L'actualité de la crise : UN SOMMET INOUBLIABLE ! par François Leclerc

Billet invité.

Créer un « gouvernement de la zone euro » qui va se réunir deux fois par an et le confier à un homme qui a fait la preuve de ce qu’il ne pouvait pas faire à la tête de l’Union européenne est une aimable plaisanterie. Annoncer l’adoption d’ici à l’été 2012 d’une règle européenne d’équilibre des finances publiques laisse du champ pour d’ardues négociations à venir sur ses modalités. Proposer en commun dès septembre l’instauration d’une taxe sur les transactions financières n’est pas une nouveauté et demande des précisions pour vérifier qu’elle ne sera pas symbolique. Enfin, harmoniser entre les deux pays la fiscalité des entreprises ne va pas changer la face du monde, tant qu’il sera aussi facile de s’en affranchir.

Ce que ce mini-sommet n’a pas décidé est tout aussi significatif de sa réelle portée. Ont été exclus, l’émission d’euro-obligations – présentées à tort comme une panacée par tous ceux qui de plus en plus nombreux la proposent en Allemagne même – ainsi que l’augmentation des moyens financiers du Fonds de stabilité financière. Le prochain rendez-vous en catastrophe est pour quand ?

Le plus petit commun dénominateur franco-allemand ne mène pas loin. Mis en exergue par la cascade de nouvelles en provenance des Etats-Unis et des pays européens, l’essentiel est esquivé : la croissance est partout en berne, seuls quelques points au dessus de zéro permettant de ne pas employer l’horrible mot de récession. L’affaire est pourtant durable, structurelle pour employer les grands mots.

Dans un tel contexte, l’objectif prioritaire de la consolidation financière (la réduction des déficits publics) devient une pétition de principe, à moins de mettre les pays censés y parvenir sous coupe réglée. Même l’émission d’euro-obligations, rejetée et qui aiderait à rouler la dette en diminuant les taux du marché pour ceux qui ne peuvent même plus s’y adresser, ne rendra pas ces pays pour autant solvables. Du temps sera tout au plus gagné, la pente simplement un peu moins glissante.

Dans un article publié ce matin par le Financial Times, Christine Lagarde a cherché à faire entendre une autre musique au nom du FMI. Sous l’adjuration « Ne freinez pas la relance globale ! », elle rappelle que « si les marchés n’aiment pas la dette publique élevée – et peuvent applaudir la consolidation fiscale – ils aiment encore moins une croissance faible ou négative ». Comment pratiquer l’une et combattre l’autre est une contradiction qu’elle revendique avec assurance mais ne résout pas.

L’accueil qui va être réservé aux résultats de la rencontre franco-allemande risque d’être frais. Premier signal du soir, Paul Jorion, ici-même, parle de « coup dans l’eau », tandis que Jacques Rosselin critique « l’harmonisation de l’austérité » et la « gouvernance (…) du tour de vis » dans son éditorial de La Tribune de demain, titré « La volonté de croissance », et parle de « mesures dérisoires ». Les premiers articles de la presse allemande expriment un profond scepticisme.

On aimerait connaître la réaction de la BCE, après le refus d’augmenter les fonds du FSFE. Pour celle des marchés, il suffit de patienter jusqu’à demain matin, mais il n’a pas échappé que les bourses européennes avaient anticipé la conférence de presse concluant le sommet et avaient à nouveau chuté dans la journée.

Il ne fallait pas attendre des miracles, nous n’avons pas été déçus.

249 réponses sur “L'actualité de la crise : UN SOMMET INOUBLIABLE ! par François Leclerc”

    1. je viens de lire que Claude Leveillé était mort le 9 juin dernier.

      minçalors !

      ça m’en fiche un coup !

  1. « Le prochain rendez-vous en catastrophe est pour quand ? »
    Bientôt, François, très bientôt, vous, nous, je, tu, ,ils le savont (s) (ez), etc…
    Le cours du temps a encore grimpé aujourd’hui, la bulle temporelle va éclater; le temps, c’est de l’argent, beaucoup d’argent, beaucoup trop d’argent…Yannapu, snif !

    1. Je dois avouer que je me surprends à attendre l’effondrement du château de cartes avec une impatience croissante.
      Non pas que je me sente à l’abri de tout risque (même physique) mais la logique voudrait que les « perchés-tout-en-haut-fauteurs-de-troubles » nous donnent un bel exemple de plongeon olympique.
      Je sais, je deviens cruelle, encore un effet secondaire de la crise.
      Sans cette chute, pas de reconstruction stable possible. Je le vois ce château de cartes parsemé de petits bouts de scotch, avec une base tout bringuebalante, maigrichonne, et un sommet pesant et vacillant, cachant des morceaux de je-ne-sais-quoi collés avec du chewing-gum dans des endroits secrets.
      Allez! Encore un bon coup de vent et tout sera à plat, les peuples y verront peut-être plus clair!
      En attendant ce grand événement marquant, le temps me semble bien long et vous devez avoir raison, il doit enfler!

      1. Méfiez-vous chère amie. Ces gens là ne jouent pas avec les mêmes cartes que vous.Ils survivent aux guerres et aux cataclysmes parce qu’ils pilotent à l’abri depuis l’intérieur du premier cercle. Leur personnel politique (présidents, ministres) est logé dans le deuxième…etc. Vous et moi sommes placés à l’extérieur du dernier cercle. N’oubliez pas que la chair à canon c’est la notre, pas la leur.
        Désolé….

  2. seuls quelques points au dessus de zéro permettant de ne pas employer l’horrible mot de récession

    Euh, cher François, rappelez-vous que depuis 2008 pratiquement toutes les premières estimations officielles de « croissance » ont été revues ensuite à la baisse. Corrigez donc le résultat de l’Allemagne de 0,2 point, celui de la France de 0,1 point. Vous obtenez quoi ? Deux pays en « horrible » situation au second trimestre 2011. Hé hé !

    1. c’est bien ce qu’il me semblait aussi, à la différence près que j’incline à penser que les estimations étaient délibérément optimistes, soit que les annonces faites étaient, en gros, truquées. Pour éviter d’avoir à dire des gros mots s’entend…

  3. Donner à un politicien Belge la tâche de former un gouvernement européen ….Il semble qu’ils ne soient pas pressés.

    1. La Belgique fournit pourtant la quintessence de l’art Politique :

      la Gouvernance par le vide.

      Et Sidéral s’Il Vous Plait !

      1. Ne soyez pas mauvaises langues, rappelez-vous que ce monsieur a réglé la crise politique en Belgique selon ce qui nous avait été dit lors de son choix comme président du Conseil européen…

  4. La taxe sur les transactions financières est une bonne chose de principe même si elle ne résout rien ou presque. Elle permettra d’engranger – enfin – des recettes dont nos pauvres États ont bien besoin. On pourrait même imaginer qu’elle vienne abonder le fameux FESF, ce qui ne serait que justice. Bref, la pente s’adoucirait un peu pour tout le monde.

    Pour le reste de l’article, rien à dire. Il tape juste et fort comme toujours.

    1. Pardon, Charles A., mais cette taxe peut être très efficace si elle est rapidement mise en place.
      Pas d’accord avec vous qui affichez une opposition de principe.
      Bien sûr, ce n’est pas suffisant et Monsieur Paul ici-même s’en est déjà expliqué et en a bien débattu.

      Cependant, ce serait déjà pas mal de rendre l’activité financière contributrice du reste de l’économie. En ce sens, une taxe bien montée est tout aussi efficace que d’autres mesures dont on ne sait pas toujours à quoi elles aboutiront.

      Certes, cela légitimerait en quelque sorte l’activité financière et pousserait à la multiplication des transactions pour compenser leur baisse de leur rentabilité. Mais je préfère cela à rien. Et je préfère une taxe généralisée, donc avec une très large assiette, que des mesurettes sans effet.

      L’appât du gain fera le reste, c’est évident. On peut même espérer une légère réorientation de certains investissements vers l’économie réelle parce que ladite taxe rendra sans intérêt certaines activités financières peu rentables. Je ne dis pas que c’est suffisant mais il faut parfois savoir se contenter d’une bonne nouvelle et se montrer constructif.

      Regardez, ici-même a été critiquée la proposition de la prime adossée à la distribution de dividende. Pourquoi ? Parce que cette prime semblait à beaucoup une mesurette, une obole (y compris à moi). Mais à bien y regarder, une telle mesure va dans la direction d’une redistribution plus équitable des revenus de l’entreprise, tout canal confondu (salaires, dividendes, bonus, plans d’abondements divers, etc.). En fait, on ponctionne directement à la source, sans donner trop de temps aux techniciens pour diluer cette ponction au profit des actionnaires et des dirigeants. C’est bien.

      Bref, quand un système est trop complexe, il faut le simplifier, foi d’ex-conseil en optimisation d’organisation.

      Le système finances / entreprises / salariés / État est trop complexe ? OK, simplifions et taxons les transactions financières. Au moins, cela va dans la bonne direction. Il sera toujours temps d’interdire ultérieurement les paris sur les fluctuations de prix, mesure qui semble tellement infaisable et tellement impensable à nos dirigeants.

      1. Pas d’accord avec vous qui affichez une opposition de principe.

        Tout à fait d’accord, je suis, avec un nombre croissant d’indignés,
        révoltés et révolutionnaires, opposé au capitalisme agonisant.
        Nous avons pour objectif de rassembler les partisans de l’euthanasie,
        nous n’avons pas d’actions dans les entreprises d’acharnement thérapeutique…

      2. Naïf que vous êtes, Charles !

        Le système a ses partisans « obligés » comme l’a parfaitement décrit Zébu dans son papier d’hier.
        Ces derniers feront tout pour le maintenir et, si j’estime comme vous et lui qu’il faut changer ce système, la taxe en question risque bien d’être mise en place et de prolonger l’agonie… le temps de trouver d’autres solutions. Tout en rendant plus supportable ledit système et ses partisans qui sont nombreux dans les rangs politiques.

        Rendez-vous en septembre sur cette question… si d’ici là les marchés n’ont pas volé en éclats.

    2. « Proposer en commun dès septembre l’instauration d’une taxe sur les transactions financières n’est pas une nouveauté et demande des précisions pour vérifier qu’elle ne sera pas symbolique. »

      ben justement des précisions : 1 c’est pas nouveau : la commission s’en est déjà vanté fin juin (ou juillet), énonçant le calendrier (dépôt des dossiers en septembre), et ayant royalement autorisé le parlement à discutailler jusqu’en…2018.

      2 les anglais avaient déjà fait savoir qu’ils étaient contre (la city : 25% du PIB, pas touche, surtout par mauvais temps). Chose que ne pouvaient ignorer le « couple franco allemand ». Moralité, ils refilent déjà l’échec bien prévisible des négociations à d’autres…ou plutôt le partage…

  5. « Comment pratiquer l’une et combattre l’autre est une contradiction qu’elle revendique avec assurance mais ne résout pas. »

    Madame Lagarde est nominaliste comme Marcel Duchamp. Elle résout le dilemme en nommant et cela lui suffit pour croire à une nouvelle réalité :  » La politique économique que nous menons en France actuellement, c’est une politique de ri-lance», a-t-elle ajouté ( … ) Relance ou rigueur, ce n’est pas un choix, ce n’est pas un noeud gordien pour moi», a-t-elle expliqué lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, organisées chaque année par le Cercle des économistes. »
    http://www.leparisien.fr/economie/et-lagarde-inventa-la-rilance-04-07-2010-988638.php

    Il est marrant de la voir dire encore autre chose dans son nouveau costume du FMI à
    467 940 $. Le spectacle s’est encore enrichit d’une énième dimension.

      1. Et pourtant, Duchamp et Lagarde même combat: l’urinoir du premier et la ri-lance de la deuxième c’est la même chose: du bidon pour gogos…

      2. Duchamp voulait dénoncer une vision fort minimaliste de l’art. Son urinoir était une moquerie de sa part envers la coterie des critiques d’art fabriquant un truc assez innommable dont nous ne sommes pas près de sortir. En fait nous nous y sommes perdus dans cet art moderne. Nous sommes à un siècle de son urinoir et il n’a pas pris une ride. Nous sommes bloqués à son époque.
        Lagarde a créé un mot nouveau rilance. C’est une abomination, une moquerie envers tous ceux qui souffrent de l’action « dynamisante » des marchés financiers. Elle est complètement bloquée dans une vision des marchés rationnels assurant le meilleur avenir possible à l’humanité. Elle s’y est complètement perdue. Pour elle, tout ce que fait le marché est bon. Alors quand il exige relance et rigueur en même temps, pour elle, c’est possible et absolument nécessaire. C’est la seule possibilité.

        Duchamp dénonçait un sérieux blocage par une coterie. Lagarde fait partie de la coterie. Elle récupère et clame au monde la vérité révélée par le Marché. Qu’importe si ça a la valeur scientifique d’un urinoir.

      3. @ DidierF

        « Nous sommes à un siècle de son urinoir et il n’a pas pris une ride. »

        C’est surtout la connerie humaine qui n’a pas pris une ride depuis un siècle. Et même depuis 50, d’ailleurs… Des imbéciles pour avaler tout ce qu’on leur demande d’avaler il y en aura toujours. C’est dans le génome humain.

    1. Pablo,

      Oui. Mais son urinoir est toujours vénéré comme une oeuvre d’art. Si j’ai compris la démarche de Duchamp, celui qui va pisser dedans soulèverait l’enthousiasme de cet artiste et aurait même un commentaire du style « Enfin un qui a compris!! »

  6. Un véritable non evenement.

    En revanche, les raisons invoquées par Sarko et Merkel pour leur refus des euro obligations sont des raisons valables. Elles posent un problème politique et constituionnel. Et ce n ‘est pas que de la bonen volonté et du courage politique comme on pourrait l entendre ici et là.
    Depuis 1957 ou pour etre plus precis depuis 1965 et l episode de de gaulle et de la chase vide, on a décidé de construire une europe des etats donc une europe par le haut. Au lieu de ça on aurait du construire une europe par le bas sur une base populaire. Il en résulte une vague croissante avec le temps d eurosceptiscisme qu on retrouve dans tous les pays.

    Quel politicien ou quel parti politique est aujourd hui capable de prendre le risque qu engendrerait des euobligations soit une union budgetaire.
    Reponse :personne.

    Le problème européen n ‘est donc pas seulement financier mais d abord politique. Ne l oublions pas. La solution est elle pour autant optimisé ? certainement pas

    c est un vrai programme d optimisation sous contrainte Min dette des etats SC politiques intérieures

    1. marc-antoine,

      C’est vrai qu’une union budgétaire se traduirait par une domination encore plus marquée des financiers sur l’Europe. Ce serait le triomphe de l’économique sur le politique. Le second serait soumis au premier. Vu l’état actuel des idées en application, ce serait un désastre effrayant. Cette union serait totalement néolibérale. Ses défenseurs sont les seuls a avoir un plan d’action en main et le pouvoir nécessaire pour le mettre en application. Toutes les alternatives ont été dissoutes dans le marché efficient et sa « science », la finance.

  7. Supprime le fric gamin, car, quand tu empruntes, ta main est sous la main qui te prête les biftons. Tu deviens donc l’esclave de cette main au travers de la dette..
    Tu es riche de ce dont tu peux te passer, gamin, car notre vraie maison n’est pas ici !!
    Comprends tu gamin ??

  8. Donc si je comprends bien, si les bourses remontent dès demain, c’est que les marchés financiers n’ont rien entre les deux oreilles !! Rires …

  9. tax the super rich or riots will rage in 2012 commentary 6 reasons we can’t stop coming economic meltdown. decidement le wall street journal est devenu le repaire de dangereux communistes,il y va pas avec le dos de la cuillere le copain! dommage qu’il se reveille un peu trop tard.

  10. Je propose que l’on fasse des paris sur les dates des ‘réunions d’urgence’.
    Bon je dirais début septembre avant les dix ans de 9/11, la demande de
    reconnaissance de la Palestine le 20 à New York à l’Onu.
    Avez-vous remarqué que les horribles mots ’emploi’ et ‘croissance’ ne figurent
    même plus dans les projets à moyen terme de ces gens?
    Ne parlons pas d’écologie(faut pas déconner) ou de ‘social(c’est quoi?).
    Comment sarko va t’il expliquer simplement au Français moyen le principe
    de la règle d’or?On va beaucoup rire je crois dans les faux débats organisés
    sur TF1.
    Il pourra toujours dire: en fait c’est le contraire absolu de ce que je fais depuis
    4 ans.Capito?

    1. dissy,

      je me rappelle avoir bien rigolé sur la politique des partis communistes des pays de l’est. Ils annonçaient tenir le cap tout en faisant un virage à 180 degrés parfaitement visible. Ce genre de discours va resservir pour les prochaines élections. Elle sert aussi beaucoup aux défenseurs du Marché pour continuer.

      Vous notez parfaitement bien la disparition des termes « emploi, croissance, écologie, social ». Ils ne conviennent pas aux Marchés. Raffarin a parfaitement décrit la situation en disant que les Marchés sont des électeurs dont il faut tenir compte.

      La nouvelle démocratie, c’est un euro – un vote. L’ancienne était une personne – un vote. C’est périmé.

  11. Se plaindre du manque de lucidité et d’initiative des politiques, c’est comme reprocher à des renards de ne rien faire pour prendre soin des poules. C’est aussi et surtout négliger la continuité du pillage des nations, dans l’Histoire récente, avec la complicité des dirigeants élus (de l’Afrique à l’Amérique Latine notamment). L’Austérité a fait des millions de victimes, dont nous rejoignons lentement le cortège.

    Ce qui est neuf, dans ce très long snuff-movie, c’est l’entrée en scène des économies d’Europe, longtemps prédatrices, dans le rôle de nouvelles proies… Un peu comme de grandes familles patriciennes romaines que la Garde Impériale aurait soudain dépouillées et jetées dans la fosse aux lions. Une sorte de « Salo ou les 120 journée de Sodome », volume 2.

    Nous autres, citoyens de base, par quelle projection enfantine sommes-nous encore et toujours enclins à prendre ceux qui nous gouvernent pour de bons pères de famille, soucieux de défendre la société éclairée que nous chérissons dans nos rêves et nos écrits?

    Serait-ce que nous sommes incapables de voir en face ce que prédisait Jean Guéhenno il y a plus de 15 ans: la dissolution des états et « La Fin de la Démocratie », avec l’avènement de réseaux mafieux transnationaux et la généralisation de la corruption à tous les niveaux de la société? Serait-ce que le caractère inopérant de nos savoirs et de nos analyses, dans ce contexte, nous traumatise?

    Ne perdons-nous pas un temps précieux à raisonner sur la base d’hypothèses généreuses mais désuètes? Un peu comme le jeune héros du « Gamin au Vélo » des frères Dardenne, refusant d’admettre que son père l’a abandonné, qu’il a vendu son vélo sans vergogne et ne veut VRAIMENT plus entendre parler de lui?

    Ce qui nous fait défaut, c’est la sérénité froide et résolue (et le sens de l’humour) de ceux qui savent une fois pour toutes qu’on les a trahis.

    1. « raisonner sur la base d’hypothèses généreuses mais désuètes? »
      Non, Un Belge.
      Et tu verras d’ici peu que ce sont au contraire ceux qui savent s’allier qui s’en sortiront.
      L’individualisme montrera ses limites tout comme la financiarisation totale de la société.

      Regarde d’ailleurs ceux qui vont se faire qualifier de « gang » chez les Rosbifs, et tu verras que dans le lot, il y aura du politique. Sans aucune activité illégale sauf que d’organiser des réunions et agir pour une auto-défense du groupe. Et leurs dirigeants, comme tous les dirigeants de la planète, les arrêteront pour « trouble à leur ordre public. Comme en Inde.

      En aparté. Pendant que personne ne lit.
      « « Salo ou les 120 journée de Sodome », volume 2. »
      C’est meilleur de le faire que de le regarder…

    2. OK,

      Je me sens également trahi. La décence commune, le bon sens, le bien commun ne sont pas à l’ordre du jour chez nos dirigeants.

      Je trouve cela parfaitement logique. Ils ont confié la gestion de leurs pays à un processus économique, posé scientifique. Ils ont pris comme critère de succès de leur politique, leur enrichissement personnel. Ils ont pour fonction principale de détruire toute discrimination entre tous les individus (il y a du bon dans cette idée. Elle laisse toujours le pouvoir aux processus économiques). Ils ne peuvent pas admettre que ces processus économiques sont manipulables. Ils savent que c’est le résultat d’une intervention puisqu’ils ont construit l’environnement nécessaire à la financiarisation. Ils posent comme seul moteur possible de l’action humaine est l’enrichissement individuel. Cet enrichissement assure la supériorité morale de ceux qui en bénéficient. Ils ne peuvent pas se permettre de croire à autre chose s’ils veulent faire une carrière. Ne croyant, au fond, en rien, ils ne peuvent pas guider qui que ce soit vers un mieux.

      Nous ne savons plus où est ce mieux. Pour l’instant, tout ce que je viens d’écrire se vérifie dans les journaux, le net, la vie de tous les jours. Pour l’instant, ces gens voient chaque jour qu’ils ont fait les bons choix (bonne nourriture, beaux habits, belle maison, belle voiture, etc…) Alors pourquoi ces gens changeraient d’avis. Ils font ce qu’il y a de mieux et ils n’ont aucune boussole leur disant qu’ils oublient quelque chose. Ils n’ont aucun sens de l’orientation vers un autre mieux.

      C’est impossible car il faudrait que ce soit non financier et nous nous retrouvons là à faire de la morale. je vois d’ici des cheveux se dresser d’horreur. La science, pour un autre système, j’en doute. Ce serait un science par des humains pour des humains et pour régler des affaires humaines comportant un nombre hallucinant d’histoires traitées comme si elles étaient vraies. Je vois cette partie humaine faite d’histoires, de limites, d’erreurs, d’idées préconçues, de préjugés, d’opinions reçues totalement négligée, niée, ignorée. je vois le refus hystérique de cette partie de nous mêmes. Je vois aussi cette partie de nous dans toutes les hésitations, les atermoiements, les erreurs, les dénis, les fautes, les âneries, les conneries. Nous sommes totalement sans défense face à ça. Les financiers disent que le Marché va en tenir compte et corriger tout ce qui est à corriger chez les humains. Vu les résultats du truc, j’ai un sacré doute.

      L’hypothèse des marchés efficients est au minimum discutable. Un premier ministre dénonce l’effondrement moral de son pays tout en se sentant au dessous de cet effondrement. Il est en très bons termes avec Rupert Murdoch. La morale est « ce qui rapporte est bon et ce qui coûte est mal ». Il devient difficile de condamner la torture par manque de fondements de l’humanisme. Le droit n’est plus qu’un empilement de mots pouvant être tordus dans tous les sens. La raison a échoué à nous donner des concepts absolus pouvant nous servir de guides. Cette absence donne des luttes féroces pour imposer d’autres concepts à n’importe quel prix (Campuchea démocratique). Un être humain est devenu du matériel humain. Un modèle mathématico-financier de la nature existe. J’en attends le pire. La science n’est admise que si elle ne dérange par le Marché. Le déni de la crise écologique, des ressources minérales, de la pollution, de la société, des relations humaines, du sens de nos vies est devenu totalement furieux voire hystérique. Je n’ose pas parler du réchauffement climatique où des physiciens arrivent à ne pas comprendre le second principe de la thermodynamique. C’est un exploit.

      Un monde de concepts a été créé. Il a été poussé si loin qu’il entre en conflit avec le monde de la matière. Cette dernière est supposée toujours s’incliner devant les concepts. Comme ils ne sont pas absolus, ils contiennent des surprises. Les admettre provoquerait un effondrement de ce monde de concepts et nous laisserait face à nous mêmes, les humains. Nous serions forcés de nous prendre mutuellement en considération (et je ne parle pas de notre environnement). Ce serait passer d’une vie avec un moteur turbo surcompressé à un saut dans l’inconnu, dans une vie de tatonnements et d’hésitations avec des perspectives de réussites nettement plus limités. Le critère d’augmentation de la productivité devrait sauter dans ce passage. S’il saute, c’est toute la production industrielle qu’il faudrait revoir. Cette perspective devrait en terrifier absolument quelques-uns parmi nos élites. Ils ne seraient plus à leur hauteur et seraient aussi face à un vide assez violent pour provoquer des suicides parmi eux. Si leur monde saute, ils sautent. Si leur sauvetage passe par notre mort, préparez votre enterrement.

  12. Un sommet innoubliable. Mort de rire. C’est exactement comme si ma femme avait dit que pour me faire cesser de ronfler il suffisait de me donner un bon coup de coude dans les cōtes.

  13. 1- Le budget de l’Union Européenne.

    Les Etats-Unis d’Amérique ont un budget fédéral qui représente 25,3 % du PIB des Etats-Unis (pour l’année 2011).

    Mais en revanche, en Europe, les Etats européens riches veulent maintenir le budget de l’Union Européenne au niveau ridicule de 1 % du PIB de l’Union Européenne.

    En Europe, le jeudi 30 juin 2011, les Etats européens riches ont refusé de porter le budget de l’Union Européenne à 1,11 % du PIB de l’Union Européenne.

    Conséquence : de 2014 à 2020, le budget de l’Union Européenne restera à seulement 1 % du PIB de l’Union Européenne ! C’est ridicule de parler du fédéralisme européen avec un budget européen de 1 % du PIB !

    http://www.lepoint.fr/economie/plusieurs-pays-s-elevent-contre-la-proposition-de-hausse-du-budget-de-l-ue-30-06-2011-1347999_28.php

    2- Les euro-obligations.

    Les Etats européens pauvres veulent la création d’euro-obligations, car ils sont obligés de payer un taux d’intérêt exorbitant quand ils lancent un emprunt (un emprunt à 10 ans par exemple).

    Mais en revanche, les Etats européens riches paient un taux d’intérêt très bas, de moins de 3 %, lorsqu’ils lancent un emprunt à 10 ans.

    Les Etats européens riches ne veulent pas créer d’euro-obligations, car si des euro-obligations étaient créées, ils seraient obligés d’emprunter à un taux d’intérêt bien supérieur au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui.

    Le sommet franco-allemand du mardi 16 août n’avait même pas mis à son ordre du jour les euro-obligations ! Tu m’étonnes !

    Les Etats européens riches n’accepteront jamais la création d’euro-obligations. Arrêtons de croire au père Noël.

    3- Le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF).

    Les Etats européens riches ne veulent pas payer pour sauver de la faillite les cinq Etats européens surendettés (Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne). Les Etats européens riches ont donc refusé d’augmenter la capacité effective de prêts du FESF, qui est aujourd’hui de seulement 440 milliards d’euros !

    Dernier exemple en date : mardi 16 août, la France et l’Allemagne ont de nouveau répété que le FESF ne sera pas augmenté.

    Seulement 440 milliards d’euros de prêts pour sauver de la faillite le Portugal, l’Irlande, l’Italie, la Grèce, et l’Espagne ! C’est ridicule ! Tout le monde sait que ça ne suffira pas !

    Conclusion :

    – Les Etats européens riches ne veulent pas payer pour sauver de la faillite les Etats européens pauvres.

    – Il n’y a pas de solidarité entre les Etats européens riches et les Etats européens pauvres.

    – Il n’y aura jamais le fédéralisme en Europe.

    – Le fédéralisme en Europe, c’est du pipeau pour les bisounours.

    1. @BA,

      Les Etats européens riches n’accepteront jamais la création d’euro-obligations. Arrêtons de croire au père Noël.

      Les allemands finiront bien par comprendre que c’est soit la création d’euro obligations et payer des intérêts légèrement plus élevés, soit un retour au mark qui sera 30% ou 40% plus élevé que toutes les autres monnaies nationales et vu que 60% des exportations de l’Allemagne se font aujourd’hui vers les autres pays de la zone euro ils en perdront une grande partie.

      Quand on leur aura bien expliqué les deux options vous verrez bien laquelle ils choisiront : soit ce sera perdre une partie de leur richesse via une union de transfert vers les pays moins riches mais dans le cadre d’une zone euro plus solidaire et plus unie, soit ce sera perdre une partie de leur richesse via une diminution très nette du surplus de leur balance commerciale et dans le cadre d’une Europe en proie à une guerre des monnaies et du commerce sans merci.

      Tant qu’on continue à faire croire aux allemands qu’ils vont pouvoir continuer à gagner toujours plus sur le dos des pays les plus pauvres sans aucune conséquences c’est vraiment ça qui s’appelle faire croire au père noël!

      Chris06

      1. L’Institut de recherche économique IFO vient de faire ses calculs : si les euro-obligations sont créées, l’Allemagne devra payer un taux d’intérêt bien supérieur au taux d’intérêt qu’elle doit payer aujourd’hui. Chaque année, l’Allemagne devrait payer 47 milliards d’euros de plus pour la charge de sa dette.

        Rappel :

        Allemagne : la dette publique est de 2079 milliards d’euros, soit 83,2 % du PIB.

        http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-26042011-AP/FR/2-26042011-AP-FR.PDF

        L’Allemagne va-t-elle accepter de payer 47 milliards d’euros de plus par an pour la charge de sa dette ?

        Quel suspens !

        Mais quel suspens !

      2. @BA,

        l’Allemagne perdra 47 milliards par an en intérêts si les euro-obligations sont créées?

        Combien perdra t’elle sur l’excédent de sa balance commerciale par rapport au reste de la zone euro (environ 150 milliards par an) si le mark est rétabli?

      3. @ Chris06

        les Allemands sont confrontés à un double problème vis à vis des pays de l’Europe du Sud :

        – en créant des eurobonds, ils auront effectivement une somme non négligeable à payer en plus chaque année, mais également,

        – si on applique le plan shroeder dans ses pays là, ainsi qu’ils le demandent, il n’auront plus les exportations telles qu’ils les ont connues jusqu’à présent au sein de la zone euro.

        Il y a des calculs très subtils à faire par eux pour savoir si ils ont intérêt
        à laisser l’euro éclater,
        à accepter les eurobonds,
        ou à peser pour faire accepter des dites « réformes » ou « mesures de rigueur » ou d »austérité », qui à mon avis reviennent au même ….

      4. @edith,

        en créant des eurobonds, ils auront effectivement une somme non négligeable à payer en plus chaque année, mais également,

        – si on applique le plan shroeder dans ses pays là, ainsi qu’ils le demandent, il n’auront plus les exportations telles qu’ils les ont connues jusqu’à présent au sein de la zone euro.

        vous avez entièrement d’accord sur ce que vous écrivez plus haut

        par contre, vous vous trompez la dessus
        :

        ou à peser pour faire accepter des dites « réformes » ou « mesures de rigueur » ou d »austérité », qui à mon avis reviennent au même …

        vous semblez prendre pour acquis le dogme ultra libéral qui veut faire croire que le seul moyen de régler le déficit c’est de réduire les dépenses des administrations publiques (ce qu’ils apppelent l’austérité). Or c’est en augmentant les recettes qu’on réglera le problème, c’est à dire en faisant en sorte que les grecs les plus fortunés paient les impôts qui leurs sont dus et arrêtent de truander le fisc en réglant leurs affaires au black et en virant le bénéfice en Suisse et dans les autres paradis fiscaux. Dans les pays comme l’Allemagne ou la France, c’est principalement par les niches fiscales ou les prix de transfert qu’ils truandent le fisc et placent les bénéfices dans les paradis fiscaux.

        Ce qu’il faut faire c’est mettre en place les euro-obligations ainsi que se doter des moyens de contrôler les mouvements de capitaux hors zone euro vers les paradis fiscaux pour empêcher les grecs, et les européens, les plus fortunés (soit par les niches fiscales, les prix de transferts ou par le black) de truander le fisc et virer les bénéfices qu’ils tirent des économies des pays de la zone euro hors de cette zone!

  14. De la double incohérence du sommet MerKozy du 16 Août :

    Nous avons comme annonces:
    a. Pas d’entente Européenne sur les Euro-bons
    b. Mise en place de la Règle d’Or
    c. Création d’un gouvernement économique

    Incohérence n 1 : Comment ce pourrait-il qu’un gouvernement économique Européen fonctionne, alors que la France et l’Allemagne ne sont même pas d’accord pour mettre en place les Euro-bons.

    Incohérence n 2 : Comment une Europe politique avec sa politique budgétaire Européenne souveraine pourrait-elle fonctionner avec une règle d’or qui la rendrait incapable d’avoir des moyens d’investissements. Le bâillon de la règle d’or est un outil permettant aux Marchés de dicter les politiques aux états.

    Ce sommet est une mascarade et Sarkozy c’est de nouveau ridiculisé ! Quel va être la prochain Comédie Merkozy ?…

    1. C’est amusant cette référence au métal jaune : « la règle d’or ». C’est vrai qu’à l’époque de l’étalon or, les conséquences sur la monnaie de l’endettement d’un état se faisaient ressentir plus vite.
      Je me demande si le choix de la terminologie est gratuit. D’une règle d’or à un système réglé par l’or il n’y a qu’un pas. Si dans une déconfiture complète telle que l’on se prépare Mal) à la vivre on devait revenir à un système monétaire métallique l’occident s’en tirerait plutôt bien comparé au émergeants.

    2. @Noviant
      Nous avons comme annonces:
      a. Pas d’entente Européenne sur les Euro-bons
      b. Mise en place de la Règle d’Or
      c. Création d’un gouvernement économique
      Pour faire un peu de prospective prochain thème de la rencontre suivante :
      a) dépôt d’un brevet européen sur la machine à désosser les quenelles
      b) la règle d’or permet ovulation de nouvelles idées

  15. Je le martèle jusqu’à Poitiers la règle d’or est la vente des services publics…
    Très chère à bon nombre d’abrutis, plus de soin pour les pauvres, plus de culture pour les pauvres,
    du travail pour les pauvres acceptants l’inacceptable.
    La division du secteur privé et du secteur public est l’une des clefs de voûte de la lutte contre le MEDEF.
    Il faudra se battre coude à coude pour défendre les mêmes intérêts.
    Sinon la guerre prendra le pas sur votre indécision.
    Sinon la guerre prendra le pas sur votre indécision.
    Sinon la guerre prendra le pas sur votre indécision.

    Me$$age subliminable

    Adios

    1. La règle d’or est quelque chose de stupide, je suis bien d’accord, mais aller argumenter çà sur le terrain du purement politique, sans rien d’autre, en menaçant plus ou moins d’une espece de guerre, c’est un peu leger d’une part, et un peu faux aussi d’autre part.

  16. « [A] été exclu[e] l’émission d’euro-obligations – présentées à tort comme une panacée par tous ceux qui de plus en plus nombreux la proposent en Allemagne même. »

    François Leclerc, pourriez-vous, à l’occasion d’un prochain billet, développer cette idée et expliquer précisément pourquoi l’émission d’euro-obligations ne constitue pas une solution, contrairement à ce que pense, notamment, le PS.
    Est-ce parce que, comme je le crois, l’émission d’euro-obligations représenterait une nouvelle fuite en avant.? Après la dette des Etats (et d’ailleurs aussi celle des collectivités locales), on ne nous propose rien d’autre que d’émettre de nouvelles dettes, à l’échelle européenne cette fois-ci.

    1. L’émission d’euro obligations n’est certes pas une panacée qui réglera tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Ce n’est évidemment pas en remplaçant des dettes publiques nationales par des dettes publiques européennes que l’on résoudra le problème du surendettement des administrations publiques des pays européens.

      Mais il permet de résoudre un gros problème, celui de savoir dans quelle direction on va, celle d’une zone euro plus solidaire et plus unie, une union de transferts avec une monnaie et une politique économique commune ou celle d’un retour aux monnaies nationales, le nationalisme et le chacun pour soi, et une Europe en proie à une guerre des monnaies et du commerce sans merci.

      Chris06

      1. Un zone euro plus unie avec des allemands qui proposent aux grecs de vendre leurs iles ?

        Soyons realiste le peuple européen n’existe pas !
        Je ne serais jamais Allemand, Italien, Espagnol ou Grec !
        Je suis un français qui apprecie d’ailleurs enormement mes voisins europeens mais je ne suis pas un européen lambda :p

        La seule chose qui existe c’est le marché européen qui appauvrit ceux qui y resident et enrichit les groupes qui profitent des largesses de notre fiscalité et l’absence de douanes.

      2. Ah oui et qui decide de cela, les politiques ou les peuples.
        Mais c est vrai que la haut a Bruxelle ils se foutent des peuples.
        Perso je voterai contre un gouvernement Européen coopter par nos politiques.
        Si gouvernenment Européen il y a, il faut qu il soit nommer par le peuple Européen.

        Et la il y aura de vraie debat……

      3. Il y aura peuple européen quand il y aura langue maternelle commune, à partir de ce moment on pourra vraiment se comprendre avant cela… que des malentendus. Sinon j’aimerais bien que les pays européen endettés fassent preuve de solidarité envers les pays qui leurs ont donné maintes subventions : ils faudraient qu’ils saisissent les comptes de leurs ressortissants fraudeurs fiscaux plutôt que ce soit l’honnête travailleur allemand (qui lui galère pour finir le mois) qui paye pour leur train de vie..

      4. @lapin anglais réaliste et réformiste »

        Mais il permet de résoudre un gros problème, celui de savoir dans quelle direction on va, celle d’une zone euro plus solidaire et plus unie, une union de transferts avec une monnaie et une politique économique commune ou celle d’un retour aux monnaies nationales, le nationalisme »

        L’usage d’une monnaie nationale ne signifie pas le nationalisme. Le Royaueme Uni ou la Suisse sont-ils des pays nationalistes?

      5. @julien,

        vous voulez faire croire que le seul moyen de régler le problème du déficit c’est pour les grecs de vendre leurs iles alors que les plus fortunés sucent les bénéfices au black et les virent en Suisse?

        Et ce n’est pas le marché européen des biens et services réels qui appauvrit ceux qui y résident mais la dérégulation des marchés financiers globalisés, les niches fiscales et les prix de transferts dont bénéficient les actionnaires des entreprises privées et l’argent au black tous virés dans les paradis fiscaux (y compris ceux du royaume uni, les îles anglo-normandes et leurs possessions aux caraibes).

        Et puis, il n’y a aucune raison que vous deveniez Allemand, Italien, Espagnol ou Grec!

        @Loire42,

        à Bruxelles ils ne se foutent pas plus des peuples que les gouvernements nationaux. Tous sont ultra-libéraux et veulent faire croire que le seul moyen de régler les déficits c’est de privatiser à tout va et réduire les dépenses des administrations publiques alors que c’est en augmentant les recettes en récupérant les niches fiscales et l’argent truandé au fisc par les prix de transfert et le black qui sont sous tirés par les plus fortunés et virés dans les paradis fiscaux. Tous refusent de mettre en place les mouvements de capitaux adéquats sous couvert du dogme ultra libéral et car ils sont corrompus par les plus fortunés. Ce n’est pas en faisant exploser la zone eruo qu’on réglera le problème, cela ne fera que l’empirer!

        @Némesia,

        vous voulez me faire croire que les intérêts des peuples européens sont divergents à cause de leurs langues?

        @carlo,

        le Royaume Uni (les îles Anglo-normandes, l’ïle de Man et leurs possessions aux Carïbes) et la Suisse sont les plus grands paradis fiscaux de la planète et ceux qui opposent toute régulation des marchés financiers et défendent la spéculation à corps et à cris, vous voulez me faire croire que la zone euro devrait faire pareil qu’eux?

        La solution c’est d’empêcher les mouvements de capitaux hors de la zone euro vers ces pays, pas d’éclater la zone euro! D’autant plus que ces pays hébergent les principaux parieurs sur les spreads intra-zone euro et les CDS et profiteront encore plus s’ils continuent à augmenter.

        C’est quand même dingue de voir comme la désinformation véhiculée par les spéculateurs des paradis fiscaux parvient à convaincre certains des citoyens européens du contraire de leur propres intérêts!

      6. @lapin anglais réaliste et réformiste /chris06

        « La solution c’est d’empêcher les mouvements de capitaux hors de la zone euro vers ces pays »

        Je vous trouve irréaliste. Vos réformes n’ont pas l’ombre d’une chance de pouvoir passer le fil de l’unanimité nécessaire au conseil.
        Vous pouvez râler sur les allemands qui font pas ci, les anglais qui font pas çà, tout en vous réclamant de la démocratie et de la solidarité, çà n’y changera rien. C’est ainsi : la city représente ~25% du pib anglais, ils ne vont pas les voir partir pour vous faire plaisir!
        Le luxembourg mettra aussi un véto, les anglais n’auront même pas à se mouiller.

        Vous semblez de plus totalement méconnaître la participation de cette UE à la mondialisation financière et à sa dérégulation.

        ex :
        « Chapitre 4 : les capitaux et les paiements
        Article 63
        (ex-article 56 TCE)
        1. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.

        2. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux paiements entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites. »
        (traité sur le fonctionnement de l’union européenne, ou TFUE)

        Pourtant, les faits sont là : les traités européens, ceux internationaux aussi.

        « Tous ultra-libéraux »…(sic!)
        Vous pouvez élire des communistes ou des martiens, çà ne changera rien (s’ils ne respectent pas les traités, c’est autre problème) : en plus d’être serrés par la crise et les dettes, çà se décide à l’unanimité.

    2. Imaginons que, comme on l’a fait en France (mais là ça avait pris des siècles), les peuples d’Europe, leurs gouvernements, leurs entreprises et leurs banques se sentent solidaires, se mettent à parler la même langue, obéissent aux mêmes lois, soient d’accord pour payer les mêmes impôts et être défendus par la même armée, acceptent sans rechigner les transferts de population des régions peu développées vers celles qui le sont.

      Si dans ces conditions la désindustrialisation (pas de travail pour tous), le vieillissement de la population (retraites, frais médicaux), la dette déjà accumulée par l’ensemble des états, le déficit en ressources énergétiques et matières premières, etc, etc, etc, font que l’ensemble ne serait pas viable, alors que Merkel et Sarko décident/suggèrent ou pas l’émission d’euro-obligations n’a aucune importance.

      Si dans ces conditions il y a au contraire une chance de réussite (et même si la situation n’est pas encore assez catastrophique pour que ça soit déjà envisageable) il me semble utile de discuter de l’avenir d’une Europe plus solidaire (euh, enfin, moins divisée…)

      La ligne Maginot étant sur le point d’être contournée il devient raisonnable d’envisager de de poursuivre le combat à partir des colonies. 1940lafrancecontinue.org/

    3. Depuis la crise de 2007 c’est la fuite en avant complète , après l’austérité c’est l’austérité et apres la dette ils rajoutent de la dettesur de la dette en elargissant le cercle!

      c’est un nouveau jeu : qui veut perdre des milliards .!!!!!!!!

      A ce stade d’aveuglement: ça depasse l’entendement…..

      M Obama proposera début septembre un nouveau plan de relance, j’espère que les 46 millions d’americains qui vivent des coupons ecouteront cette annonce avec beaucoup d’attention !!!

      http://lexpansion.lexpress.fr/economie/obama-promet-un-nouveau-plan-de-relance_260937.html

      ça nage en plein délire ……..

  17. Sur les euro-bonds, lire la dernière contribution de Jean-Claude Werrebrouck sur son blog http://www. la crisedesannees2010.
    Les euro-bonds supposent le fédéralisme, la fiscalité européenne, l’abandon de toute souveraineté budgétaire des Etats, bref, un nouveau COMECON!

    Quant au « gouvernement économique européen », il s’agit d’une blague, puisque on aura une sorte de Conseil européen bis, présidé par un personnage aussi falot que M.Van Rompuy.

    Nos grands oligarques sont au bout du rouleau.

  18. « 78 banques européennes déposent 120 Mds € à la BCE parce qu’elles se méfient du marché interbancaire ».
    http://www.cotizalia.com/en-exclusiva/2011/bancos-prefieren-depositar-120000-millones-prestarselo-20110817-72351.html

    Croissance espagnole: après 0,3 % au premier trimestre, 0,2 %, au 2e.
    http://www.eleconomista.es/economia/noticias/3308794/08/11/Espana-confirma-una-desacelera-de-su-crecimiento-al-02-en-el-segundo-trimestre.html

    1’4 millions d’entreprises en Espagne menacées de faillite.
    http://www.expansion.com/2011/08/15/economia/1313442538.html

    L’Espagne au bord de la récession
    http://www.cotizalia.com/hablando-claro/2011/aumenta-riesgo-espana-vuelva-entrar-recesion-20110817-5908.html

  19. @ F.L. dit
    « Ont été exclus, l’émission d’euro-obligations – présentées à tort comme une panacée par tous ceux qui de plus en plus nombreux la proposent en Allemagne même »
    A mon sens, c’est au contraire, la seule solution rationnelle, avec, bien sûr les conditions annexes de sa mise en place. Il ne s’agit pas seulement de la combattre mais il faut en présenter une meilleure ! La mutualisation de la dette européenne ( notamment la dette sociale) n’exclue pas les défauts partiels dont certains sont légitimes, car en effet, tous les créanciers ne le sont pas (rentiers, spéculateurs…)

    1. Il est désormais clairement établi, même si la pensée dominante feint de l’ignorer, que « la dette sociale » résulte des politiques d’exonérations et de cadeaux fiscaux d’une part, de la baisse du niveau d’activités engendrée par la crise financières de l’autre.
      L’émission des Eurobonds reviendrait à donner encore plus de poids au pouvoir de la finance pour exercer une pression à la baisse de la protection sociale pour obtenir encore plus de création de valeur pour l’actionnaire et développer un nouveau marché pour les financiers.
      Le PS y est favorable parce que depuis plus de 30 années, il porte une lourde responsabilité dans l’extension du pouvoir de la finance et que nombre de ses dirigeants y ont un intérêt à la fois politique et économique direct.

      1. @Monsieur HR,

        L’émission des Eurobonds reviendrait à donner encore plus de poids au pouvoir de la finance pour exercer une pression à la baisse de la protection sociale pour obtenir encore plus de création de valeur pour l’actionnaire et développer un nouveau marché pour les financiers.

        Pouvez vous expliquer en quoi le financement des états de la zone euro par l’émission d’eurobonds à la place des émissions d’obligations nationales donnerait il plus de poids au pouvoir de la finance? Le financement par eurobonds éliminerait la spéculation sur les spreads entre nations, je ne vois pas en quoi ceci donnerait plus de poids à la finance, mais plutôt le contraire.

      2. @ LARR (et la manière) :
        cf. l’interview de Soros : clairement, cela DOIT permettre de nouveaux ‘ajustements structurels’ du marché du travail … (sans compter, of course, que les problèmes UK n’existent pas et si peu, ou alors seulement ‘politiques’, aux states, qu’il faudra bien se résoudre à sortir les pommes pourries de l’Euro, lequel ne peut être remis en question, tu m’étonnes, Anatole, vu comment la monnaie unique est une arme redoutable pour les anglo-saxons, et tout le reste à l’avenant, avec comme arme ‘ultime’ les fameux eurobonds qui ne feront que transmettre la question de la dette au niveau ‘supérieur’, sans chercher, bien sûr, à résoudre the question des politiques d’austérité et en taisant, décidément, qu’une fois transmises à ce niveau supérieur, il ne sera bien évidemment pas question de pouvoir remettre en cause les politiques d’austérité, inévitables, qui devront s’exercer, cette fois au niveau européen et plus seulement national, afin d’éviter toute possibilité de contestation ‘locale’ au sein de la zone euro … ; la seule chose où il a raison, c’est d’affirmer que les banques européennes sont sous-capitalisées mais sans évidemment dire que c’est sans doute pire chez les saxons ni même dire ‘comment’ ces mêmes banques pourront être recapitalisées, sinon par l’Etat et les contribuables, donc par des politiques d’austérité, thanks a lot … ; belle pierre donc lancée dans le jardin d’en face, n’est-il pas ?).
        CQFD.
        On sait d’où vient le coup, avec pareille pétition de ‘principes’ et un tel ‘partisan’ des eurobonds : la finance.
        Certes, elle perdra des paris sur les spreads en obligations mais elle y gagnera bien plus : LE pari, celui que toute la finance attend qu’il se réalise, l’explosion en vol de l’Euro (par mise sous pression globalisée de la dette européanisée).

        MUCHO MAS de DINERO à se faire, petit rabbit sans cervelle (si je puis me permettre) !!!

        PS : j’ajouterais que, d’un point de vue purement technique, l’objectif des eurobonds est certes de faire baisser les taux d’intérêts sur les pays dont ceux-ci sont plus qu’élevés mais surtout de faire monter (par la réalisation d’une moyenne toute bête) … les taux d’intérêts des pays qui restent encore ‘viables’. Car les marchés sont d’ors et déjà à autre chose qu’à s’acharner sur les ‘petits pays, car qui dit ‘petits’ pays dit aussi ‘petits’ profits. Qui plus est, les dits pays sont insolvables, avec ou sans baisses de leurs taux, se disent les marchés. Passons donc aux choses sérieuses, se disent toujours les marchés : augmentons les taux d’intérêts des ‘vrais’ pays, ceux qui nous intéressent, et attendons leur chutes, avec ce renchérissement de leurs dettes. Qui viendra obérer, en plein début de récession, les capacités des dits pays, à obtenir des budgets non déficitaires et donc à augmenter le risque de dépréciation des notes … sur l’eurobond, cette fois.
        Et là, mon z’ami, the jackpot, à côté, c’est du flutiau version liliput …

      3. @Zébu,

        Certes, elle perdra des paris sur les spreads en obligations mais elle y gagnera bien plus : LE pari, celui que toute la finance attend qu’il se réalise, l’explosion en vol de l’Euro (par mise sous pression globalisée de la dette européanisée).

        Mais le pari sur l’explosion en plein vol de l’euro sera pour sûr gagné par ceux qui le font si la zone euro ne met pas en place les euro obligations! Les paris sur les spreads sont justement ceux qui alimentent LE pari dont vous parlez.

        Sans ces paris sur les spreads, LE pari sur la fin de l’euro devient exactement de la même nature que LE pari sur la fin du dollar. Sauf que la zone euro présente un surplus de sa balance commerciale contrairement aux états unis et que donc vous trouverez plus grand monde pour le prendre…

        La raison pour laquelle les parieurs anglo-saxons (et pas qu’eux!) parient sur la fin de l’euro plutôt que sur la fin de la livre ou du yen c’est justement le fait qu’ils peuvent parier sur les spreads entre les obligations des états de la zone euro.

      4. @ Lapin pas malin :
        Le ‘jeu’ spéculatif sur les spreads, ça, c’est fait et depuis lurette : au regard des politiques mises en place pour contrer ce ‘jeu’, c’est déjà gagné pour eux, car c’est DEJA trop tard pour la mutualisation des dettes (on pourrait dire que le niveau global de ces dettes est devenu tellement important que l’on pourrait qualifier ce ‘jeu’ d’effet de cliquet : sauf à changer les règles, le politique ne peut revenir sur cette réalité de l’explosion de la dette publique, la situation étant devenue irréversible financièrement, les états le savent, la BCE le sait et les spéculateurs of course que oui).
        Fallait y penser il y a deux ans, déjà, quand la crise grecque était en train d’exploser …

        Maintenant, les marchés veulent accélérer la cadence et passer au ‘next level’ (‘winner takes all’), c’est tout.

        Z’ont faim, les bougres …
        Ou alors, ils se font chier.

        J’hésite.

      5. Prenons une image.

        On fout le feu à la buanderie. On met du temps à se rendre compte que ça crame. On crie, on perd du temps et on décide de ‘circonscrire’ le feu en fermant la porte.
        De la fumée sort mais effectivement, la maison ne brule pas.
        On est rassuré.
        Sauf qu’entre temps, le feu gagne la cloison et se transmet à la cuisine.
        Là, ça craint. On hurle aux pompiers mais on décide finalement de garder son sang froid et de couler du béton sur tout ça.
        Entre temps, ‘on’ refout le feu mais cette fois dans le canapé du salon : horreur !!
        Et soudain une voix d’airain crie : passons à l’étage, le feu n’y sera pas (un peu comme le loup, qui n’est pas dans le bois) !!

        Sûr que si je pouvais, je déplierais ma chaise pliante et regarderais le spectacle de la belle brochette de dindonneau que l’on va cramer pour le diner …

        Ben, les eurobonds, c’est pareil.

      6. Zebu n’a manifestement pas la bosse des maths !
        Il est pourtant limpide de comprendre que la fin de cette crise financière en Europe se résoudra par les eurobonds + inflation, car il n’y a strictement pas d’autre solution réaliste. Tous les esprits clairs l’ont conjecturé depuis la 1ère attaque contre la Grèce, et aujourd’hui, elle fait son chemin même chez les béotiens. Le délire de Zebu n’a pas d’avenir.
        Cependant, le sauvetage de l’€, ainsi réalisé ne sera qu’une étape, il restera beaucoup de problèmes à régler: Une monnaie internationale, Une interdiction des paradis fiscaux, une interdiction des paris sur les fluctuations de prix…

      7. @Zébu,

        le jeu spéculatif sur les spreads et les CDS intra-zone euro c’est le moyen qu’ont choisi les spéculateurs pour faire éclater la zone euro (et par lequel ils gagenront gros!) et vous coyez que c’est en l’éliminant qu’on va empirer le prbolème!

        La divergence des taux d’intérêts européens alimentés par la spéculation sur les spreads et les CDS intra-zone euro est la seule raison pour laquelle la spéculation sur la Zone Euro est plus forte que celle sur les états unis et le Royaume Uni. En réalité, l’endettement de la zone euro prise dans son ensemble est inférieur à celui du Royaume Uni et des Etats Unis et elle a à une balance commerciale excédentaire, contrairement à ces pays, donc en éliminant le trojan horse qu’est la spéculation sur les spreads et les CDS intra-zone euro on ote aux spéculateurs LE moyen de spéculer sur l’éclatement de la zone euro et sur les dettes publiques des maillons faibles de la zone euro.
        Vous dites qu’il est déjà trop tard pour contrôler ce jeu alors qu’il est indispensable de l’éliminer en créant les euro-obligations et pour mettre en place les moyens de contrôler les mouvements de capitaux hors de la zone euro ( ce qui sera beaucoup plus facile à mettre en place avec une monnaie commune qu’avec des monnaies nationales qui flottent inépendemment les unes des autres) vers les paradis fiscaux pour pouvoir réduire le déficit des administrations publiques de la zone euro en augmentant les recettes (en éliminant les niches fiscales et l’argent truandé au fisc via les les prix de transferts et les bénéfices au black qui sont tous virés dans les paradis fiscaux car il n’y a aucun contrôle des mouvements de capitaux pour l’empêcher).

    2. Ceux qui préconisent les euro-obligations ne l’assortissent pas de l’idée d’un défaut partiel après avoir fait un tri sur la dette…

      1. @François Leclerc,

        Bien sûr qu’ils ne l’assortissent pas de l’idée d’un défaut, vous imaginez s’il le faisaient! Vous croyez qu’ils vont l’annoncer par avance s’ils l’envisagent, genre « on voudrait que vous nous prêtiez de l’argent mais on vous le dit en avance, on fera défaut »?
        Mais ne pas assortir l’émission d’euro obligations de l’idée d’un défaut ne veut pas dire que le défaut pourra être évité et qu’il ne finira pas par avoir lieu.
        Quand le moment sera venu et qu’il ne pourra plus être évité, qu’est ce qui sera plus souhaitable?
        Mettre en place un corralito autour de la zone euro et procéder à une restructuration ordonnée du surplus de dettes des administrations publiques d’une zone plus solidaire et plus unie ou le faire d’une manière totalement non coordonnée dans une europe désintégrée et en proie à une guerre commerciale et des monnaies sans merci?

        chris06

      2. ‘Le Président de la République et la Chancelière ont écarté un rehaussement du fonds européen de stabilité financière, ce qui aurait fixé une cible nouvelle à la spéculation. Ils ont également jugé prématurée la création d’eurobonds qui ne peut être que l’aboutissement d’un processus de renforcement de la discipline économique et budgétaire’, indique-t-il par ailleurs.

        Boursorama

      3. « une guerre commerciale et des monnaies sans merci »

        Je comprend pas vous pourrez m’expliquer ce que vous entendez par cela ?
        C’est tellement vague que j’arrive pas a m’en faire une idée précise…
        Non parce qu’actuellement, les USA, la chine, le Japon et la Suisse dévaluent leur monnaie à tour de bras…
        Il suffit de regarder le cours de l’euro face aux autres monnaies (malgré que l’Europe ait enclenchée la planche à billet) !

        En gros vous etes en train de m’expliquer que si on mettait le feu à une maison qui brule… Elle brulerai ?!?
        Felicitations ! Analyse trés fine 🙂

      4. @Julien,

        Je comprend pas vous pourrez m’expliquer ce que vous entendez par cela ?

        c’est celui où une fois rétablis les monnaies nationales celles ci se mettront à faire la coure pour dévaluer le plus vite possible leur monnaie par rapport aux autres pour augmenter leurs exportations à l’intérieur de l’Europe.

        Non parce qu’actuellement, les USA, la chine, le Japon et la Suisse dévaluent leur monnaie à tour de bras…
        Il suffit de regarder le cours de l’euro face aux autres monnaies (malgré que l’Europe ait enclenchée la planche à billet) !

        oui, il suffit de regarder le cours de l’euro par rapport aux monnaies des pays que vous avez cité:

        Etats Unis : EUR/USD
        Chine : EUR/CNY
        Japon : EUR/JPY
        Suisse : EUR/CHF

        le dollar est plus faible que l’euro, pas les autres monnaies, c’est quoi votre argument?

  20. « laissons la plage aux romantiques,
    ce soir j’ai envie de t’aimer »

    chantait en « karaoke » nicolas à Angela……mais ça on vous l’a pas montré à la télé.Comment ça vous regardez pas la télé, vous préférez ce Blog d’Enfer!!!!

    En attendant Godot, je m’en vais me » rouler ma dette »…Bien à vous tous. France Furby

  21. Hors sujet (?)

    Romandie News Texte
    Japon: redémarrage du premier réacteur nucléaire depuis Fukushima

    TOKYO – Un réacteur nucléaire a été autorisé mercredi à redémarrer au Japon pour la première fois depuis la catastrophe de Fukushima provoquée le 11 mars par un séisme et un tsunami géant.

    Le réacteur numéro 3 de la centrale Tomari, construite sur l’île de Hokkaido (nord), a été remis en exploitation commerciale à 16H00 (07H00 GMT) après avoir obtenu le feu vert des autorités, a annoncé son opérateur, Hokkaido Electric Power (Hepco).

    Le gouverneur de Hokkaido, Harumi Takahashi, avait de son côté déclaré qu’elle avait discuté avec les quatre municipalités concernées par la centrale et qu’il n’y avait aucune objection au redémarrage du réacteur.

    Près des trois-quarts des 54 réacteurs nippons sont actuellement à l’arrêt pour maintenance ou par mesure de sécurité, alors que de plus en plus de Japonais se déclarent opposés à leur redémarrage, en raison des risques de séisme ou de tsunami.

    Le Premier ministre, Naoto Kan, s’est lui-même prononcé en faveur d’un abandon progressif de l’électricité d’origine nucléaire et d’un recours aux énergies renouvelables. Mais le puissant ministère de l’Economie et de l’Industrie (Meti) est, lui, favorable à la remise en exploitation commerciale des réacteurs ayant satisfait aux tests de sûreté imposés par le gouvernement.

    Hepco maintenait le réacteur 3 en activité depuis le 7 mars, mais n’avait pas officiellement relancé les opérations commerciales en raison de la catastrophe de Fukushima.

    L’Agence de sûreté industrielle et nucléaire (Nisa), qui dépend du Meti, a indiqué que les derniers tests avaient été achevés la semaine dernière.

    (©AFP / 17 août 2011 09h44)

  22. Mouais, depuis 3 ans maintenant, les chiens aboient, la caravane passe.
    Si l’on revenait en arrière on n’en croirait pas nos yeux.
    Un fond monétaire européen (FME) ? Non impossible et le FMI alors !
    La BCE qui interviendrait sur le marché secondaire de la dette des états en difficulté ? Non impossible, la BCE n’a pas les mêmes statuts que la FED !
    Un gouvernement de la zone euro ? Non impossible, jamais des états souverains ne se mettront sous la coupe de l’Allemagne et rentreront dans cet engrenage !
    Une convergence fiscale et budgétaire ? Non impossible, jamais les parlements nationaux n’accepteront une telle perte de souveraineté !
    Une dette européenne ? Non impossible, et pourquoi pas des Euro-obligations pendant qu’on y est !
    Et j’en passe…
    Résultat : le FME a été créé, la BCE a déjà racheté à ce jour pour environ 100M€ de dette et a une énorme marge de manœuvre (FED=2000M$ de dette US), le gouvernement économique de la zone euro voit le jour, la convergence fiscale et budgétaire de la France et de l’Allemagne est sur les rails et va tracer la voie, les euro-obligations ne sont plus très loin…
    On est complètement coincé, jamais ils ne voudront revenir en arrière, cette crise a révélé les faiblesses de la construction de l’euro et l’impossibilité du statuquo. On est en train de vivre en direct la mise en place à marche forcée d’une Europe fédérale au milieu de l’Europe continentale.
    On sous estime totalement la volonté des dirigeants Français et Allemand de vouloir aller dans cette direction, on confond désirs et réalité.
    Il y a ceux qui voudraient que ça aillent plus vite, ceux qui voudraient revenir en arrière, ceux qui voudraient plus de croissance, ceux qui voudraient plus de rigueur, ceux qui voudraient plus de social, ceux qui voudraient plus de profit, chacun défend son point de vue avec des arguments souvent valables, mais dans les faits, l’histoire avance.
    Peut être que les financiers voyous vont faire tout exploser, peut être une dépression, peut être que les populations vont se soulever, peut être une révolution, peut être que les états vont se recroqueviller, peut être une guerre, peut être, peut être… et peut être aussi que l’on assiste, pour le meilleur et pour le pire, à la naissance d’une nouvelle Europe dans un monde en mouvement, un monde où 6 milliards d’êtres humains, qui n’ont rien à perdre, veulent, eux aussi, participer à la fête.

      1. Mais, Mr Leclerc, ça ne veut rien dire (sans aucune méchanceté).
        Quand vous dîtes Europe, vous parlez de quoi, vous parlez de qui ?
        Et une solution à quoi, à quel type de problèmes ?
        Et quelle conception, celle de 2000 de 2011 ou celle de 2020 ?

        Si l’idée de votre réfléxion est : « le mot Europe ne veut rien dire en tant que tel car il faut que sa définition soit précise et que ça serve à quelque chose », je ne pense pas avoir dit le contraire.

      2. Je ploussoie, il faut tout revoir. Que l Europe s occupe de chose importante défense commune, protection contre les virus, les maladies.
        Mais l Europe n a pas a s occuper du calibrage des tomates ou concombres.
        L europe n a pas a interferer avec nos traditions ( foie gras ou vin rosé ), voir si on peu faire des corridas ou pas, je ne suis pas pour mais n y allant jamais, je ne vois pas pour quoi je l interdirait.
        Nous n avons pas besoin des technocrates, mais de fonctionnaires compétent et comprenant que l Europe se sont des peuples et traditions differentes.

      3. @Loire42,

        personne ici ne suggère que les institutions européennes doivent s’occuper de politiques micro-économiques ou du calibrage des concombres ou interférer avec nos traditions.
        Elles doivent s’occuper de choses importantes, comme vous le dites, et cela comprend la politique macro-économique de l’ensemble.

        Si on arrête pas la divergence des résultats macro-économiques des pays européens (taux de chômage, balance commerciale, taux d’endettement, déficits publics, etc…) nous reviendrons à une Europe en proie à la guerre économique puis la guerre tout court (des guerres civiles à répétition).

    1. « dans un monde en mouvement, un monde où 6 milliards d’êtres humains, qui n’ont rien à perdre, veulent, eux aussi, participer à la fête » : NON dans un monde où ils pensent qu’il s’agit d’une fête, nuance. Ils n’ont rien à perdre….c’est vite dit, faut faire gaffe quand deux peuples n’ont rien à perdre, çà peut faire mal.

    2. La ligne de conduite des analystes financiers et autres courtiers ne changent pas. Faites ce qui je dis mais surtout pas ce que je fais : d’un côté ils inondent les médias de leur amère déception concernant la rencontre Sarkozy-Merkel et de l’autre côté, achètent de l’euro et le font à nouveau remonter vers 1.45$. Quelle bande de chacals !
      Mais le plus spectaculaire reste la réaction de la city à l’annonce d’une taxe sur la spéculation en Europe, le couple Franco-Allemand a visiblement touché au coeur.
      «Le gouvernement va continuer à mener des discussions avec ses partenaires internationaux sur la taxation des transactions financières. Mais toute taxe sur les transactions financières doit s’appliquer mondialement, autrement les transactions concernées vont simplement se déplacer vers les pays qui n’en appliquent pas», a déclaré à l’AFP un porte-parole du ministère des Finances britannique.
      Une taxe mondiale, bonne idée, au moins comme ça on est sûr qu’elle ne sera jamais obtenue…
      Cette taxe serait donc commune à la zone euro.

      1. @Yueh: « Une taxe mondiale, bonne idée, au moins comme ça on est sûr qu’elle ne sera jamais obtenue… »

        Exact, c’est l’argument habituel pour enterrer une mesure qui déplaît: « il faut que ce soit fait au niveau mondial sinon ça sert à rien ».

      2. @Yueh, Moi,

        si on ne met en place aucun contrôle des mouvements de capitaux hors zone euro, il est exact de dire qu’un taxe sur les transactions financières ne rapportera pas un kopeck à la zone euro.

        Soit cette taxe est mondiale, soit il faut que la zone euro soit prête à contrôler les mouvements de capitaux vers le reste du monde s’il ne passe pas cette taxe. Si la zone euro se contente de passer une taxe sur les transactions financières tout en laissant la totale liberté aux mouvements de capitaux hors de cette zone, . les transactions financières vont simplement se déplacer vers les pays qui ne l’appliquent pas, exactement comme cela c’est produit quand la Suède passa une taxe Tobin dans les années 90 et du la retirer après deux ans seulement car toutes les transactions se déplacèrent à Londres et ceci ne rapporta pas un kopeck au gouvernement suédois.

      3. @chris06:

        1) la zone EURO, c’est pas la Suède.
        2) ça peut faire tache d’huile.

        Conclusion: ils n’en veulent pas, même au niveau de la seule zone EURO.

  23. petit commentaire , sur les image de rencontre de Sarko et Merkel chaque fois qu’il se dissent bonjour , même lorsqu’ils se font la bise ,la main gauche de chaqu’un des deux personnages vient se mettre sur l’épaule de l’autre , pour moi c’est un signe de domination mutuelle , pour ts les rdv de ces dernier temps ci joint lien pour image allez de 20 à 30s le reste c’est du blabla .
    http://videos.tf1.fr/jt-20h/sarkozy-et-merkel-montrent-qu-ils-tiennent-la-barre-de-la-zone-6642018.html

  24. Sommet Sarkozy-Merkel: déception pour Verhofstadt

    BELGA

    Les propositions formulées mardi par le président français et la chancelière allemande Angela Merkel, ne visent « absolument pas à créer un gouvernement économique » pour la zone euro, a-t-il affirmé à la VRT-radio, soulignant qu’elles revenaient à « jeter de la poudre aux yeux ». « Bien que j’accueille favorablement la déclaration commune en faveur d’un gouvernement économique, je ne vois pas vraiment comment un conseil des chefs d’Etat et de gouvernement se réunissant tous les six mois peut l’assurer », a-t-il précisé dans un communiqué.

    http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/679457/sommet-sarkozy-merkel-deception-pour-verhofstadt.html

    1. le confier à un homme qui a fait la preuve de ce qu’il ne pouvait pas faire à la tête de l’Union européenne

      Après les marchés volatils… les élus volatils. Nos zélites sont en voie d’ébullition vu comment tout se volatilise en ce moment. Prochaine étape, volatilisation des responsable dans le registre « c’est une erreur collective, tout le monde…. donc personne n’est responsable »…

  25. L’écran de fumée du « moteur franco-allemand »

    http://www.lesoir.be/debats/editos/2011-08-17/l-ecran-de-fumee-du-moteur-franco-allemand-856920.php

    Plus inquiétant, l’Xième plan de rigueur en Espagne?Quel est le but porter le taux de chômage de déja 25 pct(45 pct chez les jeunes) à 40 pct??

    Quand va t’on stopper cette stupidité?
    Un gouvernement ‘socialiste’ en plus…la honte!

    Le gouvernement espagnol veut l’adoption « en urgence » des mesures de rigueur

    Le gouvernement espagnol va demander la tenue d’une session extraordinaire du Parlement pour adopter « en urgence » les nouvelles mesures de rigueur qu’un conseil des ministres extraordinaire doit entériner vendredi, a annoncé son porte-parole Jose Blanco.

    agences

  26. ATTENTION !

    Le trojan ‘Soros’ est de retour.
    Il apparaît sous la forme d’un message d’alerte « L’Europe est en danger« .
    Il se propose de résoudre les problèmes du disque dur européen, en éliminant de la monnaie unique les programmes qui le ralentissent et en acceptant de nouveaux logiciels d’assouplissements des marchés du travail. Le trojan ‘Soros’ propose automatiquement de télécharger un patch ‘eurobonds’, qui aura pour effet de ne pas résoudre les incompatibilités relevées sur le disque dur européen mais d’améliorer le processeur de dettes publiques.
    Une fois téléchargé, ce patch rendra impossible toutes modifications des programmes d’austérité, qui seront automatiquement mis à exécution.
    Le trojan ‘Soros’ est connu pour avoir justement fait explosé le dernier disque dur européen connu à ce jour en 1992. Bien que vieilli, il reste toujours actif et est fréquemment utilisé par le groupe de hackers fameux dénommé ‘anglo saxons vs eu’, dont l’objectif affiché est de minimiser les risques du disque dur ‘anglo saxons’, pour attaquer celui de ‘Europe’.

    NE PAS TELECHARGER !! (cliquer sur ‘Ne pas lire’), l’intégrer dans ‘Mise en quarantaine’, puis supprimer.

    A faire passer de toute urgence.

    1. @Zébu,

      si je comprends bien, tout votre raisonnement consiste à dire : Soros est favorable aux euro obligations, donc c’est forcément une mauvaise idée?

      1. bin, la naïveté m’ayant abandonné depuis quelques temps déjà et connaissant le bonhomme et son passif, je répondrais que c’est :
        1/ au pire une mauvaise idée
        2/ au mieux, noyer le poisson

        Pour moi, c’est 1/.
        Mais si pour toi c’est 2/, c’est sûr qu’on peut toujours continuer à nager …

      2. Eurobond : obligation du trésor européen.

        Si on met en commun toutes les dettes des pays, la notation de l’Europe pour emettre de la dette sera AAA ? ou alors BB- vu qu’on y ajoutera les pays en faillite ?

        L’idée des eurobond est tellement stupide et dangereuse qu’elle doit provenir du secteur financier…

      3. « Soros est favorable aux euro obligations, donc c’est forcément une mauvaise idée? »

        Tout dépend le but recherché. Si le but est de sauver ce gros machin qu’est l’Europe et le système financier pour qu’il continue à fournir du fric à des Soros, c’est une bonne idée.

      4. @Julien,

        les Eurobonds seront AAA car le taux d’endettement de la zone euro dans son ensemble est inférieur à celui des Etats Unis ou le Royaume Uni et elle présente une balance commerciale excédentaire, contrairement à ces deux pays

        @Moi,

        ça veut dire quoi, exactement, « sauver ce gros machin qu’est l’Europe »?

        Le but recherché par la mise en place des euro-obligations c’est d’arrêter la spéculation sur les spreads et les CDS intra-européens. Je vois pas en quoi ceci va faire du fric aux spéculateurs

        Si Soros prône la mise en place des euro-obligations c’est à dire l’arrêt de la spéculation sur les spreads et les CDS intra-européens c’est justement car il est bien placé pour savoir que c’est ça qui amène le plus de fric aux spéculateurs.

      5. @chris06: Soros est assez malin pour voir que les parasites sont en train de tuer la bête. La bête morte, finie la spéculation. Avec les euro-bonds, la pompe à fric pourra continuer. Peut-être plus lentement, mais elle sera toujours là. En 29 aussi, les capitalistes se sont tournés vers Keynes…

      6. chris06
        19 août 2011 à 05:29

        « les Eurobonds seront AAA car le taux d’endettement de la zone euro dans son ensemble est inférieur à celui des Etats Unis ou le Royaume Uni et elle présente une balance commerciale excédentaire, contrairement à ces deux pays »

        Sûr?

        http://www.les-crises.fr/article-lordon-commencement-de-la-fin/
        « Les autres titres souverains ayant conservé leur triple-A ? Mais aucun n’offre un marché d’une surface comparable à celui des Treasuries. Et surtout : caparaçonnée d’une impeccable logique, la finance est en train de raisonner que si les Etats-Unis, qui étaient la meilleure signature du monde, ont été dégradés, alors les autres, qui étaient moins bons, doivent nécessairement être révisés à leur tour… La grande revue de détail de tous les triple-A (enfin, ceux qui restent) s’annonce donc et il ne devra pas manquer un bouton de guêtre. »

        Sinon, j’ai bien lu? : « suivons Soros, il est contre la spéculation »

      7. chris06
        19 août 2011 à 05:29

        re :

        « les Eurobonds seront AAA car le taux d’endettement de la zone euro dans son ensemble est inférieur à celui des Etats Unis ou le Royaume Uni et elle présente une balance commerciale excédentaire, contrairement à ces deux pays »

        http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/08/23/04016-20110823ARTFIG00548-alain-minc-le-aaa-de-la-france-est-un-tresor-national.php

        la conclusion de minc : « Quant aux États-Unis, ils sont le pilier du système financier mondial. À ce titre, ils sont au-dessus de toute note! »

  27. Sur France Info SarkoMerkel souhaitent que les 27 pays de l’UE appliquent la règle d’or anti-sociale de l’oligarchie financière, celle qui a induit la grande dépression de 1929-32 et qui a permis à Hitler d’arriver au pouvoir sans qu’aucune mesure antiFinance libéralisée soit prise.
    La création monétaire par la BCE est toujours prétée à 0% aux banques qui ensuite les prêtent entre 3 et 20% aux citoyens travailleurs qui paient TOUS les impots des Etats.
    Les 95% de citoyens qui vivent de leur travail doivent virer ces incapables dès les prochaines élections s’ils ne veulent pas se retrouver nus comme des vers. L’oligarchie financière engage une phase beaucoup plus dure de la lutte de classe contre les peuples.

    1. Pour ça, il faut mettre des panneaux radars, « Celui qui ne se révolte pas, verra sa bagnole confisquée »

  28. La télévision Belge RTBF1 organise ce soir une soirée spéciale(encore inimaginable il y 6 mois):

    Soirée spéciale : Crise de l’euro ! Fin de l’Europe ?

    Ophélie Fontana, Olivier Maroy et la rédaction de La Une se mobilisent pour cette édition spéciale. La fin de l’euro, l’explosion de la zone ou sa réduction à quelques pays privilégiés. Quelles seraient les conséquences de l’éclatement de la zone euro sur l’économie réelle ? – L’échec des plans financiers actuels. Les plans financiers proposés par l’Union européenne ne fonctionnent manifestement pas. Pourquoi ? – La Belgique est-elle la prochaine cible des marchés ? Quels sont les atouts et les handicaps de l’économie belge ? La lourde dette et l’absence de gouvernement fédéral vont-ils entraîner le pays vers la récession ? – Les solutions pour sortir de la crise. Nathalie Massart passe au crible différentes solutions : les euro-obligations, la solidarité entre tous les pays de la zone euro, l’inflation et l’intervention massive de la BCE.

    http://www.moustique.be/television/programme-tele/programme/754449/soiree-speciale-crise-de-leuro-fin-de-leurope-

  29. Arrêtons de prendre les gens pour des « cons ». Ce n’est pas les 2 bises claquées sur les joues d’Angela Merkel qui vont résoudre les problèmes européens. Les Marchés qu’on incrime tant ont beoin de plus de preuves pour ne pas se retourner (ce qui est déjà fait a cette heure vu les résultats à l’ouverture du CAC40) contre ces « inconscients politiques » qui parlent, palabrent et dicutent du sexe des anges pendant que les Barbares montent à l’assaut des Murailles .L’Histoire se répète toujours sauf que ce n’est plus une farce mais une trajèdie pour la 2ème fois et cette fois ça va faire très mal..

  30. C’était il y a longtemps, une revue de Science Fiction… Une nouvelle.

    En bref: des extra terrestres débarquent sur Terre. Ouf, ils sont amicaux, ils apprennent des tas de choses aux humains, plus besoin de bosser, tous en pré-retraite! Leurs techniques de culture et d’élevage permettent une nourriture abondante et de qualité; plus de guerres, de lutte des classes, plus de maladies, etc,etc. Bref, le Paradis.
    Régulièrement des terriens sont invités par milliers à un voyage sur la planète des extra terrestres. Un jour, un ancien interprète tombe sur un bouquin en langue « alien » que ces derniers consultent avec intérêt. Il s’en procure (clandestinement) un et entreprend de le déchiffrer. Il y parvient et, vous l’avez peut-être deviné, c’est un livre de cuisine intitulé: « Comment apprêter l’Humain ».

    Ils sont arrivés!

    1. En fait, c’est une nouvelle de Damon Knight de 1951 et qui s’intitule « To serve man ». L’auteur joue sur l’ambiguïté du titre de la bible des extraterrestres : « To serve man » ou, en français, « Servir l’Homme », qui s’avère, à la fin de l’histoire (fin de l’Histoire ?), être un manuel de cuisine…

  31. Et la cacophonie reprend de plus belle:..

    Ireland’s finance minister says there is no threat to corporation tax rate.

    zhedge

    De son côté, le ministre irlandais des Finances a prévenu qu’il insisterait pour que toute taxe sur les transactions financières s’applique à l’ensemble de l’Union européenne et pas à la seule zone euro, symbole des difficultés qui attendent le projet de Paris et Berlin.

    « Nous ne pouvons pas avoir une situation où il y a une taxe sur les transactions à Dublin et pas de taxe sur les transactions à Londres », a déclaré le ministre.

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE77G0BG20110817

    Fort rebond des inscriptions au chômage en Grande-Bretagne.

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE77G06Z20110817

    1. Dublin et Londres, je ne sais pas, car c’est presque autant demander une taxe sur les transactions financières aux paradis fiscaux ???

  32. On peut même pu dormir tranquille….Il se passe toujours quelque chose avec quelqu’un qui cause dans le poste!!!Si ça continue j’invite ce soir Monsieur Rien avec Madame Personne pour discuter de Monsieur plus que Fou. (Blague très répandue au Maroc). Courage!!!fuyons (j’ai pas dit Fillon). Est-ce que vous auriez des nouvelles…

  33. La révolte des abeilles contre les frelons

    Article dans le Monde de J.L.Guigou
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/17/la-revolte-des-abeilles-contre-les-frelons_1560468_3232.html

    Extrait:
    « En économie, depuis la nuit des temps, les hommes n’ont trouvé que deux façons d’acquérir des ressources : prendre, comme le fait le frelon, ou créer, comme le fait l’abeille. En économie, les abeilles sont celles qui produisent de la richesse et de la valeur ajoutée : agriculteurs, monde de l’industrie et des services à la production, finance dédiée à l’investissement productif. Les frelons, en revanche, sont des prédateurs. Les plus connus, ce sont les rentiers qui exploitent et spéculent sur les richesses naturelles ou qui bénéficient de monopoles par les importations, la construction, etc.

    Dans les pays arabes et africains, ces prédateurs sont encore très nombreux. Mais s’ajoutent, en Occident, des prédateurs nouveaux, très virulents, qui opèrent soit dans la manipulation de l’information, soit à travers la dérégulation financière.

    Au Sud, comme au Nord, les frelons prédateurs tirent leurs revenus exorbitants non pas de la production-création-innovation, mais de leur proximité avec les pouvoirs politiques, par la corruption, en prenant directement dans les caisses de l’Etat, comme de nombreux dictateurs arabes et africains. »

  34. L’Union syndicale Solidaires (SUD et autres) a affirmé mercredi que les décisions annoncées la veille par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy concernant la zone euro allaient « alimenter une spirale dépressive au détriment des peuples, alors que la dette publique est en grande partie illégitime ».

    « Les annonces gouvernementales franco-allemandes ne vont rien résoudre sur le fond. Pire, elles vont alimenter une spirale dépressive au détriment des peuples », affirme Solidaires dans un communiqué.

    Selon l’organisation, « l’Union européenne et les gouvernements, sous l’emprise des marchés financiers, veulent imposer une politique d’austérité généralisée pour réduire les déficits publics. Ce sont pourtant les gouvernements qui ont créé ces déficits à coups de réduction d’impôts et de cotisations pour les entreprises et pour les particuliers les plus aisés. Ils ont, de plus, creusé ces déficits en rachetant les énormes dettes privées des actionnaires, banquiers et spéculateurs. La dette publique est donc en grande partie illégitime et ce n’est pas aux populations de la payer », argumente Solidaires.

    L’organisation estime que « l’inscription de la règle d’or du pacte euro-plus dans la loi fondamentale des Etats, le flou sur le taux de taxation des transactions financières, et l’incertitude sur la façon dont va s’opérer l’harmonisation franco-allemande de l’impôt sur les sociétés, présagent de l’approfondissement de la gouvernance ultra-libérale de l’Union européenne ».

    Solidaires revendique « un autre partage des richesses, un moratoire immédiat du paiement de la dette, et un audit citoyen, afin de déterminer la partie illégitime qu’il convient d’annuler ».

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=a4dee46cdaec80e632cc70c3317083a0

    1. J’ai lu sur un autre site (Variae) que la force sémantique de cette « boucle d’or » risquait d’atteindre l’effet recherché.
      Il y était désormais recommandé ne ne plus parler que de « Règle de plomb » .

    1. La guerre est déclarée! Quelques signes pour reconnaître les aliens (parce que c’est connu, il y a toujours un détail qui cloche): montre à 5 000 €, costume à 10 000; liste non exhaustive.

    2. Grand dépensier , ne sait plus quoi inventer . C’est comme Obama , prix Nobel , champion des
      budgets militaires , le Nobel , c’est de la dynamite !

  35. Dans Libé un interview d’Henry Sterdyniak,

    «Une dynamique perverse entre Etats et marchés»

    Par CHRISTIAN LOSSON

    Henri Sterdyniak est directeur du département Economie de la mondialisation à l’OFCE et l’un des co-animateur du manifeste des «économistes atterrés».

    http://www.liberation.fr/economie/01012353702-une-dynamique-perverse-entre-etats-et-marches

    Extrait

    Au G20 de Londres, en 2008, les Etats avaient la main sur la finance…

    Le lobby bancaire et financier a convaincu la classe dirigeante de torpiller toute tentative de régulation. Nicolas Sarkozy et le G20 avaient la bonne position : réduire la puissance des marchés financiers. Soutenir l’activité au profit de l’emploi. Le G20 n’a pas vu que la croissance ne pouvait pas repartir comme avant. Les ressorts de la croissance avaient, surtout aux Etats-Unis, été alimentés par les bulles financière, immobilière, et l’endettement des ménages. Après la crise des subprimes, il aurait fallu réinventer une autre croissance, basée sur la réindustrialisation, la hausse des salaires et le tournant écologique. Mais les vieux dogmes de l’efficience des marchés financiers, du «moins d’impôts» comme des excès des dépenses publiques ou sociales, ont réapparu…

    La crise est-elle l’échec de la mondialisation de la finance ?

    Elle mène à l’impasse : les masses énormes de capitaux cherchent des rentabilités ultrarapide. Ils alternent entre euphorie et krach. Et alimentent les crises. La crise de la dette publique et de la construction européenne a ainsi succédé à la crise bancaire et financière des dettes privées.

    Que faire ?

    Il faut avancer des alternatives à l’austérité programmée et arrêter la course à la rentabilité, la compétitivité, les pactes de stabilité, la gouvernance actionnariale des entreprises. Il faut en finir avec un système financier parasitaire. Laisser des banques faire faillite si elles ont trop spéculé, séparer leurs activités de dépôt et d’affaire. Et avoir, enfin, un secteur public de la finance démondialisé. Sinon, on conservera un système inefficace, injuste et non productif.

    1. extrait article cité ci-dessus :

      « Le plus tragique, c’est que certains au PS sont sur la même ligne et pensent que l’avenir de la France passe par un retour à 3% de déficit en 2013. Chaque fois que les marchés élèveront la voix, les Etats réduiront leurs dépenses publiques et sociales. C’est une démission de la démocratie. … »

      Supplique à »Mimolette » et « Titine »,

      Oyez, oyez les attérés, jorionphile, lordonâtre (« je »!), généreuxaimant, bref, les hétérodoxes !

      Sus aux orthodoxes lénifiants et archaïques, mediacratocompatibles !Laissez les choir du haut de leur suffisance!

  36. Pourquoi commenter avec raison des propositions répondant à d’autres questions que celles que vous posez ? Du factuel jusqu’au bout ! C’est juste un coup d’état.

  37. une gouvernance européenne  » en douce « …. et dans quelques années , lorsque cette gouvernance gouvernera vraiment, et que certains se réveilleront pour dire  » mais d’où ça sort ? »
    On leur répondra, que ça existe depuis des lustres … pourquoi n’avoir rien dit plus tôt ? maintenant c’est trop tard …..
    C’est la même méthode depuis des années

  38. @Zebu

    Merci pour le decodage. En 4 interventions j’ai bien compris le principe des eurobonds …

  39. Il ne s’est tout simplement rien passé
    Le fameux marché le sait et le traduit
    Sarkho est l’archétype du monde d’aujourd’hui: on communique, peu importe ce que l’on dit, même si cela n’a aucun rapport avec ce que l’on fait. L’essentiel n’est pas là……….
    Jusqu’a quand????????????????

  40. Tout ça me fait penser à un fameux sketch. « Je voudrais du fromage de Hollande… »

  41. Jeudi 18 août 2011 :

    Si un Etat européen lance un emprunt à 10 ans, quel taux d’intérêt doit-il payer ?

    Réponse :

    Allemagne : taux des obligations à 10 ans : environ 2,1 %.

    Finlande : taux des obligations à 10 ans : environ 2,5 %.

    Pays-Bas : taux des obligations à 10 ans : environ 2,5 %.

    France : taux des obligations à 10 ans : environ 2,7 %.

    Italie : taux des obligations à 10 ans : environ 4,9 %.

    Espagne : taux des obligations à 10 ans : environ 5 %.

    Irlande : taux des obligations à 10 ans : environ 9,8 %.

    Portugal : taux des obligations à 10 ans : environ 10,5 %.

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : environ 15,9 %.

    Si des euro-obligations sont créées, les Etats européens riches seront obligés d’emprunter en payant des taux d’intérêt bien supérieurs au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui.

    Vu l’effondrement de la croissance dans tous les Etats européens, les Etats européens riches accepteront encore moins de payer des taux d’intérêt supérieurs au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui.

    Il serait temps de revenir au monde réel.

    Il serait temps d’arrêter de croire au père Noël.

    Les Etats européens riches n’accepteront jamais de payer des taux d’intérêt bien supérieurs au taux d’intérêt qu’ils doivent payer aujourd’hui.

    « Il n’est pas question d’amour ou de solidarité. Les Etats défendent leurs intérêts. »

    1. @ BA
      L’Allemagne sans l’Europe c’est zéro, et payer du 3% au lieu de 2,1% c’est peu. Donc l’Allemagne a déjà intégré les eurobonds (voir le SPD). Elle ne fait monter que les enchères (sur la bonne gouvernance de chaque pays). Cela dit, le monde d’après ne peut se concevoir qu’à gauche. Perso, je renonce à penser le futur à droite, contrairement à vous, la déliquescence ne m’inspire pas.

      1. @BA
        Essayez de penser l’Allemagne sans l’Europe, après avoir lu « les bienveillantes ou Kaput » par exemple. C’est impensable ! Vous voyez aujourd’hui « la race des seigneurs » ressurgir ?
        Le dernier pays à quitter l’Europe sera l’Allemagne. Elle craint ses démons.

      2. La déliquescence actuelle m’inspire une seule chose :

        Si vous aviez voté « non » en 1992, on n’en serait pas là.

        Si vous aviez voté « non » en 1992, on n’aurait pas le retour de bâton actuel.

        La seule réussite des ouistes qui nous gouvernent depuis des décennies : le retour de bâton nationaliste, le retour de l’extrême-droite xénophobe partout en Europe.

        C’est la seule réussite des ouistes.

        Vous êtes trop forts, les gars.

      3. @BA,

        oui, l’Allemagne défendra ses intérêts et ce n’est certainement pas de détruire l’euro et de revenir aux monnaies nationales et voir le mark s’apprécier de plus de 30% par rapport aux autres monnaies et voir l’excédent de sa balance commerciale par rapport aux autres pays de la zone euro (150 milliards par an!) se réduire à une peau de chagrin. Payer 47 milliards par ans en intérêts supplémentaires c’est unee bien faible compensation pour le profit qu’ils tirent de leur commerce avec les autres pays de la zone euro.
        Vous raisonnez comme si les Allemands peuvent continuer d’avoir le beurre et l’argent du beurre.

        Aussi, en quoi voter Non en 1992 aurait il mis un terme aux politiques ultra libérales des gouvernements nationaux qui prédominaient partout en Europe ou au système des changes flottants mis en place depuis les années 70 qui leur ôtait tout pouvoir de contrôle sur leurs monnaies?

        Qu’est ce que voter Non en 1992 aurait changé à cette crise?

        Vous continuez à confondre les causes de cette crise (les changes flottants de toutes les monnaies des pays de l’OCDE, avec ou sans l’euro, et les politiques ultra libérales de tous les pays de l’OCDE, que cela soit la zone euro ou les autres) et les effets (Maastricht et Lisbonne).

        La croissance accélérée des dettes et la diminution de la valeur ajoutée des travailleurs n’ont pas commencé en 1992 ou encore moins avec la naissance de l’euro. Mais à la fin des années 70 et dans tous les pays de l’OCDE ( Etats Unis, Royaume Uni, Japon…)c’est à dire juste après la mise en place des changes flottants et l’invasion de l’ultra libéralisme qui prônait la dérégulation des marchés financiers. Je vous rappelle aussi que les changes flottants étaient prônés par Milton Friedman et l’école ultra-libérale de Chicago.

    2. Vous vous trompez encore BA. Ce n’est pas l’Allemagne qui détient l’arme ultime mais les nations du sud. Le jour ou un petit pays de la zone dira « on en à marre, bye bye et advienne que pourra  » , c’est l’Allemagne qui sera en première ligne et prendra tout dans la tête. Le pays qui a le plus à perdre dans une explosion de l’euro, c’est bien l’Allemagne.

      1. L’Allemagne est aujourd’hui devant un choix :

        1- L’Allemagne continue de privilégier ses voisins européens, qui sont 300 millions, et qui sont surendettés, ou carrément insolvables.

        2- Ou alors l’Allemagne choisit de se tourner vers le grand large. L’Allemagne choisit de se tourner vers le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, etc, etc, qui sont 3 milliards, et qui sont solvables, eux.

      2. Mais voyons, l’Allemagne ne privilégie qu’elle dans cette histoire, la première bénéficiaire de l’euro c’est elle !
        Et puis vous pensez que l’on peut changer un outil industriel en claquant des doigts et décréter de prendre des marchés quand et où on le décide !!!
        Vous êtes un rêveur BA.

      3. Les rêveurs, ce sont ceux qui croient encore à la soi-disant « solidarité européenne ».

        Les rêveurs, ce sont ceux qui croient encore à la solidarité supranationale.

        Les rêveurs, ce sont ceux qui sautent comme des cabris en répétant : « L’Allemagne paiera ! L’Allemagne paiera ! L’Allemagne paiera ! »

        Les rêveurs, ce sont ceux qui croient que l’Allemagne privilégie autre chose que les intérêts de l’Allemagne.

        Les rêveurs, ce sont ceux qui croient que les pays européens peuvent avoir la même monnaie.

        Les rêveurs, ce sont ceux qui croient que l’Union Européenne sera encore vivante dans 10 ans.

      4. Là on n’est plus dans réflexion BA mais dans le dogme, je préfère laisser tomber, bon courage.

      5. @BA,

        ce n’est pas en répétant quatre fois la même imbécillité que vous donnerez plus de crédit à vos propos.

        « ‘l’allemagne paiera »

        oui, l’Allemagne paiera, mais ça lui coûtera beaucoup moins que de perdre l’excédent de sa balance commerciale envers les autres pays d’Europe.

        Mais ça, vous ne cherchez même pas à le comprendre car votre hantise de l’union européenne et de l’euro vous aveugle depuis si longtemps.

  42. « Créer un « gouvernement de la zone euro » qui va se réunir deux fois par an et le confier à un homme qui a fait la preuve de ce qu’il ne pouvait pas faire à la tête de l’Union européenne est une aimable plaisanterie. »

    C’est même plus que çà je crois : il n’est que confirmé.
    http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_pas_de_nouvelle_recession_en_vue_selon_Van_Rompuy180820111608.asp

    « Interrogé sur la lettre du président français Nicolas Sarkozy et de la chancelière allemande Angela Merkel lui demandant d’occuper la présidence de la zone euro, M. Van Rompuy a estimé qu’il faisait « déjà ce boulot » mais qu’il reviendrait au prochain sommet de la zone euro de formaliser ce rôle.

    « Il n’y a aucune perspective de croissance économique négative. La croissance peut être plus faible qu’attendu, plus faible qu’anticipé », a dit l’ex-Premier ministre belge lors d’un point de presse. « Mais nous ne prévoyons pas de croissance économique négative, de récession », a-t-il ajouté.

    Quant à la présidence de la zone euro, M. Van Rompuy a souligné qu’il avait déjà présidé quatre sommets de ministres de la zone euro en 2010 et 2011.

    « Ce que la chancelière Merkel et le président français Sarkozy proposent, c’est que je préside ces sommets sur une base régulière. Mais c’est déjà le cas dans la pratique », a-t-il dit.

    « Mais c’est le sommet de la zone euro d’octobre qui décidera de la nouvelle architecture institutionnelle de gouvernance économique de la zone euro. Je ne peux donc pas accepter quelque chose qui n’a pas encore été officiellement offert, même si je fais déjà ce boulot », a-t-il ajouté.

    M. Van Rompuy a tenu ces propos alors que les Bourses s’effondraient en Europe, entraînées par les indicateurs décevants diffusés dans l’après-midi par les Etats-Unis. »

      1. @Moi, BA,

        ça veut dire quoi, être « véritablement de gauche »?
        Cela veut dire que seule votre conception de la gauche est la vraie? J’aimerais savoir laquelle est la « vraie gauche »? L’anti capitalisme, c’est à dire l’abolition de la propriété privée et le collectivisme? Si vous êtiez cohérents c’est ce que vous prôneriez.
        Veuillez m’expliquer en quoi le rétablissement des monnaies nationales et la négation de la solidarité entre européens (c’est à dire une union de transferts entre les pays riches et les plus pauvres) est une est politique de « gauche véritable »?

        Ils’agit ni plus ni moins d’une politique dont les conséquences seront un retour au nationalisme, c’est celle que vous prônez!

      2. Encore !

        Encore cette vision du monde !

        Encore cette vision du monde AVEC SEULEMENT DEUX COULEURS : le noir et le blanc.

        Vous raisonnez comme si il n’y avait que deux couleurs dans le monde : le noir et le blanc, et rien d’autre.

        D’un point de vue politique, vous raisonnez comme si il n’y avait que deux possibilités :

        1- L’Union Européenne (que je déteste).

        2- Le nationalisme (que je déteste).

        Vous voyez le monde non pas tel qu’il est, mais vous voyez le monde en noir et blanc.

        C’est votre problème.

      3. Quant à la négation de la solidarité entre les Européens, il ne faut pas confondre deux choses :

        1- Les paroles sur la soi -disant « solidarité européenne ».

        2- Les actes concrets.

        Il y a de la solidarité entre les Européens dans les paroles.

        Mais en revanche, il N’y a PAS de solidarité entre les Européens dans les faits.

        Il n’y a pas de solidarité entre les Européens quand il s’agit de passer aux actes concrets.

        En 2011, le budget fédéral des Etats-Unis était de 25,3 % du PIB des Etats-Unis.

        Et en Europe ?

        Pour la période 2007 à 2013, le budget de l’Union Européenne est de seulement 1 % du PIB de l’Union Européenne.

        Pour la période 2014 à 2020, la Commission Européenne a demandé que le budget européen soit porté à 1,11 % du PIB.

        Résultat : le Royaume-uni, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, la Finlande, le Danemark et la Suède ne veulent pas que le budget de l’Union Européenne soit porté à 1,11 % du PIB de l’Union Européenne.

        http://www.lepoint.fr/economie/plusieurs-pays-s-elevent-contre-la-proposition-de-hausse-du-budget-de-l-ue-30-06-2011-1347999_28.php

        Conclusion : pour la période 2014 à 2020, le budget de l’Union Européenne restera à seulement 1 % du PIB de l’Union Européenne.

        Et pour la période suivante ?

        Pour la période 2021 à 2027, le budget de l’Union Européenne sera-t-il porté à 1,11 % du PIB de l’Union Européenne ?

        Ou alors l’Union Européenne sera déjà morte ?

      4. @BA,

        1- L’Union Européenne (que je déteste).

        2- Le nationalisme (que je déteste).

        c’est toujours la même chose avec vous, vous dites que vous détestez les deux mais vous prenez bien le soin de ne jamais préciser laquelle vous aimez!

        C’est quoi que vous proposez, si ce n’est ni le nationalisme ni l’union européenne? Pol vous a posé la question et vous avez répondu en esquivant la question, comme toujours (la même chose que Moi, une politique de gauche véritable). Je vous ai répondu, c’est quoi une politique de gauche véritable?
        Et vous esquivez encore la question en me disant que j’ai une vision du monde en noir et blanc?

        Alors c’est quoi votre ce que vous proposez.

        Et prière de ne pas encore esquiver la question.

        Et je vois que vous n’avez toujours rien à dire sur ceci ou ceci et ceci ou et ceci.

        Non vous cherchez toujours à esquiver l’argument auquel que vous ne voulez pas comprendre et à esquiver la question de ce que vous suggérez à la place de l’union européenne ou du nationalisme.

        Et en plus, vous n’arrivez toujours pas à comprendre que l’union de transferts et la solidarité européenne ne va pas se faire en augmentant le budget de fonctionnement des institutions européennes mais par les taux d’intérêts!

      5. @ Chris06
        « Non vous cherchez toujours à esquiver l’argument auquel que vous ne voulez pas comprendre »
        Je commence à croire que c’est pas qu’il ne veut pas et je penche pour 2 possibilités :
        – Soit il ne peut pas parce qu’il n’a pas le niveau. Je dont je doute car il est quand même hyper actif depuis plusieurs années sur ces sujets.
        – Soit il ne peut pas parce que ça ne rentre pas dans son rôle. Je penche de plus en plus vers cette deuxième option.

  43. Concrètement : une politique de gauche ne pourra être mise en place qu’à l’intérieur d’un cadre NATIONAL.

    Pourquoi ?

    Parce que le cadre national est le cadre maximal de consentement à l’impôt.

    Comment ?

    En reconstruisant les fondations DE GAUCHE qui avaient été bâties dans les années 1944-1945-1946.

    Quelles sont les fondations DE GAUCHE qu’il faut reconstruire ?

    Le gouvernement de Charles de Gaulle commence à réaliser le programme du Conseil National de la Résistance :

    1- 5 octobre 1944 : ordonnance sur le droit de vote des femmes.
    2- 18 octobre 1944 : ordonnance sur les profits illicites.
    3- 14 décembre 1944 : ordonnance instituant les Houillères nationales du Nord et du Pas-de-Calais.
    4- 3 janvier 1945 : rétablissement de la gratuité dans l’enseignement secondaire.
    5- 16 janvier 1945 : ordonnance nationalisant les usines Renault.
    6- 22 février 1945 : ordonnance sur les comités d’entreprise.
    7- 9 avril 1945 : nationalisation de Gnome et Rhône. Nationalisation d’Air France.
    8- 12 juin 1945 : suppression de la censure de presse.
    9- 22 juin 1945 : réforme de la fonction publique. Création de l’Ecole Nationale d’Administration. Elle doit former des haut-fonctionnaires. Leur mission est de servir l’Etat. Je vous laisse comparer avec ce que sont devenus nos énarques aujourd’hui.
    10- 28 juin 1945 : ordonnance sur les loyers.
    11- 30 juin 1945 : ordonnance sur le blocage des prix.
    12- 15 août 1945 : lancement de l’impôt de solidarité nationale.
    13- 4 et 19 octobre 1945 : ordonnance sur la Sécurité sociale.
    14- 11 octobre 1945 : ordonnance sur la crise du logement.
    15- 17 octobre 1945 : ordonnance sur le statut du fermage.
    16- 2 novembre 1945 : ordonnance sur les conditions de séjour des étrangers.
    17- 2 décembre 1945 : nationalisation de la Banque de France. Nationalisation des grandes banques de crédit.
    18- 21 décembre 1945 : création du Commissariat au Plan.

    Ensuite, le gouvernement de Félix Gouin continue de réaliser le programme du Conseil National de la Résistance :

    1- 8 avril 1946 : nationalisation du gaz et de l’électricité
    2- 25 avril 1946 : nationalisation des grandes compagnies d’assurance
    3- 16 mai 1946 : loi sur les comités d’entreprise
    4- 17 mai 1946 : loi créant les Charbonnages de France.

    Je ne dis pas qu’il faut reconstruire 100 % de ces fondations.

    Mais la plupart de ces fondations sont indispensables.

    Ensuite, et seulement ensuite, nous pourrons commencer à bâtir sur ces fondations.

    1. Ben alors mon B A « pourquoi ? » « comment ? » BA. Où c’est-y qu’tu l’as pécho ton inventaire de saison CNR ? Il manque en au moins une de belle Ordonnance de gauche dans ta liste à la Prévert, et pas la moindre, bordel ! L’Ordonnance de 45 sur la délinquance des enfants, plus communément appelée « Loi de 45 » ou Loi sur la protection des mineurs, jamais non ? T’as pas attendu que Sarkome l’ait détricotée totalement pour la foutre à la trappe ? Faut être exhaustif mon bon BA, quant on prétend lister…

      1. @M ôô a

        Montre ton vrai visage de libéral, allez…

        1) Ouskil est le rapport avec ma choucroute ?
        2) Ah bon ? t’es pas libéral, M ôô sieur M ôô a ? Bê t’es qu ôô a, al ôô rs, mon petit VRP ?

      2. Choucroute..?? Quelqu’un m’appelle..??

        Bon, Vigneron, Toi. Arrêtez un peu.
        Toi. Vigneron n’est pas libéral MAIS estime que gagner sa croute à la sueur de son front est noble.
        Vigneron. Tu n’es pas sans savoir que cela DEVRAIT se faire de façon honnête soit SANS création de rente de situation OU de bonne naissance.

        Que vous ayez des divergences qui deviennent personnelles n’est pas très glorieux, ceci dit.

      3. « Vigneron est pour le libéralisme économique ? »

        Vigneron est libéral. Du genre « de gôche », qui dénonce les excès du libéralisme économique. Un cheval de Troie du capital au milieu des pauvres.

        « Je connais tes œuvres : tu n’es ni froid ni chaud : plût à Dieu que tu fusses froid ou chaud !
        Mais parce que tu es tiède, et ni froid ni chaud, je te vomirai de ma bouche.
        Tu dis : Je suis riche et opulent, et je n’ai besoin de rien : et tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.
        Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé au feu pour t’enrichir, et des habits blancs pour te vêtir, de peur que la honte de ta nudité ne paroisse; et un collyre pour appliquer sur tes yeux, afin que tu voies. » Apocalypse. Chap. 3.

        PS: et il n’est pas le seul sur ce fil, ce blog pullule de libéraux du genre, ils forment le gros des oui-ouistes.

      4. @Moi

        J’adoooooooore ! Refais le me le mon chou tout chaud ! Ça c’est vraiment mieux que le cèleri rémoulade, ya pas ! Le VRP Moyien ultra-démocratiste qui nous fait son Bossuet et dégaine son St Jean de l’Apocalypse. Tain ! ce doit être péché tellement c’est trop bon, mais c’est vraiment trop bon. Moi ? on y résiste pas, l’essayer c’est l’adopter… Ah cré vingtdiou ! j’en pleure de félicité.

    2. Ho, une liste pour faire les courses, faîtes votre choix braves gens… c’est ridicule BA, ridicule.
      Tu ferais mieux de t’en tenir aux liens Bloomberg.

      1. Yueh, j’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer :

        le père Noël n’existe pas.

        Je sais que je brise ton rêve en disant cela. Mais je préfère te ramener dans le monde réel.

        Maintenant, tu peux choisir de continuer à vivre dans ton monde, le monde merveilleux du petit papa Noël, de la solidarité supranationale et toutes ces foutaises. Mais tu vas alors te cogner contre le mur de la réalité dans quelques années.

        Bon courage, Yueh.

        Tu vas en avoir besoin.

      2. Yvan, je remonte plus haut dans ce fil de discussion, et je ne vois pas ta question. Tu peux me répéter ta question, s’il te plaît ?

      3. Petit niveau, comme toujours lorsque tu sors de ton cadre. Reste dans le copier-coller et les liens, ça t’évitera de te décrédibiliser encore un peu plus.
        Oui BA, j’admire effectivement ceux qui font que la solidarité puisse franchir les frontières, toi, tu les hais car tu n’espères qu’une chose, voir le monde éclater en petit morceaux. Ce ne sera ni la première fois ni la dernière que tu l’entendras : BA, nombre de tes idées restent très proches de celles du FN, et des pires.
        Tu devrais quand même te poser cette question : « mais pourquoi autant de personnes me le disent ? »
        Et puis depuis 3 ans que tu inondes tous les blogs éco de tes immondices, ne penses-tu pas que tu pourrais prendre quelques vacances.

      4. Yueh, arrête de vivre dans le monde merveilleux du petit papa Noël.

        Regarde le monde tel qu’il est dans la réalité.

        La cadre national est le cadre maximal de consentement à l’impôt.

        Tu comprends, ça ?

        Elle est où, ta merveilleuse « solidarité européenne » ?

        Elle est où ?

        1- Premier exemple : le budget de l’Union Européenne.

        Où est le budget de l’Union Européenne pour la période 2014-2020 ?

        Réponse : le budget de l’Union Européenne pour la période 2014-2020 restera à 1 % du PIB de l’Union Européenne.

        Pour la période 2014-2020, la Commission Européenne a demandé que le budget européen soit porté à 1,11 % du PIB.

        Résultat : le Royaume-uni, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, la Finlande, le Danemark et la Suède ne veulent pas que le budget de l’Union Européenne soit porté à 1,11 % du PIB de l’Union Européenne.

        http://www.lepoint.fr/economie/plusieurs-pays-s-elevent-contre-la-proposition-de-hausse-du-budget-de-l-ue-30-06-2011-1347999_28.php

        Pour la période 2021-2027, le budget de l’Union Européenne passera à 1,1 % du PIB ?

        Ou alors 1,2 % ?

        Allez : 1,3 % ?

        Et il y en a qui parlent encore de fédéralisme en Europe ?

        Non mais ils y croient encore ?

        2- Deuxième exemple : les euro-obligations.

        Vendredi 19 août 2011, François Fillon écrit qu’il est contre :

        http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2011/08/19/10001-20110819ARTFIG00446-dette-regle-d-or-l-appel-a-l-unite-nationalede-francois-fillon.php

        Dimanche 21 août 2011 :

        Les euro-obligations ne sont pas la réponse à la crise de la dette dans la zone euro, a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel.

        « Les euro-obligations sont tout à fait la mauvaise réponse à la crise du moment », a-t-elle dit, dans un entretien à la chaîne ZDF qui soit être diffusé dimanche. « Elles nous amèneraient à une union de la dette et non à une union de la stabilité ».

        http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE77K06K20110821

        C’est bizarre, hein ?

        Les Etats européens riches ne veulent pas des euro-obligations, alors que les Etats européens pauvres leur demandent de créer des euro-obligations !

        3- Troisième exemple : le Fonds Européen de Stabilité Financière.

        Le FESF devrait être de 2000 milliards d’euros pour qu’il puisse sauver de la faillite le Portugal, l’Irlande, l’Italie, la Grèce et l’Espagne. Mais là-encore, les Etats européens riches ne veulent pas augmenter la capacité de prêts du FESF à plus de 440 milliards d’euros !

        J’éclate de rire ! Tout le monde sait que 440 milliards d’euros ne suffiront pas à sauver les cinq Etats en faillite !

        4- Quatrième exemple : la Grèce.

        Si les Etats européens voulaient vraiment régler le problème grec, ils auraient choisi de DONNER 350 milliards d’euros à la Grèce. Mais les Etats européens ne veulent pas DONNER à la Grèce. Ils veulent lui prêter. Et en lui prêtant encore davantage, ils aggravent le désastre grec.

        La solidarité entre les Etats européens n’existe pas.

        La solidarité supranationale n’existe pas.

        C’est triste, hein ?

        Oui, c’est triste, mais c’est comme ça.

        Alors maintenant, tu arrêtes de rêver, et tu affrontes enfin le monde réel.

      5. Cela fait trois ans que tu nous chantes la même chanson. Et encore une fois, les mêmes réponses : la collecte des recettes, comme beaucoup d’autre sujets, ne se fera qu’à un niveau national, la zone euro ne sera jamais la zone US, pas de budget réel de fonctionnement envisageable avant une harmonisation fiscale et budgétaire de l’ensemble, idem pour les euro-obligations etc etc etc, change tes répères…
        En 3 ans, pourtant, que de chemin parcouru; toi tu voudrais que l’on saute toute les étapes, certainement une façon de ne pas voir la réalité. Tu nous casses les oreilles avec la ligne d’arrivée alors que l’on est en plein marathon. « Vous voyez ça fait déjà une heure qu’il est parti et il n’est toujours pas là, je vous l’avais bien dit, il a abandonné ».
        Tu vas déjà payer une bouteille de champagne aux membres du club de JCB, t’en n’as pas assez?
        Le petit papa noël et le monde des bisounours, tu nous le sortais déjà chez Abadi, change ton disque pépère, tu gatouilles.
        Et puis, quand je t’entends dire que tu votes à gauche, ça me fait pensez à ce type bourré de fric qui fait tous les ans un don aux œuvres pour se donner bonne conscience.

      6. Le patronat français a toujours été pour le « oui » à tous les traités européens. Je sais donc où est situé mon adversaire.

        Quant aux électeurs de gauche qui votent « oui » aux traités européens, ils sont les idiots utiles du patronat français. C’est leur problème. Pas le mien.

        Sinon, concernant le blog de JCB, je maintiens mon engagement :

        quand les Etats européens se financeront sur les marchés internationaux en payant un taux d’intérêt unique grâce aux euro-obligations, je te paierai une bouteille de Champagne.

      7. Ton problème, c’est que la ligne d’arrivée n’existe pas.

        Rendez-vous à la Saint Glinglin.

        « Claquée, la porte des Euro-obligations est depuis cadenassée par Angela Merkel, la Bundesbank et les libéraux allemands, entraînant Wolfgang Schaüble, le ministre des finances – qui n’y serait pas opposé à titre personnel – à en repousser l’éventuelle création à la Saint Glinglin. »

        (François Leclerc)

        http://www.pauljorion.com/blog/?p=27899

  44. Au lieu de ça, les ouistes ont fait une erreur historique.

    Les ouistes de droite, les ouistes du centre, les ouistes de gauche ont commencé par construire une Europe supranationale sur des fondations … qui n’existent pas.

    Les ouistes de droite, les ouistes du centre, les ouistes de gauche ont commencé à construire une Europe supranationale sur une soi-disant « solidarité supranationale ».

    Malheureusement, la solidarité supranationale, ça n’existe pas.

    Ou plutôt si : la solidarité supranationale existe dans les paroles.

    Mais la solidarité supranationale n’existe pas dans les actes.

    – Quand il faut passer aux actes, quand il faut DONNER de l’argent au pot commun, les Etats européens riches refusent de DONNER.

    – Quand il faut créer des euro-obligations, les Etats européens riches refusent de créer des euro-obligations.

    – Quand il faut DONNER 350 milliards d’euros à la Grèce pour régler le problème grec, les Etats européens riches refusent de DONNER ces 350 milliards d’euros.

    – Quand il faut DONNER 2000 milliards d’euros au FESF pour qu’il puisse sauver de la faillite le Portugal, l’Irlande, l’Italie, la Grèce et l’Espagne, les Etats européens riches refusent de DONNER ces 2000 milliards d’euros au FESF.

    – Quand il faut DONNER de l’argent pour sauver les Etats européens pauvres, les Etats européens riches refusent de DONNER.

    Conclusion :

    il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour.

    1. « il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour. »

      Mais comment veux-tu qu’une idéologie qui prône la concurrence, la compétition, le chacun pour sa pomme, fasse naître la solidarité?

  45. Et oui. Moi a bien vu le problème.

    C’est bien pour ça qu’il fallait voter « non » en 1992 et en 2005, puisque le traité de Maastricht et le traité sur la Constitution Européenne gravaient dans le marbre cette idéologie suicidaire.

    Malheureusement, le traité de Lisbonne a été adopté en 2008 par le Parlement : on retrouve dans le traité de Lisbonne cette idéologie suicidaire, la concurrence libre et non-faussée, le libre-échange mondial, etc, etc.

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

    1. L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

      Mais qu’est-ce qu’ils racontent eux ? Les marchands, d’accord, sans aucune perspective. C’est à dire que tout reste à faire.

      1. @octobre

        L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

        Tain ! Eureka ! Suis bien con aussi… J’en étais resté à l’idée que Verdun était un suicide presque réussi et Auschvitz un essai transformé – sans nul besoin d’arbitrage vidéo. Suis vraiment niais de chez niais… Vais changer d’crèmerie té ! passer chez les « niais de chez nier« …

      2. Surtout pas, Vigneron !

        Reste dans le camp des Oui-Ouistes !

        Tu es très bien avec les Oui-Ouistes !

        Reste dans le camp des partisans du libéralisme économique !

      3. Il me semble que c’est sur le nom du « camp » de BA qu’était l’interrogation .

        Nom commun ou nom propre au choix , mais nom .

        Je n’aime pas plus les burkas idéologiques que les réelles .

      4. Si si BA ! Je vous le demande à genoux, laissez moi devenir votre écuyer, votre serviteur, votre chose, l’ombre de votre ombre tutellaire, l’ombre de votre caniche (pedigree 100 % français ! ), toiletté chez « Douce France » et parfumé chez « Vent d’air fRance ». Je vous en supplie. Laissez moi devenir votre factotum docile, votre grouillot fidèle er loyal, comme seul un bon larbin français peut se révéler être enfin sur son chemin de Damas de repentance et de rédemption anti-Oui-Oui-EU-EU (Vade Retro ! ).
        Je pourrai vous soutenir dans votre croisade salutaire et divine, mon Général Templier chéri ! Diffuser vos posts vengeurs et prophétiques plus largement encore, vous relayer durant vos longues heures de repo… de réflexion et de méditation… Je pourrai même vous précéder de quelques minutes sur vos sites favoris pour claironner l’imminence bénie de votre auguste arrivée… Combattre les infidèles et les félons à vos cotés, vous désigner de nouvelles cibles, mille choses enfin !
        Par pitié Maître BA, dans Votre Grande Miséricorde, accueillez cette brebis perdue, je me mourrais sinon.
        Alleluïa !

      5. @BA

        Tu as tout à fait raison. Je voudrais préciser que la pensée binaire c’est toujours pour les autres. Quand Trichet (le bien-nommé) et autres (i)responsables piétinent leurs propres interdits, qui pour laisser filer le budget en période électorale, qui pour aider prestement et massivement quelques banques, c’est juste du pragmatisme.

        La vérité est que le libéralisme est un kit de pensée révisable à usage de la caste des pétédetunes, dont conceptuellement ils n’ont eux-mêmes rien à cirer, sauf qu’ils cherchent à nous l’imposer en permanence, – pour les contours de l’Europe comme pour le reste – pour faire ce qu’ils veulent avec leur fric, et payent un tas du genre Calvi, Guetta, Etienne, Mougeotte, Demorand et autres sociologues de l’institut des Agenouillés.

        De toute façon, le libéralisme politique, ou économique, il suffit de regarder rapidement pour s’apercevoir que c’est contes et songes pour ados Rousseausistes. Tout cela est basé sur une liberté qui n’existe pas et qui, même si elle existait, serait au final abominable, car elle conduit droit au monde tel que le décrit Hobbes.

        Nous avons besoin de régulation, de réglementations et d’interdits non pas pour empêcher les méchants de piquer l’argent de la vieille ou casser les internautes qui veulent écouter U2 et critiquer le pouvoir, non pas pour écraser les allocataires sociaux qui vont se servir dans les magasins parce qu’on les prive de tout, on les méprise et on ne leur donne jamais aucune chance d’avoir une vie normale. Sans parler d’une vie au miel comme ce petit fasciete étonien qui se prend pour Thatcher en plus arrogant.

        Mais pour empêcher les nuisances de plus en graves et massives des détenteurs du pouvoir au moyen de leur corpus infantile, entre autres. Mieux : débile, si on lit ne serait-ce qu’une seule résolution de l’UE et son infect sabir. Non, mais c’est vrai quoi ! Y en a ras-le-bol de ces cinglés dangereux qui nous ruinent depuis trop longtemps et nous écrasent quand on n’est pas d’accord.

      6. @Juan Nessy : « Je n’aime pas plus les burkas idéologiques que les réelles »

        Mais tout le monde porte une burka idéologique et ce sont ceux qui pensent ne pas en porter qui ont les plus opaques.

    2. Ah parce que le « nationalisme social » (avec une concurrence contrainte et faussée !) c’est la solution ?
      C’est la solution de Marine oui.

      1. L’Islande, la Norvège, la Suisse NE sont PAS dans l’Union Européenne : ce sont trois dictatures nationalistes.

        Mais oui, bien sûr !

        C’est soit rester dans l’Union Européenne, soit le nationalisme !

        Mais oui, bien sûr !

        D’ailleurs, c’est bien simple : avant la naissance de l’Union Européenne, tous les pays européens étaient des dictatures nationalistes !

      2. Je voudrais aussi préciser quelques points :

        – Un Etat européen peut très bien être hors de l’Union Européenne, et mener une politique de gauche.

        – Un Etat européen peut très bien être un Etat indépendant, sans être pour autant un Etat nationaliste.

        – Il ne faut pas confondre :
        1- L’indépendance nationale
        2- Le nationalisme.

      3. BA.
        Je sais que tu es anti-Européen. Style Dupont-Aignan.
        Et je sais aussi que tu ne répondras pas à pourquoi les BRICS, l’ASEA, l’accord SUCRE en Amérique du Sud, la banque (CE) des Pays du Golf.

        Tu n’as rien compris.

      4. L’Europe est en réalité dirigée par les US. Lorsque tu auras compris cela, l’Humanité aura fait un grand pas.

      5. Ah l’Islande, la Norvège et la Suisse ! Super tes modèles !

        Les Islandais qui ont vécu de leur industrie financière, les Norvégiens qui vivent de leur rente pétrolière et les Suisses qui vivent du secret bancaire et de l’évasion fiscale: c’est ça ton modèle de développement ?

      6. Islande, Suisse, Norvège. Trois pays de pure rente, dont un ruiné et qui pleure Pierrot la lune derrière la porte de l’UE – quant ils s’ront secs les harengs on regardera, peut-être, par l’oeilleton… Quasiment le podium mondial du Pib par tête de veau ces trois Grâces là. Et toutes les « Grandes Nations » rêvent évidemment, comme BA, de ressembler à des pays de coucous suisses, de Pêcheurs d’Islande mal Lotis, ou d’émirs de la Baltique tendance serial-killers superfafs.
        Et bien sûr pour Monsieur B,A BA, c’est parce qu’ils sont pas dans l’Europe que ces merveilleux Pays d’opérette sont « riches » et « heureux d’leur sort, tout va bien Tintin », et pas le contraire, et bé oui, bien sûr.

      7. Ne vous inquiétez pas, les gars. Votre Union Européenne n’en a plus pour longtemps à vivre. Elle va bientôt mourir.

        La France existait avant la naissance de l’Union Européenne.

        La France existera après la mort de l’Union Européenne.

        L’Allemagne aussi.

        L’Espagne aussi.

        L’Italie aussi.

        Etc, etc.

      8. Yvan écrit : « Je sais que tu es anti-Européen. Style Dupont-Aignan. »

        Non.

        En 2012, je voterai Melenchon ou alors Chevènement.

        Yvan écrit : « Et je sais aussi que tu ne répondras pas à pourquoi les BRICS, l’ASEA, l’accord SUCRE en Amérique du Sud, la banque (CE) des Pays du Golf. »

        AUCUN RAPPORT.

        Dans aucune de ces constructions, les Etats n’ont sacrifié leur monnaie au profit d’une monnaie unique.

        Dans aucune de ces constructions, les Etats n’ont sacrifié leurs frontières nationales.

        Yvan écrit : « Tu n’as rien compris. »

        Non.

        C’est toi qui n’as rien compris.

      9. Sylvain écrit : « Ah l’Islande, la Norvège et la Suisse ! Super tes modèles ! Les Islandais qui ont vécu de leur industrie financière, les Norvégiens qui vivent de leur rente pétrolière et les Suisses qui vivent du secret bancaire et de l’évasion fiscale: c’est ça ton modèle de développement ? »

        Non.

        Ce sont trois exemples qui montrent qu’un Etat européen peut parfaitement être en-dehors de l’Union Européenne, ET EN MEME TEMPS être un Etat démocratique, non-nationaliste.

      10. Vigneron écrit : « pour Monsieur B,A BA, c’est parce qu’ils sont pas dans l’Europe que ces merveilleux Pays d’opérette sont « riches » et « heureux d’leur sort, tout va bien Tintin », et pas le contraire, et bé oui, bien sûr. »

        Non.

        Ce sont trois exemples qui montrent qu’un Etat européen peut parfaitement être en-dehors de l’Union Européenne, ET EN MEME TEMPS être un Etat démocratique, non-nationaliste.

      11. juan nessy écrit : « à partir de quand devient on nationaliste ? »

        On devient nationaliste à partir du moment où on pense que les intérêts de la nation priment les intérêts des individus.

        C’est pour cela que je suis anti-nationaliste.

      12. Et on peut même dire qu’avant la France il y avait la Bourgogne , la Savoie , l’Auvergne , la Bretagne …..

      13. juan nessy, tu sais comment on a fusionné toutes ces régions pour faire la France ?

        Par des guerres menées contre des ennemis communs !

        Tu veux fusionner les 27 Etats pour faire l’Europe ?

        Alors il faut que l’Europe déclare la guerre à la Russie.

        Ou alors à l’Iran.

        Ou alors à la Chine.

        Ou alors à l’Inde.

      14. @BA

        On devient nationaliste à partir du moment où on pense que les intérêts de la nation priment les intérêts des individus. C’est pour cela que je suis anti-nationaliste.

        Ah fort bien… Anti-nationaliste et anti-libéral donc. L’individu avant la Nation, le bourgeois avant le citoyen, l’individualisme libéral petit-bourgeois lambda plouc-plouc comme idéal national pour B,A BA, quoi. Et donc, au fond et pour en finir, vous refusez le fédéralisme européen au non d’une idée de Nation libérale-hyper-soft défendant selon vous beaucoup mieux votre petite nation qui offrirait un cadre politique bien plus respectueux de la défense des intérêts individuels. Une Nation plus libérale quoi. Mais pas libérale comme l’UE, ah non alors ! libéral-national juste. Mais pas National majuscule, ni Libéral majuscule, non, tout en minuscule, contrairement à votre PSEUDO.
        Dites-moi, BA, quand vous allez voter lors d’un scrutin national, vous le faites au nom de quoi ? De vos intérêts individuels ou de l’intérêt national ? Au nom du peuple peut-être ?
        Et le néonationalisme, ou le souverainisme, vous en nous dites quoi, B, A BA ?

      15. @BA :

        Qui définit l’intérêt des individus ?

        Et si les individus optent pour l’Europe (ou autre chose d’ailleurs) ?

        Je vous rejoindrai en partie sur le fait que l’Europe ( ou autre chose ) n’aura son acte de baptème démocratique que lorsqu’on y posera à tous , la même question , le même jour et avec la même règle référendaire .

        Sur l’idée que la France s’est faite à partir de ses provinces ou préroyaumes par combat d’un ennemi commun , si elle parait simple , elle est elle aussi simpliste , et il ne manquera pas d’historiens pour vous montrer que cet amalgame s’est forgé de bien d’autres turpitudes ou actes de bravoure .

        PS : je ne sais toujours pas si la qualification d’Yvan vous concernant est la bonne .

      16. Vigneron écrit : « Dites-moi, BA, quand vous allez voter lors d’un scrutin national, vous le faites au nom de quoi ? De vos intérêts individuels ou de l’intérêt national ? »

        Au nom de mes intérêts individuels.

        Vigneron écrit : « Et le néonationalisme, ou le souverainisme, vous en nous dites quoi, B, A BA ? »

        Je suis contre le néonationalisme. Je suis pour le souverainisme.

      17. juan nessy écrit : « Qui définit l’intérêt des individus ? »

        Les individus eux-mêmes définissent l’intérêt des individus. Ils peuvent le définir en répondant au moment des élections ou alors au moment des référendums.

        juan nessy écrit : « Et si les individus optent pour l’Europe (ou autre chose d’ailleurs) ? »

        Et si on demandait aux individus de s’exprimer par référendum sur le traité de Lisbonne ?

        Et si on respectait le vote des individus lorsqu’ils votent « non » à un traité européen ?

        Et si on ne faisait pas adopter par le Parlement un traité rejeté par référendum par les peuples français et néerlandais ?

        Et si on ne faisait pas revoter les individus danois quand ils répondent « non » à un référendum sur un traité européen ?

        Et si on ne faisait pas revoter les individus irlandais quand ils répondent « non » à un référendum sur un traité européen ?

        Et si les dirigeants européens arrêtaient de nous prendre pour des cons ?

      18. BA : « C’est pour cela que je suis anti-nationaliste. »

        BA, soit tu es fou, soit tu es du Fhaine.

        Oui, notes. La différence est ténue.

      19. Je te jure sur la tête de mes gosses que je n’ai jamais voté FN, et que je ne voterai jamais FN.

        Tu ne comprends plus rien à rien, mon pauvre Yvan.

      20. @BA: t’auras remarqué que vigneron avait lui aussi sorti ses gros sous-entendus de « penseur de gôche ». Manquait plus que l’accusation d’anti-sémitisme.
        T’es pas d’accord avec l’Europe? Bouh, méchant nazi!
        Tu veux qu’on donne la voix au peuple? Mais vous n’y pensez pas très cher, ils pensent de travers, ils sont fanatiques et pas idéologiquement neutres!
        Les cadres de la pensée unique sautent, on est débordé par la droite, débordé par la gauche et, vite vite, essayons de remettre tout ça en place entre bons bourgeois. On est ici pour trouver le nouveau Keynes, que diable! Pas pour faire la révolution des manants! C’est tellement violent et dangereux, la révolution des manants…

      21. Vigneron écrit : « Dites-moi, BA, quand vous allez voter lors d’un scrutin national, vous le faites au nom de quoi ? De vos intérêts individuels ou de l’intérêt national ? »

        BA répond :

        Au nom de mes intérêts individuels.

        Au moins c’est clair et cohérent, même si plus que douteux vis à vis de l’esprit citoyen, mais soit, disons vote individualiste pur, vote bourgeois..
        Mais alors lorsque vous votez contre l’Europe, vous le faites à l’aune de vos intérêts individuels chimiquement purs, n’est-ce pas ? Et pourquoi alors nous parler des Nations sacrifiées si seuls vos intérêts seraient contrariés par l’UE telle qu’elle se construit ? Et en quoi cette Europe libêrale, défendant donc des valeurs individualistes, serait-elle plus menaçante pour vos principes comme pour vos intérêts qu’un Etat-Nation fort et centralisé ? Bref, quels peuvent donc bien être ces intérêts individuels qui vous opposent à l’UE avec tant de véhémence et une telle constance dans l’investissement, jusqu’au détriment de vos intérêts individuels ?
        Et puis aussi, quand même, puisque vous vous revendiquez souverainiste, c’est quoi exactement cette souveraineté dans laquelle chacun vote « souverainement » selon ses seuls intérêts souverains ? Pour le coup, il en reste quoi de votre nation, même en minuscule ?

        1. Vigneron, si tu commences à mettre à jour les contradictions des discours bien rodés qui se victimisent à la moindre occasion parce qu’on les assimile volontiers aux idéologies les plus sombres (qui elles aussi été bien rodées, avec une rhétorique et des réponses à toutes les objections), où va-t-on ? 😉

      22. Exact, Moi.

        Et ça dure depuis des décennies.

        « Vous êtes contre l’Union Européenne ? Alors vous êtes national-socialiste. »

        Le pire, c’est qu’il y en a qui croient sincèrement à ce genre d’alternative :

        1- Vous êtes pour l’Union Européenne
        2- Ou alors c’est que vous êtes national-socialiste.

        En ce moment, il y a une nouvelle alternative qui arrive en force.

        Je ne sais pas si tu as remarqué la nouvelle stratégie à la mode, Moi.

        Il s’agit de dire, de répéter, et de répéter encore cette alternative :

        1- Vous êtes pour l’Union Européenne
        2- Ou alors il va y avoir la guerre entre les Etats européens.

        Cette nouvelle alternative devient une nouvelle mode.

        Nous allons l’entendre dans les grands médias, dans les radios, dans les chaînes de télévision, nous allons la lire dans la presse papier, bref, le rouleau compresseur va se mettre en marche.

      23. @Moi

        Pas pour faire la révolution des manants! C’est tellement violent et dangereux, la révolution des manants…

        C’est toi BaaderMoyien le porte-parole des manants ? Le Vrai Révolutionnaire Prolétaire, le VRP d’Action Directe ? C’est sûr qu’y à bien une mort qui te fait pas peur, c’est de mourir de ridicule, ou alors, si le dicton est faux, c’est que les chats ont bien plus de sept vies, et que t’es un chat. Mais j’aime les chats, et je t’aime pas, donc t’es pas un chat, donc le ridicule ne tue pas et donc t’es bien un VRP qu’a pas peur de mourir de ridicule.

      24. BA qui dénonce les « rouleaux-compresseurs » rhétoriques des TINA zeuropéistes… je pouffe.
        C’est BomAg* qui se fout de Caterpillar…

        *Bomag : numéro un mondial et spécialiste – français ! (Groupe de BTP bordelais Fayat) – du compacteur.

      25. « si tu commences à mettre à jour les contradictions des discours bien rodés »

        S’il y a bien un discours rôdé et contradictoire, c’est le vôtre. Comment osez-vous vous dire démocrate et défendre une structure anti-démocratique, qui se construit contre la volonté des peuples? Comment osez-vous vous dire au service du faible et défendre une structure qui détruit toutes les limites au pouvoir du fort? Comment osez-vous être libéral en somme?

        L’intérêt individuel passe par le groupe lorsque l’on est faible, il n’y a là aucune contradiction. La loi libère lorsqu’on est faible, la liberté opprime.
        C’est en votant pour une structure déstructurante telle que l’Europe qu’on nous offre, que le faible va contre ses intérêts individuels et nationaux. La contradiction du bourgeois et du citoyen, elle n’existe que pour le bourgeois, pas pour le faible qui ne peut se la permettre.
        Vous devriez avoir honte de défendre une structure qui a pour objectif de laisser le faible sans défense face au fort. Et vous devriez avoir encore plus honte de chercher à culpabiliser le faible lorsqu’il se plaint et cherche à sauvegarder les seuls liens de solidarité politique qu’il connaît: l’Etat national.

        Et ne racontez pas des salades sur ce que pourrait être l’Europe mais n’est pas. Faites l’Europe sociale d’abord, si seulement vous en êtes capables, et le faible deviendra pro-européen ensuite. Mais comment deviendriez-vous subitement capables de faire le contraire de ce que vous faites depuis 50 ans? Ne demandez pas aux peuples d’approuver un processus qu’ils constatent depuis 50 ans les mener à leur perte.
        Cessez d’avoir la langue fourchue.

    3. @BA
      « L’Union Européenne, c’est un suicide collectif. »
      Zut alors ! La Cour Européenne des Droits de l’Homme, c’est un suicide collectif peut-être ?
      Et les condamnations pour cartels avec ententes sur les prix ?

      Vous voulez faire éclater l’UE ? Admettons, et après ? Vous croyez que ça changerais quelque chose ? Quelle institution pourrait faire le poids face à des transnationales ? Par ex. la Belgique ne faisait pas le poids vis-à-vis de Fortis. On fait quoi ?

      Vous ne croyez pas que « tout reste à faire » comme le dit octobre ? Et donc changer ce que vous considérez comme « gravé dans le marbre »

      1. Les Etats européens peuvent parfaitement faire le poids face aux entreprises privées transnationales pour une raison fondamentale :

        à l’intérieur de ses frontières, un Etat indépendant a le monopole de la violence physique légitime.

        C’est pour ça que les patrons des entreprises transnationales n’aimaient pas la période durant laquelle les Etats européens étaient indépendants.

        Par exemple, face à un Etat comme la France durant les Trente Glorieuses, les grands patrons étaient bridés sur le territoire français.

        Les grands patrons ont donc décidé de démanteler l’Etat en le diluant à l’intérieur d’un grand magma sans frontières.

        Ainsi dilué, l’Etat a beaucoup moins de prise sur les grandes entreprises transnationales.

        Conclusion :

        sur le territoire français, il n’y a qu’une seule institution qui peut mettre à genoux les patrons des transnationales :

        L’Etat, seul détenteur de la violence physique légitime.

        Cela implique que les citoyens français votent pour des partis politiques ayant le sens de l’indépendance nationale et de la justice sociale.

        Ou alors cela implique une Révolution, qui porterait au pouvoir un Gouvernement Révolutionnaire du type 1793. En ce qui me concerne, j’ai de l’admiration pour le Gouvernement Révolutionnaire né en 1793.

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_r%C3%A9volutionnaire

      2. Roma, ton lien ne marche pas : il me donne ce message :

        « Cette vidéo inclut du contenu de UMG, qui l’a bloqué dans votre pays pour des raisons de droits d’auteur. »

      3. 🙂
        Fujisan
        « Zut alors ! La Cour Européenne des Droits de l’Homme, c’est un suicide collectif peut-être ?
        Et les condamnations pour cartels avec ententes sur les prix ? »
        Et? Les juges sont nommés par la commission ; ils sont d’accord avec elle dans 90% des décisions rendues.
        Droits de l’homme, et du citoyen, « la commission a dit »?

        Droits du consommateur serait plus exact. Sans trop se prendre au sérieux, sachant que les textes sont souvent remis clés en main à la commission (ou au parlement au besoin) par des lobbys…
        Les cartels dont vous parlez, grosse amende? évolution du marché? en faveur de…?

        « Vous voulez faire éclater l’UE ? Admettons, et après ? »
        En l’état, çà se liquéfie à force de gripper. Nulle volonté : un constat, avec lequel je suis d’accord. C’est intéressant à observer. Pour la gloire et les pommes de terre frites!
         » Vous croyez que ça changerais quelque chose ? »
        Croire? à l’évidence çà changera quelque chose quelque part…
         » Quelle institution pourrait faire le poids face à des transnationales ? Par ex. la Belgique ne faisait pas le poids vis-à-vis de Fortis. On fait quoi ? »
        Intéressante question.
        L’UE telle qu’elle est goupillée fait elle le poids face à quoi que ce soit?
        Elle fait quoi exactement là dans le cas de la grêce? De l’irlande? Du portugal? Et bientôt l’espagne et l’italie? Le défaut n’aurait il pas du être prononcé il y a longtemps?
        la garde meurt mais ne se rend pas!
        La belgique aurait elle laissé se développer fortis, sachant qu’elle ne pourrait la contrôler. L’illusion européenne ne l’a t elle pas encouragée?
        L’union européenne n’est elle pas largement co-responsable de l’émergence de multinationales? La BNP pèserait elle plus que le PIB français sans l’AGCS?
        Au profit de qui cet amoncellement de dettes boostées par les lois européennes (pour ce qui concerne l’espace économique européen)?

        Sous l’effet des transferts de pouvoirs aux régions et à « bruxelles », la belgique est en passe d’éclater. Et là, « on fait quoi? ». Si la belgique est trop petite, a fortiori, deux demi-belgiques…

        Le gouvernement belge ne sert plus qu’à transposer le droit communautaire. D’ailleurs le président de l’UE l’a dit : il faut un gouvernement à la belgique…pour adopter les réformes d’austérités….Même le roi est sorti du loup.

        « Vous ne croyez pas que « tout reste à faire » comme le dit octobre ? Et donc changer ce que vous considérez comme « gravé dans le marbre » »

        Avec ces traités (ce sont des traités dits « récapitulatifs » : ils reprennent l’ensemble des acquis communautaires précédents + qq adjonctions), et leurs conditions de modification (unanimité ou « l’empire de la nécessité », ici limite la peur encore faudra t il avoir peur dans le même sens…), on peut dire que c’est gravé…Le marbre n’est pas éternel non plus, rassurez vous.

        à BA : « un Etat indépendant a le monopole de la violence physique légitime. »
        …sur « son » territoire…et seule une partie de l’exécutif a ce monopole…
        Encore que…L’OTAN est bien en guerre mandaté par l’ONU, non?

        Mais avant tout, c’est légitime qui importe : pas de lois pas de chocolat!

        à Dissonance : bien sûr dans sa mouture actuelle. Y en a t il une autre? Les projets de chacun sont ils réalisables? Lesquels vont dégager soit l’unanimité, au pire une majorité?
        Sinon, à la base il faudrait une constitution politique (pas celle économique que l’on a), au moins, ratifiée selon la légitimité constitutionnelle la plus solide, en fonction de chaque pays. Ce qui est à mon avis au moins très difficile : sinon, ce serait déjà fait.

    4. Reformulons quelque peu le propos: Parlons de souveraineté monétaire. La France a abandonné la sienne en 73 si je ne m’abuse (je n’étais pas né). Au profit de qui?

      Une fois cette question préliminaire posée, intéressons-nous au cas de l’Union Européenne. Souveraineté monétaire du bousin? Difficile de l’envisager, puisqu’en l’espèce, BCE et instances dirigeantes de l’Union sont strictement indépendantes les unes des autres, précisément. En d’autres termes, la BCE est hors de tout contrôle politique, lequel est justement synonyme de souveraineté.

      Dans ces conditions, je suis plutôt d’accord avec BA, à cette nuance près: Dans sa mouture actuelle, l’Union Européenne est un suicide collectif.

  46. Le danger d’un retour au nationalisme tel qu’on le concevait lors de la grande époque de l’équilibre des nations, c’est les guerres mondiales.
    Néanmoins, qu’il y ait un socle sur lesquels les peuples puissent chacun se retrouver permettrait un peu moins d’hypocrisie dans les rapports entre pays.
    Un fédéralisme sans communauté de culture, de langue, et autres, c’est quand même une sacrée soupe! De fait, on a rien créé de commun, humainement parlant, et, sous prétexte de voisinage géographique, on a fait comme si on pouvait rivaliser avec l’économie américaine.

    1. Le Politique c’est toujours, d’abord et avant toute autre considération, intégrer, penser l’éventualité, le risque de la guerre. De la même façon que produire de l’électricité nucléaire, c’est d’abord et avant tout intégrer toujours le risque de l’accident. Si on ne peut pas ou ne veut pas intégrer ce risque, on fait pas de nucléaire civil, ou on en paye le prix. Par des vies perdues. Le politique ne laisse pas le choix. Les centrales nucléaires, le risque d’accident, politiquement, on les choisit pas, c’est nous les centrales, nous le risque. On fait avec. Avec l’hostilité.
      Quoi d’autre que la construction européenne depuis 60 ans parvient à vous masquer, ou en tout cas vous faire sous-estimer ce risque de guerre en Europe même, Antoine, pour le meilleur et pour le pire ? L’idéologie libérale économiste, apolitique, libre-échangiste et pacifiste ? Certes, mais elle ne sévit pas qu’ici et cette croyance en l’impossibilité de guerre à court terme, ce déni du Politique en zone euro comme la réalité objective de cette pacification, ce sont bien ici, en Europe qu’elles sont les plus manifestes. Malgré l’Histoire, qu’on le veuille ou non. Mais rien n’est jamais acquis, en Politique en tout cas. L’Histoire n’est pas finie non.

  47. Qu’elle a été grande, la France ! De l’individualisme et du culte de la liberté pour lesquels, autrefois, elle avait versé son sang – elle n’a retenu, dans sa forme crépusculaire, que l’argent et le plaisir… Quand on ne croit à rien, les sens deviennent religion. Et l’estomac finalité. Le phénomène de la décadence est inséparable de la gastronomie… Depuis que la France a renié sa vocation, la manducation s’est élevée au rang de rituel. Les aliments remplacent les idées. Les Français depuis plus d’un siècle savent qu’ils mangent. Du dernier paysan à l’intellectuel le plus raffiné, l’heure du repas est la liturgie quotidienne du vide spirituel. Le ventre a été le tombeau de l’Empire Romain, il sera inéluctablement celui de l’Intelligence française… Rien n’est plus gênant que de voir une nation qui a abusé – à juste titre – de l’attribut  » grand « , grande nation, grande armée, la grandeur de la France -, se dégrader dans le troupeau humain haletant après le bonheur… La France n’a plus de destin révolutionnaire, parce qu’elle n’a plus d’idées à défendre… Les peuples commencent en épopées et finissent en élégies.
    Cioran – De la France (éd. de L’Herne)

  48. juan nessy écrit : « Qui définit l’intérêt des individus ? »

    Les individus eux-mêmes définissent l’intérêt des individus. Ils peuvent le définir en répondant au moment des élections ou alors au moment des référendums.

    juan nessy écrit : « Et si les individus optent pour l’Europe (ou autre chose d’ailleurs) ? »

    Et si on demandait aux individus de s’exprimer par référendum sur le traité de Lisbonne ?

    Et si on respectait le vote des individus lorsqu’ils votent « non » à un traité européen ?

    Et si on ne faisait pas adopter par le Parlement un traité rejeté par référendum par les peuples français et néerlandais ?

    Et si on ne faisait pas revoter les individus danois quand ils répondent « non » à un référendum sur un traité européen ?

    Et si on ne faisait pas revoter les individus irlandais quand ils répondent « non » à un référendum sur un traité européen ?

    Et si les dirigeants européens arrêtaient de nous prendre pour des cons ?

    1. « Et si les dirigeants européens arrêtaient de nous prendre pour des cons ? »

      là : 100% rêveur, BA. D’abord parce que ce n’est pas faux (combien ont autant de données à analyser et d’expérience pour le faire que nos comiques troupiers?).
      Par ex Chevènement a récemment déclaré qu’il était pour l’europe, mais une autre europe. Stratégie médiatique ou électorale, peut être… Rien de bien clair en tout cas.
      Ensuite, ils sont arrivé à de tels sommets de tartufferies, empêtrés dans leurs paradoxes, que ce n’est pas prêt de s’arrêter.

      « Et si on ne faisait pas revoter… ». Le vote, c’est pour la forme. Pas de plan B. On l’a dit et répété : c’est çà où le néant.
      Il n’y a PAS D’AUTRE UNION EUROPÉENNE POSSIBLE. C’est le résultat d’années de discussions, de consensus, de pressions… Du moins à court et moyen terme ( : dans 20 ans, qui vivra verra.), et sans coup de force (par ex le parlement qui s’auto proclame constituante), ou « révolution par les urnes » (vote extrême, en bon français, cad dire sur l’aile) similaire dans TOUTE l’UE (si c’est pour avoir l’extrême droite d’un coté, et la gauche de l’autre, çà ne risque pas de bouger beaucoup).

      Vous pouvez aussi en rajouter une couche sur la campagne lors du referendum suédois. Le boss d’ikea est même intervenu pour menacer de délocaliser en cas de vote négatif. Mais non : les suédois sont aujourd’hui très contents d’être hors euros (clause dérogatoire obtenue sur ce fameux referendum, ménageant la position des « élites », la chèvre, et celle de la population, le chou), et le boss d’ikea n’a aucunement exécuté ses menaces.

      Le plus tragique je trouve, c’est qu’au milieu de tous ces alter-européismes, il n’y en a pas un pour dire (ou se rendre compte?) que rien n’est démocratique dans cette construction, et que ce n’est pas près de le devenir, puisqu’à l’évidence, çà bloque de plus en plus. Il n’y a même pas de débat inter-européen (même le jeu des critiques envers bruxelles diffère d’un pays à l’autre)…
      Au lieu de cela, tout le monde se concentre sur ses marottes. L’un veut du vert, l’autre du rouge, le troisième du bleu…an final, ils finissent marrons. La « rilance » de Lagarde n’est que le reflet de ces contradictions, non pas une manipulation (la nov’lang ne parle qu’à des nov’esprits…)

      Il y a maintenant tellement de frictions, çà bloque à tel point, que çà menace même d’exploser.

      On a pu lire mme Lepage ici : toute sincère mais impuissante : elle a débarqué dans un train de l’histoire dont le destin était tout tracé, et où le mieux est l’ennemi du bien.
      ou mr Gayssot dont le français est parfois rugueux : « ce n’est pas de moins, mais de mieux d’europe dont nous avons besoin! ». Mais après les formules magiques, il n’y a plus rien : de toute façon on peut difficilement avoir « pire d’europe ».

      A quoi çà sert d' »utopiser » ou de s’activer si on n’est pas en démocratie?

      Il y a bien les appels tantôt au bon sens des zélotes au pouvoir, tantôt à leur pitié…On en est revenu aux cahiers de doléances…

      1. Sylla écrit :

        « On a pu lire mme Lepage ici : toute sincère mais impuissante : elle a débarqué dans un train de l’histoire dont le destin était tout tracé, et où le mieux est l’ennemi du bien.
        ou mr Gayssot dont le français est parfois rugueux : « ce n’est pas de moins, mais de mieux d’europe dont nous avons besoin! ». Mais après les formules magiques, il n’y a plus rien »

        Alors là, bravo.

        Je suis d’accord avec ton message à 100 %.

        La phrase que tu viens d’écrire résume parfaitement la situation de l’Union Européenne le samedi 20 août 2011 :

        « Mais après les formules magiques, il n’y a plus rien. »

        Phrase extraordinaire.

        Rien à ajouter.

      2. Tain ! Ya partouze noniste là !

        « Mais après les formules magiques, il n’y a plus rien. »

        Phrase extraordinaire.

        Rien à ajouter.

        Effectivement, c’est l’acmé. Gare à la gueule de bois fieffés libertins anti-libéraux…

      3. Vigneron :

        « Tain ! Ya partouze noniste là !
        Effectivement, c’est l’acmé. Gare à la gueule de bois fieffés libertins anti-libéraux… »

        Affirmation, confirmation, sentence : tout un petit tribunal de la raison…
        avec ces airs de maccarthyste…
        …vous êtes saoulant parfois…

        « acmé » : apogée, orgasme : après c’est la chute. La chute de quoi, à votre avis?

        Vous connaissez le jeu « badaboum »? : on retire un truc, puis un bidule…celui qui fait tomber la tour a perdu.

        « un optimiste est un imbécile heureux, un pessimiste, un imbécile malheureux » (Bernanos).

        Si vous ne voulez pas voir qu’en l’état, l’UE c’est foiré (belle foire!) ou que dans le principe, c’est bien possiblement foireux (mobilité, langue, principes politiques, immobilisation diplomatique et politique et donc suivisme de tout instant (oui je sais, « quand/si véritable fédéralisme… »**), pertinence géopolitique de blocs continentaux), avec votre instruction, qu’y puis je?

        Là où vous voyez un dogme « noniste », je constate : On dirait des lemmings!

        « Eu-rope » : le mot magique pour lier tout le spectre politique au marché (TOUT le spectre politique, du moins au dessus de 2% de votes aux présidentielles) unique. Qui dit marché unique, dit monnaie unique, et politique économique unique. Qui dit marché unique dit marché de libre échange ; dit retrait de l’état. Qui dit libre échange dit ouverture aux frontières internes ET externes ; dit spécialisation des zones monétaires ; dit (nécessite) libre circulation (réelle), qui n’existe pas(population « enracinée », non transferts d’impôts). En gros.
        Europe des nations, europe fédérale, europe des peuples, europe du marché, europe des travailleurs, europe des droits de l’homme, europe des démocraties, europe des patrimoines, europe des matières grises, europe des régions…
        …non : « Eu-rope ». du marché. à part « çà », c’est « flou ». Fumeux même.

        Plutôt que pas de politique (c’est à cela que çà revient, l’économie politique ou libéralisme ou capitalisme), à droite, des dettes pour stimuler la production, à gauche des dettes pour stimuler la consommation, au centre quelques moralistes racoleurs.

        Vaincus, pour ne pas dire autre chose : ceux qui votent. Ah, ben, s’ils sont d’accords…Je suis démocrate, pas « élucrate ».

        Je rappellerais qu’ils (parlement/sénat) ont quasi-violé la constitution française (doublement : par opposition au referendum, puis par adoption d’une norme juridique supérieure, en contradiction manifeste d’avec les textes.). pour adopter le traité de lisbonne. Les signatures ne sont pas encore sèches que ce même traité est lui même transgressé, notamment par la BCE. Comme dit Pompidou, les limites franchies, il n’y a plus de limite.

        Vous rendez vous bien compte qu’un traité foireux de première importante en matière de norme juridique a été adopté de manière illégitime?!?
        « c’était mieux qu’avant » ai je pu lire… piètre excuse : les même seraient incapables de dire en quoi, tellement c’était cosmétique et que l’on a clairement besoin d’autre chose!

        (Une autre formule magique, à méditer : http://fr.wikipedia.org/wiki/Formule_magique_(Suisse)
        « règle tacite concernant la répartition des sièges au Conseil fédéral entre les principaux partis politiques du pays. Elle n’est basée sur aucun texte législatif mais est constituée d’un ensemble mal défini d’accords entre les principaux partis… »
        Une spécificité suisse…ou pas…no sé.)

        Après, donc, on est sensé voter…sur quel sujet au fait? le pacs? La couleur du cheval blanc?
        C’est l’imagination au pouvoir! Le plan com permanent. Après le politique, c’est la guerre par d’autres moyens, v’là le cinéma!

        Le « couple/moteur franco-allemand », c’est pour les enfants bien dormir le soir.
        Heureusement d’ailleurs : je désapprouverais que les deux plus gros enrégimentent les autres.

        Une « anecdote » : la réforme des retraites a été décidée, en concertation avec le conseil, par un commissaire européen (allemand, mais est ce important? Les allemands ont juste fait « les réformes nécessaires »)…en 2003 (rendu public en février 2003, de mémoire). Objectif : 67 ans pour…2010. On a eu quoi? 67 ans en 2010.
        Les syndicats de la confédération européenne des syndicats (TOUS les grands syndicats) a fait le tintouin lorsque Sarkozy s’est exécuté. Pas lorsque la décision a été prise.
        Ils ont fustigé Sarkozy, l’exécutant. Pas l’instance de décision.
        Ils tirent leurs revenus d’où, les syndicats de la confédération européenne des syndicats?

        D’ailleurs, les médias ont fait de même (souvenez vous, ceux pour le oui, du medef à l’huma, les uns pour exploiter, les autres contre l’exploitation, en passant par le « mieux d’exploitation ». Logiquement, un seul a raison. En fait, un seul a les moyens de se donner raison, et en accumule d’autre.).

        Au passage, on a pris combien de points de taux en plus, et de pib en moins, le temps qu’ils comptent leurs « troupes »?
        Qu’ils n’aiment pas Sarkozy, je peux le concevoir, mais c’est y pas un peu du foutage de gueule? J’espère qu’à ce prix, vous avez apprécié le spectacle!

        çà sert à quoi, de s’indigner ou de voter, d’avoir des projets, si on n’est pas en démocratie?
        à part recevoir l’ironie?
        n’est ce pas du vin que vous êtes censé récolter, un vin spirituel d’habitude, et non en vain?

        Faut pas s’étonner de tourner vinaigre après. 😉

        lien de BA : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/social/20110819.FAP2763/grece-cinq-pays-demandent-une-garantie-en-echange-de-leur-participation-au-plan-de-sauvetage.html
        « les Pays-Bas, la Slovénie, l’Autriche et la Slovaquie ont annoncé jeudi qu’ils souhaitaient une garantie (sous la forme d’actifs déposés par le pays emprunteur). Et ce, à l’instar de la Finlande qui est parvenue à un accord cette semaine avec le gouvernement grec pour recevoir des actifs à titre de gage, en contrepartie de son aide. »
        les cautionnaires demandent caution!!!

        un autre sur la prochaine sauterie :
        http://www.romandie.com/news/n/Euro_obligations_nouveau_refus_du_ministre_allemand_de_l_Economie200820111108.asp

        le titre est clair.

        ET VOUS IRONISEZ?!?

        Grâce à l’étage européen, et à la mondialisation, nos politiques n’ont même plus de soucis de carrière!

        ET VOUS IRONISEZ?!?

      4. à qui profite l’UE?

        attendu que :

        1 L’UE n’est pas démocratique : lisez les traités, ne serait ce que sur la séparation des pouvoirs, et qui commande en fait (cf post ci dessous).

        2 ce n’est pas fonctionnel : il n’y a pas de mobilité des populations suffisantes, les tissus socio-économiques sont disparates, chacun est poussé à jouer ses avantages comparatifs (cad son intérêt propre : l’union dans la concurrence, la solidarité dans l’égoïsme!), la prise de décision politique est quasi-bloquée, la commission devant passer par les états quant aux moyens. cf les textes des traités, lettre et esprit.

        Les chiens ne font pas des chats. Encore que, au nom de l' »idéal européen », j’ai vu des communistes présider à des privatisations. Mais jamais un libéral proposer une nationalisation. De toute manière, les traités l’excluent…

        3 si c’est rendu fonctionnel (cf post ci dessous), ce ne sera pas par voie démocratique, ni même peut être constitutionnelle (celle ci bloquant le processus législatif et étant sanctuarisée), cad légale, mais ils ne sont plus à çà prêt ; si c’est rendu démocratique, on peut rêver après 40 ans de tractations de couloirs, en l’absence de débats internationaux…en fait je ne vois pas comment rendre çà démocratique sans au moins un coup de force légal (ce qui est paradoxal), puisqu’il faut faire sauter le TCE/TFUE. Peut être avez vous des suggestions?
        cela peut il seulement être fonctionnel ou démocratique sans une plus grande homogénéisation des perspectives? Dans quel sens : on fait lâcher la finance aux anglais?, comme le réclame chris06, on fait lâcher leur monnaie aux allemands, et un peu leur industrie?, on met au pas le luxembourg?, on envoie un corps expéditionnaire de contrôleurs fiscaux là où il faut, on impose des réformes aux voisins, ou chacun lâche un bout de spécificité (on vit à l’âge de l’avantage comparatif, je le rappelle)? Parce que çà a bien l’air de partir dans une dérive autoritaire…

        Sans compter les républiques et les monarchies…concilier l’habeas corpus d’avec la loi fondamentale allemande, ou les champions du changement de constitution que sont les français…juste pour en prendre trois, c’est…délicat.

        Tragi-comiques, ces « européistes » qui ne savent pas prendre en compte leurs partenaires…

        Quand comprendrez vous qu’avec ces traités, c’est bloqué? Difficile si on a voté pour?

        Les avez vous lus un tant soit peu au moins?

        4 actuellement, çà fusionne sous les coups de boutoir de la spéculation. à moins que çà fissionne. Je ne sais plus trop dans quel sens çà va aller : implosion, ou explosion des noyaux… Légitimité : 0 + direction impopulaire=>PBs
        Il n’y a que les mythes de l’inéluctabilité de la mondialisation (que les curetons prennent la tête du mouvement, on verra alors si vous en êtes toujours…), de l’inéluctabilité de la construction européenne (LA construction, pas d’une : LA. Dans 20 ans, on verra), avec en contre champ les cavaliers de l’apocalypse pour balayer les réfractaires, qui fasse tenir le jeu. Aujourd’hui les épouvantails s’agitent (« la fin de l’euro, c’est la guerre! », entendu à Cdsl’air).

        5 est ce étonnant, pour une entité politique qui a accompagné la mondialisation depuis ses débuts? Aucun irresponsable politique (un curieux mic mac fait que Sarkozy est irresponsable pénalement, pendant et après son mandat) parmi ceux qui ont accompagné cette construction qui, je le rappelle, est le pendant local de l’otan* et des accords du gatt (l’omc, « on » l’a fait) ne pipera jamais mot de ces décisions : jugé par ses pairs sur une décision collégiale=absous.
        enfin, collégiale… cette embryon de construction en 71 a volé au secours du $ permettant la création du forex (sans juger : la guerre froide était là). En 71 aussi, la commission prenait les rênes des négociations à la future OMC.
        Je me souviens avoir lu mr Leclerc écrire que c’était un progrès de voir les banques derrière les états. Si les lobbys ne doivent pas être oubliés, la responsabilité est politique avant tout.

        6 cela fait combien de temps que la construction de cette aberration au regard de la raison, du droit, de la démocratie et de l’art de gouverner, fait des promesses?

        7 qui peut imaginer que tous ces gouvernements élus, pour la plupart ardents « européistes », n’agissent que sous couvert d’incompétence depuis 40 ans? N’est ce plutôt qu’il y a un vice de forme…?

        8 est il seulement possible qu’après 40 ans de construction européenne, il soit interdit de demander un, le premier, audit du bazar? C’est comme la fed, « circulez, ya rien à voir! »?

        ces perfides anglais ont réalisé une évaluation du coût pour les entreprises de la transposition des normes européennes (bien sûr, il y a des gagnants…Dassault, Lagardère, Seillères adorent l’UE. Tous leurs journaux se sont fait l’écho de cette objectivité lors du referendum). à vue de pif 60 milliards pour la france.

        Il a fallu 70 ans à l’union soviétique pour se désintégrer. Les USA ont failli le faire (guerre de sécession), quelques décennies après l’instauration de la fédération.

        9 au plan international.
        -Qui représente les pays européens à l’ONU depuis « lisbonne »? à l’OMC, depuis 1971? Çà profite à qui? Aux européens (notion géographique)?
        -Qui est ravi du fait que les vetos des pays européens (angleterre, france)au conseil de sécurité soient entravés en attendant de passer aux mains de la commission?
        -Qu’est ce que vous trouvez judicieux : élargir les vetos ou les restreindre?

        Même les russes ont fini par comprendre la pétaudière que l’UE était : depuis ils ne s’opposent plus au bouclier antimissile US : ils nous vendent même des équipements pour!

        10 d’un point de vue laïque, ou républicain, ou libéral, ou communiste ou socialiste, il est normalement aberrant de s’associer avec des pays sous des critères qui font que l’UE est : blanche, et chrétienne, entretenant les fantasmes les plus sordides.

        Au nom de quoi l’espagne devrait plus de solidarité à la lituanie qu’au Maroc? La france à la bulgarie qu’au brésil ou au surinam (nos voisins d’amérique du sud)?
        d’un point de vue libéral, ou républicain, ou socialiste ou communiste :
        A qui sert on la soupe en légitimant les décisions du FMI? Celles des agences de notations américaines? (Mme Ashton a donné de la voix : un ultimatum puissant : où les us découpent ces agences en deux (6 dc au total), soit l’UE crée les siennes (rires : avec quels outils juridiques?). Il a fallu attendre la dégradation de la note US pour que S&P fasse l’objet d’ennuis juridiques…ce qui ne change pas grand chose pour l’UE…)

        Au nom de quoi, la guerre en libye, bientôt en syrie, en afghanistan, l’ingérence en côte d’ivoire?, et j’en oublie sûrement. Chirac a violé les traités européens en n’allant pas en irak!!
        Sarkozy venait d’accueillir kadafi avec le tapis rouge : des contrats d’armements et des contrats pétroliers. L’italie aussi. Peut on me dire quel mouche l’a piqué? Je ne défends pas ces contrats : j’interroge sa volonté : qui décide? Sur quel critère? Le retour dans l’OTAN?
        Déjà que pénalement il est irresponsable…Au moins : était ce un moment (économique) judicieux?

        (*)http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/afghanistan/8712701/US-troops-may-stay-in-Afghanistan-until-2024.html
        (**) wikiblablah sur la CED (Communauté européenne de défense) : « L’échec de la CED (1954 quasi mort né), comme la solution de l’UEO(195461984 : « L’Union de l’Europe occidentale était une organisation européenne de défense et de sécurité, qui fut en sommeil pendant un certain nombre d’années, composée d’États membres de l’OTAN et de l’Union européenne. À partir de 1984 et surtout au début des années 1990, elle a été identifiée par les États membres pour être le support de la politique européenne de défense mais le projet n’a pas été poursuivi. »), révèlent l’incapacité des États d’Europe occidentale de concevoir un système de défense indépendamment des États-Unis. R.Marjolin, qui fut l’un des principaux collaborateurs de Jean Monnet le confessera dans ses mémoires : « l’incapacité de l’Europe à s’unir résulte d’une décision prise implicitement par les Européens après la fin de la seconde guerre mondiale, celle de s’en remettre aux Américains pour leur défense ». »
        Marjolin exprime en fait le point de vue de Monnet, limite un point de vue français (il n’y a que des français pour vouloir des militaires indépendants des USA…) :

        suite wiki : « L’idée d’une défense européenne est relancée en 1992, par la signature du traité de Maastricht (PESC : politique étrangère et de sécurité commune), confirmée en 2007 par la signature du traité de Lisbonne, mais toujours dans le cadre de l’OTAN, c’est-à-dire sous une étroite dépendance de Washington. »
        Et pour cause : le but implicite des fédéralistes est une union transatlantique : le but de l’otan, c’est l’union fédérale.
        Angela Merkel a d’ailleurs participé à la création d’un comité concernant le marché transatlantique.
        qui dit marché unique…etc…
        « Ils sont fous, ces romains! » 🙂

        Bon. Après, si vous êtes pour un tel projet, je comprendrais mieux votre ironie…mais je crains qu’elle ne soit amère…
        déjà les BRICs sont capables de bloquer les négociations à l’OMC : un bloc transatlantique ne fera qu’attiser les tensions, même si le cocher n’est pas washington…

        P.S. : détail… : « libertins anti-libéraux ». Si cette espèce existe, je la plains. De même les libéraux anti-libertins. Ou les libéraux naïfs. Relisez Sade. Je vous conseillerais la philosophie dans le boudoir, c’est assez soft pour que vous ne rougissiez pas plus. Notamment le long passage intitulé « français encore effort pour être (tout à fait) républicains. Relisez Rabelais.

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