L'actualité de la crise : LA CHINE CONTAMINÉE, par François Leclerc

Billet invité

Il est loin le temps où la Chine était présentée sous ses plus beaux atours, vouée à une croissance annuelle de 8 à 9 % minimum, garantie par construction par la grâce des statistiques officielles. Désormais deuxième au monde, l’économie chinoise subit actuellement deux contre-coups préoccupants :

– la croissance atone du monde occidental, principal débouché de ses exportations, qui a pour conséquence la baisse du taux de croissance ;

– les effets combinés de son modèle de développement déséquilibré et d’un plan de relance massif en 2008, qui sont à l’origine d’une importante inflation, après avoir contribué à la création d’une gigantesque bulle financière que les autorités chinoises ne parviennent pas à contrôler.

Le gouvernement a adopté en mars dernier son 12éme plan quinquennal, qui le mènera jusqu’en 2015, avec pour objectif le développement de son marché intérieur, mais de nombreux obstacles structurels se dressent sur cette route et les résultats risquent d’être longs à venir. L’inertie est forte dans un pays de cette taille. Dans l’immédiat, les autorités sont surtout préoccupées par la montée de l’inflation, qui génère déjà des troubles sociaux, touchant les plus vulnérables.

Le plus inquiétant est que la forte croissance chinoise de ces dernières années a contribué à l’apparition d’un important système financier informel, opaque et non régulé, qui continue de se développer. Il s’appuie sur le marché du crédit aux entreprises, car seules les plus importantes d’entre elles ont accès au crédit bancaire officiel, et il bénéficie d’un important volume de dépôts au détriment des grandes banques commerciales, en raison du taux d’inflation supérieur à la rémunération que ces dernières offrent. En valeur annuelle, la hausse des prix à la consommation était de 6,2 % en août dernier, alors que leur rémunération des dépôts est de 3,5 % annuels. La montée en puissance de ce secteur est un facteur de déstabilisation financière de première ordre, sur lequel le gouvernement n’a que peu de prise.

Le secteur bancaire officiel est quant à lui aux prises avec ses propres difficultés, après avoir prêté à tout-va aux entreprises et aux collectivités, sans s’être assuré de leur capacité de remboursement. Le fonds souverain chinois Central Huijin Investment vient à nouveau d’acheter des actions des quatre principales banques et se prépare à continuer, afin de soutenir leur cours boursier qui a chuté de 30 % durant ces derniers mois, car on a appris qu’elles avaient subit une hémorragie de leurs dépôts à hauteur de 48,6 milliards d’euros durant la première quinzaine de septembre. Sans parler de leur exposition à des actifs douteux, qui n’est pas chiffrée. Ce qui a conduit les autorités à relever à plusieurs reprises ces derniers mois le ratio exprimant le rapport entre leurs fonds propres et leurs engagements, afin de tenter de freiner les banques dans leur frénésie d’attribution de crédits, qui progressent en volume au rythme annuel de 40 %, selon les estimations disponibles.

Mais le pire est à venir dans le secteur immobilier, la baisse des prix qui a commencé donnant le signal d’alarme, faisant suite à une forte hausse ininterrompue de 60 % depuis cinq ans. Les promoteurs immobiliers pourraient vite se retrouver dans une situation précaire, coincés entre la baisse de l’immobilier et la hausse des taux. Les données précises manquent ou sont sujettes à caution, mais tous les analystes s’accordent à penser que la bulle immobilière a commencé à éclater et va faire des ravages dans les bilans des banques, les promoteurs s’étant endettés un maximum auprès d’elles.

Les dirigeants chinois ont déjà eu affaire à une telle situation il y a une dizaine d’années, lorsque le taux de défaut des crédits accordés par les banques atteignaient des sommets. Ils ont à l’époque réglé la chose promptement, en achetant sur fonds publics les actifs douteux à leur valeur faciale, ou en les garantissant, puis en renforçant les fonds propres des banques avec le soutien de la Banque populaire de Chine. Pourront-ils faire cette fois-ci si facilement, après avoir généré un boom du crédit sans précédent ?

« Un pays, deux systèmes » : la fameuse formule de Deng Xiaoping a fait fortune mais rencontre ses limites, pouvant désormais être traduite par « un pays, deux sociétés ». Le régime chinois souffre des inconvénients de ses avantages. Dirigiste, il manque de la souplesse qui serait nécessaire pour vite réorienter son appareil productif, afin de répondre aux besoins de l’ensemble de son marché intérieur, et pas seulement de ses classes moyennes. Numériquement importantes mais néanmoins minoritaires, celles-ci ont bénéficié d’une croissance aux bénéfices fort mal partagés, réservés aux zones urbaines du pays.

Zhou Xiaochuan, le gouverneur de la banque centrale, déclarait dernièrement à Washington que la Chine, comme tous les pays émergents, souffrait d’un « excès de liquidités à l’échelle mondiale, de la volatilité des flux internationaux de capitaux, d’une demande externe qui s’affaiblit et d’une fluctuation du prix des matières premières ». Il oubliait simplement de mentionner dans cette énumération les propres turpitudes causées par l’introduction massive du crédit bancaire en Chine, qui n’a pas tardé à produire ses effets allant en s’amplifiant.

94 réponses sur “L'actualité de la crise : LA CHINE CONTAMINÉE, par François Leclerc”

  1. la china a simplement fait un rattrapage par rapport aux trois occident, pas de miracle l´europe federal est deja trop petite.

  2. Orient ou occident: mêmes causes, mêmes effets!
    Finalement peut être que le mur de BRICS n’est pas si solide…
    Ce n’est qu’une histoire de dette globale qui finira peut être par la cueillette locale…
    Merci pour cet article Mr Leclerc

  3. merci bcp pour ce billet Francois !

    Il y a cependant une phrase sur laquelle je suis en désaccord avec vous: « Dirigiste, il manque de la souplesse qui serait nécessaire pour vite réorienter son appareil productif ». Il me semble qu’au contraire, du fait de sa très haute centralisation, l’état chinois est plus apte a rediriger rapidement son appareil productif (a comparer par exemple aux pays europeens).
    C’est d’ailleurs ce qui fait toute la force de ce système. De la, il conviendrait d’être un chouille moins pessimiste quant a leur situation. Non ?

      1. OK Julien, mais ce que dit Romain n’est-il pas à rapprocher de ce que nous a expliqué Paul Jorion, à savoir qu’il était plus facile pour un pays non démocratique comme la Chine de s’adapter que pour les pays démocratiques. Paul Jorion parlait, de mémoire, des phases où les Chinois acceptaient les spéculateurs puis les phases où ils les « tuaient » – donc, tout comme Romain, j’ai buté sur cette phrase de François Leclerc.

        1. @ Didier

          Absolument, c’est bien pour cela qu’il faut distinguer ce qui relève de la législation (par exemple, j’autorise un jour la spéculation, et le lendemain je l’interdis : superbe flexibilité) et ce qui relève de l’appareil productif, qui lui ne peut évidemment pas être reconfiguré en claquant des doigts, même s’il s’agit des doigts du comité central chinois, d’autant plus que l’on parle d’un appareil démesurément développé.

      2. Vraisemblable Julien, mais ils ferment et ouvrent les usines, mettent au « chômage » ou renvoient à la campagne des milliers de personnes en fonction de leurs besoins depuis des années. L’armée et les prisons participent aussi à l’appareil productif, encore un paramètre à activer ou désactiver. Quitte à user de la manière forte lors de réactions populaires. ???

      3. Il faut aussi prendre en compte les frictions et inerties à l’intérieur de l’appareil politique. Les échelons locaux ont une forte capacité d’inertie quand ils sont en désaccord avec le centre. C’est pourquoi, entre autres, les réformes visant à réorienter l’économie chinoise vers la consommation intérieure tardent à porter leurs fruits.

    1. Bonjour,

      Oui, cette phrase m’avait également laissé perplexe. Et je ne vois pas l’intérêt de la distinction proposée par Julien Alexandre, sauf à poser que l’appareil productif est indépendant de l’appareil politique. Mais une réelle indépendance n’existe pas chez nous, et très vraisemblablement encore moins là-bas.
      N’en déplaise à beaucoup de lecteurs de ce blog, le fonctionnement démocratique est plus moral, mais moins efficient que le fonctionnement totalitaire, en matière de réactivité.
      Certains prétendent d’ailleurs qu’en ce moment, notre vieille Europe qui souffrirait de son manque de réactivité serait tentée d’évoluer vers plus de dirigisme pour tenter de conserver son intégrité.
      Quoi qu’il en soit, Romain, je partage votre analyse sur ce point, le dirigisme non démocratique de leur fonctionnement leur permet une meilleure réactivité. Mais de là à ne pas être pessimiste …

    2. L’expérience de l’URSS – que partage pour partie la Chine – n’a-t-elle pas montré combien ces régimes ont une forte résistance au changement pour des raisons qui tiennent à leur nature même ?

      1. Effectivement.
        Mais les Chinois voient les erreurs que l’Occident commet et ne les reproduisent généralement pas.
        La raison de l’emballement ne proviendrait-elle pas du déversement massif de 2008 simplement parce que les Chinois ont VU l’état d’écroulement de leurs clients préférés…??
        Et leurs banques étaient déjà à 15% de fonds propres. Puis il y a eu augmentation à 19-19,5.

        Une chose que vous auriez pu rappeler est que début 2009, les US ont menacé les dirigeants chinois de révéler les montants de leurs comptes off-shore.
        Pas de nouvelles par la suite, bien sûr.
        Mais un sérieux doute m’habite quant à l’indépendance réelle de ces dirigeants.

      2. Bonjour,

        Ces régimes totalitaires ont une forte capacité à survivre, puisque c’est leur principal objectif, et qu’ils sont en capacité à mobiliser une grosse partie de l’énergie de leur administrés à cette fin.
        Mais leur forte capacité de résistance au changement dans ce domaine particulier n’est pas à étendre dans les autres. En effet, dès lors qu’un changement leur apparaît comme un moyen de favoriser leur survie, ils s’en emparent, et « invitent » leurs administrés à faire de même.
        Et ils sont alors plus performants que nous, car nos élections incessantes, nos oppositions qui sont par nature contre les propositions du pouvoir, complexifient considérablement la donne.
        Toutefois, dans le cas de la Chine, ce mécanisme ne joue pas pleinement, car le libéralisme économique a été adopté comme moyen d’évolution et est en route, et implique un relâchement, ne serait-ce que de surface, du dirigisme absolu. Mais même affaiblie, leur réactivité doit être nettement meilleure que la nôtre !

      3. La résistance au changement n’a rien à voir avec le régime politique et tout à voir avec la culture.
        Diriger 1.3 milliards d’humains n’est pas une mince affaire. Et la Chine a de tout temps eu une population plus importante que les autres pays. Que je ne sache pas que ses modèles de gouvernement l’ai mené à la disparition.
        Penser à une démocratie sur le modèle occidental, qui a été pensé pour des Cité-États de quelques milliers d’habitant a quelque chose d’étonnant…

    3. @ François Leclerc :

      « L’expérience de l’URSS – que partage pour partie la Chine – n’a-t-elle pas montré combien ces régimes ont une forte résistance au changement »

      Vous vouliez sans-doute dire: l’expérience des USA – que partage pour partie l’Europe – n’a-t-elle pas montrée combien le régime capitaliste occidental a une forte résistance au changement.

      Voilà, je l’ai corrigé pour vous.

  4. Quand Monsieur Jorion parle d’une fin de civilisation, en parle-t-il comme d’un fait empirique reproductible dans l’histoire et dont on peut prendre connaissance « de l’intérieur » ou sombre-t-il dans le sensationnalisme malgré lui?

    Cette question ne demande pas vraiment de réponse, mais en tous cas, la réponse que je me suis donnée me pose vraiment question…

    1. Pour le début de la fin de l’empire romain et de la civilisation occidentale, Tacite décrit très bien le phénomène : La cooptation.

      Lorsqu’un(e) dirigeant(e) a besoin d’éliminer ou d’absorber un concurrent, il l’adopte pour pouvoir s’en débarrasser ou utiliser ses services plus facilement.
      C’est toujours un principe de base pour beaucoup de chefs de partis, et pour beaucoup de multinationales, de plus les dirigeants du public et du privé sont souvent les mêmes.
      L’opacité de ces cooptations n’a rien de sensationnelle, c’est de père en fils, au sein des partis, des conseils d’administration et des gouvernements, jusqu’au décès du plus haut placé.

      Chez les romains et chez les grecs, le décès est synonyme de mort violente…
      C’est aussi me semble t’il le fil de la pensée de Shakespeare.
      Sombre.

      1. La ‘cooptation’ a bon dos… C’était le mode normal de fonctionnement, et il en fut ainsi tout au long de l’histoire de Rome. Il est par conséquent difficile d’en faire un facteur explicatif de sa ‘chute’… Tacite était un contempteur du ‘déclin’, à une époque qui ne l’était nullement [à moins de faire de la plus grande partie de l’histoire de Rome un interminable déclin, une décadence séculaire, voire millénaire, quasiment depuis les origines, qui seules virent une société vertueuse; fantasme idéologique que les épigones de Gibbon ne se privèrent point de réitérer].

      2. Amsterdamois: http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=V1T4Ac9nHeY
        la cooptation dont parle xas prend sa forme idéale dans ce qu’on appelle « sous-traitance »: l’expression est assez raide pour qu’on préfère cacher ce qu’elle cache aux regards, après tout nous on trempe pas là d’dans, après on dit qu’on a pas su, pouvions pas. L’oligarchie on ne la découvrirait qu’à poil, et consanguine. Jorion parle de tolérance personnelle à la fraude. Le déclin viendrait-il d’un certain franchissement de seuil qui rend inapte à reconnaitre la fraude personnelle et collective– d’autant qu’on ne peut même plus s’y payer d’un gain fut-il au prix de la moue. Aujourd’hui dans owni comment recycler (ré-emballer) ces produits de cooptation: http://owni.fr/2011/10/11/deputes-libye-geos-dst/
        et puis ça http://owni.fr/2011/10/12/le-rapport-financier-qui-punit-areva/

      3. Certes. Mais cela n’a rien à voir avec les Romains.
        En utilisant nos critères modernes, propres à notre système politico-économique capitaliste, pour juger du fonctionnement des sociétés aristocratiques anciennes au fonctionnement fondamentalement différent, on commet un contresens, et un énorme ANACHRONISME.

        Mieux ‘vaut’ laisser les Anciens tranquilles, que de les embrigader dans nos conflits idéologiques modernes. Bon, ils sont tous morts, donc ça leur fera une belle jambe, mais la vérité historique, elle, en sort toute amochée.

    2. Si vous en avez assez des discours catastrophistes, lisez les livres de Pascal Bruckner, ou de Claude Allègre: après vous serez d’un optimisme à toute épreuve!!!

      1. Oups!!! rien de tel que qu’un philosophe raciste et un scientifique négationniste pour retrouver son optimisme!!! on peut aussi suivre les turpitudes bancaire pour ça.

    1. Intéressant, merci CharlesA. L’article insiste aussi sur les remises en cause de la défense de la liberté démocratique qui serait un obstacle (!) et sur la censure de la presse. Sans doute allons-nous pas à pas vers moins de liberté dans nos pays. Le flicage et la censure ont déjà commencé.
      Je lis en ce moment un ouvrage sur le « storytelling », nouvelle manière de nous faire prendre des vessies pour des lanternes en nous racontant des histoires (depuis Reagan aux USA). Un exemple: Apple nous vend l’histoire de la firme. Et cela marche…

  5. Pour tous ceux que ça intéresse et qui lisent l’anglais, je conseille vivement une nouvelle fois ici l’ouvrage de Minqi LI, ancien miltant du « Printemps de Pékin », universitaire (économiste) chinois installé aux Zétazunis et élève d’Immanuel Wallerstein, disponible sur le net « The Rise of China and the Demise of the Capitalist World economy », où tout cela est très bien expliqué, …depuis 2008 (date de la publication)

    http://www.scribd.com/doc/20988850/Minqi-Li-The-Rise-of-China-the-Demise-of-the-Capitalist-World-Economy

  6. Petite precision au sujet de l’expression « one country, 2 systems » de Deng Xiaoping

    L’exression a ete utilisee pour definir les relations avec Hong Kong au moment des negociations entre Deng Xiao Ping et Magaret Thatcher pour la retrocession de la Colonnie britaique a la Chine.

    Pour plus d’info: http://en.wikipedia.org/wiki/One_country,_two_systems

  7. Il y a tant de faisceaux qui vont dans le sens d’un recroquevillement systémique des continents sur eux mêmes. Une sorte de dé-mondialisation ou d’alter-mondialisation déjà en gestation. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille y voir une « dé-néolibéralisation ». Pour cela, il faudra que les peuples y mettent du leur au moment où une fenêtre d’ouvre. Ce fut déjà le cas en 2008, et nous n’en avons rien fait, trop persuadé(e)s que « cette fois, les politiques allaient bouger ».

    But the question remain :
    Faut-il y voir un phénomène d’ordre structurel quasi-inéluctable ou quelque chose de conjoncturel ?

    1. Structurel, bien sûr.
      Le système s’est réellement écroulé en 2008. Et TINA.
      Pourquoi même un nouvel écroulement provoquerait-il quelque chose…???

    2. Le réponse de Yvan, me rappelle la MARCHE BLANCHE à Bruxelles. Organisée (je souligne) en réaction à l’affaire Dutroux, des dizaines de milliers de gens sont venu manifester, dans le calme. Mais une menace circulait « Aujourd’hui, nous sommes venus avec nos enfants. La prochaine fois ils resteront à la maison ». Les politiques ont eu peur, et des réformes ont eu lieu. Mais dans ces réformes, il y a eu la suppression de la gendarmerie (qui était une force militaire). Par crainte d’un putch? d’un soulèvement populaire soutenu par la gendarmerie?
      Je soulignais « organisée », parce que toute une série de structures s’était levée derrière les parents: syndicats, asbl, presse, etc. C’est ce qui manque actuellement dans le cas des « Indignés » arrivés à Bruxelles, très peu visibles jusqu’à présent, relégués quasi à la périphérie, et surveillés.

  8. C’est confirmé par tous les spécialistes, écroulement bancaire généralisé avant fin octobre 2011.
    Aucune élection présidentielle en france en 2012.
    Mise en place d’un collège de plusieurs spécialistes pour création d’une société nouvelle sans roi des français.
    La belgique vient de faire voir comment gérer les problèmes de société entre des gens qui ne s’entendent pas du tout , extrême droite et extrême gauche , ne parlent pas la même langue et ont des intérêts divergents.
    Au bout de 18 mois de bras de fer négociateur.
    Allez les belges infusez votre finesse dans le monde de brutes .

    1. « C’est confirmé par tous les spécialistes, écroulement bancaire généralisé avant fin octobre 2011. »

      Yes!!!

      1. Bien vu Claude Animo 😉

        @ Bertrand

        Les Belges ne font rien d’autre que temporiser… Avec brio ok, mais toutes les catastrophes restent en embuscade, c’est pas d’not’ faute, c’est l’air du temps qui fait ça…

    2. Vous pouvez citer vos sources? C’est pas que je ne pense pas que ce soit possible, mais:
      – ou bien vous parlez en votre nom
      – ou bien vous reprenez ce qui est dit ailleurs, mais alors, il faut être spécifique.

      On ne peut pas avoir le beurre (la crédibilité) et l’argent du beurre (pas de justification)

      1. Propos de Shapiro conseiller FMI , d’E Todd , Lordon hier soir 3.
        il est évident maintenant pour tous qu’une nouvelle société doit être réfléchie , auparavant les états et banques doivent se mettre en faillite.
        Une Europe menée par 2 sbires ignares et uniquement motivés par leurs intérêts ne peut aller dans le bon sens.
        Les banques doivent être démantelées et mises au service du peuple , une bonne solution serait de revenir à des banques départementales vendues à des hommes d’affaires locaux ainsi qu’elles existaient avant 1970 et faisaient tourner l’économie.

    3. Bertrand, vous êtes bien optimiste. Moi qui suis belge, le suis moins quand je lis ce qu’ils nous préparent.

      1. Le diable est dans les détails , ok , néammoins les 18 mois ont permis de donner un cadre intangible d’actions , les décisions sont collégiales et non unilatérales.
        Maintenant ne reste plus qu’à transcrire ces décisions en un programme internet permettant à chaque belge de voter chaque seconde sur chaque millimètre selon son intérêt , comptabliser les réponses et trouver les proportions selon les sujets votés.

      2. ben ça se précise.Ce serait un genre de truc ou chacun pourrait voter sur tout et sur rien parce qu´il est de passage sur un site web d´info plus ou moins sourcées, avec un pouvoir exécutif laissé à des collèges d´experts (dont on attend des détails quant aux qualités requise pour mériter leur poste).
        Un truc où on pourrait voter le soir au JT de 20H00 après un viol ou un meurtre d´enfant pour ou contre la culpabilité et la peine de mort du coupable désigné ?

        Euh, j´le sens pas ton truc…j´espère que j´ai tout faux.

        Il me semble qu´il va falloir faire plus humain et moins passif dans la quête « d´opinion ».

      3. Les belges du nord et les belges du sud ne sont plus d’accord pour payer les mêmes impôts et les mêmes cotisations sociales…

        Si on néglige les questions de langues et la difficulté qu’il y aura à se mettre d’accord pour rattacher Bruxelles au nord, au sud ou aux deux, l’exemple des états pas encore unis d’Amérique ne voulant plus payer les impôts décidés par l’Angleterre et l’exemple français des Etats Généraux réunis en 1789 pour régler des désaccords persistants à propos des impôts montrent que ça n’est pas un aspect à négliger.

        Il y a une intéressante analogie entre les belges arrivant ou pas à trouver un système leur pour partager les charges qu’ils veulent bien partager sans partager celles qu’ils ne veulent pas partager et le même problème en suspend à la fois dans l’Eurozone et dans l’UE (Europe agricole par ex.)

        [Mon hypothèse (trop matérialiste?) est que les nations de type européen sont fondées sur l’acceptation de faire la guerre ensemble, de payer les mêmes impôts (financement d’une armée de métier inclus) et de pouvoir aller travailler ailleurs que là où on est né (on retrouve le problème d’unne langue commune.)]

    4. bertrand,

      c´est pas trop sur le côté péremptoire, non sourcé, faisant appel au sophisme d´autorité de votre commentaire que je vous questionnerai sur ce coup là, d´autres s´en sont bien chargés.

      Mais que proposez-vous là quand vous écrivez :

      Mise en place d’un collège de plusieurs spécialistes pour création d’une société nouvelle sans roi des français.

      Une nouvelle forme de pouvoir censitaire ? Basé sur quelle légitimité ?

      Merci de vos précisions.

    5. @ bertrand

      Todd et Lordon n’ont donné aucune date. Excusez-moi, mais votre « tous les spécialistes » qui auraient confirmé un écroulement bancaire généralisé avant fin octobre 2011 relève de l’exagération et du fantasme. A moins que vous aussi, vous lisiez l’avenir dans le marc de café ou une boule de cristal….

      1. vous lisiez l’avenir dans le marc de café ou une boule de cristal….

        dans le $ en suspension dans l’air…de là à ce que cela « nous » attaque encore plus la couche d’ozone …
        ah, on est mal !

    6. Où avez vous été trouver que l’extrême gauche était partie prenante des négociations en Belgique?
      Quand à l’extrême-droite, le qualificatif est assez discutable à l’égard du partis visés et de toute façon, celui-ci a quitté les négociations il y a des mois.

      Mais si vous aimez tellement, on vous laisse Vanrompuy, c’est « ca » le compromis à la Belge.

      1. on vous laisse Vanrompuy

        non merci, z’êtes trés aimable, mais sans façon ! n’insistez pas ! ce serait grossier .

  9. Décidément, on ne peut pas faire confiance aux banques qu’elles soient chinoises ou françaises ou américaines….

  10. Photo économique passionnante de la chine.
    Cependant, que de questions sans réponse, aucun modèle historique ne peut évoquer un tant soit peu de ce qui ce passes dans cette « marmite » géante.
    Qui des politiques ou des financiers peut s’imposer à l’autre, quand bien même ils seraient de connivences?
    Quant à la masse des classes moyennes, quatre cents millions de pékins tout de même, elles doit être tellement disparate qu’il semble bien difficile de deviner ses moyens et ses possibilités de peser sur les orientations du pays.
    On devine que la Chine est une  » chimie bien particulière » composée d’un capitalisme débridé , d’un fond de confucianisme, d’un communisme spécifique et d’une masse d’un milliard d’individus toute prête à travailler pour le bol de riz journalier, sans parler de la géographie de cet immense pays.
    La crise latente mais bien réelle que vous décrivez, sera t-elle résolue par des moyens prévisibles?

    1. @FL

      La crise latente

      Crise latente du système financier chinois ? Vous voulez rire ? Juste pour comparer avec un environnement qui nous est un peu plus familier, diriez vous que le système bancaire et financier européen est en « crise latente » ? Non ? On est d’accord, la crise est patente et non latente.
      Or, s’il faut encore un peu faire confiance aux indices, l’indice eurostox 600 du secteur financier s’est gamellé de 29 % en cette année 2011. Or le MSCI China Financials index, malgré les achats massifs d’action du gvt chinois de cette semaine, appelés à se reproduire très vite et qui ont permis un petit rally de 6 % hier, s’est déjà rêché de 32 %…
      Juste pour se rendre compte de l’énormité de la bulle du crédit chinois, dites vous que depuis trois ans le total des nouveaux prêts se monte à 3 800 milliards de $. Et que ces crédits concernent essentiellement le secteur de la construction, via l’immobilier privé et les travaux d’infrastructures engagés par les collectivités. Et que depuis fin 2006, comme le rappelle François (et le FMI), les prix de l’immobilier chinois ont grimpé de 60 %…
      Et les banques chinoises, mine de rien, c’est début 2011 quatre des neuf plus grosses banques mondiales en capitalisation boursière, dont les deux premières, ICBC et la China Construction Bank, plus Bank of China et Agricultural Bank of China, huitième et neuvième. Au total, début 2011, combien ça pesait le bazar bancaire chinois ? (Je rappelle que nos « big three » qui nous empèsent tant ne pèsaient alors « que » $ 188 milliards.) Bof, des broutilles : $ 720 milliards… Aujourd’hui ? des nèfles. À ramasser après les premières gelées, bien entendu. Certains s’y emploient, avec bonheur. Du genre de ceux qui ne croyaient pas du tout aux comptes suprêmement validés par les « contes d’Andersen » d’une certaine compagnie Enron…
      http://mobile.bloomberg.com/news/2011-10-11/chanos-says-china-banks-deteriorating-?category=

      1. Certes des chiffres proprement astronomiques mais qu’il convient de ramener à l’énormité de la population, de l’industrialisation (qu’on peu dire monstrueuse en si peu de temps), des investissements; routiers, portuaires, aériens, énergétiques, d’une agriculture qui mérite certainement qu’on s’y intéresse etc…
        Bref, nous sommes en crise profonde, alors qu’eux sont en crise de croissance.
        Et pour finir je pense qu’ils ont certainement beaucoup moins besoin de nous, que nous d’eux.

      2. Si l’immobilier chinois s’effondre, c’est la consommation chinoise qui va s’effondrer, non?

        Putain, on est mort! (enfin, ca, on le savait déjà, c’est juste l’échelle qui ne cesse d’enfler).

  11. Votre analyse me paraît assez réaliste, du moins cela va dans le sens de ce que me raconte ma femme qui est là bas.

    Je pense qu’il faut aussi ajouter des éléments d’histoire longue pour comprendre l’impasse dans laquelle est la Chine.
    Le plan de relance Chinois a mon avis a du aviver des comportements prédateurs qui sont nés lors de la Révolution Culturelle: à ce moment là, ce qui ont réussi à survivre à cette épreuve étaient, non pas les plus compétents mais bien les plus combinards et les gens sans scrupules.
    Ceux parmi eux qui ont traversé le choc néolibéral ont pu s’enrichir et lorsque le plan de relance est arrivé, ce type de comportement, transmis à leur enfants a pu prendre toute son ampleur.

  12. bah , ce systeme fonctionne partout pareil :

    aux emirats arabes unis ou au qatar , ils viennent d’instaurer un impot pour financer une sécurité socilae vu que l’economie stagne et que les infrastructures sont déjà toutes construites …

    la chine va plus vite encore que les usa dans la redécomposition …

    la monnaie induit un type de comportement , une théocratie où l’argent n’existe pas induit un autre comportement .

    il faut trouver d’autres rites !

    1. Lire ce commentaire sous le temps de Paris me fait penser à ces vers :

      Les colchiques (Apollinaire)

      Le pré est vénéneux mais joli en automne
      Les vaches y paissant
      Lentement s’empoisonnent
      Le colchique couleur de cerne et de lilas
      Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la
      Violatres comme leur cerne et comme cet automne
      Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne

      Les enfants de l’école viennent avec fracas
      Vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica
      Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
      Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
      Qui battent comme les fleurs battent au vent dément

      Le gardien du troupeau chante tout doucement
      Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
      Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l’automne

  13. merci beaucoup François Leclerc, c’était indispensable.
    Comment se faire une « petite » opinion de ce qui se passe dans le monde, si les informations sur la Chine sont absentes.

  14. « Mort à crédit » titre déjà pris mais qui réorienté portraiture fort justement et à minima (on ne peut pas faire plus court) cette chute d’un système global à « l’agonie ».

    1. « mort à crédit », gare, il y a des sujets et des personnages brûlants à ne pas réveiller sur le blog…

      1. « Si vous avez des larmes, préparez-vous à les verser.  » W. Shakespeare
        Pas trop brûlant celui-là?…

  15. Vous êtes en retard d’un métro. La Chine c’est du passé, le moteur de la croissance, c’est l’Afrique :

    http://www.franceculture.com/emission-du-grain-a-moudre-l-afrique-noire-est-elle-moins-mal-partie-2011-10-10.html

    Car depuis quelque temps, l’Afrique (l’Afrique noire notamment) fait à nouveau rêver.

    Son sous-sol est riche : douze pourcent des réserves mondiales de pétrole (peut-être même davantage). Ses terres encore peu et encore mal exploitées.

    L’Afrique est prometteuse pour ses ressources en hydroélectricité, pour son soleil, pour ses forêts.

    Pour ses villes désormais, en pleine expansion. Pour sa démographie : un milliard d’Africains, ressource humaine indispensable pour porter une croissance maintenue à des niveaux plus qu’honorables malgré la crise mondiale : autour de 5% en moyenne sur le continent. Bref, l’Afrique serait un nouveau dragon, beaucoup plus stable politiquement qu’elle ne le fut pendant ces deux décennies terribles : les années 80 et 90.

    Un eldorado, pour une économie mondialisée en mal de nouvelles terres à conquérir.

  16. Le plus inquiétant est que la forte croissance chinoise de ces dernières années a contribué à l’apparition d’un important système financier informel

    Comment expliquer qu’un tel système puisse s’implanter sans avoir recours à la puissance publique, du moins à sa bienveillance ? Sinon comment expliquer son effectivité ?
    Quels sont les auteurs, Peyrefitte s’abstenir, pouvant nous éclairer sur ce que « réellement » aujourd’hui est la Chine ?

    1. Usuriers, tontiniers, tontines mutuelles, prêteurs sur gages, banques illégales, etc, ça vous dit quelque chose ? La « finance informelle » traditionnelle des pays sous-developpés quoi. Le pouvoir chinois s’acharne depuis toujours à la combattre mais inflation plus restriction du crédit aidant, les vieilles habitudes ressurgissent. Ça veut dire quoi ? Juste que la Chine est toujours un pays sous-developpé qu’un gouvernement central « fort » s’avère incapable de contrôler.

      1. Je comprends votre point de vue.
        Je pense par contre que l’origine d’un secteur informel n’est pas univoque.
        Celle que vous décrivez, liée à la pauvreté généralisée, aux concussions, prévarications, prébendes et trafics d’influences divers est celle qui afflige principalement les pays dits sous-développés.
        L’apparition d’un système financier informel puissant, s’appuyant sur le marché du crédit aux entreprises et facteur potentiel de déstabilisation financière ne peut tout simplement pas voir le jour, avec cette cette ampleur, dans un pays sous-développé.
        Mon interrogation reste donc entière.

    2. Pour Claude Animo

      Un excellent auteur (il a été l’un de mes professeurs, particulièrement brillant sur cet immense sujet qu’est la Chine actuelle) susceptible de vous donner un éclairage sur ce qu’est « réellement » aujourd’hui la Chine.

      Il s’agit de M. Thierry Sanjuan dont je vous suggère une lecture attentive des ouvrages qu’ila écrits, mais aussi de son site @ qui est passionnant: http://www.geochina.fr/

      Bien à vous,

      Renaud Bouchard

      1. Moi c’est Pierre Trolliet que j’ai eu comme prof. Ou du moins son bouquin, car je ne pouvais pas assister à ses cours.

    3. Quelques auteurs intéressants:

      Jean-Louis Rocca, un excellent sociologue.
      Jean-Phillipe Beja, un historien.
      Lucien Bianco, un historien spécialiste du régime communiste.

      Et pour les anglo-saxons (qui ont bien plus d’auteurs valables que nous…) par exemple, il est intéressant de lire:
      Kenneth Pomeranz pour The Great Divergence chez Princeton University Press
      James Dickinson Red Capitalists in China chez Cambridge University Press
      Giovanni Arrighi Adam Smith in Beijing chez Verso
      Vaslav Smil China’s environnmental crisis chez M.E Sharp, à completer par China past, china’s futur chez Routlege du même auteur.

    1. OK, mais il me vient toujours une question quand j’entends « surcapacité ». A priori, cela me semble un bonne chose de vivre dans une société où les infrastructures sont flambants neuves, les trains pas trop bondés, etc…Le problème est évidemment que tout cela est financé par des crédits qui ne seront pas remboursés. Mais je ne suis pas sûr que « en soi » on puisse dire qu’il y a trop d’investissement (les logements flambants neufs intéresseraient certainement certains ménages qui n’en ont pas les moyens).
      Le problème est bien plus qui a accès à ces investissement, et donc la répartition des revenus/richesses..

      En Europe par exemple, on pourrait dire qu’il y a beaucoup trop peu d’investissement dans l’éducation, la recherche (technologique, mais aussi en sciences sociales). Evidemment, ces secteurs n’étant pas rentables au sens capitaliste du terme (entre autres parce que leur produit bénéficie à beaucoup, sinon tous) ils devraient logiquement être financés par la taxation et non par le crédit. Ce n’est malheureusement pas ce qui est fait.

    2. bof, entre un aterrissage brutal chinois en 2013, une sortie de piste brutale en Europe en 2012 et un crash brutal aux U.S. en 2012, je vais pas hésiter longtemps pour choisir mon avion…

  17. @ rototo
    « bof, entre un aterrissage brutal chinois en 2013, une sortie de piste brutale en Europe en 2012 et un crash brutal aux U.S. en 2012, je vais pas hésiter longtemps pour choisir mon avion… »

    Tu sais depuis le temps que tout doit s’écrouler, que tout doit exploser, que tout doit se renverser…. maintenant je reste sceptique….
    J’ai même l’impression que tout comme les supercalculateur qui font des cotations à la micro-seconde…. que tout a déjà exploser tellement rapidement qu’on ne s’en est même pas rendu compte…

    c’est comme ça maintenant…
    ça explose en 1 milli seconde et ça se reconstruit dans la milli seconde qui suit….
    alors pour nous, tout ce tintouin… ÇA NE NOUS CONCERNE PAS…

    regarde autour de toi c’est la crise partout et les bars et les restos sont pleins…..

    alors t’inquiète pas…..
    t’auras même pas à choisir d’avion qu’en un clignement de paupière tu auras changé de siège au moins 3 fois.

    1. C’est une question d’effet de seuil. Tant que l’on ne l’a pas atteint tout paraît normal. Et pourtant …

  18. C’est curieux, toutes les interventions politiques récentes prouvent l’impasse, qu’il faut organiser la faillite de la GRECE sans trop savoir comment se parer aux conséquences…Tout laisse penser que la valeur des bancaires est bonne pour les singes, le reste devant suivre… Et ben non. Les places financières tiennent le choc, comme si de rien n’était.
    L’espoir fait vivre, même si noir c’est noir.

      1. Merci Roma.

        Je retiens, si je ne dois retenir qu’une seule chose : « It displays ERROR’

        J’ajoute que ce n’est pas au pays du nucléaire levant que l’on verra ce genre de reportage diffusé sur des grandes chaines aux heures d’écoute maximale.

    1. Génial, j’habite dans le Setagaya, à 3000 m de la zone de Tsurumaki en question !

      http://ex-skf.blogspot.com/2011/10/radiation-in-tokyo-over-27.html

      Moi qui avais tendance à me rassurer sur les chiffres que me donne mon petit geiger (entre 0,8 à l’intérieur et 0,12 – 0,15 micro-sieverts/heure à l’extérieur)…

      Va falloir se re-balader partout avec et en acheter un plus performant ; j’ai un Radex russe, faut que je me trouve un Gamma-scout allemand qui donne aussi le rayonnement α et β (plus ou moins…). Ou l’équivalent (pas de pub, pas de pub !).

      1. Vous parlez d’or, Zébu : quinqua, famille franco-japonaise, toute la vie au Japon (maison, carrière…)… je compte installer ma famille en France dans les 3 ans et partir ensuite précocement en retraite. Sinon, ce serait la misère assistée en France et la perte des droits ici.

      2. Ce que vous décrivez me fait froid dans le dos. C’est ce capitalisme « hard » à la japonaise qui fait rêver la commission européenne?

  19. Breaking News

    Chinese trade growth slows significantly
    Growth in Chinese trade slowed significantly last month as the world’s second-largest economy began to feel the effects of the economic turmoil hitting its most important trading partners in Europe and the US.
    Overall Chinese exports increased 17.1 per cent in September from a year earlier, down from a 24.5 per cent increase in August and well below most forecasts, according to data released by Chinese customs on Thursday.

    Imports also decelerated, rising 20.9 per cent from a year earlier, compared with August’s 30.2 per cent rise.

    http://link.ft.com/r/6NPSBB/MSPWUM/DKY53/R33L1T/8ZWLKK/MQ/h?a1=2011&a2=10&a3=13

  20. -la chine un tigre de papier soumis au système?
    -les bourses imprévisibles de complexité?
    -la percée écologiste en europe?
    -le reconsidération du protectionnisme, le véritable outil de modulation?
    -la remise à plat des politiques d’immigration?

    il y a longtemps que j’affirme tout ça.

    pas besoin d’être énarque pour avoir raison, le bon sens, la ruse, ça ne s’enseigne pas vraiment.

    cordialement

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