L'actualité de la crise : SAUVEZ LES MEUBLES !, par François Leclerc

Billet invité

En dépit de toutes les pressions des dirigeants européens, aucun accord concernant la décote grecque n’a pu encore être enregistré à Bruxelles à une heure trente du matin, ce qu’a confirmé l’Institute of International Finance. Voilà qui illustre le rapport de force entre les mégabanques et les chefs d’Etat et de gouvernement, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy allant jusqu’à interrompre le sommet pour négocier avec les représentants des banques dans le bureau du président de l’Union européenne, Herman van Rompuy. Dans quel monde sommes nous dans lequel les dirigeants de l’Allemagne et de la France doivent composer avec les banques sans pouvoir imposer leurs vues ?

Au terme de près d’une semaine de négociations, le résultat reste cette nuit très maigre. Afin de sauver les apparences, il est mis en avant l’accord intervenu à propos de la recapitalisation des banques, devenu par la force des choses le principal objectif du sommet, seul résultat tangible à présenter. Le montant global qu’elle représentera sera annoncé « en temps utile par les autorités européennes », a précisé le ministre polonais des Finances, Jacek Rostowski, qui a poursuivi  : « Il faut bien comprendre qu’il s’agit d’une procédure exceptionnelle [qui ne] se reproduira pas [et] ne sera pas permanente ».

Mais Traian Basescu, le ministre Roumain des finances, a aussitôt malencontreusement vendu la mèche dans un couloir en déclarant « Que le montant soit de 100 ou 200 milliards d’euros, il sera suffisant pour les six ou sept premiers mois. S’il faut des montants supérieurs, nous en parlerons plus tard ». L’EBA, régulateur européen des banques, a de son côté donné le chiffre de 106 milliards d’euros, alors que la décote grecque n’a pas été fixée, dont l’incidence sur les besoins de recapitalisation est forte…

Tout cela a un petit côté stress test qui ne dit pas son nom, ne pouvant plus être crédible ! Il est par ailleurs prévu que des garanties publiques permettront aux banques de s’assurer des financements à moyen et long terme, le court terme étant du ressort de la BCE, qui va par ailleurs continuer d’acheter des obligations sur le marché secondaire.

Sur le troisième volet du triptyque, le résultat des sommets est en pointillé. Deux mécanismes de levée de fonds ont été retenus dans leurs grandes lignes, comme prévu, mais seul le premier a été accompagné d’un chiffrage des moyens financiers qu’il permettra de mobiliser. La somme ronflante de 1.000 milliards d’euros est mise en avant, en oubliant de signaler qu’il s’agit d’un montant potentiel et que l’attitude des investisseurs au montage financier qui leur sera proposé – une garantie de leurs pertes à hauteur plafonnée de 25% du montant de leur investissement – est une totale inconnue.

Le second mécanisme, qui pourrait concerner la Chine, le Brésil et la Russie, et impliquer le FMI, est totalement dans les limbes et ne pourra pas être prêt pour être présenté au G20, sa configuration étant à géométrie variable. On en reste donc à l’esquisse, car presque tout reste à faire, une fois enregistré les manifestations d’intérêt des pays concernés, qui ont été sollicitées. On peut seulement retenir que sa mise sur pied est indispensable, vu la surface financière potentielle limitée du premier dispositif.

Il est question qu’une nouvelle réunion des ministres des finances soit organisée dans les tous prochains jours, afin de tenter de finaliser ce qui pourra l’être.

180 réponses sur “L'actualité de la crise : SAUVEZ LES MEUBLES !, par François Leclerc”

  1. Excellent billet comme toujours. Les conclusions de ces interminables discussions étaient prévisibles…
    Maintenant c’est au marketing de prendre le relais pour présenter les merveilleux résultats obtenus.
    Sinon, c’est génial de créer des effets de levier. Ça va permettre de multiplier le smic, le rsa et les salaires des ouvriers par x4 🙂 sans que ça ne coûte rien a personne.

  2. Bonsoir François.
    Je viens de suivre le marathon des poitrinaires de l’UE sur Twitter. Tout ce qu’on a finalement à se mettre sous la dent, c’est que Berlusconi a fait marrer tout son monde en matant ouvertement la chute de rein de la Première ministre danoise. Avant d’aller annoncer triomphant aux médias transalpins qu’il avait « obtenu des excuses de la chancelière ».
    Un grand pas en avant décisif (vers le précipice) vient à coup sûr d’être franchi par ce qui reste de l’UE.
    Bonne nuit à vous.

  3. Ils finiront par présenter un bout de machin, encore une fois, avant de finir par se réunir à nouveau en urgence pour se mettre d’accord sur un autre bout de machin. Présenteront, se réuniront, présenteront, se réuniront, bla, bla, bla. Les marchés râleront, et on recommencera.

    Faudra s’habituer à ce nouveau monde, qu’il faudra « sauver » tous les mois. Bon sang, qu’ils aillent tous au diable.

  4. Bonjour,

    D’après les messages parus sur Libé, Merckel menace de laisser aller la Grèce au défaut si la décote acceptée par les banques n’est pas à la hauteur.
    Cet éventuel défaut n’est-il pas la solution la plus efficace pour permettre aux Etats de reprendre la main sur le système bancaire?
    Et si les banques sont nationalisées, la BCE qui prête aux banques prêterai de fait directement aux Etats, non?

    Si non bank run?

  5. Merci Monsieur Leclerc, pour votre jusquauboutisme.
    Nous autres Belges, nous avons une petite expérience de ce genre de négociations au finish, menées jusque tard dans la nuit, et dont il ne ressort rien que des déclarations de couloir.
    La Belgique est un précurseur en matière de post-fédéralisme : c’est avec un goût de déjà-vu que le Cardinal Van Rompuy aura accueilli les tardives escarmouches des politiques et des banquiers…
    Au lit tout le monde. Pas de fumée blanche. Habemus pagaille.

  6.  »Dans quel monde sommes nous dans lequel les dirigeants de l’Allemagne et de la France doivent composer avec les banques sans pouvoir imposer leurs vues ? »

    Nous vivons dans une dictature, celle des marchés financiers et cela n’est pas nouveau.
    Nous le savions déjà mais ce qu’il se passe ce soir à Bruxelles démontre à quel point le pouvoir politique après avoir été complice de la finance lui est maintenant pied et poings liés, subordonné.
    A moins de faire preuve de courage … et nos politiques ont abdiqué.

    Du courage il en faudra à nos peuples pour :
    – soit refuser les plans d’austérité qui vont s’abattre prochainement sur eux,
    – soit survivre en courbant l’échine comme des esclaves.

    Il sera intéressant d’écouter notre président ce soir … lui qui est si … courageux.

    1. Je voulais commenter la même phrase de F Leclerc mais pas exactement du même point de vue que vous…
      Nous sommes dans un monde libéral qui respecte la propriété privée. N’oublions pas que les banques, toujours diabolisées sur ce blog, détiennent aussi les avoirs des millions de Français comme vous et moi. Elles doivent de par la loi, disposer de contreparties largement constituées jusqu’à maintenant, d’obligations souveraines dont on leur disait que c’était du béton. Et voilà que depuis 2009, ce béton sur lequel était construit tout l’édifice bancaire, se transforme en guimauve à cause de certains États impécunieux, irresponsables, juste capables de courte vue pour passer les prochaines élections. Rappelons que ce ne sont pas les subprimes venues des USA qui ont coulées les États, toutes les aides publiques aux banques ayant été remboursées à ce qu’on dit.
      Et aujourd’hui, ces mêmes États viennent imposer aux banquiers, car c’est bien cela la réalité, une perte de 50 % sur ces fameuses obligations étatiques. De quoi être furieux, non ! C’est pas encore l’emprunt russe mais ça y ressemble.

      1. @errepg

        J’espère que vous serez très en colère dans l’avenir, de tout coeur. Pour l’avenir de ce monde…

      2. Cher erreipg,

        Il faut refaire toute votre éducation. Ca ne sera pas facile, mais il est encore temps. J’imagine que c’est en partie pour ça que vous vous manifestez…

        Une première piste, notamment au sujet du rôle des banques dans la dégradation d’obligations souveraines dont on leur disait que c’était du béton : ICI

        Vous y trouverez un élément de réponse à cette question qui vous taraude sur l’usage des fonds publics par les banques, dont, en passant, la mission n’est pas de veiller jalousement sur vos dépôts.

        J’espère que vos certitudes en béton trouveront de quoi s’assouplir et devenir des certitudes en bois. C’est déjà plus vivant…

        A bientôt!

      3. Bonjour,

        les banques furieuses … c’est compréhensible mais quand ont joue il faut savoir perdre (surtout quand il y a eu triche !) et leur absence de fair-play dans le vaste monopoly où le capital financier était toujours gagnant est absolument intolérable par les désastres sociaux qui se constatent jours aprés jours.

        Le jeux, je l’espére va prendre fin (?), les banques et leurs clients investisseurs etc doivent apprendre de gré ou de force à plus d’humilité.

        Il faut souhaiter seulement que nos représentants politiques sauront défendre la société humaine dont ils sont issus et non le faste du fric, bling-bling ou trés froid, dans lequel ils baignent à Paris et qui doit certainement les chouchouter à plein pot (de vinasse ?).

        Cordialement

      4. @erreipg:

        Les états servent des intérêts aux prêteurs (banques). Ces intérêts sont censés être une contrepartie des risques de défaut encourus.
        Il parait donc normal, que « de temps en temps », des défauts apparaissent (même si ce n’est pas le « nom » retenu), et que les prêteurs ne soient pas remboursés. Les intérêts pays dans le passé, et de façon mutualisée sur tous les prêts étatiques, sont faits pour cela, me semble-t-il, non ?

      5. Pauvres, pauvres banquiers.
         » Je crois que les institutions bancaires sont plus dangeureuses pour nos libertés que des armées prêtes au combat « . Thomas Jefferson ( 1743 – 1826 ) Déja à l’époque ….

      6. Merci « Un Belge » pour votre lien, un document clair sur ces sujets obscurs et très didactique.
        erreipg représente un courant de pensée qui va être de plus en plus difficile à défendre. Hier soir, sur ITélé, il était représenté par le fameux Marc Touati, qui avançait en substance les mêmes arguments (l’endettement irresponsable des états) face à Jacques Généreux.
        L’immense majorité de nos concitoyens européens ne croient plus ce discours. Ils n’ont pas l’impression de s’être abusivement gavés ces dernières années. Par contre, ils ont entendu parler des bénéfices des banques, des commissions aux traders, de l’augmentation des grandes fortunes…
        Pas besoin pour eux de comprendre les détails, de savoir ce qu’est un CDS ou un second marché. Y’a juste à voir le résultat.
        Quand la récession et la rigueur budgétaire se conjugueront pour les saigner, sous prétexte qu’il faut bien assumer notre incurie, ça m’étonnerait qu’ils acceptent sans broncher…Marc Touati et autres erreipg ne seront plus très audibles.

      7. Je ne sais pas si le document du CATDM (Collectif pour l’Abolition de la Dette du Tiers Monde) concernant les ahurissantes pratiques bancaires a été lu par erreipg, mais il m’a personnellement bien profité.

        Merci, « Un Belge »,

        Delphin

      8. @Un Belge
        Bon, je viens de lire le lien que vous nous donnez. On peut tout de même trouver des articles et des auteurs un peu moins marqués qu’Eric Toussaint, trotskiste membre de la quatrième Internationale et membre éminent d’Attac France…

        Sur le fond, je relève un passage caractéristique de la pensée gauchisante : « …les banques privées d’Europe occidentale ont utilisé l’argent que leur prêtaient massivement et à bas coût la Banque centrale européenne […] pour augmenter leurs prêts à des pays comme la Grèce sans aucune considération pour les risques. Les banques privées ont donc une très lourde part de responsabilité dans l’endettement excessif de la Grèce ».
        Et le gouvernement grec, n’a t-il pas la responsabilité principale voire unique ou est-il si incompétent qu’il faudrait le mettre sous tutelle (c’est marrant parce qu’on y vient) pour lui éviter de subir des abus de faiblesse de la part de ces méchants banquiers. A chaque fois que vous recevez une offre de crédit sur la carte de La Redoute ou des 3 Suisses, est-ce que vous rentrez dans le jeu, les yeux fermés ? Moi, non au grand jamais.

        Une deuxième chose revient sans arrêt dans la pensée gauchisante, c’est ce fameux décret de 1973 qui interdit à l’État, et dans l’UE par la grâce des Traités postérieurs, de se financer directement auprès de la Banque centrale mais de recourir au marché par l’entremise des banques privées. Ce mécanisme à sans doute prêté le flanc à des abus qui mériteraient d’être corrigés. Néanmoins, c’est une mesure de progrès, de morale et de justice sociale. De la sorte, on s’éloigne de l’État omnipotent qui, jusqu’alors abusait souvent du monopole de la force publique dont il dispose pour par exemple, imprimer de la fausse monnaie (monnaie sans pendant économique) qu’on appelle maintenant élégamment QE aux USA !
        Un exemple d’injustice gravissime que permettait le régime antérieur : Les entreprises étatiques bénéficiaient de financements au même taux que l’État alors que leurs concurrentes du secteur privé devaient emprunter au taux du marché ! Dans l’UE, ce genre de plaisanteries serait vite dénoncé à juste par la Commission ou par Boeing & Co, comme des subventions déguisées.

  7. « Voilà qui illustre le rapport de force entre les mégabanques et les chefs d’Etat et de gouvernement, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy allant jusqu’à interrompre le sommet pour négocier avec les représentants des banques dans le bureau du président de l’Union européenne, Herman van Rompuy. Dans quel monde sommes nous dans lequel les dirigeants de l’Allemagne et de la France doivent composer avec les banques sans pouvoir imposer leurs vues ? » Hé bien que les banques soient intégrées dans la société, dans ce processus politico-financier, en ayant la responsabilité d’un revenu minimum de vie pour tous.

  8. Vers 3h un accord a été visiblement trouvé.
    Rien dans sa teneur qui pourra surprendre agréablement les lecteurs de ce blog…
    Quelqu’un en doutait?
    C’est reparti pour un tour…

  9. « Dans quel monde sommes nous dans lequel les dirigeants de l’Allemagne et de la France doivent composer avec les banques sans pouvoir imposer leurs vues ? »

    Justement, il ne devrait plus être question de composer !

    1. Petit rappel d’un épisode que l’on passe sous silence par pudeur:
      A la fin de 1916, l’empire britannique et la France sont incapables de gagner la « grande guerre » les pays étant à bout de crédit et de chair à canon.
      Au même moment l’Allemagne est dans une situation de crédit et de moral semblable, mais elle occupe une position militaire dominante. Plus de solution militaire type plan Schlieffen.
      De part et d’autre, derrière les belligérants il y a des banques qui ont joué gros, très gros.
      Le joker qui reste encore neutre: les USA, où l’industrie est pro-allemande (par exemple Ford)
      Début 1917, rien n’est joué. Qui va faire pencher les USA d’un coté ou de l’autre ? C’est à dire qui va « émouvoir irrationnellement » l’américain moyen selon les théories de Gustave Lebon ?
      C’est la banque allemande Warburg, représentant les banquiers de l’axe qui va décider du sort de la guerre………
      Avec des garanties bien évidemment
      Les banquiers gagnent toujours contre les politiques avec des conséquences parfois étonnnantes

  10. « Sarkozy. «Angela Merkel et moi avons été au contact des représentants des banquiers, non pas pour négocier mais pour les informer des décisions des 17» membres de la zone euro, précise Nicolas Sarkozy. «Eux-mêmes y ont réfléchi et ont donné leur accord», poursuit-il. »

    Une information qui nécessite un accord sans que cela constitue une négociation,…. c’est la preuve qu’ils ont encore du temps à perdre en subtilités.

  11. Les dirigeants de la France et de l’Allemagne, genou en terre, suppliant les méga-banques dans le bureau du Président de l’Europe à Bruxelles, tout ça pour un résultat aussi maigre ??? Qui l’aurait cru ???

    Quelle époque de minus !!!

  12. Il est question qu’une nouvelle réunion des ministres des finances soit organisée dans les tous prochains jours, afin de tenter de finaliser ce qui pourra l’être.

    Tout roule, comme d’hab.

  13. Père François il vous fallait soit aller dormir plus tard soit vous lever plus tôt.

    Peu après 04H ce 27 octobre ils ont présenté l’enfant : Europe Financière est donc née sur un lit
    de 50% de créances bancaires sur la Grêce et mille milliards (non pas de mille sabords, qui n’auraient pas été ad hoc) que la Chine (qui décidément chine assidument dans tous les marchés aux puces d’Europe) et d’autres émergents se font un plaisir de prêter.

    1. Allez, point d’inquiétude: c’est pour régler le problème de l’asservissement pour dettes que Solon fit ses célèbres lois, après un voyage d’étude en Egypte.

      1. Bien vu.

        Ne pas oublier cependant qu’il n’alla point jusqu’à redistribuer les terres, laissant donc intact la problématique sociale de l’époque. Il fut aussi un grand chef de guerre… on préfère éviter…

  14. Ouf,un répit (???) peut-être avant le dernier soupir…
    Mais,à mes yeux de néophyte , rien ,rien,mais rien (avé l’assent de Monsieur Apathie) ne me paraît justifier,hélas,quelque « triomphalisme » que ce soit…
    Sans jouer les Cassandre,et tant que le cadre,la structure ,ne seront pas radicalement rectifiés dans le bon sens,le « titanic » achéve de s’engloutir…A moins que…nos concurrents et néanmoins amis Chinois s’avisent,dans un geste ultime de « commisération » tout à fait désintéressé ,de venir nous aid…,non NOUS ACHEVER (nous acheter ? )

  15. il faut croire que c’est fort en communication, car, si cela se trouve, cela calmera les marchés pour quelques jours ou quelques heures…

    1. alors,quid de votre prédiction de crack pour ce jeudi ? comment qualifier votre argument »fort en communication » pour justifier l’echec de votre prédiction ?

      1. Bonne question!
        Vous en avez une autre comme ça?
        Décidément, il faut admettre que les financiers sont ravis de la perspective d’arrivée de capitaux chinois.
        Et la « promesse » de ces capitaux semble déjà les ravir.
        Pour combien de temps?
        Je ne me sens pas déstabilisé en reconnaissant de m’être trompé.

    2. Oui pas de krack aujourd’hui. Un soulagement qui vaut parce que le pire a été évité mais qui va vite s’estomper quand les mesures vont être analysées. Les marchés ne retiennent apparemment que la recapitalisation des banques (pas que même avec 50% de décote, la dette grecque est toujours insoutenable, que même avec le formidable effet de levier, le FESF sera largement insuffisant pour parer à une crise italienne etc)…

    3. Bonjour,

      +3,50% à l’ouverture du cac40… Je n’y comprends pas grand chose…

      Au final, les banques vont perdre ou gagner de l’argent? L’apport de nos porte-monnaies compense la perte par la décote de la dette Grecque?

      Marre, Marre et re-marre de payer pour des structures soit disant en péril qui font des bénéfices monstres et donnent des primes d’un montant, qui me fait rêver ou halluciner, à leurs dirigeants…

      On sauve les banques, et la finance… Mais quand sauverons les petits gens? Chômage, précarité, santé, éducation, … tout, absolument tout, prend l’eau!

      Bonne journée (quand même)…

    4. tiens donc!

      dois-je vous préciser que vous prédisiez le big krach pour ce matin, il y a peu!

      qu’est-ce qui a soudainement changé?

      1. bonne question! rien, ou alors, tout est à ce point fragile, y compris les avoirs chinois, que tous préfèrent jouer au casino.
        Car, la promesse chinoise n’agit que comme promesse.
        Car les dettes pourries ne deviennent pas moins pourries quand les chinois les détiennent.
        Franchement, qu’est-ce que cela change?
        Cela changera seulement quand la monnaie liquide sera à son tour impacté par le temps qui passe (le SMT), car cela ne permettra plus aux liquidités de fuir les marchés et de provoquer les krachs ou crises systémiques.
        Aucune decôte, sans doute nécessaire massivement pour les dettes pourries, ne provoquerait de crise systémique si la monnaie ne pouvait plus passer à la trappe!
        Cela est tellement simple, mais il se trouve que les « experts » n’en veulent pas

  16. Il y a eu un semblant d’accord vers 4 h du matin.
    La fatigue emportant certaines décisions.
    Un pseudo-accord qui ne règle rien sur le fond:
    Restructuration d’une partie de la dette grecque plus ou moins compensée par une nouvelle création de dettes(recapitalisation des banques)
    Sans aucune incidence sur le shadow-bancking.

    Spéculateurs, pour l’instant vous pouvez continuez à dormir tranquilles.
    L’argent le plus qualifié en qualité d’argent qui dort , appartient à l’Inde: la Roupie.

  17. Donc, Monsieur Leclerc pour le dire platement : on n’est pas vraiment sortis de l’auberge ? On va encore rigoler dans les chaumières européennes ? Attendons la suite…

  18. -Appel et pétition pour un audit citoyen de la dette publique

    http://www.audit-citoyen.org/

    Écoles, hôpitaux, hébergement d’urgence… Retraites, chômage, culture, environnement… nous vivons tous au quotidien l’austérité budgétaire et le pire est à venir. «Nous vivons au-dessus de nos moyens», telle est la rengaine que l’on nous ressasse dans les grands médias. Maintenant «il faut rembourser la dette», nous répète-t-on matin et soir. «On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France».

    Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe. Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis vingt ans ont-ils asséché les budgets? Cette dette a-t-elle été tout entière contractée dans l’intérêt général, ou bien peut-elle être considérée en partie comme illégitime? Qui détient ses titres et profite de l’austérité? Pourquoi les États sont-il obligés de s’endetter auprès des marchés financiers et des banques, alors que celles-ci peuvent emprunter directement et pour moins cher à la Banque centrale européenne?
    Nous refusons que ces questions soient évacuées ou traitées dans notre dos par les experts officiels sous influence des lobbies économiques et financiers. Nous voulons y répondre nous-mêmes dans le cadre d’un vaste débat démocratique qui décidera de notre avenir commun.
    En fin de compte, ne sommes-nous plus que des jouets entre les mains des actionnaires, des spéculateurs et des créanciers, ou bien encore des citoyens, capables de délibérer ensemble de notre avenir?

    Nous nous mobilisons dans nos villes, nos quartiers, nos villages, nos lieux de travail, en lançant un vaste audit citoyen de la dette publique. Nous créons au plan national et local des collectifs pour un audit citoyen, avec nos syndicats et associations, avec des experts indépendants, avec nos collègues, nos voisins et concitoyens. Nous allons prendre en main nos affaires, pour que revive la démocratie.

    Premiers signataires:

    Marie-Laurence Bertrand (CGT); Jean-Claude Chailley (Résistance sociale);Annick Coupé (Union syndicale Solidaires); Thomas Coutrot (Attac); Pascal Franchet (CADTM); Laurent Gathier (Union SNUI-Sud Trésor Solidaires);Bernadette Groison (FSU); Pierre Khalfa (Fondation Copernic); Jean-François Largillière (Sud BPCE); Philippe Légé (Économistes atterrés); Alain Marcu(Agir contre le Chômage!); Gus Massiah (Aitec); Franck Pupunat (Utopia);Michel Rousseau (Marches européenne); Maya Surduts (Collectif national pour les droits des femmes); Pierre Tartakowsky (Ligue des droits de l’homme);Patricia Tejas (Fédération des Finances CGT); Bernard Teper (Réseau Education Populaire); Patrick Viveret (Collectif Richesse)
    Philippe Askénazy, économiste; Geneviève Azam, économiste; Étienne Balibar,philosophe; Frédéric Boccara, économiste; Alain Caillé, sociologue; François Chesnais, économiste; Benjamin Coriat, économiste; Cédric Durand, économiste; David Flacher, économiste; Susan George, écrivain; Jean-Marie Harribey, économiste; Michel Husson, économiste; Stéphane Hessel, écrivain;Esther Jeffers, économiste; Jean-Louis Laville, sociologue; Frédéric Lordon, économiste; Marc Mangenot, économiste; Dominique Méda, sociologue; Ariane Mnouchkine, artiste; André Orléan, économiste; Dominique Plihon, économiste;Christophe Ramaux, économiste; Denis Sieffert, journaliste; Henri Sterdyniak, économiste.
    Signer l’appel:
    http://www.audit-citoyen.org/

  19. Je n’ai pas envie que la Chine vienne au secours de l’Europe.Ce serait faire venir le loup dans la bergerie..Parmi les nombreux commentateurs talentueux de ce site combien possèdent des Iphones et des Ipad fabriqués en Chine.Combien sont tentés d’acheter les derniers gadgets Chinois ?Arrêtons de leur donner notre argent pour au final ne plus être maitre chez nous .
    L’Allemagne est aussi une petite Chine,elle a des excédents réalisés dans le marché de l’union.Elle doit beaucoup à l’Europe.A t-elle la reconnaissance du ventre ?Je ne le pense pas.Elle aurait pu faire de la relance économique avec ses excédents.L’Allemagne a- t’-elle la fibre Européenne ,j’en doute quand j’entends les commentaires méprisants à l’adresse des pays du sud de L’Europe.Au final que veux t-on au juste?:être libre ou devenir des esclaves ?

    1. .Parmi les nombreux commentateurs talentueux de ce site combien possèdent des Iphones et des Ipad fabriqués en Chine.Combien sont tentés d’acheter les derniers gadgets Chinois ?Arrêtons de leur donner notre argent pour au final ne plus être maitre chez nous .

      A mon avis ce ne sont pas des gadgets chinois, mais des gadgets américains fabriqués en Chine, et dans ce cas précis la plus grande partie de « notre argent » va aux USA.

      Bonne journée au forum.

      1. « la plus grande partie de « notre argent » va aux USA »
        Reste les miettes pour les Chinois? Des milliards de miettes qui ne sont pas négligeables.
        Serait intéressant de savoir ce qui revient aux Chinois sur la vente d’un Iphone par exemple.

      2. Sans raconter ma vie, depuis 3 mois, je n’ai plus de portable, par choix. Certes, cela en étonne plus d’un, mais se réhabituer à vivre sans (le fixe avec un répondeur et internet est bien suffisant), est plutôt revigorant…

      3. Cette analyse est fausse. Car le marché des smartphones est controlé par les industriels chinois, R&D+production. Apple n’est plus maitre en Asie, il y a même des fausses boutiques Apple reprenant le design et vendant des faux(mais authentiques) Ipad! Apparemment, Apple ne contrôle pas ce phénomène.
        http://birdabroad.wordpress.com/2011/07/20/are-you-listening-steve-jobs/
        Apple marge juste en faisant payer 3 fois le prix normal. Sur le marché des ordinateurs, les processeurs sortent d’abord en Asie puis dans le reste du monde, avec un décalage de 6 mois à 1 an.
        Bientôt les Peugeot chinoises sortiront là-bas 1 an avant que Peugeot officialise ses nouveaux modèles…et ce sera nous qui seront les copieurs…

      4. vous avez raison les plus grosses entreprises industrielles en chine sont americaines et étrangement cela se sait et cela se dit très peu……bien évidemment les profits monstrueux retournent aus etats unis…..pourquoi ce silence de rosière sur ce sujet?

      5. Environ 50% de l’argent dépensé dans des produits importés de Chine revient dans les pays occidentaux (via les fournisseurs).

        En France c’est à peu près 30% (30% de l’argent dépensé dans un produit made in France part à l’étranger).

      6. @Sylvain

        Le coût de revient industriel d’un produit importé de Chine, amortissement de l’usine compris, est bien souvent de l’ordre de 10% du prix de vente final…

        Sans même parler des taxes, il y a la marge du distributeur et celles des intermédiaires, sans parler du transport (par mer, le coût est très faible), qui mènent aux 100%.

        Et le client final n’y trouve rien à redire, étant la plupart du temps soumis au prix psychologique (notion technique marketing), un prix inférieur lui paraissant douteux (/qualité, etc.).

        Autrement dit: une bonne partie du prix se fait dans le pays de vente (sauf via les sites d’e-commerce situés à l’étranger…).

      7. Bruno @
        « Et le client final n’y trouve rien à redire, étant la plupart du temps soumis au prix psychologique (notion technique marketing), un prix inférieur lui paraissant douteux (/qualité, etc.).

        Autrement dit: une bonne partie du prix se fait dans le pays de vente (sauf via les sites d’e-commerce situés à l’étranger…). »

        Attention Bruno, ce que vous écrivez sur la formation des prix n’est pas « dans la ligne » de ce que l’on veut lire ici ou règne la lutte des classes.
        Vous serez exécuté demain matin à l’aube pour déviationnisme marxiste !

    2. la liberté coute plus cher . parce qu’on ne sait jamais où on va , complètement . en fait, cela demande plus d’effort, et on ne gagne souvent pas une thune . mais des biens qui nous sont utiles .

    3. c’est déja trop tard ?

      les chinois ne plaisantent jamais , la rétrocéssion de hong kong 1997 est un bon exemple .

      un pays , deux systemes :

      hong kong avec une gestion financiere qui plait aux occidentaux et l’hinterland la tambouille du Parti .

      les chinois ont besoin de l’europe pour vendre leur trucs ,ils ont le cash , les brevets et une bonne armée mais ils leur faut des débouchés un peu comme les usa apres guerre .

      c’est le lot d’Europe enlevée par le Jupiter du moment , un jour américain l’autre chinois , relire le tao te kin LXI

    4. Réponse à Philippe:
      Jusqu’à preuve du contraire, il convient de retenir que les pays à excédents commerciaux travaillent pour les consommateurs des pays déficitaires.
      Les allemands et les chinois produisent visiblement plus qu’ils ne consomment.
      Dans les faits, qui est l’esclave de qui si on prend conscience que les pays débiteurs, en premier lieu les USA, mais aussi le » club med » (Grèce, Italie, Espagne, Portugal), en se trouvent en défaut ou en menaçant de l’être, ne rembourseront pas ce qu’ils ont consommé en trop?
      Considérer que les pays qui ont des excédents réduiraient à l’esclavage ceux qui ont des déficits n’a aucun sens. Ils les « condamnent tout au plus au « chômage »…Le contraire de l’esclavage, même si ce n’est pas drôle, car les gens vont mal quand ils n’ont pas de boulot.
      Il me semble, plutôt, que les allemands et les chinois se font beaucoup de soucis devant la perspective qu’ils ne vont jamais « récupérer » ce qu’ils ont avancé sous forme de marchandise!
      Et l’argent qu’ils tiennent du fait des excédents? La perspective que cela ne devienne de la monnaie de singe est très probable.
      Alors qui est le dindon de la farce?
      Evidemment, les pays qui se sont désindustrialisés ont aussi un problème, car ils vont vers un sous-developpement,
      Mais, franchement, si les monnaies n’étaient pas manipulées comme elle le sont, on n’en serait pas là!
      Le dollar doit être dévalué et l’euro abandonné, et le yuan doit devenir convertible
      Dès lors, nous aurions une chance que les balances commerciales s’équilibreraient en quelques années.
      Si on utilisait un SMT pour réaliser cela, cela irait même beaucoup plus vite et beaucoup mieux!

      1. johannes finckh

        Ils les « condamnent tout au plus au « chômage »…Le contraire de l’esclavage, même si ce n’est pas drôle, car les gens vont mal quand ils n’ont pas de boulot.

        Que ça ne vous effraie pas plus que ça, du point de vue français, grâce à toutes les aides sociales qui subsistent encore dans le pays, mais quid lorsque l’état laissera exsangues les caisses de l’assedic, allocations familiales, sécurité sociale, retraites… ?
        Le chômeur, juste condamné « à ne pas aller bien », selon votre vue, n’aura guère d’autre choix que bosser pour un salaire d’esclave, ou piller, avec tous les risques que ça comporte, ou se laisser crever de faim et ou de froid…
        Philippe a raison dans sa logique…

      2. réponse à johannes finckh
        « Considérer que les pays qui ont des excédents réduiraient à l’esclavage ceux qui ont des déficits n’a aucun sens. Ils les « condamnent tout au plus au « chômage » »

        Comme vous y allez en écrivant « tout au plus au chômage ».C’est fort de café.
        Du chômage à l’esclavage il n’y a qu’un pas .Si les Chinois nous prêtent de l’argent ce sera avec des garanties .Alors il faudra s’aliéner, travailler plus pour rembourser plus:une forme d’esclavage.La retraite à 67 ans ou plus :une forme d’esclavage.Le vilain usurier qui tient son débiteur à la gorge.Je n’ai aucune confiance dans la CHINE « communiste ».Si DE Gaulle voyait ce merdier il serait fou de rage !

      3. à Philippe Méoni et à philippe
        Si vous m’avez lu attentivement, je n’ai pas approuvé les déséquilibres commerciaux actuels.
        Seulement, il y a deux choses:
        Les ouvriers chinois très mal payés sont bien les esclaves des américains, obèses consommateurs et souvent chômeurs tout en consommant plus que l’esclave chinois.
        Les chômeurs européens prennent le même chemin et vont mal, nous sommes d’accord.
        En même temps, ceux qui travaillent seront condamnés à travailler jusqu’à 67 ans.
        En clair, le capitalisme actuel propose deux malheurs en même temps:
        Le chômage et la décadence aux uns, l’exploitation esclavagiste aux autres.
        Reste la clique des happy few capitalistes.
        J’ai simplement voulu récuse que « les allemands ou les chinois » nous exploitent.
        Non, pas eux globalement, mais plutôt tous ceux qui sont à la tête d’un capital et qui engrangent la rente capitaliste, crise ou pas crise.
        je vous propose simplement de ne pas vous tromper d’ennemi!

    5. Ce que l’on veut est simple:
      – que les allemands travaillent pour tout le monde
      – que les français mangent et boivent
      – que les autres s’amusent !
      Tout le monde sera heureux au pays des bisounours !

      Ce qui est plus important et que je ne vois pas dans ce bloc :
      quelle est la contre-partie à payer à la Chine pour son crédit ? Notre technologie, notre liberté démocratique, notre sol, notre culture, etc….?
      Et là je ne vois pas grande interrogation pour ce genre de question sur ce blog.
      A croire que les blogueurs n’ont jamais négocié avec des banques pour des affaires conséquentes

      1. La « contre-partie »?
        Pour les chinois: continuer à être nos esclaves;
        pour nous: nous enfoncer dans les sous-développement.
        Pour les capitalistes, chinois, français, allemands, américains, russes, etc.: la rente du capital quoi qu’il arrive!

  20. De toute cette histoire je relève plusieurs choses :
    D’abord une fois de plus rien de définitif .
    Les états seront mis à contribution pour sauver ou soutenir les banques .
    Ce qui veut dire encore des tours de vis sur la rigueur . Augmentation de la TVA , de taxes , autres privatisations ?
    Le FMI sera aussi dans le coup et ça on sait ce que cela signifie :libéralisme et traitement de choc .
    Budgets sous tutelles de la commission .
    Nous nous mettons aussi sous la dépendance de la Chine en empruntant de l’argent . Et il aura forcément de lourds contreparties .
    Je relève aussi qu’ A. Merkel a des comptes à rendre à son parlement et qu’elle le consulte pour prendre des décisions . Ce qui n’est pas le cas dans notre pays où les décisions se prennent par un individu et ses conseillers .
    Enfin l’attitude du RU totalement méprisable .La City joue à fond dans la spéculation contre l’euro et se fiche complétement de la construction européenne : pas question d’apporter une aide quand cette Europe dans laquelle le RU s’inscrit se trouve en difficulté . Ce pays n’est pas européen , il ne l’a jamais été et sa participation en marge ne se fait que selon ses intérêts égoïstes et sous pression de la City . Ils attendent : c’est à dire vont continuer leur double jeu et se retireront définitivement quand le naufrage sera consommé .
    Sauf si le RU avec son économie totalement financiarisée se trouve lui même en grande difficulté : alors là il réclamera des bouées de sauvetage à l’UE …
    C’est scandaleux de leur part , c’est immonde . Qu’attend t’ on pour le mettre au pied du mur et éventuellement le renvoyer à son cher et splendide isolement ?
    Marre de ces faux amis ….
    Bn.

    1. Par contre pour avaler toute sa part (et un peu plus) du « budget européen de la recherche », auquel elle contribue, la GB est hyper-européenne. Le trophée revient à la France, qui met plus d’argent au pot qu’elle n’en réclame en retour (cf. FP7).

  21. Tout çà pour çà !!!!!!!!!!!! ce qu’ils ont décidé ??? RIEN rien de nouveau , ils sont entrés encore plus dans la dette , ils l’augmentent encore et la diffusent au monde entier , en plus ils se vendent en esclaves aux chinois.
    Une seule vraie décision aurait été de rembourser les dettes d’état avec le capital des plus riches.
    Incapables des vraies décisions ils auront la guerre entre les peuples , ce n’est qu’une question de temps.

  22. Devises shadok,
    – quand on ne sait pas où l’on va il faut y aller le plus vite possible.
    – plus ça rate plus on a de chance que ça réussisse
    Peuples européens préparez vous à pomper.

  23. La nuit n’a pas été mauvaise pour tout le monde…
    A l’ouverture…
    CAC 40 : + 4%
    SG, BNP, CA, autour de + 15 %

  24. Donc, affirmer que le décote (50% quand même!) de la dette souveraine grecque est VOLONTAIRE de la part des prêteurs fera que les CDS ne pourront être activés…?
    Tous les créditeurs ont-ils manifesté leur volontarisme de perdre 50% de la valeur de leur prêts ou bien « les banquiers » (qui?, lesquels? ) ont-ils le droit de parler au nom de tous? Il y a-t-il un Ordre des prêteurs mondiaux élu par ses membres ?
    Allons, que d’hypocrisie dans ces magouilles au sommet.
    Mais cela ne remet-il pas en question l’affirmation que le capitalisme est à l’agonie ? Avec les règles collectives affirmées, il devrait certes s’effondrer. Mais comme il a la capacité, grâce à la complicité des Etats-Nations, de changer les règles selon ses besoins, cela ne le rend-il pas très solide et d’autant plus nuisible ?

    1. @Alain A
      Bonjour,
      C’est la question que je me posais.
      Je trouve votre question très pertinente et j’aimerais bien que Mr Leclerc nous reponde SVP:
      -Question: certains CDS peuvent-ils être activés malgré la décote volontaire de certains créditeurs?
      Autrement dit quelqu’un peut-il déclencher une « minibombe CDS »?

      1. C’est une commission de l’ISDA (International swaps and credits association), où siègent les principaux intervenants sur ce marché, qui décide s’il y a ou non événement de crédit, activant alors le mécanisme des CDS.

      2. @ obregon et Alain A

        Les CDS étant des contrats de gré à gré, il faudrait être dans le secret des dieux de cette multitude de contrats bilatéraux pour en connaître les clauses de réalisation, qui peuvent différer d’un contrat à l’autre.

      3. Je propose la création d’une Association (de base, pas de frais de fonctionnement) avec un statut simple, et un but unique : obtenir, contre paiement d’une forte prime (puisque les personnes travaillant dans ces établissements financiers ne comprennent que ce langage), des informations déterminantes sur :
        1. les CDS (quantité en circulation, prêts sur lesquels ils portent etc…)
        2. le shadow banking et son influence sur la politique des Etats.

        Ce Fonds International pour la Transparence Financière (International Funds for Financial Transparency) serait alimenté par des micro-dons, à l’image de la rémunération de PJ.
        Un comité d’économistes (PJ,François ou d’autres) fixerait le montant de la prime, examinerait les informations reçues, autoriserait son versement…
        Si le site internet est bien ficelé (genre Avaaz où l’on voit en temps réel le nombre de signatures, ici on verrait augmenter le montant disponible), si c’est relayé sur les réseaux sociaux, si c’est crédible… il y a une chance pour que cela monte en puissance et que le buzz soit mondial…

        Cela vaut la peine d’essayer en tout cas. Au moins c’est une bonne manière agir (pacifique, démocratique…), plutôt que de subir la loi des marchés et se plaindre que rien ne bouge.

      4. Oui Erix, mais je doute que les employés du système ne se contentent de 2000 balles, ni même 20.000, pas plus 200.000…

    1. Vladimir – Ne perdons pas notre temps en vains discours. Faisons quelque chose, pendant que l’occasion se présente ! Ce n’est pas tous les jours qu’on a besoin de nous. Non pas à vrai dire qu’on ait précisément besoin de nous. D’autres feraient aussi bien l’affaire, sinon mieux. L’appel que nous venons d’entendre, c’est plutôt à l’humanité toute entière qu’il s’adresse. Mais à cet endroit, en ce moment, l’humanité c’est nous, que ça nous plaise ou non. Profitons-en, avant qu’il ne soit trop tard. Représentons dignement pour une fois l’engeance où le malheur nous a fourrés. Qu’en dis-tu ? (Estragon n’en dit rien.) Il est vrai qu’en pensant, les bras croisés, le pour, le contre, nous faisons également honneur à notre condition. Le tigre se précipite au secours de ses congénères sans la moindre réflexion. Ou bien il se sauve au plus profond des taillis. Mais la question n’est pas là. Que faisons-nous ici, voilà ce qu’il faut se demander. Nous avons la chance de le savoir. Oui, dans cette immense confusion, une seule chose est claire – nous attendons que Godot vienne.
      Estragon – C’est vrai.
      Vladimir – Ou que la nuit tombe. Nous sommes au rendez-vous, un point c’est tout. Nous ne sommes pas des saints, mais nous sommes au rendez-vous. Combien de gens peuvent en dire autant ?
      Estragon – Des masses.
      Vladimir – Tu crois ?
      Estragon – Je ne sais pas.
      Vladimir – C’est possible.
      Pozzo – Au secours !
      Vladimir – Ce qui est certain, c’est que le temps est long, dans ces conditions, et nous pousse à le meubler d’agissements qui, comment dire, qui peuvent à première vue paraître raisonnables, mais dont nous avons l’habitude. Tu me diras que c’est pour empêcher notre raison de sombrer. C’est une affaire entendue.
      Estragon – Nous naissons tous fous. Quelques uns le demeurent.

      Samuel Beckett, En attendant Godot, Acte 2

    2. Pas mal du tout ce scénario, effectivement tout est fait fait ou sera fait pour faire tomber la fièvre, cacher les symptômes; reste que qu’un doliprane n’a jamais guéri une d’une méningite ou d’un cancer du cerveau.
      Du coup voyant que le super aléa moral continue de plus belle les marchés sautent de joie.
      jusqu’a la prochaine fois.

  25. Comme d’hab!!!!!!!Ce matin Monsieur Bertrand s’est réjoui de l’accord HISTORIQUE trouvé cette nuit quelque part. Le chômage monte, la croissance descend et moi je vais faire un feu dan s ma cheminée…..Depuis le temps qu’on est dans le tunnel (dixit Monsieur Barre, paix à son âme) je crois bien que j’en verrai jamais le bout. En tout cas, Merci Monsieur Leclerc. C’est vous qui nous écrivez mais je sais parfois à l’avance ce que vous pourrez bien me raconter. Je serai le 5/11 à Silfiac . Et vogues la Galère. France Furby

  26. quand on voit des gens payés des sommes astronomiques pour un service douteux ou quasiment inutile , on voit que la valeur est fausse , les valeurs de ce monde sont truquées .

  27. Grèce : les marchés rassurés par le plan européen de sauvetage.

    Athènes n’a pas attendu longtemps pour tester les marchés. Après la décision prise par ses partenaires de voler à son secours en cas de difficulté, la Grèce a lancé aujourd’hui un emprunt de 5 milliards d’euros sur 7 ans, un placement porté par les banques Alpha Bank, Emporiki, Société Générale, Crédit agricole, ING et Merrill Lynch.

    Les marchés ont bien réagi : à midi, le livre d’offres se montait déjà à 7 milliards d’euros à un taux de 6 %, soit 310 points de base de plus que l’emprunt allemand sur la même durée. Il y a une semaine, le spread (écart de taux) était de 370 points de base sur 7 ans.

    Par comparaison, le Portugal emprunte sur 7 ans à 3,82 % et la Turquie, à 4,23 %, ce qui montre que la crise de confiance est loin d’être terminée. Néanmoins, dans les salles de marché, on estime que les spreads devraient continuer à se resserrer dans les prochaines semaines. L’Eurozone a-t-elle gagné son pari ?

    Lundi 29 mars 2010.

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/03/gr%C3%A8ce-les-march%C3%A9s-rassur%C3%A9s-par-le-plan-europ%C3%A9en-de-sauvetage.html

    C’est ça, le plus important : les marchés ont été rassurés par le plan européen de sauvetage.

    C’est d’ailleurs la caractéristique de tous les plans européens de sauvetage : à chaque plan européen de sauvetage, les marchés sont rassurés.

    Pronostic : après le prochain plan européen de sauvetage, les marchés seront de nouveau rassurés.

    1. @ BA
      « Pronostic : après le prochain plan européen de sauvetage, les marchés seront de nouveau rassurés »

      Non, les marchés on besoin d’angoisse, de volatilité et d’adrénaline pour prospérer ! Le jour où nous les rassurerons, « les marchés » iront se faire peur ailleurs, sur d’autres places, mais probablement pour des raisons semblables.

      Pronostic du GEAB : L’europe est l’arbre qui cache les forêts Britanniques et étasuniennes. Nous arrivons à thanksgivings, c’est du côté USA que va se jouer le prochain épisode du sitcom…

    2. Donc la Grèce profite de l’accord portant sur la réduction de sa dette pour s’endetter encore plus. Quelle logique addictive ! Cela se terminera à coup sûr par une surdose de dette fatale.

  28. Le conseiller économique du Kremlin, Arkadi Dvorkovitch vient de déclarer

    qu’une augmentation des contributions de ces pays au FMI devait passer par un renforcement de leur rôle au sein de cette institution encore dominée par les puissances occidentales.
    Nous sommes prêts à participer à un mécanisme de stabilisation, avant tout à travers le FMI, a souligné le conseiller du Kremlin, cité par l’agence Ria Novosti, mais cela doit aller de concert avec un renforcement du rôle des pays en développement, des pays du Brics dans le système de prise de décision du FMI.

    (source :http://www.romandie.com/news/n/_Zone_euro_optimisme_prudent_de_la_Russie_apres_l_accord_271020110910.asp)

    Moralité, les négociations ne font que commencer…

    1. Un porte-parole chinois, Mme Jiang Yu, vient de déclarer:

      La Chine soutient les mesures actives de l’Europe pour répondre à la crise financière. Nous pensons que nous devrions explorer les moyens de renforcer la coopération bilatérale sur la base d’un bénéfice réciproque.

      Question : quelles sont les contre-parties exigées par la Chine ?

      Et toujours pas de confirmation d’un abondement chinois au FESF :

      Selon des diplomates européens, la Chine serait prête à abonder le Fonds européen de stabilité financière (FESF), auquel les dirigeants européens ont décidé de donner des moyens accrus pour lutter contre la crise des dettes souveraines, mais aucune information officielle chinoise n’est pour l’instant venue confirmer cette information.

      (Source : http://www.romandie.com/news/n/_Dette_la_Chine_salue_le_plan_anticrise_annonce_par_l_UE271020111010.asp)

    2. Le Brésil avait déjà refusé d’apporter un soutien au FESF:

      Le ministre brésilien des Finances Guido Mantega a annoncé mardi :

      Je pense que les pays européens n’ont pas besoin de fonds brésiliens pour racheter des obligations. Le Brésil ne l’envisage pas. Ils doivent trouver en Europe des solutions aux problèmes européens.

      Il évoque seulement un éventuel soutien via le FMI

      Source : http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE79P06W20111026

      Pour le moment pas de réaction de l’Inde…

  29. Oh rage, oh désespoir!!!

    Les bourgeoisies européennes ont fait se massacrer nos pères et nos grand-père lors des plus grandes boucheries de l’histoire au XXième siècle. Ce qui a été un véritable suicide continental.
    Voilà qu’aujourd’hui ces mêmes bourgeoisies, ou plus exactement leurs rejetons, s’apprêtent à
    finir le travail: réduire l’Europe à l’esclavage et à la misère. Tout en s’étant préalablement rempli les poches bien entendu sur le dos des peuples, en particulier grâce au mécanisme de la dette publique.
    Qu’ils s’en aillent tous!

    1. Avant la révolution de 1789, la noblesse et le clergé étaient devenues des classes parasites pour le reste de la société. C’est ce qui a précipité la tourmente.
      Aujourd’hui les spéculateurs capitalistes et le clergé médiatique sont devenus des classes parasites pour le reste de la société…

  30. Baroin salue un accord « ambitieux, global et crédible »

    Oui, oui on en reparlera bientôt monsieur Baroin. Faudrait d’abord arrêter de nous prendre pour des crétins, ça risque de vous retomber un jour dessus ! Rien n’a été fait, tout ce qui a été fait c’est de vouloir traiter les symptômes et non la maladie comme d’habitude.. et en plus livrant l’Europe a la Chine.. qu’elle méprit pour les peuples Européens !

    1. Ou comment être convaincu de sa croyance va être auto-réalisatrice plutôt que de voir la réalité
      On peut facilement expliquer çà par la psychologie sociale et la DISSONANCE COGNITIVE et aussi l’expérience de ASCH .
      Hélas l’élite au pouvoir en est complètement intoxiquée

      François Baroin car « il y avait, selon lui, un risque de déflagration ». « L’accord de cette nuit est une réponse ambitieuse, globale et crédible », a-t-il estimé sur RTL. « C’est ça qui règlera l’affaire [la crise de la dette], c’est ça qui nous sortira de la zone de turbulence, c’est ça qui permettra le rebond économique, c’est ça qui stabilisera la zone euro et la croissance mondiale »

    2. Avez-vous déjà vu quelque chose retomber sur la tête d’un homme politique ? A part un poste grassement payé pour « services rendus » genre sénateur ?

      1. Non, mais s’ils continuent à vouloir savoir jusqu’à ou ils peuvent pousser les peuples pour qu’il y a une révolution, peut être..

      2. Il adhèrent tous au fameux: « Responsable mais pas coupable! »
        Enfin en tout cas voilà une « profession » qui avec les présentateurs télé, n’a pas de problèmes de fin de mois, ni de retraite…

    3. Baroin salue un accord « ambitieux, global et crédible

      oh oui, lui et tous les autres pantins qui s’agitent devant la lumière de notre caverne …

      ils sont tous à « Saluer », le courage, l’ambition, l’audace, l’accord HHHissstorik, le fort message, etc.
      que je méprise cette tournure de phrase: « Saluer » ceci ou celà …
      les canailles se tapent dans le dos en ricanant, et se rengorgent en se foutant de notre gueule comme s’ils venaient de pondre un oeuf magique.
      cet orgueil aveugle est à vomir

  31. Petit rappel :

    JP Raffarin s’est opportunément rendu en Chine il y a quelques jours.

    Dans ses carnets (www.carnetjpr.com), il indique notamment :

    Il n’y a pas d’autres choix, pour les acteurs économiques français, que de participer à la croissance là où elle est, et plus ils y participeront, plus cette croissance aura des chances de revenir chez nous.

    S’agissant de la France, une pédagogie nationale est nécessaire pour montrer les déterminants internationaux des trois principales préoccupations de l’opinion : l’emploi, le pouvoir d’achat et la sécurité. Le G20 devrait constituer le lancement de cette pédagogie.

    L’agenda de JP Raffarin est parfaitement au point. Dès le mois d’août, il annonçait la couleur quant au poids des « acteurs hors de France » sur les élections présidentielles, et prédisait : Nous aurons un rendez-vous, probablement au G20 de Cannes

    Enfin, le même a commis un petit ouvrage en chinois dont on a peu parlé, et qui, semble-t-il, donne une idée de ses amples réserves de flagornerie.

    Bref, un homme dans le vent, même s’il ne fait pas de vagues…

    1. S’agissant de la France, une pédagogie nationale est nécessaire…

      Bizarre, lisant le mot « pédagogie », c’est « démagogie » qui m’apparaît à l’esprit…
      Et encore, démagogie est encore faible en regard de la situation, où les mots « manipulation » et « propagande » trouveraient mieux leur place…

      1. C’est sans doute à cause du suffixe « Agoge » : action de conduire, de transporter (en grec), soit les peuples (en guerre), demos; soit les enfants, pedos (un ‘ paidagogos’ en grec est un esclave chargé de conduire les enfants à l’école).
        Votre association entre propagande et éducation est donc fort à propos si on considère le « peuple » comme « masse infantile ». Rien ici de nouveau sous le soleil toutefois…
        Mais ceci rappellera peut-être l’expression « à marche forcée » qu’on lit beaucoup en ce moment dans la presse (au sujet du fédéralisme européen entre autre).
        Qu’est-ce qu’on apprend dans le dico étymologique!

        Cela me fait aussi venir cette phrase à l’esprit:
        « Qui contrôle le passé, contrôle le futur ; qui contrôle le présent, contrôle le passé » La ped/dem/agogie du cours d’histoire…

      2. Non non, il s’agit bien de pédagogie, il est temps d’expliquer aux enfants comment se comporter et pourquoi. La propagande, c’est pour les grands, et puis c’est pas bien. Jean-Pierre Raffarin en Monsieur le Proviseur, Valérie Pécresse en Madame la Surveillante, François Hollande en Monsieur l’Educateur… A vos cartables, citoyens!

    2. la france a des accords de coopération universitaires avec la chine . la société générale ( HSBC , Hong Kong ) facilite grandement la vie des étudiants chinois en france … les histoires de diplomes « en carton » semblent etre la partie émergée d’un iceberg titanesque …

      1. 25 établissements universitaires français participent au plus grand salon de l’éducation en Chine : objectif 50.000 étudiants chinois en France en 2015. Notre politique d’accueil doit, en effet, être développée : c’est une nécessité. (JP Raffarin, Carnet, 15/10/2011)

  32. wait and see, le diable est comme d’habitude dans les détails et il me semble que les problèmes de fond ne sont toujours pas réglé, en gros ils achetés du temps (grâce aux pays émergent qui sauront certainement se faire payer avec autre chose que des euros)

  33. Les banques ont accepté cette nuit de s’assoir sur 50% de la valeur de leurs obligations grecques, et elles font des performances en bourse, ce matin: il doit bien y avoir une contre-partie en leur faveur, non, pour que cela se passe ainsi? Elles doivent bien être largement gagnantes quelques part, quant aux accords de cette nuit?

    1. N’a-t-on pas remplacé la patate chaude qui virait au rouge vif par une patate tiède qu’on pourra réchauffer de plus en plus, en siphonnant de temps en temps, qui le petit épargnant, qui l’Etat impécunieux, etc. ?

      Ca si le taux élevé reflète le risque, cela veut dire qu’on se sucre pendant un nombre N d’années à haut risque, jusqu’à l’étape « patate au rouge vif! Pouce ! On change de partie ! « .
      Mais « Play again when lit » ou « Extra ball », le flipper ne s’est pas arrêté.

      J’me trompe, les chefs ?

    2. La contrepartie de leur « hair cut » semble être une forte somme pour leur recapitalisation. Cette fois-ci le papa à mis son jeune délinquant à la porte de l’appartement familiale; cependant il vient encore le chercher au poste!
      Une fois encore on ne touche surtout pas aux statut des banques.

  34. qui a eu la riche idee de supprimer la possibilite d’emprunter directemement a la banque centrale sans passer par les taux prohibitifs des banques privees ? les interets de la dette payes depuis 1973 representent a peu pres la dette publique francaise. cherchez bien ! un indice : ils se sont retrouves a la tete de l’etat apres avoir fait un stage emploi jeune chez rothschild. certains malveillants disent que c’est la qu’il aurait pris gout aux diamants. seule solution : le vote donc pas d’abstention en 2012 en france ! c’est quand meme bizarre que la derniere ai conduit un maire de neuilly a la tete de l’etat ! comme ville ca fait pas trop fouquets ?

    reponse : giscard et pompidou. rassurez-vous. le fiston est aussi dans cette banque. la releve est assuree !

    1. @ jean robert

      seule solution : le vote donc pas d’abstention en 2012

      Soit mais le vote pour qui? Pour FH, le fils idéologique de Jacques Delors?

  35. Aujourd’hui, Robert Zoellick, président de la Banque Mondiale montre la voie :

    Interrogé sur les étapes suivantes, M. Zoellick a estimé que les pays européens devaient entreprendre les mêmes réformes structurelles que les pays d’Asie du sud-est, qui avaient ainsi surmonté la grave crise de la fin des années 90.

    Qu’est-ce à dire ?

  36. Sauver les meubles, ou acharnement thérapeutique pour sauver le capitalisme financier sur le dos des peuples?
    Ce processus de sauvetage implique de nouvelles saignées néolibérales dans une Europe qui n’a jamais été aussi riche, drôle de paradoxe……. L’oligarchie essaye de gagner du temps (et de l’argent), car à l’évidence on ne pourra pas continuer à appliquer les recettes qui ont provoqué la crise, les peuples ne pourront pas indéfiniment accepter un recul de civilisation que rien ne justifie.

  37. Réjouissons-nous ce matin, avec les marchés, de cette victoire de la pensée néo-libérale et de la future mise au pas, dans la douleur des peuples européens !
    Champagne pour tous le monde; ou plutot cocktail dont voici la recette :
    – 50 cl d’alcool de riz
    – 20 cl de vodka
    – 20 cl de caipirinha
    – 5 cl de schnaps
    – 5 cl de chlorophorme

    Bonne dégustation ! Sans modération, objectif coma éthylique dépassé pouvant entrainer la mort.

  38. les valeurs financières montent cool , y prennent une décote de 50% sur la Grèce et pan plus 10% au cacarente , c’est un peu comme si mon voisin a qui j’aurais prêté de l’argent était venu me dire cette nuit qu’il ne pourrait m’en rendre que la moitié « et pas sûr » et du coup on aurait bu le champagne, et il m’aurait expliqué qu’il avait inventé un super truc « véhicule financier spécial » donc pas de problème .là j’ai la grippe et je pense que j’ai un peu abusé sur le grog ,allez santé.

  39. aujourd’hui sur BFM radio il sont Télétubies ! la vie est belle ! le bonheur est dans le pré ! ….

  40. « Dans quel monde sommes nous dans lequel les dirigeants de l’Allemagne et de la France doivent composer avec les banques sans pouvoir imposer leurs vues ? »

    Oui!
    C’est un monde où les représentants du patronat sont invités au moindre débat sur l’enseignement, sans contestation d’aucun journaliste…

    Un monde où le patron des patrons peut dire d’une voix douce, à la radio publique et à une heure de grande écoute: « les entrepreneurs qui par souci sociétal veulent investir », sans réaction de celui qui lui tend le micro… (RTBF Première)

  41. Je crois qu’il faudrait éviter de cautionner l’usage du terme « sauver » que ne cessent d’employer nos dirigeants politiques (« sauver » les retraites, les banques, l’euro, la Grèce, l’Italie).
    Ce terme est en effet tout à fait impropre, l’existence de la Grèce ou de l’Italie n’étant nullement menacée, pas plus d’ailleurs que celle de l’euro, comme vient de le rappeler opportunément VGE. Ce tic de langage est évidemment destiné à permettre à nos dirigeants de se faire passer pour des « sauveurs ».
    A noter qu’en ce qui concerne les retraites, leur « sauvetage » va se traduire de facto par une baisse de leur montant, compte tenu notamment de l’allongement de la durée de cotisation et de l’impossibilité pour certains de travailler jusqu’à 62 ans, voire davantage si la gouvernance européenne (que nos dirigeants -soutenus par le PS- appellent de leurs voeux) nous l’impose, comme il y a tout lieu de le redouter.

  42. Sauf erreur les garanties du FESF ont été montées à 1000 milliards. La France est garante pour 20% là dedans, non ?
    Si ca craque, on en est pour 200 milliards à débourser ?

  43. EMU summit leaves €1,000 billion to be raised
    October 27, 2011 9:53 am by Gavyn Davies

    In typical European fashion, a summit deal which seemed out of reach at midnight last night was triumphantly unveiled at 4am. The deal does not, and was not intended to, have any effect on the core problems facing the eurozone. There is still an urgent need to restore growth to economies which are hamstrung by uncompetitive business sectors, and continuous fiscal tightening. Recession still looms, especially in the southern economies.

    What the deal is intended to provide is adequate medium term financing for sovereigns and banks which have been facing urgent liquidity problems. On that, it is notable that the summit has not really raised any new money, apart from an increase in the private sector’s write-down of Greek debt by some €80bn.

    All of the remaining “new” money, including €106bn to recapitalise the banks and over €800bn to be added to the firepower of the EFSF through leverage, has yet to be raised from the private sector, from sovereign lenders outside the eurozone, and conceivably from the ECB.

    There is no guarantee that this can be done. The eventual out-turn of this summit will depend on whether this missing €1,000bn can actually be raised.

    In the run-up to the summit, I suggested in this blog a few litmus tests to judge whether the measures amounted to the “big bazooka” promised to the markets. In theory, the targets have broadly been hit, though in practice the implementation risks are even higher than it was reasonable to expect. Here is an assessment of the three key pillars of the deal:

    1. The Greek debt write-down

    The 50 per cent haircut on private debt passes the litmus test, but there has been no participation by the official sector. The effect is to reduce the Greek debt ratio from 152 per cent of GDP in 2020 to 120 per cent, assuming that all of the Greek fiscal restructuring can be implemented in the meantime (which seems highly improbable). These debt figures are higher than expected, and may well prove unsustainable once again. So the Greek headache has not been definitively solved, and probably will not be until there is a significant write-down of official debt.

    There will now be an anguished debate on whether this restructuring can be described as “voluntary”, and whether a default will be declared in the CDS market. The euro summiteers, who frequently announce that water can flow uphill, claim that it is indeed voluntary. Common sense says that it is not.

    2. The bank recapitalisation

    The litmus test said that €300bn of recaps would be impressive, while €100bn would be skimpy. Predictably, the summit has chosen the skimpy end, at €106bn. This will only be enough if the rest of the package, designed to calm the sovereign debt markets, is highly successful. Clearly, European leaders were worried about the possible effects of making excessively onerous capital demands on the banks, given that they were threatening to delever their loan books in order to hit the new capital ratios. Regulators have been told to ensure that this does not happen. And, unexpectedly, there appears to be an intention to introduce a new EMU-wide guarantee scheme which will help banks to secure unsecured medium term funding. This could be a very important step towards restoring confidence in the banks if actually implemented.

    3. Leveraging the EFSF

    This was intended to be the biggest part of the “big bazooka”. The €1,000bn quantum in the litmus test has duly appeared in the headlines, but details of the plan remain very sketchy. The German government has clearly won its dispute with France about using ECB money to leverage the EFSF, which appears to be firmly off the table. This leaves some combination of an insurance scheme and new SPVs which will attract new investors into the troubled sovereign debt markets by offering to cover the first 20 per cent of any future losses they might suffer on their European bond investments. It remains to be seen whether the private sector, or the BRICs, will be attracted by this offer.

    It is important to be clear that this does not involve bringing any new money from the eurozone itself to bear on the problem. At most, it involves a subsidy of about €200-250bn (which was already committed in existing EFSF guarantees) from the stronger members of the eurozone to attract new investors into the market for Italian and Spanish bonds. As explained in this blog, it amounts to 8 per cent of the outstanding debt of these two countries, which may not prove compelling. Talk of a trillion of new money, apparently conjured out of thin air by financial engineering, is inherently misleading, or at least very premature.

    Overall, then, the headline figures look to be in line with market expectations, but the devil is in the lack of detail. The attention of the markets will now turn to two main issues: whether new money can be raised from China and other sovereigns outside the eurozone; and how the ECB behaves under the new leadership of Mario Draghi.

    The ECB was the spectre at yesterday’s feast. It is currently buying sovereign debt in the eurozone at a pace which is similar to that undertaken by the Fed under its QE2 programme. They really do have new money, in bucket loads, if they choose to deploy it. President Draghi said yesterday that the ECB would continue to employ “non standard” measures to achieve the degree of monetary tightness it desired in the markets, but it is not clear what this means. Does it imply further bond purchases, and if so in what size? The ECB is an institution whose independence is protected by treaties, and whose decisions cannot be vetoed by any member state. What they decide to do next will be crucial.

  44. Tout ça, c’est bien gentil, mais ça ne répond pas à la question :

    Quand aura lieu le prochain sommet européen de la dernière chance ?

    En 2011 ?

    Ou alors en 2012 ?

    Quand aura lieu le prochain plan européen de sauvetage ?

    En 2011 ?

    Ou alors en 2012 ?

    Quand aura lieu le prochain plan européen de sauvetage qui va rassurer de nouveau les marchés ?

    En 2011 ?

    Ou alors en 2012 ?

  45. Autre leçon de l’histoire à méditer par nos dirigeants en particulier:

    Il s’agit de l’histoire de la colonisation de l’Espagne par les arabes et les maures en 711 de notre ère. L’autorité du roi visigoth qui gouvernait l’Hispanie à cette époque était contestée par un parti de nobles très puissants. Suite à une intrigue dont on peut lire les détails à cette adresse:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Al-Andalus
    Le gouverneur de Ceuta Julien, appela à l’aide les musulmans alors en pleine expansion dans le bassin méditerranéen pour se venger du roi visigoth Rodrigue. Ceux-ci ne se firent pas prier et franchirent le détroit de Gibraltar en 711, les nobles visigoths révoltés trahirent le roi Rodrigue. En pensant que les musulmans s’en retourneraient en Afrique une fois la victoire acquise.
    Mauvais calcul, très mauvais calcul, car les musulmans en profitèrent pour s’installer en Espagne pour sept siècles.
    Inversement lorsque plus tard après la chute du Califat Ommeyade, la zone sous contrôle musulman, se scinda en une multitude de petits royaumes, les Taïfas. Ces petits royaumes se querellaient sans cesse entre eux et certains faisaient à l’occasion appel à l’aide des rois chrétiens régnant sur le Nord de l’ Espagne. Mauvais calcul, très mauvais calcul, car c’est ainsi qu’au final les chrétiens purent bouter hors d’ Al Andalus les derniers musulmans en 1492.
    Voilà c’est tout.
    Que nos dirigeants n’oublient pas que certaines « aides » peuvent se payer cher, très cher. Cela peut se terminer par la perte de toute souveraineté et par la soumission à la puissance « aidante ».
    D’autant plus que les chinois ont des raisons historiques de vouloir prendre leur revanche sur les occidentaux et les européens en particulier: guerre de l’opium, des boxers etc…
    Sinon on peut être fataliste et se dire que la roue tourne, les dominants d’hier devenant les dominés d’aujourd’hui et ainsi de suite…
    Si nos dirigeants ont abandonné toute ambition pour l’Europe alors nous seront dominés pour plusieurs siècles.
    Notre Président, gouverneur de la France, sera-t-il le Julien de l’Europe ???

    1. Oui Joan et sans remonter à si loin dans l’Histoire, l’aide américaine ( le plan Marshall) nous a mis sous tutelle américaine depuis 1945 . Nous y sommes d’ailleurs encore. Personnellement je ne vois pas comment les chinois pourraient leur ôter ce fromage du bec sans leur consentement. La Pax Americana est de plus en plus la réalité géopolitique de notre planète …

      1. Je sais, depuis la fin de la dernière guerre mondiale nous sommes des vassaux des USA.
        Mais c’est parce que l’on s’est suicidé par deux fois, nous les européens: en 14-18 et en 39-45.
        Par ailleurs les américains sont plein de défauts et cela ne s’est pas arrangé ces dernières années, mais ce pays était et reste encore une démocratie, même si chez eux, comme chez nous, cette démocratie bat de plus en plus de l’aile.
        Par contre, la Chine reste une dictature officiellement communiste, et dans les faits convertie à un capitalisme sauvage type XIXième siècle.
        Ce pays bafoue ouvertement les Droits de l’Homme et des Peuples à disposer d’eux même.
        Alors oui, cela me gêne énormément de demander de l’aide à un tel régime! Et je considère que c’est même dangereux et que c’est une honte.
        Comme lorsque les démocraties se sont inclinées devant Hitler à Munich en 1938. En effet on ne pactise pas avec les régimes totalitaires, et comme l’avait si bien dit Churchill:

        « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre. »

        Cela ne m’empêche pas d’apprécier certains aspects de la culture chinoise, et de ne pas avoir de grief particulier envers la population de ce pays, qui subit elle au quotidien cette dictature.

      2. Joan, quand vous dites que les US restent une démocratie, pensez à ajouter « officiellement », comme pour la chine restée dictature « officiellement » communiste…
        Et de fait de battre de l’aile, la démocratie sous régime du patriot act, on a rêvé mieux, dans d’autres temps…

    2. Même s’ils ne le savent pas, ils se croient tous au dessus de la mélée et des problèmes futurs..;ex L’ami de SARKO, Mr GAUBERT qui possède un ènorme ranch en COLOMBIE…acheté on ne sait comment…mais qui lui permettra de se mettre à l’abri de tous désagréments en cas de problèmes AVERES!

      Ils se sentent tous à l’abri y compris en cas de crise GRAVISSIME!

      Faites une enquête ..et vous vérifierez qu’ils ont tous de quoi vivre en AUTARCIE…si chaos il y a !

  46. c’est quoi le machin effet de levier?

    un truc qui te permet quand tu as 100€ dans la poche d’en utiliser 400€?

    il te faut donc un prêteur pour 300€, c’est donc un emprunt, donc une dette.

    et le prêteur veut des garanties de remboursement!

    y va souscrire des CDS peut-être?

    On vit une époque formidable!

  47. pour sauver les meubles, les bourses flambent à leur place ; ironie du sort … (bernique va être content) …

  48. « Il faut bien comprendre qu’il s’agit d’une procédure exceptionnelle [qui ne] se reproduira pas [et] ne sera pas permanente »

    C’est un classique, il me semble avoir déjà entendu cela. je sens comme de l’exaspération dans l’air. Après la rigoureuse austérité il y aura, l’ascétique misère, la misérable guerre ou la révolution des poltrons…
    Il n’y a plus que le père Noël pour sauver le monde,
    Cher Père Noël,
    Je souéteré avoar un caca 47 avec bocoup de minition pour re mètre un peu d’ordre dans les affaires. Si il te reste des grenades, des gilets flash ball, quelques missiles nanti-char.

    Merci & GROS BISOUS à tes rennes

  49. Les taux souverains se détendent fortement, le spread France-Allemagne repasse sous 100 points. Visiblement les résultats de ce sommet satisfont pour l’instant pleinement mais peut être Wall Street va-t-elle mettre des grains de sable dans les rouages cet après midi.
    Si cela pouvait être l’amorce d’une détente générale sur la zone euro ce serait fantastique.
    En tout cas les banques européennes ont été mises au pas par les états et perdent progressivement de leur influence, l’Europe s’éloigne encore un plus des USA et de la GB, pays où les banques tiennent plus que jamais tout le monde en otage. Nos institutions financières vont devoir payer enfin leur juste contribution et les dividendes à venir ne seront pas lourds. La Grèce n’a pas été lâché par ses partenaires qui prennent donc une partie importante du fardeau à leur charge et vont continuer à financer ce pays, voilà le signal fort d’une réelle solidarité qui renforce énormément la zone euro.
    Finalement, l’Allemagne accepte de prendre le leadership et la BCE continue à soutenir l’édifice en dernier ressort en attendant que le nouveau Fond Monétaire Européen prenne définitivement le relais.
    Nous vivons peut être un moment historique.

  50. Hors sujet mais, leur raisonnement me donne trop envie de gerber…

    GDF Suez hausse le ton contre les gouvernements français et belge

    « GDF Suez a haussé le ton, jeudi, face aux gouvernements français et belge en critiquant ouvertement le gel des tarifs du gaz en France, qui amputera ses résultats de 400 millions d’euros cette année… »

    « De janvier à septembre, le bénéfice brut d’exploitation de GDF Suez ressort en hausse de 10% à 12,1 milliards d’euros et le chiffre d’affaires de 9% à 65,4 milliards d’euros… »
    9 % d’augmentation du chiffre d’affaires, ce sont 9% de clients supplémentaires ?
    + 10 %… Acquis par de nouvelles parts de marché ou par la compression des « coûts de production » et l’augmentation des tarifs ?
    Quid des 12,1 milliards d’euros ? Réinvestis pour améliorer les services ou pour en donner plus en dividendes ?
    Les pauvres… 400 millions de « manque à gagner »… 400 briques qu’ils réclament en haussant le ton, c’est 400 briques qui sortiront de la poche des « clients », dont une majorité aujourd’hui peinent déjà à payer les factures en cours…
    Ces mecs sont des psychopathes, des sociopathes, des vrais criminels en devenir quand on commencera à compter les morts de froid dans notre belle société, comme ce fut le cas dans certaines contrées de l’europe de l’est…
    Vraiment, ça me fout la gerbe… !!!

    1. La privatisation de GDF devait faire baisser les prix, concurrence oblige.
      On nous aurait donc menti ?

      1. Oui la privatisation de GDF et sa fusion, plûtot absorbtion par le groupe SUEZ, conduisent à des augmenations de prix car il faut dorénavant engraisser les gros actionnaires et les équipes dirigeantes au détriment de l’intérêt général , exit le SERVICE PUBLIC..

    2. « Ces mecs sont des psychopathes, des sociopathes, des vrais criminels en devenir  »

      Et vous êtes gentil en les qualifiant de la sorte….S’ils sont jugés un jour, ils obtiendront des circonstances atténuantes pour ce comportement inqualifiable…
      En attendant le procès, les années à venir vont causer bien du mal à ce peuple qui pour l’instant est heureux, avec les supermarchés encore pleins ….du foot et du rugby….etc…du crédit….

  51. Les Français, peuple issu de la paysannerie, sont prévoyants: épargne totale des ménages : 8 mille milliards d’euros à mettre en face des 1700 milliards de dette de l’Etat. Etant néophyte, je pose la question:l’Etat peut- il être tenté de taxer notre épargne? (ou encore plus si c’est déjà le cas?)

    1. Le problème,c’est que les 8 000 milliards, ils ne sont déjà plus là… Ils les ont bouffé depuis longue date…

    2. Vu le niveau de sérieux et de vertu des braves gens qui nous dirigent, si j’avais de l’argent de côté, je m’inquièterais.

    3. Ils n’épargneront personne, pas de prisonnier sur la terre brûlé. Des peuples issus de la paysannerie, c’est très rare…

    4. C’est déjà le cas ! Attendez-vous à des augmentations substantielles des impôts directs et indirects.
      Par contre rien n’est prévu pour les taxes sur les transactions financières….pour le « marché » tout baigne…

    1. Oui méeh qui va payer ?
      Assureur & banque à la fois le bon sens près de chez-vous qu’ils disent. La banque s’assure elle-même contre son défaut, c’est d’un comique.

  52. Pour l’instant, tout va bien; surveillez la bourse: quand le 1% gagne contre les 99%, elle s’envole!
    Ce soir, c’est « nous irons danser » avec NS dans le rôle du crooner; ça va être chouette; c’est comme si Daladier revenait de Munich avec en prime une promesse de AH de nous prêter du fric pour construire la ligne Maginot….

    1. Ce soir, c’est « nous irons danser » avec NS dans le rôle du crooner; ça va être chouette; c’est comme si Daladier revenait de Munich

      La comparaison est tout juste énorme entre Daladier qui revient de Munich et qui dit qu’il a sauvé la paix et Sarkozy qui revient de Bruxelles pour certainement nous dire que le plus gros de la crise est passée grâce à un sommet « historique » (La conférence de Munich a été certes historique, mais pas dans le sens que voulait Daladier et Chamberlain) !

  53. Si on emprunte à la Chine et que la Chine se dote d’une armée puissante du point de vue équipements, technologie et effectifs.
    Que cette armée devient plus forte que le misérable embryon nommé Eurocorps.
    Que les USA et son eurobras l’Otan sont défaillants faute de crédits et de volonté d’en découdre (pour une fois puisque l’Europe est un nain politique).
    Si l’Europe n’arrive pas à assumer ses dettes envers cette Chine.
    Quel genre de moyen de rétorsion les chefs du péril jaune vont-ils employer in fine?
    Autrement dit n’est-il pas carrément dangereux de devenir débiteurs de la Chine?
    Mais nos dirigeants s’en foutent, ils pensent être hors d’atteinte quand le temps de la cerise approchera.

  54. C’est normal qu’il y est un chinois à notre table ,une personne sur cinq est chinoise.
    Jour historique por les rentiers de tous les pays,ils se sont unis avant les prolétaires.

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