre Sarton du Jonchay de nous présenter ses solutions demain et jeudi nous écouterons Jean Pisani-Ferry. »

      C’est une blague ?

  14. Quitte à tout faire sauter, autant exiger des USA l’abandon du statut de « monnaie de réserve » par le dollar, en échange de l’intervention de la BCE. Car si elle n’intervient pas, et qu’un, deux ou trois Etats font défaut d’une manière qui déclenche le mécanisme des CDS sans excuse juridique possible, c’est le système financier US, Goldman Sachs compris, qui se volatilise dans l’espace.
    Il FAUT utiliser cette faiblesse structurelle à notre avantage.

    Nous disposons d’une arme fantastique pour faire plier les US et leur imposer une forme ou une autre de BANCOR, sans parler du soutien des BRICS, et nous n’allons pas l’utiliser… Et le plus beau dans l’affaire, c’est que même des Etats d’influence jusqu’alors modeste, dépourvus d’infrastructure militaire, diplomatique, et autres, peuvent exercer ce violent chantage.

    Il y a de la beauté dans cette configuration stratégique. Quelque chose de « grandiose », quelque part entre Otello-reversi et le Sublime de Puissance kantien.

    1. nous serions le compteur geiger, les banques le poison et les US le chat de shroedinger ? Question , il est mort ou vivant ? Celui qui ouvre la boite le premier a perdu !

    2. Avec des atlantistes aux affaires? Vous nourrissez de bien grands espoirs…

      Faudra d’abord chasser manu militari lesdits atlantistes-affairistes des palais de la Republique.
      [ou de la « Tourelle », ici chez nous, mais c’est pas demain la veille, si j’en crois le niveau moyen de comprehension de cette crise sur les sites en ligne neerlandais…]

      [PS : j’aimerais bien comprendre pourquoi ce site tantot accepte les accents que je tape, tantot, comme presentement, les refuse. D’ici que madame Michu s’mette a croire que, au dela des fautes de frappe ou d’inattention, j’maitrisions point trop l’aurteaugrafe.]

    1. On fait comme pour la Grèce?

      Réponse: On laisse aller, c’est une valse. Vous trouverez sur le net des gens bien informés, qui vous expliqueront qu’on fonce à 300 à l’heure et que la distance qui nous sépare du mur se compte en mètres… et sur les doigts d’une seule main. Ne vous crispez pas c’est inutile.

      Détendez-vous, profitez de l’instant…

      PS: Lisez le précédent article de François Leclerc. La situation des US est encore pire que celle de l’Europe.

      1. Vous avez raison. Dans un accident, l’alcolo, parfaitement détendu, s’en sort sans une égratignure, alors que ceux d’en face, conscients du danger qui se présente, se crispent et encaissent plus mal le choc.

    2. 100 % serait encore mieux… 😀

      Un point positif dans tout ça : ça va ruiner les fonds de pension et bousiller a l’echelle mondiale tout le regime de retraite par capitalisation, clef de voute du systeme d’auto-exploitation des individus
      .

  15. J’habite Bruxelles. Plusieurs signes montrent des tendances comportementales remarquables.
    De nombreuses personnes qui ont des liquidités (cash, actions) cherchent à les placer très vite. Certains avant la fin de l’année. Dans l’immobilier essentiellement.
    Les notaires Bruxellois voient apparaître des clauses d’annulation de compromis de vente (de biens immobiliers) qu’ils n’avaient jamais vues auparavant. Exemple : « à condition que la banque n’ait pas fait faillite ET à condition que l’argent puisse être débloqué par la banque ». On va plus loin encore avec des questions du type : si je vous confie, à vous M. le notaire, les 10% du montant de la vente lors du compromis, et que votre banque fait faillite entre le compromis et l’acte de vente, comment fait-on ?

    1. Une question que je me pose dans cette histoire : ceux qui vendent, ils ne sont pas au courant de ce qui se passe? Alzheimer?

  16. en effet, cela devient tout à fait palpitant!
    Il est vrai que la psychorigidité du gouvernement conservateur de Brüning entre 1930 et 1933 avait conduit l’Allemagne et le monde au désastre!
    Il faut croire que les Allemands, en tout cas les financiers allemands n’ont rien appris de cette crise.
    Au nom d’une « orthodoxie » on tue le malade.
    Ceci dit, le seul point à retenir serait, me semble-t-il, les mises en faillite ordonnées et les restructurations énergiques!
    Cela coûtera ce que cela coûtera, mais un retour aux monnaies nationale (à défaut du SMT) permettrait un départ nouveau.
    La situation est désespérée … mais pas grave!

    1. Dans un scénario apocalyptique je verrais bien un passage a un nouvel Euro après une dévaluation, ou bien meme pour coincer les capitaux qui sont dans les paradis fiscaux, controler scrupuleusement la provenance des fonds lors de l’échange des anciens contre des nouveaux euros, et mettre une date limite bien serrée au dela de laquelle les anciens euros n’auraient plus aucune valeur. Mais le problème est ailleur , jusqu’a preuve du contraire c’est la finance qui fait et défait les lois.Avec ca une restructuration massive de la dette de tous les états, une nationnalisation de toutes les banques dans la foulée pour les sauver de la faillite. et le passage a un euro 3 dans dix ans pour finir le job. Oui c’est absurde mais pas si improbable que ca.

      1. ou bien meme pour coincer les capitaux qui sont dans les paradis fiscaux, controler scrupuleusement la provenance des fonds lors de l’échange des anciens contre des nouveaux euros, et mettre une date limite bien serrée au dela de laquelle les anciens euros n’auraient plus aucune valeur

        Faisons ça !!!

      2. Li pitit problim, c’est qu’il faut d’abord changer l’actuelle classe de dirigeants politiques…
        [euphemisme pour dire : les chasser du pouvoir par la force, en toute urgence] : autrement dis, c’est pas encore pour demain.

    2. Comme monnaie, je préconise le « sol ». C’est tellement terre à terre. Autrement, la faillite, c’est bien pour les banques: C’est eux qui ont inventé ce terme.

    1. Ce mouvement occupy ressemble tellement aux revolutions colorées orchestrées par Soros et la CIA. C’est écoeurant de bêtise et de manque de spontaneité evident. On est loin des années 60 !
      Il faut occuper le Hedge Fund de Soros, Goldman SAchs aussi !

      1. Vous avez raison, c’est pas spontané, qui dirige cette manif? y a bien des représentants,qui prend les initiatives ?

      2. Soros n’est pas le grand manipulateur de marionettes derriere tout ça.
        Juste un acteur.

        Ce sont les banques dans leur ensemble, ainsi que les assureurs, les fonds de pensions, etc… qu’il faut ‘occupyer’.

  17. L’Allemagne vat-elle s’engager par BCE interposée à garantir la dette des autres états européen, sachant que l’Euro fort sera sacrifié, qui plus est sans savoir dans quel proportion?
    Existe t-il une personnalité Allemande capable d’imposer aux citoyens de ce pays d’accepter cela?
    Si l’en est une, à quel prix, crédible pour les Allemand, les autres européens devraient-ils payer cette intervention de la BCE?
    Ou est-il écrit dans les traités Européens; « Un pour tous, tous pour un »?
    Et d’autres questions se posent encore…

    1. Anne , ma soeur Anne.
      Angela, ma « soeur » Angela, on peut attendre longtemps
      Ou alors « Nous on peut » de Jacques Généreux
      Mais curieusement cet économiste est très peu invité par les media dominants.

  18. On comprend devant l’intransigeance allemande pourquoi les manifestants grecs parlaient … du 4è Reich! C’est du grand n’importe quoi! Espérons que l’effondrement de la zone euro n’entraîne pas une banqueroute généralisée des banques…
    Cette UE est devenue une dictature, rendons leur souveraineté monétaire aux nations.

    1. les banques sont déjà en faillites. Actuellement elle dégage des bénéfices par artifice comptable en dépréciant la valeur de leur passif.

      1. Elles ont le droit. Vérifiez, vous verrez. C’est normal, c’est elles qui ont le pouvoir et ….l’argent !

      2. droit ou pas n’est pas le problème
        le problème c’est que c’est factice, virtuel en réalité faux, inexistant!

    2. Espérons au contraire que l’effondrement de la zone euro entraîne la banqueroute généralisée des banques! Il faut qu’elles soient a la ramasse. On pourra alors les nationaliser pour l’euro symbolique tout en annulant les dettes.

      Evidemment, entre temps, ceux qui n’auront pas fait de provisions vont connaitre quelques difficultes de ravitaillement…

  19. A F. Leclerc :
    Une question me revient sans cesse : qui n’a pas intérêt à la crise, à part les classes moyennes et pauvres et les petites PME ? Les gouvernants l’utilisent pour faire passer leur credo de moins d’Etat, moins de salaires, moins de protection ; les « zinvestisseurs » valsent avec les taux d’intérêt et continuent à faire des profits vertigineux. Ne serait-ce pas une crise-purge plus forte que les autres et qui arrange toujours les mêmes ?
    J’aimerais beaucoup que vous répondiez à cette interrogation, même (ou surtout) si vous la trouvez totalement naïve.
    Merci.

    1. La stratégie qui consiste à rembourser la dette à tout prix, et sans attendre, a en effet des conséquences sociales que l’on commence seulement à mesurer. Mais il y a derrière des intérêts à défendre, qui priment sur toute autre considération. La question reste posée de savoir si elle pourra être tenue. Tant en raison de la dynamique de la crise que des réactions qu’elle suscitera en s’approfondissant.

      1. En Egypte aussi, les intérêts de l’armée commence à être cernés.
        Je dis ça, …

        Pour preuve, les religieux « négocient » avec elle. Religieux… tu parles. Assoiffés de fric et pouvoir, rien d’autre. Les deux étant intimement liés.

  20. Je reviens de Leader Price et une jeune fille demandait au caissier s’il avait du travail pour elle, même un jour. Le grand soir arrive et c’est pas celui qu’on croyait.

    1. Eux sont organisés (comme les Romains). Le sommes nous ?
      Personne ne nous empêche de sortir tous devant notre domicile avec une pancarte réclamant le démantellement du système financier..
      40 millions de pancartes agitées simultannément, c’est visible croyez moi et ça attire les médias !!

    2. ce soir en rentrant du taff je rencontre un gars que j’ai connu, sans papier depuis + de vingt ans, musulman pratiquant, et que j’ai eu aidé un moment, comme j’ai pu — on discute longtemps, on se quitte; « moi je vois le monde comme ça, il y a des faux en écritures, c’ad, des usages du faux »

  21. RÉGLONS NOS MONTRES !

    Avoir une montre c’est vivre selon le rythme de plus en plus endiablé des premiers Décideurs. Ca ne va jamais assez vite pour faire de l’argent, quand bien même à la micro seconde près sur les marchés et c’est alors que le monde s’emballe, car les technocrates sont aussi de plus en plus programmés par des machines, des gestionnaires ayant
    bien le même réglage fonctionnel en tête.

    Ils ne disent pas tout, ils ne font que cacher aux opinions publiques certaines choses en préparation depuis le début ! Pour ça que le monde n’a plus guère confiance, s’en inquiète, car ils nous dirigent bien à force vers une autre forme de totalitarisme en Europe.

    Le pauvre est quand même un peu plus inspiré que ça sans avoir de rolex. oubliez même les réglages de montres, quand bien le monde en finirait par être partout à l’heure, ils auront bonne mine alors avec leur rolex.

  22. Je viens de lire à l’instant sur le site du Figaro : (les taux se tendent même pour l’Allemagne !! )

    http://www.lefigaro.fr/marches/2011/11/22/04003-20111122ARTFIG00446-les-taux-allemands-sont-a-leur-tour-rattrapes-par-la-crise.php

    « Si les Allemands ne veulent pas voir l’Europe s’effondrer comme un château de cartes, ils vont devoir tôt ou tard participer à la mutualisation des moyens de financement de la zone euro. Et dans ce cas, leur crédit sera inévitablement écorné auprès des prêteurs internationaux. Par ailleurs, si les taux allemands continuent de se tendre il faudra bien que la BCE intervienne aussi pour éviter une hausse trop rapide des conditions d’emprunts de notre voisin outre-Rhin. Contrairement aux apparences, l’Allemagne est donc elle aussi rattrapée par le crise des dettes souveraines en Europe. »

  23. Produits pour se débarasser des parasites

    Des produits comportementaux :

    1) Placer son argent sur un livret d’épargne.
    2) Cesser la consommation d’objets futiles.
    3) Acheter sa voiture d’occasion.
    4) Écouter sagement son conseiller bancaire, puis lui serrer la main en souriant et partir.
    5) N’acheter de vêtements qu’en période de braderie.
    6) Promener son chien entre amis plutôt que d’aller au cinéma.

    1. prérequis :

      1) Avoir de l’argent à placer
      2) Avoir de l’argent pour consommer des choses futiles
      3) Avoir de l’argent pour acheter une voiture
      4) Avoir assez d’argent pour pour qu’un conseiller bancaire daigne vous recevoir
      5) Habiter à Lille
      6) Avoir un chien ET des amis

      Ça exclu du monde tout ça !

      1. Merci de pas faire d’amalgame: tous les conseillers bancaires ne ressemblent pas a leurs dirigeants/actionnaires et ne recoivent pas que ceux qui ont de l’argent! Il y en a surement mais pas que!! Merci.

      2. C’est pour cela que je suis pour une part égale pour chaque humain, de la naissance à la mort, afin que le monde puisse profiter de tous les talents et non pas uniquement des compétences ..

    2. Malgré tout un chien ça peut vraiment coûter cher, bien plus que le ciné, budget pour mon B.A = 150 euros par mois (croquettes spéciales pour insuffisance pancréatique et médicaments avant chaque repas à vie), mais c’est vrai que c’est un très grand plaisir que de me balader en forêt avec lui ! Pour le reste, je suis d’accord

      1. 5milliards d’humains qu’on rien, mais c’est 5 milliards de clébards qu’on pas faim, merde,faut voir le bon coté de la chose !
        Bon j’ai aussi des chats, j’avoue…

    3. Avoir du fric avant tout.
      Avoir du fric après tout.
      Avoir du fric koikil en soie.
      Avoir du fric à donner aux religions.

      Point barre.

      Dans l’histoire, le verbe être est bien peu de chose….

    4. @xian

      1) Placer son argent sur un livret d’épargne…

      dans une banque tellement conviviale qu’on a même pas envie de reprendre son pognon …les caisses d’epargne c’est comme pole emplois tu y vas que contraint et forcé !

      2) Cesser la consommation d’objets futiles.

      ça c’est facile , vu le prix d’une baguette de pain !

      3) Acheter sa voiture d’occasion.

      quelle occasion ? les assurances font en sorte d’assecher le marché de l’occasion et même avec ça les voitures neuves ne se vendent pas !

      4) Écouter sagement son conseiller bancaire, puis lui serrer la main en souriant et partir.

      avec des conseillers bancaires qui changent tout les 6 mois , y a plus de rendez vous ;les gars à peine installés ils repartent aussitot !

      5) N’acheter de vêtements qu’en période de braderie.

      euh les soldes flottantes c’est toute l’année , et les produits de braderie sont spécialement produits pour ces periodes là avec le prix en conséquence .

      6) Promener son chien entre amis plutôt que d’aller au cinéma.

      un chien ??? t’es riche si tu peux avoir un chien !

  24. Une petite idée de ce qui peut advenir suite à un effondrement, tout simplement la description de Jack London dans  » le peuple d’en bas »
    Pas vraiment réjouissant.
    Je suis incapable de raconter ce que j’ai pu voir, presque tout défie la narration.
    J’ai vraiment vécu un cauchemar-j’ai vu cette sorte de bave visqueuse qui englue le pavé nocturne, j’ai vu ce déferlement sans nom de saletés misérables qui laissent loin derrière elles les horreurs de la nuit.
    La nuit de l’East End ressemble à une ménagerie de bipèdes habillés qui tiennent plus de la bête que de l’homme

  25. Le professeur Uehara Haruo , l’architecte du réacteur 3 à Fukushima estime que deux des coriums sont à environ 30 metres sous la centrale …
    Il craint des explosions dues au contact avec la nappe souterraine …
    (Fukushima diary )

      1. Par contre en ce qui concerne l’ocean et pour le seul Cs-137 ,selon l’IRSN en octobre, il y a aussi les 27 quadrillions de Bq épandus dans l’océan pacifique, soit vingt-huit fois la quantité annoncée initialement par tepco …
        Fukushima Diary

    1. …ce qui pourrait créer une torchère nucléaire crachant dans l’environnement ses émanations mortelles!

      1. Mortelles? Vous rêvez mon cher, le nucléaire n’est pas mortel, qui vous à dit ça? regardez donc TF1 vous verrez !

    2. Chut! Le nucléaire n’est pas dangereux. Et puis Fukushima n’est plus d’actualité. Allez, on remet sa tête dans le trou et on oublie votre commentaire…

    3. Normal.
      Il n’y a pas de dalle réfractaire ou de dispersion comme dans d’autres centrales.
      Matériel améouicain.

      1. Dire que j’ai acheté du matos cowboys.
        Quel con je suis.
        Obligé par LES BREVETS !!!!!!!!!!

        Ils nous roulent CHAQUE JOUR EN BEAUTE !!!

    4. @Itaki75
      Le lien ne passe pas, sauf « en cache » (Ceci est le cache Google de http://fukushima-diary.com/2011/11/architect-of-reactor-3-warns-massive-hydrovolcanic-explosion/. Il s’agit d’un instantané de la page telle qu’elle était affichée le 23 nov. 2011 05:51:35 GMT. La page actuelle peut avoir changé depuis cette date.)
      @tous

      Architect of Reactor 3 warns of massive hydrovolcanic explosion
      Posted by Mochizuki on November 19th, 2011 · 88 Comments

      Architect of Fukushima Daiichi Reactor 3, Uehara Haruo, the former president of Saga University had an interview on 11/17/2011.

      In this interview, he admitted Tepco’s explanation does not make sense, and that the China syndrome is inevitable.

      He stated that considering 8 months have passed since 311 without any improvement, it is inevitable that melted fuel went out of the container vessel and sank underground, which is called China syndrome.

      He added, if fuel has reaches a underground water vein, it will cause contamination of underground water, soil contamination and sea contamination. Moreover, if the underground water vein keeps being heated for long time, a massive hydrovolcanic explosion will be caused.

      He also warned radioactive debris is spreading in Pacific Ocean. Tons of the debris has reached the Marshall Islands as of 11/15/2011.

      « L’architecte du réacteur n° 3 alerte sur une puissante explosion hydrovolcanique

      Lors d’une interview donnée le 17 novembre, Uehara Haruo, architecte du troisième réacteur de Fukushima Daichi et ancien président de l’université Saga, admet que les explications de Tepco n’ont aucun sens et que le syndrome chinois est inévitable. Il avance que compte tenu de l’absence de progrès depuis mars 2011, il est inévitable que le mélange combustible sorte de son confinement et s‘enfonce sous le sol, c’est ce qu’il nomme le syndrome chinois.

      Il ajoute que le combustible a déjà atteint la nappe phréatique et qu’il contaminera l’eau, les sous-sols et la mer. Plus encore, si la pollution de la nappe phréatique s’accumule longtemps, il pourrait en résulter une puissante explosion hydrovolcanique.

      Il a aussi alerté quant à la circulation de déchets radioactifs dans l’Océan pacifique, qui ont atteint les îles Marshall le 15 novembre 2011. »
      (trad. mézigue)

      Ce n’est pas parce que c’est caché que c’est vrai… ni le contraire. Corrélativement au contenu, l’article aurait dû s’intitulé « L’architecte du réacteur n° 3 alerte sur une possible explosion hydrovolcanique puissante »

  26. Je ne suis pas d’accord avec la critique systématique du refus allemand de faire chauffer l’imprimante. Quand Frau Merkel dit que cela ne résoudra rien elle a raison.

    Pour ce qui est de la rigueur, c’est autre chose. Même moi (c’est dire !) j’ai compris que cela abouti à la récession, donc au déficit, donc à plus de rigueur….privatisation…moins de recettes à long terme…troubles sociaux…misère…re-rigueur, encore plus de misère, encore plus de troubles sociaux, encore plus de déficit…j’arrête mais on pourrait continuer.

    Ce ne peut pas être aussi simple que de l’aveuglement idéologique, je n’arrive pas à l’intégrer. Un tel déni de réalité, devant des faits implacables, constants, concordants.

    Faut que je me procure le bouquin où il est question des types qui ont inventé la vérité et la réalité…j’aurais une ou deux réclamations à formuler.

      1. La crise argentine ou mexicaine ou grecque n’ont pas fait exploser le cadre (pas assez big to fall le system)
        Ce n’est pas le cas avec l’Italie, l’Angleterre, l’Espagne ou la France et d’autre pays.
        Or c’est bien le cadre qui fait subir de terribles contraintes surtout en situation de crise.
        Le problème argentin ou mexicain n’est pas modélisable avec le problème italien ou français.

    1. Le problème n’est pas de résoudre quelque chose. Il est simplement d’éviter coûte que coûte l’implosion à bref délai. C’est pas vraiment la même chose.

      1. L’implosion du système n’est pas un problème. Le problème, c’est lors de l’explosion sociale: Où serez-vous, dans la rue face à la mitraille comme en Egypte,ahora today, ou plutôt sous la couette, à supposer qu’il vous en reste une? Avez vous vu, lors de cette manif d’occupy wall street, tous ces gens en voiture qui passaient et qui pensaient:Que des connards fainéants, la lie de la société! Le problème, c’est qu’est ce qu’on fait après, puisqu’on est sûr que ça va arriver!

      2. Je ne partage pas votre vision romantique des révolutions. Le mythe des héros révolutionnaires qui embrasent les foules et instaurent un nouvel ordre (au choix, dictature du prolétariat ou ordre nouveau), c’est du n’importe quoi.

        Les (r)évolutions procèdent de mouvements sociaux qui dépassent les individus, notamment par leur ampleur dans le temps. C’est un peu comme la dérive des continents : inexorable et accompagné d’épisodes excessifs (les tremblements de terre).

    2. @ vv ;
      Pour ce qui est de la rigueur, c’est autre chose. Même moi (c’est dire !) j’ai compris que cela abouti à la récession, donc au déficit, donc à plus de rigueur….privatisation…moins de recettes à long terme…troubles sociaux…misère…re-rigueur, encore plus de misère, encore plus de troubles sociaux, encore plus de déficit…j’arrête mais on pourrait continuer.

      tout cela est logique quand on réfléchi à l’envers : à qui profite le crime ?

      Ce ne peut pas être aussi simple que de l’aveuglement idéologique, je n’arrive pas à l’intégrer. Un tel déni de réalité, devant des faits implacables, constants, concordants.

      c’est de l’aveuglement idéal ET logique ( idéologique ), la stratégie du choc « de naomie klein » . vous voyez, quand tout sera à plat ( été 2012 je pense ), il sera facile de faire passer des mesures dîtes salvatrice, par les oligarques . à nous de tout faire quand le crime ne sera plus punis tant il y aura de règlements de comptes, pour juger sur le bucher tous ces responsables dont il est aisé d’en faire la liste .

      PROTÉGEZ VOUS, FAITES DES RÉSERVES, REMPLACEZ VOS EUROS PAR DES MÉTAUX, LE TSUNAMI FINANCIER VA TOUT EMPORTER !!!!!!!!!!

      1. Achetez du sucre et de l’huile. Comme ça vous pourrez préparer le marché noir, comme en 1940. Il n’y a pas de date butoir, c’est une implosion lente qui rendra plus riche les riches et ..vous avez deviné la suite. La » stratégie du choc » est très claire la dessus. Le système se mord la queue et avale tout jusqu’au moment ou il n’y aura plus qu’une tête qui aura tous pouvoirs. Peu importe le système politique en place, du moment qu’il obéisse. Droite, comme en France ou en Allemagne, gauche libérale comme en Espagne ou Portugal (avant), religieux ou athée ,tout est fait pour le profit maximum en exploitant la terre et l’humain, lui aussi au maximum. Tant qu’on aura pas cassé tout ça et qu’on ne sera pas descendu dans la rue et qu’on aura pas occupé les places. Je suis surpris, que nous français, nous n’ayons rien dit ou presque quand Sarkopillère a passé outre le résultat du référendum de 2005.

  27. Je vous l’annonce ce qu’elle prépare la Merkel ne sera pas mieux, vous risquerez même de la sentir davantage passer.

    Surtout avec de telles personnes intraîtables, sans cela elle ne pourrait paraître plus bonne.

    Bon c’est vrai je suis un peu de mauvaise langue envers elle, mais faut voir comme elle médit si peu les autres pays depuis pas mal de temps.

    Et après on viendra me dire que j’aime pas plus les femmes de pouvoir, de commérage, comment pourrais-je alors mieux exprimer de bonnes choses dans le débat public ?

    Hein TINA tu n’es quand même pas aussi mal pensante que la Merkel et compagnie, il est vrai que le monde est de plus en plus frappé par l’autoritarisme de l’Allemagne de la Merkel.

    Peut-être même que Demain le Soleil se lèvera un peu plus en ALLEMAGNE, des choses mauvaises qui ne viennent principalement que des autres pays. Le travail forcé rend libres !

    Tant d’esprit impur chez les Grecs et tous ceux qui ne ressemblent pas encore aux bons Allemands.

    La bonne Dirigeante elle qui se mèle tellement des affaires de tous, je demande si elle est vraiment bien propre à voir chez elle, tant de conseils évidemment en matière de com il n’ira pas dire le contraire pour son pays d’abord.

    Bref réglons bien tous nos montres sur celle de la plus vertueuse.

      1. Pour le moment des chômeurs flamands s’installent discrètement dans les campings wallons, soit à moitié à l’étranger, pour échapper à des contrôles – dixit Bert Kruismans.

        Dans les années 1920, l’Autriche a connu un hyper-inflation dont on parle rarement, comparable à celle qui allait suivre en Allemagne. Stefan Zweig raconte dans ses Mémoires d’un Européen que les premiers chômeurs de l’histoire à bénéficier d’une allocation, qui étaient à l’époque …britanniques, vivaient avantageusement dans les palaces de Salzbourg au bord de la ruine.

    1. Et après on viendra me dire que j’aime pas plus les femmes de pouvoir, de commérage,

      Veuillez précisez votre pensée Monsieur, de quelle misogynie souffrez-vous? De pouvoir ou de commérage?

    1. Ahh!!.. enfin de la vraie novlangue! On voit tout de suite d’où venait la lumière.. Bon alors maintenant mes petits chéris, vous allez arrêter de jouer les petits chefs et bien écouter la Commission! On se la joue Communautaire, ok?

  28. c’est le serpent qui se mord la queue , ce truc là .
    si on ne rembourse pas la dette, on ne peut plus vendre ci ou ça à ceux à qui on doit et qui attendent d’être remboursés … et puisqu’ eux-mêmes et d’autres sont endettés dans leurs machins respectifs d’investissements, donc, forcément ça coince.
    et comme il y a saturation des marchandises , il y a nécessairement plus de perte que de profits , pour le plus grand nombre , qui emprunte … quand il peut , en coulant la concurrence .
    donc, ça coule .
    parce que cela ne circule plus ? y a un bouchon queque part .

    1. Non, pas étonnant. Toujours pas de gouvernement ni de budget d’austérité. Les belges rigoleront moins une fois qu’ils auront ce gouvernement que pourtant ils veulent tant.

    1. merci iGor : passionnant !
      un jour on va se demander comment l’hyper sophistication (des programmateurs) pu se rapprocher autant de l’hyper connerie (ceux qui ont laissé faire au nom du libéralisme et de la liquidité) : tout simplement par l’hyper avidité (des 1%)!

    2. Vous allez voir que la taxe sur les transactions financière va finir par voir le jour sous forme de frais associés à chaque cotation. Une taxe Tobin privatisée en somme…

  29. La Holding Thomas Cook c’est environ 2 400 agences de voyages, 33 tour-opérateurs, une présence à travers 14 pays dans le monde, 84 avions, a lâché 73,53% ce jour à la bourse de Londres, et depuis le début de l’année a perdu 94,26% de sa valeur. Quel progrès ! Sarko prend des accents guerriers, ce gars est dangereux http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/11/22/nucleaire-nicolas-sarkozy-fustige-ceux-qui-s-opposent-a-l-idee-meme-du-progres_1607673_1471069.html#ens_id=1318702&xtor=RSS-3208

    23 secondes de Brassens? http://lemarquisdeloree.blogspot.com/2011/11/height36-width470-valuehttpwww.html
    Vois où on va

  30. Ne soyez pas si pressés…
    Au pied du mur, seule contre tous, l’Allemagne va plier et accepter la monétisation en échange de qq concessions sur le fédéralisme. C’est une question de jours, de semaines tout au plus.
    Et nous voilà reparti pour quelques mois de plus.
    A égalité de moyens (chacun sa planche à billet), il est ensuite fort probable que le dollar tombe avant l’euro. Ceci dit, je ne suis pas sûr que ça changera quelque chose..

  31. Lagarde et le FMI Cofidis lancent, le crédit revolving d’urgence: le LPL

    La LPL met à disposition des Etats membres un crédit pour couvrir leurs besoins d’urgence.
    Le Fonds monétaire international a annoncé mardi la création d’un nouvel instrument de prêt pour « casser les chaînes de la contagion » des crises économiques et financières.

    L’institution a indiqué dans un communiqué que son conseil d’administration avait donné son feu vert à la « Ligne de précaution et de liquidité » (LPL), qui avait été promise par le G20 lors de son sommet de Cannes (Sud-Est de la France) au début du mois.

    http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/701695/un-nouvel-instrument-de-pret-contre-la-contagion-des-crises.html

    http://www.zerohedge.com/news/uncle-sam-rescue-imf-creates-new-european-bail-out-facility

    LPL ça fait très LCL….

  32. Réglons nos montres…en principe, on faisait cela juste avant une offensive, d’abord l’état major, ensuite les officiers, puis les sous offs, histoire de faire sortir les poilus de la tranchée au bon moment…après le pilonnage de l’artillerie!

  33. Zone euro : les investisseurs internationaux n’ont plus confiance dans six Etats européens.

    Pour six Etats européens, les taux des obligations à 10 ans sont au-dessus de 5 %.
    Belgique : 5,075 %.
    Espagne : 6,605 %.
    Italie : 6,820 %
    Irlande : 8,207 %.
    Portugal : 11,277 %.
    Grèce : 28,860 %.

    Qu’est-ce qui pourra ramener la confiance dans la zone euro ?
    Qui pourra ramener la confiance dans la zone euro ?
    Réponse :

    http://www.youtube.com/watch?v=W2ZmTMzN5NY

    1. Il suffit de changer la monnaie en l’appelant eurô au lieu de euro, sans échange possible entre l’ancienne monnaie et la nouvelle.
      La nouvelle monnaie eurô (uniquement disponible et utilisable par carte genre bancaire) sera distribuée sous forme d’allocation mensuelle, renouvelable chaque mois mais non cumulable (ce qui n’aura pas été consommé sur l’allocation du mois précédent sera annulée en fin de mois, juste avant le versement du mois à venir)

      1. Comme ça, notre vie sera fichee dans des reseaux informatiques. Plus de vie privee. Le pieds!

        Si Xian tient a son idee, on peut aussi distribuer chaque mois des bons avec peremption dans le mois. Oups, ça fait un peu SMT a la Johannes Finck… 😀

    1. Réglons leur compte aux montres

      (Le temps est tout, l’homme n’est rien, tout au plus la carcasse du temps)

      Non, c’est de Marx, bien sûr.

    1. Extrait: « La tactique est simple : instrumentaliser la pression des marchés jusqu’au point ou, pour éviter de trop creuser l’écart avec l’Allemagne, les français seront obligés de céder et d’accepter un immense abandon de souveraineté, un contrôle strict de l’Europe sur le budget et les politiques nationales. La France sera alors un peu plus allemande, bien moins souveraine, et l’Europe plus fédérale. »

      C’est à peu près ce que je pense: c’est avant tout politique…

    1. Quand il n’yaura plus personne pour faire des pommes de terre et des pintades, ils prendront la bêche et les bottes en caoutchouc, ou bien, ils mangeront leurs billets de banque !!

    2. Ce qu’il y a de bien c’est que la suite c’est : « de la dictature économique à l’écroulement final du système ».

      Mais bon, c’est la seule chose de bien, et avant ça on va trinquer…

      1. Vous allez trinquer 100 fois plus une fois le système à terre. S’en réjouir serait une grave erreur.

  34. Avant j’étais fier de mon pays mais aujourd’hui un peu moins après avoir écouter la Merkel,

    De toutes façons moi j’ai jamais vraiment cru à la principale com du couple franco-allemand,

    Prenez garde vous tous que plus personne ne rende un culte d’adoration à la première en Europe,

    Quelle bien étrange manière de traiter les autres pays enfin si c’est pour mieux éviter le Dictat,

    Demain peut-être elle rendra la vie plus douce aux petits gens pas mieux traités au coup de baton,

    Vous verrez elle va bientôt lui faire un enfant dans le dos et l’autre il n’aura rien vu venir,

    Tu viens de perdre un proche, c’est pas grave pense d’abord à la bonne marche des affaires
    pour la si bonne Allemagne du moment, ça vous rappele rien quand même ?

    Ce que vous pensez dans le débat public comme elle s’en contre fiche bien chez elle,

    Et les premiers gogos du marché sont toujours grandement en admiration pour elle,

    Alors après elle ne rendit pas mieux la vue aux aveugles et la parole aux muets,

    C’est sur si j’étais né en Allemagne j’aurai bien plus de valeur marchande,

    Si je préfère diriger les peuples comment puis-je mieux servir mon pays ?

    Pour ça d’ailleurs que les cheveux des Grecs sont pas moins comptés,

    Bref celui qui aura renié la Merkel ne sera pas mieux vu demain dans son pays,

    Celui ou celle qui sauvera d’abord l’Allemagne ne sauvera pas mieux le reste du monde,

    Ils ont beau vouloir tous parler de ses oeuvres moi je n’en suis pas – dupe sur son régime,

    Allez donc rapporter aux autres que les boiteux et les mal-portants se portent pas mieux,

    Mais qu’êtes-vous donc tous aller voir chez elle ? Une bonne dirigeante ? Une meilleure
    assurance vie en Allemagne ?

    Ah la première Bête du marché elle voudrait tant faire frapper la poitrine aux autres,

    Elle ressemble tant à une politicienne n’ayant jamais raconté de belles histoires,

    Or vous le voyez l’Allemagne n’en sera pas mieux vue et pas moins jugée demain,

  35. Réglons nos montre.
    Suivant que tu te cales sur le méridien de Paris ou en GMT je te dirai qui tu es.
    Il parait que c’est Tokyo qui commence le cirque et que c’est Wall street qui le clôture…..
    Quel T.U. pour le blog ? Big Ben ?

  36. et pour finir dans le genre: « j’ai le cafard » Paul Motian, cet immense batteur de jazz, est mort ce jour.
    tout s’en va…mais qu’est-ce qu’il va nous rester?

  37. Tout ça ne présage rien de vraiment encourageant …
    Après la mascarade entre le PS et les Verts de la semaine dernière, l’élection de Rajoy par dépit en Espagne, l’impasse gouvernementale en Belgique, les mesures hongroises contre les religions non officielles, les atermoiements de Cameron à propos de l’incurie des dirigeants de la zone euro, et toujours l’intransigeance des Allemands à autoriser la BCE à imprimer de la monnaie, la seule solution pour sortir de cette crise, lui permettant de racheter de la dette (déjà émise) afin de créer plus de liquidités (car la dette ne circule pas et est contreproductive, si j’ai bien compris), si rien ne se dénoue d’ici la fin de cette année, ce sera le désastre.
    A moins, comme je l’ai prédit, qu’un conflit apparaisse au Proche-Orient … ce qui changera la donne.
    J’ai un pied-à-terre à Tokyo et je suis fermement décidé à obtenir un visa de longue durée auprès des services de l’immigration.

    1. A moins, comme je l’ai prédit,

      @henry38 ( j’ignorais qu’il y eut tant d’Henry, nos Louis ont été moins nombreux, il me semble)
      Encore un devin, décidémment, ça pullule sur ce blog, curieux, non pas vraiment…Il y a quelque chose de religieux dans la pseudo-critique qui s’élabore ici.
      Des divinités: l’économie, la croissance, la répartition de la richesse, etc…voilà ce que cela donne,

  38. Je suis étonné que tout le monde accable Frau Merkel alors que notre grand sauveur national Sarko applique les memes recettes que la Merkel qui ruinent les classes populaires et paupérisent encore davantage les classes moyennes, et pourtant Sarko remonte dans les sondages! Décidément les Français sont les éternels cocus et contents de l’etre et en meme temps des incorrigibles jobards. Pauvres Français, se laisser tondre est le sport national!

  39. Je suis atterré de voir les dérives verbales de certains envers le peuple allemand, je serais curieux de savoir quelles réactions nous aurions pu entendre si c’était la France qui devait garantir au même niveau qu’on demande actuellement aux allemands et ce, sans aucune garantie que les autres partenaires fassent l’effort qu’ils ont eux-même fait il y a 10 ans au risque de vraiment tout perdre dans ce tonneau des Danaïdes.

    Je laisse à chacun le choix de la réponse, les généreux français auraient-ils été différents et solidaires d’autres pays dont ils ne maîtrisent rien au niveau politique locale, après avoir subi 10 ans d’efforts budgétaires?

    Plus de dettes ne changeront rien, pour trouver une solution globale, il faut un vrai gros casse-gueule mondial, certains seront plus enclins à négocier une restructuration mondiale du problème de la dette, notamment les américains qui veulent perpétuer ce système fini à leur seul avantage.

    Il n’y a que la menace finale de l’écroulement généralisé qui pourra fonctionner, c’est risqué, mais c’est ainsi. Le modèle ultralibéral ricain est le problème qui empêche toute solution.

    1. @ Cavalier Ponzi,

      Bonsoir,

      C’est absolument caricatural, à la hauteur des désarrois, de la recherche de coupables et autres boucs, en plus si ça peut être « le bad boche »…bien d’accord, même force est de reconnaître que parfois cette « facilité » est tentante.

      L’union sacrée ressemble à une empoignade..

    2. Doit-on se sentir responsable de l’austérité décidé en germanie il y a 10 ans? Moi, non. En comprimant sa consommation interne l’Allemagne a siphonné une partie des emplois et des revenus des pays de l’euro, et n’a pas l’air de se sentir trop coupable, pourquoi le serais-je pour elle?

      1. Cela est totalement sous estimé, alors que c’est le nœud du problème.

        Ce sont nos politiques économiques, face à la politique restrictive Allemande, qui ont permis à cette dernière d’obtenir ces bons résultats et de la mettre à la place où elle se trouve aujourd’hui.

        En revanche de notre côté, nos dirigeants ont totalement oublié d’expliquer pourquoi il fallait réduire les déficits et où nous entraînait la « dette » (sans doute était-ce compliqué d’expliquer que c’était « la main des marché » qui dictait les politiques intérieures).

        Du coup, les « réformes » étaient totalement incomprises par l’opinion publique qui les voyait tomber comme un cheveu sur la soupe, avec des arguments débiles du type : « il faut reculer l’age de la retraite parce que la population vieillit ».

      2. et l’austérité pourquoi?
        elle a quand même une dette aussi importante que l’Espagne!
        qui sont les cocus dans l’affaire?
        les milliers d’allemands qui tentent de survivre en dessous du minima nécessaire…

      3. @Edith et Hewlett tocard

        L’endettement des banques françaises représente combien en % du PIB?

        Avec ce discours que vous devez tenir de votre bien-aimé « Tché » nous allons entretenir une propagande inflationniste d’idées on ne plus malsaines qui mènent droit à la guerre. Opposer les peuples qui subissent une politique ultra-libérale imposée par les USA au reste du monde, y compris aux allemands qui, ne l’oubliez pas ont été occupés jusqu’à il n’y a pas si longtemps, revient à vouloir une nouvelle fois envoyer à la boucherie nos enfants et les leurs. Comme d’habitude avec les « pauvres en 1ere ligne, les enfants de la classe moyenne un peu plus à l’arrière avec les grades intermédiaires, et les fils de « riches » à l’arrière bien à l’abri, et ça tout le monde le sait. Alors arrêtez vos conneries, dans cette histoire ce sont toujours les mêmes qui sont désignés victimes à sacrifier.
        Aller envoyer mes gosses se battre pour qui et quoi, les nantis? Non merci!

        Ne vous trompez pas d’ennemi, les allemands ont décidé souverainement d’appliquer une politique dans un contexte donné et imposé, qu’elle vous plaise ou non, elle s’est faite démocratiquement, preuve en est que chez eux on décide au parlement, pourquoi pas chez nous? Nos riches et nos politiques seraient-ils plus intelligents et éclairés, malheureusement non!
        C’est tout simplement nous qui avons décliné, nos investissements sont pour l’étranger, nous favorisons les copains des grandes familles capitalistes du siècle dernier au détriment de nos PME, nous avons encouragés le monopole de la grande distrib au détriment du petit et moyen commerce indépendant au point que le panier moyen d’alimentation est 30% plus élevé en France, nous avons favorisé une bulle immobilière dont l’essentiel est composé de produits bas de gamme mal isolés qui ne valent réellement que le prix du parpaing dans les contextes à venir, ce faisant nous avons étouffé le pouvoir d’achat de nos salariés, nous licencions « sec » dès que la renta baisse, alors que les allemands réduisent le temps de travail et compensent à l’aide de l’état le manque à gagner pour préserver le tissu et les compétences individuelles, notre formation continue n’est qu’un cache-sexe, la leur existe en permanence sur le terrain, notre système éducatif est l’un des plus sélectifs qu’il est élitiste, on pourrait en comparer bien d’autre encore.

        Nettoyons devant notre porte, investissons dans la recherche, développons nos PME, conservons nos savoir-faire, et surtout équilibrons nos balances commerciales, y’a du boulot avec tout ce qui a été sacrifié par nos capitalistes bien français eux!

        Alors votre nationalisme malsain d’enfant gâté, vous pouvez vous le mettre autre part que dans la tête du peuple, car c’est encore lui qui paiera.

      1. je serais curieux de savoir quelles réactions nous aurions pu entendre si c’était la France qui devait garantir au même niveau qu’on demande actuellement aux allemands et ce, sans aucune garantie que les autres partenaires fassent l’effort qu’ils ont eux-même fait il y a 10 ans

        Comme E.Todd, moi j’aurai bien vu la France en tant que leader des pays latins.

        Oui, nous aurions eu sans doute une responsabilité à assumer, mais certainement plus valorisante que celle que nous n’assumons pas envers les pays africains. Une façon de se rattraper, d’apprendre à nous connaître, au lieu de forcer la nature de nos « liens » avec l’Allemagne; de renier nos traumatismes sous de mauvais prétextes.

        Aurait-elle aimé participer à une Europe « du Nord »? Avec des voisins nordiques tellement raisonnables, elle n’aurait pas sacrifié ses avancées sociales pour une compétition industrielle sans fondement. A elle, l’avantage de la connaissance et de la protection de la biosphère si fragile. Avec sa fermeté, sa discipline… la fin du cauchemar nucléaire et climatique assurément!
        Nous nous serions reconstruits sur les cendres fertiles de nos souffrances. En nous apportant ce qui manquait à l’autre, un peu de sel ici, de poivre là…

        A nous Grèce ancestrale! Apprend-nous à devenir gardiens de l’Italie précieuse et de l’Espagne anarchiste, de la belle Yougoslavie ouverte aux aventures balkanes. A nous latins, la Mediterranée et ses trésors abandonnés!!!
        Nostalgie, quand tu me tiens…

  40. Les nations sont devant un dilemne soit :

    -> elles en déconfiture, mais sous la coupe réglée de l’Allemagne avec les lois rigoristes dont tout puissant (réglons nos montres …. 🙂 ) abuse,
    perdant totalement leurs souverainetés, au risque de se retrouver mise en faillite par ces mêmes règles pour lesquelles elles auront signé, alors qu’elle savent pertinemment qu’il sera impossible de s’y soumettre,

    -> elles seront en déconfiture, mais sans les boulets qu’on veut leur passer.

    Alors je me demande bien au nom de quoi nos dirigeants accepteraient de mettre nos pays dans ce carcan Wagnérien.

    Moi je préfère Verdi, Fauré, Bizet.

    1. La sortie de l’euro est simple:
      just do it!
      Il suffit de s’assoir sur les traités, émettre souverainement une monnaie nationale, décréter un moratoire des dettes de deux ans, réformer la fiscalité et repartir d’un bon pied comme l’avaient fait les argentins en 2000!
      Et le cauchemar sera fini!
      Croyez vous que la Bundeswehr va venir?

      1. La sortie de l’euro pour moi, c’est rester avec un euro français et dire qu’il vaut un dollar. Fluctuer par rapport aux autres monnaies, bien sûr. Payer la dette en demandant à la banque de France, comme la FED, d’imprimer et prêter des euros français à 0%. Taxer les riches et les ramener à la maison (financièrement), comme le font les américains pour leurs ressortissants à l’étranger.

      2. vous pensez qu’on pourrait s’en tirer avec une simple histoire de monnaie, sans vouloir modifier nos modes d’existence , comme on administre un suppôt et hop le tour est joué ?
        non, on nage en pleine mondialisation, mais dépendante , et aveugle sur ses actions . les malheurs profitent encore à une poignée qui peinent en vérité à trouver leur bonheur vrai, dans ces paquebots luxueux, et ces avions privés .
        voilà, a-t-on idée de ce que pourrait être ou devrait être un vrai bonheur ?
        je le redis, ces croissances, ou ces soit-disant richesses reposent sur du malheur, un état maladif global, mondial . parmi ces richesses, il en est de bonnes , mais ne sont pas réparties de façon équitable . sauf quand un peuple s’est doté des moyens de compenser , comme c’est le cas de la France dans certains de ses acquits sociaux .
        ce qui ne nous dédouane pas des travers et des richesses indues dont nous(?) tirons profit et au sujet desquelles on se donne bonne conscience …
        le renversement du monde, des principes encore en vigueur , des morales subliminales ou non, et plus simplement de nos façons de voir l’Autre , et de vivre avec , pourrait changer la donne .
        ce qui nous donnerait une société ayant des moteurs autres que la maximisation des profits et des arsenaux .
        tout à réinventer, quoi . c’est bien non ? un défi créateur .

  41. Merkel contre les ‘eurobonds/stability bonds’ et aussi contre une intervention de type QE de la BCE.
    Donc en résumé elle est contre tout, sauf changer les traités (sans référendum bien entendu car trop dangereux de donner la parole aux peuples)…changer les traités pour encore plus d’austérité et cela prendrait des mois si pas plus.

    On est mal…

    http://www.rtbf.be/info/monde/dossier/europe-itineraires-de-sortie-de-crise/detail_angela-merkel-la-discussion-sur-les-euro-obligations-est-prematuree?id=7118813

    1. Les eurobonds ne serviraient plus à rien désormais: ce n’est plus une piste rationellement envisageable. Merkel a raison.
      Merkel a encore raison de refuser l’intevention de la BCE. A part gagner du temps, cela servirait à quoi? A rien.
      Et elle a raison également de ne pas utiliser les réserves/fonds de l’Allemagne pour garantir la solvabilité de la zone euro, d’abors parce-que c’est peine perdue, et ensuite parce-que l’Allemagne n’en a pas les moyens financiers, tout simplement.

      Mais qu’elle sorte l’Allemagne de l’Europe ou qu’elle promeuve un bancor européen plutôt, au lieu de nous préparer en douce un énième empire romain germanique, l’air de pas y toucher.

      1. @Antoine Y
        Je doute que vous ayez compris le principe des euros-bons. C’est l’arme absolue contre les spéculateurs et les agences de notation. Par contre elle a 2 effets collatéraux: l’inflation et l’anésthésie (le risque de voir les états se complaire dans leurs déficits chroniques)

  42. Les « marchés » sont très nerveux et convaincus que toute la zone euro est atteinte d’une malade incurable, à l’exception de l’Allemagne, mais puisqu’elle fait partie de l’ensemble, elle ne sera pas épargnée à terme; elle risque d’être entraînée par le tourbillon grec, italien, espagnol……..ce qu’elle essaye d’éviter, d’où ses attitudes défensives à l’égard de certaines mesures proposées.
    On dirait que les marchés torpillent le bateau euro pour accélerer son implosion, qui de toute facon figure au programme.

    1. C’est la façon même d’avoir imposé la monnaie unique entre 1999 et 2002 qui avait parfaitement programmé ce qui se produit maintenant!
      Je l’avais prophétisé autour de moi il y a dix ans: cette monnaie unique renforce les zones industrielles déjà fortes et affaiblit les autres. Je donnais dix ans à l’euro, sans doute, les convulsions actuelle seront son horrible et heureuse fin!
      En tout cas, n’accusons ni les américains ni les chinois, ce serait débile!

      1. Je l’avais prophétisé autour de moi il y a dix ans

        :

        Hého, voulez-vous qu’on rit aux éclats ?
        C’est un signe de mégalomanie galopante, monsieur le messie.

  43. « mais qu’est-ce qu’il va nous rester? »….Bhen, ….Nous, face à nous…
    Et » perso » …J’ai pas de souci par rapport au  » Connais toi toi même » de Socrate ;-)))

    1. Et » perso » …J’ai pas de souci par rapport

      Ne dirait-on pas, vu le relâchement du langage, avoir à faire avec un petit problème existenciel, genre la couleur de la cravate, ou du foulard ?
      Socrate, pauvre de toi.

      1. Destruens.

        Ne dirait-on pas, vu le relâchement du langage, avoir à faire avec un petit problème existenciel, genre la couleur de la cravate, ou du foulard ? Socrate, pauvre de toi.

        N’aurions-nous pas affaire à un petit problème existentiel, au vu de ce relâchement de langage ? Du genre couleur de la cravate ou du foulard, veux-je dire…
        Pauvre Grevisse… pauvre Boileau.
        1/20, parce-que vous le valez bien.

  44. les capitalistes ivres de leur « victoire » sur le stalinisme se comportent comme les soviétiques

    ils sont complètement aveuglés par leur idéologie !

    1. Leur première erreur : imaginer que la disparition du communisme est leur victoire.
      Ce n’est rien d’autre que l’effondrement d’un système, pas la victoire d’une idéologie.
      La seule supériorité du capitalisme par rapport au communisme a été de faire durer l’illusion plus longtemps. Mais il s’écroule de la même manière.

  45. Monsieur Leclerc.
    « désolé » de vous déranger, mais « encore » une ALERTE : (sur la « bonne santé » du capitaleux-investisseur-qui-prend-des-risques » )
    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/le-fmi-etoffe-ses-instruments-de-credit.html
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/11/22/le-fmi-cree-un-nouvel-instrument-de-pret-contre-la-contagion-des-crises_1607756_3234.html
    Les fossoyeurs manquent de bois pour faire des cercueils et imprimer des billets.

    1. J’ai cherché dans les différentes dépêches de combien disposait le FMI pour cette ligne de crédit.
      Impossible à trouver.
      Mais que fait la presse ? :;
      Heureusement,ici, un blogueur, comme souvent, fera mieux! !

    2. Non yvan, les fossoyeurs ne manquent pas de bois, c’est du bois Dollars; t’en veux? en voila, enfin si t’es gentil…

  46. Pour ceux qui ont du temps devant eux, un « petit’ papier ( de 32 pages tout de meme :)) qui apporte moulte précisions.http://www.euractiv.fr/temps-reel-clefs-comprendre-crise-dette-souveraine-analyse
    Au sommaire :
    DETTES SOUVERAINES EN EUROS : QUELS ENJEUX POUR LES INSTITUTIONS FINANCIERES ?
    La montée de l’endettement des Etats de la zone Euro
    La détention par les institutions financières

    UN CADRE JURIDIQUE DE LA DETTE SOUVERAINE MEDIOCRE ET INADAPTE
    Les obligations des contrats d’émission
    Les définitions retenues par les émetteurs de produits dérivés
    La notion de « Partial Default »

    UN CADRE COMPTABLE DEVENU SUJET DE POLEMIQUE
    Les règles de base
    La lettre de Hans Hoogervorst
    Etat de la question après le plan du 27 octobre 2011
    Pistes de solution

    DES METHODES DE NOTATION PRISES A CONTREPIED
    Des méthodes multicritères tournées vers la capacité d’honorer les engagements
    Restructuration et défaut
    Défaut, ou défaut sélectif ?

    CONCLUSION

    1. Merci. Intéressant.
      Extrait de la conclusion, qui ne surprendra pas sur ce blog…

      Le sac de noeuds qu’il faut maintenant tenter de démêler s’est constitué au cours du temps, sans claire conscience de ce qui se construisait. Lorsque la crise s’est déclarée, il est apparu que tout était lié : la possibilité d’émettre dépendait du cours des CDS ; le traitement prudentiel des dettes souveraines en avait favorisé l’accumulation par les banques, mais les normes comptables rendaient cette situation intenable ; le droit des contrats d’émission des dettes souveraines ne donnait pas d’instruments permettant d’asseoir tous les créanciers autour de la table.

      1. autour de la table.

        Non ça ne surprendra personne, vu qu’ici les tables tournent, les prophètes et autres devins sont légion, le capital est un système de répartition, et 7O% des étatsuniens sont propriétaires de leurs piaules, c’est « un bon chiffre » selon M. Paul Jorion (La crise du capitalisme Américain, -sic-), ici c’est la fin de l’Empire romain, et celle du capitalisme financier, ici on veut empêcher l’implosion tout en construisant la maison de l’avenir, ici on se paie de mots, donc oui, Esprit tu n’es pas là.

  47. Bon, l’heure n’est pas fixée du désastre final… mais elle approche. Montre en main…
    Leur Bourse ou nos vies, voilà l’unique alternative.
    Soit le savoir ne sert à rien, sinon à rejoindre le chœur de ceux qui diront ensuite, « vous voyez, je vous l’avais bien dit », piètre consolation. Soit nous pouvons déjà ici tenter de faire l’inventaire de ce qui risque de se passer concrètement dans nos vies.
    Oh, quand je dis nous, je ne parle pas de ceux qui ont quelque inquiétude par rapport à leurs investissements boursiers, mais du plus grand nombre, de ceux qui n’ont que leur salaire pour subsister. Ils nous promettent des larmes, de la sueur et du sang… allons donc…
    Or, si nous conjuguons nos imaginaires, nos parcelles de vérité, nos savoirs, nos expériences, peut-être pourrons-nous dresser un état des lieux – une cartographie du désastre – en mesure déjà de nous donner des indications sur ce que nous pouvons faire non pas pour éviter le désastre, mais pour en amoindrir les effets, afin d’être en mesure de résister collectivement avec plus de force pour mettre en marche le monde d’après.
    Quels sont pas exemple les dysfonctionnements majeurs auxquels nous devrons faire face ?

    1. L’information insuffisante du public des mécanismes financiers, de notre dépendance envers ce système qui représente « tout » pour nos dirigeants, c’est le seul filtre qu’ils utilisent, et de la ruine générale qui s’annonce.
      Si les médias pouvaient informer les gens de la situation et de ses conséquences, on pourrait espérer une évolution de l’opinion de « surtout on ne change rien » à « et si on n’attendait pas que tout soit par terre pour faire quelque chose? »

    2. quand nos économies avaient un peu d’autonomie on pouvait s’en sortir sans monnaie . sans papier .
      maintenant , on peut vivre sans rien faire mais pas sans argent . ni énergie . on est devenu dépendant .
      les maitres du jeu imposent leur loi à une masse . un nombre . on est devenu un paramètre , calculable dans des modèles mathématiques .

  48. Bonsoir à tous
    @M. Leclerc

    Quel sens donnez vous au fait que des postes clés en Europe soient occupés par des GS boys?
    ( Mario Monti, ambassadeur Murphy, ministres grecs aux affaires …)
    Ce qui fait dire à Tyler Durden ,dans son style provocateur , que l’Europe est désormais un protectorat Goldman Sachs

    Par ailleurs un billet intéressant sur Fukushima sur Zero Hedge aujourd’hui.
    & commentaires de Bill Gross & Larry Fink sur OWS sur Business Insider.

    Cordialement

  49. L’intransigeance allemande ou le « laxisme » sudeuropéen, le résultat est le même: l’euro est intenable dans tous les cas!

  50. On peut aussi analyser les choses ainsi : Les français sont les seuls européens dont on a pour l’instant pas exigé de sacrifices totalement scandaleux en matière d’austérité. Pourquoi sont-ils autant épargnés ? Parce que la réaction des français en tant que peuple, à tort ou à raison, fait peur aux dirigeants européens. Ceux-ci craignent la possibilité d’un embrasement généralisé dont les français seraient le fer de lance, le carburant politique. Il faut donc absolument amener les français à se résigner lentement, sans trop de brutalité, à des mesures déjà subies par les autres peuples européens, allemands compris, et finir d’enterrer au milieu du chaos les concessions faites au lendemain de la seconde guerre mondiale. « Après la démocratie » …

    1. La réaction des français en tant que peuple, à tort ou à raison, fait peur aux dirigeants européens. Ceux-ci craignent la possibilité d’un embrasement généralisé dont les français seraient le fer de lance, le carburant politique.

      Mais non, voyons. La France a toujours un petit temps de retard sur le désastre, c’est tout.
      Petit temps de retard durant lequel elle se prend systématiquement pour l’Elue de l’Histoire.
      Avant de basculer dans la merde et de se prendre alors pour l’Elue de la Merde.
      Mais bon, avec un bon storytelling…

      1. @ Hé Las

        La France a un territoire, une législation, un gouvernement élu qui prend une série de décisions au nom de ses citoyens. On parle d’ailleurs de l’Histoire de France.

        On dit « la France occupée ». On ne dit pas « les citoyens français occupés » (même s’ils sont alors occupés à beaucoup de choses).

        Concrètement, oui, la France a une voix, celle de Nicolas Sarkozy. On peut ne pas aimer sa voix, c’est un autre problème.

    2. Les français sont les seuls européens dont on a pour l’instant pas exigé de sacrifices totalement scandaleux en matière d’austérité.
      ha, bon ? ben, moi, je ne vois pas ça ainsi ; quand on voit la misère, je ne sais pas par où passent nos soit-disant privilèges.
      C’est sûr que pas mal de gens se vautrent dans un luxe dont ils n’ont pas honte, mais eux aussi bénéficient de la sécu et de grasses retraites . et même des allocations .

      1. @Hé Las. Je ne conteste certainement pas que la situation sociale en France soit scandaleuse…

        Mais rien qu’un exemple : Les étudiants anglais doivent notamment subir une augmentation de 40% de leurs droits d’inscription, pourtant déjà élevés, qui va empêcher une bonne partie d’entre eux de faire ou de poursuivre des études. Les étudiants anglais sont descendus massivement dans la rue, chose très inhabituelle. Mais maintenant imaginez ce que ce type de mesure produirait en France en terme de protestation sociale.

      2. ce n’est pas parce que les choses sont pires ailleurs qu’on doit se plier à ces directives .
        le prix des loyers est exorbitant pour des logements plus que petits . entre autres .
        non, il y a un problème et il ne peut pas reposer sur ceux qui déjà subissent les plus mauvaises conditions .
        à qui la sécu profite le plus ?

  51. En 2008, les prêteurs de derniers recours étaient les Etats.
    En 2011-2012, les prêteurs de dernier recours sont les Banques Centrales et le FMI.
    Au delà, c’est soit la renégociation (de la dette et de l’influence de chacun), soit la rupture.

    Ce qui se passe aujourd’hui en Belgique se passera l’an prochain à l’échelle planétaire.
    Tractations interminables, conflits d’intérêts, choc de valeurs inconciliables, fragmentation…
    Qui va l’emporter? Les forces de la destruction (Shiva) ou celles de la cohésion (Vishnu) ?

    Dansons, mes amis, entre ombre et lumière.

  52. Le plus étrange est de voir les néolibéraux allemands considérer que la crise vient des déficits publics et que les marchés ont raison…

    Comme si la spéculation effrénée des marchés ne faussait pas toute l’affaire.
    Ne pas lutter contre la spéculation et lui obéir va conduire à la catastrophe que soi-disant les néolibéraux veulent éviter… Inéluctable, il ne reste probablement que quelques semaines pour que la décision soit prise.

    Ah ! si les opposants au traité de Maastricht avaient gagné et qu’on ait construit une monnaie commune.. Peut-être qu’il n’est pas trop tard pour que les peuples l’imposent.

  53. Soyons clairs, il ne s’agit pas d’une diatribe anti-européenne, puisque nous avons nos propres pseudo technocrates qui pervertissent le débat politique. Les groupes d’experts supposément non partisans, comme le Committee for a Responsible Federal Budget, la Concord Coalition et d’autres ont été particulièrement brillants pour prendre en otage la politique économique en faisant dévier le centre du débat des emplois vers les déficits.
    De vrais technocrates auraient demandé pourquoi cela était sensé à une époque où le taux de chômage atteignait 9% et le taux d’intérêt de la dette américaine seulement 2%.
    Mais à l’instar de la BCE, nos râleurs fiscaux ont leur propre version de ce qui est important et ils s’y tiennent, sans se préoccuper de ce que disent les chiffres.
    Suis-je donc contre les technocrates ? Pas du tout. J’apprécie les technocrates – les technocrates sont mes amis. Et nous avons besoin d’une expertise technique pour gérer nos malheurs économiques.
    Notre discours est cependant mis à mal et déformé par les idéologues et les berceurs d’illusions – des romantiques cruels et ennuyeux – qui prétendent être des technocrates. Il est donc temps de faire dégonfler leur orgueil.

    Paul Krugman

  54. S’il vous plait , cessez de considérer une fin du monde.
    Nous sommes dans une négociation , et chaque étape se fait à chaque stade d’évolution.
    Le résultat ne sera ni tout noir ni tout blanc , ni droite , ni gauche , ni pauvre contre riche.
    Il y aura inflation , achats par la BCE , restructurations , imputation des dettes aux porteurs , augmentation des prélévements , abaissement des dépenses , retour en arrière sur la spéculation , etc , etc….. il faudra 10 ans de négociation et 25 ans d’efforts.

    1. C’est ça…

      En tout cas ça me fait 2 chiffres pour jouer au loto, 10 et 25. D’autres ?

      « denn die toten reiten schnell » …

      1. Pour le

        loto

        : consultez les autres devins et prophètes sur ce blo- aurispice, ça devrait le faire…

    2. Vous rêvez tout haut d’immortalité dans le meilleur des mondes mon cher,

      Vous croyez vraiment que 10 ans de négociation et 25 ans d’efforts suffiront à faire changer les mentalités, veuillez plutôt revoir 25 ans d’efforts au puissance au carré dans vos pronostics, dans vos paris, vos illusions, vos rêves de poursuite. Des négociations, des sommets laissez moi en douter, oui c’est bien encore l’autre idée reçue du moment. Et on recommence encore et encore à y croire les deux pieds dedans, et cela même à la vue de n’importe quelle autre chose dans les sociétés. Remarque on n’est plus à ça prêt dans les si intelligentes relations humaines de notre temps. Faut juste seulement y croire un peu plus à la poursuite continuelle de tout ceci et cela dans les corps. Evidemment 25 efforts demandez principalement pour les gens d’en bas, ça gène pas toujours plus inconfortablement les premières élites bien pensantes du monde.

    3. @ Bertrand : je vous suis sur la lecture évolutive du processus. Cela dit, cela n’est pas exclusif d’épisodes plus ou moins catastrophiques. Et comme l’histoire récente nous montre une tendance manifeste à prendre les bonnes mesures six mois après leur date de péremption, à un moment où elles ne servent plus à rien, on a le droit de ne pas être rassuré.

    4. , ni pauvre contre riche.

      Bon, disons plus précisémment : prolétariat contre capitaliste, mais c’est différent comme une abstraction d’un concept.

  55. Au regard des dernières nouvelles officielles du jour les Bourses européennes effacent leurs pertes initiales en début de matinée sur des rachats à bon compte ? Du coup je me demande qui sont à chaque fois tous ces gens qui font autant d’offres de rachats officieuses ? Des particuliers ? Des plumés ? Des petits porteurs perdant de plus en plus sur l’année des économies en bourse ?

  56. L’Europe a besoin de représentants élus, en même temps, pour un mandat de même durée.
    Seul ce processus électoral permet aux opinions publiques d’être représentées de manière efficace dans les enceintes parlementaires.

    Pour atteindre ce résultat, il faut procéder à la mise en place,dans toute l’Europe, d’une assemblée constituante qui aura la mission de définir les modalités électives – entre autres – des représentants des peuples.

    Les représentants de banques, basta !

    1. Plus elles sont élues par le suffrage universel, plus elles perdent le contact.

      Méfiez-vous des suivantes elles vendraient davantage Père et Mère pour le bon couvert.

      Seul le tout fonctionnement du monde dans ceci et cela ne me permet pas plus de vous
      faire une meilleure représentation théatrale de la chose, dans les enceintes et les murs.

      Pour atteindre ce résultat il m’a fallu faire en réalité un détour, pour procéder à une moins
      grande mise en place de ceci ou cela dans l’esprit d’un tiers. J’aime pas plus être efficace !

      Le frère banquier livrera son frère à la mort, ensuite le nouvel élu pas plus serviable.

      Dans les enceintes parlementaires com il est parfois bien plus facile d’acheter autrui.

      Le citoyen n’est pas plus au dessus du pingre, que le rat ne l’est au dessus du vendu.

      Pardonnez moi mais j’aime pas plus le surgelé. Mais comment vont-ils s’y prendre ?

      Et les vieillards fortunés feront davantage trimer les enfants aux travaux forcés.

      A si seulement ma Tante pouvait mieux me les couper en petits rognons plusx frais.

      Ne pensez pas que je sois venu moins apporter la poisse au collectif constituant.

      Vous voyez je ne suis pas plus en demande d’autres représentants du système.

      Ce que je vous dis sur le moment finira tôt ou tard par se dire ailleurs.

    2. @Morales
      Pas trop long, le mandat… et à tout moment révocable par la base.
      Surtout éviter les erreurs du passé, donc pas de professionnalisation de la vie politique… Juste une indemnité convenable.
      Mais, bon… on peut rêver… faut d’abord une constituante…
      En attendant, la bête est à l’agonie, mais c’est le peuple qu’on saigne…

      1. En attendant, la bête est à l’agonie, mais c’est le peuple qu’on saigne…

        C’est pas grave ils viennent d’inventer du sang artificiel,

        Alors forcément de votre propre sang ils n’en feront pas mieux de meilleurs pains de proposition,

        Ayez confiance les élites prendront bientôt vos propres infirmités et malédictions sur elles.

        Dans une telle création mondaine sans Dieu faut surtout plus s’émouvoir de rien,

        Il y a déjà tant de mécréants qu’avons-nous à faire du débat public,

  57. la tonalité de Reuters aujourdhui :

    China says to go ahead with Pacific naval drills

    (bouh les chinois sont mechants ,ils veulent pas de notre ALENA à la sauce pacifique .. )

    « Disastrous » bond sale shakes confidence in Germany

    (l’€uro c’est mort ..)

    Clashes at French anti-nuclear demo

    (encore des « activistes » forcmement gaucho ,*fear* comunisme not dead )

    Three U.S. students held in Egypt over protests

    (l’Egypte ça est dangereux , now )

    Republicans bash Pakistan in debate

    (prochaine guerre au Pakistan après l’Afganisthan ? )

    How to create an « Anything but Europe » portfolio

    (Le dollar y craint , reviendez investir @ home , l’europe c’est plus qu’un musée )

    comme si les usa se préparaient à un siège ,belle propagande en tout cas !

  58. http://www.dedefensa.org/article-the_federal_reserve_reveals_16_trillion_in_secret_bailouts_24_11_2011.html?admin=1

    $16,000,000,000,000.00 had been secretly given out to US banks and corporations and foreign banks everywhere from France to Scotland. From the period between December 2007 and June 2010, the Federal Reserve had secretly bailed out many of the world’s banks, corporations, and governments. The Federal Reserve likes to refer to these secret bailouts as an all-inclusive loan program, but virtually none of the money has been returned and it was loaned out at 0% interest. Why the Federal Reserve had never been public about this or even informed the United States Congress about the $16 trillion dollar bailout is obvious – the American public would have been outraged to find out that the Federal Reserve bailed out foreign banks while Americans were struggling to find jobs.

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