L'actualité de la crise : L'ULTIMATUM LANCÉ AUX GRECS, par François Leclerc

Billet invité

Le mini-sommet terminé, selon des sources d’agence, un ultimatum pourrait être lancé ce soir à George Papandréou : il serait sommé d’organiser le référendum qu’il propose avant la mi-décembre et sa question devrait porter sur le maintien ou non de la Grèce dans la zone euro.

En attendant son résultat, le versement de la tranche de 8 milliards d’euros de prêts de l’Union européenne et du FMI serait suspendu.

Cette fermeté pourrait avoir comme objectif de favoriser le rejet du référendum par le parlement grec, qui doit en ratifier la tenue, l’empêchant ainsi d’avoir lieu.

241 réponses sur “L'actualité de la crise : L'ULTIMATUM LANCÉ AUX GRECS, par François Leclerc”

  1. Ca va devenir bien plus compliqué pour la Grèce que tout ce qu’ils ont connu jusqu’à maintenant si ça continue dans cette voie. On reste dans l’impasse totale et ils sont en train de se mettre tout le monde à dos. Visiblement, le gouvernement Grec insiste pour que le référendum porte sur le plan d’aide et non sur leur sortie de l’euro. On sait déjà que, dans ces conditions, la réponse à un référendum sur le plan négocié par les 17 (dont la Grèce), sera non. Et donc, qu’on s’achemine, dans cette hypothèse, vers un défaut sur 100% ou quasi de la dette non pas que privée, mais totale. Ce serait, certes, une mauvaise nouvelle pour la zone euro et les institutions, mais cependant largement supportable. Par contre, ce serait une totale catastrophe pour la Grèce.
    Le fait de rester dans la zone euro, comme le souhaite la grande majorité des Grecs, ne changerait rien pour eux, bien au contraire. Leur système bancaire va imploser et même en nationalisant, l’état ne pourra créer de la liquidité pour sauver les dépôts et soutenir l’économie, donc ils seront obligés de sortir de l’euro pour créer de la monnaie. Mais de toute façon, plus personne ne va les financer et vu la dépression qu’ils vont se prendre et leur incapacité à lever de l’impôt ce sera inévitablement la mort de l’état, et quand on sait l’importance du secteur public là bas, ca va être terrible. En plus ils sont inexistants à l’export, non c’est vraiment terrifiant.
    Vu de l’extérieur ça fait peut être rêver ceux qui voit dans cet évènement une forme de révolte démocratique contre le système mais fondamentalement, il ne fait vraiment pas bon être Grec en ce moment.

    1. Malheureusement, on n’a que peu d’informations sur ce que vivent les gens là bas.

      J’ai entendu une journaliste en parler, croyez moi, il ne fait pas bon être Grec depuis un an.

      1. Ce serait bien pire que ce qu’ils vivent depuis 1 an Edith, bien bien pire.
        Imaginez des dizaines de milliers de fonctionnaires sans salaire, de retraités sans pension, de chomeurs sans indemnités, un système de santé out, des sociétés qui déposent le bilan par milliers… Ce serait une énorme dépression, pire que celle qu’a connu l’Argentine.

      2. franchement, qu’est ce que tu en sais polo ??

        il suffit de lire et de s’intéresser un tout petit peu aux informations pour voir que le pire en Grèce ç’est aujourd’hui : un système de santé à la dérive, des gens qui ne se soignent plus, des fonctionnaires plus payés depuis des mois, l’armée qui soutient de manière implicite les manifestants, les députés qui se prennent des oeufs tous les jours, les services publiques qui ne fonctionnent plus, l’armée qui fait le ramassage des poubelles, de manifestations monstres etc..

        alors, les discours du type si ç’est la fin de l’euro, ç’est la fin du monde.. ne relève que de la propagande européiste….

    2. « Il ne fait pas bon être Grec »…. »Cela va être terrible pour eux »…
      On sent que certains n’ont jamais été dans la dèche. Qu »est-ce que ça veut dire ? Cela signifie qu’en Europe, en Grèce, mais aussi en France une partie de plus en plus importante de la population n’a plus rien pour vivre ou presque, que les allocations rétrécissent comme peau de chagrin (quand elles sont versées!)
      Messieurs, remettez vos chapeaux et réajustez vos lorgnons. PLUS RIEN A PERDRE.
      Au bout du rouleau nous le sommes déjà et beaucoup, de plus en plus nombreux, pensent que cela ne pourra pas être pire. Que la pire des catastrophe ce sont justement les « accords » que tentent de concocter nos banquiers et nos dirigeants – ce sont à peu près les mêmes personnes – et que chacun espère, de façon instinctive, que Zorba va revenir et mettre tous les ploutocrates dehors à grands coups pied au… Qu’enfin tout ce système va s’écrouler une bonne fois pour toute.
      Ce n’est pas raisonnable, je sais.

      1. Nemo.
        Je souhaite, comme beaucoup ici, que les choses changent, mais un défaut de la Grèce ne changera en rien le système. Au contraire, les spéculateurs se lèchent déjà les babines en pensant aux milliards qu’ils vont se prendre sur les CDS, les banques de leur côté se sont fait jusqu’à présent de beaux profits sur le marché secondaire de la dette Grecque et leurs pertes potentielles seront rapidement absorbées par leurs résultats.
        Les seuls qui seront mis à terre seront les Grecs, surtout les plus pauvres d’entres eux.
        On se trompe de combat.

      2. ahaha, depuis le 27 octobre et l’annonce de l’ISDA, les cds ne valent plus, de facto, que le papier sur lequel ils sont imprimés…

      3. Ils ont le chois entre la peste ou le choléra
        Alors le choix……………………………………….

      4. C’est un Athénien qui leur fait le coup de leur RAPPELER par le choix d’un Référendum que c’est au PEUPLE de décider ! Retour historique, prodigieux et admirable de la Démocratie venue de la Grèce ! Il ne fait peut-être pas bon d’être Grec en ce moment, c’est sûr !

        Il est préférable d’être fier et digne ! Ils nous disent de RÉSISTER à l’imposture ; c’est un Signe, ouvrez les yeux ! Car, ils nous conduisent dans une impasse depuis Maastrich ! C’est par l’Europe des Peuples qu’il convenait de commencer et non celle des marchandises que nous sommes devenues….!

      1. @Polo
        Ok pour vous créditer de compassion mais ce que vous semblez avoir du mal à percevoir, c’est l’ampleur de la colère qui est en train de se lever. Les « masses » comme on disait autrefois, sont parfois lentes à éveiller mais il y a un moment de basculement et la dynamique devient difficile à arrêter. Comme le printemps arabe qui s’est levé cette année, l’Europe pourrait être soulevée par d’importants mouvements de foules en colère et Papandreou n’a fait que le minimum pour redonner une parole aux citoyens : qui décide? Sommes nous en démocratie ou en dictature? Je préfère une vraie crise maintenant que le poids de l’oppression pendant des dizaines d’années, et je pense que les grecs aussi.
        Cordialement, Itaki

    3. Cher Polo,

      A tout accepter, voilà la belle crise et le monde pourri dans lequel on se retrouve.
      Il arrive un moment où il faut faire des choix. Ce qui arrive en Grèce c’est 10 ou 20 ans de misère, la vente de tous les services publics et infrastructures, tel que le plan est concocté.
      De toutes manières, ce plan n’est pas viable et la contagion va continuer tant que les marchés n’obtiennent pas la privatisation complète du modèle européen (social, santé et services publics).

      Les forces sont à l’œuvre, si il n’y a pas de résistance nous allons directement vers la féodalité comme modèle imposé.

      1. @ Cavalier Ponzy.
        100% d’accord avec vous sur le fond et la résistance à l’oligarchie financière doit se renforcer et s’organiser. Mais, ça, ce n’est pas de la résistance, c’est un suicide.

      2. C. P : « Les forces sont à l’œuvre, si il n’y a pas de résistance nous allons directement vers la féodalité comme modèle imposé. »

        Oui tout à fait. Quand on sait en plus que celui qui a maquillé les comptes de la Grèce pour qu’elle entre de force dans l’ Euro – M. Mario Dragghi – va prendre la tête de la BCE à la place de M. Trichet, ce n’est plus la réalité, c’est un opéra comique.

        Sinon en ce qui concerne le paradis néolibéral et la nouvelle féodalité, un billet d’avion suffit à son bon plaisir, on part en Colombie ou au Mexique et on a une petite idée. 40 000 morts en cinq ans rien qu’au Mexique. Des taudis à foison ici et des clubs de golf là. La guerre au milieu. Qui à cette heure ne comprendrais pas le peuple Grec ? … qui je l’espère va utiliser la fenêtre de tir à bon escient en hurlant NON ! Il faut un peu de dignité retrouvée dans toute cette sale histoire.

        C’est le peuple Grec qui multipliant les grèves générales depuis plusieurs semaines pour l’obtention d’ un référendum a contraint et forcé M.Papandréou qui n’est que le représentant du peuple Grec. Celui-ci a décidé de l’organiser ? A la bonne heure ! Qui va empêcher le peuple Grec de s’exprimer ? Nous verrons bien ce que vont décider ensuite ou avant les banquiers qui nous gouvernent. En tous les cas, tous les peuples européens sont derrière le peuple Grec !

        « Les Peuples ou les marchés  » , il va falloir choisir. Nous devrions encourager le peuple Grec car le vote Grec sera le signe de ralliement des peuples européens pour recouvrer leur liberté d’action. Faut pas charrier ! Plus rien à perdre ! Pensons aux Argentins et aux autres peuples qui ont connu le même sort ces dernières décennies. Ils ont en partie retrouver une part de liberté d’action qu’ils avaient perdu et ils s’en trouvent beaucoup mieux aujourd’hui.

      3. Marrant de lire les discours de Polo :

        Il sait tout et mieux que les Grecs , je parle de la population et non des bénéficiaires filous du système à qui l’on donne naturellement plus que la parole dans nos médias ….

        Cher Polo , je ne sais pas où tu vas chercher tes certitudes mais certainement pas auprès du peuple insurgé .

        Bien sûr tu peux penser , comme la propagande t’y conduit , qu’ils auraient plus à perdre qu’à gagner…

        Mais vois tu j’ai la faiblesse de penser qu’ils ont bien réfléchi , qu’ils ont vécu de près les potions magiques de la troïka et qu’ils n’ont peut être pas tort .

        Toi tu serais plutôt pour le « il n’y a pas d’alternative  »

        Donc je te dis deux choses : dans un court délai où l’on ne parlera plus de la Grèce , nous , dans notre pays , serons confrontés au même dilemme : accepter toujours plus de rigueur , la récession , la chute totale du pouvoir d’achat , un chômage irrécupérable et la misère endémique …

        Certes tous ne seront pas concernés : il y a toujours des bénéficiaires du système , ceux qui s’expriment dans les médias grassement payés : ceux qui échappent à l’impôt , ceux qui touchent des rentes , des stock options , ceux qui ont des biens immobiliers dont la valeur atteint des sommets . Ceux là ont la trouille !

        Mais notre jeunesse condamnée , sans espoir qu’en fais tu ?

        Nos dirigeants : Sarko a dit « qu’il demanderait « aux banques de moins se goinfrer …Il demanderait , as tu compris ?

        Les Anglais , hors euro , sont aussi catastrophés …Tu penses leur PIB ne tient que par la City 60 % qui elle ne vit que de la spéculation et des malheurs du monde …

        Notre avenir est réglé comme du papier musique , avec ou sans la Grèce , avec l’effondrement du système dont les populations paieront forcément le prix .

        Les pays qui en sont sortis : l’Argentine , l’Islande ,….s’en sortent et renouvellent avec des finances saines et équilibrées et une monnaie qui commence à tenir la route …

        Et pourtant on a crié aussi aux fous !

        Ils ont laissé la Troïka , le capitalisme financier , ce que tu appelles la peste et apparemment ils n’ont pas rencontré le choléra . Question de propagande , d’embrigadement .

        Les nôtres de monnaies: euros, dollars sont toutes pourries …C’est une question de temps avant l’effondrement final : temps utilisé par les élites pour sauver le maximum avant le naufrage .

        Et encore c’est une vision optimiste , quand on regarde l’histoire et les conséquences des hypercrises du capitalisme ….

        Crises qui ne sont pas de l’ordre la malédiction divine mais totalement déterminées par des choix économiques et politiques .

        Bn.

    4. Bof:

      Les investisseurs seront ravis d’investir dans un pays assaini (sans dette).
      On trouve toujours de nouveaux investisseurs dans un pays qui n’est pas ravagé par la guerre (je sais c’est injuste mais c’est ainsi… l’appat du gain ne s’embarassant pas -c’est heureux ici- de considérations morales). Sans parler des investisseurs
      chinois, par exemple…
      Ils n’ont effectivement que le tourisme, et à tout prendre, le drachme est plus utile que l’euro, dans une telle configuration.
      La fonction publique risque de déchanter… mais vu le poids de l’économie « souterraine », ils peuvent parfaitement tenir (les structures existant déjà). Au final, ils ne seront pas plus mal lotis, et ils auront tout à reconstruire, véritable appel d’air pour la jeunesse et pour ce peuple. Cette dimesion psychologique est peut-être la plus importante d’alleurs…

      En fait, ils ont certainement autant à gagner à perdre, si ce n’est plus à gagner, à sortir… quite à être tondu de toute façon, autant conserver la maîtrise de la tonte.

    5. Personne ne va les financer?Plus besoin ils vont réémettre leur propre monnaie et le tourisme apportera des capitaux en monnaie forte.L’esclavage à perpetuité non merci.On a bien vécu sans euro pendant des milliers d’années non?Au moins la souveraineté du peuple sera recouvrée.
      Regardez l’Islande.Tiens Krugman y était justement cette semaine.La catastrophe prévue n’est pas au rendez-vous au contraire.Les eurocrates,fmi,banques etc prendront un bouillon cela les fera revenir à un peu plus de modestie.L’Euro n’a aucun futur,17 économies différentes avec une même monnaie,cela a pu tenir artificiellement pendant la bulle 2002/2008…au premier accident tout l’édifice s’est écroulé.De toute façon les pays prédateurs du Nord vivent des déficits des pays du sud,pour eux ‘y’a bon l’euro’ en effet.Mais la fiesta est finie ou cela sera des transferts Nord/Sud pour très longtemps ou une perpétuelle dévaluation interne pour les pays du Sud et donc sans aucun espoir sauf à vouloir revenir au Moyen Age social.La rancoeur et la haine finiront par monter dans le Sud et sans doute aussi dans le Nord qui en aura marre de payer.Tout cela se terminera mal ou très mal.Cette expérience nous aura tous couté une fortune et aura fini par mettre la zizanie entre les peuples.

      http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_une-voie-non-empruntee-paul-krugman?id=6999133&chroniqueurId=5032403

      1. @Dissy
        Mais « nous » aussi en France on vit en « esclavage non merci ».

        On vit dans des décors touristiques faits assez tristement, ceux-la même édifiés en lotissements qui ne sont pas autre chose que des procédures de financement, des dettes habitables qui sont donc aussi bêtes et inhabitables que des dettes témoignant l’imagination financière, accessible alors aux chinois si je vous suis bien, et qui, même si et tandis que contournés de rond-points flambants via Dexxia, attireraient en couleurs locales nos abusés touristes.
        Ne seraient-ils pas abusés, ces touristes débridés, de disposer d’une monnaie forte?
        Au fond, c’est qui ces « nous » dont vous parlez, et qui en seraient d’une fortune?
        Nous débarrasserions-nous de notre part grecque en nous, nous ne nous débarrasserions pas de nos rond-points, qui évidement ne coûtent rien, comme pour les dire en leur cercle…

        Quelle dette habitent les grecs?
        Vous comprenez?

    6. Quelle que soit la question, et quelle que soit la réponse, les Grecs en sortiront à poil. Dans ces conditions, mieux vaut, à mon avis, répondre NON à toute question posée, et se retrouver à poil, mais libres.

    7. Ce serait, certes, une mauvaise nouvelle pour la zone euro et les institutions, mais cependant largement supportable. Par contre, ce serait une totale catastrophe pour la Grèce.

      Il me semble que ce raisonnement ne tient pas compte des CDS, la dette serait peut être effaçable, mais le remboursement des CDS par tous ceux qui en ont émis n’est sûrement pas aussi simple (en tous cas les  »investisseurs doivent dans un premier temps préférer cela, ils récupéreront leurs billes), par contre les banques et assurances qui ont en stock des CDS Grec Bond, doivent travailler du carafon en ce moment.
      A voir si ce seul point est supportable par tous les organismes financier (le défaut d’un seul créant probablement un trou béant) !!

      1. les emetteurs de CDS n’hésiteront pas, eux, à faire défaut ; comme les Grecs, mais sans referendum, sauve qui peut général ! le systeme des CDS va s’effondrer… et c’est bien pour ça que tout est fait pour éviter la faillite grecque.

    8. La Grece ne remboursera jamais. Les plans d’austérité la font plonger, moins de recettes pour l’Etat. Et en plus il leur faut payer les interets de leur dette, qui augmente de plus en plus de par la faute des marchés, et de l’Europe riche.
      Si nous voulons etre logique, la Grece devrait faire défaut, quitter la zone euro. Ce qui lui permettrait avec ses maigres recettes de subsister. Et d’essayer de redemarrer en s’inspirant de l’Argentine. Ensuite les grecs seraient obligés de commercer avec des pays à monnaie plus faible que l’euro, comme la Turquie, l’Afrique du Nord et la Chine….Voire en…Dollars!
      Le confort des grecs sera moindre, mais ils auront la possibilité de s’en sortir plus rapidement, comme l’Argentine l’a fait.
      En clair le plan de sauvetage de l’Europe est ridicule. Histoire de gagner du temps pour Sarkosy et Merkel, sans parler d’Obama qui planifie sa réelection. La solution radicale, c’est a dire à le quantitative easing pour sauver toute la zone euro, italie comprise, ne sera jamais prise. Les USA veulent nous faire plonger avant eux…
      Donc ce n’est pas le comportement de la Grece qui est important, c’est l’absurdité de la politique européenne. La Grece sert d’alibi, d’écran. Son destin n’a pas d’importance pour l’Europe, à part pour les banques franco-allemandes qui risquent la faillite.
      C’est pour cela que les eurocrates s’excitent.
      L’aberrration des dirigeant européens c’est de ne pas voir que les USA en sont déja au quantitative easing depuis plusieurs années, et que les chinois n’achètent meme plus leurs bons du Trésor. Les chinois vont-il acheter ceux de l’Europe?
      N’importe quoi total. Bien sur que non! Ils ont déja, d’autres chats à fouetter chez eux…
      Le QE n’est pas une vraie solution, ce n’est que la réalisation de l’echec financier de la globalisation, son echec économique. Le QE c’est la réalisation des pertes cumuluées sur dix ans, et qui se lit sur les courbes. L’économie à fait un bond de 10 ans en arriere. Meme la Chine voit son régime baisser. La trafic international est au meme niveau qu’il y a dix ans. Il est amorphe depuis le début de l’année…
      Les discours télévisées sont irrationnels, aveugles, de politiques et d’économistes qui ne voient pas leur Titatnic couler.
      Cette pauvre Grece n’y est pour rien!
      Car la fameuse aide de l’Europe, qui consiste à acheter leur dette pourrie a bon prix pour éviter le défaut non pas de la Grece, mais des banques, est tellement à courte vue, que ça fait bien rigoler!
      De ce plan ubuesque sorti des méninges post-néolibérales du FMI qui consiste à rembourser les banques de la pertes de leurs obligations grecques, et a payer les fonctionnaires grecs en les mettant à la porte ou en divisant leur salaire!
      Le G20 c’est bien un film des Marx Brothers, j’en étais sur! Avec comme star surprise Papandreou!

      1. Si j’ai tout compris, on veut sauver la Grèce pour sauver les banques qui ont prêté à la Grèce – des françaises en particulier…
        Si la Grèce envoie ch… balader ses créanciers, nos dirigeants craignent de voir dégradée la note des pays dont les banques vont plonger. Parce qu’elles plongeront.
        Donc ils essaient d’entretenir l’illusion le plus longtemps possible.
        Si un savant veut me corriger qu’il le fasse 🙂

        D’autre part, obnubilé que nous sommes par notre petit nombril euro-péen, nous ne voyons pas que le vrai drame, l’apocalyptique, est outre atlantique et outre manche.
        Et s’il s’agissait de tenir jusqu’à ce que l’autre s’écroule, pour se retrouver comme « unique » et « sauvée » ressource du monde occidental, à discuter avec l’Asie…?
        M’enfin…!

    9. Europe solidaire, ou e.u en guerre : si la Grèce imprimait ses vrai faux euros elle même que pourraient bien faire les autres ?

    10. « La question ne portera pas simplement sur un programme mais sera de savoir si nous voulons rester dans la zone euro », a indiqué M. Papandréou.
      Les Grecs seront bientôt face à leur destin, bonne chance à eux.

    11. Il se peut que la vision très pessimiste de Polo soit la bonne et que ce soit aussi celle de l’Allemagne et de la France, c’est-à-dire des marchés. La situation dramatique grecque deviendrait un repoussoir pour les autres peuples européens qui accepteraient alors sans broncher toutes les potions amères de l’ultralibéralisme.

      1. Oui, c’est ce que je pense mais vu les réactions et les commentaires j’ai peut être complètement tort.
        Je pensais que le référendum aurait du avoir lieu bien en amont, que l’évocation d’un référendum à ce stade pouvait mettre le feu au poudre en Grèce et qu’à l’inverse les marchés seraient remis en selle et se retrouveraient en position de force car
        Soit la Grèce fait défaut et les partisans de l’ultralibéralisme diront « voyez ce qui se passe quand on fait des conneries », faisant porter aux Grecs toute la responsabilité de la situation,
        Soit le référendum n’a pas lieu et ce sera la victoire totale du système.

        Maintenant, comment vont réagir les gens ? Je vois mal à ce stade la rue accepter qu’on lui retire le droit de donner son avis. Il ne manquerait plus que l’armée intervienne et on aurait tout gagné.

    12. Je ne pense pas du tout comme vous . Pourquoi je paierai pour les Grecs ???? Parce que c’est l’euro ?
      Des mesures d’austérité parce que je paie pour la Grèce . pour moi : Non Merci.
      L’euro est beaucoup trop cher.
      Parlons de l’industrie . C’est une poche sans trou il n’y a plus rien…
      L’euro n’a fait que du mal à une économie qui ne représente plus rien voir que de la spéculation .
      Et comme je disais il y a certains pays sans euro et tout va bien.
      Donc oui dans les 1ers temps ca sera dur, mais au moins quand on est au plus bas nous ne pouvons que remonter

    13. « Fabuleux : tous ces politiciens, poussant des cris d’orfraie parce que Papandreou a décidé, quand même, de demander l’opinion de son peuple … Incroyable leurs réactions. Cela ne montre qu’une chose, que la démocratie en Europe a bien été volée, et que tout est bon du moment qu’on ne passe pas par des référendums dont les résultats seraient exécutifs … Le peuple n’a pas à donner sa voix sur des questions précises, stratégiques pour son avenir,. Non, on l’enchaîne avec des textes de loi écrits par des gens comme V.G.E. qui a eu le culot, en 1974 du public un livre intitulé « Démocratie Française ». Ils se disent démocrates, mais la première chose que font les politiciens c’est de modifier les règles de manière à ce que le peuple ne puisse rien dire et que les autres partis politiques n’aient pas ou peu de représentants à l’Assemblée Nationale. Les élections à la proportionnelle, hors de question. (pourtant c’est la voie la plus démocratique, version suisse). La France a voté non pour l’Europe. Eh bien, on contourne et ce sont des gens non élus qui décident de notre sort. Fabuleuse arnaque illustrée par leur réaction contre le vote grec. » (j’ai trouvé ce commentaire dans la revue de presse de P. Jovanovic du 2 au 4 novembre 2011). Il reflète mon avis et me permets de le signaler.

    14. Ce serait, certes, une mauvaise nouvelle pour la zone euro et les institutions, mais cependant largement supportable. Par contre, ce serait une totale catastrophe pour la Grèce.

      Et le risque systémique, c’est « largement supportable » Polo? Les cygnes noirs, vous connaissez? Vous parlez des CDS? Ces trucs, qui auraient justement dû être interdits il y a longtemps servent à jouer avec des allumettes dans une raffinerie d’essence… Ils ont déjà tué l’un des institutionnels de Wall Street, c’était avant hier, vous ouvrez votre télé quelquefois? C’était même sur bfm! Vous n’avez donc aucune excuse…

      Based on what we know now, it appears from news reports that the Eurozone proposal involves a voluntary exchange that would not be binding on all holders. As such, it does not appear to be likely that the Eurozone proposal will trigger payments under existing CDS contracts. However, whether or not it does so will be decided by the DC on the basis of the specific facts, if a request is made to them.

      Mais la faillite de la Grêce n’a été prévue que pour avril prochain par Bank of America. D’ici là vous aurez peut-être la chance de voir et de vivre un magnifique cygne noir financier mon cher Polo…

  2. A lire les dernières dépêches, c’est à se demander qui détient l’arme de l’ultimatum. Celle-ci, par exemple :

    « Le référendum portera sur le plan de sauvetage de la Grèce, pas sur l’euro »

    C’est signé Georges Papandréou, ce soir du 2 novembre. Et ça va totalement à l’encontre de ce qu’exigeaient Angela Merkel et Nocolas Sarkozy en le « convoquant » à la veille du G20 de Cannes.

  3. Un sommet des Etats membres de la zone euro et du G20 se tiendra demain matin, avant le G20.

  4. C’est absolument dégoûtant !

    Leur proposer de sortir de l’euro alors qu’aucun plan n’est préparé pour cela, c’est vraiment se ficher de la tête des gens.

    1. Bonsoir edith.

      « Leur proposer de sortir de l’euro alors qu’aucun plan n’est préparé pour cela, c’est vraiment se ficher de la tête des gens. »

      Au contraire, cela fait un moment que c’ est préparé. Papandréou vient de donner les clés du pays aux chefs des armées qu’il vient de nommer et qui vont le remplacer car il va présenter sa démission quand son projet de consultation du peuple sera recalé et quand le peuple va apprendre que le référendum n’aura pas lieu, ce sera terrible et l’armée se verra dans l’obligation d’intervenir pour sauver le pays de la chienlit.

      C’est la communauté européenne qui l’exclura au motif qu’elle ne peut pas compter une dictature dans ses rangs ce qui n’empêchera pas le remboursement de la dette sur la base des dernières négociations l’armée l’annoncera et s’en acquittera. Pas de défaud de paiement, pas de CDS. La grèce n’aura dans cette condition pas besoin de quitter la zone Euro,

      C’est de cela dont il va être question aujoud’hui en petit comité

      1. Je ne pense pas que l’armée grecque puisse prendre aujourd’hui le pouvoir sans très gros dégâts, humains bien sûr mais aussi économiques et financiers. De plus et surtout, le risque d’onde de choc dans d’autres pays européens et à la périphérie (Turquie) est tellement important que je ne pense pas que ce soit une option raisonnable pour les décideurs de ce comité. Ceci dit, ils n’ont pas l’air futés donc ça reste envisageable 🙁

  5. @françois c’est complètement hallucinant de lire une info comme celle ci. On est sur une autre planète. il y a quelques années j avais ecrit un article selon lequel le liberalisme ne pourrait qu exister que sous forme autoritaire et antidemocratique, on y va tout droit.
    la démocratie est la consequence de 2 choses que chacun devons avoir à l’esprit 1 / le suffrage universel obtenu en 1848 2/ le matelas social né des mouvements de 1871 ( beveridge, bismack).
    A chaque fois que ce matelas social a disparu, des révolutions ont eu lieu ou contre revolution comme c était le cas avec le nazisme.Une democratie au sens propre ( le pouvoir au nombre et au peuple ) ne peut pas exister sans matelas social . Là on est en train de restaurer un suffrage censitaire et de revenir à une situation d’avant 1848. Chapeau l’ europe.

  6. Arreter avec la propagande des grecs qui ne veulent pas sortir de l`euro, si les imbéciles technocrate pouvez calmer le jeux ils feraient enfin quelque chose de bien depuis qu`ils sont payer par le contribuable europeen.

  7. @François Leclerc

    Question bête :

    Si la Grèce devait être mise en défaut de paiement, contrairement au défaut partiel et volontaire, est-ce que cela aboutirait automatiquement à une « activation » des CDS ? Qui décide du déclenchement de ces fameux CDS ?

    1. C’est un comité de l’International Swaps and Derivatives Association (ISDA), qui comprend les principaux intervenant sur ce marché (les mégabanques), qui en décide. Si la Grèce était acculée au défaut, il y a peu de doute que les CDS seraient activés.

      1. Même depuis sa décision du 27 octobre? Le doute s’est instillé…

        C’est un peu comme les assureurs qui trouvent toute sorte de prétextes pour ne pas casquer en cas d’activation du contrat. Du reste, un cds est un produit assurantiel, non? 😀

      2. J’ai du mal à croire que les CDS n’ont pas une clause retorse qui permettra d’en payer le moins possible cette fois ci. Sinon il y a encore la possibilité du « chapter 11 » pour l’émetteur du CDS. Et encore celle d’une loi d’exception qui les rends caduques sans présentation d’un titre réel ayant réellement couté quelque chose à son détenteur.

    2. Martine, il n’y a pas de questions bêtes, seulement des idiots qui les posent 😉

      Ceci n’étant pas dit, les CDS étant régis par l’ISDA, il est absolument certain qu’en cas de défaut de la Grèce, cela déclencherait la totalité des swaps émis sur la dette souveraine grecque, en sachant que les vendeurs de CDS seraient dans l’incapacité d’honorer ces contrats.

      1. Tant qu’on y est, c’est quoi le topo si les CDS explosent? qui trinquerait dans ce cas?

        Je sais bien que P Jorion a du l’expliquer qqpart sur le blog mais énormément de tags a éplucher

        au final j’ai trouvé ici : http://www.pauljorion.com/blog/?p=762

        « La somme totale des CDS contractés aux États–Unis se monte à 62 mille milliards de dollars, un chiffre proche du total des dépôts bancaires à l’échelle mondiale. L’instrument a été mis au point dans les années 1990 par J.P. Morgan, qui est aujourd’hui encore le principal acteur de ce marché, avec un chiffre de 7 mille milliards de dollars. Citigroup suit, avec 3,2 mille milliards et Bank of America avec 1,6 mille milliards de dollars. Les « hedge funds », les fonds d’investissement spéculatifs, représentent 31 % de ce marché, et les monolines, les rehausseurs de crédit, 8 %. »

      2. Certains banquiers sint effrayés d’être entrainés par des branquignols. Jeudi dernier, les politiques décident que les CDS sur la Grèce valent 0 (pas de défaut, pas de flux d’indemnisation), aujourd’hui ils nous idsent, bon ben là ça passe ou ça casse, ça vaut 0 ou des milliards. Vu de Ryadh, Singapour ou Chicago, c’est très difficile à expliquer. Surtout quand on conclue sur un « bon mais attendez rien n’est sûr ».

        En plus, à Cannes le temps est pourri, le plafond bas et gris… mauvais présage…

    3. N.B. :
      Pour les « psychologues » qui gagnent du fric en faisant rêver, si je note que l’assurance vole encore plus que les banques, ce n’est pas pour rien.
      En effet, ils ont les chiffres, EUX.
      Et encore mieux que les agences de notation qui font un subjectif destiné uniquement à un profit maximum, comme chacun d’entre nous.

      La hiérarchie des voleurs légaux doit être connue. Car elle régit le « système ».

  8. La première session du G20 qui ouvre demain ne sera plus consacrée à la situation économique mondiale, mais européenne.

    1. @ François

      La responsabilité prise a lui tout seul d’un risque systémique mis dans la balance, déclenchement des swaps vers l’inconnu, laisse à envisager que GPap n’est peut-être pas seul, qu’en pensez-vous?

      1. @cadavre: quand on est le premier des dominos, si on fait exprès de tomber on est seul responsable de la chute des autres !!

  9. qu’est ce que je disais, il y a 2 ou 3 jours ?
    ou le Grec plie, ou tintin pour les 8 M €….
    et en plus, il faudra leur poser la bonne question, aux peuplades hellènes, hein!
    donc, c’est bien se soumettre ou se démettre et basta
    de toute façon, la Grèce, c’est fini et passons à autre chose: l’Italie, mes chers amis, l’Italie, et là …il va y en avoir du Rock and Roll!
    quant au Chinois, il reste sur son quant à soi
    enfin, espérons qu’ils auront beau temps et que les déjeuners – diners de travail ou de gala seront dignes de notre réputation de fines gueules; vous imaginez le gotha repartir avec une gastro carabinée ?

  10. Il faut crever l’abcès. La dette grecque, même à -50% ne sera pas remboursée, alors pourquoi faire durer cette situation ?
    D’autres pays ont fait défaut, ils s’en sont remis: Argentine en 2001, Russie en 1998 (bon ok avec ses ressources naturelles la donne n’est pas la même), Mexique en 1982.

    Non mais ça veux dire quoi « Angela Merkel et Nicolas Sarkozy convoquent, exigent… » ? ils se prennent pour qui ces deux hypocrites ?

    Et puis c’est gonflé de nommer à la tête de la BCE un ancien de Goldman Sachs, la banque qui est soupçonnée d’avoir aidée la Grèce à entrer dans l’Euro en maquillant ses comptes !!!

  11. La petite bourgeoisie grecque se révolte. Voici le mail reçu ce jour d’une correspondante d’Athènes, politisée à droite, interrogée sur les changements de têtes chez les militaires (son père était général, fils de berger, formé aux US); elle croit Papandréou responsable de ce qui se passe :

    No, je ne crois pas que le passe des annees 60 et 70 soit repete de nos jour…quand meme la incompetence de ce gouvernement est unique, voire phenomenal…Parmi d’ autres la mesure recente : nous devons payer 1700 euro pour la dette greque comme impot supplementaire sur notre maison: tous les proprietaires en sont obliges de le faire meme ceux qui sont en chomage!! et, quel truc ruse, ca s’ effectue a travers la facture d’ electricite.Si une famille sans travail ne peut pas payer pour la propre maison cet impot extra et inattendu, on va leur couper l’ electricite!!! Brevement, on recule au temps de la monarchie absolue avant le jour de Bastille (…).

    La droite grecque qui se réfère à la Bastille, est-ce l’annonce de l’arrivée de nouveaux ‘colonels’ ?

    1. oui, cela ne m’étonne pas, j’avais écrit ça il y a un an ou deux (pas pour les Grecs, mais pour tous les Européens) :
      Lorsqu’on aura pris salaires, pensions de retraite etc. et qu’il ne restera plus que de quoi survivre, tomberont les impôts sur l’immobilier que les propriétaires ne pourront pas payer, et on pourra ainsi se saisir de leurs biens.

      1. Hhmm..
        Edith.

        Les Ricains doivent rebosser à passé 70 ans pour avoir un minimum de fric.
        Tout simplement.
        Vive la « privatisation »…

      2. En France aussi on peut bosser à plus de 70 ans pour pouvoir payer son loyer, si on a pas pu acheter quand c’était encore possible car, par exemple, pas salarié ou fonctionnaire, et qu’on a pas eu ses 37 années de boulot. Tous les babyboomers qui n’ont pas eu un emploi fixe et n’ont pas d’économies ont aujourd’hui le simple « minimum retraite », = le rmi mais sans astreinte de recherche d’emploi, 450 euros ou un peu plus s’ils ont la chance d’être hébergé et de toucher la part « aide au logement ».
        Quant à la génération X, ou Y, elles n’atteindront jamais les 37 années de cotisation, donc vite, un kit cabane dans les arbres.

    2. Pendant ce temps, les ploutocrates et leurs serviteurs politiciens se goinfrent
      C’est ce qui attend l’essentiel de l’Europe, dont la France, d’ici quelques années,
      à moins d’organiser l’indignation en révoltes puis révolution.

    3. La droite grecque qui se réfère à la Bastille, est-ce l’annonce de l’arrivée de nouveaux ‘colonels’ ?

      Je ne sais pas, mais je sais qu’il est inutile d’attendre de grecs marqués ND de soutenir en quoi que ce soit Papandréou et le PASOK, quoi qu’il arrive.

      Lorsqu’on pose la question à quelqu’un qui soutient ND de savoir ce que ND veut puisque le PASOK est si mauvais, la réponse qui vient c’est : « ND ferait la même chose que le PASOK, mais différemment ».

      D’ailleurs, ceux qui hurlent à l’irresponsabilité de Papandréou, et ceux dans son propre camp qui appellent à un gouvernement d’union nationale oublient un peu vite que Papandréou l’a demandé et supplié quasi à genoux il y a quelques mois, acceptant même de quitter le poste de premier ministre. ND l’avait alors envoyé sur les roses… Mais ça, personne ne s’en souvient, et encore moins les commentateurs français ou belges, quasi tous complètement ignares sur la situation grecque.

      1. merci Hououji Fuu pour l’instructif rappel sur le ND (ça me dit quelque chose, ce beau slogan très ambitieux et frondeur que tu cites – peut-être un invariant formel politique -, genre Schröder contre Kohl en 1998: « Wir machen nicht alles anders, aber vieles besser », ou alors quelque chose de bien plus prochainement hexagonal)

      2. Même son de cloche en Italie quand on leur parle de leurs politiciens. Quand les peuples sont dégoûtés aussi bien de leurs élites (depuis quand les politiciens sont-ils « l’élite »?) que de Bruxelles, il est urgent d’organiser non pas un mais de multiples référendums pour discuter de tous les détails qui règlent nos vies quotidiennes.

    4. Là, si mes souvenirs sont justes, c’est juste que pour la première fois on a trouvé un bon moyen pour faire payer les impôts locaux sans qu’ils puissent corrompre le percepteur.
      Ma compassion ne s’étend pas jusqu’à votre correspondante.

    5. @alain
      La taxe sur la facture d’électricité, ça existe …en France . De l’ordre de 4%. Regardez votre facture. Les grecs ont un problème avec les impots, c’est sûre. Une sorte de contrat social…l’eglise ne paie pas d’impot, les armateurs non plus, donc le grec de base non plus. C’est ce type d’organisation sociale qui explose sous l’effet d’une dette en période de récession dans le monde de l’euro dominé par l’Allemagne.

  12. Nos élites ne prennent plus de gants avec les peuples, juste les formes. C’est de la très jolie intervention dans les affaires intérieures d’un pays encore dit souverain.

    Notre tour viendra.

  13. Les masques tombent !
    L’Europe néo-libérale en construction foule au pieds la démocratie.
    De quel droit des chefs d’Etat peuvent-ils « exiger » quoi que ce soit d’un autre chef d’Etat.
    Remplacez la Grèce par n’importe quel autre pays de votre choix
    Nous sommes en pleine ingérence, non ?
    Ce référendum, dont nous ne connaissons pas précisément la question, est demandé, réclamé par la rue depuis le début des manifestations, depuis la première des 12 des grèves générales en Grèce.

    Quels grecs doivent payer ? Quand a–t-on parlé d’enquête en Suisse pour rattraper les fraudeurs du fisc grec ? Quand a-t-on parlé de faire payer l’église grecque qui ne paie pas un centime d’impôt ? Qui a pu faire croire aux puissants qu’un peuple tout entier peut s’accommoder de l’idée de dix ans d’austérité supplémentaire ? Et surtout pour arriver au point, si tout fonctionne comme prévu, où il se trouvait en début de crise ? Comment espèrent-t-ils que cette aberration puisse passer sans casse ? Voilà le problème. Les dirigeants actuels de l’Europe ne vivent plus dans le monde réel. Ils croient que leurs raisons sont la raison. Cette logique est totalitaire. Elle finira mal, très mal.

    sur le blog de Jean Luc Mélenchon aujourd’hui

  14. pourquoi les grecs ne mettent ils pas tout leur système à plat et reprennent sur des bases nouvelles ? redistribuant les rôles, en fonction des besoins réels qui se présentent à eux et dont eux seuls sont à même de juger l’ampleur ? bref, après un tsunami, on reconstruit son pays, non? les européens pourraient leur fiche la paix .
    comme dans une baraque en ruine, on n’envoie pas l’huissier .
    enfin.. sauf si on est un peu radin …

  15. « Les grecs ont vécus, euh, au dessus de leurs moyens… » Pascal Lamy ce matin sur Fr int.

    J’aime bien le euh, euh comme il est convenu de dire, euh comme nous le disons, euh.. euh..

    Et donc euh, tous punis. Tous les grecs euh, punis collectivement car tous les grecs ont vécu au dessus de leurs moyens. euh voilà. La nation coupable, il s’agit bel et bien d’une réthorique de la sanction ce qui est pitoyable, et de plus interdit si on le prend à la lettre, par les conventions de Genève :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Conventions_de_Gen%C3%A8ve_de_1949

     » Les punitions collectives sont strictement interdites « 

    1. Un pays ma bonne dame c’est comme une entreprise et le bon père de famille quand il a des dettes il doit se serrer la ceinture sinon la compétitivité les chinois on va pas vivre à la bougie il n’y a pas 36 moyens alors… OK?

      C’était un condensé des infos du jour. Demain, même programme.

  16. Je suis abasourdi de voir ces dirigeants se lâcher sans aucune retenue, de piétiner la démocratie et la souveraineté d’un pays européen sans même s’en cacher ou chercher un alibi. C’est juste choquant et ça ne laisse rien présager de bon quand à l’avenir de la démocratie dans les années à venir.

    Et je ne parle même pas de tous ces journalistes, qui répètent et amplifient ces paroles sans même se rendre compte de la portée des pensées qu’ils véhiculent.

    J’ai le sentiment que l’on est en train de franchir une énorme limite depuis 48h et que, au delà des conséquences économiques et financières, c’est un nouvel ordre politique et social qui montre son vrai visage sans prendre la peine de se cacher. Les masques sont tombés, l’oligarchie assume désormais publiquement sa volonté de soumettre les peuples. Ce n’est certes pas une nouveauté sur le fond, mais la forme est dans ce cas au moins aussi importante !

    1. Et je ne parle même pas de tous ces journalistes, qui répètent et amplifient ces paroles sans même se rendre compte de la portée des pensées qu’ils véhiculent.

      La plupart ont « digéré » (consumérisme) l’idéologie fournie par leurs écoles gavées d’ultra-libéralisme , et la recrache dans les medias mainstream, sans plus d’analyse .
      Faut dire que lire, chercher, réfléchir, ça prend du temps ! Et, comment alors aller faire des ronds de jambe dans les salons où il faut être vus, pour croire qu’on existe !? …

      Salon ou réflexion
      Il faut choisir

      Troupeau ou libre esprit
      En payer le prix

  17. Ah !! J’adore ces déroulements guerriers.. Toutefois, soyez des guerriers doux, car les Grecs sont des créatures de l’UN..

    Et douceur va plus loin que brutalité primaire !!

    1. Xian, moi c’est votre folie sauvage que j’adore. Qui êtes-vous? (je ne l’ai point compris) Vous me faites irrésistiblement penser à un personnage de l’étrange roman de J.-M. Truong « Le successeur de Pierre » (1999). Avouez que vous êtes Chen !!!

    1. Oui, c’est vrai ça… on oublie un peu vite ce qui se passe de l’autre côté de l’océan (de dettes). Ils ont les mains sur les côtes et la langue qui pend, ils regardent les européens se déchirer entre eux, et bien contents que l’attention ne soit pas sur eux…
      Et pourtant il y aurait de quoi : http://dealbook.nytimes.com/2011/10/31/a-lehman-brothers-in-minature/ (Est-ce un des effets du sommet du 27 octobre ?? : même si cet accord est irréalisable, c’est peut-être l’illustration des avantages qu’il y a à gagner du temps, quelle que soit la gravité de la situation…). Et même chose avec le referendum ?? En tout cas s’ils étaient malins ils l’utiliseraient à cette fin-là : bidouiller tout le bazar, créer des dead line et finalement les traverser pour qu’en face ils trébuchent en pariant à l’envers…
      J’aimerais vraiment qu’ils se cassent la figure avant nous… Ce serait plus juste..

  18. « Le référendum est plutôt pris comme une manœuvre »
    Question ce jour- au correspondant du Monde à Athènes
    Comment la population grecque réagit-elle à ce « coup de poker » du gouvernement ?

    Alain Salles :

    J’ai interrogé quelques personnes. C’est loin d’être un sondage, mais tous mes interlocuteurs exprimaient un rejet important du gouvernement et des partis politiques, qu’ils soient de gauche ou de droite, qui sont jugés au fond responsables de la crise et de l’endettement. Le référendum est plutôt pris comme une manœuvre, et la plupart des gens que j’ai interrogés m’ont dit qu’ils répondraient « non », notamment pour affirmer leur opposition au gouvernement

    .
    Source: http://www.lemonde.fr/crise-financiere/chat/2011/11/02/le-gouvernement-grec-survivra-t-il-au-referendum_1597245_1581613.html#ens_id=1268560

  19. 280, 300 milliards de dépôts en Suisse et surement plus. Encore à l’instant un coup fil m’apprend un échange entre deux amis Français et grec pour aider ce dernier à sortir 500 000 €……

    Cette façon de faire avec la facture d’électricité est une connerie de plus, Les grecs ne veulent pas payer d’impôts, OK mais pourquoi ? A quoi servent-ils qui révolte à ce point les gens ? Plus d’Etat et plus de services publics ils seront bien obligés le dos au mur de se poser quelques questions essentielles sur le vivre ensemble et son coût par l’impôt ?

    1. A ce stade, « le vivre ensemble », que ce soit par l’impôt, la dette, la monnaie ou la génuflexion, c’est un peu pareil non?
      Alors pourquoi pas avec la monnaie comme elle décopulerait de l’euro?
      Non non, c’est pas ça, c’est « découlerait ».

  20. sauf que Papandréou a dit que la question référendaire concernait le plan de sauvetage, pas la sortie de l’euro, question interdite..
    little big problem!

  21. Si je comprends bien le super sommet, de la dernière chance, de la semaine dernière c’est tenu sans les grecs ? Mr Papandreou n’a t il pas averti de ses difficultés politiques intérieures?
    Il a l’air malin notre sauveur de la finance intergalactique de président.
    Il y avait du QI autour de la table pourtant ! Enfin c’est ce qu’on imagine.
    Il ne reste plus qu’une solution, c’est de changer les peuples.

    J’avais l’intuition que la financièrisation finirait par devenir totalitaire. Ca se confirme.
    – Ca commence avec les négociation secrètes de l’A.M.I. (fin du siècle dernier voir les articles du Diplo) dénoncées par MrJospin, même les députés n’étaient pas informés.
    – Les français,hollandais, irlandais votent contre le TCE. On passe outre.
    – Les Etats Unis ont votés Obama. Rien n’a changé. Pas une once de résistance à Wall Street.
    – Les grecs ont votés Papandréou. Aucune résistance pour soulager un tant soit peu le peuple grec.
    – A peine désigné, le candidat Hollande est déja entrain de renier son programme.

    Il apparait qu’aucun des gouvernements occidentaux n’ont de marge de manoeuvre vis à vis du jugement des Marchés. Tous les outils de souveraineté économique sont confisqués par des institutions fondées sur la cooptation, soumises aux lobbying et sans contrôle démocratique.
    Les gouvernements nationaux ne sont donc plus là que pour maintenir l’Ordre encore nécessaire pour que les affaires continuent.
    L’indignation ne sera pas suffisante pour assurer une existance digne à nos enfants…

    1. Michael Moore a fort bien parlé des politiciens dans une video que j’ai déjà mise sur le blog:
      – Pourquoi n’allons nous pas occuper le Congrès et la Maison Blanche ?
      Parce-qu’on ne s’adresse pas aux larbins, il faut faire pression sur le maitre,
      et le maitre de tous ces serviteurs, c’est le big business, c’est Wall Street.

  22. En conclusion je crois que l’on peut désormais poser LA question :

    Dans quelles mains sommes nous tombés ?

  23. Une réunion des ministres des finances de la zone euro se tiendrait lundi prochain pour statuer sur le versement de la tranche de 8 milliards de prêts, le FMI faisant d’ores et déjà savoir que cela serait pour sa part très difficile de la débloquer…

  24. Le peuple grec a su combattre l’occupation allemande. Il a su aussi se libérer de la dictature des colonels (il fallu affronter les chars). Gageons qu’il saura sortir de cette crise…

    1. Très juste Tony. Voir ces « européens » vertueux faire la leçon à Papandréou et au peuple grec quand on sait le rôle décisif de la résistance grecque aux forces de l’axe qui entraîna directement le retard de l’opération Barberousse comme la défaite de l’Africa Korp de Rommel et la chute ensuite du troisième reich… La France pendant ce temps là…
      Et puis la guerre civile derrière pour faire le compte, 150 000 morts supplémentaires – le pays perd 8 % de sa population au total entre 41 et 49, les colonels enfin…
      Pas de conscience politique dans ce pays ? Pas de mémoire ? Pas de courage politique ? Laissez moi rire. Même le clergé orthodoxe soutenait les résistants communistes et démocrates de l’ELAS contre les armées italiennes et allemandes ou les gvts collaborationnistes…

  25. La question qui se pose désormais est « que feront les Grecs lorsqu’ils apprendront que le referendum n’aura pas lieu ? ».

  26. Si le Parlement grec rejette le referendum, ce sera la guerre civile. Le parlement dépossédant le peuple de ce qu’il réclame tort et à cris sera désormais perçu comme dépourvu de toute espèce de légitimité politique. Avec cette annonce, Papandreou a scellé le sort de la partie, et les banques fr/all ont perdu (sauf intervention des militaires).

    1. Je suis d’accord avec ça. Il n’y aura pas de recul possible sans explosion.

      Cette situation va mettre une énorme pression sur le vote du parlement et il n’est pas du tout dit qu’il s’oppose au référendum. Parce que dans ce cas, les députés sortants (de gauche comme de droite) vont devoir aller au contact de leurs électeurs dans un climat exécrable dont ils seront jugés responsables … pas sur qu’ils prennent le risque !! J’ai le sentiment que la situation est beaucoup ouverte que ce qu’on veut bien le dire … et les gesticulations ininterrompues des oligarches depuis 48h ne démentent pas cette hypothèse !

    2. tout sera fait pour qu’il n’y ait pas de referendum ; quand je dis tout, ç’est tout

      1 la propagande : le message passé : « la demande de referendum est déloyale, la Grèce se moque de l’europe etc… » les grecs qui manifestent peuvent aller se faire voir ; nous sommes dans la dictature européenne

      2 la menace des députés ; si vous votez pour le referendum, on vous coupe le vivres ; les 8 milliards devant être versés ne le seront pas

      j’attends la troisième étape ; je ne doute pas que les chars seront bientôt de sortie…

      la souveraineté des peuples et la démocratie n’existe plus en régime européen ; seul compte le pognon et les intérêts privés et chinois….

  27. mais bon sang qu’attends t-on pour envoyer l’OTAN en Grêce !!!

    pour ma part dans l’affaire de « L’euro, le retour » j’ai vraiment la sensation d’assister à une mise en scène de série TV….
    Rien ne nous sera épargné….
    rebondissement, compassion, rebellion, amour franco-allemand, même quelques instants de répits avant la tempête…
    Du grand spectacle !!!!!
    Du grand Hollywood qui nous tient en haleine et qui nous détourne de notre misère grandissante….
    « Mon Dieu, cela pourrait-être pire !!!!!! »
    « Imagine… La Grêce pourrait ne pas rembourser ses dettes »
    « ELLE POURRAIT, au secours, SORTIR de L’EURO !!!!!! »

    Heureusement les banques ont daigné prendre 50 % des pertes grecques à leurs charges…
    « Ah!!!! elles sont trop bonnes »
    « Merci messieurs les banquiers…. »

    mais pssssst… messieurs les banquiers…
    j’imagine que vous ne nous ferez pas payer ces pertes grecques par des frais de dossiers exorbitants, des taxes surélevées sur le paiement par cartes ou autres assurances inutiles sorties de vos cerveaux démoniaques

  28. Constat d’échec de l’Europe libérale qui croyait à l’autorégulation par les marchés. Espoir de voir un retour de la politique et par là des peuples. La difficulté est que cette crise n’est pas uniquement une crise de la gouvernance européenne, c’est une crise de fond de notre société de consommation/production. L’Europe se croyait par sa richesse à l’abri des nuages noirs qui s’amoncelaient sur nos têtes : énergie, climat, eau, pollution, terres arables, etc… notre système économique totalement injuste est en faillite. Le constat de faillite ne dit pas pour autant quelle est la solution pour l’avenir, même si certains passages, comme la fin de l’apolitisme béat, sont nécessaires. Voir « Europe le temps des désillusions »
    http://lecafepolitique.free.fr/spip.php?rubrique98

  29. Je rêve ou les « marchés » sont suspendus à la décision du peuple grec sur ce futur/probable référendum ? Sans vouloir caricaturer j’ai le sentiment que c’était l’inverse qui se produisait jusqu’à présent : des Etats et des peuples suspendus aux décisions des « marchés »…
    J’ai la faiblesse d’esprit de trouver cette nouvelle situation plus rassurante que la précédente…

    1. Bravo ! …vous venez de formuler ce que je ressentais obscurément.
      La « main » a changé : retour du temps de la politique ; primat du politique …et de la démocratie.
      C’est une sorte de Valmy financier : la finance néolibérale ne devrait plus pouvoir passer outre…

  30. « Le référendum fournira un mandat clair, mais aussi un message clair à l’intérieur et à l’extérieur de la Grèce sur notre engagement européen et notre appartenance à l’euro », a déclaré M. Papandréou lors de la réunion d’urgence du cabinet, selon un communiqué du gouvernement.
    « Nous devons faire en sorte que les choses soient claires à tous points de vue, et je dirai au G20 qu’il leur faudra finalement adopter des politiques qui garantissent que la démocratie soit maintenue au-dessus des appétits des marchés », selon le communiqué.

    http://actu.orange.fr/une/seisme-dans-la-zone-euro-le-cabinet-grec-approuve-la-tenue-du-referendum-afp_297052.html

    Si le parlement rejette le référendum, il portera une responsabilité énorme et devra faire face à son peuple.

    1. Je pense plutôt que ce seront les parlementaires qui auront rejeté le référendum qui porteront une responsabilité insoutenable devant le peuple ! Et qui, d’ailleurs, devront aller l’affronter quelques semaines après. Pas sur que ce soit GP qui ait e le plus de pression aujourd’hui !

      1. Je viens de me rendre compte que j’avais mal compris votre phrase …. et qu’en fait, nous disons la même chose !

      2. Olivier, je crois qu’Edith et toi dites la même chose (son « il » à elle – « il portera une responsabilité énorme… » – pouvant grammaticalement se rapporter à Papandreou ou au parlement, mais je crois qu’elle pense, comme toi, au parlement)

  31. Je vous engage à voir et surtout écouter la video du discours de Mr Séguin sur le site de l’assemblée nationale au sujet de la souveraineté nationale contre le traité de Maastricht. Un cours magistral d’éducation civique. Tout y est. C’est ce que nous vivons aujourd’hui.

    Voir
    Assemblée nationale.
    Traité de Maastricht. Exception d’irrecevabilité défendue par M. Philippe Séguin
    MARDI 5 MAI 1992

  32. Sous un angle moins abrupt, les dirigeants européens chercheraient dans l’immédiat à obtenir un vote positif du Parlement à propos de l’accord du 27 octobre, ce qui impliquerait que la question posée par référendum ne porte pas sur ce sujet et que celui-ci se tienne très rapidement.

  33. Sarkoshow 2,vendredi Sarkozy organise un nouveau passage aux JT de TF1 et France 2 avec devinez qui?Son cops Obama qui va venir nous dire combien le nain est grand,qu’il a sauvé 17 fois l’Euro et que cela serait vraiment con de le changer en 2012.Pour sarkozy plus y a de crise(merci Gpap)plus il croit qu’on va le prendre pour le sauveur du monde.

    EXCLUSIF. Les présidents français et américain répondront aux questions de David Pujadas et de Laurence Ferrari vendredi dans le cadre des JT.

    http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/sarkozy-et-obama-sur-tf1-et-france-2-vendredi-02-11-2011-1391736_52.php

    Gpap recevra la carte Gold de membre d’honneur de l’Ump,sans lui pas besoin d’une telle dramatisation.

    1. C’est les deux vendus ensemble, d’ailleurs dès le départ entre ensemble tout devient possible et yes we can, c’était bonnet blanc et blanc bonnet des serviteurs zélé à l’Empire néo libéral.

  34. Il semblerait que Sarkozy et Merkel aient choisi leur angle d’attaque pour tenir Papandréou : il aurait quasi l’assurance de gagner le vote de confiance au parlement ce vendredi si son référendum reçoit un feu vert de l’Europe à ce sujet. Ce feu vert serait obtenu à condition que Papandréou accepte qu’on lui dicte la question du référendum (de Paris ou de Berlin).

    Quoi qu’il en soit, nous serons bientôt fixés.

    Mais en tout cas, cette affaire nous en aura appris beaucoup sur le respect de la démocratie de la part de pas mal de gens et de partis politiques, dont l’UMP. On va me dire qu’on le savait déjà, mais là c’est clairement établi aux yeux de tous.

    1. Les masques sont en effet tombés au grand jour même si on s’en doutait déjà avant.. j’espère que les peuples Européens vont en prendre acte !

  35. En acceptant une décote de 100 Milliards d’Euro; il resterait aux Grecs la somme de + 200 Milliards d’euro ( je fais grâce des dizaines ) à trouver; qu’est ce que ça représente 200 Milliards d’euro?
    1.300 Milliards de « Francs »; 130.000 Milliards d’ « Anciens Francs »; non décidément je ne comprends pas ces chiffres.
    Bref, la Grèce prends ses distances avec l’Union; que lui reste il des catastrophes annoncées
    par les apprentis Cassandre de tous bords ? Le pire, mais le pire n’étant jamais sûr, peut être se retournerait elle vers ses fondamentaux économiques, boostés par une méga dévaluation; à savoir: le tourisme (on ne rit pas c’est une vraie industrie de par le monde et ce pays est un enchantement)
    une marine ultra compétitive;
    sans parler de sa position géo-stratégique de premier plan.
    Oui, cette mini prospective fera naître des sourires, du mépris ou de l’indifférence et pourtant ….

  36. Je reste assez dubitatif sur l’attitude du gouvernement Grec quand j’entends qu’il ne poserait pas la question de la sortie de l’Euro lors du référendum.
    On ne peut pas dire non au plan proposé et ne pas prévoir une sortie de l’Euro. Si la Grèce n’imprime pas les nouveaux billets, et si la banque centrale grecque ne se prépare pas à prendre le relais de la BCE en qualité de prêteur en dernier ressort, les grecs comprendront que perdre sa souveraineté monétaire, c’est perdre sa souveraineté tout court.
    Rien n’empêchera la BCE de les menacer de ne plus alimenter l’économie grecque en liquidités si elle le souhaite. Avec la faillite du système bancaire qui s’ensuivra, les grecs pourront dire adieu à leurs économies, et faire un feu de joie avec leurs chéquiers et leurs cartes bancaires.
    En clair la BCE et les institutions Européennes les tiendra par les c…….es. Et en promettant de jouer la politique de la terre brûlée en cas de, « mauvaise » réponse, les grecs n’auront plus qu’à aller voter avec un pistolet sur la tempe.

    1. Par ce commentaire vous rejetez toute tentative de résister à l’offensive du capital privé et mondialisé-globalisé. Vous rejetez de facto une quelconque solidarité européenne, mais aussi toute solidarité entre tous les peuples du monde. Vous utilisez le mot SOUVERAINETE à tort et à travers.

      1. à françois (tout court), techniquement, si vous voulez laisser une certaine autonomie aux peuples par rapport à ce que vous appelez « l’offensive du capital privé et mandialisé-globalisé », il faut un mélange entre une certaine flexibilité du taux de change de sa monnaie, et des mesures sur le contrôle des capitaux. La zone Euro, stipule la libre circulation des capitaux à l’intérieur comme à l’extérieur de la zone, et implique une fixité du taux de change à 1 € = 6.55957 FF entre partenaires de la zone Euro. Si la solidarité Européenne était une réalité, on ne réaffirmerait pas à chaque sommet de la zone Euro l’impérieuse responsabilité individuelle de chaque pays membre de la zone Euro par rapport à sa propre dette publique, sans pour autant augmenter les capacités budgétaires d’intervention des institutions Européennes. La taille d’une entité qu’on a présentée comme le seul moyen de lutter contre la globalisation repose sur aucun fondement théorique solide. La construction Européenne n’est qu’un projet d’asservissement de peuples autrefois souverains.

    2. Pas sûr de savoir qui tient qui à ce petit jeu: la conséquence immédiate d’un défaut grec est une faillite massive des assureurs qui ont vendu des CDS avec une probable implosion du système financier mondial à la clé. C’est un peu comme la dissuasion nucléaire, si on s’en sert, on est mort.

  37. Zébu.

    La puissance ricaine semble avoir tué le refuge de l’or. Ou en tout cas, le contenir.
    Tout comme leur hégémonie dollarienne semble leur permettre d’acheter tout pouvoir qui voudrait les contrer.
    Il nous faut monter d’un étage dans l’analyse du futur proche.

    Bien immatériellement toi.

  38. Ce qu’il se passe pour la Grèce et l’attitude des autres états et notamment des principaux dirigeants européens est dégoutante, révoltante et ne peut que nourrir les extrêmes car de cette Europe financière prête à écraser les peuples, personne n’en veut.

    Quant aux CDS à position nue (Criminels Détruisant la Société), les dirigeants européens, à moins d’être complices, se doivent de les interdire sur le champ.

    Faute de quoi, dans les jours à venir, nous assisterons probablement – en Europe – à une rebellion matée par l’armée.

    Il est beau le projet européen …
    Tout comme le rêve américain …
    Deux cauchemars.

    1. Quant aux CDS à position nue (Criminels Détruisant la Société), les dirigeants européens, à moins d’être complices, se doivent de les interdire sur le champ.

      Finis, les délices de l’Olympe !

  39. On connait la suite s’ils sortent de l’Euro. Devaluation feroce. Salaires ramenes en euros ridicules. Par contre, ruee vers l’or : industrie du tourisme boostee. Les retraites qui s’y installent en masse. Boom de la construction immobiliere puis bulle immobiliere, puis crise. Ben, le cycle habituel quoi. Le seul grec que je connaisse a Nantes etait un politique de l’union europeenne et il vient de partir pour s’acheter un hotel la bas. Il a du sentir le vent…

    S’ils ne sortent pas de l’Euro, ca sera comme maintenant, vegeter, regarder les bateaux passer, …Ca a son charme aussi.

    1. Oui, certains « positionnements » dans mon milieu professionnel me font aussi penser que les grecs vont sortir de l’euro.

  40. Je rêve ou ils essayent de retourner le référendum en leur faveur ? Je ne connais pas les raisons du revirement soudain de Papandréou même si a mon avis il doit avoir plusieurs raisons, mais je le soutiens, qu’il ne lâche rien au dicta des marchés ! Il faut qu’il montre la voie aux peuples Européens, mais je crois que je rêve un peu..

    1. @dany
      j’adore surtout la note suivante, tout au fond du texte du monsieur qui a une solution:

      * macro économiquement parlant, Stiglitz n’est pas ma tasse de thé, mais il faut prendre les bonnes idées à gauche lorsqu’elles existent, cela les rend plus facilement vendables à l’opinion… et à la presse !

  41. Nos vaillants leaders pourraient s’attaquer a l’hegemonie du Dollar ou a l’empire parasitaire de la finance…mais non, la Grece est une proie si facile.
    Desolant.

  42. Dans la rubrique « ON NOUS PREND POUR DES CONS »
    ou du moins
    Dans la rubrique « JE NE SERAI PAS SURPRIS QU’ON NOUS PRENNE POUR DES CONS »

    nos dirigeants européens n’arrête pas de se plaindre que Papandreou ne les aurait pas avertis de son intension de faire un référendum …..
    J’entends ceci à longueur de journée sur tous les médias !!!!!!!!!!!!

    et voilà que je tombe sur un article du Wall Street Journal du 18 juin
    « Greek PM Calls For Support, Plans Constitutional Referendum »
    http://online.wsj.com/article/BT-CO-20110619-701832.html

    bon je ne suis pas abonné, je ne peux pas le lire en entier
    si quelqu’un pouvait le recopier…….

    1. Article disponible ailleurs :

      lien

      Voici la phrase intéressante et qui prouve que cette idée de référendum est tout, sauf improvisée :

      Speaking at the start of a three-day debate ahead of a vote of confidence late Tuesday, Papandreou also said he would propose a referendum on sweeping constitutional reforms for later this autumn.

    2. le problème étant qu’il est allé de soumission charybde en soumission scylla depuis cette date, faut quand meme bien avouer que plus personne s’attendait à ce qu’il se mette à montrer les crocs…

  43. – Si les grecs font défauts ils n’ont plus de charge de la dette.
    – Si les grecs sortent de l’euro, ils auront une monnaie faible qui correspond à leur type d’économie.
    – Si les grecs n’ont plus de dettes, ils pourront à nouveau attirer des investisseurs.
    Moralité

    1. OUI !! Esperons qu’une nette majorite grecque comprendra _vraiment_ bien la fable et sa chute !

      Or les opposants a ce scenario feront tout pour, comme si souvent, presenter comme affreusement compliquee un probleme finalement clairement pose, a defaut d’etre simple.
      Un probleme de CHOIXm Paul l’a dit.
      Risque de l’enfumage populaire par les arguments specieux, il faut que le gouvernemnt GPapand soit fort !!

  44. Une grecque: « Ils nous ont conduit à la pendaison et maintenant ils nous demandent quelle couleur nous préférons pour la corde. »

    Les fonctionnaires grecs sont entrés en résistance, ils ne font pas grève, mais exécutent leurs tâches au ralenti. Le chaos est en train de s’installer dans le pays.
    En cas de référendum, c’est l’abstention qui risque d’être gagnante.
    Pas de gouvernement d’Union Nationale avec Papandreou, la droite et les communistes n’en veulent pas.
    Les caisses de l’Etat grec risquent d’être vides fin Novembre. Les grecs pensent que si Papandreou part il y aura moins d’austérité.
    S’il faut sortir de l’euro pour être tranquille, ils sont prêt à en sortir. Les grecs sont épuisés, fatigués. Incapables de se réformer.

  45. Le geste est tactique et s’inscrit dans une stratégie certainement murie depuis longtemps. En général, lorsqu’on se prépare à faire défaut, on cherche le meilleur moment. Cela eut été à l’évidence après avoir empoché les 8 milliards, sauf si
    – ces milliards retournent à l’extérieur
    – le problème n’est pas à l’échelle de 8 milliards
    – la légitimité politique devait se renforcer face aux militaires rapidement.

    Il n’est pas surprenant que la Grèce utilise sa faiblesse comme une arme, et que plusieurs options aient été envisagées depuis longtemps. Je pensais qu’ils feraient défaut brutalement, il semble qu’ils aient choisi de retourner contre l’europe « qui les aide » le principe de la torture lente. De ce point de vue, la date annoncée du début de l’année prochaine pour ce référendum est assez significative.

    Il se peut que nous voyions rapidement une autre option, et qu’elle révèle la stratégie de la Grèce. Par exemple, faire durer pour que l’Italie occupe le devant de la scéne, alors qu’elle n’a pas truqué ses comptes : une façon de dire que leur péché est véniel. Après tout, les USA en font des tonnes sur l’Europe, alors qu’ils ne sont pas exactement dans une situation agréable.

    A vue de nez, GPap voudrait reprendre la main politiquement dans son pays, ce que l’on verra rapidement; il disposera alors d’un peu de temps pour mettre en oeuvre des mesures autres, soit des pleins pouvoirs, soit un changement d’équipe dirigeante, soit imposer une réforme fiscale ? qui sait… Mais quelque chose qui ira dans le bon sens et rassurera. Puis, fort de ces actes de bonne volonté, il viendra s’excuser, faire comprendre que ce n’est pas pour gêner ses « alliés » qu’il a déstabilisé tout le monde. Et comme d’autres pays seront en orange vif, il sera moins craint, voire pardonné s’il apporte une forme d’embellie. Jeu dangereux, certes….

  46. Le premier ministre grec a fait son entrée au mini-sommet sur la Grèce. Il devra y expliquer son initiative de référendum. A son arrivée, Nicolas Sarkozy a salué tous les participants, à l’exception de Georges Papandréou.

    lesoir

  47. Le journal Espagnol El Pais , proche des milieux socialistes, publiait aujourdhui sur son site en ligne un editorial dans lequel certaines phrases valent leur pesant de cacahuètes.
    J’ai traduit ci-dessous l’une des plus interessantes, je cite:
    Editorial
    Une erreur colossale
    Le referendum proposé par Papandreou est une très mauvaise (lamentable) option pour la Grèce et un risque pour l’Union Européenne
    ……..L’expérience d’autres referendums dans des pays comme la France, l’Irlande ou la Hollande illustrent jusqu’à quel point peut prévaloir la mauvaise humeur sociale sur la discussion du sujet soumis aux urnes.
    Comme dirait notre regretté Desproges : ETONNANT, NON!!!

  48. Le référendum grec portera sur le plan de sauvetage.

    La consultation portera sur le plan d’aide européen, et non sur l’appartenance à la zone euro, a annoncé le porte-parole du gouvernement grec. Interrogé sur le maintien de la Grèce dans la zone euro, le porte-parole Angelos Tolkas a répondu : « Non, ce ne sera pas la question. Ce sera le plan de sauvetage ».

    http://www.europe1.fr/International/Grece-le-referendum-ne-portera-pas-sur-l-euro-797771/

  49. Je viens d’entendre encore une fois quelquechose que je pense etre faux dans une emission celebre francaise. On nous explique que la sortie de l’euro serait une catastrophe mais pourtant une monnaie beaucoup plus faible permettrait un boom economique et une competitivite retrouvee.

    Rester dans l’euro sans aucun produit competitif a proposer au reste du monde, je ne vois pas d’ou peux venir le sursaut.

    1. Aux differences pres tenant a l’Euro, les exemples comme celui de l’ARGENTINE pourraient effectivement faire reflechir les editorialistes  »socialistes » (ou disons democrates !), non ?
      Au niveau des medias TV par contre, il me semble qu’il y a un vrai black-out sur cet episode recent et quand meme pas pique des vers !!
      Heureusement, arguments rappeles ici bien sur (jusque sur cette meme page) mais egalement invoques tres regulierement par S. Royal par exemple, elle aussi copieusement ringardisee comme beaucoup de ceux qui parlent vrai et proposent de vraies bonnes idees…
      Oui, du rock’n’roll il va y en avoir, BIG CRUNCH ! Et alors l’essentiel restera  »Comment organiser la mutation sans se faire reprendre la main ? » : foutue prospective ?

  50. Georges Papandréou a indiqué lors des discussions qu’il projetait d’organiser le référendum « autour du 4 ou 5 décembre », a déclaré Nicolas Sarkozy.

  51. C dans l’air (suite)

    Christian Saint Etienne dit que la Grèce prend le reste de l’Europe en otage, et que nous sommes en plein syndrome de Stockholm.
    Anecdote racontée par la journaliste grecque participant à l’émission: « L’ail grec est importé de Chine par des compagnies allemandes » Pour illustrer que les autres pays profitent du fait que la Grèce est dans l’euro. Plus sérieusement autant la France, que l’Allemagne continuent en pleine crise à vendre des armements aux grecs.
    Christian Saint Etienne conseille aux grecs de sortir de l’euro, l’ail grec en Drachme redeviendra compétitif! Mais les salaires seront divisés par deux 🙁
    Il y a un hic, 70% des grecs ne souhaiteraient pas sortir de l’euro. Le gouvernement a peur, les députés ne peuvent sortir dans la rue sans recevoir des yaourts, ou d’autres projectiles du style oeufs pourris, ce qui expliquerait que le gouvernement veut s’assurer de la fidélité de l’armée comme ultime rempart(dixit la journaliste grecque)
    Bref, c’est coton.

    1. L’aïl c’est une anecdote parmi d’autres. Même le concentré et la sauce tomate italiennes viennent de Chine. Et l’Italie demande des mesures protectionnistes sur le concentré conditionné made in China. Quelle rigolade!

  52. Cela sera le 4 ou le 5 décembre.

    http://www.zerohedge.com/news/referendum-day-decide-greeks-future-124

    This is so coordinated. Papandreou doesn’t do anything without approval from the suits at IMF.

    Je crois que tout ce cinéma a été monté en coordination avec toutes les parties….j’y crois pas trop
    vu le passé très ‘pro USA’ de Gpap.Trop beau pour être sincère….my two cents.

    http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/697403/sommet-de-crise-a-cannes-sur-la-grece.html#embed_pos1

  53. Troika : « Laissez nous vous aider, et si on doit vous tuer pour ça, on le fera »

    ca ressemble presque à un remake du debarquement à Mogadiscio, quand Charlie titrait « comment tuer un somalien pour le nourrir de force » 🙂

  54. La directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a indiqué mercredi qu’elle liait son avis sur la poursuite du prêt de l’institution à la Grèce au résultat du référendum que le pays compte organiser sur le plan anticrise de la zone euro.

    « Dès que le référendum sera achevé, et toutes les incertitudes levées, je ferai une recommandation au conseil d’administration du FMI concernant la sixième tranche de notre prêt pour soutenir le programme économique de la Grèce », a affirmé Mme Lagarde dans un communiqué publié à Washington.

    http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Grece_Lagarde_soumet_le_pret_du_FMI_a_l_issue_du_referendum021120112311.asp

    Grèce : taux des obligations à un an : 224,749 %. Record historique battu.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND

    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 96,685 %. Record historique battu.

    Grèce : taux des obligations à 5 ans : 34,584 %. Record historique battu.

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 25,466 %.

  55. George Papandréou a annoncé que le référendum aurait lieu le 4 décembre et que, si la question posée n’était pas encore définie, elle tournerait autour de l’appartenance de la Grèce à la zone euro.

    1. Finalement Papandréou a cédée au dicta des marchés qui sont en train de retourner le référendum en leur faveur… au départ la question du référendum c’était si la Grèce voulait du plan « d’aide » et non de son appartenance à la zone euro ! Qu’elle est belle la démocratie à la sauce Europe des marchands..

      Tout ça ne sent pas bon, je ne sais pas si les marchés sent rendent compte, mais en bafouant la démocratie ils soufflent de plus en plus sur le brasier de la haine et ont c’est tous qu’elle genre d’homme la haine peut placer au pouvoir.. j’oubliais ils ne voient que le cours terme.

    2. Si c’est vrai, je suis affligé par tant d’inconstance et de mépris.
      Va falloir ranger les gaules, reste plus qu’à regarder les gros poissons manger les petits.

    3. Sur BFM TV, hier vers 22h30, il était annoncé que la question de référendum porterait sur l’acceptation ou non de l’aide de la troïka.

      De toutes façon, le choix est entre l’austérité et … l’austérité. Même s’il s’agit de répondre oui ou non à l’appartenance à la zone euro, cela risque d’être assez tendu. Rien ne dit qu’après 1 mois de « grec bashing » et 2 ans de descente aux enfers, ces derniers n’aient pas envie de faire un gigantesque bras d’honneur au diktat Merkozy. Ce qui ne manquerait pas de panache!

  56. « Papandréou: mieux que Thatcher »

    Extrait de l’article de Serge Halimi, qui vient de sortir dans le Diplo:
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/HALIMI/46895#nb8

    Pour plaider la cause de M. Papandréou, la députée socialiste grecque Elena Panaritis a même osé recourir à une référence renversante : « Il a fallu onze ans à Margaret Thatcher pour mener à bien ses réformes dans un pays qui avait des problèmes structurels moins importants. Notre programme a été mis en place il y a seulement quatorze mois (8) ! » En résumé, « Papandréou, mieux que Thatcher ! »

    1. Analyse intéressante d’Halimi. Encore et toujours, comment voter BIEN (autrement que simplement « utile »)
      Lire « Ceci est une dictature – Votez bien » (André Bellon) qui décrypte la (non-) démocratie FR

  57. On avait déjà eu droit à des referendums dont il ne fallait pas tenir compte.
    Aujourd’hui ils deviennent plus subtils: dorénavant c’est eux qui décident de la question.
    Bravo pour la démocratie européenne!

  58. Je regarde l émission les enfants d Abraham , les prêtres sont incroyablement faibles intellectuellement . Paul il s est retrouve avec des quidames au cerveau de moineau .

  59. Merkel doit en référer au Bundenstag. Sarkozy à personne.
    Papandreou doit en référer à Merkozy. La belle Europe qu’on nous prépare!

  60. L’UE impose la date et la question, et la réponse…
    Ils pourraient faire voter les allemands seuls, non?
    De toutes façons même raccourci à un mois c’est encore beaucoup trop long.
    Et si les grecs refusaient de répondre à la question de l’UE? Genre « allez vous faire voir chez les g… euh, non, plus chez les g… 😀

    Si la troika ne verse pas la tranche prévue les grecs n’auront pas le choix de faire défaut ou pas, et tant qu’à faire, autant annuler toutes les dettes en une fois. Mais sans sortir de l’Euro. C’est douloureux sur le moment mais on peut repartir d’un bon pied.
    Disons que ça leur laisse deux ans pour mettre au point une fiscalité équilibrée.

    Il se dit que Sarkozy pense à quitter l’Euro, du moins il a fait des remarques sur la fin des manquements aux règles de l’UE, que la France ne respecte plus depuis longtemps.

  61. En même temps au Montenegro ils ont l’euro et pourtant ils ne sont même pas dans l’Europe. Ne serait ce pas possible pour les grecs

  62. Bonjour,

    Je trouve la décision de M. Papendreou, bien que dictée par le désespoir, courageuse. Alors que certains de commentaires ici présents la fustige… Comme si la Grèce était responsable des maux de l’Europe !

    Vous pensez peut-être qu’il est déloyale de sa part de ne pas se plier ex tempore aux prescription de l’Europe des Deux qui aujourd’hui veulent faire porter le référendum sur l’appartenance à la zone euro même. Soumettez-vous ou partez ! Voici une perte de souveraineté bien peu égalitaire.

    Bien qu’il aurait été certainement préférable pour ce pays de quitter cette zone il y a deux ans et laisser flotter sa monnaie et qu’un Non au référendum entrainerait la faillite du pays – une faillite à mon avis inéluctable – et sa sortie par la force des choses de l’Euro, les peuples n’aurait-ils pas de voix dès qu’il s’agit de ce fragile, capricieux, terrifiant petit être qu’est le Marché ? Et bien si.

    Croyez-moi, il ne fera pas machine arrière, quelque soit les pressions exercées sur lui. Cette décision, avant d’être courageuse est avisée. C’est le choix sincère d’un gouvernant qui veut devancer l’anomie et ses terribles conséquences. C’est le choix stratégique d’un gouvernant posé en ces termes : Acceptez-vous ou non le plan d’austérité européen ? Et c’est la décision du peuple que de répondre: Oui, nous acceptons de nouvelles mesures drastiques, de respirer encore quelques bouffées d’air avant que notre Corps agonisant ne meurt, ou bien, Non, nous refusons le respirateur artificiel, nous acceptons la faillite de notre pays et ne de plus avoir à manger dans nos assiettes.

    Tout le bon sens de cet acte réside dans le jugement donné au peuple grec. L’esclavage ou la famine sera son choix propre. Telle est la démocratie.

  63. Bonjour, je suis le blog depuis un petit moment, et je me permet de vous poser qq questions. Je suis étonné que personne ne sache exactement quand peuvent être activés les CDS, j’imagine qu’il existe un contrat ou qq chose qui y ressemble même s’il s’agit d’une commission qui le décide. Si j’ai bien compris contracter à un CDS revient à pariller sur le défaut de paiement d’un pays? Alors ou sont tous ces contractants qui devraient, me semble t’ils, monter au créneau et qui sont ils ? Et puis les CDS est ce vraiment l’arme absolue? les banques pourraient simplement dire qu’elles ne peuvent pas payer, le plan europeen prévoit bien que les banques s’assoient sur 50% de la dette greque, pourquoi en serait il autrement pour les CDS?

    Ce monde est complexe merci de m’aider à le comprendre

  64. Fiction.
    La Grèce quitte non seulement l’Euro mais aussi l’Europe, nouveau paradis fiscal, jouant la carte du libéralisme le plus débridé, elle est soutenue par la Chine et la Russie, principalement.
    La Drachme retrouve de ce fait une parité très favorable contre l’Euro et le Dollars. Les dettes libellées dans ces monnaies sont remboursées de façon imprévue en deux ans seulement.

    Il faut remarquer que la Grèce est épargnée de la dépression qui sévit en Europe et en France en particulier.
    L’ Allemagne et sa zone d’influence se tourne complètement, avec intérêt, vers le reste du monde et abandonne définitivement toute idée d’entraide Européenne.

    .

  65. J’ai écouté ce matin sur RCF Yorgos Mitralias qui est membre du « comité grec contre la dette » et demande un audit de celle-ci, et il faut reconnaître que c’est la seule solution, le référédum étant désormais sujet à caution quant à sa forme et son but.

    Il a expliqué qu’un article du traité de Lisbonne permettrait de ne pas rembourser des emprunts indus.

    Quelqu’un connaît il cet article ?

    Pour quelques infos sur l’audit de la dette :

    http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=1179

    http://blogs.mediapart.fr/edition/lagora-des-caisses-d-epargne-des-banques-populaires-et-de-natixis/article/050811/impliq

  66. Comment peut on se comporter de la sorte ???? Le mépris du peuple par les dirigeants par un capitalisme qui ne marche plus ….
    Ce matin j’ai regardé une monnaie qui est en Europe mais non Europe par un pays très endette qui est la Hongrie voir en faillite leur monnaie atteint des plus hauts depuis la crise.
    Comme quoi je pense et je fais parti de ceux qu l’euro n’est pas une monnaie idéale pour nous le petit peuple il est trop cher; Nous n’avons plus d’industrie pour défendre un bassin d’emploi.
    Il nous restera à mettre dans la rue nos objets souvenirs pour les vendre aux touristes quand ils voudront les acheter . Nos politiciens ne font rien, n’écoute rien signe et persiste.
    J’entends ce matin que les autres ministres grecs celui des finances ne veut pas de référendum . Les politiciens s’écoutent entre eux et n’écoute pas le malaise social.
    Cela ne peut plus durer !!!! Comme on dira on va droit au casse pipe ….

  67. Quand une faillite est là , aucun barrage ne peut la stopper , aucune gesticulation , laissez aller l’europe tombera toute seule.

  68. la Grece moderne est issue de Yalta :

    la Bulgarie du coté du bloc de l’est , la Grèce di coté du bloc de l’ouest .

    Aux marches d’un empire , aux confins d’icelui ci , lorsque que celui ci s’effondre ,il n’est rien qui puisse retenir le chaos .(rappellez vous la Bulgarie d’il y a deux decennies )

    il en sera de même en son temps pour la Chine , avec le Tibet , la Birmanie et la Corée du nord .

    ainsi passe la gloire du monde …et la Moussaka Géante

  69. Franchement, c’est quand même pas un peu suspect tout ce beau monde surarmé et surfriqué, qui dit Nous comme si on en était d’ailleurs, et qui veut tout sauver tout le temps ? Sauver notre note, sauver la Grèce, sauver les Libyens, sauver les Syriens, sauver les Tunisiennes… On est quand même bien entourés hein ?
    article

  70. N’est il pas temps, devant un tel spectacle dévoilant enfin l’absence totale de démocratie dans les pays européens, d’organiser un massif soutiens aux grecs et au référendum qui leur est proposé? Car ne nous y trompons pas, si l’intimidation passe sans casse (je parle de l’intimidation du couple Franco allemand vis à vis de Pap), il n’y aura aucune possibilité de recours démocratique pour les pays suivants.
    La Grèce comme laboratoire expérimental, ou jusqu’où peut on aller avant de sortir l’armée…

    1. La guerre est déclarée depuis longtemps, je vous dispense de liens vers de tristes preuves. Et si l’armée sort, qu’elle se positionne pour ou contre le capitalisme. Si c’est pour, la guerre continuera, sous sa forme civile. Un peu comme maintenant, mais plus médiatisé.

      1. A propos d’armée , entendu sur nos zondes , qu’ a Cannes on a fait donner , outre la police et la Gendarmerie…l’armée ! Mon oreille aurait elle fourchée ?

      2. Les gendarmes sont déjà des unités militaires, qu’ils s’habillent de bleu ou de kaki quelle différence cela peut-il bien faire?

        Des militants ont été arrêtés et mis en garde à vue pour l’outrecuidance de détenir de la documentation anarchiste dans leur voiture, trop près de la zone verte…Le GIPN est au taquet, tout ce qui entoure le sommet c’est de la zone rouge sauce Bagdad pour ces colons en costard.
        Démocrates, voyez vos hiérarques! Un billet dans une main, un flingue dans l’autre!

    2. bien d’accord avec toi ; l’enjeu est de savoir si on va un jour nous redonner la parole

      bon, d’ici là je vais manifester avec les indignés, même si je ne partage pas toutes leurs idées, au moins ç’est un signe de résistance à l’euro-chine-mondialiste néolibérale destructrice

  71. Ce qui me débecte le plus:

    1)La confusion des termes sauvetage et pillage.

    2)La confusion des notions de respecter ses engagements et de chantage.

    3)La confusion entre stabilité et alignement sur le consensus de Washington.

    4)Mais la palme de la nausée, je l’accorde aux adorateurs de nos belles démocratures, qui tantôt inscriront dans l’Histoire la noblesse et le courage de Papandréou, de ce grand homme auréolé de gaz lacrymogène debout devant les dominants, debout devant les possédants, pas comme tous ces parasites de fainéants et de casseurs qui confondent progrès historique avec grève générale et émeutes. Ça, vraiment, ça me débecte.

    1. On peut aussi soutenir la proposition de referendum, et aussi être dans la grève générale et les émeutes. Peut être faut il sortir du ou bien ou bien, cette vision en noir et blanc qui fait AUSSI partie de l’idéologie TINA.

      1. La proposition de référendum eût été soutenable si elle était arrivée à temps.
        Cet os à ronger ne calmera pas le peuple enragé. Du reste, l’os ne lui a pas encore été jeté.

  72. Comme le disent certains intervenants, le problème de la Grèce, ce n’est pas tant la sortie de l’Euro(pe) que l’inconsistance des rentrées fiscales. Un très vieux problème en fait, souvent réglé par des aides extérieures.
    La Grèce a peut-être inventé la Démocratie mais c’est une jeune Démocratie que l’Europe avait le devoir de mettre sur la bonne voie (structurer l’Etat) et pas la mauvaise (incitation massive à la dette).

    La Grèce demeure inquiète de la puissance de son puissant voisin et rival historique.
    Fallait-il, pour autant, encourager le surarmement grec, au lieu de simplement garantir les frontières ?

    Ne pouvait-on donc faire un état des lieux initial rigoureux et imposer à la Grèce un calendrier raisonnable de réformes fiscales, conditionnant l’octroi des aides européennes ?

    Du grand n’importe quoi mercantiliste, au profit de sociétés françaises et allemandes notamment.

  73. L’UE c’est l’inverse des USA. Les USA ont eu la guerre de sécession pour garder les Etats du Sud dans l’Union. Nous, nous assistons à une guéguerre dans l’UE pour virer les Etats du Sud de L’Union, en tout cas la Grèce pour l’instant.
    Les grecs se sentent humiliés aujourd’hui: on leur impose la formulation de la question pour le référendum et la date. La question initiale était:  » Acceptez-vous le plan d’aide à la Grèce et ses contreparties », transformé en « Voulez-vous sortir de l’euro ? », or les grecs ne veulent pas vraiment sortir de l’euro, ce qu’ils veulent c’est la fin de l’austérité.
    Mais il semble que Papandreou va sauter, et que ce référendum n’aura pas lieu.
    Des hôpitaux ferment en Grèce par manque de moyens, et pendant ce temps on continue à vendre des armes au gouvernement grec. C’est n’importe quoi!

  74. Florilège

    le ministre français des Affaires européennes, Jean Leonetti : « Donc, on peut les aider, on peut les sauver, on ne peut pas sauver non plus les gens malgré eux. »

    le ministre des Finances Évangelos Vénizelos : « La place du peuple grec dans l’euro est une conquête historique du peuple grec qui ne peut pas être mise en question. Ceci ne peut pas dépendre d’un référendum ».
    « Pourtant, le premier ministre avait obtenu mardi soir l’unanimité de son gouvernement pour organiser un référendum. »

    Le ministre du Développement, Michalis Chryssohoïdis, a demandé jeudi que le plan européen de sauvetage financier de la Grèce soit rapidement ratifié par le parlement.

    Les dirigeants français et allemand lui ont posé un ultimatum: «la question posée au peuple grec se résumera à la suivante : voulez-vous ou non rester dans la zone euro?»

    Das Bild : « «Maintenant, ça suffit! Nous garantissons des centaines de milliards d’euros pour sauver les Grecs en faillite, et maintenant, ils veulent d’abord décider par référendum s’ils vont faire des économies, s’exclame le quotidien. Madame Merkel, nous voulons aussi un référendum! Nous voulons aussi décider si nous continuons d’aider les Grecs avec des milliards.» »

    Il est bien évident que l’on a fait pression pour que les défections se multiplient mais il est aussi bien évident que l’absence de courage de M. Papandreou est la première cause de ces défections, alors même qu’il avait réussi son ‘coup de poker’ en obtenant l’unanimité hier dans la nuit de son gouvernement, au sein duquel, maintenant, les chacals pulullent une fois la soumission obtenue sur la question du référendum …
    Demain, le gouvernement grec devrait tomber et laisser place à un ‘gouvernement d’union nationale’ mais après que le parlement ait ratifié l’accord signé à Bruxelles.

    Puis ce sera l’entrée dans la nuit profonde …

    Tout ça est à vomir.

    1. Puis ce sera l’entrée dans la nuit profonde …

      Ne vous en faites pas: de superbes flammes ne tarderont pas à illuminer la nuit profonde. Il existe une grande, une différence abyssale même entre peuple et gouvernement, fût-il composé de banquiers bruxellois.

    2. Ceci ne peut pas dépendre d’un référendum

      !!!!!!!?????? Venant du ministre le plus proche de Georges qui nous avait fait une gastro (somatique?) dimanche soir ayant exigé son hospitalisation mais qui semble s’être remis très vite.

      Maintenant c’est clair, on sait ce qu’est un référendum ou plutôt ce qu’il n’est pas…

      Dans le fond ce qui se dégage de toute cette affaire c’est le surmenage généralisé des Grecs qui sombrent dans la schizophrénie collective. Les politiques tous bords confondus, la population, les médias… On vole au dessus du nid du coucou.

      Interview très intéressante ce matin de Daniel Cohn-Bendit sur l’état d’esprit de Papandreou, avec qui il a discuté hier, et les fondements de son coup de poker:
      http://www.franceinter.fr/emission-l-invite-daniel-cohn-bendit

  75. Après le printemps arabes pourquoi pas le printemps européen ? Car la c’est la goutte qui fait déborder le vase !

  76. Pendant que Merkozy – (c) Daniel Schneidermann – finit son sale boulot d’abattage de la démocratie à la tronçonneuse (ça saigne ces trucs là, et ça crie pendant que ça crève, vous imaginez pas), un rappel qui me semble utile, sous la forme d’une traduction (de mon cru) de l’un des derniers éditos de Paul Krugman dans le New York Times du 27 octobre. Voir en particulier le paragraphe que j’ai mis en gras sur le rapport rendu aux autorités européennes sur l’inapplicabilité des plans d’austérité :

    La Voie Rejetée

    Par PAUL KRUGMAN
    REYKJAVIK, Islande

    Les marchés financiers célèbrent l’accord qui a émergé tôt ce jeudi matin à Bruxelles. En effet, comparé à ce qui aurait pu se produire – une incapacité colérique à se mettre d’accord sur quoi que ce soit – le fait que les dirigeants européens se soient accordés sur quelque chose, même si les détails sont vagues et qu’il se révèle inadapté, constitue en soi une avancée positive.

    Mais ça vaut la peine de prendre du recul et d’examiner la vue d’ensemble, à savoir l’échec lamentable d’une doctrine économique – une doctrine qui a infligé d’immenses dommages à la fois en Europe et aux Etats-Unis.

    La doctrine en question se résume à l’affirmation que, dans les retombées d’une crise financière, les banques doivent être sauvées et que les populations doivent en payer le prix. Ainsi, une crise amenée par la dérégulation devient une raison pour dériver de plus en plus vers la droite. Au lieu d’étendre au maximum les efforts de l’état pour créer des emplois, on laisse une ère de chômage massif se transformer en une période d’austérité au cours de laquelle les dépenses de l’état et les programmes sociaux sont passés à la hache.

    Cette doctrine a été vendue en prétendant d’une part qu’il n’y avait aucune alternative – qu’aussi bien les sauvetages que les coupes dans les dépenses étaient nécessaires pour satisfaire les marchés financiers – et d’autre part que l’austérité fiscale créerait en fait de l’emploi. Le raisonnement était le suivant : les coupes budgétaires allaient augmenter la confiance des entreprises et des consommateurs. Et cette confiance était censée stimuler la dépense des ménages, et faire mieux que contrebalancer les effets déprimants des coupes dans les programmes gouvernementaux.

    Certains économistes n’ont pas été convaincus. Une voix critique et caustique a considéré que ces arguments de vente revenaient à croire en « la bonne fée de la confiance ». Bon, d’accord, c’était moi.

    Mais la doctrine en question a néanmoins eu une influence extrême. La Banque Centrale Européenne et les Républicains au Congrès en particulier en ont fait leur crédo, la BCE ayant incité l’année dernière tous les gouvernements européens – pas seulement ceux qui se trouvaient en détresse fiscale – à s’engager sur la voie de la « consolidation fiscale ».

    Et lorsque David Cameron est devenu le premier ministre de Grande-Bretagne, il s’est immédiatement embarqué dans un programme de réduction des dépenses en croyant que cela donnerait réellement un coup de pouce à l’économie – une décision qui avait été accueillie par les félicitations admiratrices de beaucoup de commentateurs américains.

    Mais à présent, les résultats sont tombés, et la photo n’est pas belle à voir. La Grèce a été poussée par ses mesures d’austérités dans une récession qui ne cesse d’empirer – et c’est cette récession, pas un manque d’effort de la part du gouvernement grec, qui sert de base à la conclusion d’un rapport secret rendu aux dirigeants européens la semaine dernière, selon laquelle le programme en cours en Grèce est inapplicable. L’économie de la Grande-Bretagne a ralenti sous l’impact de l’austérité, et la confiance des consommateurs et des entreprises s’est affaissée au lieu de s’envoler.

    L’élément peut-être le plus parlant est ce qui passe maintenant pour l’histoire d’un succès. Il y a quelques mois, divers commentateurs se sont mis à couvrir de compliments les résultats de la Lituanie, qui dans la suite d’une terrible récession a néanmoins réussi à réduire son déficit budgétaire et à convaincre les marchés qu’elle était saine fiscalement parlant. C’était en effet impressionnant, mais cela n’a été possible qu’au prix d’un chômage à 16% et d’une économie qui, si elle recommence enfin à croître, demeure encore 18% inférieure à ce qu’elle était avant la crise.

    Donc, sauver les banques tout en punissant les travailleurs n’est pas, en fait, une recette menant à la prospérité. Mais y avait-il une alternative ? Hé bien c’est pour cela que je suis en Islande, pour assister à une conférence à propos du pays qui a fait autre chose.

    Si vous avez lu des comptes-rendus de la crise financière, ou si vous avez vu des documentaires comme l’excellent « Inside Job », vous savez que l’Islande était censée être le centre de l’histoire du désastre économique ultime : ses banquiers en fuite avaient laissé au pays des dettes immenses et semblaient avoir placé la nation dans une position sans espoir.

    Mais une chose amusante s’est produite sur le chemin menant à l’apocalypse économique : le désespoir même de l’Islande a rendu impossible l’adoption d’un comportement conventionnel, permettant ainsi à la nation d’enfreindre les règles. Là où tous les autres ont sauvé les banques et fait payer le prix par les populations, l’Islande a laissé exploser les banques et a en fait étendu son filet de sécurité sociale. Pendant que tous les autres étaient obnubilés par des tentatives de calmer les investisseurs internationaux, l’Islande a imposé des contrôles temporaires sur les mouvements de capitaux afin de se donner une marge de manœuvre.

    Et donc, comment est-ce que ça se passe là-bas ? L’Islande n’a évité ni un dommage majeur à son économie, ni une baisse significative du niveau de vie. Mais elle a réussi à limiter aussi bien l’augmentation du chômage que celle de la souffrance des plus vulnérables. Le filet de sauvetage de la sécurité sociale a survécu intact, tout comme l’éthique intrinsèque à sa société. « Les choses auraient pu être bien pires » n’est peut-être pas le plus galvanisant des slogans, mais là où tout le monde s’attendait à un désastre absolu, ce slogan résume un triomphe politique.

    Et il y a là une leçon pour nous tous : la souffrance à laquelle tant de nos citoyens sont confrontés n’est pas nécessaire. Si cette époque est celle d’une souffrance incroyable et d’une société bien plus dure, c’est le résultat d’un choix. Il n’était pas nécessaire, et il n’est pas nécessaire, que cela se passe ainsi.

    1. Bizarre…
      Pour ceux qui ont suivi les faits en Islande, avant explosion bancaire, ils étaient 330 000. Après, les 30 000 plus riches se sont sauvés. Ainsi que les conquistadors financiers, d’ailleurs.
      Donc, rien d’étonnant que le chômage soit resté stable.

      N.B. : Krugman oublie soigneusement de préciser que la privatisation du pays est en marche…

      1. Yvan, je suis aussi sceptique que toi.

        L’administration US n’a jamais été fervente admiratrice de l’euro, et ne souhaitait pas qu’il réussisse.

        Il faudra un jour soulever un coin de la zone euro et regarder tout ce qui grouille dessous 🙂

    2. Car en effet la vraie question du referendum est: Acceptez vous que l’europe sauve les banques avec les souffrances des grecs? Puis et déjà, des italiens, des portugais, des espagnols, des français etc…çà fait désordre.

  77. ça y est, ceux qui espèrent que la Grèce envoie paitre le couple infernal Sarko-Merkel avec son fameux référendum en sont pour leur frais ; en en effet sommé de s’expliquer devant le tribunal de l’inquisition financière, Papandréou a baissé son frog en acceptant la question imposée par Sarko-Merkel ; une question que les Grecs ne peuvent que répondre par l’affirmative car la question qui portait sur les accords de la semaine dernière a été interdite par le couple infernal franco-allemend. VERBOTTEN!!! Donc, il n’y rien à attendre des ces fameux Grecs pour résister à la tyrannie de l’argent. Ils baisseront leurs frog comme leur premier ministre ; ils préféront se prostituer et etre des esclaves pour bouffer quelques miettes que l’oligarchie financière voudrait bien leur accorder selon son bon plaisir plutot que de prendre le chemin de la liberté prise par les Argentins. J’ai écouté ce matin une interwiew des Grecs par le correspondant de France Info et c’était consternant car au lieu de s’en prendre à la tyrannie financière désormais incarnée par Sarko-Merkel, ils s’en prennent à leur chef de gouvernement qui a eu la mauvaise idée de soumettre les plans d’austérité au référendum. Pour ces Grecs sortir de la zone euro signifierait se mettre au meme niveau que des voisins « sous développés » comme les Turcs et autres pays du Proche Orient, bref des barbares, quelle horreur.Ils croyaient peut etre qu’avec l’Europe de Bruxelles, ils seront préservés de la tiers mondisation, alors que tous ces plans d’austérité les préparent surement sur la voie de la tiersmondisation. Pauvres Grecs il ne leur reste pas meme pas une once d’amour-propre, préférant que la Grèce soit une prostituée et une clocharde au sein de de la zone euro qu’un pays comme l’Argentine et quelques autres pays de l’Amérique latine, certes moins développés mais libres et indépendants.
    Ne comptons pas sur ces Grecs porteurs le vent de la révolte des peuples européens ou mieux une amorce de la prise de conscience des européens qu’ils sont sur le chemin de l’esclavage pour des décennies; non les Grecs sont prets à toutes les bassesses pour rester dans la zone euro car dehors pour eux c’est la barbarie et la misère, peut etre que la Grèce prostituée et clocharde au sein de la zone euro représente plus de prestige et de classe que ces pouilleux turcs, arabes et autres du tiers monde avec biensur quelques miettes d’avantage consentis par les maitres esclavagistes au pouvoir à Bruxelles et leurs larbins à Paris, Berlin et tutti et quanti
    Pauvre Europe, où est ta dignité, ton esprit de liberté que le monde entiers t’envie?
    Désormais la libération de l’esclavage financière ne pourra venir que de chaque peuple ; il ne faut surtout pas attendre du voisin pour porter l’étendard de la révolte

    1. La Grèce fera défaut de toute façon. Ensuite, il peut y voir de la marge entre ce que Papandréou a dit à Merkozy et ce qu’il fera vraiment.

      Il n’a rien à perdre et les promesses n’engage que ceux qui les écoutent.

    2. Maman Bonobo.
      Je trouve « léger » de penser à la place des Grecs…
      Et de penser qu’un pays puisse sortir du système sans que cela n’ait d’influence sur les autres.
      Pour l’instant AUCUN pays n’a fait de réelle révolution. Les US et les plus riches veillent…

      1. Que peuvent faire d’autre les Grecs? Les termes meme du référendum ont été imposés par le couple infernal Sarko-Merkel . Hélas les dés sont pipés. Papandéou ne peut meme plus poser la question qui fache : les Grecs acceptent-ils les accords de la semaine dernière? Est on encore en démocratie? Sarko-Merkel n’ont ils pas commis une grossière ingérence dans les affaires intérieures d’un pays souverain? Bref un viol de la souveraineté grecque. Je m’étonne que cela ne choque personne en Europe, meme les eurosceptiques les plus sourcilleux. Cette crise aura sans doute un mérite, celui de démontrer que les Européens ne vivent plus en démocratie, car l’oligarchie financière veille à détourner à son profit meme les élections pour mettre au sommet de l’Etat ses larbins qui exécutent scrupuleusement ses ordres impératifs.
        Le référendum de Papandéou sera un coup d’épée dans l’eau car les termes ont été détournés et imposés par l’étranger : celui de se prononcer pour rester ou sortir de la zone euro ; évidemment les Grecs ne veulent pas en sortir!!! Où est dans ce cas l’intéret de poser un référendum qui ne fera que conforter la puissance oligarchique? L’oligarchie financière aura encore une fois remporté une victoire grace à ses manoeuvres et damné les pions aux peuples par l’intermédiaire de ses larbins. Si Papandréou avait un peu de fierté nationale et personnelle, il aurait envoyé paitre Sarko-Merkel et reprendre l’avion et organiser rapidement un référendum sur les plans d’austérité sans fin imposés par l’oligarchie. Oui dans ce cas là la Grèce sera le porte étendard de la révolte des peuples européens et le point de ralliement de tous les adversaires de l’ultra libéralisme et de l’esclavage financier.
        A la place de cela le référendum a été vidé de sa substance,neutralisé,détourné, rendu désormais inoffensif pour l’oligarchie ; elle l’a émasculé!!!
        La seule chose que les Grecs peuvent faire est de s’abstenir massivement au moment du référendum pour dénoncer cette pantalonade, cette mascarade de l’oligarchie qui se moque de la voix du peuple comme de son dernier slip.
        Je doute que les Grecs voient le piège qui leur est tendu et selon toute probabilté un oui se dégagera et ainsi les Grecs s’enfermeront eux memes dans ce piège et consentiront par ce oui à leur propre esclavage à savoir les les plans d’autérité imposé par l’oligarchie et pour des décennies!!!

    3. Pourquoi attendre cela des grecs, quand en france nous ne sommes pas fichus de créer une situation qui aménerait un referendum.
      Dans la rue..
      Vous aurez compris que je suis particulièrement remontée ce matin. Pourvu que çà dure.

    4. plutôt d’accord sur le fond ; je pense que papandréou a proposé un referendum pour gagner du temps, calmer momentanément les esprits, détourner l’attention et éventuellement gagner des miettes auprès de ses débiteurs… en fait il craint surtout la rue et le chaos ; ç’est la faiblesse du pouvoir européiste, celui d’ignorer et mépriser le peuple….mais chut, il ne faut pas le répéter…
      la rue pourraît aussi triompher

    5. Maman Bobo, vous faite la comparaison entre la Grèce et l’Argentine, or leur situations économiques n’ont strictement rien à voir : ce qu’ont pu faire les Argentins, le Grèce ne le pourra pas, elle ne possède pas d’industrie.

  78. News …. retour à la case départ :

    9h36 : Le gouvernement de Georges Panadréou perd sa majorité pour le vote de confiance de vendredi, annonce la télévision publique grecque Net.
    Depuis le début de la matinée et les remontrances européennes à l’égard de l’idée d’un référendum sur l’aide européenne, le premier ministre perd un à un ses soutiens.
    Sa majorité se jouait déjà, lors des précédents votes, à quelques voix près.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/11/03/04016-20111103ARTFIG00440-referendum-en-grece-le-premier-ministre-isole.php

      1. Oakland n’est pas en Gréce… et que je sache la foule ne se presse pas place Syndagma pour soutenir Papandreou et son référundum.

      2. De toute manière, si le parlement refuse le référendum, ça donnera à la population une légitimité encore plus importante, surtout qu’il n’y a pas de réelle majorité.

        Soit l’on se retrouvera avec un gouvernement acculé par la population,
        Soit l’on se retrouvera avec une nouvelle majorité qui ne fera rien d’autre que de continuer la politique en cours.

        C’est à mon avis la meilleure solution qui pourrait arriver, le parlement refuse le référendum et papandréou sortirait en disant : j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir, désormais je m’en lave les mains.

    1. Ca ne serait pas des pressions faites à ces personnes pour quelles lâches Papandréou et le référendum ? Ca ne m’étonnerait même pas !

  79. @ François Leclerc.

    Quelque chose m’échappe dans le comportement des dirigeants européens: ils ne donnent pas l’impression de faire de l’économie, ni même de la politique, mais de la morale. La stigmatisation à outrance des soi-disant « pas discipllinés » relève de l’incantation et ne règle pas les problèmes. En même temps, le refus de verser les fonds à la Grèce jusqu’au référendum laisse rêveur. Que se passera-t-il si elle fait défaut dans le mois qui vient? Car une fois la Grèce sortie (éjectée ?) de la zone euro, ce sera en quelque sorte la fin des haricots.

    C’est assez déconcertant de jouer à ce point contre ses propres intérêts.

    Qu’en pensez-vous?

    1. Ils font de la morale pour la façade, entre eux cela se passe autrement, au rapport de force !

      1. C’est vrai. Mais prenez Papandréou: il est dans la situation de la dissuasion nucléaire du faible au fort. Il n’a rien à perdre (ni même la Grèce, d’ailleurs!)S’il disait à Merkozy: vous payez, tout de suite ou je fais sauter la baraque, que croyez vous qu’il se passerait?

    1. Fichtre !
      ben j e me souviens dans green soylent… au début,
      y’a le journal télévisé avec un communiqué spécial du chef du monde de l’époque…. Le communiqué est sponsorisé par green soylent, la multinationale qui nourrit le monde……
      ce film, à chaque fois que je le vois, m’apparais comme une destinée probable.
      Les évènements actuels, à venir semblent me donner raison..

  80. la Grèce va acheter 400 chars lourds M1 Abrams d’occasion ainsi que 20 véhicules amphibie « AA7VA1 » aux États-Unis pour un montant estimé à 1,28 milliards d’euros (…)

    La Grèce en banqueroute continue à acheter des armes… Mais n’a plus d’argent pour ses hôpitaux!!!

    1. C’est justement pour dénoncer tout cela et bien d’autres choses que le comité grec contre la dette demande un audit.

      …. et qu’il a l’écoute de la majorité de la population.

    2. Joan,ça vous arrive de lire le blog Jorion ? Cette rumeur qui date de près d’un an est totalement bidon et, pauvre innocent, vous vous faites une joie de continuer à la colporter sur le net, sans sources et avec des milliards d’euros en prime….
      Carton rouge poor man !
      Pour en finir avec cet énorme bidonnage, je passe le lien vers l’article qui clôt définitivement le sujet, paru sur le blog Libé de Quatremer le 12 octobre :
      http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/10/%C3%A0-la-recherche-des-chars-fant%C3%B4mes-grecs.html
      Vous y remarquerez au passage que l’industrie allemande avait tout intérêt à bloquer par tous les moyens possibles ce renouvellement quasi-gratuit des chars us obsolètes de l’armée grecque…
      Comme quoi, quand on dit ou répète des conneries, non seulement on offense la vérité et on finit par avoir l’air con, mais encore on travaille de fait pour ce ou ceux que l’on croit combattre, y compris comme vous après la bataille…

      1. vigneron, passons pour l’histoire des chars, mais il est vrai que le gouvernement Grec a acheté des armes en surnombre avec les emprunts.

        1 an et demi déjà ….
        Aide à la Grèce : le coup de gueule de Cohn-Bendit

        http://www.leparisien.fr/economie/aide-a-la-grece-le-coup-de-gueule-de-cohn-bendit-05-05-2010-910767.php

        «On leur donne de l’argent pour acheter nos armes. On est complètement hypocrites», s’est-il insurgé, en citant les contrats d’armements de la France et de l’Allemagne.

        >«Je demande à la Commission un rapport sur les ventes d’armes à la Grèce et à la Turquie ces dernières années, afin qu’il y ait transparence», a-t-il conclu</blockquote.

    3. @ vigneron

      Joan,ça vous arrive de lire le blog Jorion ?

      Je concède sans difficulté que je ne lis pas tous les messages du blog.

      Comme quoi, quand on dit ou répète des conneries, non seulement on offense la vérité et on finit par avoir l’air con

      « Que celui qui n’a jamais pêché, jette la première pierre ». Et a tout prendre je préfère courir le risque d’ avoir l’air con, que d’adopter l’attitude pleine de morgue qui est la votre. 🙂

      1. …oui, ce Vigneron est un problème sur ce blog, qui a l’air d’avoir pas mal de problèmes (le V pas le b)…

  81. Une fois que les « masses » se seront soulevées, une fois qu’ils seront sortis de l’euro, çà changera quoi en Grèce ? ils iront chercher de force les prochaines tranches de versement du prêt ? ils renverseront le gouvernement, en comparaison au « printemps arabe » ? et alors ? certains font le parallèle avec l’Argentine, mais la Grèce est loin d’être l’Argentine avec ses ressources.
    Quand à ceux qui se gargarisent de démocratie, je veux bien, mais la Democratie en tant que telle n’apporte pas de richesses ou ne construit pas d’industrie, même si elle est bien entendu essentielle.
    Si il n’y a pas de versement du prêt dans les jours à venir, qu’on annule complètement ou pas la dette peu importe, çà va être un bordel encore pire que maintenant.

    1. Tout à fait, Pascal.
      Tout le monde est pris en otage par l’argent. Pas moyen d’y échapper.

      Donc, pas de raison que ce système ne s’écroule pas.
      C’est ça qui est génial.
      L’argent tue l’argent.

    2. Faisons alors comme les Chinois, pas de démocratie et en prime l’esclavage dans le travail. C’est peut etre ça que EISENSTEIN souhaite pour les peuples européens!!! Avant l’euro les Européens étaient ils des sous hommes, des sous développés peut etre??? J’essaie de trouver des avantages que l’euro a procuré aux Européens depuis son introduction en décembre 2001 ; je n’en trouve aucun sauf biensur pour l’oligarchie financière. Le discours deEISENSTEIN n’est rien d’autre que celui de la résignation ou meme pire celui de TINA, there is no alternative prononcé par la »géniale » Thatcher qui a ruiné la Grande Bretagne pour des décennies ; ce type de discours est à mettre en parallèle avec celui de l’URSS : le socialisme est l’horizon indépassable et l’on sait comment cela s’est terminé : l’éclatement de l’URSS et des guerres civiles dans plusieurs républiques périphérique!!

    3. Une fois que les masses se seront soulevées et seront sorties de l’euro (rêvons un peu), elles annuleront les dettes du passé (ça s’est déjà vu, c’est tout à fait possible) et refondront un système plus viable que le système actuel. (rêvons toujours)

      la Democratie en tant que telle n’apporte pas de richesses ou ne construit pas d’industrie,

      Ah tiens? D’où tenez vous cela? Et par ailleurs, un système oligarchique comme le nôtre où la richesse (concentrée) et l’industrie (délocalisée) ne profitent qu’à une minorité est-il tellement préférable? Seule la minorité qui en profite répondra oui, évidemment.

  82. http://www.lemonde.fr/crise-financiere/chat/2011/11/02/le-gouvernement-grec-survivra-t-il-au-referendum_1597245_1581613.html

    Le débat est intéressant, je crois, mais ce qui me questionne le plus c’est cette partie :

    Guest : Ce référendum ne servirait-il pas de soupape sociale, alors que la situation se tend au point qu’on puisse craindre une guerre civile ?

    Alain Salles : Oui, bien sûr, il peut y avoir un effet libératoire à voter contre l’Europe, contre les mesures d’austérité, contre le gouvernement. Et cela risque d’être pris comme tel par une grande partie des votants. Mais personne ne s’exprimera au fond sur les conséquences d’un rejet du plan d’aide européen et les risques d’une sortie de la Grèce de la zone euro.

    D’une certaine manière, les manifestations jouent aussi ce rôle de soupape sociale. Cela permet-il d’éviter une guerre civile ? Je n’en sais rien. La Grèce a connu des guerres civiles, de forts moments de tension. Toute la gestion de la crise par l’Europe et par le gouvernement a donné l’impression aux gens qu’ils étaient sacrifiés. Cela a provoqué beaucoup de colère. Une rage qui s’est retrouvée dans les manifestations, et pourrait s’exprimer dans un vote négatif au référendum. Mais est-ce la bonne solution ?

    Anne : Un « oui » au référendum sauverait-il Papandréou ?
    Alain Salles : S’il réussit ce pari, auquel personne ne croit aujourd’hui, il retrouverait effectivement une légitimité qu’il a perdue.

    Et a vrai dire, le référendum de 2005, mettait le citoyen ordinaire devant un même dilemme, comment continuer à dire oui à une ouverture appelée « EUROPE » et à un « TRAITE » qui difficilement lisible présentait toute l’apparence d’avoir été rédigé pour une élite marchande.

  83. Bravo à celles et ceux qui y comprennent encore quelque chose, à l’imbroglio grec; moi je jette l’éponge! tout ce que je vois, c’est qu’il n’y a aucune issue du genre « happy end » et que le prochain morceau c’est l’Italie! ce qui est encore plus ahurissant, c’est le comportement des marchés; les fous ont pris le contrôle de l’hôpital psychiatrique, ou quoi ? ils montent parce que la probabilité du référendum s’éloigne ? ils préfèrent une démission du GVT Grec, des élections anticipées ? ou alors c’est l’arrivée à la BCE de Super Mario l’embrouille qui les réjouit tant ?

    1. On voit à quel point l’entrée de la Grêce n’aurait jamais dû devancer celle de la Turquie dans l’Union Européenne. Corruption, militarisme, laxisme budgétaire. Le dossier d’entrée de la Grêce dans l’UE n’aurait jamais dû dépasser le stade de celui de la Turquie: un non catégorique. Il y a des soupçons d’intervention d’un ex patron de Goldman Sachs, suivez mon regard, je n’en dirai pas plus, on ne peut rien prouver.

      Le Papandréou, s’il y avait vraiment un processus démocratique en cours au pays berceau de la démocratie, aurait dû être remplacé depuis longtemps. Toutes ces mesures d’austérité, en plus d’être inutiles, sont nocives à l’avenir du peuple Grec qui a été hypothéqué pour plusieurs décennies.

      Puisqu’il n’a pas été capable de laisser sa place il sera tout simplement évincé comme Ben Ali, comme Moubarak et heureusement pas comme Khadafi. Quoique. La Grêce c’est bien le pays où on brûle les banquiers et où on tabasse les ministres.

      La voilà, la Happy End.

  84. Ce qui est imposé à la Grèce est analogue à un Plan d’Ajustement Structurel (PAS), qui est mis en place par le FMI et conditionne son aide à un pays.

    Quelqu’un peut-il me citer un Plan d’Ajustement Structurel (*) qui aurait fonctionné quelque part dans le monde au bénéfice de la population ?

    Car à ma connasissance, les pays qui ont refusé un PAS s’en sont généralement mieux sortis. Est ce que je me trompe ?

  85. C’est amusant vos réactions POUR le peuple Grec.
    J’y suis allé en vacances cet été : restaurants remplis et voitures toutes neuves.
    Sur le papier ils sont pauvres mais le travail au noir doit représenter la majorité de l’activité => pas déclaré => pas d’impôts !
    Je travaille au Canada et comme mes petits concitoyens français je paie au moins 2 mois d’impôts chaque année.

    Qu’ils commencent à payer des impôts et tout ira mieux…

    1. Oui et pour gagner un peu de temps, les impôts-oboles devront être adressés à la banque dont vous dépendez, le Trésor public ayant disparu au profit du trésor privé

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