L'actualité de la crise : LA NORMALISATION CAPITALISTE, par François Leclerc

Billet invité

Obnubilés par la sanction des marchés financiers, les taux obligataires et autres spreads, les dirigeants occidentaux ont désormais les yeux également rivés sur un autre indicateur. Celui qui mesure la croissance, terme auquel ils se cramponnent pour éviter d’employer celui de récession, s’autorisant croissance négative en dernière extrémité.

La plus mauvaise nouvelle est venue hier de Bruxelles, avec la publication des prévisions économique de la Commission. « La croissance s’est arrêtée en Europe et nous pourrions connaître une nouvelle phase de récession », a prévenu Olli Rehn, commissaire aux affaires économiques et monétaires, voulant dire ainsi que nous y entrons. Il y a moins de deux mois, il écartait ce risque d’un revers de main.

Un seul commentaire s’est imposé dans sa bouche : le redressement de l’économie passera par « le retour de la confiance dans la viabilité budgétaire et dans le système financier, par l’accélération des réformes destinées à renforcer le potentiel de croissance de l’Europe ». Une pétition de principe belle comme un camion !

En attendant, les recettes budgétaires fiscales vont baisser en raison de la récession, ainsi que les cotisations aux organismes sociaux et aux fonds de retraite, accentuant l’effort de rigueur destiné à réduire le déficit public, à la faveur de plans qui s’enchaînent sans discontinuité dans tous les pays.

Depuis Honolulu et la tribune du Forum économique Asie-Pacifique, Tim Geithner, secrétaire d’Etat au Trésor américain, a reconnu que « la crise en Europe reste le défi central qui menace la croissance mondiale », en concluant qu’il est « crucial que l’Europe mette rapidement en place un plan solide pour rétablir sa stabilité financière ». Insistant sur la nécessité pour les économies asiatiques de « devoir faire davantage pour stimuler la croissance de leur demande intérieure ».

Ne pouvant venir d’Europe ni des Etats-Unis, la croissance ne peut donc provenir que d’Asie afin de sauver le monde. Du sauvetage de l’Europe, on est donc passé à l’étape supérieure : le sauvetage du monde. Faute de pouvoir s’appuyer en Europe et aux Etats-Unis sur des marchés d’exportation en bonne santé, les deux principales puissances exportatrices asiatiques, Chine et Japon, ne vont pouvoir compter sur leur marché intérieur.

Mais l’on constate que la détérioration de la situation économique mondiale est plus rapide que la reconversion de l’activité économique des pays asiatiques, dont les structures de production sont handicapées par de très fortes inerties. Les rythmes de l’un et de l’autre ne s’accordent pas, et c’est là tout le problème.

Ce qui nous ramène à une Europe entrant en récession alors que la crise de la dette bat son plein. Attendue comme si elle allait tout régler, mais n’aboutissant qu’à une courte rémission sur le marché obligataire, une clarification politique est en passe d’intervenir en Italie et en Grèce, sanctionnée par l’arrivée de deux eurocrates à la tête de gouvernements baptisés d’unité nationale dans les deux pays.

Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, s’en inspire comme modèle pour réclamer un « consensus politique général » sur la ligne stratégique du retour à l’équilibre d’ici 2016. Pas une tête ne doit en effet dépasser dans l’Europe toute entière, comme l’a fait savoir David Cameron, pour qui « ce qui se passe en Italie constitue un avertissement pour chaque pays et chaque gouvernement sans plan crédible pour réduire sa dette ».

Une normalisation d’un genre nouveau est partout en marche, qui a pour but d’assurer vaille que vaille ce remboursement en taillant dans les budgets publics. Tout en créant les bases d’un hypothétique redémarrage économique grâce à des réformes structurelles destinées à notamment diminuer le coût du travail.

Avec la mise en place de gouvernements d’unité nationale, un second volet de l’action politique est en préparation. Mais les projets de reconfiguration de l’Union européenne qui ont fuité avant-hier ont donné lieu à des démentis catégoriques, qui n’ont bien tendu convaincu personne. La perspective d’une Europe à deux vitesses ne réjouit pas ceux qui seraient relégués au rang de membres de seconde zone et il est exclu de reconnaître ne serait-ce que l’existence de plans de restructuration de la zone euro dans le contexte actuel, ce qui condamnerait définitivement sur les marchés les pays qui pourraient avoir vocation à ne pas en faire partie.

Sans attendre que ce processus soit clarifié, la Belgique vient de faire les frais des nouvelles dispositions du Pacte de stabilité renforcé. Des sanctions financières sont évoquées à son encontre, au cas où le pays ne rectifierait pas sa trajectoire afin de réduire comme demandé son déficit.

Si la gestion politique de la crise suit cahin-caha son chemin, sa gestion financière tourne en eau de boudin. La conjoncture aidant, il n’a pas fallu longtemps pour que le directeur général du FESF, Klaus Regling, reconnaisse que l’effet multiplicateur de ses ressources pourrait être inférieur à ce qui était escompté. Les investisseurs risquent de réclamer une couverture de leurs pertes potentielles bien supérieure à celle de 20% qui était prévue, réduisant l’effet de levier envisagé et ne permettant plus de disposer d’une force de frappe d’un millier de milliards d’euros.

D’ici à ce que ce montage soit néanmoins prêt et que le FESF soit opérationnel vers la fin décembre est-il annoncé, celui-ci ne sera par ailleurs pas en mesure d’aider l’Italie, ni quiconque d’autre d’ailleurs, car cela amoindrirait la réserve financière de 250 milliards d’euros dont dispose encore le FESF, agissant à la manière d’un rehausseur de crédit et diminuant encore l’effet levier de son montage assurantiel.

Afin de gérer cette attente, il n’a été trouvé comme seule solution que d’aller emprunter à court terme des fonds sur le marché obligataire, faisant du FESF une banque sans l’être, qui n’aura pas le bénéfice de se présenter aux guichets de la BCE comme ses consœurs.

Pour le reste des financements attendus et indispensables, on en est réduit aux conjectures, tandis que Christine Lagarde poursuit sa tournée de représentante de commerce, arrivant au Japon après avoir frappé à la porte de la Russie et de la Chine sans résultats apparents.

Le décor planté, il n’y a plus d’autre solution que de « remettre la Grèce sur ses rails », comme vient de le déclarer Nicolas Sarkozy, en espérant que le feu s’éteindra ainsi tout seul. Le drame, croit-il, lui convient bien et il est servi.

Il aurait du ajouter à sa liste l’Espagne, car la croissance a été nulle au troisième trimestre selon des chiffres provisoires de l’Institut national de la statistique espagnol, destinés à empirer en devenant définitifs. Ayant évité d’employer le terme de stagnation, pourra-t-il faire de même avec celui de récession ?

L’économie espagnole s’appuie largement sur son marché intérieur, qui est sinistré, la récession mondiale qui s’annonce va lui donner le coup de grâce. La réduction programmée du déficit public va s’en ressentir fortement, risquant de susciter des tensions encore accrues sur le marché obligataire…

Ne reculant devant aucune innovation, la Commission vient de lancer un nouveau concept, celui de « récession douce », par opposition à « récession dure ». L’Allemagne et la France pourraient connaître la première, tandis que l’Italie et l’Espagne subiraient la seconde. Comment, dans ces conditions, ces deux pays pourraient-ils éviter de tomber résolument dans le trou  ?

220 réponses sur “L'actualité de la crise : LA NORMALISATION CAPITALISTE, par François Leclerc”

  1. L’extrême droite est représentée par deux ministres dans le nouveau gouvernement grec de coalition, une première depuis le retour de la démocratie en Grèce en 1974 après la chute de la dictature des colonels, a indiqué un communiqué officiel vendredi.

    Makis Voridis a été nommé ministre des Transports, et Adonis Georgiadis, au secrétariat d’Etat au Développement et à la Marine marchande.

      1. Bien vu ! Les armateurs et aussi l’ Église orthodoxe.

        J’avais vu un reportage sur la Grèce il y a de cela cinq années environ à la télé, où l’on voyait un pope devant son ordinateur portable spéculer sur les marchés boursiers. Il avait l’air très excité. Il souriait à la caméra. C’était le bon temps !

        Cependant, grâce au gouvernement d’union nationale où l’attelage hétéroclite honteux réuni le Pasok, la droite et l’extrême -droite, l’ Église orthodoxe peut dormir tranquille. Elle n’a jamais payé aucun impôt, elle n’en paiera toujours pas. Elle est pourtant très très riche ! Les voies de dieu sont décidément impénétrables. Comme l’est un paradis fiscal !

      2. Oui, un hair cut de cent pourcent ou presque, retour à la monnaie nationale. Un pays come la Grèce ne peut vivre à l’échelle d’un grand pays industrialisé, il faut qu’il redécouvre ses forces et son potentiel. Rien n’est pire pour une nation que de subir une forme d’esclavage durable. Même si Napoléon considérait que les nations supportent mieux les chînes de l’esclavage si ses fers sont dorés.

    1. la Hongrie, avec une extrême droit dure, à présider l’Union européenne dans un silence révélateur, sinon une complicité : le fascisme sert à la droite quand le capitalisme est dans l’impasse !

      1. L’extrême droite c’est déjà assez dur, alors l’extrême droite dure …
        N’oublions jamais que le plus bel atelier du capitalisme libéral fut le Chili.
        Mais l’exploitation extrême c’est l’extrême de quoi ? puisqu’on parle de serrer les coûts de production, en route pour le sacré bon vieux temps ou un travailleur coûtait une chique, on sera bientôt et c’est demain matin dans l’extrême pauvre…
        L’extrême pauvre ça consomme si peu il est vrai.
        Objectif, devenir l’atelier de la Chine ça c’est moderne au moins !

      2. à celui « pArs Destruens »
        Les établissements financiers ont remplacé les électeurs ; les bourses ont remplacé les partis ; les banquiers et les technocrates ont remplacé les chefs d’Etat et de gouvernement. Depuis une semaine, nos démocraties s’effacent devant les coups d’Etat des marchés. Alors que sauver l’Europe voudrait dire revenir devant les citoyens.
        vos provocations réitérés sont dignes du FN !!…vous devriez rejoindre le patron de « france-soir » !

  2. Récapitulons.

    En Europe, une crise financière, économique, sociale, politique, fait revenir au pouvoir les fachos.

    Encore ?

    Mais on a déjà vu le film.

    C’est une rediffusion.

    1. Parce que les fachos n’exercent pas un certain pouvoir, ici et là, via leurs réseaux? (universités, pour ce que je connais, mais il doit y en avoir d’autres: armée, ingénieurs, journaux?).
      Quand on voit le rituel grec de la prise de serment du premier ministre, devant les représentants de l’Eglise, on a de toute façon pas de raison de se réjouir (Le Monde a préféré, comme d’habitude, ne pas publier cette photo, qui est à la une du site de la BBC).
      http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-15691697

    2. Le risque est là et guette tous les pays Européen. Pour se maintenir au pouvoir malgré la récession économique massive qui nous guette le capitalisme va s’appuyer sur l’extrême droite.

      C’est bien une rediffusion du film.

      1. Cela fait juste quelques années qu’ils font partie des gouvernements en Italie et aux Pays-Bas (j’en oublie sûrement).

      1. « Les Grecs vont marcher au pas de l’oie. »
        On verra, pas de soulagement prématuré.
        Les Grecs, c’est-à-dire, dans ce cas : le prolétariat Grec n’a pas dit son dernier mot.
        AB IRA LEONIS.

    1. Excusez-moi,mais qui à laissé le terrain favorable au fascisme et au protectionnisme ?

      Réponse : La droite et la gauche.

      Exactement comme la 2 ème Guerre Mondiale,qui fut la conséquence indirecte de 1929.

      La droite et la gauche en portent la responsabilité,il convient de s’en rappeler.Quand vous creusez un trou dans la terre,il est logique qu’on jour de pluie,vous y trouviez une flaque.

      Rien au monde n’excusera jamais le fascisme,mais a un moment donné,les gens en on un peu raz-le-bol des partis conventionnels,c’est cela que j’excuse.

      1. Rien au monde n’excusera jamais le fascisme,mais a un moment donné,les gens en on un peu raz-le-bol des partis conventionnels,c’est cela que j’excuse.

        Useless leniency

      2. @ Horizon

        Je suis gêné par l’association fascisme et protectionnisme. On peut être pour une certaine forme de protectionnisme sans être fasciste que je sache, non ?

      3. La définition du fascisme, d’après Mussolini, c’est le corporatisme et nous sommes en plein dans depuis un bon bout de temps non?

      4. @Joan

        J’ai été un peu vite en associant fascisme et protectionisme,ce que vous dites est vrai,on peut très bien être l’un sans l’autre,en fait je voulais plutôt parler d’une politique de repli sur soi.D’ailleurs par rapport au protectionnisme,je trouve que c’est une chose « humaine » que de vouloir se soustraire et de s’isoler de la finance mondialisée,qui nous a montrée qu’elle était nuisible.Attention,s’isoler ne veut pas dire mener une politique de haine vis-à-vis du reste du monde comme en Corée du Nord,mais simplement boycotter,respecter mais boycotter.

        Tout ça pour dire que beaucoup fustigent les partis extrêmes,mais ils ne faut pas oublier que ceux qui font le terreau de ces partis sont tout aussi dangereux.Les politiques extrêmes ne sont que des réflexes et des conséquences.

      5. @ dude

        Mussolini a commencé sa carrière dans la mouvance socialiste, il est devenu fasciste par la suite.

      6. @Joan

        « Ce qui domine, c’est l’indignation. J’avais sous les yeux les souffrances de mes parents; à l’école normale, j’avais été humilié; alors j’ai grandi comme révolutionnaire, avec les espoirs des déshérités. Qu’aurais-je pu devenir d’autre que socialiste à outrance, blanquiste, plutôt communiste au fond? » Mussolini, cité par Pierre Milza, dans son ouvrage sur ce personnage.

      7. @Joan: Mussolini était un agent infiltré. Il travaillait pour les gouvernements capitalistes et les industriels italiens. Le historiens l’ont maintenant prouvé par des documents, à partir de 1917. Il l’était déjà très probablement avant.

      1. Effectivement, l’ église orthodoxe grecque et les armateurs vont être à l’ abris de toute tentative de les faire contribuer au remboursement de la dette. C’est chouette grâce à l’UE les grecs ont une dictature sans colonels.
        Quant aux socialistes ils se sont encore une fois déconsidérés au yeux du peuple.
        Et dire que notre seul « sauveur » c’est « Flanby », ouïe, ouïe, ouïe, aïeeeee… Marine doit se frotter les mains.

      2. Les popes, ressemblent beucoup à ceux qui défilaient à Moscou, derrière : les néos-nazis, bras levés, héhé!
        Le capital aime bien tout ça, ici et là-bas, en Iran, en Israël, des religieux et tout le bric à brac.
        goupil tiene razon (il a raison, le goupil) : tout est dit.

      3. Il est clair que si un mouvement de révolte, un tous ensemble,
        ne conduit pas à « sortir du cadre » soit exproprier le capital,
        la nouvelle Gauche Plus Rien que cuisine le MEDEF,
        mettant dans le fromage tous les politiciens de gauche, PC- PG -PS,
        ouvrira un boulevard au fascisme.
        Rassemblons, organisons, pour passer de l’indignation
        à l’action massive, à la révolte des 99 %.

      4. @ pArs Destruens :

        goupil tiene razon (il a raison, le goupil) : tout est dit.

        Et pourtant, je dirais même plus : il a raison, le goupillon !

    2. Adonis Georgiadis

      Controversy

      Georgiadis has frequently been condemned by left-wing politicians and in the media as being sympathetic to far-right views, although he denies such characterizations as mud-slinging, and has stated that he believes in direct democracy[citation needed], popular sovereignty, and referenda.

      Georgiadis has also been accused by certain columnists of advocacy journalism of promoting through Ellinon Egersis books by far-right author Konstantinos Plevris ; Georgiades has countered that he sells these books like other Greek bookstores, saying that he disagrees with their content. However, he appeared to praise the book when advertising it on his TV show. Georgiades made his first appearance on Greek TV on a show presented by Plevris, as a guest.[citation needed]

      Georgiadis has also defended the pro-fascist dictator Ioannis Metaxas, who ruled Greece from 1936 to 1941. He has praised Metaxas for resisting the Italian invasion of Greece. Georgiadis accused left-wingers of « spoiling the legacy of a man, who should be remembered as a national hero for generations to come ».

      Georgiadis has also disputed as a myth the mainstream version of the events of the 1973 Greek National Technical University uprising (« Polytechneio ») against the military dictatorship. He has claimed in particular that what was originally a spontaneous student youth uprising was manipulated by foreign secret agents, and that in reality « there was no popular opposition to the military regime ».

      Georgiadis has also criticised the Jewish people and the Jewish community in a number of areas. He is on record as claiming « the Jewish people by controlling the global banking system can use it as a weapon to blackmail and control foreign countries, including Greece ». Georgiadis has also accused Greek Helsinki Watch of targeting him personally and misrepresenting his views as part of their attempt to compromise Greece’s good name.

      In addition, Georgiadis has been accused by his opponents of spreading hatred against Albanian guest workers in Greece. In a his TV talk show, he warned that Albanian immigration to Greece would go as far as electing an Albanian prime minister within a couple of years.[18] Georgiadis has frequently appeared and clashed on TV news programmes with representatives of Albanian immigrant workers; in response he has been accused of « racism ».

      In the same vein, Georgiadis has also been accused of fomenting anti-Islamic hatred in Greece. In his TV show he has suggested « left-wing ideology has surrendered Greece to the hands of Muslims, and other garbage like that ». In the same episode, Georgiadis claimed that Athens has been transformed into a « Bangladesh » or « Taliban-land ».

      Georgiades has publicly condemned the popular political satirist Lakis Lazopoulos, who regularly targets Georgiades, his wife and the LAOS party on his weekly satirical television show. Georgiades’ extension of an offer for a televised debate between the two men was emphatically turned down by Lazopoulos, as well as a subsequent invitation to attend Georgiades’ marriage ceremony.
      [edit] Criticism of Opponents

      Georgiades often condemns the opinions expressed in left-wing publications such as Eleftherotypia or by left-wing politicians such as those of Synaspismos, with both parties having exchanged sharp-tongued criticism. He also routinely condemns the policies of the two leading Greek parties, New Democracy and the Panhellenic Socialist Movement, which he views as two sides of the same coin.[citation needed] He has often used the term tholokoultoura (Greek: θολοκουλτούρα; hazy-culture) to group his left-wing ideological opponents:

      The hazy-culture is a very specific thing: it is a group of people who believe that to remember our national ancestry is a factor of conservatism. They are today the best allies of globalization. What is the goal of globalization? It wants to destroy every notion of a national tradition and a national memory so as to transform the totality of the population of our planet into simple customers of multi-national corporations and into complacent subjects of the world-ruling Superpower.
      —Adonis Georgiades in Greek TV show Erevna hosted by Pavlos Tsimas, March 13, 2007

  3. Organisons des tournois de poker entre l’Europe et les autres Nations et ainsi remontons notre croissance, car je suppose que croissance = augmentation du PIB (en devises)

    1. @ xian

      Le grand tournoi est déjà engagé, François Leclerc le commente tous les jours.
      Ce n’est pas vraiment du poker, mais une partie des règles est identique.
      Nous en sommes les jetons.

      1. Des jetons blottis les uns contre les autres pour se tenir au chaud en tremblottant ??
        Il n’y a de limite que celle que l’on se fixe.. Ne nous auto-limitons pas, car l’autre camp ne le fait pas.

        Quand le mal ose toutes les audaces, le bien doit faire preuve de tous les courages, sinon, la dualité n’est plus respectée

      2. @ xian

        Des jetons blottis les uns contre les autres pour se tenir au chaud

        Vous croyez que c’est vraiment possible entre un goupil et un Xénon ?
        De toute façon, je ne crois pas que mon Hermeline me laisserait faire.
        Donc, va pour l’audace et la dualité. 😉

      1. Ce matin sur une radio italienne, un journaliste du Il Giornale (proprio: le fils de Berlu) qui a sur cette radio une émission où il prend les appels des auditeurs pour discuter de l’actualité (avec des tremolos dans la voix et quelques longs silences ces jours-ci) semblait insister sur le fait que les banques françaises et allemandes étaient en train de jouer avec le « spread » pour racheter l’économie italienne, et que donc Merkel et Sarkozy jouaient pour leur propre avantage. Il n’a pas précisé à qui l’EU doit racheter l’économie italienne. C’est ceux dont on entend le moins parler dans le pays. Les US?

  4. Personnellement, je regarde avec un certain intérêt les admonestations et mises en demeure en provenance de « LéMarchés » et « LaCommissionEuropéenne » envers la Belgique :

    Ces braves (et Très Saintes) institutions totalement non-démocratiques interviennent et bousculent les pions de l’échiquier belge alors que le formateur « socialiste » Elio Di Rupo tente désespérément de parvenir à former à un gouvernement, quitte à trahir les derniers lambeaux de socialisme qui s’accrochent encore au parti malgré sa présidence, le tout pour satisfaire une ambition personnelle de longue date. Cependant, jusqu’à présent, il était en passe de réussir parce qu’il restait des « symboles » auxquels sa note anti-sociale n’avait pas touché. Son parti, en ordre de marche, pouvait donc jouer la comédie du « mais on ne nous entend pas, c’est pas juste, notre position n’est pas celle du formateur, nous négocions pied à pied pour défendre nos valeurs de gauche » couplé à « mais on est des malheureux minoritaires à la chambre et au sénat, vous savez, donc on doit faire des concessions » et à « et vous savez, ce serait bien pire si on n’entrait pas dans le gouvernement »(*)

    Mais voilà, plus « Lémarchés » fait entendre le choeur céleste de sa Sainte Voix, plus « LaCommissionEuropéenne » somme, du haut de sa grandeur, les pays de faire de l’austérité, plus la droite belge – flamande en particulier – se sent pousser des ailes ! Du coup, la droite vient à la table de négociations avec de nouvelles exigences, et elle exige que les derniers tabous de la sécu sautent, de même que le mécanisme d’indexation automatique des salaires – que le monde nous envierait s’il avait une once d’intelligence.

    Et ça, hé bien ça risque bien de faire capoter les négociations qui sont dans la phase décisive de conception du budget. Les négociateurs sont en conclave à partir d’aujourd’hui. Il était prévu qu’ils aillent au finish, avec l’ordre d’avoir un accord et un budget pour dimanche soir. On annonce déjà que ce rendez-vous imposé ne sera pas respecté.

    Les organisations syndicales, qui avaient eu du mal à mobiliser jusque là – principalement en Flandre – voient brutalement les derniers tabous tomber, et en particulier celui de l’indexation automatique des salaires, qui à lui seul peut causer un chaos social. Du coup, les instances syndicales durcissent le ton. Et le risque pour le PS de perdre tout d’un seul coup, de voir les syndicats déclencher des grèves générales contre lui, alors qu’ils sont d’habitude ses plus grands pourvoyeurs de voix, devient impossible à ignorer.

    Alors, et si les injonctions de l’oligarchie qui nous dirige avaient été mal calculées, et si, contrairement à l’objectif, elles aboutissaient à faire tout capoter en Belgique ? En Grèce, on est passé très près. Ici… J’ai envie de croire que cela pourrait encore se retourner contre tous ces braves gens.

    (*) ce sur quoi mon opinion personnelle est : mais non, bande de crétins, ce serait la débandade totale et la fin de l’état belge alors que les flamands ne sont pas encore tout à fait prêts pour ça, vous avez donc l’arme nucléaire en mains et vous êtes incapables de l’utiliser !

    1. « « mais on est des malheureux minoritaires à la chambre et au sénat, vous savez, donc on doit faire des concessions » et à « et vous savez, ce serait bien pire si on n’entrait pas dans le gouvernement »(*) »

      Sauf que c’est peu discutable.
      La Gauche flamande est largement à la droite du PS, Ecolo n’est pas clairement à gauche et… ben, il ne reste donc personne d’autre que le PS au parlement.

      Le PS est donc ultra-minoritaire au parlement. Cela a des implications.

      Et dire que le PS est équivalent au MR… Il suffit de voir à quel point le PS est hait à droite (MR, FEB, etc)…

      Cela ne dédouane pas le PS de ses tords mais cela relativise largement ses options.
      Pire, la vague libérale ayant tendance à détruire les bases qui permettent de la contester et une non participation du PS permettant à cette vague d’aller beaucoup plus loin, le PS se retrouverait encore plus isolé* avec des relais de gauche largement affaibli… suite à sa non-participation gouvernemental.

      Mais peut-être est-il arrivé le moment où il faut résister de front au lieu d’effectuer retraite stratégique sur retraite stratégique.
      Ceci étant, tant qu’idéologiquement nous sommes écrasés, la situation ne s’améliorera pas. (et qu’on ne sous-estimes pas les risques de voir un PS plus à gauche à moins de 15% dans le Sud du pays)

      *Il suffit de se souvenir des attaques de la NVA et du MR qui chacun ont essayé d’utiliser l’abstention du PS sur la modification des règles de regroupement familial(devenue largement discriminatoire pour les citoyen Belges) pour fédérer la droite contre la gauche et le centre-droit (CDH).

      PS : je suis membre du PS

      1. « PS : je suis membre du PS »

        Etait-il besoin de le préciser?
        Plus sérieusement, le PS wallon est certes plus à gauche que le PS français, mais de là à dire que c’est un parti de gauche… Il faut voir comment ils se démènent pour pouvoir former un gouvernement d’austérité…

      2. Karim
        Le PS a préféré faire alliance avec les libéraux du nord et du sud (clairement relais du néo-libéralisme) plutôt qu’avec les écologistes. C’est son choix mais maintenant il ne doit venir s’étonner que, pratiquant avec habileté la stratégie du choc, ces libéraux réclament, sous peine de blocage total et d’attaque de la Belgique par leurs copains des marchés, un recul de 50 ans sur les conquêtes sociales du mouvement ouvrier. Pour accompagner le budget d’austérité en discussion ce week-end, ils exigent la dégressivité des allocations de chômage, la chasse au chômeurs, le recul de l’âge de la pension, la fin de l’indexation des salaires… Ils n’obtiendront peut-être pas tout mais on peut imaginer que la gueule de bois de tous les progressistes belges sera en teck, ce lundi matin.
        Le poste de premier ministre d’Elio risque de coûter très cher au peuple belge…
        Puisque vous faites parie du PS, essayez de faire passer à votre leader le message que lorsqu’on dîne avec le diable, il faut se munir d’une cuillère à très long manche…

      3. @Wilmotte Karim :

        Je comprends fort bien votre argument et votre position (très inconfortable). Il est clair que l’argument arithmétique est irréfutable : ensemble, le PS, le SPA, Ecolo et Groen! sont loin d’être majoritaire à la chambre et au sénat. Impossible donc de former un gouvernement de gauche.

        Ceci étant, mon immense problème avec le PS d’Elio Di Rupo, c’est :
        – il me semble que le PS ne sert plus que d’outil pour offrir le « 16 » à son président, dont c’est l’ambition personnelle – ce qui a fort peu à voir avec ce qu’est censé être un parti socialiste
        – le formateur Di Rupo a choisi la droite et viré les Ecolos pour former son gouvernement. Ce faisant, et je l’ai dit dans les instances syndicales où je siège, il a choisi son camp. Quand il fait ce choix, Di Rupo sait qu’il se livre pieds et poings liés au MR et à l’Open-VLD (sans compter le CD&V qui pour l’instant ne dit rien mais récolte)
        – quand on est confronté à des exigences inacceptables de la part des adversaires, même si on prend l’option que le formateur est « neutre », alors le PS en tant que négociateur doit pouvoir tirer la prise et refuser de marcher dans un jeu où il perdra pendant une génération les élections à venir, tout ça pour que son président ait le « 16 » pendant une demi-législature…. C’est TRES cher payer, je trouve.

        Vous savez, mon amertume envers le PS est d’autant plus grande que, dans ma famille la gauche, c’est nos racines. Et voir un parti socialiste vendre son âme morceau par morceau, ça me hérisse. L’opposition c’est honorable, le pouvoir si on a vendu son âme, c’est la honte absolue, d’autant plus que l’on a capté le vote des travailleurs et que l’on a été soutenu pour les défendre – et donc que le mandat reçu de la part de l’électeur n’est pas de mener cette politique anti-sociale.

        Lorsqu’on entre en période pré-électorale, nombre de mandataires PS viennent instamment solliciter les instances syndicales pour pouvoir venir parler aux assemblées de délégués, histoire de pouvoir faire appel au vote des travailleurs. Chaque fois jusqu’à présent, la FGTB a répondu à cet appel. Mais si un gouvernement se forme avec au programme :
        – pas touche aux intérêts notionnels,
        – on continue les emplois subsidiés qui vident les caisses de la sécu pour rien,
        – une fausse taxation des revenus du capital qui va en fait juste chercher l’argent des livrets d’épargne des gens sans s’attaquer aux sociétés d’une personne et ce genre de sympathique chose,
        – la mort de prépensions (mais non, on ne les supprimera pas, je sais, on va juste rendre impossible le fait de la prendre, à moins d’avoir commencé à travailler à 14 ans sans interruption de carrière…),
        – le recul effectif de l’âge de la pension,
        – la dégressivité des allocations de chômage,
        – une remise en cause – quelle qu’elle soit, le piège grossier du « on n’a qu’à ne plus indexer les gros salaires » compris – de l’indexation automatique des salaires,
        – le rabotage de la norme de croissance des soins de santé,

        Si c’est ça, sous la houlette d’un premier ministre PS et avec le PS au pouvoir, hé bien, moi je vous garantis que le PS pourra se brosser pour encore avoir le vote des travailleurs et le soutien de la FGTB.

        Je me demande si tous les mandataires PS ont bien compris ça. Je me pose beaucoup de questions, entre autres quant à savoir comment se passent les réunions dans les USCs, et le respect d’une réelle démocratie interne au parti. Personnellement, je n’y suis pas, mais les informations que j’ai à ce sujet sont peu rassurantes.

      4. Faut-il le préciser? Oui, ca s’appelle l’honnêteté intellectuelle.

        Le PS n’a PAS préférer s’allier avec tel ou un tel. A partir du moment ou le VLD mettait un veto à Groen, qu’Ecolo ne montait pas sans Groen et que le CD&V suivait le VLD (apres avoir suivi pendant un an la NVA, un vrai parti de suiveur pour l’instant…), soit le PS se retirait, soit il était mis devant le fait accompli.

        Et si le PS ne va pas manger avec le diable, le diable passera quand même à table!
        Est-ce qu’il faudrait faire autre chose? Sans doute, mais quoi?
        Si le PS ne monte pas, le gouvernement se ferra sans lui et toutes les exigences de la droite passent. Est-ce que les syndicats serraient capable de reprendre la main dans la rue? J’en doute.

        Au contraire, ce serrait sans doute l’ahhali, la droite en profiterait pour détruire les syndicats.
        Est-ce que ceux qui seront passé par les armes du capitalisme se battront avec force? Depuis quand les chômeurs sont connu pour se battre socialement? On sait tous que c’est le contraire!

        Je suis désolé, mais la quadrature du cercle est aussi difficile à effectuer pour nous que pour les autres! Cette situation semble actuellement sans solution (lire, solution atteignable au vu du rapport de force).

        Après, le PS n’est plus assez à gauche (mais j’aimerais voir qui s’allierait avec un PS « trop » à gauche et partant de là, qui voterait durablement pour un PS qui n’aurait plus la capacité de défendre a minima les plus faible en participant au gouvernement).

        Avant de critiquer à tout va, il faut aussi pouvoir proposer une réelle stratégie de rechange! N’hésitez surtout pas à nous en faire part! (et une vraie, pas un yakka).

      5. @Wilmotte Karim :

        Il n’y a aucune solution dans le cadre, à part jouer les accompagnateurs de misère et perdre son âme. Je vous le dis sans colère particulière : si le PS monte au gouvernement avec la note anti-sociale de base pimentée des dernières exigences de l’Open-VLD et de la FEB, le PS perdra les prochaines élections et sera pour longtemps relégué dans l’opposition.

        Vous dites que le PS ne pouvait faire autrement que céder à la droite flamande et éjecter les écolos ? C’est faux. Le PS pouvait refuser d’entrer dans ce gouvernement. Et que la droite et les catholiques jouent tous ensemble. Il faut assumer, c’est tout. Oui, ce serait encore pire. Oui, ils feraient tout ce qu’il faut pour détruire les organisations syndicales (enfin, surtout la FGTB).

        Et alors ?

        Dans un scénario, ce sera lent. Dans l’autre, ce sera rapide. Mais le résultat ne changera pas. La seule différence, c’est que dans le scénario où le PS quitte la table des négociations, un parti de gauche n’aura pas participé à ce jeu de destruction des conquêtes sociales. Il ne servira pas d’amortisseur – amortisseur d’ailleurs souhaité par la droite puisque susceptible de « calmer » les syndicats et la population pendant un certain temps. Au moins, si la population est confrontée à la réalité d’une politique de droite, menée par des partis de droite, elle pourra prendre la mesure réelle de ses choix, et en changer ensuite. Accompagner la misère et la destruction en allant au pouvoir ne fait qu’aggraver la confusion des genres et l’argument tueur de démocratie selon lequel « gauche et droite, c’est dépassé ». Cela ne fait qu’alimenter la pensée unique qui nous mine et nous détruit, et ne s’arrêtera pas avant d’avoir tout dévoré. En plus, cela ne joue jamais qu’en faveur de la droite et de l’extrême-droite. Cette politique a pour conséquence de rejeter les électeurs les plus vulnérables vers l’extrême-droite. Regardez les sondages pour la NVA, vous aurez tout compris. Et nous avons une chance extraordinaire qu’il n’y ait pas de leader charismatique d’extrême-droite ne Wallonie, sinon…

        Si vous lisez ce blog, vous savez que l’opinion de la plupart des « réguliers » se réunissent autour de l’opinion – de plus en plus vérifiée par les faits- selon laquelle ce système qui nous régit et nous bouffe la vie est mort. Bien sûr, ses monarques refusent de l’admettre, mais c’est fini. Terminé. Caput. Owari. The end. Vouloir le maintenir sous respirateur est illusoire et ne sert qu’à étouffer les populations plus longtemps, au profit de catégories de personnes que normalement le PS n’est pas censé servir – mais bon, depuis que le PS lutte pour la pension des petits indépendants, qui ne cotisent pas comme les travailleurs loin de là, et trouve que le deuxième pilier c’est pas si mal, je ne sais plus trop pour qui roule le PS, à part son président.

        Je sais qu’il y a des gens bien au PS. Des gens très bien même, que je respecte énormément et pour qui je vote depuis toujours. Mais assez, c’est assez. Il y a un moment où la compromission devient inacceptable et insupportable. Nous y sommes, tout simplement.

      6. Je précise et rappelle qu’à mon avis, les flamands ne sont pas prêts à scinder la Belgique, il est encore trop tôt pour eux. Ils doivent encore prendre de la richesse et bétonner les répartitions (qui sont dans le sublime accord institutionnel déjà engrangé, n’est-ce pas).

        Alors, si le PS quitte la table, quoi ?

        Je ne vois pas pourquoi le PS devrait se priver d’utiliser cette arme. L’Open-VLD et le CD&V l’ont bien fait sans arrêt…et ça a marché !

        Et si le MR, le CDH, l’Open-VLD et le CD&V veulent inviter la NVA à la table, hé bien qu’ils le fassent ! S’ils veulent alors former un gouvernement de vraie droite néolibérale de derrière les fagots, allons-y ! Au moins, ça bougera.

      7. L’effondrement est là. (enfin, presque, c’est -pas pour tous- le calme avant la tempête).

        Mais ce n’est pas parce que l’effondrement se fait sans le PS que la droite extrême ne l’emportera pas.

        « si le PS monte au gouvernement avec la note anti-sociale de base pimentée des dernières exigences de l’Open-VLD et de la FEB, le PS perdra les prochaines élections et sera pour longtemps relégué dans l’opposition. » : Alors tout est bien qui finit bien!

        Ce que moi j’ai vu, c’est que Tatcher et Reagan n’ont pas infléchit vers la gauche leur rivaux de gauche. Le libéralisme est la mise en place d’une autre société, qui se propage en détruisant l’ancienne. Chaque défaite est un désastre et le combat frontal ne peut pas être victorieux pour l’instant.

        (Or, si seule la misère est promise aux peuples, ils se tourneront vers la droite radicale (PS au pouvoir ou non).)

        Le PS est incapable (en ce compris idéologiquement) de faire autre chose que se replier, si possible dans l’ordre. En l’état actuel, si vous espérez du PS la solution, désolé, mais vous vous trompez de porte. Le PS est juste le moindre mal en attendant (préparant) la contre-attaque.

        Peut-être dans 10-20 ans. Désolé, mais actuellement, sauf erreurs stupide de nos ennemis, je ne vois aucune solution. Et dans l’intermède, je ne peux pas me résoudre à ne même pas essayer de limiter la casse.

        (la FGTB, c’est l’organisation -dont je suis aussi membre- qui a négocié l’AIP? Dont la dirigeante principale a signé l’accord en sachant pertinemment que ce serait pris pour une acceptation de principe? Avant de s’en prendre au PS -ce n’est pas le parti mais le mouvement social qui emporte la mise, le parti doit juste être là pour transformer l’essai-, qu’est-ce que Demellenne fait encore à la tête de la FGTB après une trahison pareille? On est pas dans la merde…)

      8. @Wilmotte Karim :

        Juste concernant l’AIP (accord interprofessionnel qui règle une série d’acquis pour les travailleurs de toutes les catégories, et constitue un socle minimal qui permet même dans les secteurs faibles, où il n’y a pas de rapport de force, voire pas de présence syndicale du tout, d’avoir un minimum) :

        Le pré-accord porte la signature d’Anne Demelenne et de Rudy De Leeuw, absolument. Je ne vais pas entrer dans le détail de comment cette négociation « flingue sur la tempe » s’est faite, ni de comment les débats ont ensuite eu lieu dans les instances syndicales. Inutile de dire que ces signatures sur ce pré-accord n’ont pas déclenché l’enthousiasme des foules dans les assemblées (il y en a qui s’en souviennent très bien – Anne Demelenne aussi, je peux vous l’assurer). Ce qui compte, c’est ceci : le pré-accord est mort-né. La FGTB l’a rejeté, car ce pré-accord est soumis à l’aval des instances des organisations syndicales ! Il n’y a pas de blanc-seing automatique. Les instances ont fonctionné. Les centrales et les régionales se sont prononcées via comités exécutifs et régionaux, et la FGTB l’a rejeté. La CGSLB aussi, à la surprise générale. La CSC, qui voulait un départ dans la gloire pour son ex-patron, l’a évidemment accepté, en frôlant la vraie crise de régime (la CNE a failli faire sécession, tout de même).

        Au final, la seule chose qui compte c’est qu’il n’y a pas eu d’AIP. C’est que la FGTB a rejeté, signature du pré-accord ou pas (pré-accord qui ne signifie jamais une garantie, puisque soumis à l’aval des instances).

        Si seulement on pouvait être sûr qu’un mécanisme du même ordre existe au sein du PS quant à la décision de participer ou non au gouvernement… Mais nous savons très bien que c’est verrouillé et cadenassé.

        Ceci démontre, à mes yeux, que les institutions internes aux organisations syndicales fonctionnent encore (très imparfaitement, avec des pressions, des jeux, des présentations biaisées et des tentatives d’influence, mais bon si on bosse, si on prépare ses dossiers et si on n’a pas peur d’ouvrir son klaxon dans les réunions, on peut faire méchamment bouger les lignes « pré-établies » de certains), et que celles des partis sont bien mal en point.

        PS : désolée, mais j’arrête là, parce qu’on est dans du belgo-belge pur qui n’intéresse sans doute pas trop les lecteurs du blog – et en plus je pense qu’on est d’accord sur le fond, mais qu’on a des approches divergentes sur le manière de traiter la chose. On ne se convaincra pas mutuellement. Je respecte votre position et votre avis. Le mien ne change pas.

      9. @Wilmotte Karim: « Et si le PS ne va pas manger avec le diable, le diable passera quand même à table! »

        Donc autant bouffer avec lui…
        Te fatigue à essayer de justifier l’injustifiable, on a tous compris.

      10. @W.Karim 21:56+14:22+17:57

        Après lecture attentive de vos excellents échanges argumenté…je crains qu’à 18:37 votre correspondant H.F. vous ait mis « échec et mat » en trois coups……….

        Si je puis me permettre une suggestion……à votre place , et s’il en est encore temps , je ferais connaître d’urgence cette instructive conversation à mon  » capitaine-négociateur »…………

      11. @Otroméros

        Que l’AIP n’ait pas été accepté par les instances de la FGTB est une chose.
        Que Demellene l’ait signé et que cela représente (abusivement ou pas, c’est pas comme si l’abus n’était pas une évidence pour certains) une acceptation de principe est une autre chose.

        SI la FGTB avait été unie sur ce dossier, si le syndicat chrétien avait été unis et avait respecté la représentation de toutes les opinions au vote, les choses auraient pu tourné autrement.

        On en revient au fait que le mouvement social est la clé (et le politique au mieux la serrure) et que la situation dans le syndicalisme belge est loin d’être glorieuse.

      12. @Wilmotte Karim :

        Je pense que vous n’avez pas compris le sens de l’intervention d’Otromeros, si je peux me permettre. Il dit une chose que j’avais voulu dire (et j’ai oublié, mea cupla), et qui est à la base la raison pour laquelle j’ai poursuivi ce débat avec vous : vous êtes membre du PS – je vous sais gré d’avoir eu la franchise et le courage de le dire, ce n’est certainement pas chose facile sur un blog où la plupart des intervenants sont clairement très à gauche, et souvent en pétard avec le PS (même si c’est le PS français) et la social-démocratie en général – et donc vous pouvez faire part des réflexions menées ici au sein des réunions du PS, et ainsi amener du débat, et peut-être faire prendre conscience de l’état d’esprit de beaucoup de gens de gauche, en particulier au sein de la FGTB.

        Je ne suis pas une « huile » de la FGTB, et ce que je dis n’est que l’écho de ce que pensent une immense majorité de délégués et d’affiliés. L’incompréhension et la colère vis-à-vis du PS y sont immenses, et je ne suis pas sûre que l’on s’en rende compte chez les mandataires socialistes. C’est pourquoi j’ai été très heureuse de voir que vous faisiez partie du PS et que je me suis dit que cela valait la peine de prendre le temps de débattre, parce qu’ainsi des prises de conscience peuvent peut-être s’opérer. Après, chacun suit son chemin, mais au moins il n’y a pas d’erreur commise à la suite d’un malentendu ou d’une non connaissance de ce qui se dit et se vit du côté de la base de la FGTB.

        Cette fois-ci, j’ai vraiment fini 😉

      13. C’est déjà le patronat flamand qui dirige la Belgique.
        Comment tous ces décideurs économiques ne comprennent -t-ils pas qu’il n’y a pire situation pour l’économie que les troubles sociaux. A croire que c’est ce qu’ « on » veut provoquer en Europe.
        Dans ce cas, le cercle vicieux s’accentuera, provoquant la fuite des investissements.
        Comment sortir de ce cadre contraignant ?
        http://www.jmrw.com/Chess/Tableau_echecs/pages/053.htm

    2. 5.Hououji Fuu
      11 novembre 2011 à 16:12

      « Lémarchés »….« Lémarchés »…. otez moi d’un doute, n’est il pas en famille avec
      « Lamain démarchés » ? 🙂

      Et plein de mercis pour ces infos. J’aime avoir des nouvelles de mes confrères européens. (vous écrivez très bien).

      1. @edith :

        Oui, ce sont tous des cousins : « Lémarchés », « Lamain démarchés », « Lamain Invisible », etc.
        Ils sont très liés 🙂

        (et merci pour le compliment 🙂 )

  5. ET SI EN PLUS BHO ET BIBI BOMBARDAIENT TEHERAN, JUSTE POUR VOIR?

    Ce jour sur le site des Échos:

    « La Grèce assure auprès de l’Iran l’essentiel de ses approvisionnements pétroliers, les banques refusant de fournir un financement de crainte qu’elle ne soit prochainement en défaut de paiement.
    Des traders expliquent qu’Athènes s’est tournée vers l’Iran en ultime recours en dépit des pressions de Washington et de Bruxelles, soucieux de contrecarrer les ambitions nucléaires iraniennes.
    « Des sociétés telles que nous ne peuvent traiter avec eux (les Grecs), il y a trop de risques, peut-être des traders indépendants », dit un professionnel d’une grande société pétrolière internationale.
    « Notre département financier refuse tout simplement de traiter avec eux mais pas parce qu’ils ne paient pas; il s’agit juste d’une précaution », explique un trader d’une grande société de négoce.
    « Impossible de trouver une banque qui veuille bien nous financer; pas une banque ne veut financer un deal avec eux; ça nous a fait rater de bonnes occasions tout ça », déclare un troisième trader.
    Plus d’une vingtaine de courtiers européens de gros pétroliers ou négociants contactés par Reuters ont dit que l’absence de financement bancaire avait obligé la Grèce à cesser ses achats de brut auprès de la Russie, de l’Azerbaïdjan et du Kazakhstan ces derniers mois.
    La Grèce, qui a quatre raffineries, a importé en 2010 46% de son brut de Russie et 16% d’Iran. L’Arabie saoudite et le Kazakhstan ont représenté chacun 10% de ses importations, la Libye 9% et l’Irak 7%, selon des données de l’Union européenne.
    « Lorsqu’on leur en parle, ils ne font aucun mystère sur le fait qu’ils survivent grâce à l’iranien parce que les autres ne veulent tout simplement rien leur vendre dans le contexte actuel », constate un trader. »

    NO COMMENT

  6. « Celui qui mesure la croissance, terme auquel ils se cramponnent pour éviter d’employer celui de récession, s’autorisant croissance négative en dernière extrémité. »

    ==> en denrière extrémité ce n’est pas le mot récession qui est tabou ; c’est le mot décroissance ! Passe encore le moment venu que le monde soit en récession ; mais il ne faut surtout pas laisser croire qu’il s’oriente vers la décroissance ! La croissance, c’est la colonne vertébrale du système. Pour qu’il y ait récession il faut se référer à une notion de croissance qui est alors sous-entendue. la récession est un état anormal de croissance. La croissance reste le but même si l’objectif n’est pas du tout atteint.

    Tant que cette doxa fonctionne, ceux qui tiennent les manettes du système peuvent les conserver car ils restent cohérents avec la logique qui traverse tout le système. Même en cas de croissance négative, l’orthodoxie est respectée ; le système reste à l’endroit à l’intérieur du même cadre croissantiste, préservant ainsi la perspective anthropologique d’un toujours plus à venir synonyme de progrès et de jouissance.

    En attendant l’avènement de ce paradis terrestre, le système peut continuer de tourner aussi longtemps que la foi en des lendemains meilleurs perdure : alors les sacrifices demeurent supportables … Mais que l’on vienne à parler explicitement de décroissance et c’est tout l’édifice civilisationnel construit sur la croyance en la croissance éternelle qui s’effondre !

    1. Pour prolonger Christo :

      La décroissance, le voilà le changement de cadre tant réclamé.

      Si on reste dans le cadre, il est question de récession, économiquement effectivement insupportable : chômage, appauvrissement général.

      Aussi absurde que chacun peut le concevoir s’il réfléchit un tant soit peu – car menant dans un mur – la croissance semble pourtant l’alpha et l’oméga de toute chose économique, sous peine d’effondrement généralisé.

      Un peu comme un train « cycliste » (une seule ligne de roues) lancé à vive allure vers un lointain, mais bien réel, énorme mur. Si le train s’arrête, il se couche violemment. Mais sa destination est bien inéluctablement le mur, lequel se rapproche.

      Si on ne raisonne plus « économiste théorisant », ce qui permet de proférer des absurdités sans contrôle possible, la croissance se révèle pour ce qu’elle est, définitivement inadaptée :

      Croissance du déplacement en avion, donc croissance des aéroports et de leur nuisance étendue. Croissance des réacteurs nucléaires, épées de Damoclès et déchets radioactifs éternels à stocker, mais où ? Croissance des champs industriels d’éoliennes géantes, douces fées devenues monstres ogresses. Croissance du déplacement automobile, mais le dictat de celui qui passe s’oppose au simplement vivre de celui qui habite. Croissance du tourisme mondial, qui tue la notion même de voyage, puisque le voyage c’est le dépaysement et que le tourisme généralisé, c’est l’uniformisation, etc.

      Parant au plus pressé, la plupart des gens se cantonnent à maintenir le train-cycliste debout. C’est compréhensible, mais ne doit pas devenir prétexte pour refuser de voir que la destination, définitivement meutrière, est le mur, qui se rapproche à vive allure.

      Il faut donc arrêter le train en trouvant des moyens pour qu’il ne se couche pas trop violemment, en descendre et reconsidérer.

      Pas de télé ni d’ordinateurs individuels ni de lave-linge individuels (en principe),c’est insupportable à la planète. Des maisons de quartier ou de village avec ces matériels, où on se rencontre.
      Pas de propriété privée héritable, mais un droit « territorial » non transmissible (distance de sécurité). Des habitations, plutôt petits immeubles avec jardins partagés et pièces communes(c’est tendance), tellement bien isolées (isolants végétaux), que le chauffage est presque inutile etc.

      La décroissance, c’est produire le moins possible, le moins nuisant possible et pour le plus durable possible. L’économie a sa place, mais pas l’économisme.

      Delphin

      1. Finalement, la croissance est définie selon certains agrégats, si ceux là changent on aura une autre forme de croissance. Ne pas confondre l’instrument et la méthode de mesure avec la réalité.

      2. A fusijan :

        « Comme d’hab quand il y a trop d’objecteurs de croissance sur son blog, je sens que PJ va nous ressortir son Pourquoi je ne suis pas en faveur de la décroissance »

        C’est parce qu’il est abusé par ça (extrait copié de  » Pourquoi je ne suis pas en faveur de la décroissance) :

        « Si je vous raconte tout cela, c’est parce que la décroissance chez Alain de Benoist a sa racine dans son « sens du sacré », qui pêche dans les mêmes eaux que le « Heimweh » chez Heidegger : le repli dans l’humilité. Ce n’est pas moi qui l’invente : lisons le chef de file de la « Nouvelle Droite » citant le Heidegger des Chemins qui ne mènent nulle part : « La détresse en tant que détresse nous montre la trace du salut. Le salut évoque le sacré. Le sacré relie le divin. Le divin approche le dieu ». Et c’est pourquoi je fonde ma seconde raison pour rejeter la décroissance dans le fait que de Benoist précisément la soutienne. »

        Ce n’est pas parce que l’extrême droite (une certaine extrême droite), flairant le filon, s’est emparée du thème, que la décroissance doit être rejetée.Il suffit d’ailleurs de creuser un peu le discours d’Alain de Benoist, éternel récupérateur, pour percevoir les contradictions.

        L’extrême droite a toujours (cf le « national socialisme ») cherché à agglomérer tout ce qui pourrait lui amener du monde. Actuellement, Marine Le Pen « surf » sur l’anti capitalisme, ça n’en disqualifie pas la gauche pour ça.
        L’idéologie « extrême droitiste » est d’abord un « gloubi boulga  » de tout ce qui peut casser l’image passéiste du mouvement, pour ensuite développer le fond rance repli sur soi et rejet.

        Edwy Plenel et autres pourfendeurs de la décroissance, parce qu’il n’ont rien compris – mais aussi parce qu’ils refusent, au fond, qu’il puisse exister des limites (« On veut m’empêcher de prendre l’avion », de pouvoir zébrer la planête de mes indispensables déplacements… ») – se précipitent sur l’opportunité de l’apparence convergence pour discréditer l’idée.

        Il faut dire qu’ils sont bien aidés par tous ceux, en mal-être affectif, qui croient trouver une solution à leurs problèmes dans la décroissance et par le sectarisme dont font preuve certains « activistes » jaloux de leur pré-carré tellement « élite novatrice ».

        Amicalement,

        Delphin

  7. Ca y est Christian Noyer se prend déjà pour le prochain premier ministre, comme ses copains Monti et Papademou.
    Les politiques n’ont plus qu’à aller pointer au chomage (après tout c’est peut-etre justice)

    1. Ce Noyer prévoyait encore 2.5 pct de croissance en 2012 il y a 9 mois.Et il vient de dire sur une radio qu’il ne voyait pas de récession en France l’année prochaine.
      Encore une ‘lumière’ comme Lagarde qui disait en juillet 2008, que la crise US ne traverserait jamais l’Atlantique.
      No comment.

  8. Tout ça n’est pas bien grave, l’Italie ne crée plus de dettes depuis 1991 nous dit-on et son budget est excédentaire, son PIB « primaire » comme on dit avant remboursement des emprunts, et puis l’Afrique connaît une croissance de 5% et il doit bien y avoir encore 1 ou 2 bons chiffres qui traînent dans l’actualité.

    Ah la « récession douce » c’est la meilleure !

  9. Quel scénario nullissime !!!

    M’étonne pas que je n’aime plus le cinéma.

    Après avoir fait subir dans les entreprises des horreurs aux salariés pour mieux les préparer à accepter n’importe quoi à n’importe quel prix, voilà donc « la main » qui s’acharne sur les aides sociales et les services publics.
    Pas facile, ce qui prouve que les politiques ne sont pas aussi corvéables que cela.

    Qu’importe, « la main » a ses adeptes qui prennent la suite.

  10. Merci pour ce résumé de l’actualité….

    Je résume donc ( également ) ce que j’ai compris…

    Les indicateurs :

    Taux d’emprunt des états en croissance
    Les CDS existents toujours et montent toujours
    les agence de notations qui sont en retard de deux guerres finissent par accoucher leurs notations ( Pour ce que ca vaut )
    la croissance en baisse , nulle et même négative
    ….

    Les outils:

    le FESF un groupement d’emprunteurs crédibles…. Il reste l’allemagne .. On comprend Merkel
    la BCE bridée avec les traités Européens
    L’union ( c’est le gendarme )
    ….

    Les acteurs:
    Le marché
    Les états ( Les politiques + le peuple des ‘1%’ )
    Les états ( Le peuple des ‘99%’ )
    Le FMI
    La chine ( ce sont des nouveaux )
    Les banques
    ….

    Les ressources:
    Le pétrole dont on ne sait plus trop si le pic est déjà atteint ou le sera très prochainement
    Le charbon qui fait son retour par peur du nucléaire tel qu’on le maitrise aujourd’hui
    Le gaz qui doit passer par des zones (géographique) de turbulances
    Pour résumé, on va très vite manquer d’énergie si on ne stoppe pas la croissance…. Ca tombe bien… elle s’arrête…

    Je suis parmi le peuple ‘99%’ et comme tout le monde, je me dis que, mazette, voila un drôle d’époque qui manque cruellement d’un visionnaire pour résoudre l’équation proposée.
    Enfin l’équation n’est peut-être pas la même pour tout le monde….

    Si je suis un acteur du marché , j’ai besoin de croissance ( Le capital tel qu’on le conçoit aujourd’hui exige un rendement croissant… )

    Si je suis une banque, j’ai besoin de voir mes prêts remboursés pour émettre de nouveaux crédit qui rapporteront encore plus ( pyramide de Ponzi ??? )

    Si je suis un membre des 99%, j’ai juste envie de ne pas m’inquiéter pour mes proches et vivre décemment

    Si je suis un membre de 1%, j’en veux toujours plus ( c’est une maladie propre à l’homme, et au delà d’un seuil , il semble difficile de soigner cette pathologie )

    Si je suis la Chine, …. c’est un autre débat, on entre dans la sphère des grand intérêts énergétique/économique et géopolitique… Et je crois que c’est un dossier très difficile à cerner qui demande un regard élargi à l’ensemble du monde mettant en opposition Chine, Europe, Etats-Unis et Russie luttant pour les ressources énergétiques et une domination géostratégique dans les régions entourant l’Afghanistan. Ils sont fort ces chinois…

    La loi du plus fort est toujours de mise mais aujourd’hui comme c’est arrivé par le passé il faut composer avec tout les acteurs…. Que peut-il en ressortir ?
    J’en sais fichtre rien mais je suis naturellement faible car mes désirs sont modestes ( comme les autres « 99% » ). J’ai peur de ne pas pouvoir nourrir mes enfants de perdre mon emploi, de voir une guerre nucléaire,etc…
    Et pendant ce temps, que font les 1% à votre avis ?
    L’autre jour, j’y pensais et je me suis alors rendu compte que la guerre est déjà bien entamée la haut car les 1% ne sont plus que 0,1% aux Etats-Unis ( cfr P. Krugman dans la chronique du NY Times ) et que finalement, les mégas riches sont occupés à se faire la guerre et que la misère que cela engendre sur le monde n’est pas trop importante pour eux et qu’il faut bien se dire que ce n’est pas la taille du gâteau qui est importante mais la partie qu’on détient. La partie du gâteau mise à la poubelle n’est pour personne. Et j’ai peur d’en faire partie dans un avenir proche.

    On a pas grand chose à espérer avec des représentants ( ils nous représentent réellement ? ) politiques comme ceux qui se donne en spectacle depuis 2008. Et pourtant, des solutions pas si compliquées mais demandant un changement de dogme existent:
    – une BCE libre ( mais régulée tout de même ) d’émettre de la monnaie et une politique de dépense publique juste pour les peuples. J’y vois un moyen de satisfaire tout les membres du groupe ‘99%’. Par contre les 1% devront arrêtrer de compter sur les états pour les enrichir pour des besoins publiques. La dette sera remboursée à terme et les nouveaux emprunts ne seront plus issus des marchés financiers mais bien d’une BCE à nouveau au service des états.

    – Le rétablissement d’une règle Glass-Steagall.

    Avec ces deux mesures, la catastrophe serait évitée. Il serait alors temps de s’attaquer au problème de l’énergie..

    Je ne fais qu’écrire très rapidement ce que j’ai compris en attendant vos avis…

    1. « – Le rétablissement d’une règle Glass-Steagall. »

      En 33 cela n’a pas suffit pour régler la crise
      En 2011/2012 ça ne suffira pas

      Faut vraiment penser différemment, faut sortir du cadre national(ou zone monétaire)-libéral.

      1. Sortie du cadre… comme sortir de l’euro et adopter une monnaie de référence pour un taux de change réaliste ? J’en conviens. L’Euro ne peut pas fonctionner.

        . Il faut ramener l’économie financière à l’échelle du de l’économie réelle. Comment ?
        . Contrer les monnaies sous-évaluées ( Chine )

        D’autres choses ??? Concrêtement, si il fallait un programme point par point ?

    2. @ ADE
       »Avec ces deux mesures, la catastrophe serait évitée. Il serait alors temps de s’attaquer au problème de l’énergie. ».
      Si vous régler le problème à l’intérieur du même cadre, capitalisme débridé et croissance à tout prix, vous ne pourrez régler le problème de l’énergie vous allez l’empirer.
      La définition du prochain cadre doit se construire avec la perspective de l’épuisement des ressources dont les énergies sont une des constituantes sans plus, voir les énergies comme un problème en soi c’est confondre causes et conséquences .
      Tout autres cadres qui ne tiendra pas compte de ce fait ne fera qu’accélérer la course vers des discontinuités en ressources chaotique et donc sera une perte de temps précieux.

      1. L’allemagne ne perd pas de temps :
        http://www.24heures.ch/actu/economie/gazoduc-russie-europe-ouest-inaugure-grande-pompe-2011-11-08

        et aussi –  » Gerhard Schröder ,…Peu de temps après son retrait de la vie politique, l’ex-chancelier est nommé à la tête du consortium en charge de la construction, dont le premier partenaire est la société russe Gazprom »
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Gerhard_Schr%C3%B6der

        Ils ont déjà choisi un nouveau cadre.

  11. L’Italie et la Grèce , en nommant des anciens commissaires européens, à leur tête de gouvernement, nous donnent à voir ce qui nous attend d’ici 2013. Les socialistes gagnent les élections en France. La France perd son triple AAA. Les marchés font pression jusqu’à ce que Mr Trichet devienne 1er Ministre. Marine Le Pen entre au Gouvernement, comme la Grèce vient de le faire avec l’extr^me droite, en espérant ainsi que les « masses » restent à la maison sans broncher. Le CAC, comme un seul homme remonte. Même scénario pour la Belgique où Mr Van Rompuy est contraint et forcé de reprendre les rênes du pouvoir. Mr Sarkozy prend la tête de la Zone Euro et du Conseil Européen. Wilgers, extrême droite hollandaise, fait pression sur le Gouvernement dont il fait partie, pour sortir de l’€. Les Hollandais sautent le pas les premiers etc….etc…. Les plus fragiles ploient sous les coups.

    1. Pour ce qui est de la France, votre tableau est crédible mais incomplet. La France va perdre son AAA sous Sarkozy, et c’est pourquoi Hollande sera élu. Au contraire de Zapatero, qui a pris les mesures d’austérité comme un clystère, Hollande les appliquera avec enthousiasme (il aura eu 6 mois pour s’y préparer) et justice. Fin de l’Etat-providence grâce à la gauche. Montée du chômage et de la récession. Alors seulement, nous aurons un gouvernement d’union nationale avec les sarkozystes et Marine.
      Avons-nous vraiment besoin d’un Sarkozy « normal » et « juste » ? Et sachant tout cela, qui d’entre nous osera voter Hollande au second tour ? A moins que Marine ne nous en dispense.
      C’était un propos du 11.11.11.

      1. Eviter de parler de Gauche quand vous faites allusion à flamby et ses copains. La Gauche, la vrai commence avec Mélenchon et va jusqu’à Arthaud. Soyez en remercié. Cela évitera la confusion. Papandreou est « socialiste » et même président de l’Internationale « socialiste » de même, tous les dirigeants « socialistes » de ces dernières années, n’ont fait qu’une politique de droite éhontée à travers l’Europe. Et le pire, c’est que les écolos vont s’acoquiner avec eux, en reniant leurs divergences de fond. Je n’ose même pas parler de Chevènement qui fait rire tout le monde.

      2. Hollande fera sortir la France de l’euro. Probabilité que j’évalue aujourd’hui à 30%.

        Est-ce que l’extrême gauche est absente du gouvernement d’union nationale grec ? C’est une bonne nouvelle, dans la mesure où tout le monde pense que ce gouvernement s’écroulera…

    2. C’est Wilders, pas Wilgers; ensuite, lui et son parti ne font pas partie du gouvernement.
      Malheureusement, me faut-il ajouter. Car avec son accord de soutien, il peut se permettre de continuer son discours démagogique tout en évitant de se mouiller quand des mesures impopulaires sont prises.
      Le gouvernement actuel ne dispose que d’une majorité relative, et dépend selon les sujets d’un compromis soit avec la Partij Voor de Vrijheid de Wilders, soit avec les partis à gauche de l’échiquier.

      [Oui, je sais que ça parais impensable en France, des accords entre partis de droite et de gauche; mais ici aux PB, c’est normal. On est moins sectaire dans ces contrées humides; faut dire aussi que la droite Néerlandaise, pour libérale qu’elle est, n’est pas composée uniquement de salauds antisociaux, quand le gros des politicards UMPistes, lui, s’emploie à démontrer que c’est globalement le cas en sarkozie.]

  12. De ‘mieux’ en ‘mieux’ en Grèce, voila qu’on reprend des ex de la junte d’extrème droite..avec des socialistes,c’est se foutre du monde.

    Far-right politicians were given posts in Greece’s new unity government on Friday, a first since democracy was restored in 1974 after the fall of an army dictatorship, an official statement said.

    Makis Voridis, 47, the former leader of the Hellenic Front, was named infrastructure minister and will be joined by another three fellow members of the Popular Orthodox Rally (also known as the Laos party) who were given junior ministerial positions in the new cabinet formed under interim prime minister Lucas Papademos to save the country from bankruptcy.

    Daily Telegraph.

    La démocratie est morte ce vendredi en Grèce, triste 11 novembre.

  13. l’accélération des réformes destinées à renforcer le potentiel de croissance de l’Europe

    comme le comprend parfaitement FL consiste presqu’uniquement en diminution des budgets publics et réductions de salaire pour tenter de devenir compétitif avec les salaires asiatiques, principaux producteurs mondiaux.
    C’est dans la droite logique financière, et d’une stupidité sans nom pour la population.
    Ces mêmes autorités financiaro-politiques européennes ne cachent plus leur volonté d’imposer une dictature financière sur l’ensemble de l’europe, éliminant toute possibilité d’autre choix de société.

    Il n’y a que moi que cette volonté d’alignement des revenus du travail sur les salaires chinois inquiète et surtout cette sorte de coup d’état « pour la bonne cause » (celle des plus riches) inquiète encore plus??

      1. Nous sommes dans un monde en mutation:

        Socialisme pour les riches, capitalisme pour les pauvres.

        Une nouvelle logique se met en place:

        La redistribution des richesses se fait désormais des pauvres vers les riches.

        Les politiciens malthusiens ont pris la place des démocrates, il faut sauver la planète en consommant moins, donc en empêchant les pauvres de consommer par la force; on réduit leur pouvoir d’achat. La doctrine libertarienne gagne du terrain, qui sera certainement l’étape suivant la purge néo-libérale classique.
        Il y a une chose qui me chiffonne, comment les grandes entreprises survivront-elles à la contraction de la demande qui les attend… là est la faille de la stratégie politique globale mise en place…

      2. Je viens de m’intéresser aux critiques de Keynes par les néo-libéraux classiques (monétaristes) et par les libertariens, ce que j’en ai compris c’est que selon ces derniers, nous sommes dans une crise de production, donc il faut déréguler un max pour pouvoir produire plus, alors selon eux le renouveaux de la demande s’en suivra….

        Alors, soit j’ai mal compris, et si quelqu’un pouvait m’expliquer ce qui sous-tend ces courants de pensée, je lui en serait reconnaissant; soit j’ai bien compris et alors j’enrage d’autant d’aveuglement ! Et quand j’écris « j’enrage », je vous prie de croire que j’ENRAGE !

    1. Bah, après, comme en chine, il n’y aura plus de « marché ».
      Mais nos brillants leaders européens ne cessent de nous indiquer la solution (involontairement, je crois) : « ça ira, ça ira, ça ira ! »

    2. Ça serait vraiment inquiétant si la croissance était au rdv de cette stratégie et l’avalisait.
      mais les conséquences sont tellement prévisibles, une économie ou tous produisent et personne n’achète !!!
      Quel est le génie qui a pensé cette « néo-économie » ???

      1. A ce train là, il arrivera un moment où plus personne n’aura interet à aller travailler pour un salaire qui ne permettra pas de couvrir les besoins fondamentaux.
        L’économie souterraine a un bel avenir devant elle.

      2. Non Isabelle!
        A ce train-là NOUS définirons NOS besoins et travaillerons juste le temps qu’il faut pour couvrir ces besoins, compte tenu aussi des besoins de nos frères sur la planète, et de la survie cette planète.
        Il faudra bien un jour se rendre compte que nous avons des voisins qui ont aussi des besoins et que la paix et l’équilibre ne s’obtiendront pas sur le calcul global des producteurs/consommateurs ou des avantages salariaux.

    3. Peut-être que si la BCE tenait son rôle de banque centrale, dont par exemple de baisser l’€uro quand il y a de baisser l’€uro, plutôt que son apologie à encourager à l’austérité, la flexibilité, la privatisation de tout et n’importe quoi, la zone €uro ne se porterait pas plus mal que la Suède avec sa couronne suèdoise

      « Suède: croissance de 5,3% (T2)
      Avec Reuters Publié le 29/07/2011 à 11:27
      La croissance économique de la Suède a ralenti au deuxième trimestre mais son rythme reste solide, à 5,3%, ce qui pourrait ouvrir la voie à un nouveau relèvement des taux d’intérêt en septembre. Cette croissance dépasse les attentes des économistes interrogés par Reuters (5,0%) même si elle connaît un ralentissement, après avoir atteint 6,4% au premier trimestre.

      Sur une base trimestrielle, l’économie suédoise a progressé de 1,0%, par rapport à 0,8% sur les trois premiers mois de l’année. Le consensus Reuters donnait 0,6%. Les intervenants du marché voient dans cette croissance meilleure que prévu le feu vert à un nouveau relèvement des taux d’intérêt de la Riksbank, la banque centrale suédoise.
      « Il y a des nuages surplombant le paysage international, mais ici chez nous, les choses roulent comme prévu », a commenté Torbjorn Isaksson, analyste chez Nordea.  »

      http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/07/29/97002-20110729FILWWW00335-suede-croissance-de-53-t2.php

  14. Récession douce

    Ça me rappelle le conseil que ma bisaïeule avait donné à sa fille avant qu’elle aille au bal.

    « Souviens toi bien mon enfant, quand il il te dira « Juste la tête ! », que ces engins là n’ont pas d’épaule. »

  15. And there they go again with that word out of place. Just out of Reuters:
    SLOVAKIA’S PRIME MINISTER SAYS EURO ZONE SPLIT MAY BE NECESSARY, DE FACTO SPLIT ALREADY EXISTS

    z hedge

    Visiblement de nombreux plans B sont à l’étude.

    Merkel’s CDU party’s general secretary said that the party is poised to back a motion at its annual party congress on November 13th-15th to offer states a « voluntary » means of leaving the Eurozone

    zh

  16. Tout semble vouloir quitter le Titanic Euro.

    The Dutch far-right party PVV – which has 24 of the 150 seats in parliament – wants to know what would happen if the Netherlands left the eurozone and reintroduced the guilder. Geert Wilders, leader of the party, spoke to the Telegraaf:

    Quote The government is trying to scare us by saying that the lights will go out if we give up the euro. This will certainly cost money but I want to know if the reintroduction of the guilder will not ultimately make us richer.

    It will commission a study into the plan and, if it’s outcome is positive, will call for a referendum on eurozone withdrawal.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/8846201/Debt-crisis-live.html

    1. Ah, ça on entends partout que l’euro est en train de mourir, de sombrer et bla bla bla… Et le cours de l’euro ? Ben par rapport au dollar il tient toujours la route, pourtant avec tout ce que l’on entend on ne devrait pas avoir un euro à 0,40 $ ? Ou finalement on joue à se faire peur, et finalement tout est sous contrôle…

      Ne s’agit-il pas seulement de mettre en place un programme politique ?

      There is no alternative

      1. Si le dollar et l’Euro baissent en même temps, ils restent au même niveau l’un par rapport à l’autre.

        Suffit de comparer avec l’or ou les matières premières. Tiens, là y a une sacré érosion monétaire…

  17. Hi,

    IAEA Press Releases
    Low Levels of Iodine Detected in Europe

    11 November 2011 | The IAEA has received information from the State Office for Nuclear Safety of the Czech Republic that very low levels of iodine-131 have been measured in the atmosphere over the Czech Republic in recent days.

    The IAEA has learned about similar measurements in other locations across Europe.

    The IAEA believes the current trace levels of iodine-131 that have been measured do not pose a public health risk and are not caused by the Fukushima Daiichi nuclear accident in Japan.

    Iodine-131 is a short-lived radioisotope that has a radioactive decay half-life of about eight days.

    The IAEA is working with its counterparts to determine the cause and origin of the iodine-131.

    The IAEA will provide further information via its Website as it becomes available.

    http://www.iaea.org/newscenter/pressreleases/2011/prn201124.html

  18. Si vous voulez vomir sur votre écran, je vous conseille de bien regarder l’image suivante, celle de la prestation de serment dans un pays démocratique de notre bonne vieille europe :

    prestation de serment

    Les messieurs à longue barbe et en robe devant qui on prête serment sont des dignitaires religieux (au cas où). Mignon, n’est-il point ?

    1. La Tunisie, aux islamistes, dont une des 1° déclarations fut, dans l’esprit « nous ne remettons pas en cause le système économique », l’allégeance des nouveaux représentants Grecs aux popes, qui, si j’ai bien compris, sont les grands bénéficiaires du système actuel, les protestants en force en « Belgique du Nord » et pourquoi pas un retour en force du catholicisme en Italie, tout ça pour la plus grande gloire du capitalisme (moribond ou triomphant, je ne sais trancher).

      1. « les protestants en force en « Belgique du Nord » »: la Flandre est catho! Contrairement à la Hollande, protestante. On le voit historiquement par exemple, dans le domaine des arts, par une surenchère baroque à Anvers, à la frontière (par exemple, Rubens).

      2. Rien de grave, Hema: du côté hollandais – et donc protestant -, il existe aussi de véritables chefs-d’oeuvre!

        Mais le style est tout autre: des personnages, des scènes de la vie quotidienne, ou des paysages peints méticuleusement.

        L’un des plus connus est sans doute « La jeune-fille à la perle », de Vermeer, de Delft:

        http://english-9a.wikispaces.com/file/view/vermeer-girl-with-a-pearl-earring1665.jpg/123497975/vermeer-girl-with-a-pearl-earring1665.jpg

      1. Je pense avoir déjà un peu développé ce que je pensais de l’église orthodoxe plus bas.

        Ceci dit, réponse rapide :

        « Démocratie » : pouvoir au peuple ou à ses représentants élus –> on prête serment devant le peuple ou ses représentants (députés et/ou sénateurs)

        « Théocratie » : pouvoir divin, donc on prête serment devant dieu ou ses représentants – l’église, donc.

        La Grèce est en théorie une démocratie – européenne qui plus est. Les Lumières sont censées nous avoir débarrassés des manigances de la religion dans les affaires temporelles. En Grèce, ce n’est pas le cas, mais alors pas du tout. Ce qui se fait en Grèce avec cette prestation de serment devant les popes est à mes yeux la négation de la démocratie et la consécration du pouvoir d’une église toute-puissante et intouchable en Grèce. C’est tout simplement inadmissible en démocratie. Ou alors on dit que l’on n’y est pas, et on arrête de faire semblant.

  19. Tout ça pour ça?

    L’économie ne peut-elle fonctionner dans la stabilité? pourquoi l’accroissement permanent et sans limite (auquel nul être humain raisonnable ne peut croire) lui est-il vraiment si indispensable?

    La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et de services sur une période donnée.

    Si les responsables trouvaient le moyen – en la mesurant en prix constants et en tenant compte d’une éventuelle augmentation de la population – de maintenir constante cette production de biens et de services, à première vue ils retrouveraient la confiance de leurs administrés satisfaits!

    Ça n’est pas une simple erreur dans le choix des mots puisqu’ils prennent un air sombre quand les chiffres restent stables (la redoutable croissance zéro.)

    Il ne s’agit pas de compétition puisque apparemment la croissance est nécessaire partout et il ne s’agit pas non plus de qualité de vie puisque n’importe quel accroissement du PIB est bon à prendre. J’ai supposé que ça provenait de la nécessité de caser les profits capitalistes quelque-part mais changé d’avis puisqu’officiellement cette question ne se pose pas!

    Finalement c’est peut-être tout bêtement la nécessité de rembourser la dette le plus vite possible qui fait qu’il n’y a pas d’alternative à la croissance et qui rend la stabilité si catastrophique?

    1. Non, concernant votre première question.

      3 § Il ne s’agit pas de la confiance des administrés.

      Penchez-vous sur la loi des débouchés de Say et vous verrez pourquoi il est impossible que cela fonctionne, – et le reste est silence.

      1. Admettons que Say (1767 – 1832) ait dit que plus il y a de biens produits, plus ces biens peuvent ouvrir une demande pour d’autres biens. Vu que c’était à une époque où une très forte proportion des gens se consacraient à l’agriculture sans toujours parvenir à se nourrir suffisamment tout au long de l’année, il y a peu de doutes que la croissance ait été favorable à tous.

        Dans les pays « surdéveloppés » comme les nôtres le PIB n’est plus une mesure pertinente de la satisfaction des besoins. La croissance pour la croissance n’a plus aucune justification et la répétition incessante de ce mot croissance dans les discours de nos dirigeants montre qu’ils ne sont plus en phase par rapport aux réalités. Le pire est qu’ils le savent!

    2. On touche à la lacune fondamentale de toute théorie libérale :

      les Hommes sont des êtres rationnels

      Les sciences sociales on fait des progrès depuis le XVIIIe, pourtant les libéraux n’ont toujours pas repensé leur utopie économique.

      Je suis pressé de me retrouver dans une de ces conversations avec un libéral ronflant ou un de ces libertariens à la mode, pour les amener sur le postulat de leurs théories et les mettre face à leur contradiction.

      Ah ça, le nombre de morts des systèmes communistes, ça on en a fait le décompte et on nous les sert régulièrement, le nombre de morts du fascisme aussi, mais celui du capitalisme ?

      L’avantage du capitalisme c’est que ce ne sont pas des morts directes, alors c’est une politique économique policée…

      1. Les fascismes font partie des régimes politiques possible en capitalisme.
        Donc le fascisme, c’est encore du capitalisme.

    3. >’Pourquoi l’accroissement permanent et sans limite (auquel nul être humain raisonnable ne peut croire) lui est-il vraiment si indispensable?’

      I’d like to share a revelation that I’ve had during my time here. It came to me when I tried to classify your species and I realized that you’re not actually mammals. Every mammal on this planet instinctively develops a natural equilibrium with the surrounding environment but you humans do not. You move to an area and you multiply and multiply until every natural resource is consumed and the only way you can survive is to spread to another area. There is another organism on this planet that follows the same pattern. Do you know what it is? A virus. Human beings are a disease, a cancer of this planet.

      Agent Smith, The Matrix (1999)

  20. Pourvu que l’éffondrement de ce capitalisme inique se fasse rapidement ,avant que les fous furieux qui nous gouvernent ne tentent des expériences désespérées du style : allez hop , une bonne petite guerre pour relancer la machine .
    La machine est usée , foutue et irréparable ; le monde lui même est à bout de souffle . Ce systéme ronge l’humanité et détruit tout . Qu’il créve vite pour que nous puissions réapprendre à vivre sans devoir nous entretuer . Un monstre à l’agonie c’est dangereux , il pourrait tirer l’humanité toute entière dans son anéantissement . Moi qui ne suis pas croyant , j’en viens à prier pour notre monde . Que nous les 99%, nous puissions vivre en paix .
    La haine suinte de partout , les médias nous matraquent le cerveau comme des CRS enragés

    1. C’est vrai, mais ce condensé de l’histoire de l’humanité sur quelques décennies…
      C’est prodigieux à appréhender.
      Faut vraiment ouvrir tout grand, oreilles et mirettes, et profiter du spectacle.

    2. La haine suinte de partout , les médias nous matraquent le cerveau comme des CRS enragés
      taka casser ta tv ou bidouiller ton futur portable 4G pour brouiller toute les fréquences UHF (TNT) de ton quartier

    3. Je suis pessimiste et j’ai peur que la guerre ne soit déjà dans les rails.

      Il faudrait vérifier en quoi une économie de guerre pourrait être plus lucrative qu’une économie de paix pour Goldman Sachs, hormis l’avantage qu’il y aurait à réduire un grand coup la population mondiale.

      Quand à savoir si ça va marcher, regardez autour de vous, 80% des gens sont des bœufs qui ne voient pas plus loin que le coin carré de leur écran plat. Ils se jetteront dans un juste conflit armé dès que la télé leur indiquera qui est le méchant.

      Il n’y a qu’à voir comment la plupart des Français commencent à détester les Grecs, sans même se rendre compte qu’ils vivent dans la même prison. Même mon épouse donne là-dedans, ça me désespère.

  21. Grèce : une photo ahurissante.

    Le nouveau gouvernement de coalition grec dirigé par Lucas Papadémos a prêté serment, vendredi 11 novembre, à la résidence présidentielle.

    Lors d’une imposante cérémonie d’intronisation, des prêtres orthodoxes conduits par l’archevêque d’Athènes ont béni le nouveau premier ministre et son gouvernement, dominé par les membres du parti Pasok (socialiste) et de Nouvelle Démocratie (droite).

    Deux des nouveaux ministres sont d’extrême-droite, ce qui est une première depuis la chute de la dictature des colonels en 1974.

    Sur la photo, le nouveau Premier ministre Lucas Papadémos prête serment devant les religieux de l’Eglise orthodoxe.

    L’extrême-droite et l’Eglise orthodoxe : deux valeurs sûres en Grèce.

    Regardez cette photo ahurissante :

    http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-15691697

    1. BA.
      Lorsque j’ai lancé notre pari de choucroute, il y a 3 ans, ici même, sur le fait que l’Europe allait « éclater », je ne pensais absolument pas que l’Europe prendrait cette voie.
      Là, Camarade, crois-moi que si notre pays laïque et encore légèrement un peu démocratique prend ce chemin, je regretterai fortement de gagner mon pari.

      BA. Vois néanmoins OU nous en sommes…

      1. Yvan écrit : « Lorsque j’ai lancé notre pari de choucroute, il y a 3 ans, ici même, sur le fait que l’Europe allait « éclater », je ne pensais absolument pas que l’Europe prendrait cette voie. »

        Tu me feras toujours rire !

        Je suis écroulé de rire !

      2. @ yvan 11 novembre 2011 à 19:37

        Cela ne représente rien d’autre que la victoire de la raison et de la sagesse sur l’aveuglement. Cela témoigne de la possible victoire du virtuel pacifique sur le réel qui, même s’il se veut pacifique, comporte le risque de devenir belliqueux et de sombrer dans la violence.

        N’est-ce pas, au fond, dans la logique des choses ?

        Oubliez vous Camarade, qu’il n’y a pas si longtemps, le 2 novembre dernier, Paul Jorion appelait des représentants des religions à faire connaître le Royaume de Dieu ?
        http://www.pauljorion.com/blog/?p=30393

        Oubliez-vous Camarade, que Paul Jorion a, à plusieurs fois, évoqué l’utilité d’un gouvernement d’union nationale quand il n’y a pas d’autre issue ?

        Ne sentez-vous pas Camarade, qu’en dépit de nos sensibilités différentes, nous coexistons pacifiquement dans l’espace virtuel de ce blog et que nos échanges, depuis 3 ans, souvent par contradicteurs interposés, n’ont pu que contribuer à nous rapprocher, ne serait-ce qu’un peu ?

        C’est la grande force du virtuel qui, en se propageant à la vitesse de la lumière grâce à la mise en connexion de nos cerveaux, finira peut-être par n’en faire plus qu’un….. au Royaume de Dieu.
        Alors, au lieu de consommer et de dissiper de l’énergie dans nos frictions, dans la fission de l’atome humanité, nous trouverons peut-être l’issue dans la voie de sa fusion.

        C’est une voie difficile, mais prometteuse.

    2. Cette photo n’ a rien d’ ahurissante. C’est la tradition en Grèce qui ne connait pas la laïcité, faut-ll rappeler que sous l’oppression turque, l’Eglise était la seule protection des populations.

      1. Euh, certes.

        Mais l’histoire a bon dos. La domination mafieuse de l’église orthodoxe sur la société grecque n’a d’égale que la domination mafieuse des dynasties politiques à gauche et à droite, et celle des catégories sociales comme les armateurs et promoteurs immobiliers.

        Il y a longtemps que les grecs ont payé, re-payé, et re-re-re-payé leur « dette » à cette église qui les bouffe et les asservit.

        La « tradition », c’est aussi les gens qui ont tout perdu après les incendies de l’été 2007 forcés d’aller mendier à genoux et de baiser les doigts bagués de pierres précieuses des popes pour avoir un peu d’aide.

        Alors, coutume, sans doute. Coutume à abolir, certainement. J’ai même tendance à penser que la Grèce a besoin d’un vrai 1789, mais bon, je n’ai pas vraiment un amour immodéré pour les religions, quelles qu’elles soient (je ne parle ni de foi, ni de spiritualité, je précise)

        PS : l’un des derniers scandales en date (lire Athens News) :

        ABBOT SUMMONED Abbot Ephraim of Vatopedi monastery in Mount Athos has been summoned to give evidence before an appeals magistrate concerning the notorious land swaps between the monastery and the state. The abbot is to appear before the magistrate on November 29, while his alleged accomplice in the land swaps case, a monk named Father Arsenios, will appear before the magistrate on November 14.The evidence to be given by both men will decide whether or not the case will be passed on for prosecution.

        Je vous passe les réseaux de prostitution, ou comment la gentille église orthodoxe exige que l’on traite les immondes femelles (ben oui, c’est pas humain, ces chiennes répugnantes, tout le monde sait ça) qui ont l’outrecuidance de souiller de leur présence impure les côtes du mont Athos après avoir échappé de la noyade lorsqu’in bateau plein d’immigrés clandestin a coulé au large.

    3. CONSTITUTION DE LA GRÈCE

      XIIe Résolution du 7 juin 1975 de la Chambre Révisionnelle
      1ere Résolution du 6 mars 1986 de la VIe Chambre Révisionnelle
      IIe Résolution du 6 mars 1986 de la VIe Chambre Révisionnelle
      et
      Résolution du 6 avril 2001 de la VIIe Chambre Révisionnelle
      SECTION B

      RAPPORTS ENTRE L’ÉGLISE ET L’ÉTAT

      Article 3

      1. La religion dominante en Grèce est celle de l’Eglise Orthodoxe Orientale du Christ. L’Eglise Orthodoxe de Grèce, reconnaissant pour Chef Notre Seigneur Jésus-Christ, est indissolublement unie, quant au dogme, à la Grande Eglise de Constantinople et à toute autre Eglise chrétienne du même dogme, observant immuablement, comme celles-ci, les saints canons apostoliques et synodiques ainsi que les saintes traditions. Elle est autocéphale et administrée par le Saint-Synode, qui est composé des Evêques en fonction, et par le Saint-Synode Permanent qui, émanant de celui- ci, est constitué comme il est prescrit par la Charte Statutaire de l’Eglise, les dispositions du Tome Patriarcal du 29 juin 1850 et de l’Acte Synodique du 4 septembre 1928 étant observées.

      2. Le régime ecclésiastique existant dans certaines régions de l’Etat n’est pas contraire aux dispositions du paragraphe précédent.

      Article 33

      1. Le président de la République élu assume l’exercice de ses fonctions à partir du lendemain de l’expiration du mandat du président sortant, et dans tous les autres cas à partir du lendemain de son élection.

      2. Avant d’assumer l’exercice de ses fonctions, le président de la République prête devant la Chambre des députés le serment suivant:

      « Je jure au nom de la Trinité Sainte, Consubstantielle et Indivisible d’observer la Constitution et les lois, de veiller à leur fidèle observation, de défendre l’indépendance nationale et l’intégrité du Pays, de protéger les droits et les libertés des Hellènes et de servir l’intérêt général et le progrès du Peuple Hellène ».
      3. Le texte des Saintes Ecritures reste inaltérable. Sa traduction officielle en une autre forme de langage sans l’approbation de l’Eglise Autocéphale de Grèce et de la Grande Eglise du Christ à Constantinople est interdite.

    4. « Selon un sondage paru le 13 février 2005 dans le quotidien Eleftherotypia, quelque 48 % des Grecs sont favorables à la séparation de l’Église et de l’État, et 35 % sont contre. L’attitude des Grecs vis-à-vis de la religion a tout de même beaucoup évolué.

      En 1993, le Parlement grec — soit tous les parlementaires grecs, qu’ils soient de gauche ou de droite — avait confirmé la loi rendant obligatoire la mention d’appartenance religieuse sur toutes les nouvelles cartes d’identité, malgré l’opposition des minorités juive et catholique, ainsi que de quelques députés et organisations non gouvernementales (ONG). La Grèce était alors le seul pays de l’Union européenne à imposer la mention de la religion sur les cartes d’identité. Les religions non orthodoxes reconnues étaient considérées par le gouvernement comme des «cultes étrangers», le Code pénal grec les désignant comme «tolérées». D’après le gouvernement grec (ministère de l’Intérieur, de l’Administration et de la Décentralisation), la mention de la religion sur la carte d’identité n’avait aucune valeur juridique. Cette mention correspondait simplement à l’expression d’une «tradition religieuse» et répondait aux «demandes faites par l’Église orthodoxe grecque». Puis le Parlement européen a demandé au gouvernement grec d’abolir toute mention de religion, même facultative, sur les nouvelles cartes d’identité grecques et de ne pas se laisser influencer par la hiérarchie orthodoxe. La résolution du Parlement européen affirmait que «la mention obligatoire de la religion sur les cartes d’identité viole les libertés fondamentales de l’individu, telles que celles-ci sont exposées dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Convention européenne des droits de l’homme». Le Parlement européen a même rappelé que la liberté d’opinion et de religion constitue l’un des fondements de l’État de droit et qu’une telle liberté est du ressort exclusif de la conscience humaine.

      Quoi qu’il en soit, la mention religieuse sur les cartes d’identité a été abolie par le gouvernement grec. N’oublions pas que la Grèce est passée d’un État théocratique à un État laïc moderne. Par exemple, l’état civil est une création récente dans un pays où seules les autorités religieuses tenaient les registres de chaque communauté. Dès lors, pour qu’un Grec du Dodécanèse puisse obtenir un passeport, il fallait parfois écrire à l’évêché pour obtenir l’acte de naissance des parents.  »

      repris de:
      http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/europe/grece.htm

      Y a pas de quoi être surpris, et il faudrait arrêter de s’étonner de rien. Vous découvrezla culture politique des pays d’Europe ou quoi? Ah… ces français qui pensent toujours que leur « modèle » d’organisation politique est le seul et l’unique, auquel tous sont conviés (« tenus d’adopter » serait plus juste), toujours prompts à parler de démocratie, mais à s’émouvoir dès que les peuples ont d’autres aspirations religieuses et politiques que les leurs… Un peu comme les banquiers quoi…

      1. Il y a deux ministres d’extrême-droite en Grèce. Il n’y a pas de séparation de l’Eglise et de l’Etat en Grèce.

        Et j’avoue que je suis encore surpris. Et j’avoue que ça continue à m’étonner. Et j’avoue que ça continue à m’émouvoir.

      2. @ Antoine 11:16

         » la mention religieuse sur les cartes d’identité a été abolie par le gouvernement grec. »

        Pardonnez-moi , MAIS , sauf erreur , c’est le caractère obligatoire de la mention de la religion sur la C.I. qui a été aboli………..

        Après un  » rassemblement  » de DEUX MILLIONS (2.000.000) d’âmes dans les rues d’ATHENES…..( c’est mieux qu’les « indignés…!! ) l’église orthodoxe grecque a amené SIMITIS à « transiger » …………

        ASTUCE VICIEUSE SUPREME….vous imaginez le dilemme des (modernes) parents grecs …. :

        « tu vois , chéri , on n’est plus obligé d’inscrire la religion du p’tit sur sa C.I…….mais quand il grandira , qu’on l’inscrira à l’école…..et quand il aura grandi et qu’au moment de l’interview d’embauche…. » on  » se rendra compte que c’est un « mécréant « …………tu imagines , chéri , l’avenir qu’on lui prépare…….réfléchissons à deux fois avant d’être trop  » modernes « …….!!!!!

  22. Pourvu que l’éffondrement de ce capitalisme inique se fasse rapidement

    Oui, ce serait une bonne chose que la doctrine néo-libérale arrive a son terme; mais je crois que cela se fera au contraire tres/trop lentement.
    Pas assez de gens ne s’interesse vraiment a l’économie, qui pourtant régie le monde d’aujourd’hui.
    En France, on adore raler contre la politique de droite, de gauche, les patrons,les banquiers, les fonctionnaires, les grecs … Mais pour aller plus loin, il n’y a pas grand monde !
    On serre les fesses en attendant le prochain plan de rigueur, tout en préparant noel (la grande fete de la sur consommation). On oublie devant nos ecrans plats la misere des autres et celle qui nous attends plutot que de se battre et reflechir a demain.
    M’enfin, comme disait le poete : on ne grandit bien qu’au dessus du vide

    1. …vous me rassurez , merci , je pensais être seul à le penser , ouf, je range la corde…
      Où sont les armes ? et comment les utiliser ? quelles sont les plus efficaces ?

  23. Les riches regardent les catastrophes du haut de leur balcon. Bernanos

    Jusqu’à ce qu’elle les rattrape, pourrait on ajouter !

    Est ce une pulsion de mort au sein de l’espèce ?

    Il est vrai que nous n’avons plus beaucoup
    de prédateurs et si la planète veut survivre au parasites que nous sommes,
    un bon moyen est l’autorégulation de l’espèce…

    Ce qui n’est du meilleur augure, c’est la conjonction de plusieurs crises en même temps,
    démographique 7 milliards d’habitants et bientôt 9 à nourrir, des ressources prêtes pour certains produits a bientôt se raréfier, (j’ose même pas imaginer ce que cela va être quand il ne restera que quelques puits de pétroles a se partager) des gens « nous » qui avons vécu à crédit et en stéréo sans ce préoccuper le moins du monde ni des autres, ni de la planète, qui vont bientôt se retrouver une montée des populisme à craindre !

    Pour le système dans lequel nous évoluons, c’est une bonne chose que nous nous arrêtions cette foutue croissance, dont au final personne n’a rien a foutre et qui ne nous rendra certainement pas plus heureux. Il faudrait d’ailleurs remettre au goût du jour l’indicateur de bonheur national brut, à savoir des gens qui mangent d’une manière équilibrée, sont en bonne santé du fait d’un mode de vie sain, échangent, se cultivent, aiment et créent !

    Ah ça fait du bien de rêver !

    Be happy !

    Problème, par quoi va t être remplacé le capitalisme, « le royaume des cieux » ?

    1. « le privilège des grands, c’est de voir les catastrophes d’une terrasse.  »
      Jean Giraudoux « La guerre de Troie n’aura pas lieu »

  24. Bon !!! on assiste tout simplement à l’obsolescence du financement privé.
    Passons tout simplement au financement public

    Les financements publics exacerbent les tensions inter-étatiques avec risque de nationalisme à la clef.
    Passons tout simplement au financement public supra national.

    Où est le problème ??? ha !!! oui les rapports de forces et de dominations … Bin je crois, justement, que la main invisible est en train de s’en occuper en ce moment.

  25. Après le viol de la volonté populaire au référendum de 2005, et l’adoption du traité de Lisbonne, ils continuent leur « petite tambouille » par dessus les peuples:

    http://elysee.blog.lemonde.fr/2011/11/11/nicolas-sarkozy-voudrait-aller-soutenir-mario-monti-avec-angela-merkel/#xtor=RSS-3208

    Avec maintenant la mise en place d’une gouvernance directe des pays mal notés par les « trois soeurs ». Les nouveaux promus en Grèce et en Italie vont recevoir l’onction de Merkozy.
    Mama mia ma quéqu’ ils lui font à la démocratie et pourquoi qu’elle se laisse abuser sans appeler au secours.

  26. Qui aurait pensé que cela arriverait vraiment ?

    Voilà donc deux pays où la finance a pris le pouvoir.

    « après la démocratie » ….

    1. Qui aurait pensé que cela arriverait vraiment ?

      Les masques tombent, c’est tout. Ils dirigeaient déjà indirectement, mais la démocratie les gênait un peu aux entournures. Alors ils mettent des hommes à eux à la tête des gouvernements; les politiciens, mêmes les politiciens socialistes soumis, peuvent avoir des coups de folie, comme proposer un référendum. Maintenant ils ne risquent plus une tel acte irresponsable et dangereux pour les intérêts capitalistes.
      Bienvenue en Europe année 2011!

  27. J’ai passé une journée à Londres cette semaine; les anglais aussi sont assez inquiéts, étant donné que leur économie dépend de la santé de la zone euro. Ils ont peur d’un breakdown généralisé en Europe.

    1. Ils ont bonne mine. Tout est parti de chez eux, et ils continuent d’ enfoncer les pays. C’est bien beau de gagner de l’argent sur le dos des autres, en particuliers les ouvriers et employés européens.Quand Blythe Masters fait monter les cours des céréales dans le monde entier et affame des millions de gens, je dis que les anglais doivent quitter leurs claviers pour chercher à l’étrangler ( c’est une image bien sùr). Ils sont où Anonymous? Ils prennent le thé? Ils jouent au golf?

  28. Ils n’éteindront pas le feu,

    Ils n’arrangeront pas mieux les choses,

    La croissance se meurt elle ne reviendra plus,

    Ils sont tous déjà très bien coachés déformés comme ça,

    Croissance, croissance mais pourquoi elle se barre,

    L’accélération ne rassurera pas mieux celle qui pleure,

    Si seulement l’histoire pouvait toujours me ressembler,

    D’autres plans lunaires, des projets sur la comète,

    Il y a pourtant des signes qui ne trompent pas,

    Mais non on préfère toujours dominer autrui,

    1. Croissance, croissance mais pourquoi elle se barre,

      Ben parcequ’il n’y a plus de croissance de pétrole pour l’alimenter, c’est tout con.
      Prouvez moi le contraire!!!

      1. @ michel lambotte

        Ou alors parce qu’elle a tenu sur la colonisation, puis sur la port-colonisation, puis sur la dette, puis n’a plus tenu.
        Vous l’ai-je prouvé ?

      2. 3 carrés de 100 kms de côté, bien situés et tapissés de panneaux solaires, suffisent pour alimenter la terre entiere en énergie électrique, au niveau de consommation actuelle, pendant plusieurs siècles..

      3. Malheureusement l’électricité n’est qu’une fraction de l’énergie que nous dilapidons pour fabriquer les gadgets de la farfouille.

      4. @Upwind
        A cela vous ajoutez une bonne petite tempête de sable dans ces joyeaux higt tech et vous perdez directement 50% de rendement sans compter les pertes en lignes.
        @Renard
        La colonisation, la post colonisation, puis la dette n’ont été possible que grâce à la croissance énergétique il me semble.

      5. Cela va sans dire que l’exploitation est rendue particulièrement difficile par les vents de sable.
        De plus, c’est avant tout de la concentration thermique et pas du photovoltaïque, solution utilisée en occident.

        Le principal problème est de lisser la production quotidienne via le stockage nécessaire pour la production nocturne.

        Tant que le pétrole reste bon marché, rien ne sera possible.

        Le contexte géopolitique des lieux de production sera encore défavorable à l’occident.

        Pourquoi ne pas demander aux pays du club med de commencer à investir dans ces énergies ?

        Autant d’argent dépensé dans des banques qui pourrait être utile à court terme.

      6. @ michel lambotte

        La colonisation, la post colonisation, puis la dette n’ont été possible que grâce à la croissance énergétique

        Selon certains (Aztèques, Incas, …), une utilisation plus rationnelle des énergies renouvelables (caravelles, galions, …) a suffi dans un premier temps.

    1. La guerre est faite par des milliards de personnes qui ne se connaissent pas et qui s’entretuent au profit d’une poignée d’individus qui se connaissent très bien et qui rient de voir les premiers se trucider !!

    2. Le Figaro Magazine s’est satellisé ou quoi ?
      Pas mal.
      Le rappel historique est nécessaire.
      Merci Dassault ! 🙂

      1. On comprend fort bien la position des pays émergents comme la Chine ou l’Inde ou, plus près de nous, celle de l’Allemagne, cette petite Chine de l’Europe, (…)

        Un dumping en capital dont on parle moins : procurer massivement du crédit pour de nouvelles usines avec un capital qui ne coûte rien est une concurrence déloyale.(…)

        C’est du char lourd……. 🙁

    3. Vous n’avez pas vu la vidéo de l’IDHEN ! Le titre de l’article du fig fait peur certes , mais JM Quatrepoint dit bien autre chose : »faut-il mourir pour le yuan ? » conférence du 10/10/2011

      L’article du figolu n’est qu’une triste retransmission dramatiquement copiée-collée pour partie d’une intervention de JMQ de 58 minutes. Le « journaleux » auteur de l’article n’a sans doute même pas rencontré JMQ….

    1. Sarko ne paye jamais chez ACCOR(voir supression de la taxes sur les chambres à plus de 200 euros).Remplaçée au fait par ????

    2. dialogue imaginaire

      -Monsieur Minc , Monsieur Sarkozy a payé 37000 €une chambre d’hôtel à Cannes , alors qu’on demande au peuple de faire des sacrifices .

      – Ah non , je vous en prie , arrêtez là votre populisme !

  29. Un autre élément, qui pourrait bien précipiter la chute si les grandes personnes si sages ne la gèrent pas : La Grèce se tourne vers le pétrole iranien alors que la peur d’un défaut entrave le commerce

    Traduction de mon cru d’un bout de l’article :

    La Grèce compte sur l’Iran pour la plupart de son pétrole, alors que les traders refusent d’encore lui vendre, et que les banques refusent de fournir le financement de peur qu’Athènes fasse défaut sur sa dette.

    […]La quasi paralysie des ventes de pétrole à la Grèce, qui a 4 raffineries, est l’image de la manière dont les échanges commerciaux pourraient ralentir en Europe en raison de l’anéantissement de la confiance causée par la crise de la zone euro, qui menace de s’étendre à d’autres pays.

    « Des compagnies comme les nôtres ne peuvent pas traiter avec eux. Il y a trop de risques. Peut-être que des traders indépendants sont mieux outillés pour ça, » explique le trader d’une grande compagnie pétrolière internationale.

    « Notre département finance refuse de traiter avec eux, tout simplement. Ce n’est pas qu’ils n’ont pas payé leurs factures. C’est juste une précaution, » affirme le trader d’une chambre de commerce majeure.

    Nous n’avons pas pu trouver une seule banque qui accepte de nous financer. Aucune banque ne veut financer un accord avec eux. On a raté de bonnes occasions, ici, » déclare un troisième trader.

    Plus de deux dizaines de commerçants européens contactés par Reuters chez des producteurs pétroliers majeurs et des chambres de commerce ont dit que l’absence de financement par les banques ont forcé la Grèce à cesser d’acheter du pétrole brut à la Russie, l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan ces derniers mois.

    La Grèce, qui n’a pas de production nationale de pétrole, dépend des importations, et en 2010 elle a importé 46% de son brut de Russie, et 16% de l’Iran. L’Arabie Saoudite et le Kazakhstan ont fourni 10% chacun, la Lybie 9% et l’Irak 7%, d’après les données de l’union européenne.

    Alors, c’est-y pas beau de voir les dominos trembloter sous la brise qui forcit ? On fait les paris sur le moment où ils vont commencer à tomber réellement ?

  30. Il n’y a qu’une chose qu’il ne faut pas sauver, c’est le capitalisme …et le libéralisme qui lui est chevillé au corps comme un lierre. C’est la négation de l’humain et de la terre en général. Une autre voie est possible, mais les indignés et ceux qui crient, à l’heure actuelle, ne sont pas entendus. Peut- être, que quand on aura faim, comme les grecs en novembre 2011……!

    1. Surtout que pour les Indignés, c’est cuit :
      http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/11/12/les-anti-wall-street-appeles-a-lever-le-camp-apres-une-serie-de-morts_1602734_3222.html#ens_id=1584082
      «  »Vous avez envoyé au monde un message fort, maintenant il est temps de rentrer chez vous », a déclaré le syndicat de police dans un communiqué adressé aux anti-Wall Street. « Si vous partez aujourd’hui, calmement, de votre plein gré, vous montrerez que vous respectez votre ville et ses habitants ». »

      Rendez-vous au printemps.

    1. Stupide car cela ne va provoquer que plus de récession, donc moins de ‘profits’ pour leurs chères entreprises,plus de soucis de dettes etc etc

    2. Ca fait tout de même un paquet de temps que sur le blog, on explique que l’immédiateté des gains et l’absence de prise en compte des dégats collatéraux sont les spécialités du capitalisme.

      La fameuse exploitation de l’homme par l’homme.

  31. Et revoici l’Espagne et ses caixas, ses dettes hypo cachées…et la facture qui arrive avec élections + plan de rigueur comme chaque semestre.

    Markets rise but contagion fears spread to Spain.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/8885146/Markets-rise-but-contagion-fears-spread-to-Spain.html

    Et les Anglais eux reparlent de référendum pendant ce temps.

    EU turmoil revives calls for referendum
    David Cameron is to face renewed pressure to call a referendum after senior European Commission officials said the overhaul of the eurozone would trigger a national poll in Ireland.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/8885498/EU-turmoil-revives-calls-for-referendum.html

  32. Lorsque la belle soeur de mon grand-père me couchait vers 8 h du soir j’étais loin d’imaginer qu’un jour le monde serait un tel désordre… finalement à bien y regarder, il n’y a que des enfants irresponsables aujourd’hui, voire des gremlins. Avant il y avait un ordre dont personne ne doutait qui allait de soit, le social était à peu près compréhensible maintenant il est patent que la société est au mains de capricieux gemlins qui ont mit tout l’univers hors de son axe. Tout ceci est irrécupérable et foutu, il n’y a rien à sauver. Les capricieux gremlins de 1914-18 envoyaient tout le monde à l’abattoir sans remords puis allaient diner somptueusement, en famille comme, Foch par exemple et le commandant anglais réputé pour sa capacité sans limite à sacrifier ses compatriotes… Douglas Haig.

  33. Les socialistes Belges préparent leurs électeurs à la trahison qu’ils vont bientôt leurs proposer.

    Pas à n’importe quel prix !

    On parle déjà d’un Gouvernement fédéral qui n’annoncerait que des mesures difficiles, rigueur et assainissement des finances publiques. Mais que diable irait faire le PS dans cette galère ? Pourquoi Elio Di Rupo, Laurette Onkelinx, Paul Magnette et tous les parlementaires qui participent aux groupes de travail, consacrent-ils tant de temps et d’énergie à négocier pour entrer dans un futur Gouvernement qui serait amené à prendre des mesures difficiles, parfois issues de compromis avec des partis de droite ?

    http://www.ps.be/Pagetype1/Actus/News/Pas-a-n-importe-quel-prix-!.aspx?auteur=none

    1. celle de revendiquer un impôt spécial pour les plus fortunés, une taxation des Spéculateurs et l’allègement de la fiscalité sur le travail

      y a pas un stut dans cette carte blanche? sur « allègement de la fiscalité sur le travail » ????

      Pour rappel, ce que même le PS appelle « fiscalité sur le travail » n’est en fait pas un impôt! Il fait partie du salaire réel! C’est une redistribution solidaire de surplus qui a été conquise de haute lutte, en fait un salaire différé et redistribué au bénéfice des pensionnés et des chômeurs. Si vous acceptez la terminologie de « fiscalité sur le travail » vous trahissez tout simplement le principe de solidarité horizontale et verticale de la solidarité à la belge. Et vous faites le jeu des libéraux.

      Mais pouvait-on attendre mieux du PS ? Sans compter cette mensongerie que le PS aurait été l’acteur principal de ces luttes sociales. Qui a réellement promu, soutenu et combattu pour cette solidarité? Un petit retour à l’histoire belge aura vite fait une bouchée gouleyante des prétentions du PS à propos des acquis sociaux qu’il n’a jamais défendus que forcé et contraint, raison pour laquelle il est si peu combatif aujourd’hui.

      Brassens chantait: tout est bon chez elle, y a rien à jeter
      Aujourd’hui nous chantons tous: tout est faux chez elle, y a rien à garder.

      Les socialistes belges sont donc encore plus traîtres que vous le dénoncez.

      1. La fiscalité sur le travail, c’est les impôts!
        Les cotisations sociales sont justement, autre chose!

        « vous faites le jeu des libéraux. » (sic)

      2. Pour rappel, en Belgique :

        Salaire complet = Salaire brut + cotisations sociales part patronale (+/- 35% du salaire brut)

        Salaire brut = Salaire net (ce qui arrive sur le compte en banque en fin de mois) + cotisations sociales part travailleur (13,07% du salaire brut) + précompte professionnel (dépendant de la situation familiale = les impôts prélevés à la source)

        Deux manières de vider les caisses de l’état et de la sécu sont en vigueur légalement :

        – exonération de cotisations sociales part patronale (emplois subsidiés pour rien du tout, ça ne change strictement rien aux embauches, tout ce que ça fait c’est que les employeurs prennent un « Activa » par exemple, puis lorsque la période d’exonération est finie, le licencient et le remplacent par un autre « Activa », et ainsi de suite)
        – des « bonus à l’emploi » ou autres dispositifs qui diminuent le précompte professionnel, soi-disant pour rendre le travail plus attractif par rapport aux indemnités de chômage – quand on sait la misère que représentent ces indemnités (on est largement sous le seuil de pauvreté), on se rend compte qu’il s’agit simplement de donner une prime aux employeurs qui embauchent les gens à des salaires ou des temps partiels forcés absolument immondes.

  34. Je crois que la bête agonisante n’a pas encore dit son denier mot. Reste pour elle, la Guerre, qui l’oxigenerai de nouveau. J’ai peur que cette hypothèse soit vraisemblable d’autant que l’artillerie lourde est mise en place pour la sauver coûte que coûte. Le climat est tendu avec l’Iran. vous paraissez ne pas vous y attarder, les uns les autres, mais n’est ce pas une possibilité à ne pas négliger.

    1. Si… encore une « bonne raison » de faire main basse sur l’Iran.

      Sauf que cela déclencherait peut-êre une troisième guerre mondiale, par le jeu des allainces. Ici les français, comme en Lybie, devraient choisir leur camps. Je parie, au hasard, que tous les partis « de gouvernement » choisiraient l’intervention (UMP, PS, MODEM), et que les autres refuseraient l’intervention (je doute qu’il y en ait quand même qui oseraient entrer en guerre aux côtés de l’Iran). C’est à prendre en compte lors des rochaines présidentielles, évidemment, de savoir qui est inféodé à « l’axe du bien » (Otan et sa clique de prédateurs), qui est inféodé à « l’axe du mal »(peuples non alignés/domestiqués »), et qui est libre, indépendant, et reste fidèle à l’idée d’une force de frappe capable de menacer « tout azimut ».

      1. il n’y a aujourd’hui malheureusement pas d’autres choix que binaires, où en sont rendues les institutions actuelles, mais on n’en est pas encore là, le pire n’est jamais certain

      2. Malheureusement la menace est très reelle, pour les voisins de ce grand pays.
        Que ferions nous si en face de nous un autre pays se dotait de l’ arme suprême ?
        L’ espace se contracte, de plus en plus, il ne reste presque que des choix binaires.
        Espérons qu’ ils vont se parler a temps pour déconstruire ce cul de sac, dans l’ interret de tous.

  35. Oxigene hidrogene…

    Le boss des chinois veux nous faire payer la guerre de l’opium ?
    Sources diplomatiques ?

  36. Bonjour,
    Je cherche des références bibliographiques, ou des lien www. sur la situation économique en europe entre 1900 et 1914 (taux de productions par secteurs, taux d’impositions, répartitions des richesses, taux d’intérêts etc.). J’entends et lis beaucoup que sous la façade – savamment mise en avant – du nationalisme et du respect des alliances politiques, les tensions économiques très fortes sont à l’origine réelle du premier conflit mondial (montée en puissance de l’Allemagne durant cette période). Avec une concentration du capital à la clé, qui trouvera avec la guerre matière à croître encore plus. merci d’avance…

    1. Je n’ai rien lu de ce genre chez John Keegan qui fait l’impasse sur les question économiques il est vrai. Il écrit qu’en fait les états-majores avaient des plans depuis des années et qu’en quelques sortes un climat de paranoia s’est répandu dans les commandements, puis ce sont les russes qui on mobilisé les premiers déclenchant la guerre.

      Une autre version bien connue est que les élites ne sachant que faire de ces classes nombreuses les ont envoyé se massacrer entre elles………

  37. @François Leclerc

    Les investisseurs risquent de réclamer une couverture de leurs pertes potentielles bien supérieure à celle de 20% qui était prévue, réduisant l’effet de levier envisagé et ne permettant plus de disposer d’une force de frappe d’un milliard d’euros.

    Il n’y a pas une erreur là ? avec 1 seul milliard d’euros autant dire peanuts ?

    1. C’est la deuxième fois que je fais cette confusion ! Difficile de manier comme cela les milliers de milliards d’euros !

  38. Le climat est tendu avec l’Iran. vous paraissez ne pas vous y attarder, les uns les autres, mais n’est ce pas une possibilité à ne pas négliger.

    C’est une possibilité, les iraniens veulent leur bombinette pour protéger leurs champs de pétrole, cela fera le prétexte des occidentaux pour les leur prendre ce qui risque de ne pas plaire à l’OCS !

    Daniel merci pour la rapide correction ! C’est bien effectivement Giraudoux

    cdt

    1. Je ne crois pas qu’il s’agit d’un prétexte pour les occidentaux mais plutôt de la logique de notre système capitaliste tel qu’il a été conçu. Nos dirigeants donnent raisons a ce systeme en imposant des financiers a la tete des etats, chaque décision prise, ne serait ce qu’infime, ne répond pas à la morale, mais à la logique du capitalisme, ainsi la bête est faite. Peu importe les conséquences, la bête doit vivre et tout sera fait pour qu’il en soit ainsi. Peut être je me trompe, et si tel est le cas, éclairez moi, éclairez nous.

  39. De grandes banques européennes dont des françaises se défont de leurs titres de dette des pays le l’ eurozone, à commencer par les pays dans le collimateur des trois soeurs. Début de la fin de l’euro ?

    1. Oui les grandes banques européennes sont en train de se débarasser de leurs dollars et les places asiatiques ainsi que la finance islamique prend leur place.
      Démondialisation? Mais non, c’est un archaïsme….

      1. Oui les grandes banques européennes sont en train de se débarrasser de leurs dollars et les places asiatiques ainsi que la finance islamique prend leur place.

        Vous sortez ça d’où ?

        1. Pressées d’améliorer leur ratio, les banques européennes restreignent leurs crédits, ne souhaitant pas augmenter leurs fonds propres alors que leur valorisation en bourse a été atteinte.

      2. Pressées d’améliorer leur ratio, les banques européennes restreignent leurs crédits

        C’est la big menace, et celle-là, contrairement à l’enfumage des cds, c’est pas du virtuel, c’est du saignant…
        L’Express :

        Les banques européennes détiennent dans les 42.000 milliards d’euros d’actifs (soit plus de 11.000 milliards de risque de crédit chez 90 des plus grandes banques), et les analystes de JPMorgan estiment qu’elles pourraient rétrécir leur bilan de 2.000 milliards d’euros, soit 4,7% des actifs. D’autres analystes visent un montant proche des 3.000 milliards d’euros.

        Ce mouvement de recul pourrait s’abriter derrière des considérations proprement nationales. Commerzbank a ainsi déclaré qu’elle refuserait tout prêt qui n’aide pas l’Allemagne ou la Pologne.

        « Les banques européennes vendent leur exposition à des crédits non européens, ça crée des tensions et il y a un effet de propagation », dit un banquier d’investissement d’un établissement de Wall Street.

        Les banques de la zone euro détiennent plus de 6.000 milliards d’actifs en dehors de la région, dont 1.800 milliards aux Etats-Unis et 1.000 milliards en Europe de l’Est, selon des analystes de Nomura.

        Cela veut dire par exemple que les banques espagnoles réduiraient leurs prêts au Brésil et au Mexique et que les banques françaises, italiennes et allemandes feraient de même en Europe orientale.

        Le banquier d’investissement explique que BNP Paribas et Société générale ont déjà sensiblement réduit leur exposition à la Russie.

    2. Que les banques se débarrassent d’une partie de leurs titres de dette française, italienne ou espagnole pour acheter des bunds c’est pas un scoop, il suffit de voir les yields sur le marché secondaire et les spreads (rendement double pour une OATcontre un bund à 3,4 contre 1,7 %). Sauf qu’en France par exemple, mais aussi et surtout aux US ou en GB, c’est pas les banques les plus gros détenteurs de dettes souveraines mais des fonds et des assurances… Et s’ils leur reste à ces derniers comme titres « sécurisés » que du bund allemand à 1,7 % ou du Tbond US à 2 %, c’est maigre les rendements pour les retraités en question, vaut mieux du livret A à 2,25 totalement liquide et défiscalisé… A moins d’une VRAIE politique déflationniste bien sûr… Genre un bon moins 10 % sur les salaires de la fonction publique et le reste à l’avenant… Rappelons de Gaulle, il doit pouvoir nous faire ça… Ou Churchill, genre

      Blood, Toil, Tears and Sweat

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