L'actualité de la crise : A LA GRÂCE DE DIEU ! par François Leclerc

Comment parer un gros coup de tabac, si ce n’est plus, sur les marchés s’il devait intervenir ? C’est ainsi que raisonnent tous ceux qui disposent d’actifs financiers et cherchent à les protéger, constatant déjà en bourse la baisse du marché des actions.

Fort de l’expérience précédente de 2008, les établissements financiers scrutent le marché des fonds monétaires (money market funds), qui s’était écroulé et ne remplissait plus sa fonction, y voient des signes de tension, et prennent leurs dispositions pour amasser du cash, des disponibilités sur des comptes à vue, ou bien des liquidités à courte maturité, le tout pour voir venir en cas de blocage. Ils s’assurent également contre le risque de défaut en achetant des CDS sur la dette américaine, comme en témoigne la hausse des taux de ceux-ci.

Tout cela permet au mieux de faire le gros dos, en espérant tenir le coup. Pour le reste, c’est à la grâce de Dieu !

La situation sur le marché obligataire reflète toutefois la contradiction dans laquelle ces établissements se trouvent. Les taux courts montent, reflétant l’accroissement des risques dans l’immédiat, mais les taux longs ne bougent que peu, expression d’un paradoxe que les commentateurs expliquent par la croyance en un accord au Congrès de toute dernière minute.

En réalité, il s’agit principalement d’autre chose. Les investisseurs n’ont pas réellement d’alternative pour placer leurs capitaux, étant donné leur masse. Le marché des métaux précieux n’y suffit pas, l’achat de terres, rares ou agricoles, ne se fait pas d’un coup carnet de chèque et est également limité en volume. Il y a aussi des limites à l’achat d’autres monnaies, dont les cours grimpent et perturbent l’économie des pays exportateurs.

La constatation s’impose : il n’y a pas, à terme, de refuge disponible hors la dette américaine. C’est pourquoi les capitaux ne désertent pas les obligations longues. Se reporter sur celles-ci, c’est gagner du temps, se donner l’espoir que les choses s’arrangeront plus tard et que le système retombera finalement sur ses pieds. On connait cela en Europe et sait ce que cela donne !

Relayées par les agences ou par la presse économique, au fil de leurs échanges avec les milieux financiers américains, il est toutefois possible de se faire une idée de la manière dont le Trésor américain voit la situation.

Il pourrait privilégier, en cas de non relèvement du plafond de la dette, son remboursement, disposant par ailleurs d’un peu de marge de manoeuvre pour tenir quelques jours de plus qu’à la date du 2 août. Spéculant ainsi sur la possibilité d’un accord de dernière heure, qui reprendrait le schéma républicain d’un relèvement en deux fois du plafond, une fois amendé.

Serait du point de vue de l’administration exclue toute formule faisant appel au fameux 14 éme amendement de la Constitution, qui laisse selon certains constitutionnalistes une porte ouverte à la seule décision du Président. Ou bien à un relais financier de la Fed, gagé sur tel ou tel actif public.

Enfin, les espoirs du Trésor reposeraient sur la possibilité que les agences n’adoptent pas la même analyse, et que seul S&P dégrade la note américaine, ce qui selon lui n’affecterait pas le marché des repo.

Le fil est ténu, l’espoir fait vivre. La Fed se préparerait de son côté à distribuer aux banques des directives.

Quoiqu’il se passe, le moteur d’un grand changement change de régime.

L’intervention massive en dernier ressort de la Fed pourra-t-elle être évitée ? Si ce n’est pas le cas, il en résultera l’injection d’une nouvelle masse de capitaux, qui chercheront leur rémunération, et également leur refuge… La bulle financière va encore enfler, porteuse de tous les dangers.

En tentant de stabiliser la situation et sauver le dollar, la Fed la déstabilisera par ailleurs. Elle en est là. « Notre monnaie, votre problème ! », ce principe qui a longtemps régit le système monétaire international n’est plus tenable. Ce système est en train de totalement perdre pied, impliquant d’en changer.

130 réponses sur “L'actualité de la crise : A LA GRÂCE DE DIEU ! par François Leclerc”

  1. « Ils s’assurent également contre le risque de défaut en achetant des CDS sur la dette américaine »

    « ils » achètent ça où ? à qui ? En d’autres termes, les CDS font partie intégrante du système, et si le système se casse la gueule, plus de CDS.

    Ca ressemble au Baron Münchausen pour moi.

    1. ils parient que le système CDS se casse la gueule si vous comprenez??

      les pigeons plumés c’est plus facile à digérer..

  2. Bonjour François,

    Vous aussi …
    Il y a quelques jours, dans un billet, Paul s’adressait à Dieu.
    Et vous, aujourd’hui même, dans le titre de votre billet.
    Dieu a probablement d’autres (pré)occupations à cette heure ne pensez-vous pas ?

    Et quand vous écrivez,  »Ce système est en train de totalement perdre pied, impliquant d’en changer. », comment ne pas être d’accord.
    Mais en précisant que – à mon sens – c’est avant tout homme qu’il faudrait changer, sous réserve qu’il le veuille vraiment.

    Peut-être faudrait-il implorer Dieu dans ce sens …

    Bon Week-end à tous

      1. De mécréant à mécréant, je vous propose d’invoquer les Dieux, au pluriel, puisqu’il semble qu’un seul n’y suffira pas.

      2. Vous n’êtes pas un mécréant au sens non religieux du terme, vous croyez consciement et inconsciemment à un nombre extraordinaire de choses.

        La personne qui ne croît en rien n’est même plus nihiliste, elle est malade et n’a plus d’énergie c’est une pathologie très grave.
        Je sais que vous employiez le mot mécréant au sens religieux, mais très rare sont les vrais mécréants, puisse t-ils reposer enfin en paix.

      3. @Mr Leclerc

        Des convictions pas des certitudes !

        Mécréant, la croyance est tout sauf une histoire de certitudes, elle participe d’un tout autre registre.

        La conviction bien, elle est voisine de la croyance, un genre de croyance avec une espèce d’alibi de raison finalement.

        Croire… il est extraordinaire de constater comme ce mot est diabolisé alors qu’il gouverne, croire que l’avidité ou la société de consommation pourvoiront au vide, croire en l’individualisme, croire en soi, à ce que l’on raconte sur son blog…oui il est des croyances très nobles.

        La croyance qui s’ignore est une force extraordinairement puissante Mr leclerc, en dernière instance elle me gouverne, à titre d’exemple je nourris une croyance aveugle en la peur et heureusement, elle m’a sauvé la vie de nombreuses fois

        Même la découverte de l’Amérique est fondée sur une croyance, elle est ronde….

    1. Comme vous vous en doutiez sans doute, les références à Dieu n’ont rien de religieux, c’est un moyen rhétorique pour exprimer une perte de contrôle humain. Au vu des évènements, c’est assez pertinent. Dieu est souvent nommé avant (et pendant) une grosse panique aussi…

    2. Pour que Monsieur Leclerc en finisse par implorer la grâce de Dieu sur le blog, c’est que vraiment le monde se trouve dans une très facheuse position partout.

      Dieu maintenant que tout s’écroule dans le monde, tu sais j’ai souvent d’abord pensé à toi et dans ma propre assurance vie sur terre.

      Mon Oeil oui, n’avaient-ils pas tous dit autrefois et en société ni Dieu, ni Maître, ni Sagesse, ni Grâce, ni Lenteur, ni même meilleure principe de prudence et de raison aux dessus de nos seules têtes à part bien sur pour quelqu’uns, oui fallait voir parfois la conduite de certains autrefois, voilà donc ce qui arrive à force lorsque
      la plupart de nos élites terrestres, marchandes, politiciennes ne veulent plus rien entendre de plus sages et moins commerciales en matière d’affaires d’hommes, aussi bien d’ailleurs en matière de poésie, comme quoi le tout connaissance économique avec des chiffres ne suffit pas toujours mieux à comprendre l’autre, le monde. Ils avaient pourtant tous si bien étudiés à la loupe les nombreux défauts des systèmes socialistes et capitalistes. L’alternative qu’on se propose bien tous à chaque fois, agir tous contre le premier mal de l’homme.

      Et si Dieu n’existait pas ? Et si je m’étais au contraire tromper toute ma vie, ne devrais-je pas réclamer comme les autres et comme un mécréant, les mêmes attentes sociales de changement. Une autre illusion du moment serait même de penser que Dieu puisse encore faire quelque chose pour l’homme en matière de social, d’économie, de tout confort, du tout technologique dans les chaumières. Les plus grands psychologues et philosophes de l’histoire ne semblaient pas pouvoir mieux faire à l’égard de ceux qui les écoutaient.

      La bonne religion, ne vouloir même plus parler de Dieu et de commerce aux autres, n’est-ce pas paradoxal, plus ils vous parlent de toutes ces choses premières en Amérique, et plus tout le monde en finit par leur tourner le dos. En Amérique leur grand Père aurait été le premier voleur de chevaux ou de bétail, tout le monde devrait se sentir Républicain jusqu’au bout com pareillement avec les Démocrates, le beau jeu de la politique mondiale faut pas être pauvre.

      Oui il y a vraiment de quoi en perdre de plus en plus la foi dans un tel monde de premiers, le monde dans notre temps ne sait surtout plus comment mieux s’associer autrement, c’est bien là en fait le plus grand malheur du monde et des gens n’arrivant plus du tout à suivre les plus attachés viscéralement à toutes ces choses premières.

      L’Amérique était pourtant un très grand pays comme pour la Chine.

      1. La Chine EST bien plus vielle et bien plus « riche » que les états unis.
        Elle n’est pas du même temps, et ne compte pas sur les mêmes bouliers.
        C’est un joueur de go qui nous tient en échec « moral » et financier……

        Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions.
        [Confucius]
        Je ne veux ni ne rejette rien absolument, mais je consulte toujours les circonstances.
        [Confucius]
        Quand on peut accomplir sa promesse sans manquer à la justice, il faut tenir sa parole.
        [Confucius]
        Sans langage commun les affaires ne peuvent être conclues.
        [Confucius]
        Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette.
        [Confucius]
        Rendez le bien pour le bien et la justice pour le mal.
        [Confucius]
        Nous sommes frères par la nature, mais étrangers par l’éducation.
        [Confucius]

        Je viens dernièrement de rencontrer plusieurs Chinoises qui ne connaissaient ni Fucius, ni le petit livre rouge du camarade Mao……
        Par contre elles avaient vu « Dallas » et parlaient 6 langues « commerciales » à 23 ans.

    3. « c’est avant tout homme qu’il faudrait changer, sous réserve qu’il le veuille vraiment. »

      Ben non… l’homme ne change pas, parce que « justement » il veut changer, bis répétita.
      L’humanoïde se croit fort, trop fort, alors qu’il est un humananoïde. Se voir nain, c’est rembourser ses dettes. Se voir grand, c’est augmenter ses dettes.

      Dieu est un con scient. Il ne sait pas utiliser une tronçonneuse, le nul…!

      Vouloir, c’est vouloir la maladie. Vouloir ne pas vouloir, idem.

      Un peu de distractions russes :
      http://www.youtube.com/watch?v=2o89bTxrgM8&feature=related

    1. Vous savez très bien que je souscris à 100% à vos propos, mais ne pensez vous pas qu’il serait temps pour vous et peut être pour votre entourage, ou des amis ou que sais je encore de passer à l’action concrète là ou vous vivez?
      Vous pourriez devenir très crédible.
      Je pense que nous entrons dans une zone de turbulences de plus en plus chaotiques en croissance exponentielle et je pense que nous n’aurons plus le choix que de changer de paradigme.
      Le carnet d’épargne ne rapporte plus rien je l’investis dans les économies d’énergie et cela me rapporte plus tout en créant une économie d’énergie avec laquelle on peut faire autre chose, on gagne sur deux tableaux à la fois.
      De plus j’ai réalisé une partie du travail dans le cadre de mon temps libre, c’est ce que vous souhaitez n’est ce pas.
      Je vous donnerai les chiffres d’économies réalisées et de l’estimation de la plus value qu’on pourrait réaliser avec les économies d’énergie réalisées.

      1. @Mianne
        En 1980 lorsque j’ai perdu un emploi avec 3 enfants en bas âge, voyant qu’une des causes de la perte de mon emploi était le surcoût énergétique de l’entreprise qui m’employait, j’ai pris conscience de la place de l’énergie dans notre quotidien.
        J’ai retrouvé un emploi dans une entreprise qui installe des pompes à chaleur, ce que je fais encore actuellement.
        Lorsque nous avons acheté ma maison (1987), nous avons surtout misé sur l’isolation au moindre coût car nous n’avions pas les moyens financiers, ce qui a abouti par exemple à remplacer moi même les simples vitres des châssis de fenêtre par des double vitrages, de réalisé une isolation au sol et un chauffage par le sol en vue d’une source d’énergie durable par la suite.
        Tout ce travail m’a pris énormément de temps que j’ai du puiser dans mon temps libre, ce qui nous a éviter de consommer bêtement.
        Depuis 10 ans je fais partie d’un jardin communautaire où une réflexion sur l’avenir de l’agriculture est en route notamment en ce qui concerne l’énergie.
        Maintenant avec plus de moyens, nous venons de remplacer les châssis de fenêtre après 20 ans de bons et loyaux services des doubles vitrages autoplacés.
        J’ai aussi remplacés la chaudière.
        J’ai aussi d’autres projets comme le recyclage de l’énergie grâce à une pompe à chaleur et les énergies renouvelables.
        Depuis 30 ans, toute ma vie est axée sur les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables, c’est pour cette raison que j’affirme qu’il faut investir l’argent dans les économies d’énergie, c’est le placement le plus sûr et je suis convaincu que si dans la tête de chacun on en prenait la direction, les problèmes financiers seraient replacés à leur juste place.
        Remplacer l’intérêt financier par l’intérêt énergétique est pour moi la sortie de la crise.
        Contrairement à beaucoup d’autre, je ne considère pas les économies d’énergie comme une obligation forcée mais comme une source d’épanouissement.
        J’aimerais aussi relocaliser mon activité, mais cela est un autre problème qui ne dépend pas que de moi.
        Merci de m’avoir posé cette question.

      2. @ Mianne
        J’ai aussi oublier de vous dire que mes soirées passent généralement sur le blog ou dans l’étude du PIC PETROLIER.
        Un excellent article de Collin Campbell

        Étant donné le rôle central du pétrole dans l’économie moderne, le pic de production s’annonce comme un tournant d’ampleur historique. Il semble que les banques aient prêté plus que ce qu’elles n’avaient en dépôt, convaincues que la croissance économique de demain représentait une garantie pour la dette d’aujourd’hui, sans comprendre que la croissance a été alimentée par l’énergie fournie par un pétrole bon marché. Les gouvernements impriment aujourd’hui encore plus d’argent, en vertu des principes keynésiens, dans l’espoir de rétablir la prospérité passée, et le succès pourrait être de courte durée. Mais cela pourrait stimuler la demande de pétrole qui dépasserait bientôt à nouveau les limites de l’offre, conduisant à un nouveau choc sur les cours, entrainant une dépression économique pouvant être pire encore. De fait, les 28 milliards de barils extraits chaque année sont utilisés par une population mondiale de 6,7 milliards de personnes, mais en 2050 l’offre sera tombée à un niveau capable d’approvisionner moins de la moitié de ce chiffre, avec le mode de vie actuel.

        http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2888
        On viendra encore me dire que le pétrole n’a rien à voir avec la crise financière.

      3. Michel,

        Merci. Ça mûrit… Pour l’instant l’action se résume au quotidien : pas très audible, mais j’espère. Bientôt. Inch’allah !

    2. Fab je souscris à 100% à votre texte ! Il faut en effet démonétiser les besoins de base ; logement, energie, nourriture,santé..en faisant participer l’ensemble de la population à leur production ( Maurice Allais disait que dans n’importe quelle zone géographique il faut produire 80% de ce qui s’y consomme . à la rigueur on peut vendre ou échanger le surplus, ou nos savoir faire dans des domaines particulier; champagne, luxe etc. Mais en tous cas encadrer complètement la production et la distribution de ces biens éssentiels et qu’on en arrive pas à des abérrations comme on en voit aujourd’hui dans un pays « riche » comme le nôtre ou le gaspillage cotoie la précarisation et la misère ; gens faisant les poubelles pour manger, jeunes ne trouvant pas de logement, étudiantes obligées de se prostituer pour vivre, arrét des soins de base ( dents, yeux etc..) . stop au scandale!!!
      c’est vrai qu’il faut tout rmèttre à plat! commençons par le faire chez nous et après on vérra !

  3. Allez vous organiser des processions religieuse, avec le curé devant, suivit d homme fort portant la vierge, la foule derriere baissant la tête et priant ardement.
    Allons nous aussi invoquer la vieille croyance, que la France est la fille ainée de l église pour nous sauvés. Venant d un système, qui renie et dieu et la nation Française, ceci ne manquerait pas de piquant.

    Perso je ne le ferais pas, je ne pousserais pas la lacheté a renier mes croyances.
    Et puis nous savons depuis longtemps, QUE DIEU RECONNAITRA LES SIENS ….
    Bonne fin de semaine

  4. Tant que l’homme ne change rien en lui même, D….ne fera rien. (verset coranique) car il lui a donner le libre arbitre.
    Ce qui est construit sur du vent, le mensonge et l’iniquité est voué à disparaitre. Pas pour rien que l’usure est interdite dans la plus part des religions révélées et par les philosophes.
    @François Leclerc, le mécréant est aussi utile que le croyant. bon week end quand même à tous.

    1. je ne sais pas ce que les Japonais ont fait à Dieu mais en ce moment Il ne les gâte pas !

  5. Bonjour, une question surement naive, mais ne pourrait on pas tout simplement annuller la dette de tout les pays et repartir à zéro; Techniquement est ce que cela est possible ? et si non, pourquoi ca ne le serait il pas?
    Il me semble que dans le domaine du sport il y avait eu une discussion concernant l’annulation des reccords du monde car ceux-ci, à cause du dopage, n’étaient plus vraiment représentatif donc on met les compteurs à 0 et on repart sur de bonnes bases.

    Merci de vos explications.

      1. Mr Leclerc, vous pourriez éclaircir cet extrait de votre lien (le 2d §, en fait)?

        « Quelle est la solution?
        Il faut trouver un moyen plus efficace d’encourager les débiteurs et les créanciers à se mettre d’accord sur un dispositif de restructuration rapide, ordonné et prévisible de la dette non viable.

        Formule fondée sur une action majoritaire — Le mécanisme permettrait à une majorité qualifiée de créanciers souverains de conclure un accord qui aurait force contraignante pour tous les créanciers engagés dans le processus de restructuration. »

    1. @Loïc

      Les dettes des Etats étant contractées auprès des banques et donc des particuliers, je pense que ceux-ci ne verraient pas d’un bon oeil le fait de voir partir leur épargne en fumée. Personnellement, j’y verrais une bonne leçon vis à vis de tous ces bons pères de famille qui ont voulu spéculer comme les as de la finance, mais cela risque de secouer grave néanmoins. La solution intermédiaire et la plus équitable serait de nationaliser les banques et d’organiser, en reprenant le contrôle à la fois de l’émission monétaire et des flux de capitaux, une garantie sélective, pour préserver une partie au moins de l’épargne des « petits rentiers »…

      1. Les banques ont presque toutes + de dettes que d’actifs, les nationaliser serait une erreur. Il faut créer une banque d’état sans but lucratif, qui puisse faire le métier de banquier sans sortir de son domaine, et laisser les autres s’effondrer seules.

    2. oui, on peut, et les défauts de paiement sont une version de l’annulation partielle – au détriment, évidemment, des créanciers qui mangeront une tartine de beurre en moins;

  6. Il faudrait supprimer les taux d’intérêt, et ne rénumérer l’argent placé qu’au prorata de l’inflation constatée, ce qui est déjà plus ou moins le cas actuellement avecles livrets d’épargne classiques.
    Placer son argent ne rapporterait plus rien, mais permettrait à minima de conserver sa valeur, ce qui n’est guère assuré en ce moment avec les placements financiers, le plus souvent perdants. Un capital garanti en quelque sorte.
    L’épargne ainsi constituée, serait obligée de s’investir dans l’économie réelle, et impliquerait de facto la mort de l’économie financière.
    Une façon de tuer le jeu et la spéculation … mais cela n’est guère dans la nature humaine : l’homme aime jouer avec le feu et les allumettes au risque de s’y brûler.

  7. à propos de croyance , cette crainte des chiffres est assez stupide cette histoire de dette me fait penser au « bunker de la derniere rafale » de caro et jeunet :

    « Une équipe de militaires à l’air dérangé est confinée dans un bunker. Lorsque l’un d’eux découvre un compteur qui défile à rebours, tous sont affolés. Que se passera-t-il à la fin du décompte? C’est dans cette ambiance lourde de tension qu’ils sombreront tous peu à peu dans la plus profonde folie. »

    l’épilogue de la crise de la dette ressemblera à la fin du court métrage … à voir d’urgence !

    1. Film culte, en effet : le compteur arrive à zéro, rien ne se passe, puis le décompte se poursuit à l’envers, 9 999, 9 998, 9 997, etc sans aucune autre conséquence que la folie collective déclenchée par la crainte du 0 000. Sublime.

      Dans ce genre absurde et pathétique, un court métrage muet en noir & blanc où deux types sortent de la mer en portant une armoire, se font rabrouer de partout avant de retourner à la mer avec leur armoire, désespérés.

  8. Ces futures élections s’annoncent mal aux USA comme en France et partout ailleurs…Aussi tous ces candidats qui prétendent au trône ont-ils des éléments de reconstruction pour la suite des événements qui vont suivre…Si ce qu’ils disent est moins beau que le silence alors qu’ils se taisent et laissent enfin la parole aux autres…Leur système est nase qu’ils dégagent et vite…Très vite avant que le peuple décide d’en faire de la bouillie pour chien.

  9. Le verbe disjoint de la réalité

    La démocratie étatsunienne est en train de piéger la finance dans ses contradictions. Contradictions qui sont celles du système monétaire conçu sur l’utilisation du dollar comme étalon monétaire international et du dollar gagé par une dette supposée absolument sûre, celle de l’État fédéral étatsunien. Contradictions :
    1) si le dollar étatsunien est l’expression monétaire des engagements de droit entre Étatsuniens, comment la démocratie étatsunienne vérifie-t-elle que le droit est respecté selon ses normes entre non-Étatsuniens ?
    2) si le dollar étatsunien est le signe matériel de la solidarité juridique et économique de la nation étatsunienne, pourquoi l’État fédéral étatsunien se finance-t-il auprès des étrangers déposants en dollar ?
    3) si le dollar étatsunien permet de régler n’importe quel achat dans le monde, pourquoi les États émetteur de cette monnaie sont-ils seulement unis en Amérique ?

    La démocratie étatsunienne piège la finance dans ses contradictions par le dollar. La démocratie politique est un système de gestion de la contradiction ; spécialement aux États-Unis où la représentation parlementaire consulte l’électorat tous les deux ans, où tout se débat en permanence et où le consensus ne peut être forcé par le pouvoir dictatorial de quelques-uns. La démocratie étatsunienne transforme la réalité présente en réalité future par la discussion. La réalité future ne peut pas être certaine tant qu’elle n’est pas devenue présente après que le temps du débat toujours possible se soit écoulé.

    La finance de crédit aux Etats-Unis comme dans le reste du monde dollarisé, fait l’hypothèse d’une neutralité du débat sur le futur. Pour gagner de l’argent avec du crédit, il faut transformer la plus grosse masse possible de dépôts et d’épargne en prêts. Il faut donc supposer que tout ce qui se produit au présent se reproduira à l’identique voire plus dans le futur. Il faut supposer que le débat n’a pas de conséquence ; qu’il est sans risque.

    La finance mondialisée en dollar a leurré la démocratie étatsunienne avec la dette publique. Pendant 70 ans, elle a transformé l’épargne mondiale pour acheter la dette fédérale étatsunienne. Le financement de l’État fédéral par une fraction des réserves de change international a fait de la mondialisation financière un miracle pour le contribuable étatsunien. Les finances publiques fédérales sont sorties du débat de la démocratie. Brutalement la dette publique des États-Unis, devient trop lourde pour le monde. La démocratie étatsunienne reprend le débat de l’État fédéral ; le miracle devient un mirage.

    Le piège démocratique se referme sur la finance mondialisée. En Europe, le piège est déjoué par le démantèlement de la démocratie. Le contribuable paie les erreurs d’anticipation de la finance et des pouvoirs publics. Aux États-Unis, ce n’est pas possible. L’Etat ne peut ni augmenter les impôts ni dépenser sans l’autorisation des citoyens. Trois positions politiques transversales aux partis s’affrontent :
    1) l’impossibilité de mettre la finance en faillite par l’arrêt de production de liquidité sur la dette fédérale
    2) la négociabilité du format de l’Etat fédéral pour rééquilibrer son budget
    3) l’impossibilité de supprimer les dépenses fédérales de solidarité nationale inter-individuelles et inter-étatiques.

    Les républicains sont plutôt sur la position 2 tandis que les démocrates sont plutôt sur les positions 1 et 3. Les 3 positions ne sont conciliables que par le « bas financier », c’est à dire par la réalité concrètement concevable : ralentissement drastique de la croissance de la dette, rééquilibrage du budget surtout par la baisse des dépenses et abaissement des normes publiques de solidarité fédérale. La tentation impérialiste pour réunifier les Étatsuniens n’a pas de véritable ennemi extérieur pour se déployer.

    La finance est donc piégée par la fermeture du robinet à liquidité de l’endettement public. Pas seulement la finance étatsunienne : la liquidité n’a pas de nationalité dans le régime de la finance auto-régulée. Les taux d’intérêt vont flamber dans le monde entier. Les actifs financiers, crédits prêtés et contrats à terme, vont s’effondrer du fait de la faillite des intermédiaires financiers tandis que les actifs réels vont flamber : immobilier, terres, matières premières. Les emprunteurs trop faibles en droit par rapport à leur prêteur vont être jetés à la rue afin de restituer les biens réels qu’ils ne peuvent plus acheter par leur travail.

    La finance mondiale piégée par la démocratie étatsunienne, c’est la réalité piégée par le verbe de la démocratie formelle non universelle : la démocratie qui n’oblige pas le verbe à transformer la réalité, qui ne met pas tout le monde devant la même exigence de responsabilité et qui ne reconnaît pas l’égalité universelle des droits et devoirs humains. La chute du dollar est l’échec financier de la démocratie étatsunienne qui n’a pas cru bon de partager ses aspirations avec le reste du monde. Le monde présente désormais la facture des achats impayés des Étatsuniens.

    Si la démocratie étatsunienne doit maintenant faire ses comptes, cela suppose qu’elle se dote d’un système financier conçu à cette fin. Et si l’Union Européenne veut restaurer la liquidité de son système financier, il faut qu’elle se dote d’une démocratie. La régulation du crédit des citoyens à l’État, de l’État aux banques et des banques aux citoyens ne peut pas se faire sans démocratie et sans égalité devant la monnaie. Ni les États-Unis, ni l’Europe n’ont de vraie démocratie qui impose aux banques et aux collectivités publiques d’emprunter dans les mêmes conditions et dans la même position de négociation que le citoyen de base.

    Tant que le bien commun universel n’est pas matérialisé par un marché international du crédit régulé par le juge judiciaire de l’égalité des droits, les banques emprunteront des privilèges aux États contre des créances sur les contribuables. Le seul équilibre d’un tel système est la disparition du droit, l’enrichissement de la minorité sur l’appauvrissement de la majorité et finalement la déshumanisation du réel. Quelles limites le verbe va-t-il imposer à son pouvoir de privatiser la réalité universelle ?

    1. PSJ, vous y allez fort mais je suis entièrement d’accord avec vous !
      Et pour vous paraphraser ; mais aussi pour que les choses soient claires : la « démocratie » étasunienne n’en a jamais été une ! JA-MAIS !

    2. D’accord avec votre analyse, à ceci près: il n’y a rien au-dessus de la dette US, c’est pourquoi le dollar baissera fortement.

    3. @hole street

      Toute comme la francaise d ailleurs. Ce sont des ploutocraties, des aristocraties bureaucratiques et financieres…

      Tiens deja, aux usa, ils sont obliges de prendre un jour de conge pour aller voter. Avec une democratie qui part comme ca, ils etaient mal barre des le debut.

  10. Vous écrivez:  » Les investisseurs n’ont pas réellement d’alternative pour placer leurs capitaux, étant donné leur masse.  »

    cela résume bien le problème!

    Au fond, le changement de régime du moteur est le fait que le dollar perdra enfin son statut de monnaie de réserve!
    « our money, your problem », dernier acte!
    Or, il se trouve que la balance commerce extérieur des USA va certainement s’améliorer spectaculairement avec la chute du dollar: problème pour la Chine en premier lieu!

  11. Monsieur Leclerc,

    Les moyens d’éviter le défaut US seraient nombreux en cas d’absence d’accord politique :
    – Constitution US 14ème amendement, Obama peut agir seul sur le plafond de la dette
    – Intervention de la FED en garantie d’une cession des biens immeubles US, émission illimitée de ‘coins’, etc. (cf. à ce sujet la dernière entrée du blog de Paul Krugman).

    Le défaut ne serait cependant pas l’événement le plus redouté à Washington mais la dégradation de la note AAA par S&P…
    A ce sujet, un article très intéressant de Yves Smith (Naked Capitalism) met parfaitement en perspective les rapports entre l’administration Obama et S&P, mêlant les questions touchant à l’allègement ou non du principe de la responsabilité des agences de crédit dans les crises de 2008 mais aussi et surtout à l’agenda politique caché de S&P

    http://www.nakedcapitalism.com/2011/07/is-standard-and-poor’s-manipulating-us-debt-rating-to-escape-liability-for-the-mortgage-crisis.html

    Pour qui roule S&P?
    Ce n’est plus simplement de la politique…

    Merci déjà de votre avis

    1. Je ne pense pas possible de réduire à ce seul aspect politique la crise de la dette US ! Même si l’enjeu des prochaines présidentielles pèse énormément dans la bagarre actuelle et que S&P n’est pas une sainte.

  12. qui peut prétendre aujourd’hui comprendre quoique ce soit face à la complexification, aux montants astronomiques, à la concentration du temps en milliardème de seconde ?
    invoquer « dieu » n’y suffira pas : sauf s’Il côte en Bourse !

    1. Peut-être bien contrairement à tant d’idées reçus sur Dieu, qu’il n’est pas non plus toujours tout-puissant avec du viagra, qu’il lui arrive même parfois d’avoir quelques petits pannes d’absence, et cela durant de longues périodes à l’échelle d’une vie humaine.

      L’univers est si grand, si vaste, tant de mondes, d’étoiles disparus, qu’il ne trouve peut-être même plus le temps de venir au secours financier et matériel de tous. Que pouvait-il faire en 1940 et contre un plus grand nombre qui n’aimait pas du tout les juifs, et autres gens montrés du doigt, si il y a bien eu quelques justes récompensés parmi plusieurs pays.

      Et puis face à tant de gens qui préfèrent d’abord de se passer de Dieu ou de l’amour des écritures, de la sagesse, de la poésie, pour mieux à la place en fait invoquer constamment des politiciens vendus aux premiers démons du commerce, du pouvoir et de l’argent, comment voulez-vous alors ensuite que le Ciel nous tombe moins sur la tête comme avec les Gaulois.

      C’est comme cet homme et qui durant toute sa vie n’avait pas voulu écouté les diverses mises en garde des prophètes sur ceci et cela, mais qui en plus et jusqu’à la fin voulu pareillement tout mettre sur le dos de Dieu, encore faut-il déjà y croire avec un peu plus de graçe en société, comme en matière de religion en Amérique, non je trouve que c’est trop facile que les premiers associés du Diable alors sur les marchés ou en politique prennent également leurs premières responsabilités sur terre.

      Si ça se trouve Dieu n’aime pas du tout non plus que les gens ou le plus grand nombre se fasse de nouveau avoir en beauté. On ne peut forcer davantage les gens à croire à ces choses là, revenons alors à des choses bien plus concrètes et matérielles pour le plus grand nombre, réfléchissons même aujourd’hui à la mise en place d’un système alternatif beaucoup plus sur matériellement comme pour la plupart des autres générations à venir.

      Au final on arrivera bien quand même à se passer totalement de lui, évidemment dans ces conditions Dieu ne peut plus rien faire, pour mieux déjà nous inspirer d’autres pensées de vie, déjà que les gens du marché n’aiment déjà pas beaucoup l’état providence.

      C’est sur à la prochaine grande dépression mondiale, les hommes en voudront davantage à Dieu de les avoir totalement abandonnés, en plus de ça Dieu ne répond pas toujours favorablement aux premières prières des gens, je veux avoir plus d’argent, je veux avoir plus de succès dans les affaires, je veux avoir toujours plus de pouvoir sur terre et sur les êtres en société, etc …

      1. Oublier que le Dieu des chrétiens leur laisse un large espace de liberté que d’autres dieux ne laissent pas à leurs fidèles, est une erreur de raisonnement aux conséquences capitales. D’autre part, les commentaires sur l’action prêtée à Dieu sur la vie des autres mettent en évidence une attitude en surplomb, propice à se casser la gueule.

      1. Le principal vocabulaire Marchand sur terre n’a jamais rendu les êtres plus libres, au contraire désormais le monde et les Corps sont bien plus esclaves et conditionnés de toutes ces choses, surtout devant tant de Principautés, de Marques, d’Enseignes, de Dominations et de Groupes de Pression, Murdock et Compagnie, quel rapport avec Dieu ? Pour faire court, le rapport qu’il vous conviendra le plus préférable selon votre propre signe zodiacal ou chinois dans la vie, tout le monde n’est pas fait de la même manière, à vrai dire je n’aime pas trop parler de ces choses là aux autres, à quoi bon, soyons sérieux, mesuré, moins en surplomb sur toutes ces choses pas toujours évident d’en parler, d’en faire admettre l’éventualié possible surtout devant tout ce visible, le monde se précipite déjà si vite dans la fosse, pour faire paraît-il plus de liberté et d’argent, le Divin reste quand même encore à prouver. Les premiers gens de religion en Amérique ou ailleurs font déjà beaucoup trop de dégâts comme ça, certains même en obtiennent un tel grade de conduite, de position, de pouvoir religieux sur autrui qu’ils ne laissent plus guère aux êtres d’envisager un autre rapport moins conventionnel, depuis toujours, hier comme aujourd’hui avec les plus grands prêtres de la religion humaine ou institutionnelle.

        Nous sommes libres, nous commercons beaucoup plus aujourd’hui avec le temple, avec Dieu, nous sommes tous plus ou moins de la descendance d’Abraham, mon oeil oui, le monde n’a jamais été autant esclave de la foi ou de la non foi d’autrui en matière de ceci ou cela, pas étonnant alors que le monde soit autant si bouleversé.

        Peut-être même que mon propos aurait pu mettre en évidence une attitude et une conduite propice à me faire davantage casser la figure, comme tant d’autres prophètes si mal reçus et compris dans l’histoire, les gens deviennent si violents et partout irascibles, c’est la crise.

    2. @ Jacques

      « l y en avait six millions qui croyaient fortement en Dieu en 1940, mais Dieu n’a rien fait ».

      Si, il a fait l’Etat d’Israël 3 ans après le massacre.

  13. Traduction d’un texte de Frédéric Brown (à peine adapté).
    « La réponse
    Dwar Ev souda solennellement la dernière connexion avec un fil d’or. Les yeux d’une douzaine de caméras de télévision l’observaient, et les ondes transportaient à travers l’éther une douzaine d’images de la scène. Il se redressa, s’inclina vers Dwar Reyn et se plaça près de la manette qui allait établir le contact quand il l’abaisserait. La manette qui allait relier d’un seul coup tous les ordinateurs de la terre, des plus modestes aux plus puissants monstres de calcul. Une machine cybernétique unissant toutes les connaissances de la terre dans un réseau d’une complexité inconcevable (on avait d’ailleurs abandonné tout espoir de le schématiser).
    Dwar Reyn prononça quelques mots pour les milliards de gens qui regardaient la scène. Et après un silence, dit :— A vous, Dwar Ev.
    Dwar Ev abaissa la manette. II y eut un bourdonnement immense. L’influx de courant de tous les pays des cinq continents. Des lumières s’allumèrent s’éteignirent le long du tableau qui s’étendait sur des kilomètres. Dwar Ev recula, inspira profondément.
    – L’honneur de poser la première question vous revient, Dwar Reyn.
    – Merci, dit Dwar Reyn. C’est une question a laquelle aucun ordinateur n’a encore pu répondre.
    II se tourna vers la machine :
    – Dieu existe-t-il ?
    La voix puissante répondit sans hésitation. Sans même le déclic d’un simple relais.
    – Oui. MAINTENANT il y a un Dieu.
    Une panique soudaine apparut sur le visage de Dwar Ev. Il se précipita sur la manette pour la relever.
    Il n’eut pas le temps d’agir, un éclair jailli du ciel sans nuages et le frappa, avant de souder définitivement la manette. »

    1. La réalité est bien telle que nous nous la représentons, en bien ou en mal, surtout en mal car ce en quoi nous résistons persiste ou bien encore, là où va notre attention, là va notre énergie, donc les effets ou conséquences correspondants.
      Il y a bien un mécanisme créateur en tout individu.
      Le scientifique supposé s’être fait foudroyer par Dieu a actualisé ce qu’il redoutait le plus au monde, l’exixtence de Dieu, sans doute peut-être parce que ce en quoi il croyait était entièrement fondé sur une croyance scientifique matérialiste ne laissant que peu de place au « pu-esprit ».
      Un tel déni de l’âme humaine conduit au rejet de l’autre et donc de soi-même.

      C’est un peu ce en quoi nous assistons en ce moment.
      Le système qui régit les mécanismes financiers étant basés sur la science mathématique et algorythmique par ceux, pensant créer de l’argent à partir de rien – à l’image du Créateur -, et lorsque ce système est à bout de souffle face à ses propres abominations, il arrive que ce système diparaisse dans la douleur de ses plus grandes peurs.

    2. Bien trouvé. Je l’avais lu il y a très longtemps, dans un livre en papier.

      Tiens, cadeau :
      Pour l’instant les investisseurs en dollars peuvent se permettre une faible perte en dollars, celle des intérêts, qui sont à un niveau historiquement bas, pourvu qu’ils récupèrent le principal. Quand on dit qu’à partir du 2 aout le gouvernement us ne pourra pas payer les coupons, c’est très provisoire : très vite il devra limiter aussi le remboursement du principal, le plafond étant le plafond. Là les taux vont monter comme pour la Grèce jusqu’à la faillite complète vis à vis de l’extérieur, tandis qu’à l’intérieur le retour au pays des premiers dollars perdants de leur valeur vont faire sortir les autres en masse, en avalanche, créant une hyperinflation façon Weimar.

      Même un réhaussement ou une suppression du plafond maintenant n’y changerait rien ou presque, le montant à rembourser serait seulement plus grand et l’étau d’intérêt se refermera d’autant plus vite maintenant qu’un doute raisonnable sur le remboursement existe.

  14. Tout ça me rappelle, allez savoir pourquoi?, une rencontre que je fis il y a plus de trente ans.

    A l’époque je travaillais dans les wagons-lits et avait donc le privilège et le plaisir de sillonner l’Europe, souvent sans travailler, par exemple pour rejoindre tel ou tel endroit.

    Un jour je me suis retrouvé dans le wagon restaurant de la ligne Vienne – Genève à manger en compagnie d’un banquier, quidam que je trouvais déjà bien faisandé, mais qui devait difficilement dépasser la quarantaine. Ce gars bossait chez Rotschild, à un joli niveau, si j’en crois le scan que j’avais fait du nière en lui posant quelques questions. Nous avions discuté du cosmos et de ses alentours, comme j’ai toujours aimé faire, et avons certainement réglés quelques problématiques mondiales…

    Je garde en mémoire un moment agréable, en bonne compagnie, duquel il ne me reste pas grand chose si ce n’est une brillante démonstration de mon camarade de table, que j’avais acceptée comme définitive alors (que je n’ai jamais remise en question depuis), que le système économico financier ne tient que sur la confiance.

    Dès que vous voulez équilibrer les budgets, rester en surplus, etc… sur la longueur ça ne marche pas. Simplement parce que l’humain est faible, cupide et faillible, et qu’il pense incontournable d’être en constante progression. Progression démontrée, mais possible que par le fait que Sapiens Sapiens (ha ha ha) ne fait que piller ses alentours pour y arriver.

    Bref cette histoire de confiance est un poncif over ressucé, lieu commun admis de manière générale. Un truisme.

    Ce que les US sont en train de faire c’est de casser cette confiance, ils s’y prennent pas mal… et ils ne sont pas les seuls.

    Je cois que si le système vvienbt à véritablement cahoter, il sera de notre devoir à tous de lui donner l’ultime chiquenaude avant de bien veiller à ce que ça ne se reproduise pas de notre vivant. Et plus si affinités.

    1. MIke, savez-vous comment un banquier vous dit : « vas te faire enc… ler » ?
      Il s’approche de vous, met la main droite sur votre épaule, sa main gauche sur son coeur et il vous dit :  » faites-moi confiance !  »

      Et cela fait un bout de temps que je n’ai plus vraiment l’humeur à rire ».

      1. Le politicien n’y comprenant toujours rien à rien :
         » Mais comment as-tu fait pour autant me tromper, me doubler toi le 1er banquier du monde, alors que j’avais auparavant une telle confiance en toi sur les marchés  »

        Au final on devrait surtout apprendre aux petits enfants à l’école à ne faire aucunement confiance aux plus grands Banquiers et Financiers du globe, aussi riches et influants soient-ils dans la plupart des institutions mondiales ou humaines, comment d’ailleurs la plupart des hommes et des femmes de ce monde pourraient encore leur faire réellement confiance, des personnes dignes de confiance les gens qui ne pensent en fait qu’à leur petit intérêt personnel de plus, vous faire en fait davantage de petits et de fourches dans le dos, de plus en plus difficile alors pour les gens de retrouver la confiance au tout économique sur terre, mais comment avez-vous pu décevoir et doubler autant de peuples à la fois, vous les premiers banquiers et marchands du monde, on peut bien sur vouloir continuer plus longtemps ainsi dans la bétise humaine sur terre.

        N’essayons pas plus de rendre les premiers politiciens et banquiers du monde un peu plus responsables de leurs actes, on en finirait hélas par récolter plus de problèmes économicaux sociaux avec eux. Avec de telles personnes imbus d’elles-mêmes sur les marchés, à la tête des états, des peuples, des nations pas étonnant ensuite que le monde ne reprenne plus guère confiance, oui à force cela n’est pas du tout flatteur pour les premiers usuriers du monde.

        Faites nous confiance, fermez partout les yeux, vous verrez ça passera tout seul la prochaine fois. Bien folle prétention du monde des affaires surtout si cela sent de plus en plus le soufre partout.

      2. @ Jérémie :

        « Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis »

        Thomas Jefferson (1802)

        Voilà ce qu’il faut apprendre dès le plus jeune âge aux petits enfants 🙂

  15. Vous parlez de quoi là, depuis des jours et des jours ? Plaisir de noircir du papier virtuel ou la recherche du catastrophismes qui attire le public ?
    Blog qui cherche à se vouloir intello et informatif ou à la recherche de public en mal de catastrophe qui cliquera sur PayPal ?
    Soyons sérieux. Les USA ne sont pas en difficulté de financement, juste en conflit politique interne.
    Il faut rester sérieux.
    Ce n’est pas la Grèce. Le problème n’est pas un problème de financement.
    Ca dépassera peut ètre le temps imparti et alors ? Ce ne sera pas une première dans l’histoire. Dans les années Clinton, les fonctionnaires n’avaient déjà plus été payés plusieurs semaines pour la même raison.
    Ils feront un choix, sans doute le salaire des fonctionnaires ou quelque chose du genre mais continueront à payer les intérêts.
    Si il manque encore, ils feront comme d’habitude, demanderont une « aide » temporaire à l’Allemagne, à la Chine (peut ètre pas au Japon ce coup ci), à d’autres comme le canada.
    L’Allemagne a déjà avancé quelques sous la semaine dernière.

    La note : Oui la note. Et alors.
    Elle ne vas pas dégringoler le 2 aout à minuit !
    Quand bien même.
    Quelle autre alternative pour les investisseurs que les obligs US ?

    Oui, ça la fout mal.
    La dessus, on est bien d’accord. Ca ne rend pas le pays plus crédible dans le contexte actuel. C’est un problème mais pas celui qui vous pousse à noircir du papier (et noircir est plutôt bien choisi comme mot, je trouve).
    Ce nest pas non plus un problème insoluble comme en Grèce. Juste un accord qui arrivera un jour ou l’autre, et le financement est là !

    1. Vous me rappelez Rip van Winkle. Vous ne connaissez pas l’histoire ? Il avait dormi vingt ans, et quand il se réveille, il dit : « Quoi ? Quoi ? ». Vous dites : « Il faut rester sérieux ! », alors pourquoi ne pas donner l’exemple vous-même ?

      1. Ne surtout pas accepter de liqueur de la part d’un étranger quand on est dans les Catskills un mois de Septembre tous les vingt ans depuis 1909.

        Il y en a qui ont oublié cette règle et sont endormis depuis deux ans déjà. Je crois même qu’il y en a un à qui s’est arrivé et qui a laissé la planche à billets tourner et personne ne pense à le réveiller!

      2. L’Extrême droite du Tea-Party ou des libertariens croit pouvoir triompher, ou au moins emporter un bon gros morceau de chair « liberal », comme certaines vagues émanations « gauchistes » ou « libérales » à l’américaine ont cru pouvoir le faire avec l’élection du membre le plus éminent du « New Party », Barak Hussein Obama, mais tout ce brouhaha n’est qu’écume des jours. Voici revenue l’heure des Wolfowitz, Perle, Kristol, Krauthammer, Kagan et consorts (ce dernier ayant, dit-on, l’oreille de Barak…), l’Amérique éternelle, celle qui se revendique de Jefferson comme une certaine France se revendique de de Gaulle, celle des nationalistes, de « l’hégémonie bienfaisante », du noyau dur, l’Amérique des Néo-cons, démocrates et républicains rassemblés pour sauver l’Etat US des griffes des « socialists » ou « liberals » ou « leftists » comme des « libertariannists »… L’Amérique qui avance pour ne plus s’enfoncer dans le Grand N’importe Quoi…
        Néocons pas morts, le « centre », l’ultime point de ralliement, c’est eux et ils vont prendre les affaires en main. Comme en 1980 derrière Reagan, comme en 1990 derrière Bush Sr, comme en 2000 derrière Bush Jr. Sursaut nationaliste (à visées internationalistes contrairement à la version « soft » strictement nationaliste et défensive de type « jacksonienne » des W Bush, Cheney ou Rumsfeld), unilatéralisme international « proactif », interventionnisme, appel aux « Valeurs Eternelles », affirmation de Puissance,subventions massives à l’industrie nationale axée sur la défense, guerre.
        Obama ne pourra pas y échapper, ni leur échapper. Les grandes manoeuvres au Proche-Orient, (Libye, Yemen, Arabie Saoudite…) ne sont qu’apéritives. TINA néocons contre TINA néolib, faites vos jeux… Les vents soufflent diablement pour les premiers et leurs ennemis historiques désignés, plus que les « socialists », contrairement à la légende, se sont bel et bien les ennemis fondamentalistes de l’Etat, les ultra-libs. Comptez sur le Weekly Standard, le Washington Post ou le Wall-Street journal et la Fox de Murdoch pour infléchir les opinions dans le sens ad hoc. Pas qu’en Europe que la Nation et la défense de ses « intérêts supérieurs » envahissent les discours de l’extrême gauche à l’extrême droite et les ricains, sur le sujet du patriotisme, à c’qui parait qu’ils ont quelques longueurs d’avance… ou de retard suivant les points de vue. Un bon citoyen pour ceux-là c’est un bon soldat, un citoyen parfait, un héros mort pour les USA, point.
        Le libertarianisme pousse ses derniers hoquets avec le psychodrame de la dette et les délires du Tea-Party. L’Aristocratie financière va laisser place à l’Aristocratie des guerriers. Hayek à Strauss. L’option des compromis tactiques avec les tenants de la droite issus de la pensée d’Hayek ou de Randt, celle des doubles discours ménageant la fibre individualiste du petit plébéien ricain de base,celle du profil bas, des influences furtives, elle n’est plus tenable pour les néocons. La bête n’est pas morte, a repris du poil, et du beau, avec qui plus est une légitimité toute « brand-new » avec l’émergence de l’alternative démocratique en pays d’islam à travers le printemps arabe qu’ils étaient parmi les rares à avoir prévue ou en tout cas estimée possible à court terme…
        L’Irak et l’Afgha sont des bourbiers ? Une défaite des néo-cons ? Un abime budgétaire ? Ok. Soit. Certes. Mais en attendant, le printemps arabe est venu conforter leur rhétorique et leurs ambitions néo-wilsonnienne de nouvel ordre mondial et les thèses de Fukuyama. L’Iran et la Corée du Nord sont toujours là. Israël plus fragilisé que jamais. Et le budget militaire US, tout compris, il me semble bien qu’il s’approche des 7% du PIB ($1000 milliards) contre 2% pour une France surarmée relativement aux nations européennes, 7% préconisés par les Kristol ou Kagan, soit la part qui lui fut déjà affectée par l’administration Reagan pour achever la bête soviétique, non ? M’étonnerait qu’ils acceptent de voir ce budget réduit avec les retrait(e)s d’Afgha et d’Irak… Tailler dans le Welfare State, ok, sont pas opposés sur le fond, mais qu’ils laissent toucher sans moufter au prix budgétaire de leur idéal démocratique universel « d’hégémonie bienfaisante », de leur « Empire du Milieu » à eux. n’y comptez pas. Le Pentagone avait tiqué il y a quatre ans sur le prix du kérosène et du gazole pour ses avions et sa flotte rendu prohibitif par les agissements de Wall Street et des fonds de pension des bourgeois us, ils feront plus que tiquer si les mêmes, Wall Street, et leurs mandataires du Congrès ou du Sénat – qu’ils soient démocrates, républicains, leftists, liberals, libertariens ou tea-party – s’en prennent à leur pépettes. Ce sera complexe militaro-industriel contre WS, jeffersonniens contre hamiltonniens, Leo Strauss contre Hayek et même néo-wilsonniens contre jacksonniens s’il le faut. Pas vraiment à gauche le débat…
        La riche Europe saura les y aider, comptez là-dessus, Sarkozy et Merkel en tête ce coup ci. Le « moment néocons » sera plus intense et plus long sans les Chirac ou Schröder. Blair est plus là; mais Cameron, comme Tony, doit tout au brave néocons Murdoch, qui n’est pas encore abattu, loin s’en faut…
        Les débats jorionniens pèsent pas lourd là-dedans… Non c’est pas Jorion qu’on va bientôt entendre partout en France, ni Attali, encore moins Minc. C’est les BHL. les Glucksman, les Finkie, les Manent, Gauchet, Milner, ou leurs épigones si ceux-là sont par trop grillés… On voudra plus entendre, on entendra plus les économistes, les sociologues, les anthropologues… La finance, la monnaie, la citoyenneté, la common decency, le care, les nouvelles solidarités, les coopérations à inventer, les nouveaux « vivrensembles », l’échange, le don… pfffft envolés ! Place aux Grands Hommes, aux Tribuns, aux Étoilés du Kaki, aux Artistes de la Vraie Propagande… Destin National, Identité, Propriété !
        Ton heure est passée Jorion. Tes idées sont là, bien en évidence sur la table du salon de jardin, mais c’est coté cour que ça va se passer, arrière-cour déjà, et on ne parlera plus d’économie ou de démocratie pendant quelques temps. Les changements de paradigme se font dans la douleur, le sang, les larmes. Aujourd’hui encore j’en ai peur. Il a fallu la WWI pour dessouder le mythe de l’âge d’or du capitalisme industriel européen mondialisé et l’étalon-or, une WWII pour finir de les liquider, l’Europe vieille avec, inventer la social-démocratie keynésienne et sa dérive inéluctable vers la réaction néo-lib et la financiarisation mondialisée du capitalisme sauvage revisité. Les errements du Congrès US après ceux des dirigeants europèens démontrent que les solutions coopératives et authentiquement réformatrices sont plus éloignées que jamais… Les hommes de bonne volonté n’ont plus qu’à essayer de rester vivants ou de laisser des traces. Pour après. Pour construire du neuf, sur des ruines, comme d’hab.

    2. Monsieur,
      vous nous demandez de rester sérieux…
      mais vous écrivez sans sourciller qu’il n’y a qu’à cesser de verser le salaire des fonctionnaires, avec les drames humains que cela peut laisser entrevoir, … pourvu que l’on puisse continuer à « payer les intérêts » !

      A pleurer !

      1. C’est l’insondable mystère de l’arrogance du droit inaliénable à la propriété privée de ceux qui possèdent trop face à ceux qui travaillent juste pour manger… Inaliénable entre deux révolutions, seulement.

      2. Oui à pleurer !

        L’Express : Angleterre : « Licenciés puis réembauchés moins chers »
        http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/licencies-puis-reembauches-moins-chers_1010312.html

        La seule bonne nouvelle dans toute cette histoire, c’est que la dite  » classe moyenne » va rejoindre plus vite qu’elle ne croît les diverses classes déjà sacrifiées dites  » populaires  »
        ( étrange dichotomie). Les révolutions sont à ce prix là : les retrouvailles confraternelles après une longue période d’absence entre les divers membres d’une « grande famille » …

    3. Il y a bien pourtant aujourd’hui une réelle fracture en Amérique et cela à tous les niveaux de la société et des premières institutions établies, mais comment peut-on encore faire le déni de cette bien triste réalité politicienne, vite dépéchez-nous de trouver un accord de surface mais comme tout cela ne dupe même plus les petits enfants à l’école. Tiens ça me rappelle un peu les mêmes choses qui se passent aujourd’hui en Europe, tu parles d’un beau monde oh bien sur la dégringolade ne se fera pas le 2 aout à minuit.

      Car cette grande dégringolade de l’Amérique elle est quand même bien présente dans les esprits, oui ça la fout mal quand même pour Elle d’avoir à réclamer un peu la pitié des autres pour subsister comme auparavant.

      Le monde actuel n’a-t-il pas déjà suffisamment vendu son Ame au Diable comme ça.

    4. @Charles Noos

      Même le Wall Street Journal n’aurait pas osé écrire votre post !
      Pour tout vous dire, concernant ce blog, je pense exactement l’inverse. A savoir que Mrs Jorion et Leclerc se sont beaucoup intéressés aux difficultés de la zone euro sur cette dernière année au détriment d’une analyse plus critique de la situation catastrophique dans laquelle se débattent les USA depuis 2008 et que ce juste retour de pages noircies est une bénédiction.
      Pour un pays qui s’autofinance via la rotative à plus de 80% depuis plusieurs années, quand vous nous dîtes : « Le problème n’est pas un problème de financement », il faut quand même être sacrément culotté ou volontairement aveugle.
      Non, ce qui n’aurait pas été sérieux, eut été de continuer à ne parler que de la Grèce et de ses rejetons.

    5. En un sens, je vous suis. Pour faire simple, il n’y aura aucune issue du piège de la dette, nulle part dans le monde, simplement parce que la dette est jumelle des avoirs financiers (créances) qui, eux, doublent tous les sept ans. La dette fera de même, tant que nous aurons la monnaie telle qu’elle est.
      Ceci dit, quand le problème affecte à ce point la première économie du monde, c’est le reste du monde qui partage totalement ce problème avec les USA.
      Un défaut US a ceci de particulier qu’il n’y a aucune échappatoire, pour personne!
      Dès lors, le dollar faiblira inexorablement, ce qui est plutôt bénéfique pour les exportations US et catastrophique pour la Chine notamment.
      Le dollar ainsi fragilisé circulera bien mieux que le dollar actuel, nous aurons, comme je le prédis depuis longtemps, une sorte de « monnaie fondante » par la force des choses…

      1. Si Dieu existe il a quand même bien fait les choses avec Christine Lagarde, quelle très grande Grâce comportementale partout dans l’économisme mondial, c’est sur elle doit bien plus avoir ses entrées partout au Fmi vous par contre vous n’avez pas du tout votre propre mot à dire.

    6. @ charles noos

      dites moi ou vous avez placés vos avoirs
      et votre avis n’ en aura que plus de valeur

    7. Monsieur bonsoir
      Votre billet aura au moins eu l’avantage de susciter des réactions . il a retenu toute mon attention
      Je vous répondrais que noircir du papier existe depuis des lustres .Il ya des kms de rayons dans les bibliothèques du monde , des auteurs considérés comme de grands intellectuelles , des moins bons , des pas bons du tout , reste à savoir qui l’on qualifie d’intellectuelles et sur quelles critères . Le fait est qu’ils sont là, prenant la poussière et souvent très peu ouvert , quel gâchis de papier .
      Ce blog Monsieur ne ressemble pas que je sache aux revues Gala , , Voici ….. Ici depuis que je le fréquente , les intervenants s’expriment librement , il y a un modérateur cela évite l’insulte , le ragot , la diffamation ,et peut être la fausse nouvelle .
      Nous sommes libre d’y venir , de le quitter et surtout de nous y exprimer.
      Je pense Monsieur que le constat que nous pouvons faire sans catastrophisme sur l’économie du monde , n’est pas bon
      Vous parlez de la Grèce , ne citez pas le Portugal, l’Irlande , l’Espagne , l’Italie et peut être même la France . Nous avons plus de quatre millions de chômeurs , catégories confondus ABC, allez dire a des bac plus 5 qui ont des boulots déclassés que tout va bien , vous ne vous appelé pas James.
      Vous nous affirmez les USA n’ont pas un problème de financement , vous avez sans doute un banquier conciliant, car si vous lui annoncez que vos revenus de l’année et des années a venir sont déjà engagés ,je ne sais trop quelle ligne de crédit il pourra vous accorder ,sinon de fermer votre compte et de vous dire poliment au revoir
      Ce soir l’Amiral Mullen chef d’état major de l’armée américaine s’inquiète de la solde de ses soldats, il agit en homme responsable .
      Alors , je me pose la question peut être ,êtes vous dans la finance , la banque , l’assurance , tout ces cygnes noirs sont inquiétants, je vous comprend il vaut mieux les ignorer et ne pas en parler , cela va foutre la m… et on n’a pas besoin de cela
      En 1929, le bank run est venu en parti grâce au téléphone , cela aurait put être le tam tam , les signaux de fumée , on n’ a pas cassé le thermomètre pour autant, vous pouvez toujours téléphoner et aujourd’hui vous avez même internet pour vous exprimer
      Et si vous pensez que le blog de M Jorion est un café du commerce ,concédez Monsieur que la conversation pour beaucoup y est des plus sérieuse et très démocratique
      Bonne soirée

  16. @ A en croire le chantre des us(a) les « rentiers » seraient plus infaillibles que le pape…!!!
    grâce à lucifer sans doute ?
    Et là,on approche du coeur de l’arnaque mondiale…Non ?

  17. En parlant de Dieu je pense à la religion catholique que je connais le mieux. J’ai souvent été choqué du coté rétrograde des positions du pape. Mais depuis que j’ai concience que notre système vas s’éfondrer je comprend mieux qu’une institution avec 2000 ans d’histoire puisse voir notre mode de vie actuel comme un epiphénomène en gardant le cap, les personnes débousolèes par la perte de leur idendité de consomateur se tourneront sans doute à nouveau vers l’église et sa stabilité rassurante.

      1. Eh oui, le materialisme provoque la crise de foi… C’est bien connu.

        N’empeche que je prefere vivre ma vie ephemere dans le bonheur ou la souffrance que de passer a cote de ma vie terrestre en attendant un hypothetique bonheur dans l’au-dela… Auquel je n’accorde aucun credit de surcroit. Question de rationalite et de rigueur scientifique…

    1. Selon St Malachie la personne qui siège aujourd’hui tout en haut du Vatican comme l’éternel serait le dernier ou avant dernier Pape de la religion catholique en Occident, il est vrai que nous avons pas encore tous vus de la multi grande crise financière, sociale, géopolitique, religieuse, climatique, politicienne, qui secoue de plus en plus violemment le monde et les nations.

      On dit encore que les plus gens sont touchés graduellement par les divers chocs de la vie, de l’existence, du commerce, de la bureaucratie, du climat et plus ils en perdent hélas graduellement la foi envers le Ciel, enfin nous verrons bien pour le genre humain s’il vaut mieux prendre ou pas en considération les diverses mises en garde des sages d’autrefois, il y a déjà tant d’histoires de bonnes femmes ou de saint hommes qui circulent comme ça.

      Non moi je vois surtout venir un plus grand retour de la non foi ou de la foi envers le tout matériel assujettissant, subjuguant, conquérant, dominant, émerveillant, ensorcelant, envoûtant, fascinant, soumettant, conditionnant même davantage un peu plus le grand corps social du monde, voyez par exemple les derniers progrès
      des gens du marché en la matière. Je peux bien sur me tromper dans mon pronostic et sur la prophétie, le tout technologique à l’image a encore tellement de bonnes choses prometteuses à apporter aux êtres com aux premiers politiciens qui n’en peuvent déjà plus de souffrir les premiers tourments de l’Enfer à votre place, quel plus grand service. A vrai dire beaucoup de gens ne savent même plus dire Oui au nouvel ordre mondial de plus dans les grandes mégapoles humaines.

      C’est sur l’avenir du monde surtout dans le meilleur des mondes nous réserve encore bien des surprises agréables
      et douces avec la plupart de nos élites terrestres, peut-être même que nous croyons pas encore suffisamment à toutes ces choses à fond, c’est pourtant un très grand chiffre d’hommes à la fois pour nous rassurer, des gens si importants ayant encore aujourd’hui une très haute position confortable et honorable dans le monde.

  18. @Hole Street,

    vous avez raison, c’est à pleurer. Le surendettement est toujours un drame humain.
    Cependant, je ne pense pas que le propos de Charles Noos était de cautionner ceci mais de dire que ça serait le choix que feraient les autorités américaines.
    Le pire, c’est qu’il est fort possible qu’il ait raison!

    Les créanciers ou les salariés? C’est le choix malheureux auquel sont confrontés des millions d’entreprises chaque année de part le monde quand elles n’ont plus assez d’argent en caisse. Qu’elles aient un salarié (auto-entrepreneur) ou des millions (le gouvernement des états-unis) le choix qu’elles feront dépendra toujours de la même chose : le foutu rapport de forces!

  19. aux marins du blog ,

    plus qu »à la grace de dieu , l’expression appropriée serait « à Dieu vat ! » ,

    le marin dans une manoeuvre difficile s’exclame « à dieu vat! »

  20. De 1, il n’y a pas encore de défaut.
    De 2 si défaut il y a, il sera temporaire, pour des raisons de politiques interne et non pas de financement (les investisseurs ne rechignent pas à acheter de la dette US) et partiel (l’économie US ne va pas être sans le sou total le 2 aout).
    Je ne dis pas que ce n’est pas un problème mais c’est un problème de « ça la fout mal » dans le contexte actuel, pas de catastrophe à la 2012 !

    Les républicains ont tout intérêt à faire monter la pression.
    En cas de « trop juste », les premières coupes seront pour les prestations sociales (retraite, santé…), pas pour les intérêts à rembourser ni pour les gros lobbies.
    Si défaut il y a (ou plutôt, si défaut les Gop arrivent à amener) , se sera pour la poire d’Obama, premier président à mettre le leadership en berne !
    Avec un peu de chance et si S&P à les couilles qu’ils prétend avoir auprès des conservateurs purs et durs, la note perdra 1 cran chez 1 agence (pas toutes) dans quelques semaines. Premier président à mettre les USA « en dessous » des petits pays européens, pas pour sa crédibilité (ils vendront toujours autant d’obligs) mais pour un simple marquage auprès d’une agence.
    Si défaut il y a, les premiers à morfler ou au moins à commencer à être obligé à revoir leur politique monétaire, ce seront les intérêts chinois.
    Tout ce que veulent les GOP et autres TP, c’est à dire tout ce que Obama à toujours refusé.

    C’est de la politique intérieure, pas des problèmes de financement ni même de crédibilité sur les marchés de la dette !
    La dette US, c’est juste un outil de pression pour les conservateurs. Ce n’est pas un problème pour eux, au contraire, c’est un atout politique.

    1. Beau spécimen de bêtise et haine, faut l’encadrer celui-ci, il va pouvoir nous réciter tous les crédos des conservateurs et des extrémistes us, on n’imagine jamais jusqu’où ça peut aller.

    2. Complètement d’accord avec vous. Le seul hic du scénario serait un ras le bol général et action forte de certains américains touchés par les premières coupes budgétaires. Une « révolution américaines » très peu probable à mon avis, je n’y crois pas du tout. Par contre, je crois à une belle charge politique contre Obama qui, à n’en pas douter, sera exemplaire. Il n’y a pas de miracle, tant que l’austérité ne réveillera pas l’envi de changement chez la population, ce cirque continuera.

  21. En parlant de Dieu je pense à la religion catholique que je connais le mieux

    Laquelle ? La religion catholique gallicane ou celle sous l’autorité du Pape de Rome ?
    Pas si stable que cela, la religion catholique !

  22. effectivement, il faut plusieurs années pour réorienter de gros volumes de capitaux, à l’instar de la chine qui essaye de se débarrasser de ses milliards de dollars en achetant tout ce qui passe.

  23. Mais il nous raconte quoi, Charles Noos???
    le déficit abyssal des USA, ils vont le résorber comment?
    par une croissance à 2 chiffres ?
    en réduisant le peu de prestations sociales qui restent?
    en divisant par 4 le budget de la défense?
    le seul moyen qui leur reste, c’est « accroche toi au pinceau, je retire l’échelle » et à mon humble avis, cela ne saurait tarder!
    le déclin de l’empire américain…

    1. Bah par la solution classique : ils vont tirer le tapis sous les pieds des investisseurs…. Les gens seront ruines. Ils se revolteront. On appellera l’armee a la rescousse. On changera de regime. On installera une oligarchie militaire discrete comme en egypte qui reprendra la main sur tous les secteurs.

      Et voila…

  24. cher Pierre, vous amies chinoises, connaissaient-elles cette pensée de Confucius
    « Compromis, chose due » !?

  25. Cette valse des milliards est elle exacte ? Qui a vérifié tout cela ?
    Ou bien sont ce seulement des ressentis, de la confiance, de la méfiance, de la panique dans les neurones ??
    Etant donné que tout passe par nos sens (sauf peut être l’intention), permettez moi de douter de la véracité de cette réalité présumée..

  26. Bonsoir à tous,

    Selon les derniers chiffres publiés en début d’année, il y aurait environ 42 millions d’Américains qui recevraient des bons alimentaires, ça représente tout de même 14% de la population.

    Deuxièmement (mais je me trompe peut être), il me semble que l’endettement des américains est bien plus important que celui des européens (la carte de retrait, que nous appelons abusivement carte de crédit en France, est réellement une carte de crédit outre atlantique… et il n’y en a pas qu’une par foyer !). La croissance américaine est donc plus artificielle et fragile que celle de la France.

    Si le gouvernement Obama coupe dans les aides sociales (par exemple les bons alimentaires), ça pourrait tout de même faire dégénérer la situation sociale, particulièrement dans un contexte de forte hausse des produits alimentaires (je présume que c’est comme chez nous, voire même encore pire compte tenu du taux de change qui nous avantage).

    1. Nous c’est carte de paiement ou carte bancaire (cb).
      Aux usa, c’est carte de credit. D’ailleurs, selon un expat de mon secteur qui raconte son aventure Us, quand on ouvre un compte aux usa, on doit montrer son historique de credit et si on en a pas, ouvrir une ligne de credit. Les non debiteurs sont suspects.

      Nos cb sont aussi des cartes de credit, puisque vous payez des frais dessus et les commercants aussi. Sauf que c’est un credit instantanne.

      Idem si vous retirez des sous d un distributeur non affilie a votre banque, vous faites un mini credit que la banque vous facturera la plupart du temps.

      1. Nos cb sont aussi des cartes de credit, puisque vous payez des frais dessus et les commercants aussi. Sauf que c’est un credit instantanne.

        Quel fouilli!

        Quand vous payez avec une cb ou retirez de l’argent dans un DAB, vous avez, suivant le contrat que vous avez signé au moment de souscrire à cette cb, plusieurs possibilités:
        1. débit: : c’est à dire que le paiement est effectué au moment de la transaction sur votre compte de dépot « à vue » : il ne s’agit pas d’un crédit puisque l’argent est tiré de votre compte au moment de la transaction
        2. paiement différé : c’est à dire que l’argent est tiré de votre compte à la fin du mois et non au moment de la transaction : c’est une forme de crédit, c’est la banque qui vous fait un crédit entre le moment de la transaction et la date où l’argent est débité sur votre compte
        3. crédit : c’est à dire que l’argent est tiré d’un compte de crédit que vous avez avec l’organisme de crédit qui vous a délivré la carte de crédit, le recouvrement du crédit étant effectué depuis votre compte en banque suivant les modalités définies par le contrat de crédit que vous avez signé avec cet organisme, la banque se chargean de l’intermédiation du dit contrat.

        Il existe aussi en France des cartes de crédit qui ne sont pas souscrites auprès d’une banque mais directement d’un organisme de crédit.

        Sur les principes, il n’y a pas de différence entre les Etats Unis et la France. Ce qui se passe aux Etats Unis, c’est que, comme toujours, la libéralisation du marché des cartes de crédit à eu lieu il y a bien plus longtemps qu’en France et que les américains ont, en moyenne, douze cartes de crédit (alors qu’en France c’est beaucoup beaucoup moins) et des montants cummulés de crédit à travers ces cartes bien supérieurs qu’en France.

      2. Merci de vos precisions.

        Maintenant si vous retirez de l’argent dans un dab qui n’est pas de votre banque, il y a bien une operation en suspens non ? Le temps que les banques reglent leurs comptes entre elles. De meme, lorsque l’on paie le commercant avec sa cb, il y a une operation entre visa ou mastercard et sa propre banque. Vu que les operations ne sont pas regle instantannement, on peut dire que c’est une operation de credit.

        Si jamais j’ai les sous lorsque ma banque regle l’operation, c’est un credit a 0%, si je n’ai pas les sous, elle me fait payer des interets (agios).

        La cb joue comme une avance d’argent, donc un credit, a l’inverse du cheque qui serait une reconnaissance de dette.

        J’ai faux ?

      3. @chris

        la libéralisation du marché des cartes de crédit à eu lieu il y a bien plus longtemps qu’en France et que les américains ont, en moyenne, douze cartes de crédit (alors qu’en France c’est beaucoup beaucoup moins) et des montants cummulés de crédit à travers ces cartes bien supérieurs qu’en France.

        Supérieurs supérieurs, certes mais pas aussi démesurément qu’on croit…
        2 400€ d’encours de crédit conso par tête de pipe en France quand même et c’est le Canada (10.157 euros) qui est de très très loin le pays où l’encours par habitant est le plus élevé.
        Viennent ensuite le Japon (5.973.euros) et les Etats- Unis (5.886 euros).
        La Chine se traine en queue avec 158 € par tête, mais avec une progression stratosphérique de 59% de l’encours en 2010, soit 59 € par tête et prés de 80 milliards d’euros au total..
        Et la premiére banque européenne sur le crédit conso, c’est qui ? Avec précisément un encours égal à l’augmentation de l’encours chinois en 2010 sur les crédits conso, soit 78 milliards ? Ben CASA bien sûr à travers Crédit Agricole Consumer Finance et ses 15 filiales dont bien sûr Sofinco et Finaref agissant dans 22 pays, de la Norvège à la Chine en passant par la Hongrie, la Grèce, la GB, la Suisse, le Maroc ou l’Arabie Saoudite… Et les deux tiers de l’encours hors de France.
        Et les seuls pays qui ont vu leur encours diminuer en 2010 ? Ben les grands malades habituels, les avant-gardistes du désastre :
        USA : -1,7%
        Japon : -5,3%
        GB : -5,7%
        Espagne : -10,7%…

  27. Accord proche d’être trouvé, ce n’était donc bien qu’une pièce de théatre(mauvaise) dans le but de dramatiser et faire un peu de pédagogie aux américains moyens afin de les préparer pour la future rigueur.
    Victoire des républicains et humiliante défaite pour Obama:

    Washington (CNN) — Top GOP congressional leaders indicated Saturday afternoon they are close to reaching a deal with President Barack Obama to raise the nation’s debt limit and avoid what would be an unprecedented national default.

    Addressing reporters on Capitol Hill around 4 p.m. ET, Senate Minority Leader Mitch McConnell, R-Kentucky, said he had talked to Obama and Vice President Joe Biden « within the last hour » and was « confident and optimistic » that there will be an « agreement within the very near future. »

    A national default « is not going to happen, » McConnell promised.

    http://edition.cnn.com/2011/POLITICS/07/30/debt.talks/index.html

    1. sauf que, quel que soit l’accord, cela ne résoudra rien sur le fond, car la dette ne se réduira en aucun cas et quels que soient les efforts consentis!

  28. Je crois que sur le dollar il est inscrit « In god we trust » traduction « nous croyions en dieu  » toujours la croyance vive la réalité Sur le franc il était inscrit « Liberté égalité Fraternité » Sur l’euro tous devient impersonnelle plus aucun slogan

    1. @ploucplouc,
      Plus aucun slogan sur la monnaie en euro mais sur les chêques si.
      Un message subliminal (http://exdisciplesleblog.unblog.fr/files/2008/06/subliminal.jpg).
      Lorsqu’on libelle un chèque, on écrit sur des lignes dont les deux qui suivent :

      Fait à ___________________________

      Le _____________________________

      Or, en scannant ces “lignes” avec un grossissement à 1200 ou 2400 ppi (ou en regardant avec une bonne loupe) on s’aperçoit qu’il ne s’agit pas d’une ligne mais d’une succession de caractères.
      En espaçant lescaractères ça donne ça :

      “L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble.
      Elle se fera par des réalisations concrètes, créant d’abord une solidarité de fait.”

      Je serais tenté de rectifier que :
      L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni même dans la déconstruction de l’ensemble de la souveraineté des pays.
      Elle se fera par le démentellement de la démocratie, créant d’abord de fait, les conditions d’un gigantesque hold-up.

  29. Dieu a aussi une banque, celle du Vatican. «  » Institut pour les œuvres de religion
    Aller à : Navigation, rechercher

    L’Institut pour les œuvres de religion (IOR) dite la « banque du Vatican », est la principale institution financière du Saint-Siège. Traditionnellement financée par le denier de Saint-Pierre, son président actuel est Ettore Gotti Tedeschi. C’est une banque privée, formellement instituée en 1942 par le pape Pie XII, avec son siège dans la cité du Vatican. L’IOR est à tort considérée comme la banque centrale du Vatican, ce rôle revient en fait à l’Administration du patrimoine du siège apostolique (APSA).

    L’IOR a été plusieurs fois au centre de scandales, pas seulement financier, entre autres la faillite de la Banco Ambrosiano…. «  »
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_pour_les_%C5%93uvres_de_religion

    A part cela je me creuse la cervelle pour imaginer quel étalon monétaire  » inventer  » pour remplacer ce qui existe. On ne peut choisir une matière qui avantagerait sélectivement certains Etats. Ce qui correspond à la situation actuelle qui démontre ses limites.
    Une corbeille monétaire universelle ?

    1. l’étalon monétaire, c’est Dieu!
      La monnaie vaut ce qu’elle peut acheter.
      La perte du Dieu dollar est un gain pour tous, sauf pour les Suisses. Leur monnaie devient encore davantage refuge, cela va les ruiner.

    2. @Beotienne,

      il n’y a plus d’étalon monétaire depuis 1971.

      On pourrait introduire un étalon monétaire commun de type Bancor et une chambre de compensation internationale.

      Cherche « Bancor » sur le blog, il y a beaucoup d’articles, notamment ceux de Pierre Sarton du Jonchay.

      1. Merci, je vais m’informer.

        Mais est-ce grâce à l’internet, je ne sais, n’importe quel citoyen lambda comme moi peut percevoir qu’il y a deux crises majeures.

        – 1° Les Etats-Unis ne sont plus  » le Monde  » mais une partie du Monde. Il y aura, il y a donc des conséquences internes et externes.

        -2° Fukushima c’est l’explosion de la visibilité de la réalité de la crise énergétique .
        La croissance du système capitaliste pouvait espérer se fonder sur l’expansion démographique, l’ augmentation du nombre de consommateurs.
        Le prix énergétique à payer pour croître dans cette perspective est insoutenable et ne produira qu’une compétition féroce pour s’approprier les sources d’énergie, prix humain et écologique.
        Personne n’estime que la pauvreté soit un bien, partager la pénurie entre les démunis dont l’augmentation est programmée par l’augmentation de la population mondiale est de fait, la nouvelle utopie ulta-libérale.

        Alors je doute un peu que la comparaison avec la chute de l’Empire romain soit correcte. Pendant et après cette chute, l’énergie disponible n’a pas vraiment connu de crise puisque l’esclavage et le servage ( énergie humaine ) sont restées disponibles et proportionelles aux besoins des sociétés.

  30. Et moi qui ai toujours fait confiance aux investisseurs!!!
    Vieillissent-ils?
    Leur stupidité serait-elle sans fond, tandis que s’émousserait leur imagination?
    Ils ne savent plus dans quoi investir?

    Mais enfin, qu’ils investissent donc dans le luxe, aussi dans l’immobilité comme hier, plutôt dans la santé, alors qu’ils aillent plein pot sur l’Hyppocrate!!!
    Un jeune docteur vaut sûrement moins qu’un vieux docteur ardemment stimulé (sic)!

    Knock, toi qui disait::
    « Vous aimez tout ce qui est bon?….,…,C’est très mauvais! »
    Revient!

  31. Je travaille pour une ambassade des états- unis et je peux vous dire que le service du personnel n’a reçu aucune instruction au cas ou le plafond n’était pas relevé, en fait pour le personnel local contractuel il est impossible de légalement lui demander de rester chez lui sans salaire sans rompre les contrats de travail. C’est different pour les fonctionaires américain (diplomates).
    La préocupation actuelle est de dépenser l’argent de fin d’année. En effet fin septembre c’est la fin de l’année fiscale et comme chaque année, les restants de budgets se débloques et il faut trouver à les dépenser afin de ne pas les « perdre » . Il semble même que cette année il y ait pas mal de fond disponible d’ une par en début d’année la « continuing resolution », période de vache maigre avant que le budget sois voté à duré plus longtemps que d’habitude et en plus les salaires ont été bloqués par mémo présidentiel en décembre (après que le budget ait été alloué).
    Il y a quelque chose d’abérant a passer du temps à devoir trouver des dépenses alors que le congrès se bagarre pour trouver des économies à réaliser.
    Dans le cas d’une ambassade on voit bien qu’ un état est très différent d’une entreprise ou d’un particulier car grâce à la convention de Vienne, il bénéficie pour ses représentations diplomatiques de l’immunité de juridiction et d’éxecution. Par exemple il sera quasi impossible pour un propriètaire ne recevant plus son loyer d’obtenir l’expulsion.

    1. Je travaille pour une ambassade des états- unis

      C’est vrai vous travaillez pour une ambassade des Etats-Unis alors peut-être que vous pourrez adresser mon commentaire suivant à l’attention de Warren Buffet. L’Amérique est déjà si grave à voir de nos jours avec bien sur l’autorisation de la modération.

      1. Travailler pour une ambassade US ne donne pas accès à Warren Buffet, en fait en dehors d’un salaire juste correct celà ne donne aucun droit, moins de droits qu’un travailleur du secteur privé car le pays hote ne peut garantir que le droit du travail local est respecté.
        Les travailleurs locaux sont important pour le bon fonctoonnement d’une mission diplomatique car ils ne changent pas tout les trois ans et ils préservent la mémoire institutionelle, mais ils sont cantonés aux tâches subalternes.
        Ceci est valable aussi pour les travailleurs locaux des ambassades de France dans le monde. Un chinois ayant un travail de huissier à l’ambassade de France à Pekin n’aura pas plus facilement accès à Bernard Arnault que vous même.

      2. Je sais bien, des gens si difficiles à approcher et à faire résonner autrement les gens com Warren Buffet en Amérique. J’avais pensé néanmoins que le simple fait de vous voir travailler dans une ambassade pourrait déjà vous permettre de mieux mesurer et relayer le pouls du monde chez vous, n’auriez-vous pas quand même un Fax sous la main, car là ça commence quand même de plus en plus à craindre et à bouillonner un peu partout, mais comment se fait-il que les premiers de ce monde en Amérique ne puissent toujours pas être en mesure de s’en apercevoir, avant bien sur l’inévitable, l’impondérable catastrophe généralisé des peuples dans le malheur de plus.

        Quelle grande folie économique des plus grandes fortunes de ce monde, que de vouloir jouir plus longtemps aveuglement de leurs seuls biens terrestres, pour plus d’avares, d’avides, de cupides, de pingres partout en dérobant même les biens de ceux se trouvant pourtant le plus dans la nécessité de survivre, y-a-t-il quand même encore en Amérique des gens un peu plus responsables on se le demande parfois, mais peut-être que je ne connaisse pas encore suffisamment bien l’Amérique, possible car quel est vraiment le visage de l’Amérique aujourd’hui.

        C’est sur ce n’est déjà pas de leur vivant qu’ils reverseraient déjà la moitié de toute leur fortune aux plus nécessiteux et affamés de la terre, pire même à l’égard des gens les plus touchés moralement et physiquement dans leur chair dans leur propre pays, au moins vous ne pourrez pas dire dans la plupart de vos ambassades Américaines sur terre de ne pas avoir été prévenus à l’avance.

        Apprenez-vous quand même bien encore la Géo dans vos plus hautes écoles Commerciales, je l’espère en tous cas pour vous dans votre ambassade.

        Ah si seulement le monde n’avait pas voulu autant ressembler à la grande Amérique sur les marchés.

  32. Warren Buffet a dit:
    « Tout va très bien pour les riches dans ce pays, nous n’avons jamais été aussi prospères. C’est une guerre de classes, et c’est ma classe qui est en train de gagner »

    Donc, où est le problème ? Seuls des envieux, des laissés pour compte de l’ « American dream », des aigris des Tea Parties ont des raisons d’en vouloir à l’ Etat Fédéral.

    L’ Amérique est plus que jamais le paradis des riches , c’est ce qu’elle a toujours été d’ailleurs. Ce pays n’a jamais prétendu établir l’égalité entre les hommes: élimination ou marginalisation des amérindiens, utilisation d’esclaves dans le sud en particulier, puis politique néo-coloniale à l’échelle mondiale.
    Il ne faut pas oublier que ce pays a été fondé par des européens souvent pauvres et brimés dans leurs pays d’origine. Européens qui ont franchi l’atlantique pour devenir libres et riches: Bible dans une main, fusil dans l’autre.
    Dans toute entreprise de colonisation seule une minorité de colons – qui se constitue en nouvelle aristocratie devient vraiment libre et riche – la majorité récolte les miettes.
    Lorsqu’il n’y a plus assez de miettes alors les descendants des colons malchanceux, les « petits blancs » se constitue en Tea Parties, non plus contre la métropole européenne, mais contre le centre du pouvoir de la nouvelle aristocratie: Washington.
    Et ils pratiquent la politique du pire quitte à faire vaciller ce centre sur ses bases. L’histoire est sous certains aspects un éternel recommencement…

    1. « Tout va très bien pour les riches dans ce pays, nous n’avons jamais été aussi prospères. C’est une guerre de classes, et c’est ma classe qui est en train de gagner »Warren Buffet

      Quel dommage qu’il ne vienne même plus à l’esprit de Warren Buffet de se dire qu’il est peut-être bien le plus déraisonnable des veaux les plus fortunés de son temps, quel autre veau d’or de l’Amérique, j’espère quand même pour son pays qu’il n’influence pas trop de gens à la fois, quel manque de classe, comme quoi l’argent ou une trop grande richesse matérielle acquise n’est pas toujours synonyme non plus d’une meilleure raison et prudence humaine en société. J’ai même l’impression d’entendre quelqu’un n’étant pas réellement sorti de l’age du première,
      du néanderthalien, oeil pour oeil, dent pour dent, c’est la guerre, nous avons encore grandement gagnés sur les marchés. La peur sans doute de tout perdre à la fois, pas étonnant que le monde se retrouve un peu bloqué et retardé, le monde devient surtout de plus en plus écoeuré d’entendre les nombreux petits Warren Buffet de la terre, se vanter, s’enorgueillir, s’enfler constamment en bourse, sur les marchés. Mon Dieu, mon Dieu si tu existe écoute ma prière fait au moins quelque chose pour les plus gravement atteints en matière de richesse.

      Que feront-ils de tout leur Argent et de leur Or si le monde bascule peu à peu de nouveau dans un monde de violence et de guerre partout, être riche et aussi prospère que vous Mr Warren Buffet, n’a rien à voir du tout avec une vie réellement réussi sur tous les plans, bien au contraire malheureusement. Regardez les bien tous se pavaner sur la grande scène mondiale.

      Car que profiterait-il à un homme com de Warren Buffet de gagner le monde, de devenir l’homme le plus riche de la terre de notre temps en 2011, s’il fait plus grandement la perte de son âme comme celle de son pays en faillite.

  33. @joan

    Lorsqu’il n’y a plus assez de miettes alors les descendants des colons malchanceux, les « petits blancs » se constituent en Tea Parties, non plus contre la métropole européenne, mais contre le centre du pouvoir de la nouvelle aristocratie: Washington.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Tea_Party_(mouvement_politique)#Facteurs_de_coh.C3.A9rence :
    Le Tea Party est parfois montré comme le parti du contre. Contre comme « Je suis contre tout ce qui prélève des impôts ». C’est aussi, dans certaines factions, un mouvement libertarien. En rejoignant le Tea Party, on veut protéger les libertés américaines de Washington qui semble vouloir, comme en Europe, tout réglementer. Éclaté en plusieurs factions sur tout le territoire mais dont la devise commune serait « Moins de taxes, moins de gouvernement » donnant l’acronyme : « Taxed Enough Already » (« déjà suffisamment taxé »).
    Se structurant rapidement, le mouvement Tea Party a tenu en février 2010, une première convention nationale à Nashville, organisée par la Tea Party Nation et à laquelle participaient Ron Paul et Sarah Palin, devenus des icônes médiatiques du mouvement. Si le premier est un habitué du mouvement libertarien, la seconde, colistière de John McCain aux présidentielles de 2008, ne peut être considérée comme une leader du mouvement3. Les sympathisants tea party, tout comme le reste de la population américaine, ne l’estiment pas qualifiée pour la fonction présidentielle7.
    Les membres du Tea Party réclament une réduction de la taille de l’État, ainsi que la révision de son rôle dans un sens de réduction à l’État des Pères fondateurs. Ils considèrent que l’État fédéral s’est arrogé des pouvoirs que la Constitution réserve aux États fédérés, notamment dans le domaine de l’Éducation, des finances et de la santé2. Adversaires féroces de la réforme du système de santé mise en œuvre par l’administration Obama, notamment par le Patient Protection and Affordable Care Act de mars 2010, ils sont nombreux à se montrer très sceptiques à l’égard des origines anthropiques du réchauffement climatique. Ils sont en général pro-life et pour la légalité de la peine de mort. Si l’ensemble de ces revendications sont assez communes chez la plupart des Républicains, les tea-baggers ont tendance à les radicaliser : Sharron Angle (en), ex-sénatrice de l’État du Nevada, s’est ainsi faite beaucoup d’ennemis au sein du Parti républicain ; Michele Bachmann, députée du Minnesota, prétend que les lampes fluorescentes consommeraient autant d’énergie que les lampes ordinaires, etc.
    ‎Selon un récent sondage Politico, 54 % des Américains « pensent que le mouvement du Tea Party est positif pour le système politique américain », contre 22 % qui pensent qu’il s’agit d’une mauvaise chose. Pas moins de 69 % des personnes interrogées voient le Tea Party d’un œil positif ou neutre, contre 24 % qui le jugent négatif, même si seule une minorité est active et participe aux rassemblements.
    Une étude statistique a montré une relative homogénéité de la base, faite d’« Américains plus riches et plus éduqués que la moyenne, et majoritairement républicains. Des hommes, blancs, mariés, de plus de 45 ans, gagnant bien leur vie. Une minorité : ils représenteraient 18 % de l’électorat ».

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