L'actualité de la crise : QUI A FAIT LE COUP ? par François Leclerc

Billet invité.

A peine reprise, la respiration était en ce début de week-end suspendue à deux échéances : comme à l’habitude l’ouverture dans la nuit de dimanche à lundi des marchés asiatiques, puis européens et nord-américains lundi, et ensuite la rencontre de mardi entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.

Mais il a fallu que de Sydney, en Australie, Robert Zoellick – le président de la Banque Mondiale – lance un pavé dans la mare en estimant publiquement que l’économie mondiale était entrée dans « une phase nouvelle et plus dangereuse », faisant référence en particulier à la zone euro, qui pourrait être « le défi le plus important ». Encore un week-end de foutu  !

On sent donc comme une atmosphère de fin de règne, au terme de cette semaine qui a fait des bourses le baromètre affolé d’une dépression annonçant la tempête. Qui va cette fois-ci faire le coup et menacer le système financier ? Nul ne le sait, et c’est bien là le problème. L’ennemi n’est pas identifié, il n’y a rien de plus angoissant, les financiers sont pris à leur propre piège, victimes de l’opacité du système qu’ils ont construit.

L’aversion au risque, comme disent les spécialistes qui ne veulent pas parler de danger, la recherche d’un refuge pour y trouver protection, ont donné lieu à des transferts financiers impressionnants. Une fuite effrénée des marchés boursiers en direction des fonds monétaires, et accessoirement du marché obligataire. Les taux des dettes encore considérées comme les plus sûres – car tout est relatif, surtout s’agissant de la dette américaine – baissent en conséquence. Signe également d’un avis de tempête.

Vecteurs identifiés de la propagation systémique de la crise, points faibles du système en raison de leur exposition à une dette souveraine très malmenée, les mégabanques sont au centre de l’attention et voient leur valeur en bourse chuter brutalement, les déséquilibrant. Si le cas de la Société Générale est en pointe, ce n’est pas sans raison, car la banque est connue pour être très active sur le marchés des dérivés (renflouée à ce titre par la Fed, lorsque AIG s’écroulait) ; elle risquerait d’entraîner d’autres mégabanques outre-Atlantique si elle venait à s’écrouler.

Afin de stabiliser la situation, les banques centrales sont montées comme d’habitude au créneau. La Fed en s’engageant à maintenir pendant deux ans son taux à zéro ou presque, et la BCE en achetant des obligations espagnoles et italiennes. Exprimant chacune à sa manière une détermination un peu forcée, pour ne pas dire un engagement limité. Avec le danger de ne rien contenir à l’arrivée.

La Fed devrait en effet se faire violence, dans le contexte politique actuel, pour entamer un nouveau round d’achat de la dette américaine (le précédent n’ayant par ailleurs pas été spécialement couronné de succès), et la BCE n’attend que de passer au plus vite le bâton témoin au Fonds de stabilité financière (FESF). Les limites de leur intervention sont ainsi tracées par elles-mêmes.

Dans le cas de la BCE, le passage de relais au FESF s’apparente à une course d’obstacle, dont le plus important de loin est à Berlin. Un deal serait toujours possible sur le papier, sur le mode de celui qui avait présidé à la création de l’euro en échange de garanties de discipline budgétaire données à l’Allemagne, ainsi que d’indépendance de la BCE. Aujourd’hui, il s’agirait d’échanger un degré de plus de mutualisation de la dette publique européenne contre encore plus de rigueur fiscale, mais assortie de contraintes très renforcées. A ce prix seul, l’Allemagne pourrait évoluer.

Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Encore plus lorsque certains se prennent à rêver en suggérant que la BCE garantisse la dette publique, solution radicalement opposée à ce qu’elle entend obtenir. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir du totalement se déjuger en achetant la dette italienne et espagnole, n’ayant pas le choix. Dans l’immédiat, elle est inconfortablement assise entre deux chaises.

Elargir le propos hors de ces contingences immédiates semble nécessaire pour saisir la nature du rebondissement de la crise que nous connaissons. Tout se passe comme si le jeu de toujours qui consiste à rouler la dette à court terme pour financer des engagements à long terme devient très hasardeux lorsque les sous-jacents ou contreparties apportés n’offrent plus les mêmes garanties. Lorsque la dette souveraine n’est plus un incontestable point d’appui. Et que la baisse de sa valeur sur le second marché a des effets dévastateurs sur le banking book des banques, sans attendre même qu’un ou plusieurs Etats fassent défaut. Ceci au moment où les mêmes banques européennes doivent se refinancer à très grande échelle dans les deux ans à venir.

Ce sont les soubassements même du système financier qui donnent de dangereux signes de faiblesse. Voilà d’où vient cette fois-ci le coup.

159 réponses sur “L'actualité de la crise : QUI A FAIT LE COUP ? par François Leclerc”

  1. Merci Francois pour la perpetuelle excellence de vos analyses . En vous lisant ,il est evident que cette financiarisation est une aversion aux risques, et une tentative (vouee a l’echec) de se mettre a l’abri de deconvenus commercialles et politiques .

  2. Quant je vous disais que l’ete 2011 ressemble de plus en plus a L’ete 1939 !!!!!!
    Bonjour…..

      1. Pas tout à fait, Zehuti.
        Comme dit Lordon : « Certains n’oublient pas qu’ils ont intérêt à l’oubli. »

        Ainsi, tu remarqueras que les manipulations de mémoire collective servent des intérêts bien précis et toujours évidemment, individualistes.
        Ainsi, qui se souvient que les US ont menacé les dirigeants chinois de révéler le contenu de leurs comptes off-shore en début 2009..?
        Dirigeants chinois qui sont subitement devenus très calmes sur ce coup-là…
        Mais aucune analyse dans la presse. Et ce n’est qu’un maigre exemple.

        Ici, je pense que le système, qui a trop bien fonctionné, est allé trop loin. Et les Anglais n’ont pas besoin de se souvenir de l’Histoire pour se rendre compte que le pouvoir les fait mourir à petit feu.

      2. Encore un article qui arrive pile-poil : (les gars du CNRS lisent leblogajorion, à priori)
        http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/13/le-long-passe-de-la-dette-publique_1559248_3232.html#ens_id=1216746
        « Le long passé de la dette publique »

        « De ce modèle historique rêvé, on est encore fort loin. » …
        Regardez bien à quels moments de l’histoire, les impôts ont « pu » être remontés sur les PLUS riches. c’est révélateur.
        Merci aux Venissiens et Florentins … en passant :-((((
        Si je pouvais bouffer un de leurs plus riches au petit-déj le matin, j’aurais un plaisir non dissimulé.

  3. Tiens! Moi qui croyait que la crise était déjà finie… Enfin, c’est ce que laissent entendre certains analystes et journalistes suite au vifs rebonds de la bourse, ces derniers jours.

  4. Au sein de la zone euro, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays Bas et la Finlande ont déjà informé :

    * qu’ils ne paieront plus pour le Fonds Européen de Solidarité Financière,
    * et qu’ils ne souhaitent en aucun cas continuer à dégrader la structure bilantielle de leur Banque centrale nationale.

    Cela signifie que l’euro n’a plus longtemps à vivre.

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-chateau-de-cartes-s-effondre-la-98836

  5. Je pense à Sarkosy et Merkel qui, mardi prochain, vont jouer pince-mi et pince-moi sont dans un bateau.

    Le jeu consiste à contraindre l’autre à tirer le rideau (sur l’Euro ?), chacun sans avoir l’air d’y toucher pour pouvoir dire « c’est pas moi ! ».

    Satané élections !

  6. Qui a dit?
    Il est plus difficile à un riche d’accéder au royaume des cieux, qu’à un chameau de passer par le trou d’une aiguille..

    Donc, suppression de l’argent et partage à la virgule près !!

    Mais comme les z’humains sont avant tout des guerriers de 5 ans d’âge mental moyen, avec des mitrailleuses, chars, avion de guerre, bombes H, bombe à neutrons et autres pétards.. Je dirai que c’est la guerre économique entre blocs continentaux..

  7. Zoellick monte au créneau en focalisant sur les problèmes de l’UE. A quand une vidéo de la présidente du FMI focalisant sur ceux des US?
    Pendant ce temps-là Greenspan (je ne sais pas importer sa vidéo, voir par ex. Auxinfosdunain) intervient pour dire que les US peuvent faire indéfiniment du QE. A rapprocher de l’interview de Roubini qui a les honneurs du WSJ pour prédire des QE3, QE4,…, QEn,.., et de l’augmentation des appels de marge sur les MPx.

    Rq: Sydney.

  8. Si les soubassements témoignent d’une fragilité désormais partagée par le plus grand nombre, le système financier reste soutenu par des ‘fondametaux’ de notoriété écono-médiatiques ‘bons’. Je m’interroge beaucoup sur l’utilisation de ce type de vocabulaire chez les spécialistes communiquants mainstream dont on distingue bien l’insincérité du discours. Dans la confusion des fondamentalismes me rejaillit qu’un sentiment de torpeur.

  9. Bonjour,

    Est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer le paradoxe suivant :
    Suite aux événements sur les bourses mondiales dus en grande partie au relèvement du plafond de la dette US et à l’abaissement de la note de cette dette, comment se fait-il que les investisseurs se réfugient en acheter des bons du trésor US (émissions de cette même dette US)?

    1. @titi

      Il vous aura peut-être échappé que la crise politique de la dette US à été réglée, provisoirement certes mais réglée. Et avec la victoire de qui ? avec la défaite de qui ? avec la signature d’un traité de reddition de la part de qui ?
      Le « crédit » apparent subséquent de la signature US a un prix : la « reconnaissance » des vainqueurs qui ont la prudence de ne pas crier tout de suite Vae victis ! – grosso-merdo ceux qui sont derrière le « mouvement » du tea-party ,ou en profitent – associée à la « bienveillance » des leaders de marché – i.e Bill Gross et Larry Fink, Pimco et Blackrock.
      Les « moutons » suivent, évidemment, mais pas innocemment.

    2. Peut être est-ce la FED qui rachète en masse des TBonds pour masquer le sauve qui peut des autres zinzin…

    3. Voir le papier de Paul Krugman, La Crise Détournée, dans le New York Times du 12/08

      L’extrait qui en parle le plus :

      Ce que le marché disait – criait quasi – c’est : « on n’est pas inquiets de la dette ! On s’inquiète à propos de la faiblesse de l’économie ! » Parce qu’une économie faible signifie des taux d’intérêt bas et un manque d’opportunités pour le business ce qui, à son tour, implique que les obligations du gouvernement deviennent un investissement attrayant, même avec des rendements bas. Si la dégradation de la note de la dette américaine a eu un effet, c’est celui de renforcer les craintes de politiques d’austérité qui rendront l’économie encore plus forte.

    4. Humm…Tout simplement parce que, même dégradés, les titres de dettes US bénéficient d’une indulgence liée à l’histoire, d’une crédibilité à peine écornée, de l’absence de valeurs vraiment plus sûres et à l’arbitrage, bien évidemment, de milliers d’options (de futures) avec des sous-jacents libellés en USD.
      Cela étant, à quand l’ouverture des portes de Fort Knox afin de vérifier ce qu’il en est de la détention d’or physique par la puissance américaine ?
      Au fait, la publication de M3, composant de la masse monétaire de ce pays, a-t-elle été restaurée depuis tout ce temps ?

    5. Si la note de la dette US est abaissée, ça doit faire monter les taux (même qu’un peu sur la somme c’est énorme) et donc si je prête de l’argent, ça me fait un bon retour.
      Donc au final je ne vois aucun paradoxe, les événements sur les bourses ou l’abaissement de la note US, font  »monter » la panique, cela entraîne des réactions des banques centrales qui maintiennent des taux très bas pendant longtemps, donc un investisseur (les banques quoi) a tout intérêt: 1) à de l’instabilité en bourse, 2) à l’abaissement de la note US, 3) à ce que l’argent lui soit offert pour acheter des bons du trésor dont les taux montent.
      Le seul paradoxe que j’y vois c’est que l’on continu à faire passer les  »investisseurs », ou le  »marché », etc… pour des abstractions difficile à définir, alors que ce sont par un bout ou l’autre les banques commerciales, soit en investissant directement, soit en prêtant aux  »investisseurs » ou aux  »marchés » qui tirent les ficelles (c’est leur représentants qui sont sortis du bois lors des négos sur le plafond de dette US, par ex;).

    6. Mais n’est ce pas aussi la FED qui en achète beaucoup actuellement, histoire de faire tenir les cours (ai lu 80% je sais plus où)

    1. malheureusement, c’est vieux comme le monde; le chien, la rage …
      la calomnie, compliquer la simplicité etc. etc.

    2. Ce n’est pas gratuit, tout est louche dans cette affaire de dégradation. Par ailleurs, je croyais que les agences de notation étaient à la solde l’Etat US, en fait je dois rectifier: elles sont à la solde d’un clan au sein de l’Etat US. L’autre clan va chercher à la remettre au pas.

    3. Non, rebâtir le système sur du concret est trop risqué et bien compliqué, alors qu’il suffit de montrer, si possible avec des arguments invérifiables (donc incontestables) que ceux qui discréditent les discréditeurs sont incompétents.

      La presse fait çà très bien tous les jours, si bien qu’elle croit que c’est devenu son métier. Tant et si bien que des journalistes en vivent ; ils se font beaucoup plus d’argent , de notorité et de clientèle en vendant de la came qu’en travailant honnêtement.

  10. Bonjour,

    Donc si je comprends bien si les allemands acceptent d’alimenter le fond a hauteur de xxxx milliards d’euros les banques sont sauvées et nous on en prend pour 10 ans d’austérité a bouffer du pain ?
    Ou es – ce un peu plus complexe ? A savoir que la perte de valeur pour tout le monde (économie atone et en récession pendant pas mal de temps fait tout chuter au final)

    S vous regardez la courbe du nikkei sur 20 ans via wikipedia par exemple ce donne le vertige vers la bas

    1. Eh oui, les sombres (bergers malveillants avec carence de lumière spirituelle) sont surtout chez les élites et rarement dans le Peuple modeste..
      Ma maman me disait aussi, souvent, « ne tourne jamais le dos à un anglosaxon ».

      1. Bonjour..
        Eh bien, les métiers d’argent sont surtout réservés aux âmes novices, afin qu’elles apprennent la premiere leçon de la vie, à savoir « l’argent ne fait pas le bonheur ».. Quant aux anglosaxons, ils dégainent promptement, aussi faut il leur faire face en les maintenant toujours en ligne de mire..

    2. Bonjour,

      la situation est bien plus complexe que cela.
      La crise actuelle représente la somme des autres problèmes qui n’ont pas été traités par l’humanité faute de courage.
      A savoir:

      Problème énergétique:
      peak oil sans qu’aucun substitut viable et à grande échelle ne soit disponible.
      Crise démographique:
      Population humaine passant de 1 à 7 milliards d’individus en un peu plus d’un siècle.
      Crise des matières premières:
      Tout le monde n’en veut de la belle automobile et du bel ordinateur mais il ne peut y en avoir pour tout le monde.

      Tout cela ajouté à l’égoïsme, l’égotisme et le manque total d’empathie de la race humaine font qu’il n’y a aucune solution aux problèmes actuels sans une remise en cause totale et drastique des fondements de la soi-disant belle civilisation.

      Ceci est mon interprétation personnelle et elle n’engage que moi.

      Bon week-end.

      1. Je suis en partie d’accord avec vous.. En 1960 la population mondiale était de 3 milliards environ.. Aujourd’hui nous frisons les 7 milliards, c’est à dire que nous avons doublé la population en l’espace de 50 ans(une demi vie d’individu. Nous sommes dans la partie ascensionnelle de l’exponentielle de croissance démographique.. Il faut donc faire l’amour sans procréer pendant une 15 zaine d’années (on sait faire)..
        Pour l’énergie, il est sûr que sans elle, aucune politique n’est possible.. Les moyens technologiques pour avoir de l’énergie à profusion existent.. On se heurte plutôt à un problème humain , de pouvoir, d’entente entre les peuples et de confiance..
        Pourtant les scientifiques savent que la matière est de l’énergie concentrée.. On sait que la matière est le chiffonage de l’espace-temps (voir les équations de Minkowski qui travailla là dessus à l’époque d’Albert Einstein).. Certains physiciens ont déjà réussi à syntthétiser de la matiere à partir d’ondes dans des guides d’ondes..On pourrait imaginer des synthétiseurs de matière (genre micro-ondes) sortes de photocopieuses en 3 dimensions qui multiplieraient les pains et les poissons….
        etc, etc..
        Surtout, ce qu’il faut c’est que dans la tête, il y ait une spirale montante vers l’abondance, et non pas une spirale descendante vers toujours plus de misère..
        L’avenir est dans nos mains..

      2. @ Fatalitas,
        votre explication est logique et partagee par de nombreux geologistes, (c.Campbell, M.Simmons, J.Lahererre…) physiciens (Barlett) ecologistes (Cochet, Heinberg….) et l’opposition farouche quelle suscite montre bien que beaucoup preferent la croyance aveugle dans la science ou le deni ds realites statistiques et physiques a une defi si gigantesque pour l’humanite !

      3. C’est l’une des grandes désillusions de ce monde : on croit que dans les hautes sphères dirigeantes il se trouve des individus adultes et matures, on croit que le monde est géré par des super-individus avec une très grande conscience et responsabilité, on croit qu’on ne peut comprendre ce qu’ils font tant se serait le fruit d’une élévation rare des consciences.

        Et en fait, on constate que le fonctionnement du monde est juste minable.

        Il me semble que c’est l’Internet qui a révélé au grand jour que nous sommes en fait dans un océan de médiocrité.

        L’humanité aura un avenir si elle sait se dépasser elle-même. Mais pour tout dire, je demande à être convaincu qu’elle en soit capable.

      4. « Tout le monde en veut de la belle automobile et du bel ordinateur mais il ne peut pas y en avoir pour tout le monde. ».

        En effet, nous, pays occidentaux riches, avons vécu au dessus de nos moyens (et ceux de la planète) au moins depuis la révolution industrielle, sur des critères de consommation qui ne peuvent être appliqués à 7 milliards d’abitants aujourd’hui (ils ne l’étaient déjà pas, loin s’en faut, aux 2 milliards d’individus du début du 20eme siècle).

        Or c’est bien dommage pour nous mais des peuples entiers qui n’y avaient pas accès ont maintenant l’outrecuidance de revendiquer un peu de notre confort !

        Le monde ressemble à deux vases communicants dont l’un des récipients très haut mais de faible section (représentant les pays riches) communique via une vanne de plus en plus ouverte avec un récipent bas mais de grande surface (représentant le reste du monde) qui ne se remplit que très très lentement.

        Le retour pour nos sociétés privilégiées à la situation d’avant l’éveil des BRIC et autres pays émergeants n’a aucun sens, et pour tout arranger, la planète commence à se rebiffer…

        Comme nous sommes tous prêts à partager avec les plus riches (c’est équitable) mais pas avec les plus pauvres (il y a des limites à tout), on ne s’étonnera pas des luttes au couteau en cours et à venir pour le seul maintien du niveau de vie d’une minorité (dont nous faisons plus ou moins partie) qui n’entend pas perdre ses privilèges.

      5. Excusez moi,
        mais c’est toujours la même chansonnette,
        -le pic pétrolier:
        Absolument faux,les Etats-Unis n’ont absolument pas entamer le quart du dixième des réserves pétrolifères sur leurs continent.
        -La Russie n’exploite absolument pas les immenses réserves qu’elle détient en particulier dans sa zone polaire.
        -La question est stratégique,celui qui détient l’énergie détient le pouvoir.
        -la problème n’est pas l’épuisement des ressources pour les 50,100 ans à venir,mais bien plutôt de savoir de quel type de mutation technologique avons nous besoin pour remplacer et dépasser en intensité énergétique ce type de procédé.

        -Ceux qui pensent pouvoir se passer des applications liées aux sciences de l’atome se fourvoient complètement:
        -Il est exact de constater que l’accroissement de la population mondiale est largement dû au développement de la Société Industrielle et donc à une intensification des flux d’énergies utilisées.La société humaine dans son ensemble a besoin d’énergies de plus en plus dense pour soutenir sa croissance démographique.
        -Il est à noter ironiquement par ailleurs ,que les applications nucléaires dans le domaine militaire primeront de toute façon sur toute autre choix politique en terme d’énergie.En ce sens,on peut se questionner sur le désintéressement total des militaires concernant les énergies dites « renouvelables »?

        -Au delà de l’extraction des matières premières,reste toujours la question de la transmutation des matériaux usagés et de toute forme de déchet.
        Il s’agit là ,tout autant d’une question scientifique, technologique,qu’écologique.

  11. j’ai une autre analyse

    je pense que les choses iront mal si la France ne rentre pas en récession….

    Esperons que la Belgique n’y rentre pas car je n’ai pas envie de payer plus de taxes

  12. J’étais particulièrement outré par les propos, hier du Président Obama, qui disais que « la crise, en provenance de la zone euro, venait lécher les côtes américaines ».
    Je commence à me demander, bien qu’étant sur bien des aspects plutôt américanophile, si ce pays ne devrait finalement pas s’effondrer complètement pour pouvoir enfin remettre, sur cette planète, toutes les pendules à l’heure.
    La perversité de leur système financier, du point de vue de la construction mental, n’a d’égal dans l’horreur que la perversité de la construction mental du nazisme.
    Avec des moyens bien différents, la finalité reste la même. La destruction de la planète et des génocides par délégation de pouvoir.

    1. vous vous emballez cher Roger,
      les US font ce que l’UE fait en ce temps de crise: rejeter la responsabilité de la la crise sur l’ « autre ». Ainsi l’ « autre » devient le maillon faible qu’il faut « aider » (sous-entendu: qu’il faut généreusement renflouer a coups de taux d’intérêts exorbitants). Le jeu consiste ici a ne pas s’effondrer le 1er (comme la grece) … rien de plus. Please, restez americanophile !

      1. Romain,

        Je vous suis bien, mais n’y a-t-il pas comme différence fondamentale entre les Etats-Unis et l’Europe, le fait que les américains sont à l’origine de tous les montages financiers pervers, assimilable à de la délinquance pure, et qui sont à l’origine de toutes les déviances qui nous entrainent dans la crise?
        45% de leur PIB est constitué de ces produits financiers. Or vont-ils se priver de ces 45% de PIB et devenir vertueux, pauvres certes, mais vertueux?

    2. Cher Roger,
      Vous avez tout à fait raison concernant « la construction mentale du nazisme »au sein de la Société Américaine,mais n’oubliez pas de lorgner du côté de la City et de l’Empire Britannique dans son ensemble,ça vous permettra de rester un « américanophile »prudent.

      1. Oui, bien sûr, et je demande même si la City n’est pas plus perverse que Wall Street.

      2. Oui,bien plus perverse,parce qu’elle est le coeur historique du système impérialiste le plus subtilement sombre,manipulateur,et influent qui soit.Wall-Street est tout simplement une émanation directe par ses filiales de la City et celle-ci reste toujours la première place financière Mondiale, le système banquaire Britannique,le plus puissant qui soit en terme d’avoir et d’actifs financiers.
        -Les banques Britanniques détiennent environ pour 9000 Milliards d’actifs financiers.
        -Les banques Françaises,pour 8000 Milliards.(BNP Paribas,la plus grosse banque au monde,ne pas oublier,à elle seule elle en détient à hauteur de 33OO Mds)
        -Les banques Américaines,c’est 6000 Milliards.
        Où est le centre de la finance internationale dans ces conditions?
        Non,j’vous assure,les financiers,qu’est-c’qui s’marre….

    1. Vercors.

      Il y a, en France, 3 zones particulièrement faible d’un point de vue économique.
      – le Valenciennois
      – le Pas de Calais
      – la Corse.
      (d’un point de vue général, car il existe des zones spécifiques amusantes comme Saint Malo en Bretagne qui est une commune très riche dont le pourcentage de population au RMI est le plus élevé du département…)

      Ces 3 zones, faut-il les sortir de l’Euro afin de « remonter » leur compétitivité…??

      Autre chose.
      Dans les BRICS, le niveau de compétitivité est-il identique partout…??
      Et entre états des US..???

      La question à se poser ces temps-ci est que des pays créent des zones commerciales afin de se séparer du dollar et se protéger de la spéculation monétaire, alors… :
      Faut-il faire une sorte de bancor sauvage en éclatant certaines zones…??
      (car les spéculateurs sauteraient dessus comme des Soros sur la GB…)
      (ou le dollar sur le Zimbawe…)

      1. d’ou sortez vous ces infos sur le Valenciennois, le Pas de Calais, la Corse et saint malo ?

        svp ..

      2. Statistique INSEE recroisées par des articles dans la presse officielle plus déplacements sur place.
        Si vous avez l’opportunité de sortir des chemins battus touristiques, je vous conseille une visite des communes situées à 5 à 10 kms des anciennes mines du Pas de Calais transformées en musées.
        Là, les anciennes entreprises ne versaient rien aux communes.
        Et des « résidences » de 80 M2 de terrain comportant des maisons de 30m2 au jardin complètement délabré pullulent.
        Bien sûr, il faut sortir du statut de touriste pour voir la réalité. Comme partout.

      3. Si vous avez l’opportunité de sortir des chemins battus touristiques, je vous conseille une visite des communes situées à 5 à 10 kms des anciennes mines du Pas de Calais transformées en musées.
        Là, les anciennes entreprises ne versaient rien aux communes.
        Et des « résidences » de 80 M2 de terrain comportant des maisons de 30m2 au jardin complètement délabré pullulent.

        Les mines, c’est plutôt dans le Nord, sinon, je confirme… (« pullulent », peut être pas…)

        Il n’y a pas que çà…ex : http://www.nord-nature.org/environnement/pollutions/sols/metaleurop_3.htm
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Metaleurop
        « Metaleurop s’est fait connaître lors de sa restructuration qui a abouti à la liquidation en mars 2003 de sa filiale Metaleurop Nord, qui exploitait une fonderie à Noyelles-Godault. Une longue polémique entoura le licenciement des 830 salariés, et l’abandon d’un site considéré comme le plus pollué de France. »

        « Metaleurop (renommé Recylex) est un groupe français spécialisé dans la production, la transformation et la valorisation… »
        Plus c’est gros…

    2. Vercors.. drôle de pseudo pour un amateur du blog de petits spéculateurs d’ultra-droite de Mister Charlot « Gâve grave »…
      Té ! pour ceux qui, comme le maquisart du Vercors, ont l’estomac résistant, un tout petit échantillon de la pensée « gâveuse », ici sous le pseudo « faillitedeletat »,qu’il utilise dans ses réponses aux posteurs de son blog, ici le brave Christophe…

      Cher Mr GAVE,
      Malgré toute l’admiration que je vous porte je ne comprends pas pourquoi un euro-sytème sans l’Allemagne serait moins un Frankenstein qu’avec l’Allemagne.
      Car, vous en conviendrez, nous n’avons que peu de chose en commun sur le mode de fonctionnement de l’économie avec nos amis les grecs.
      D’autre part d’autres pays plus petits quitteraient l’euro avec l’Allemagne (Autriche, Hollande, Finlande…).
      Votre solution pourrait être la moins douloureuse et la plus logique dans la situation actuelle mais est elle réaliste?
      CG
      Par Christophe on 12 août 2011 à 19 07
      Cher Monsieur
      Tres, tres bonne question
      En fait, vous avez raison
      Si cela devait se passer, tous les 4 ou 5 ans il faudra sortir par le haut la monnaie dun pays bien gere et laisser les autres sous le nom d’euro
      Quand il ne restera plus que la Grece dans l’Euro, on pourra alors tranquillement achever la pauvre bete
      Mettons que ca nous donne 5 ans de tranquillite pendant lequel on pourra essayer de faire des reformes structurelles en France ou en Italie et que cela evite a nos banques ou compagnies d’assurance de sauter
      Ce qui est deja bien
      Bien vu
      Amicalement
      cg
      Par faillitedeletat on 13 août 2011 à 21 09

      1. Ne vous en déplaise cher viticulteur je trouve sa réponse d’une logique imparable car vous voulez sortir comment du sac de nœuds ???
        Et concernant l’article j’y adhère à 100%.

        Vous devriez vous y connaître pourtant en assemblage et nous trouver VOTRE THESE ET VOTRE SOLUTION

      2. Voir la chronique de DCB dans le Nouvel Obs. de cette semaine.
        Il nous rappelle un des propos de Semprùn « L’Europe est née a Buchenwald » mais aussi toutes nos racines et cultures communes et surtout nous signale un manifeste rédigé à Buchenwald par 2 intellectuels et militants antifascistes, Altiero Spinelli et Ernesto Rossi, pour une Europe libre et FEDERALISTE.
        Dany conseille vivement la lecture de ce manifeste à tous ceux qui
        « voient en l’idée européenne le cheval de Troie d’un capitalisme forcené et d’un impérialisme destructeur des identités collectives »
        Dany est un fervent partisan du fédéralisme.

        Attention à ne pas régresser et ne pas faire des choix comptables qui pourraient s’avérer rétrogrades !
        Pour un frontalier comme moi et qui plus est a des proches et amis d’origines ou de nationalités allemande, espagnole, italienne l’Europe est une réalité citoyenne concrète.

      3. @liervol

        M’étonne pas qu’il te plaise, petit minet, cette crapule, cette groupie à Friedman de Gâve, il parle de toi dans cette citation :

        Les crises financières ont, en pratique, beaucoup à voir avec la pêche à l’explosif. Quand une grenade explose en profondeur, on voit d’abord remonter, le ventre à l’air, les plus petits poissons. C’est seulement au bout d’un certain temps que l’on voit remonter les baleines ! » (Extrait de Libéral mais non coupable, 2009)

        T’as trouvé hein ? Oui c’est ça, le p’tit poisson ventre à l’air – ou le petit minou qui pleurniche, pareil.

      4. @vigneron

        Là tu as le vin mauvais et qui plus est je t’ai lu bien plus pertinent bien souvent, là tu m’as déçu car en plus tu ne réponds pas; Je t’invite à relire le sujet : La révolte sans solution
        cordialement tout de même, n’arraches pas tes vignes pour si peu ….

    3. Pourquoi, il n’est jamais question de la balance commerciale des états ?
      (je ne sais pas si je comprends tout mais « le bancor » ne se réfléchit-il pas plus des importations/exportations, que de la dépense intérieure de ces états, dont celle induite des nombres de fonctionnaires de chaque état

  13. Je me sens comme le gamin qui attend le feu d’artifice du 14 juillet … Le soir n’en finit pas de tomber mais la nuit n’est pas assez noire , estiment les artificiers … je crois que je vais m’endormir, la nuit est douce … tiens ! il se met à pleuvoir , le feu d’artifice est annulé .

    1. Il faut vraiment beaucoup de pluie pour annuler un feu d’artifice de nos jours.
      Les meilleurs c’est quand il y a de l’orage !

  14. Le Fond Européen de Stabilisation Financière ne sera pas alimenté encore longtemps par les pays AAA. La BCE va être dirigée par un ancien de Goldman Sachs, la méga-banque avant centre des banksters. Pourquoi les contribuables citoyens travailleurs français et allemands paieraient pour les obligations pourries des banques espagnoles et italiennes alors que leurs dirigeants peuvent mettre leurs bénéfices dans les paradis fiscaux?

    La finance ultra-libérale fondée sur la liberté totale de circulation des capitaux et l’absence de règlementation efficace se traduit par un méga-hold-up d’une partie de plus en plus importante du pouvoir d’achat des 95% de citoyens travailleurs tant qu’on les laissera faire.

  15. Je crois surtout que les USA se refusent à voir qu’ils ne sont plus tout puissant.
    Obama devrait lever ses fesses de la Maison Blanche et aller discuter en Chine.
    Inutile de discuter avec les charlots européens, ils ont été mis la pour leur obéissance aveugle au plan néolibéral américain pour se maintenir à la tete de la planète. Inutile de parler aux allemands, traumatisés par Weimar, ils ont encore le reflexe hitlerien face à la ruine européenne. Egotisme et irresponsabilité.
    La mondialisation libérale a raté. C’est meme catastrophique.
    On le voit sur les courbes: Le CAC a rejoint ses plus bas niveau de 2008, tandis que le DJ curieusement malgrés la baisse, continue a fantasmer sur la reprise, n’ayant pas encore atteinds ses plus bas. Cela ne va pas tarder…
    Mais le differentiel DJ-CAC provient de l’effet des quantitative easings considérables qui n’ont pas eu lieu en Europe.
    Dans les deux cas, le résultat est mauvais de chaque coté de l’Atlantique.
    C’est une démonstration implacable, que quoique proposent les économistes néoclassiques, le sens va irrémédiablement dans le sens de Karl Marx, la défaite de cet archéolibéralisme remis en selle dés les années 70.
    Quand on voit que les USA espere redresser la situation en coupant dans Medicare, la retraite des personnes agées instituée dans les années 30 par Roosevolt, on voit que désormais les politiciens américains sont totalement hors-jeu en plus d’etre immoraux.
    S’attaquer aux bases de solidarité des civilisations humaines, doit meme etre considéré comme criminel.
    L’ axe du mal de G.W.Bush n’était autre que lui-meme!

    1. Et mon week end !!!! Voilà encore foutu… L’aveuglement chronique des occidentaux est franchement affligeant. Si on descend d’un cran, avant d’attaquer la lecture des interviews des Valls, Barouin, Cohen, Bouzout et autres comiques, ne pas oublier son tube de Temestat… Pour ceux qui se souviennent, le postulat initial partait d’une équation mathématique de base. C’était parce que les riches allaient s’enrichir que plus qu’automatiquement cela aller bénéficier aux classes pauvres et moyennes. On a vu. A part creuser les inégalités et accumuler du capital comme disait l’ancêtre Karl, on a vu. Le second postulat coulait de source. Pour que les riches s’enrichissent il fallait libérer. Cela signifiait plus prosaïquement détruire toutes les protections sociales, nationales, tout ce qui était de nature à « fausser » la concurrence. L’OMC, le FMI et la Banque Mondiale ont donné à plein. On a vu. La stratégie des chocs suivie du choc des civilisations décliné à présent sous la forme de guerres néocoloniales sous couvert de démocratie donnent à plein. On voit. La crainte des émeutes sociales qui ne vont évidemment pas manquer d’apparaître fait déclarer à Cameron, le grand démocrate, l’usage de l’armée. D’autres furieux vont le suivre. Bref, après les piteux affrontements guerriers contre des nains militaires dont nous sortons en string, se programment de futurs affrontements intérieurs… Ce monde me plaît de plus en plus. Et ça aboie toujours. Jusqu’à Hillary qui va bientôt faire mieux que la disparue Condolizza qui demande des comptes à la Chine pour la mise à flot de son premier porte avion. Le nôtre rentre sans avoir perdu ses hélices, on progresse. Bref, une semaine sombre s’annonce, tandis que l’année 2012 m’apparaît de plus en plus sans espoir. Je vais quand même bien finir par remettre les mains sur mon tube de Tesmesta.

      1. A chibani84 (14 août 2011 à 12:31)
        Je ne doute pas que vous ironisiez mais, s’il vous plaît, oubliez votre tube de médoc, restez lucide, vigilant et actif. Il n’y aura jamais trop d’Hommes sincères pour se retrousser les manches et agir avec bienveillance pour et avec leurs semblables.
        Cordialement 🙂

    2. S’attaquer aux bases de solidarité des civilisations humaines, doit meme etre considéré comme criminel.

      Je dirais même plus (comme Dupond ou Dupont) : « EST criminel ». Démonstration pour l’Europe :
      « Il ne fait aucun doute que les conditionnalités imposées par la Troïka [pour l’Europe : la Commission européenne, la BCE, le FMI] (licenciements massifs dans la fonction publique, démantèlement de la protection sociale et des services publics, diminution des budgets sociaux, augmentation des impôts indirects comme la TVA, baisse du salaire minimum, etc.) violent de façon manifeste la Charte des Nations unies. En effet, parmi les obligations contenues dans cette Charte, on trouve notamment, aux articles 55 et 56, “le relèvement des niveaux de vie, le plein emploi et des conditions de progrès et de développement dans l’ordre économique et social (…), le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion”. En conséquence, les mesures d’austérité et les dettes contractées dans le cadre de ces accords avec la Troïka sont frappées de nullité puisque tout ce qui y est contraire à la Charte de l’ONU est réputé non écrit. »
      Je tire ce paragraphe d’un article de deux membres du CADTM – Belgique, Renaud Vivien, juriste, et Eric Toussaint, intitulé Grèce, Irlande et Portugal : pourquoi les accords conclus avec la Troïka sont odieux ?
      En voici la conclusion :
      « Devant une telle situation, les gouvernements, s’ils veulent respecter l’intérêt de la population, ont intérêt à rompre les accords avec la Troïka, suspendre immédiatement le remboursement de leur dette (avec gel des intérêts) et mettre en place des audits avec participation citoyenne. Ces audits devront déterminer la part illégitime de ces dettes, celle qui doit être annulée sans conditions. Le reliquat de la dette publique doit également être réduit par des mesures aux dépens de ceux qui en ont profité. Des poursuites judiciaires doivent être entreprises contre les responsables des dommages causés. Évidemment, des mesures complémentaires et essentielles (transfert des banques vers le secteur public, réforme fiscale radicale, socialisation des secteurs privatisés au cours de l’ère néolibérale,… ) devront être prises car l’annulation des dettes illégitimes, bien que nécessaire, est insuffisante si la logique du système reste intacte. »
      Il doit bien en aller de même pour les USA vis-à-vis de cette charte des Nations unies. Il ne reste plus qu’à porter massivement plainte(s) contre ces politiques…

      1. Porter plainte auprès de la Cour européenne… pas bête! Une pétition européenne imposante peut obliger l’Obdusman a ouvrir une procédure.

  16. Pour un autre modèle du capitalisme . »Philanthropie et capitalisme, l’impossible mariage »

    Le hasard fait parfois bien les choses et m’a amené à suivre une émission diffusée sur d’USHUAIA TV et qui n’était pas au programme. »Philanthropie et capitalisme, l’impossible mariage »
    Et pourtant il y a de quoi espérer même si tout n’est pas parfait.
    Un autre modèle économique est possible qui ne privilégie pas le profit mais le producteur/paysan , le créateur de richesses et non l’investisseur/financier/rentier.
    En tous cas un modèle bien plus social au service des classes laborieuses, sans assistanat béat et où l’acteur doit se prendre en main.
    J’ai retrouvé avec plaisir Muhammed Yunus & Tristan Lecomte que je ne connaissais qu’à travers des lectures et découvert Bill Dayton.
    M. Yunus : fondateur de la banque Grameen, promoteur du microcrédit
    T. Lecomte promoteur du commerce équitable, fondateur d’Alter Eco
    B. Dayton organisation de soutien aux entreprises à travers Ashoka

    Rediffusion le 16 août à 23h05 suvi de 4 autres fin août et septembre.

    « Une entreprise peut-elle être socialement responsable, rentable, tout en respectant l’environnement? A l’heure où l’on s’interroge sur la nécessité de réguler les abus d’un certain capitalisme, on oublie que quelque soit le système, ce sont les hommes qui le dirigent qui sont responsables de ses dérives. Des hommes et des femmes l’ont compris et ont replacé l’Homme au coeur de l’économie. Du Bangladesh au fond de la jungle amazonienne, en passant par Paris et Washington, nous verrons comment il est possible de mettre en place les bases solides d’un capitalisme responsable. Mohamad YUNUS, Tristan LECOMTE et Bill DRAYTON ont eu le talent et l’audace de vouloir transformer les bases du système bancaire, du commerce international et du management des entreprises. Ils nous éclairent sur les vraies valeurs du microcrédit, du commerce équitable et de l’entrepenariat social »

    http://www.ushuaiatv.fr/ushuaiatv/programmes/0,,-e1NFTUFJTkUgVU5WX0lEfSB7MSA1NjF9,00.html

    En creusant un peu, j’ai trouvé qu’il ne s’agit que d’un volet TV d’une série plus large d »un mouvement intitulé « Les artisans du changement »
    Développement durable, innovation, respect de l’environnement, ………..
    Le changement est en marche à condition de persévérer et ne pas se faire fagociter.

    http://www.artisansduchangement.tv/

    « Artisans du Changement est une série documentaire qui va à la rencontre de pionniers d’un genre nouveau. Aux quatre coins du globe, des individus ont modifié leurs comportements et œuvrent pour le développement durable. Ils sont agriculteurs, architectes, médecins ou banquiers… On les surnomme Artisans du Changement, parce qu’ils mettent en œuvre aujourd’hui des solutions durables pour l’économie, la société et l’environnement de demain. La série démontre que le développement durable est une voie qui peut apporter des alternatives au fonctionnement aberrant de nos économies.

    Ne ratez pas la seconde saison de la série Artisans du Changement et suivez le parcours de 30 nouveaux artisans sur les ondes d’Ushuaia TV, de RDI, de TV5 Monde et de TFO ».

    Le volet diffusé sur Ushuaia :
    http://www.artisansduchangement.tv/serie-tele/capitalisme-philanthropie-impossible-mariage#1;0
    Les acteurs :
    http://www.artisansduchangement.tv/serie-tele/capitalisme-philanthropie-impossible-mariage#2;0

    1. L’écologie, l’éthique, le micro-crédit,…
      Il n’y a que la foi qui sauve, dit-on.

      Tiens, Papimam, au fait, le micro-crédit a déjà été presque complètement récupéré par les banques.
      Rien ne se perd, rien ne se…

      1. d’où le célèbre dicton au Pakistan où il n’est plus dit « moralisons le capitalisme », « Mais molahrisons le Paki-Tali »
        chez nous, on peut se contenter de « mollardisons le capitalisme » , contrepèterie directe au but quoi!

      2. Entre 2 maux je préfère choisir le moindre, pas simple.
        Quel est le modèle efficace qui a fait ses preuves sur une durée conséquente ?
        Faut il basculer d’un modèle à l’autre, alterner ?
        Je suis profondément attaché à la diversité dans tous les domaines en opposition à la monoculture coca/macdo et toujours mettre l’accent sur le long terme.

      3. Au sujet du micro-crédit, je rappelle que la société Planet Finance dont Attali est le président, fait du micro-crédit… Tapez Planet Finance, micro crédit… et vous verrez Attali sortir de sa boîte. Cela doit plaire, non ?

  17. En ce dimanche matin, soyons utopiste…
    Moi j’aimerais bien qu’il y ait parallèlement à la bourse des valeurs financières et industrielles, une bourse des valeurs sociales et environnementales, avec une sorte d’indice mesurant les variations du bien-être global dans les sociétés humaines (pays par pays). Et que en plus de nous tenir au courant du CAC40, du Dow etc… on nous tienne au courant tous les jours des variations de ces indices.
    On verrait alors très clairement que depuis que l’économie a pris le dessus sur tout le reste, ces indicateurs de bien être n’arrêtent pas de se casser la gueule et que le citoyen « actionnaire » n’arrête pas de voir sa qualité de vie se dégrader…

    1. Et en cas de krach, la Banque Centrale distribuerait des tarpés et des fleurs pour faire remonter l’indice du bien-être!

      1. Au moins ça détendrait les « actionnaires » qui auraient vu leurs actions perdre de la valeur…

    1. Non, c ‘est juste la poubelle de la BCE qui ne veut pas jouer à être une FED européenne à cause de ses origines BUDESBANK , poubelle dont il appartient aux peuples de payer les taxes ménagères.

    2. Naaan.. la FSFE, c’est la Free Software Foundation Europe. Une association-soeur, dans la plus belle et la plus grande, la plus active, productive et utile ong du monde :-D, alors faites gaffe à ce que vous dîîîtes!!!!!! Tapez FSFE sur Google, vous verrez que j’mens pas.

      NGO/NPO working on freedoms to use, study, share and improve software as critical for equal participation in the information age

      … ça n’a pas un petit avant-goût de démocratie directe ça, hmmm???

      Cette « FSFE »-là ne vaut rien à côté, et de toute façon 😉

    1. l’Allemagne a tellement la frousse d’imposer à la France des « réformes » (mois j’appelle ça des
      régressions) qu’il faut qu’elle en rajoute un peu plus dans le style film d’épouvante.

      Mauvais scénarios, mauvais acteurs qui se donnent de mauvaises réparties avec des dialogues bons à foutre au panier.
      Si on ajoute à cet article, celui de BA, on peut pas dire que ce soit de la dentèle .

      Conclusion, depuis des années le thème commun à l’Europe est l’austérité, alors que JAMAIS le thème de l’ECONOMIE est avancé, on peut se poser la question suivante :

      On sait que les personnes au pouvoir veulent l’abolition de l’Etat, les privatisations, la dérégulation du travail, mais POURQUOI et DANS QUEL BUT

  18. Bonjour
    [ je ne parle pas dans ce qui suit des Paul J. ou François L. et de Alexandre, le bien nommé, qui font un travail formidable]
    Heureusement Yvan et Vigneron veillent en ce Week-End (plutôt chaud dans le sud)….
    La plupart des autres restent sur l’écume des vagues, et loin de le réalité profonde!!! Ne le prenez pas mal, mon mail n’est pas un jugement, juste un constat….
    Lisez en plus dedefensa.org (même si je ne souscris pas à leur admiration de J. de Maistre), ou le Guardian ou home comedreams.org pour les plus » fluent « en Britton. Vous y trouverez des analyses en profondeur… sur ce qui correspond à la chute de la « civilisation » occidentale (Toynbee quand tu nous tiens!!!)
    C’est de la profondeur « philosophique » – essayons d’éviter le religieux – que sortira la solution future… as usual, dans l’espèce humaine… Râlez après Sarko, Obama, voire Merkel – des histrions comme dit joliment Cynthia Joly – ou leurs « prétendues » décisions ne sert de rien!!!! Et R. Zoellick n’est qu’un GI au service de l’armée « financière » des US…
    Qui parlent ici des émeutes en GB et de ce qu’elles montrent dans le fondamental??? Les « indignés »?? oui c’est bien..à croire que beaucoup, ici, ont oublié ce qu’était l’empire romain et le comportement de la plèbe!!!
    Que vous le vouliez ou non, le système « libéral » va s’effondrer sous le poids du « greed »..nous avons tous été conditionnés pour cela!!! Et « philosophiquement, nous l’acceptons (en apparence-?? !!!- P. Jorion en tête).
    Non je n’ai pas de solution, mais le constat est terrifiant lorsque vous discutez avec des d’jeunes…plutôt formés (je n’ose même pas imaginé ce qu’il y a dans le cerveau des jeunes du Ban.. Une mentalité de « trader » comme disent certains sociologues anglo-sax???) !!!!
    Bref, tout le monde est â coté de la plaque (même moi bien sûr!!!)…car l’avenir est tout sauf … prévisible!!!
    Chris
    PS : et puisque Paul a découvert tardivement la musique… CCR (1970)
    http://www.youtube.com/watch?v=lIPan-rEQJA
    Prendre les lyrics au deuxième degré actuel… … of course!!!

  19. A titre d’exemple on peut trouver d’autres infos, que les analyses pré machées à la sauce néolibérale des grands médias achetés par la Capital.
    Il suffit de lancer la recherche sur « Brésil libre circulation des capitaux ».
    Bingo!

    Pour les naifs, exemple de néolibéralisme fanatique, cas d’école remarquable:
    Brésil:
    « Au lieu de réaliser les réformes nécessaires pour permettre aux taux de baisser, les autorités ont augmenté les contrôles des capitaux et les barrières commerciales. La politique économique brésilienne s’est rapidement détériorée.(?!?) La faiblesse de l’administration Dilma Rousseff et l’absence de tentatives sérieuses de réformes budgétaires significatives impliquent probablement que le Brésil va continuer à s’éloigner du libre échange et de la libre circulation des capitaux. » (Excellente idée!)
    « Parallèlement, la flexibilité des politiques dans le monde émergent est nettement plus faible qu’elle ne l’était en 2008, en raison de la forte croissance monétaire (A qui la faute, toto?) et de la hausse de l’inflation sous-jacente. Ceci signifie que le risque d’erreurs en matière de politique augmente (!!!), comme en témoigne ce qui s’est déjà passé en Turquie et au Brésil. Une politique monétaire irresponsable (Et celle des USA elle est comment?) ou une marche arrière au niveau du libre échange ou de la libre circulation des capitaux ont des répercussions sur la croissance à plus long terme (?) et doivent être prises en considération par les investisseurs via des primes de risque (L’arnaque aux CDS) plus élevées pour les pays et des attentes bénéficiaires plus faibles pour les entreprises. »
    par Maarten-Jan Bakkum, Stratégiste Senior Marchés Emergents chez ING IM
    (Bankster senior)
    http://www.globalix.fr/content/les-defis-des-politiques-des-marches-emergents

    Autre son de cloche des BRICs:

    Poutine vient de traiter les Américains de « parasites », après qu’il ait traité Ben Bernanke de « voyou », et ceci parce qu’il sait que le dollar va exploser et le monde avec, que ce soit du point de vue économique ou bien dans une guerre pour faire diversion.

    Guido Mantega, le ministre brésilien des finances, vient en conséquence de prévenir que son pays allait mettre en place « un cordon sanitaire » pour se protéger. Pour le Brésil, c’est la fin de la libre circulation des capitaux et de l’absence de toute entrave ou intervention sur le marché monétaire.

    Pour la Chine, le quotidien économique Jingji Cankao Bao estime que « la Chine doit se préparer à un effondrement des marchés financiers internationaux » et l’agence de Chine accuse les Américains d’être « dangereusement irresponsables »

    Aux USA, les médias sont largement ouverts aux déclarations de Ron Paul sur l’or, la bête noire de la finance internationale.
    Vous avez compris que l’ère du papier monnaie touche à sa fin. Le sentiment général est qu’il faut être fou pour prêter à des débiteurs insolvables qui préfèrent mourir (générer de la dette) plutôt que d’augmenter les impôts. Vous remarquerez que cela s’applique aussi à tous les pays occidentaux.

    Les CDS de tous les pays d’Europe s’envolent en ce moment. Celui du Danemark à pris 20%, même ZH n’en revient pas. (Voir plus haut les conseil de sire Maarten-Jan Bakkum)
    Les seuls pays à na pas être inquiétés par les agences de notation, le FMI et les traders sont : les USA et l’Angleterre.
    C’est à mourir de rire. (Le G20 me fait rire depuis 2008. Un remaque des Marx Brothers à Wall Street)
    Pour ZH, cela relève de la corruption ou de l’incompétence.

    Le guignol de l’info économique en France:

    « E. Cohen, chercheur au CNRS, dégaine des réponses à géométrie variable, dans la lignée des fast-thinkers dont s’amusait P. Bourdieu. Il ne s’attache pas à éclairer le citoyen en toute neutralité, mais à lui inculquer sommairement l’idéologie de marché tel un vulgaire chargé de communication. »
    « Critiquer les actions du gouvernement en matière de finances publiques tout en concluant sur d’identiques préceptes d’austérité permet de squatter les plateaux, de parfaire sa surface médiatique. Dans cet univers paresseux sans remise en cause, sans droit de suite. E. Cohen y élucubre depuis vingt ans la financiarisation heureuse. Cesser de l’inviter serait reconnaître le fourvoiement. Alors, on convie ad libitum le jovial pédagogue bardé de diplômes et bouffi d’assertions. Dont l’une d’elles est la certitude d’être de centre-gauche… »
    Source: Agoravox.fr

    Cela relève de la corruption ou de l’incompétence.

  20. On sent donc comme une atmosphère de fin de règne, au terme de cette semaine qui a fait des bourses le baromètre affolé d’une dépression annonçant la tempête. Qui va cette fois-ci faire le coup et menacer le système financier ? Nul ne le sait, et c’est bien là le problème. L’ennemi n’est pas identifié, il n’y a rien de plus angoissant, les financiers sont pris à leur propre piège, victimes de l’opacité du système qu’ils ont construit.

    C’est l’oeuvre au noir, la décomposition de la vile matière du système.
    L’oeuvre au blanc s’en viendra bientôt, par la réunification des éléments nobles.

  21. Ce que j’adore, ce sont les petits détails BIEN révélateurs :
    http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Paimpol.-Quatre-festivaliers-enfermes-deux-heures-dans-une-banque_6346-1907159_actu.Htm
    « Paimpol. Quatre festivaliers enfermés deux heures dans une banque »

    Pour ne pas faire de plagiat de l’article, j’explique :
    Un des 4 a besoin de retirer de l’argent.
    Les 4 entrent et se font bloquer.
    Ils appellent les pompiers en dernier recours.
    Les pompiers AURAIENT pu largement les libérer par un simple coup de hache dans une vitre.
    Mais NON.
    Ils attendent pendant deux heures le technicien qui désengage le blocage.

    Nous pouvons donc en déduire que même en cas d’urgence, ni les clients ni les pompiers n’ont le droit de toucher à une banque.
    Pour ceux qui auraient encore des doutes sur le vrai pouvoir, le voilà.

    Bientôt apposé sur les vitres des bocaux bancaires :
    « Local interdit aux femmes prêtes à accoucher, aux personnes ayant une insuffisance cardiaque et aux claustrophobes. Merci, néanmoins, de garder votre compte chez nous sous peine de frais rédhibitoires. ! »

  22. Ne vous en faites pas tant que cela.
    Malgré les déclarations du WE la bourse d’israel est restée a + 3% toute la journée.
    Ne vendez pas!!!

  23. Bonjour M. Leclerc,

    Je lis avec beaucoup d’intérêt vos billets et le blog de M. Jaurion.

    Il me semble toutefois que vous utilisez très souvent et ce depuis deux ans un ton alarmiste qui dans les faits n’a pas lieu d’être.

    Au bout du compte … nul ne sera en défaut désormais: ni les états, ni les mégabanques, ni les acteurs majeurs du système.

    Tout simplement parce que la Fed ou la BCE finiront toujours par créer ex nihilo toute la liquidité (monnaie) nécessaire pour pallier à un défaut de paiement d’où qu’il vienne.

    Donc les agences de notations peuvent dégrader qui elles veulent, au bout du compte, la Fed ou la BCE seront la. En plus ça ne coûte rien d’autre qu’une simple écriture comptable. Pas plus.

    1. @ 1314

      Une telle solution ne peut que mener à la faillite : pensez-vous que les investisseurs soient attirés par des placements libellés dans une monnaie de singe ? (Cf la Chine en ce moment…) Ou que les pays et les sociétés exportatrices de matières premières accepteraient d’être payés avec des billets de Monopoly ? Ce genre de « solution » ne fonctionne pas très longtemps…

      1. @ Vince

        Vous oubliez un détail : il y a trop d’argent en circulation dans le monde, c’est pour ça qu’ils acceptent les billets de monopoly, ils ne savent pas où le mettre leur pognon et ils ne veulent surtout pas le donner, il doit rester rare donc ne pas atterrir dans l’économie réelle mais rester dans le virtuel entre gens infiniment riches et hautes banques. That’s all !!!
        Ne raisonnez pas comme si l’argent était rare, il ne l’est pas il y en a trop, mais pour que ceux qui en possèdent beaucoup reste très, riches, il ne doit surtout pas toucher le sol…

      2. @ Vince

        Remplacez donc monnaie par trop de Dollars dans le monde, parce que la réalité c’est ça

        Demain, c’est un anniversaire il n’est pas à la une et pourtant

        15 aout 1971: Le Dollar est notre monnaie le dollar est votre problème

        40 ans que le robinet se déverse à flot sur le monde.

    2. Quand il m’arrive (presque jamais) de relire ce que j’ai écris, je n’ai pas le sentiment d’avoir cédé à l’alarmisme, une crainte qui m’habite, au vu de ce qui se passe aujourd’hui.

      Que se passera-t-il demain ? Je ne partage pas vos certitudes sur l’inéluctabilité d’une création monétaire déterminante noyant la crise actuelle sous un déluge de liquidités. En surrégime, le moteur a cassé. Ce qui ne veut pas dire que les banques centrales résisteront à la tentation, le dos au mur.

      1. Surtout que sur ce blog on parle toujours du bilan des banques, des dettes des états des régions , des dettes du privé en général, mais à l’exemple du trafique des comptes de la Grèce on ne parle jamais du nombre de multinationales qui doivent avoir des bilans trafiqués par les artifices de la finance, alors oui les banques centrales iront jusqu’à couper elle même des arbres pour avoir du papier s’il le faut après la grande panne informatique du Bug de l’an 2012 plutôt que d’assister à cela.
        Et quel rêve donc après avoir bloqué les salaires avoir réussi le nivellement par le bas vers le SMIG le dernier coup la dévaluation de la monnaie pour ceux qui n’avaient pas su mettre leurs économies à l’abri comme seul les très riches peuvent le faire

        Souvenez Altran en France, qui valut 150 euros et qui en vaut 3, tout en hors bilan et pendant des années les meilleures recommandations des plus grandes banques françaises, l’ex business succès story …………

      2. @ Liervol

        Votre discours est trop évasif : n’oubliez pas qu’une monnaie dispose d’une valeur, laquelle est relative par rapport à une autre monnaie ou un bien matériel.

      3. Le dos au mur elles le feront.

        C’est ce qu’elles finissent toujours par faire d’ailleurs … malgré leurs aternoiements …

        Cela finira par produire de l’inflation … C’est bien la la dernière forme de régulation possible en dehors de consensus sur les solutions à mettre en oeuvre pour corriger le système.

        Une forme d’impôt obligatoire pour tous. Tant pis pour ceux qui n’ont pas beaucoup. Ceux qui peuvent investir dans des biens durables ne perdront pas tout.

        Et le jeu financier pourra continuer.

    3. 1314.

      Monsieur Leclerc relate des faits. Si c’est cela qui vous le fait trouver alarmiste, essayez de remettre les pieds sur terre.
      Qu’un directeur de manque bondiale commence à avoir un discours qui soit alarmiste, là, oui. Nous pourrions d’ailleurs y voir 2 buts :
      – il commence à la sentir saumâtre car il connait les chiffres et tendances,
      – il enfume car il servira d’excuse pour que les politiques sacrifient encore plus de pauvres.

      Mais… Cela fait maintenant la deuxième fois que les Chinois insistent lourdement auprès des US pour que ces derniers préservent leurs investissements.
      Et de la part des Chinois, les réactions ne devraient pas être trop truquées.

    4. en gros ce que vous voulez dire c’est que tout le système économique ne repose sur rien d’autres que des jeux d’écritures !
      soyez gentils, envoyez moi un chèque ! ça m’évitera d’aller bosser et de transpirer dur pour un salaire modeste.
      Allons y messieurs, créons « ex nihilo » des salaires ( importants de préférence ) du crédit, … je cours m’acheter une photocopieuse pour reproduire des billets de 100 à la pelle !
      M….e ya vraiment pas de quoi s’inquiéter !

    5. @ 1314

      « Le dos au mur elles le feront.
      C’est ce qu’elles finissent toujours par faire d’ailleurs … malgré leurs aternoiements. »

      Ni les banques centrales, ni les états n’ont jamais été dans la situation actuelle, c’est à dire face à une bulle gigantesque et mondiale dans l’obligataire, ce après une crise financière et éco hors norme.

      1. @Vince la bulle est partout pas seulement dans l’obligataire, voir mon message plus haut, c’est le déversement continue de dollars qui est à l’origine de tout.

  24. @1314
    « Tout simplement parce que la Fed ou la BCE finiront toujours par créer ex nihilo toute la liquidité (monnaie) nécessaire pour pallier à un défaut de paiement d’où qu’il vienne.
    Donc les agences de notations peuvent dégrader qui elles veulent, au bout du compte, la Fed ou la BCE seront la. En plus ça ne coûte rien d’autre qu’une simple écriture comptable. Pas plus. »

    Alors là… . Suffirait donc d’imprimer de la monnaie à tout va pour créer de la richesse ??? Bon sang ! Vite, il faut aller le dire à nos politiques parce que là, on tient enfin THE DECOUVERTE DU SIECLE ! Moi, je sais : on va nommer Nicolas Flamel président de la FED et de la BCE. Lui, il règlera tout çà en deux coups de cuiller à pot.

    1. C’est quoi la richesse ?

      Parce que si pour vous le monde actuel est synonyme de richesse après des millénaires d’histoire pour vivre comme on vit : certains qui gaspillent d’autres qui crèvent
      excusez moi mais c’est la misère que ce monde pas la richesse.

      1. @ liervol
        Nous sommes bien d’accord. Je voulais juste dire à 1314 qu’imprimer du papelard ne créée aucune richesse d’aucune sorte, surtout pas celle dont vous parlez. Je n’aime simplement pas la rengaine : « la BCE/FED aura toujours un lapin dans son chapeau ».

  25. Le thème de la dette est évoqué par vous-même , M. Jorion et de brillants intervenants .
    N’étant ni juriste ni économiste, une question me tarabuste : Le Droit de succession .
    Celui de nos enfants , petits-enfants ou futurs enfants pour les plus jeunes. Je crois me souvenir que l' »heureux » bénéficiaire d’un héritage peut le refuser si dettes.
    Et le créancier ira voir ailleurs…
    Pourquoi nos enfants accepteraient-ils cet héritage la ?

    1. @ Auguste
      Ce dont vous parlez s’applique en droit civil pour les patrimoines privés (souvent, l’héritage « douteux » est accepté le temps d’un inventaire et refusé si les dettes qui le grèvent sont trop lourdes pour les héritiers). Tant pis pour le créancier qui a preté au défunt ! Il en va tout autrement de la dette publique puisque l’endettement du souverain est collectif et, en principe, accepté par tous. Sa répudiation doit se faire au niveau parlementaire. Rien ne l’empeche juridiquement mais quid des créanciers internationaux (aux gros bras musclés) ? La question n’est donc pas là. La question c’est : auprès de qui le souverain peut-il avoir le droit de s’endetter ? Une entité publique (banque centrale, par exemple) ou privée ? Nationale ou internationale ? C’est un choix de société.

    2. Ne laissons pas le travail à nos enfants!

      Il faut annuler les dettes illégitimes
      par Eric Toussaint
      http://www.cadtm.org/Il-faut-annuler-les-dettes

      A cause de la crise bancaire, les banques privées ont déjà dû rayer plus de 1200 milliards de dollars d’actifs toxiques dans leurs bilans, c’est-à-dire de créances douteuses, des dettes que d’autres leur devaient et qui ont été effacées. Il est parfaitement possible de continuer l’assainissement en annulant d’autres créances douteuses. Et les créances douteuses, ce sont celles que les Etats considéreraient comme des dettes illégitimes, en disant « on n’est plus d’accord de continuer à payer ». L’argument est que si on regarde ce qui s’est passé dans les trente dernières années en Europe, l’augmentation de la dette publique est due à une politique délibérée, injuste socialement, injuste fiscalement. Cette politique a consisté à privilégier fiscalement ceux qui sont déjà privilégiés en termes de revenus et d’aisance.

      Mais cela implique évidemment d’avoir des gouvernements de gauche qui arrivent au pouvoir avec la volonté de changer radicalement le cours des choses. Cela pose la question de la mobilisation populaire, qui est la clé de la solution. Mais sur le plan technique c’est parfaitement possible. Il faut simplement obliger le secteur bancaire à prendre en compte des pertes, à passer par pertes et profits une série d’éléments de leurs bilans qui sont autant de créances douteuses ou de créances illégitimes.

      1. La dette d’état n’est qu’un impôt non attribué différé il faut l’attribuer à ceux qui peuvent le payer.
        Si c’est la goche qui peut le décider alors votons pour la goche.

      2. @ Charles
        Si vous voulez annuler les dettes illégitimes,c’est simple,soutenez tous ceux qui appellent à la réinstauration du « Glass-Steagall Act » ou loi dite de séparation des métiers bancaires:
        -Séparation des banques de dépôts et de crédits à court et moyen terme ,des banques d’Affaires ou »d’investissements » ,des caisses d’assurances.
        -Triage des avoirs financiers dans toutes les institutions de cette obédience,tout ce qui est lié à la spéculation est gelé ou tout simplement remis essentiellement aux banques « d’investissement »qui en sont les émettrices.Dans ces conditions,vous ne renflouez plus les « Zombi-Banks »,salut Wall-Street*,salut la City* et tout leurs complices et vous protégez l’argent réel des déposants,des entreprises et des Etats,voir leurs dettes légitimes justement.

        – Vous interdisez tout type d’endettement par l’usure,et vous Nationalisez le crédit.
        (*C’est évidemment valable si le projet de loi HR 1489 passe au Congrès Américain,et si la commission Vicker en Angleterre puisse réellement aboutir au vrai projet de réforme.)

      3. Il faut une réelle justice sociale,mais je ne l’attends pas des candidats du PS qui soutiennent le mondialisme, l’UE et le dogme stupide de l’euro, peut-être Montebourg évolue t’il sur une ligne plus intéreressante…
        Beaucoup de politiques se sont disqualifiés, et nous n’avons plus la naîveté de les croire.
        Je suis pour l’annulation des dettes souveraines illégitimes, mais qui le fera? Peut-être une vois s’ouvrira t’elle avec l’aggravation de la crise finançière et l’insurrection populaire, mais nos dirigeants -qui nous ont bassinés avec les droits de l’Homme- nous réprimeront brutalement.

    3. La dette publique n’est pas la dette d’un ménage.

      Ce n’est pas une affaire de génération. Nous ne laissons pas « le poids de la dette à nos enfants », ça c’est la propagande de la droite, de Hemanneke, Jean-Claude, Angela, Davidounet et les autres.

      La dette, c’est une simple histoire de détournement de richesses. Les richesses produites, en n’allant plus ni vers les caisses de l’état ou de la sécu, ou vers les salaires, sont allées alimenter un puits sans fond, improductif et toxique, tout en vidant les caisses des états – bref, des populations – et en étranglant ces états et en les plaçant à la merci de gentils mécanismes et établissements qui jouent tout sauf en respectant les règles ou de manière équitable.

      SVP, ne parlez pas de cette histoire de génération ou de faire payer nos enfants. C’est le baratin de la droite. Parlez d’un partage équitable des richesses, et d’aller rechercher ce que nos gouvernements ont laissé partir, trahissant le mandat que nous leur avons donné depuis les années Reagan-Thatcher.

  26. ils vont dorénavant faire rouler les sous sous-jacents ; un sou est un sou, de diou ! (célèbre formule emprunté sans risque à l’Apostat).

    1. Oui, si quelqu’un veut bien me confirmer mon idée.

      Je regardais dernièrement des produits structurés bancaires et je me demandais avec une banque comme par exemple RBS, on avait un produit avec comme sous jacents AXA,
      il s’agit d’une sorte d’obligation sur 3 ans qui donne du 4,2% comme coupon si tout va bien double risque : RBS + AXA

      L’obligation AXA équivalente toute seule doit donner du 2%

      Alors pourquoi payer 4,2%

      Si j’extrapole je dirais qu’RBS emprunte à AXA le droit d’emprunter encore plus idem pour AXA

      Vous voudrez bien me confirmer si je pense juste ou pas .?

      Car ce produit ne permet à mon sens qu’une seule chose créer une nouvelle entitée

      on a ainsi RBS, AXA, RBS+AXA

      donc 3 entitées au lieu d’une seule qui peuvent emprunter sur les marchés et comptablement
      je serais curieuse de savoir où se positionne la dette RBS+AXA en bilan ou en hors bilan?

      Si quelqu’un peut bien me dire si je pense juste et où se positionne cette nouvelle dette de cette entité ni tout à fait RBS ni tout à fait AXA comme dirait Verlaine.

      Le code produit CLN european coporates AXA / RBS financial / A 3 m euribor +226 bps coupon 4.2% durée 3 years

      merci

      .

    1. Oui mais la mort de l’euro c’est aussi la mort des excédents commerciaux allemands, car l’Europe est encore son principal marché.
      Et sans nouveau client européen ou US ils vont avoir du mal les deuchts à trouver de nouvelles usines à équiper et de nouveaux milliardaires dans la chine communiste

  27. Gros titre de « La Tribune »:

    Merkel-Sarkozy, une rencontre à haut risque ce mardi

    Mouahahah…..
    Ça vaut presque un titre du « Canard », vu leur aptitude à décider quoi que ce soit de crédible en la matière….

  28. Il faut ajouter que l’Allemagne serait de plus en plus réticente à aller jusqu’au bout du plan d’aide pour la Grèce. Samedi le parlement allemand à fait savoir que le vote ne serait pas dans les délais initialement fixés. La tension commence à se faire ressentir .

    1. Ils attendent aussi en septembre un arrêt de la Cours suprême sur les différents ‘bailouts’ passés.Un « nein’ arrangerait bien Angela, l’excuse toute trouvée.Bonjour les dégats si cela se produit, ce jour la sur les bourses.

  29. après les subprimes les eurobonds
    mélanger de la dette allemande avec de la dette grecque et en faire du AAA c’est pas bien malin
    in fine c’est l’investisseur qui achètera de la dette grecque via ses fonds euros (ex-réputés sûrs) qui paiera la note…

  30. L’Allemagne milite pour un renforcement de la discipline budgétaire en zone euro, à travers un mécanisme de sanctions plus efficace à l’encontre de ceux qui violent les règles du pacte de stabilité.

    M. Schäuble a répété qu’il ne saurait toutefois être question de mutualiser les dettes des membres de la zone euro. « On en reste là : il n’y pas de mutualisation des dettes et pas d’aide à l’infini. Il y a des mécanismes de soutien, que nous continuons à élaborer, sous conditions strictes ».

    L’Allemagne reste notamment strictement opposée à l’émission par la zone euro dans son ensemble d’obligations communes. « J’exclus ces euro-obligations (ou eurobonds) tant que les Etats membres mènent leur propre politique budgétaire », a dit M. Schäuble.

    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_pour-wolfgang-schauble-la-reforme-de-l-eurozone-se-fera-pas-a-pas?id=6589283

    1. Peut-être, BA.
      Mais le premier marché de l’Allemagne est … la Zone Euro.

      Toutes mes condoléances, BA.

      1. L’Allemagne va-t-elle continuer à privilégier ses voisins européens insolvables ?

        Ou alors l’Allemagne va-t-elle choisir de privilégier les pays du grand large (les BRICS, etc, etc) qui, eux, sont solvables ?

        On va voir.

      2. @Yvan

        L’Allemagne file un mauvais coton en ce moment et la France ne joue pas son rôle d’équilibre. L’issue « positive » (pour autant que le maintien de l’euro sans le rejet de sa gestion ordo-libérale soit quelque chose de positif, ce que ce n’est pas…) n’est pas certaine…

      3. J’ai toute confiance aux autorités allemandes pour savoir où est l’intérêt du pays qu’elles gèrent.

        L’Euro n’est pas une fin en soi, mais un simple moyen, dont l’éventuel coût économique et financier doit rester raisonnable, comparé à ce qu’il apporte politiquement, comparativement à l’éventualité d’une sortie de l’Euro.

        L’Allemagne a et aura les moyens de sa politique, comme à son habitude (ex: réunification).

        Qui vivra verra…

      4. @Bruno

        Ah oui, les dirigeants allemands sont infaillibles quand tous les autres nagent dans la médiocrité ? C’est un peu étrange comme vision des choses… L’Allemagne a aussi fait de mauvais choix dans son histoire et elle n’est pas à l’abri d’en faire d’autres. Ce n’est pas une façon de faire de l’anti-germanisme. La France, de son côté aligne les décisions erronées en ce moment. Le problème serait plutôt que pas un seul pays ne prend la bonne direction (L’Islande éventuellement…)

      5. @ Nicks

        Aucun préjugé de ma part sur ce que va faire l’Allemagne dans les prochaines semaines. Sauf peut-être que ce sera dans son intérêt bien compris. Rien n’est gratuit dans ce bas monde.

    2. Y sont pénibles les allemands en ce moment.
      La zone euro ce n’est pas LEUR zone euro.
      S’ils ne sont pas contents qu’ils se cassent pour faire une zone Mark avec les anglais.
      Bon débarras.

  31. La faim dans le monde ne touche pas que la corne de l’Afrique :
    http://www.lepoint.fr/insolite/belgique-des-distributeurs-bancaires-avalent-des-cartes-14-08-2011-1362730_48.php
    « Belgique: des distributeurs bancaires avalent des cartes »
    « Les Belges francophones, appelés aussi Wallons, ont eu la mauvaise surprise de se faire priver de leur carte bancaire, après avoir, pour certains, été privés de droit de vote.
    Les Wallons visés devaient entrer le nom du leader populiste flamand à la place de leur code de carte et un grand nombre s’en est révélé incapable.
    Les banques assurent, en levant bien haut le bras droit, que cette procédure est parfaitement légale vis-à-vis des Wallons. »

    Affaire à suivre…

      1. Julien, des Wallons ont été privés de droit de vote en zone flamande.

        Et c’est CA qui est le début du fascisme. J’hésite ainsi à rire…

        1. Yvan, tu seras gentil d’indiquer une source de ce que tu avances et sembles citer entre guillemets sur les Wallons. Je ne suis pas le dernier à condamner une certaine dérive en Flandre, essentiellement du fait de politiciens à la petite semaine et d’une élite médiatique intoxiquée plus que d’une population qui n’en demande pas tant, mais il ne faut pas tout mélanger. Les francophones en Flandre peuvent voter pour des partis flamands. Les flamands en Wallonie peuvent voter pour des partis francophones. A Bruxelles, on peut voter pour des partis francophones ou flamands. Puis vient la question des communes à facilité.

  32. Alors si je comprends bien; on met un peu de dettes grecques, un soupçon d’italienne, on assaisonne avec l’Espagnole et on déguste à la française. On met tout ça sur le feu; faire cuire très lentement….puis on sert ( promis tout le monde en aura!) avec la boisson du jour : un triple A mis en bouteille au château cuvée 1971…Et on tuera tous les affreux. France Furby

  33. Très chère âme en état de future incarnation, te voilà prévenue.
    Si tu ne nais pas avec une cuiller en or dans la bouche, tu seras soumis à la dette dès ta naissance ..
    Choisis bien ta famille d’accueil, sur cette planète soumise aux forces démoniaques !!

  34. Dans les jours, semaines qui viennent les politiques vont semble t’il devoir choisir: fin de la finance ultra-libéralisée ou méga-hausse de l’endettement . Les décisions des politiques seront suivies à la loupe par la méga-finance parasitaire et par les 95% de citoyens qui vivent de leur travail. Qui va payer?

  35. Je pense qu’il est trop tard pour les eurobonds pour la simple et bonne raison que les pays ne sont plus triple AAA. Émettre des eurobonds en A+ ou BBB n’a tout simplement aucun sens.

    1. Le mieux est de fermer les bourses et d’imposer le libellé des prix des produits et services en minutes de bonnes actions.. Ainsi, vous faites des bonnes actions, vous mangez, sinon vous jeunez !!

    2. Que nenni avec la patrie d’Angela, le paradis fiscal du Luxembourg et ses 1600 milliards placés, le florin pour symbole de Florence à Amsterdam ainsi que du bois de sapin de Finlande pour enterrer les vilains spéculateurs et la France parce que Sarko qu’il a dit qu’il ne pouvait pas ne pas être,

      C’est pas du AAA, qu’on aura mais AAA à la puissance atomique

  36. Si un Etat européen lançait un emprunt à 10 ans aujourd’hui, en août 2011, quel taux d’intérêt devrait-il payer ?

    Allemagne : taux des obligations à 10 ans : environ 2,3 %.

    Pays-Bas : taux des obligations à 10 ans : environ 2,6 %.

    France : taux des obligations à 10 ans : environ 2,9 %.

    Espagne : taux des obligations à 10 ans : environ 4,9 %.

    Italie : taux des obligations à 10 ans : environ 5,1 %.

    Irlande : taux des obligations à 10 ans : environ 9,8 %.

    Portugal : taux des obligations à 10 ans : environ 10,3 %.

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : environ 15,5 %.

    – Les cinq Etats européens en faillite demandent la création d’euro-obligations : ils veulent que les 17 Etats membres de la zone euro empruntent tous à un taux d’intérêt unique. Avec des euro-obligations, tous les 17 Etats devraient payer le même taux d’intérêt. Pour les cinq Etats européens en faillite, ce serait une bouffée d’oxygène : ils pourraient emprunter à un taux d’intérêt bien inférieur à ce qu’ils paient aujourd’hui.

    – Mais les Etats européens riches, eux, ne veulent pas de ces euro-obligations. Si les euro-obligations étaient créées, l’Allemagne serait obligée de payer un taux d’intérêt bien supérieur à 2,3 %, les Pays-Bas seraient obligés de payer un taux d’intérêt bien supérieur à 2,6 %, etc, etc.

    – Conclusion : les euro-obligations seraient une bouffée d’oxygène pour les Etats européens pauvres, mais elles seraient une catastrophe pour les Etats européens riches.

    – Mon pronostic : il n’y aura jamais de mutualisation des dettes européennes, il n’y aura jamais la création des euro-obligations, car les Etats européens riches ne les accepteront jamais.

    1. Cela sera le choix entre la peste et le choléra car l’autre option, est aussi négative à moyen terme et encore plus à long terme pour les ‘riches'(qui deviendraient vite nettement moins riches avec une monnaie trop forte) et moins ou plus de clients du tout du Sud.Comme ils ne peuvent vivre sans eux.
      La situation va s’enliser sans réelle solution radicale, c’est leur spécialité ‘gagner du temps’.Mais en fait on en perd tous.Les politiques visent l’élection suivante et that’s it.En créant l’Euro on a tout fait à l’envers.En fait il y a bien une solution, c’est que Merkel se sacrifie en acceptant fédéralisation progressive et eurobonds.Le prix: elle sera battue aux prochaines élections mais rentrera dans l’Histoire.Probabilité 10 pct.

      http://www.zerohedge.com/news/eurobonds-ruled-out-eurobong-still-play

  37. Western Europe drowns under political and economical crisis. In May 2011 in Spain hundreds thousands of people, describing them self as indignities, organise them self in to society, that demanding changes in political and economical system.
    Events that took place in recent weeks mobilise European social movement to take part in big march from Spain, Greece, Portugal, France and other countries to Brussels. Next meeting is predicted on the 17th September in Paris, further one on the 8th October in front of European Parliament. Organizers of the ‘indignities’ march also announcing global demonstration on the 15th October.

    http://vimeo.com/27581226

  38. Les Financiers Anglo-Saxons se sont goinfrés sur la Société Générale,à la baisse comme à la hausse,normal ils sont à l’origine des rumeurs.Maintenant,avec tout le blé engrangé ,ils achètent par anticipation sur les marchés à terme les futures récoltes de Riz Asiatique entre autre.Quand les gens commencent à bien crever de faim,ils vendent….c’est pas super la Finance,hein?
    Ha…le blé,le blé….
    Au fait,même combat,concernant la perte du « AAA »Etats-Uniens et de ses conséquences,y’en a vraiment qu’y s’en foutent plein les fouilles,et y rigolent en plus,pffff…y a vraiment plu’t’saison !

  39. Mélenchon a ses coupables :
     » Les agences de notations se sont vues attribuer de nouveaux pouvoirs le 1er Juin 2011, alors mêmes que les précédentes dispositions entraient seulement en vigueur. Ce n’est donc pas sur la base d’un bilan que la décision fut prise. Mais juste par a priori sur leur supposée bienfaisance. Et que décida-t-on ? Que les agences de notations concurrentes enregistrées sont désormais encouragées à émettre des notations même quand personne ne les leur a demandées. Et au moment même où ce pouvoir exorbitant leur était accordé, les institutions européennes diminuaient les leur face aux agences. Citons l’article 23 du règlement qui organise ce renoncement. « Ni l’AEMF, ni la Commission, ni aucune autorité publique d’un État membre » n’ont le droit d' »interférer avec le contenu des notations de crédit ou les méthodes utilisées »! Ainsi une note est un fait réputé objectif, indiscutable ! Les esprits les mieux disposé se diront peut-être que du moment que l’on a contrôlé les méthodes de travail au moment de l’accréditation on peut être partiellement rassuré ! Ce n’est pas le cas. Au moment de l’accréditation d’une agence auprès de l’organisme européen, l’agence de notation peut refuser de donner les précisions qui lui sont demandées sur ses méthodes de travail. C’est le règlement ! Elles peuvent demander à être exemptées de certaines exigences si elles fournissent la preuve que « compte tenu de la nature, de l’ampleur et de la complexité de son activité ainsi que de la nature et de l’éventail des notations de crédit qu’elle émet, ces exigences ne sont pas proportionnées » (article premier, quatrième modification). Et comme si ça ne suffisait pas, un autre pouvoir leur a été donné, celui d’instruire elle-même leur dossier d’agrément. Jugez plutôt. Lorsqu’un groupe d’agences de notations demande à être enregistré auprès de l’AEMF, c’est l’une des agences du groupe, mandatée par les autres agences, qui fournit les informations pour chaque agence. Tout cela est à l’article 15.2 de ce nouveau règlement. »
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/08/14/un-devoir-de-resistance-intellectuelle/#more-7286

  40. Mélenchon en appelle au ‘ Glass Steagall » sans le nommer.

    Ce qui compte c’est de faire un paquet de mesures de dissuasion. Et non de prendre en catimini et dans le désordre les mesures que nous recommandons depuis tant de temps. Par exemple cette décision de quatre pays d’interdire les « ventes à découvert », technique spéculative spécialement pourrie ! Ou bien aussi la séparation des banques de dépôts des banques d’investissements, comme après 1929. Et ainsi de suite.

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/08/14/un-devoir-de-resistance-intellectuelle/#more-7286

    1. Agences de notation et régulation du système bancaire:
      autant de leurres pour ne pas mettre à bas le capitalisme,
      et pour rester dans les clous de l’altercapitalisme
      compatible avec la gôche caviar, .

      1. Charles

        Il faut bien commencer par quelque chose, non?
        Et s’il on est un bon tacticien, on ne commence pas par attaquer le point le plus faible de la structure, mais celui qu’il est le plus facile d’attaquer. C’est le cas, actuellement, du système d’allocation du capital, dont la critique est suffisamment consensuelle pour servir de cheval de Troie.
        Il serait idiot de ne pas commencer par là.

      2. C’est tout le problème: le cheval est en carton pâte version révolution par les urnes…
        C’est le plus vieux remake de cinéma peplum…

  41. @ charles,

    Vous n’y ètes plus. Après la gôche « caviar » (cette denrée si chère à la gôche Russe) , nous sommes à l’ère de la gôche « Porshe » et pizza à 200 euros. Qui qui dit mieux? Non je ne fais référence à aucun personnage illustre de notre beau pays. Définitivement amoureuse de mon Pays et de son incroyable culture. Bien à vous. France Furby

    1. Ah! la nostalgie des oeufs de harreng pomme à l’huile et des Trabans ……
      Remarquez, riz nuok-mam pousse-pousse c’est bon aussi ….. 🙂

Les commentaires sont fermés.