François Leclerc
Économiste, spécialiste des marchés financiers
Le sommet de Bruxelles a-t-il sauvé la Grèce ?
Pour moi, ce sont les banques qui sont sauvées. Cela ne veut pas dire que la Grèce ne va pas être aidée ou que l’euro ne sera pas aidé.
Que voulez-vous dire ?
Si l’on regarde les mesures adoptées, on constate qu’il y a un assouplissement des conditions dans lesquelles la Grèce doit rembourser sa dette. Elle pourra le faire de deux manières. D’une part, on va lui reprêter de l’argent mais à des conditions plus faciles pour le remboursement, avec un taux plus bas et des durées de remboursement plus longues. D’autre part on va diminuer sa dette. On parle de « reprofilage ».
Les choses vous semblent aller dans le bons sens ?
Il va y avoir des conditions plus faciles pour la Grèce. Cela ne veut pas dire pour autant qu’elle va parvenir à s’en sortir. Car le pays est sous le coup d’un plan d’austérité rigoureux pour les citoyens. Cette inflexion de la stratégie européenne était obligatoire si l’on ne voulait pas que, après la Grèce, d’autres pays soient confrontés aux mêmes difficultés : le Portugal, l’Irlande, etc. Il fallait remettre les choses à plat.
N’est-il pas question d’une sorte de « plan Marshall » ?
C’est un bien grand mot. Il s’agit en fait des fonds structurels européens dont la Grèce pourrait bénéficier. Car le vrai problème des plans de rigueur c’est qu’ils tuent toute perspective de faire de la croissance et plongent ces pays dans la récession, ils diminuent les ressources des États et les empêchent finalement de remplir leurs contrats. Cela les met dans la logique d’une spirale descendante. Pour contrecarrer ce mouvement, on va injecter un peu d’argent.
Qu’est-ce qui est favorable aux banques finalement ?
La première d’entre elles, la BCE a réussi à obtenir que ce soient les États qui jouent le rôle qui est le sien. Et plus précisément que le Fonds de stabilité financière ait une mission élargie pour acheter à sa place des obligations d’État. Autrement dit, ce sont les États directement qui vont financer le rachat de la dette des États défaillants et non la banque centrale. Les États, ce sont les contribuables.
Ce qui explique un rebond de toutes les bourses ?
Les bourses sont très contentes. Et plus particulièrement les valeurs financières, c’est-à-dire les banques, entre autres. Les bourses réagissent favorablement car c’est une bonne affaire pour les banques.
Concrètement ?
Parmi les possibilités qui leur seront offertes, il va y avoir celle d’échanger les obligations souveraines de la Grèce qu’elles détiennent contre les obligations à plus long terme. Cela veut dire qu’elles vont échanger des obligations qui ont perdu 50 % de leur valeur sur le marché contre des obligations à long terme, à 30 ans, et qui seront probablement garanties par l’ensemble des États européens. Ce n’est pas forcément une mauvaise affaire pour les banques.
Ce n’est donc pas un si bon accord ?
Au-delà des apparences qui montrent qu’il y avait une crise et qu’elle est pour l’instant stoppée, on peut se demander si ce n’est pas un accord en trompe-l’œil. Je ne vois pas encore ce qui permet de dire que la crise va s’arrêter. Je crois au contraire qu’elle va se poursuivre. Les banques sont en moins bonne santé qu’elles ne le prétendent. Ce sommet européen leur donne un petit coup de pouce.
Propos recueillis par Marcel GAY
Et la lumière illumina enfin le travailleur de l’ombre, (qui n’en avait rien à faire…, mais à moi, ça me fait plaisir).
Je vais vous expliquer. Il y a un immense troupeau de 7 milliards de moutons. Parmi eux, il y a les moutons blancs qui paissent tranquillement en se laissant tondre sans broncher et il y a les moutons noirs qui font des cabris et refusent de se laisser faire.. De temps à autres, les bergers aux longs fusils tirent et abattent des moutons noirs, afin d’effrayer tout le monde pour que la tonte reprenne en toute quiètude en assurant le remplissage des coffres insatiables ..
meuh non, ce ne sont pas des bergers …ce sont des loups qui se sont déguisés en berger : fallait voir qu’ils avaient de grandes dents, les dents d’Hannibal ( pas Barca, hélas) Lester …
qu’avez-vous contre les manèches ?
quand ils chargent, attention !
qui sait ?
Hep, hep !! On insulte pas les loups.. Ces bergers monstres là n’arrivent pas à la hauteur de la griffe des loups en matiere d’évolution spirituelle !!
EXACT……….pour arrêter le défaut il faut PAYER, tout le monde sait ce que PAYER veut dire , c’est PAYER , rien dire , PAYER , cesser des faires des combines , PAYER…………
Les politiques savent pas ce que c’est de PAYER.
Ben ils vont l’avoir dans les dents et ailleurs.
« Il s’agit d’une bonne affaire pour les banques. »
Là non, pas tout à fait d’accord. Il s’agit d’une fausse bonne affaire pour les banques. Un simple leurre pour gagner du temps, un dernier soubresaut du moribond.
1/ Je parie que les milliards d’aide promis ne sont qu’un effet d’annonce pour calmer les marchés, un sauve-qui-peut désespéré mais qui ne sera jamais réellement versé ;
2/ je parie que les pseudo assouplissements des conditions de remboursement, les taux plus bas, le échéances allongées ne sont que du tape-à-l’œil improvisé, que tout ceci arrive trop tard, et que les banques ne seront pas remboursées ;
3/ tiens, je serais presque prêt à parier que la crise systémique va désormais intervenir avant la fin de cette année 2011, mi 2012 au plus tard. Et que cette fois-ci, ce sont les banques qui seront les grands perdantes.
La bonne affaire pour les banques consiste dans l’immédiat à ne pas avoir été davantage ponctionnées. Mais le compte n’y est pas et il faudra y revenir, nous en sommes bien d’accord !
Même dans l’immédiat, cher François, même dans l’immédiat ! Ils (les banques) ne vont rien gagner, même pas un répit.
D’ailleurs, déjà elles menacent de ne pas honorer leurs engagements si le FMI n’honore pas les siennes.
Mais QUI (États, FMI, organisations privées) est aujourd’hui en état d’honorer des engagements annoncés en catastrophe ?
Au Yeti.
Je parie que, je parie que… autant écrire directement, j’ai envie que, j’ai envie que, ce serait plus honnête.
Non, j’ai bien écrit « je parie que » et non « j’ai envie que ».
Par contre, « je regrette que » ce soit une future catastrophe qui ouvre une planche de salut sur une éventuelle solution, plutôt qu’une saine anticipation qui nous aurait évité les tragédies que nous allons probablement devoir affronter.
Je vous laisse à vos élucubrations personnelles sur « l’honnêteté ».
François Leclerc, il y a une chose que je ne comprends pas.
Vous dites:
Pourtant les taux de l’Espagne, l’Italie etc.. recommence a montée, comment vous expliquer cela ?
Les mêmes difficultés faisaient référence aux conditions draconiennes de prêt infligées à la Grèce, qui vont être également assouplies pour l’Irlande et le Portugal. Cela ne règle rien pour autant et c’est pour cela que les taux montent.
Bonjour
je ne sais pas si la modération accepte des citations longues mais je voulais vous faire partager le point de vue d’un politique histoire de voir ce qu’un économiste pouvait bien y trouver matière à commentaire.
sur son blog, Jean Luc Mélenchon a écrit le 11 juin 2011 ce qui suit :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/06/11/ca-sent-le-gaz/
Pendant que la Grèce se prépare à faire exploser le beau système en carton des eurocrates, la vie des apparences continue. Et alors, l’euro s’envole face au dollar. C’est une très mauvaise nouvelle de plus! Bien sûr elle est le résultat direct du Traité de Lisbonne. Car, en vertu des objectifs qui lui sont fixées dans le Traité, non seulement la BCE ne fait rien pour empêcher cette hausse, mais elle y contribue directement. Dans le contexte ça ne pouvait pas tomber plus mal. Que vaut un système aveugle à son contexte ? Ce que vaut un dogme. Désastre assuré. Depuis un an, l’euro a donc pris 22 % ! Il faut désormais 1,46 dollars pour acheter 1 euro. Concrètement une telle hausse de l’euro expose la France à une baisse de 5,5 % de ses exportations. Comme c’est le cœur du modèle économique que cette dépendance à l’égard des exportations, ce n’est pas rien. Il s’agit ici d’une perte de recettes à l’export de 22 milliards. Et un recul potentiel de 1,1 point de PIB.
Pour nos grandes industries exportatrices, la hausse durable de l’euro menace directement la localisation de l’outil de production en zone euro. Et donc l’emploi. Airbus perd 100 millions chaque fois que l’euro monte d’un centime. Car Airbus fabrique en zone euro mais vend en dollars, qui reste la monnaie des principaux échanges commerciaux mondiaux. Quand la hausse de l’euro est de 10 centimes, Airbus perd donc un milliard. Depuis un an, ce sont donc plus de 2 milliards de pertes de change qui s’accumulent chez l’avionneur. Dans ces conditions, en l’absence d’actionnaire public fort au sein d’Airbus, la menace des actionnaires privés d’aller produire en zone dollar va devenir pressante. Les dirigeants d’Airbus considèrent en effet que sa compétitivité et sa rentabilité sont compromises quand l’euro dépasse durablement les 1,35 dollars. C’est-à-dire la situation créée actuellement par la politique de la BCE.
Cette semaine on a reçu les chiffres du commerce extérieur, désastreux de notre pays. Aussitôt les pères fouettards sont ressortis de leurs tanières. Mise en cause : la compétitivité des produits français. Donc, les gars, il faut travailler plus et gagner moins, c’est la seule solution ! Pas un mot sur les décisions absurdes qui font mécaniquement monter le déficit. Evidemment la surévaluation de l’euro. Mais ce n’est pas tout. Les donneurs de leçon soulignent le recul de la part des exportations dans les « biens intermédiaires ». Comme si cette quantité pouvait s’apprécier1mai2011-001 honnêtement sans tenir compte, par exemple, des délocalisations ! Pourtant celles-ci se transforment en obligation d’importation. Exemple ? L’essence qui n’est plus raffinée en Europe. Ni en France ! Mais au Moyen Orient, parce que monsieur de Margerie, patron de l’ancienne nationalisée Total, trouve que c’est trop cher à produire en France. Et maintenant aux français ça leur coute combien ? On peut faire un large tour de ce style.
Je crains bien que cela ne s’arrange pas. Car la BCE soutient délibérément la hausse de l’euro. Obnubilée par l’inflation, 2,7 % annuels en mai, la banque centrale a annoncé qu’elle allait poursuivre son « resserrement monétaire » cet été. Réduire la masse en circulation, quelle bonne idée ! La BCE va donc porter son taux directeur à 1,5 % après l’avoir déjà augmenté de 1 à 1,25 % en avril. Cela représenterait une hausse de 50 % du prix de l’argent prêté par la BCE en quelques mois. Tout cela va redescendre en cascade sur le quidam pourtant poussé sans cesse à s’endetter pour faire tourner le commerce. Comme tout ceci se lit par comparaison, il faut bien voir que le zèle d’un Trichet consiste à éponger une inflation largement exportée par les Etats-Unis d’Amérique dont la politique monétaire prédatrice nourrit une inflation mondiale. Géniaux ces américains : c’est eux qui vivent à découvert pour des sommes abyssales mais ce sont les autres qui épongent le trop plein.
Car la banque centrale états-unienne mène une politique diamétralement opposée à celle de Trichet. Ses taux sont maintenus à un plancher entre 0 et 0,25 %. Et elle ne prévoit pas de les relever. Cela signifie qu’avec l’inflation la FED paie donc en réalité un intérêt à ceux auxquels elle prête de l’argent ! Avec de telles méthodes, plus 1mai2011-073le rachat de la dette résultat du déficit de l’état, la FED sature les marchés de dollars. Où vont-ils s’employer ? Partout ! Cela entretient une hausse artificielle de tous les prix mondiaux. Edouard Tétreau, dans son livre « Quand le dollar nous tue » montre les dégâts que provoque la circulation spéculative des ces masses d’argent. Par crainte de leur dépréciation autant que par effet de système elles font exploser les cours des matières qu’elles touchent. Tétreau s’attache spécialement à la question des cours des denrées alimentaires. Il fait observer notamment l’unité de lieu et de devise pour les spéculations à échelle mondiale. J’ai ainsi appris qu’à l’exception des échanges sur les matières agricoles entre européens et de quelques marchés spécifiques comme l’huile de palme et la laine, toutes les matières premières agricoles et énergétiques du monde sont échangées aux Etats Unis. Et, bien sûr, tous ces échanges sont en dollars ! Il montre l’enchainement chronologique entre les injections massives de dollars dans l’économie et les pics spéculatifs qui dérèglent le monde. Entre le 16 décembre 2008 date de la décision de la FED d’abaisser ses taux au plancher et le premier janvier suivant, soit en quinze jours, les indices de prix des céréales et du sucre augmentaient de 62%, 46% et 161 % et le prix du baril doublait. Il fait remarquer que le volume des échanges de produits agricoles bondissait de 42% dans les bourses spécialisées nord américaines au dernier trimestre 2010, avant donc la déflagration en Tunisie et en Egypte. Davantage donc comme une cause que comme une conséquence !
Très souvent intéressant ce que dit Mélenchon. Pour le moment, je ne vois pas d’autres politiques à gauche plus pointu en économie…
Chez Airbus on ne connait pas l’arbitrage
pas d’accord sur la volonté de la BCE de faire monter l’euro, aucun producteur européen n’as d’interet a faire monter l’euro. Par contre la planche a billet US est directement responsable de cette envolé de l’euro. La BCE tente de faire elle aussi fonctionner la planche a billet en aidant certain pays. La recherche de l’équilibre n’est pas facile, mais c’est ça la guerre monnaitaire, c’est pas facile ….
@Nicks
Au contraire, malgré le coaching de ses conseillers et les avis éclairés de Généreux, il arrive à écrire ça :
J’sais pas où il est allé chercher ça, peut-être une coquille, mais c’est du grand n’importe quoi. Les prix des céréales étaient au plus bas en décembre 2008, le grand plongeon après les sommets de l’hiver 2007/2008 et très faible et fugace remontée aprés les baisses de taux à 0 de la FED. La nouvelle bulle sur les prix agricoles attendra le printemps 2010…
Et alors quant il nois sort en bon candide de service :
on se dit qu’il a encore pas mal de trucs et tricks à apprendre. Mais bon, son modèle c’est son cher Tonton François, et pas besoin d’être agrégé d’économie politique, polytechnicien ou ancien de chez Rotschild pour faire un bon politique…
Bien entendu, si on cherche, on trouve. Mais donnez moi les noms de ceux qui lui sont supérieurs en ce moment ?
Vous êtes assez fort pour contredire (la pseudo-anarchie c’est pas compliqué finalement) mais pour le moment, je n’ai pas trop cerné ce que vous souteniez…
Inscrivez vous à un club de tir éventuellement, je suppose que ça défoule ! 🙂
La dette c’est la dette ,ça ne fera jamais de la vraie croissance .
Endetté à plus de 100%, vous avez un pied dans la tombe .
Certe du temps il en faut ,certe il va falloir dépenser moins certe il va falloir payer plus mais comment faire comme ci tout allez bien (en mentant).
ça sent la déflation et les pertes et profits .baisse des actifs financiers,de l immobilier et des salaires (chomage ) . la spirale infernale .
Les prédateurs attendent depuis mars 2009 et la remontée de la bourse avec l’argent virtuel,pour s’enrichir sur les plus endettés.
La GRECE n’est que notre « bear stern » , LEHMAN arrive … recrutons sauveur bridé bien disposé.
Bonjour
Il faut savoir ce que l’on veut.
Etre Européen ou pas .Notre pays la France n’est pas un pays homogène du point de vue économique, certaines régions où départements sont plus ou moins riches économiquement. Il y a des disparités et nous ne les traitons pas de cigales.
L’Europe du Sud n’a pas le même développement que les pays d’Europe du nord. En France nous aidons les départements ou les régions. L’état intervient pour réindustrialiser, trouver des entreprises pour s’y installer par des incitations économiques. Et pour d’autres ou l’économie est difficile du fait de leur situation les aides sont permanentes. cela fait le ciment de notre pays.
Alors avoir l’esprit Européen n’est ce pas la même chose, la Grèce ne sera jamais l’Allemagne
Mais les Allemands sont contents d’y être accueillis pour y passer leurs vacances au son des bouzoukis, comme nous lorsque nous allons en Corse
et hop une excellente video de magie financière
http://www.youtube.com/watch?v=3DjBVeouPTk&feature=player_embedded
Les difficultés des « PIGGGS » nous ont fait oublier les nôtres (cf rapport Pébreau et autres) qui sont en fait plus graves car plus structurelles. On feint d’oublier la France car sa chute entraînerait toute l’Europe voire plus…. Mais l’on sait bien que la France ment sur ses chiffres, comme la Grèce l’a fait, car qui peut m’expliquer qu’une dette estimée il y a 6 ans à 3500 milliards soit passée comme par enchantement à 1500 dûment déclarés et certifiés??? Ce mensonge arrange tout le monde il permet de gagner du temps le seul objectif de tous nos politiciens. La chute sera terrible et malheur à ceux qui ne s’y seront pas préparés.
Mais non, ya pas d’arnaque, c’est juste que cette vieille crapule de Pébereau incluait des cumuls de retraites du secteur public à payer dans la dette publique. Le montant de 1500 milliards correspond bien à la dette des administrations publiques selon les critéres comptables de l’UE.
La France n’est absolument pas caractérisée par un fort endettement, pour ce qui est de l’endettement total (Public, des ménages et des entreprises), c’est au contraire le poids de l’épargne, des entreprises un peu mais surtout de ménages, qui serait au contraire sa particularité. Et un peu comme les ricains avec le reste du monde, on fonctionne comme une grosse banque : on emprunte pas cher et on prête très cher, à l’êtranger bien sûr, en Europe et en zone Euro c’est mieux encore…
Monsieur Leclerc,
Vous écrivez :
« on va lui reprêter de l’argent mais à des conditions plus faciles pour le remboursement, avec un taux plus bas et des durées de remboursement plus longues. D’autre part on va diminuer sa dette. »
Si la durée de remboursement est plus longue, cela ne va t’il pas augmenter la facture totale à payer par les grecs ?
Je suis la France
j’ai une dette (un emprunt) à rembourser de 1 500 milliards d’€
combien ais-je en rembourser par an, entre capital et intérêts?
quel est le montant de mes dépenses incompressible (mais que nos chers politiques veulent absolument compresser sous la menace du grand méchant marché)?
quel est le montant de mes recettes (en constante baisse pour faire plaisir à mes chers électeurs)?
De l’interventionnisme qui n’en porte pas le nom… ce matin, le journal italien « Il secolo XIX » parle en première page du déclassement de la banque génoise Carige de A à A-. S’en suivent les diverses colères et réactions que cela provoque.
L’article ==> ICI
Qui a dit que l’épisode italien était terminé ?