L'actualité de la crise : ORGANISER OU SUBIR, par François Leclerc

Billet invité

La simultanéité de la crise de la dette en Europe et aux États-Unis est spectaculaire, mais elle n’est pas étonnante. Dans les jours qui viennent, des solutions de fortune permettront-elles d’éviter que la crise financière bascule et rentre dans son second acte, le premier ayant débuté avec la dégringolade de Lehman Brothers ? Si des ouvertures sont finalement trouvées, quel répit donneront-elles ? Si ce n’est pas le cas – soit aux États-Unis, soit en Europe, pour ne pas adopter le pire scénario selon lequel les deux plongeraient ensemble – que peut-il en résulter ? Autant de questions et pas de réponses…

L’énormité de ce qui surviendrait défie toute description et conduit les esprits avisés à se rassurer en pensant que le pire n’est jamais sûr. Qu’ici et là les négociateurs parviendront au final à s’entendre, parce que tout simplement ce n’est pas pensable autrement. Ces mêmes esprits se réfugient en attendant à des niveaux d’analyse insatisfaisants, s’appuyant sur les personnalités des intervenants, ou bien les jeux politiques, ou encore les conflits d’intérêts entre pays.

Ces réalités sont pourtant subalternes, car nous sommes en train d’assister en direct à une nouvelle phase de l’implosion du système financier. Un système qui reposait sur la fabrication d’une nouvelle marchandise : la dette, celle des particuliers comme celle des entreprises et des États. Il fallait la produire, mais le constat s’impose : il n’est plus possible de l’honorer. Le gigantesque échafaudage qu’elle représente ne trouve plus son équilibre, ceux qui l’on bâti en venant à s’attaquer à son principal point d’appui. Le système mettant en cause les États, garants en dernier ressort de son bon fonctionnement, sciant la branche sur lequel il est assis.

Dans les pays émergents, où tout se fait très vite dans une société dont la base reste figée, des bulles financières, notamment immobilières, ont gonflé outre mesure en très peu de temps. L’accès des classes moyennes aux produits de la consommation de masse occidentale repose largement sur le crédit aux particuliers, qui enfle lui aussi. Tout cela a un air de déjà vu. Le système reproduit là ce qu’il ne peut plus poursuivre ailleurs. Ces bulles devront un jour ou l’autre, elles aussi, crever. Le système financier y a engagé un remake de son film qui vient pourtant de mal tourner.

La crise financière actuelle se manifeste donc par une crise de l’endettement, et dans un second temps du désendettement. Cette délicate opération rencontre d’énormes difficultés, comme on peut le constater, car il n’y a pas de marche arrière de prévue par le constructeur de ce moteur et chacun veut se défausser sur l’autre. Il n’y a à cette échelle ni tribunal de commerce, ni règlement financier, ni procédure de liquidation judiciaire.

Plus exposés sur le devant de la scène, les États n’y parviennent pas. En premier lieu parce que les gouvernements ne peuvent s’appuyer ni sur une croissance économique qui améliorerait leurs comptes, ni sur une inflation prohibée par le système, car elle ferait fondre la valeur de ses actifs. En second, car cela suppose des atteintes au financement du Welfare State, dans tous ses compartiments, dont ils craignent le retour de flamme.

La Fed fournit un magnifique exemple d’une machine qui tourne à vide. Elle a financé la dette américaine par deux programmes successifs d’achats obligataires directs, et continue de le faire suivant d’autres modalités à un niveau plus modeste, mais tout cela en pure perte du point de vue économique et de l’emploi, avec pour seul effet d’alimenter le système financier. Comme les résultats des mégabanques américaines vont le montrer, sans même pouvoir éviter une baisse du rendement de leurs activités financières sur les marchés des taux, de change et des matières premières (à l’exception de JP Morgan).

La réalité est que si les banques centrales peuvent s’accrocher vaille que vaille à leur mission de lutte contre l’inflation, les instruments dont elles disposent ne leur permettent pas de relancer la machine économique. Pouvant encore prétendre défendre les intérêts du système financier, elles ne peuvent venir au secours des États, bien qu’appartenant au même monde.

De la même manière que la distinction dette publique-dette privée est en train de perdre tout son sens, tellement les deux fonctionnent suivant le principe des vases communicants (mais dans un seul sens), celle qui prétend distinguer les États et les banques centrales des établissements privés finit par ne pas en avoir davantage. Pour paraphraser les dirigeants chinois : « un système, deux entités ».

Avançant plus masqué et se réfugiant dans son opacité, le système financier n’y parvient pas non plus, quoique bénéficiant du transfert de sa dette vers les États (notamment la dette publique retournée à ses émetteurs européens). Aux États-Unis, la Fed, Fannie Mae et Freddie Mac jouent les amortisseurs et tentent de lentement la digérer, tandis qu’en Europe, la BCE veut accentuer le mouvement en refusant de continuer à faire de même.

Les États sont censés procéder à leur désendettement avec un lance-pierre pour que les banques puissent étaler le leur dans le temps. Il est accordé aux unes ce qui est refusé aux autres. Principe dont une autre application spectaculaire a été relevée quand on compare le coût que les premiers doivent accepter pour se financer et ceux dont les secondes bénéficient via les banques centrales. Expression même du transfert privé-public qui s’opère à la faveur du douloureux désendettement en cours.

Lorsque l’on explore les arcanes de la méthodologie des stress tests européens ou de la réglementation du Comité de Bâle, ou bien encore lorsque l’on plonge dans la loi de régulation financière Dodd-Frank et ses prolongements réglementaires qui tardent à venir, bloqués par les banques, on entre dans un monde dont la complexité n’a de pair que les ouvertures qu’il laisse béantes. Le déficit public est calculé au centime près, les résultats d’un établissement financier résultent de chinoiseries sans fin.

Les Européens sont pris au piège de leur stratégie de gestion de la dette privée-publique. Ne voulant, en premier lieu, reconnaître que la première de ses composantes, puis en tentant de la circonvenir aux pays de sa zone monétaire, élégamment dénommés les PIGS (PIIGS si l’on y ajoute l’Italie), inspirés dans doute par l’idée qu’ils ne voulaient pas être les cochons de payeurs. Toutes les formules possibles et imaginables sont depuis des semaines discutées, afin de trouver le modèle miracle qui permettrait de partager le fardeau du financement de la dette grecque entre les États et les établissements financiers.

Pourquoi ces interminables palabres n’aboutissent-elles pas ? Parce qu’il ne s’agit pas de la Grèce, mais de l’Europe toute entière, et que le problème continue d’être pris par le petit bout de la lorgnette. A ce jeu, la zone euro est aujourd’hui menacée d’éclatement – à court terme – comme elle ne l’a jamais été.

Les Américains sont pris dans une autre nasse. Parvenus au bout de leur chemin, ils ne peuvent plus financer leurs splendeurs et doivent étaler leurs misères. Devant descendre du podium, ils voudraient au moins ne pas louper une marche. Tentés par la fuite en avant et la poursuite d’un rêve qui va pourtant s’arrêter, aiguillonnés par leurs vieux démons porteurs de dangereuses aventures. A ce jeu, ce n’est pas d’une marche qu’ils risquent de dégringoler, mais d’entraîner une seconde fois le système financier dans leur chute.

Les échéances sont désormais à très court terme. Le 21 juillet – dans trois jours – un sommet européen doit boucler le second plan de sauvetage de la Grèce. Le 2 août au plus tard – dans deux semaines – les Américains vont faire face à un défaut sur leur dette s’ils ne parviennent pas à un accord sur son relèvement au Congrès. Si des accommodements sont in extremis trouvés avec le ciel, on sait par avance dans les deux cas que cela sera reculer pour mieux sauter.

Éponger toute cette dette dont le remboursement se révèle impossible est la seule solution, mais il faut le mettre en musique et en assumer les conséquences. Il est clair que cela serait d’une autre portée que cette inflation dont le système ne veut pas et dans laquelle il sera peut-être de toute façon entraîné. S’engager dans cette réduction ordonnée, c’est réduire la taille d’un monde financier hypertrophié, dont le poids même le fait tomber. Un bon début pour la remise à plat que cela induira.

Somme toute, il y a le choix entre deux solutions : tailler dans la finance ou laisser l’inflation y procéder dans le plus grand désordre. Organiser ou subir.

146 réponses sur “L'actualité de la crise : ORGANISER OU SUBIR, par François Leclerc”

  1. Gouverner c’est prévoir, anticiper, gérer le long terme, écouter les voix crédibles qui défendent l’intérêt général, celui du plus grand nombre et aussi « de la veuve et de l’orphelin »

    Jean-Marc Fitoussi a fourni son analyse de la crise européenne ce matin sur F. Culture.
    Après le syndrome du Titanic et le « droit dans le mur » voilà le « bord du précipice ».
    L’été est, sera chaud, très chaud quoi qu’en disent les météorologues.
    De quoi s’arracher les cheveux à la manière de JC Trichet face aux bricolages de nos dirigeants !
    http://www.franceculture.com/emission-les-matins-l-euro-au-bord-du-precipice-2011-07-18.html

    Ajouter à cela le papier de Michel Rocard dans le Nouvel Obs, de quoi cauchemarder sans même consulter le blog de Paul ou LEAP.
    Il est allé à l’essentiel avant que le ciel ne nous tombe sur la tête.
    Je ne suis pas OK sur tout mais il y a matière à arbitrage sur base de dossiers sérieux comme ceux de Bérurier par exemple.

    1. Bonjour
      tout a fait d’accord..sauf que tout ce beau petit monde savait que… Fitoussi, je m’en fous car il est à voile et à moteur (et il me semble, que le propriétaire du site, dans un de ses livres, a expliqué la « création » de la science économique universitaire!!!)
      On nous a donc, VOLONTAIREMENT, envoyé dans le mur ou le précipice… au choix!!!
      Du moins et au moins, les ceussses qui avaient des neurones (et là, comme Universitaire, je me sens coupable!!!)… Donc, tout était prévu, et relayé par les médias pour endormir…
      Bref…. « arbitrage sur des dossiers sérieux ».. vous plaisantez, j’espère???
      chris

      1. Effectivement, il faut changer les dogmes enseignés, même dans les plus grandes écoles. Ils mènent à la catastrophe.

        Nous attendons encore de nous en prendre encore plus plein la tronche ou nous nous activons le plus tôt possible ?

        Une pensée aux morts qui sont tombés et tombent en tentant de résister à la connerie ambiante protégée par les « zélites »…

        Mignonne, allons voir si la cause qui ce matin est d’un virtuose…

        Papillon

      2. La Welfare State et son utilisation démagogique, façon surenchère, par les responsables politiques de tout bord, pour assurer leur réélection est le premier facteur de cet endettement.
        Il faut que l’état protège les plus faibles, mais si c’est en s’endettant, eh bien, il fallait plus qu’il les protège. C’est horrible de voir notre système qui s’écroule, mais c’est comme ça. Si on veut survivre faut arrêter CMU, SS à tous, Aide au Logement, Allocation chômage, etc, jusqu’à ce qu’on ait remboursé et ensuite, revoir ces systèmes.
        Pour ma part, c’est un monde qui s’écroule, mais la preuve en est que Protection Sociale n’est pas compatible avec Libéralisme et ouverture des frontières. Dites moi si je me trompe.
        Cela dit, nous nous sommes mis nous même dans le mur, en ne votant jamais que pour le plus offrant et pour celui qui promettait le moins d’impôts ainsi qu’en manifestant à la moindre réforme de notre système de protection sociale sous toutes ses formes.
        Tailler dans le lard, nous sommes trop gras pour continuer ainsi…

      3. @ jean baptiste

        Tailler dans le lard, nous sommes trop gras pour continuer ainsi…

        arrêtez d’écouter tf1 , débranchez votre télé !!

        vous croyez sérieusement ce que vous dites ?

        salauds de pauvres qui m’empêchent de vivre tranquillement ! hein c’est ça la traduction ?

    2. Merci encore une fois Papimam pour la veille des infos!
      Fitousi, comme bp d’autres, commence à comprendre. Sa conclusion est limpide:
      « Le problème de la Grèce n’est pas un déséquilibre de la dette, c’est un déséquilibre social »
      Que ceux qui ont déjà compris tiennent bon.
      D’ici quelques années, sur toute l’Europe, c’est la révolution sociale,
      la fin de la tyrannie du capital qui sera à l’ordre du jour. »

      1. Salut Charles

        D’ici quelques années, sur toute l’Europe, c’est la révolution sociale,

        Sur ce coup, j´te trouve bien pessimiste tant au niveau temporel que spatial. Pourquoi attendre quelques années et pourquoi seulement dans toute l´Europe ?

  2. …il y a le choix entre deux solutions : tailler dans la finance ou laisser l’inflation y procéder dans le plus grand désordre

    Se pourrait-il qu’une troisième voie existe ?
    Il a été ici-même évoqué des alternatives semblant utopistes mais maintenant que « l’utopie a changé camp », pourrait-on prendre un peu de temps (2 heures environ) pour en proposer une ou deux un peu plus séduisantes que celle du système moribond actuel ?

    1. Il n’existe que trois manières de diminuer les dettes:

      1. les rembourser
      2. les liquider (ou éponger ou répudier ce qui revient au même)
      3. laisser faire l’inflation, si elle est suffisamment élevée (au moins supérieure au taux d’intérêt)

      1. c’est ce que les créanciers (et les pouvoirs publics actuels) aimeraient bien mais qui n’a aucune chance de se réaliser
      2. c’est ce que les créanciers (et les pouvoirs publics actuels) veulent éviter à tout prix
      3. le problème avec cela c’est que l’inflation n’est pas quelque chose qui se crée en appuyant sur un bouton et en le réglant au niveau choisi.Les banques centrales manoeuvrent sur une crête étroite : d’un côté c’est la déflation si elles n’assouplissent pas suffisamment, de l’autre, si elles en font trop, le risque est l’hyperinflation.
      Dans l’état actuel des choses, maintenir une inflation de l’ordre de 8% à 10% pendant une période suffisamment longue pour réduire le niveau des dettes ressemble à un exercice de haute voltige.

      Il est clair que liquider une partie des dettes est la seule solution. La question c’est combien et comment répartir les pertes sur l’ensemble des créanciers. Sachant que les créanciers sont les rentiers (petits et grands) c’est à dire tous ceux qui disposent d’un patrimoine financier (assurances vies, fonds de pensions, etc…) et qu’ils représentent dans les pays de l’OCDE environ 50% de la population et une très nette majorité de ceux qui votent à chaque élection, comment faire pour que les politiciens qui sont élus par eux décident d’en sacrifier une partie, sachant que c’est la seule solution?

      Si on prend l’ensemble des dettes des pays de l’OCDE (dette publiques et privées excluant les dettes des institutions financières qui sont comptées en double) cela donne environ $140 000 milliards (270% du pib). Combien faudrait il en liquider pour revenir à un niveau qui soit en relation avec la faible croissance, ou même décroissance de ces économies dans les décennies à venir? La moitié? Cela revient à éponger $70 000 milliards de dettes impayables et diminuer d’autant le capital des créanciers, les rentiers (petits et grands).

      On peut faire le calcul plus en détail et pour chaque pays, pour la France il s’agirait d’éponger environ 1500 milliards de dettes et de diminuer d’autant le patrimoine financier des français. Vu qu’il est d’environ 3000 milliards, cela revient à dire à tous ceux qui ont de l’argent placé en banque (c’est à dire à peu près un français sur deux et deux électeurs sur trois) qu’ils n’en ont plus que la moitié.

      Quel parti politique peut il gagner une élection en proposant cela?

      Et pourtant, c’est la seule solution.

      Résultat, on fait comme si de rien était, et on essaye de maintenir l’illusion le plus longtemps possible pour que la veuve de Carpentras puisse dormir tranquille en croyant que les sous qu’elle a en banque sont en sécurité.

      Comme disait J.C.Juncker, je paraphrase, « on sait tous ce qu’il faudrait faire mais on a aucune idée de comment se faire réélire si on le faisait »

      1. réduire ou annuler les dettes-
        je n’ai jamais pris d’emprunt et dans ma famille plutot pauvre -issu d’une famille nombreuse des années 1930 avec un gd père maçon-on fait des économies avant de s’acheter un équipement et que je sache il n’ya pas de surendettés-et ils ne sont pas tous propriétaires-alors rembourser ou annuler des dettes de personnes qui ont acheter des biens pour se faire un patrimoine ou acheter un équipement qui leur revient gratos je ne pense pas que cela passerai-
        il aurait mieu fallu s’endetter beaucoup si l’on pouvait pour se voir annuler plus tard sa dette-
        des malins ou escrocs y ont surement pensé -plus averti que les autres …
        car si la dette est annulée pour les petits comme pour les gros emprunteurs c’est un drole de précédent que l’on va faire-et ceux qui n’ont jamais emprunté on va leur ristourner de l’impot?? Pour leur conduite et leur réserve vis à vis de la consommation effrénée ils vont payer??

      2. @mouljo,

        vous avez raison, il ne s’agit pas d’annuler l’ensemble des dettes, qui serait une solution tout particulièrement injuste puisqu’elle reviendrait à faire un cadeau fantastique au nabab qui vient juste de s’acheter la superbe résidence secondaire au cap d’Antibes en signant une hypothèque sur 20 ans et d’ôter une partie de ses économies au simple employé qui galère depuis dix ans pour essayer de réunir le capital minimum nécessaire pour signer une hypothèque pour acheter une maison pour y loger.

        Il est clair que toute annulation d’une partie des dettes devra se faire après un processus d’audit détaillé et la détermination de critères précis qui justifient ou non la liquidation . Processus qui a de grandes chances d’être tout particulièrement délicat à mettre en oeuvre, d’autant plus que de l’autre côté il s’agira de faire la même chose avec les avoirs en banque des créanciers qui ne sont pas tous des riches nababs ou des banksters mais aussi des gens ordinaires. Tout cela va demander une organisation et des moyens politiques extraordinaires (au sens propre du terme)..

        Mais il faudra bien qu’on s’y mette un jour car, comme le dit justement François Leclerc, soit on s’organise pour faire face à cette restructuration des dettes à grande échelle, soit on devra subir les conséquences de la politique de l’autruche actuelle.

      3. Bonjour à tous,
        Très intéressantes ces recherches de solutions pour diminuer les dettes! L’inflation me semble pourtant la solution la plus crédible (car utilisée de tout temps) mais il faudrait protéger les honnêtes épargnants et éviter que les profiteurs (que connait mouljo) ne s’en tirent à bon compte. Peut être existe t il des solutions intermédiaires à l’inflation brute et dure, par exemple avec en protégeant réellement les petits épargnants avec des livrets d’épargnes plafonnés (un peu dans l’esprit originel du livret A…). Et pour les petits « malin ou escrocs » qui ont intelligemment contracté un crédit révolving à 15% afin d’acheter un objet inutile ou afin de faire des courses dans un grande surface (parfois pour des produits normaux si si…), on peut probablement leur alléger un peu le cout de remboursement vous ne pensez pas?
        Cdt, Berni

      4. @ Berni
        Il y a une solution assez simple pour les petits épargnants, qui ont suffisamment trimé pour mettre trois sous de côté pour les jours sans pain : d’un coup de baguette magique, transformer son PQ monétaire en or. L’or, (sous forme de napoléons pour les français), contrairement à ce que pensent certains pisses-froids qui ne rêvent que de révolution, est une excellente assurance contre la spoliation étatique par l’impôt ou l’inflation. Et ce n’est pas un gros mot ni être un vilain spéculateur que d’en posséder, mais le simple droit de garder pour les siens ce que l’on a gagné.

      5. @Julien (et à ce « Vincent »…)
        Que fait l’AMF, Julien ? T’es pas au courant qu’il faut désormais afficher ses actifs sur un blog, qualité et quantité, quant on y donne un avis financier ?
        Il est où notre bossu cornard ? Plus d’Yvan, plus de Crapaud, plus de Zéb…

      6. @ Vincent le vert

        Bonjour,

        Ici Vincent le Jaune, tout d’or vêtu, le seul, l’unique. Laissez tomber l’or mon brave (et accessoirement changez de pseudo, ou allongez le, j’étais là avant vous bon sang, non mais), on peut venir vous le chaparder dans votre bicoque ou même l’Etat peut le réquisitionner sous contrainte…

        Non mon bon Vincent le vert, ce qui compte c’est vous, les autres, moi. Le reste, pffff.

      7. @Julien
        Je n’ai pas attendu 1600$ pour comprendre que l’euro et les monnaies fiat
        avaient un soucis, n’ayez crainte. En 2008/2009, c’était prévisible, grâce
        d’ailleurs aux excellentes analyses de Paul Jorion. Mais je ne comprends
        absolument pas cette détestation de la relique barbare, au point que
        l’autodafé et le jugement définitif d’accapareur ne sont plus très loin
        pour les malheureux qui cherchent un viatique tangible au délitement de nos
        économies. L’or est un bien tangible, c’est un fait, au même titre que la parcelle de
        pâture, ou de verger. Aurais-je été voué aux gémonies par les zélés du
        forum si j’avais écrit que j’avais investi dans 5ha de bois? Ou la notion
        de verdure et de nature qui s’y rattache m’aurait préservé des foudres?
        Que cherche-t-on sur ce forum si ce n’est chercher des idées pour remplacer
        ce système financier et monétaire en perdition?
        Je suis tout autant que la plupart ici écœuré par l’absolue bêtise de nos
        dirigeant à vouloir à tous prix nous envoyer dans le mur. Mais n’ayant pas
        la possibilité comme certains enthousiasmes sur ce forum de vivre des
        paroles de Paul et d’eau fraiche, je ne suis pas prêt pour autant à
        sacrifier pour la gloire de la révolution mes économies, alors que je suis père de famille
        nombreuse. Et l’or s »impose comme une alternative crédible en attendant la
        refonte du système monétaire mondial.
        @Vincent le jaune : Je suis déjà intervenu ici dès 2009, mais effectivement
        je ne passe pas non plus mes journées à écrire des commentaires. Vincent
        est mon prénom depuis 43 ans, et ce dernier n’ayant pas de copyright, il
        faudra le partager. Merci de votre compréhension

        1. « Que cherche-t-on sur ce forum si ce n’est chercher des idées pour remplacer ce système financier et monétaire en perdition ? »

          Vous croyez vraiment que la démerde à la petite semaine en fasse partie ?

      8. @Vincent le pas mûr.
        Mon pote Roger, était né en 1908, il avait un superbe accent de Belleville, il était tourneur-fraiseur. Avant la WW2 mais quand ? il s’était acheté 2 lingots d’or. Comme quoi un prolo pas chargé de famille pouvait investir en ce temps là. Il les a gardé sous ses sacs d’anthracite au fond de son RDC de 30 m2 à Levallois jusqu’en 1972. C’était pour s’acheter un 2CV camionnette : son camping-car. C’est là qu’on s’est connu pour partir cette année là ensemble avec la 2 CV jusqu’à Caboul comme on écrivait encore. Réformé du travail en mai 1968 par un psychiatre compatissant il avait toujours pris 2 mois de vacances pour voir le monde – qu’il disait. Bon ouvrier, il retrouvait toujours du travail et le quittait dès qu’il en avait marre. Les congés-payés de 36 : « une misère » qu’il disait.

        L’or est un bien tangible, c’est un fait, au même titre que la parcelle de pâture, ou de verger.

        C’était déjà une blague de la communale : l’or dure.

        je ne suis pas prêt pour autant à sacrifier pour la gloire de la révolution mes économies, alors que je suis père de famille.

        Vous auriez pu écrire « chargé de famille » ça arrive à des mères.

        écœuré par l’absolue bêtise de nos dirigeants

        Mais vous en êtes.

      9. Mon Dieu, quel affolement déclenché par un petit bout de métal. Visiblement j’ai déclenché des réactions pavloviennes de rejet, qui doivent relever d’un pathos mal digéré. Je ne m’explique pas autrement les posts bilieux, voire intestinaux de certains. Un cas d’étude sociologique intéressant à n’en pas douter pour Mr Jorion. Mais je déplore le fait que l’on s’éloigne du débat serein économique que j’espérais, pourtant débuté calmement par Julien et Chris06.
        Je vais rectifier le tir afin de rétablir le calme : je vais parler du petit bout de verger d’un arpent² avec 40 pommiers que j’ai acheté il y a deux ans qui répondait pour moi à une vrai opportunité d’investissement : Retour à la terre, travail manuel dur, mais valorisant. Le rapport n’a aucun intérêt (sic) dans cet achat coup de cœur…mais j’ai peur là aussi en parlant de pomme de réveiller un mauvais réflexe sur la Chute d’Adam auprès de Rosbud qui est pétri de références bibliques.

    2. @Julien
      Je n’ai pas attendu 1600$ pour comprendre que l’euro et les monnaies fiat avaient un soucis, n’ayez crainte. En 2008/2009, c’était prévisible, grâce d’ailleurs aux excellentes analyses de Paul Jorion. Mais je ne comprends absolument pas cette détestation de la relique barbare, au point que l’autodafé et le jugement définitif d’accapareur ne sont plus très loin pour les malheureux qui cherchent un viatique tangible au délitement de nos économies. L’or est un bien tangible, au même titre que la parcelle de pâture, ou de verger. Aurais-je été voué aux gémonies par les zélés du forum si j’avais écrit que j’avais investi dans 5ha de bois? Ou la notion de verdure et de nature qui s’y rattache m’aurait préservé des foudres?
      Que cherche-t-on sur ce forum si ce n’est chercher des idées pour remplacer ce système financier et monétaire en perdition?
      Je suis tout autant que la plupart ici écœuré par l’absolue bêtise de nos dirigeant à vouloir à tous prix nous envoyer dans le mur. Mais n’ayant pas la possibilité comme certains enthousiasmes sur ce forum de vivre des paroles de Paul et d’eau fraiche, je ne suis pas prêt pour autant à sacrifier pour la gloire mes économies, alors que je suis père de famille nombreuse. Et l’or s »impose comme une alternative crédible en attendant la refonte du système monétaire mondial.
      @Vincent le jaune : Je suis déjà intervenu ici dès 2009, mais effectivement je ne passe pas non plus mes journées à écrire des commentaires. Vincent est mon prénom depuis 43 ans, et ce dernier n’ayant pas de copyright, il faudra le partager. Merci de votre compréhension

      1. Votre raisonnement est parfaitement légitime. Permettez-moi néanmoins de vous souhaiter un bon appétit lorsqu’il vous faudra manger vos pièces d’or lorsque celui-ci ne se révélera pas « l’alternative crédible » à laquelle certains veulent bien croire.

        1. @julien alexandre,

          personne ne peut dire aujourd’hui sur quoi sera basé et quelle sera l’architecture du prochain système monétaire. Mais quel que soit ce futur système monétaire, il y a plus de chances que d’ici dix ou vingt ans quelqu’un puisse échanger ou monnayer une pièce d’or contre quelque denrée alimentaire qu’une liasse de billets en euros ou en dollars ayant cours légal actuellement.

          C’est le cas depuis près de cinq mille ans et libre à vous de croire que cette pratique barbare qu’ont eu les êtres humains jusqu’à présent de donner une valeur marchande à ce métal jaunâtre, inodore et sans saveur, va s’arrêter d’un seul coup d’un seul au XXIeme siècle.

          L’or ne se mange pas, le papier ou les bits dans la mémoire d’un ordinateur de banque non plus.

          1. @ Chris06

            Oui, vous avez parfaitement raison. Dans 20 ans, l’ensemble des échanges internationaux sera réglé avec des petites pièces d’or, c’est évident. On arrête pas le progrès en marche, surtout lorsqu’il avance à reculons.

          2. Un copain Argentin, qui vit aujourd’hui en Allemagne, m’a expliqué en détail comme ça se passait après l’effondrement. Pour survivre les premières semaines / mois, il fallait du cash immédiatement accessible, parce que les distributeurs étaient tous vides au bout de quelques jours, et les banques fermées. Sinon, dans les zones urbaines, il n’y avait plus que le pillage, et à la campagne, l’autosuffisance.
            En cas de crise grave, les métaux précieux ne servent strictement à rien à court / moyen terme. Personne ne les acceptera en échange d’aliments ou d’objets utiles. Comprenez qu’un particulier n’aura aucun moyen de vérifier l’authenticité et la pureté de ces métaux, et il ne pourra rien en faire dans l’immédiat. Rien que pour raison de sécurité, les boutiques qui achètent ces métaux seront toutes fermées jusqu’à nouvel or.

          3. @julien alexandre,

            Dans 20 ans, l’ensemble des échanges internationaux sera réglé avec des petites pièces d’or, c’est évident.

            J’en doute tout autant que vous. Mais dire que l’or continuera d’avoir une valeur marchande dans vingt ans n’équivaut pas à dire que l’ensemble des échanges internationaux sera réglé avec de l’or. D’où vous vient cette équivalence saugrenue?

            Il y a belle lurette que l’ensemble des échanges internationaux n’est plus réglé avec des pièces d’or. Cela n’a pourtant jamais empêché quelqu’un d’échanger ou de monnayer une pièce d’or pour un bon repas pour sa famille. Alors pourquoi pensez vous qu’il en ira différemment dans vingt ans?

            Parce que les gouvernements vont l’interdire? C’est pourtant pas faute d’avoir essayé au siècle dernier. Roosevelt l’a bien essayé, pourtant il ne put empêcher près de 90% de l’or en possession des américains de continuer à être échangé de mains en mains. Je crois que de Gaulle essaya trois fois. Par trois fois le résultat ne fut pas mieux que de pisser dans un violon.

          4. Les temps ont changé Chris… L’or ne peut pas être une monnaie, et les monnaies ne sont plus gagées sur l’or. Par conséquent, la seule valeur d’usage de l’or, c’est de servir à faire de jolis bijoux et des microprocesseurs. Lorsque vous voudrez échanger un bijou contre de précieuses denrées alimentaires produites par les quelques rescapés agriculteurs et paysans, vous aurez de drôles de surprises en découvrant leur évaluation de la valeur d’usage d’un bijou ou d’un microprocesseur…

          5. @Julien Alexandre,

            c’est le propre de toutes les monnaies, de tous temps, toutes civilisations confondues, d’avoir eu une valeur d’usage nulle ou quasi nulle. C’est même une caractéristique essentielle d’une monnaie, que sa valeur d’usage soit nulle. Car sinon elle serait utilisée, consommée pour cet usage qui lui donne une valeur d’usage et il n’en resterait plus assez comme monnaie.

            Une pièce d’or a toujours eu une valeur d’usage nulle ou quasi nulle. Cela n’a jamais empêché quelqu’un d’échanger ou de monnayer une pièce d’or contre un bon poulet. C’est justement durant les époques les plus barbares de l’histoire que cette pratique bizarre est la plus courante.

            Mais libre à vous de croire que, soudainement, les quelques rescapés agriculteurs et paysans se mettront à estimer l’or pour sa valeur d’usage alors que personne n’en a fait autant depuis cinq mille ans..

          6. @Chris

            Hé Hé Hé… T’as bin raison moun drole ! Té ! Moi j’investis dans le jambon de Bayonne ! Et puis pas de l’AOC de mes deux hors de prix, oh hé ! Non non, du premier prix, bien polyphosphaté, bien breton. « A 7 € le kg, mettez m’en 5 tonnes, 35 000 €, pour un lingot quoi… » Direct à la chambre froide le bazar ! A moi la joncaille ! Au bon beurre !
            « Combien mon bon jambon de Bayonne ? Booooh, pour vous mon petit, prix d’ami, té ! une once d’or ! Cadeau ! Et un conseil d’ami… si les mouflets dépérissent pas trop vite… le mangez pas… dans deux semaines j’vous le reprends contre un lingot ! jurécraché… »

            PS : exposition de vigneron au matché du jambon :

        2. Cette tautologie est systématiquement mise en avant, un peu comme la caricature du gros capitaliste étouffé par ses bons au porteur. C’est une image populiste qui flatte les foules, mais je ne peux souscrire à cette vision simpliste. L’or n’est pas une fin en soin, mais un vecteur qui participe, comme d’autres biens, à la pérennisation du capital, qui n’est pas un gros mot, quoi que vous puissiez en penser. Lorsque vous êtes propriétaire à 100% de votre résidence principale, c’est un vecteur de pérennisation du capital, et pourtant je n’imagine pas un instant que vous argumentiez le fait que la maison ne se mange pas.

          1. @ Vincent vert

            Quand vous êtes propriétaire de votre résidence, vous pouvez y abriter votre famille, elle présente une valeur d’usage. Lorsque l’or ne vaudra plus rien, vous en faites quoi ? Des bijoux et des microprocesseurs. Ça vous fera une belle jambe à vous et votre famille nombreuse.

          2. Ce que vous faites semblant d’ignorer est que l’or a gardé intacte sa valeur d’usage immémoriale : l’échange. Parce que je n’ai pas forcément sous la main ce qui intéresse le maraîcher avec lequel je veux échanger des biens, etc etc, je ne vais pas vous faire un cours d’histoire de la monnaie.
            Et à ce titre, justement, je vous serais extrêmement reconnaissant de bien vouloir m’indiquer une époque de l’histoire humaine où l’or ne valait plus rien. Comme je le remarquais plus haut, je voudrais que l’on m’explique pourquoi, en essayant de préserver le fruit de mon travail, qui est concrétisé par un salaire (je ne suis pas rentier) et de transmettre plus tard à mes enfants autre chose que des valeurs du travail bien fait et de fraternité et de solidarité, ce serait une insulte au bouillonnement d’idées sur ce blog.
            Car d’une manière générale, je sens bien que je fais tâche par ma « démerde à la petite semaine » à la haute tenue intellectuelle de ce blog, mais en attendant le jour béni où la monnaie et l’argent auront été jeté aux poubelles, il s’agit encore de vivre, de manger, de payer ses impôts, son loyer, et de donner des vêtements à ses enfants. Toutes choses qui nécessitent encore aujourd’hui un budget en euros, le bouton paypal en haut à droite de cette page en est la fatale illustration et je reste admiratif de juan nessy et surement beaucoup d’autres qui peuvent nourrir et leur propre famille sans ce vil argent par je ne sais quelle grâce de la communauté, au nom du « bien commun », chose à laquelle on peut accrocher tout est son contraire, et surtout au nom de laquelle les pires dictatures ont assis leur idéologie.

      2. Mes économies …

        Ma famille nombreuse…

        Demandez à vos enfants ce qu’ils pensent de vos économies tranmutées ou pas en or .

        Ils risquent de vous en apprendre plus que tous les blogs et tous les économistes .

        Mais écoutez les vraiment .

      3. Vincent, je pense que l’or est une valeur « Refuge » qui permets de sécuriser un portefeuille varié mais certainement pas une alternative à notre système économico-financier.
        Et puis l’or reste dans une logique d’appropriation individuelle des richesses, ce qui a été démontré depuis quelques siècles et a conduit nos sociétés occidentales d’abord, mondiales enfin à s’enfoncer dans une spirale économique suicidaire.
        N’étant pas économiste, je n’ai pas de recettes miracle mais au fond de moi-même je crois que l’on doit retrouver la notion du « BIEN COMMUN » seule alternative à mes yeux pour une nouvelle société. Le bien commun induit ipso-facto le sens du partage et à la suite un meilleur principe d’égalité. Certaines sociétés primitives (les sociétés amérindiennes, surtout du nord, par exemple) fonctionnaient sur le principe du bien commun. L’eau, la forêt, les ressources naturelles et in-fine ce qui caractérise notre civilisation: la « culture », l’enseignement, les soins de santé etc, sont autant de richesses qui devraient appartenir à tous et être accessible à tous… Tout le contraire de la politique européenne, du FMI, du G20 et autre Bolkenstein

      4. Warning AMF ! Warning AMF !

        Paris le 18.07.2011, 13h15.
        L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) exige des responsables du blog financier « Blog Jorion » de communiquer à ses lecteurs ainsi qu’au public des investisseurs de l’internet et dans les deux heures – à incruster sous les avis du dénommé « Vincent » et en caractère gras – l’exposition du commentateur « Vincent » sur le marché de la joncaille. Il sera également demandé par l’AMF toutes informations utiles à l’identification de l’informateur contrevenant « Vincent » (Courriels, adresses I.P, etc).
        Pour connaitre les sanctions encourues par les responsables du blog ainsi que les divers commentateurs de celui-ci en cas de fraude portant atteinte à la transparence des marchés et à l’impartialité comme à la neutralité des avis financiers publics, se reporter au site internet de l’AMF, organisme officiel de défense des intérêts des épargnants français.

        1. Vous avez raison de noter cette note.

          Le mot « simultanément » de la phrase je cite : « le fait pour toute personne de donner un avis sur une valeur, sans indiquer simultanément la position prise préalablement par elle sur cette même valeur, et de tirer profit de cette situation, est susceptible de constituer un manquement de diffusion de fausse information, conformément aux dispositions de l’article 632-1 alinéa 2
          du règlement général de l’AMF.
           »

          est important. Pour que l’infraction (au règlement AMF) soit constitué, il faut donc qu’on tire profit de l’avis qu’on donne.

          1/ Cas où on a zéro position, et on donne quand mm son avis. L’infraction n’est pas constituée, puisqu’on n a pas de position, donc pas de profit à tirer. C’est la majorité des cas dans les forums de discussion.

          2/ Cas où on a une position et on donne son avis. Pour tirer profit, il faut vendre sa position avec profit. Pour que l’infraction soit constituée, il faut quand mm prouver le rapport de la cause à l’effet. Autrement dit prouver que l’émission de l’avis a été à l’origine de la prise de profit. Ce cas est improuvable pour les petits porteurs. Si on vend avec perte, quel que soit l’avis, l’infraction n’est pas constituée, car il n’y a pas profit (Lapalisse en aurait dit autant).

          Cela dit, Vigneron, c’est bien que vous souligniez la tendance étatique actuelle une atteinte toujours plus virulente contre la liberté d’expression, sous couvert de lutte contre la spéculation faussée. Merci de votre veille

      5. @Paul Jorion 19 juillet 2011 à 19:24
        Il vaudrait mieux demander à un situationniste…
        Ce qui m’a évoqué ce rapprochement, c’est la discussion redondante ici sur l’or et qu’il s’agisse du tableau sur l’adoration du veau d’or. Une atteinte à l’image de l’image, le jour où la cote de l’or est à son apogée. De quoi bomber au rouge sang l’image de l’image, même si la notion de sacrifice est emprunte de religiosité.
        Verriez-vous un inconvénient à interdire aux banques centrales et autres machins genre FMI de conserver de l’or ? pour éviter qu’ils ne le converse avec d’autres entrainés par le mauvais exemple…
        Et même, qu’ils vendent tout demain matin ce serait trop drôle !

      6. @ Vincent le Vert, 43 ans ; de Vincent le Jaune (ex)

        Bon si le prénom Vincent est utilisé sans copyright alors là, j’en reste couac…

        Je vais donc moi changer de pseudo. Sauf si comme vous m’invitez à partager notre pseudo commun à la couleur près, vous acceptez de partager en retour avec moi un peu de votre Or ! ?

        On peut en faire plein de truc de votre Or. Même le manger ! Un grand classique de la pâtisserie française, le gâteau Opéra. Avec des feuilles d’Or nom d’une bourrique pleine de foutre. N’écoutez pas Julien Alexandre, il y connaît que dalle en chose comestible. En plus en mangeant de l’Or, vous en chierez aussi ! Un cercle vertueux peut se mettre en place à cette occasion à chaque gâteau et passage au pot si j’ose dire. Bref. Vous ne voulez pas changer de pseudo, j’ai bien compris, même pour me faire plaisir ?

        Ok alors moi j’en change. Je suis dorénavant ici le Dr Georges Clownet. Adieu mon bon Vincent, portez vous bien. Foncez chez le pâtissier et pensez maintenant à installer un petit tamis sur vos toilettes ! Sacré veinard de chercheur d’Or à domicile.

      7. @ Rosebud, PJ, Schizosophie

        Effectivement, on a toujours raison de le rappeler, il n’y a pas de situationnisme: « Vocable privé de sens, abusivement forgé par dérivation du terme précédent (situationniste). Il n’y a pas de situationnisme, ce qui signifierait une doctrine d’interprétation des faits existants. La notion de situationnisme est évidemment conçue par les anti-situationnistes. »

        Il y a bien eu par contre une intervention situationniste dans un contexte apparemment similaire. En juin 1958, un dénommé Nunzio Van Guglielmi endommage un tableau de Raphaël (Le Couronnement de la Vierge) en collant sur le verre qui protège la peinture une pancarte manuscrite. Il est arrêté, déclaré fou et interné à l’asile de Milan. L’Internationale Situationniste réagit par un tract : Défendez la liberté partout .

        On notera que Van Guglielmi n’était pas situationniste lui-même. Que que son intervention visait à l’expression d’un message explicite: « Vive la révolution italienne ! À bas le gouvernement clérical ! ». Que Debord commentait ainsi un peu plus tard l’acte et la défense qu’en firent les situationnistes : « À propos de Guglielmi, on m’écrit qu’il était probablement un véritable fou. Mais la question n’est pas sur ce terrain. Ce que nous soutenons, c’est que l’on ne peut accepter comme une preuve suffisante de folie l’acte précis pour lequel il se trouve interné. » (lettre à Luciano Pistoi, 12 juillet 1958, reproduite à la suite du tract cité plus haut).

        Tout au contraire, cette « grande attaque contre le veau d’or » à laquelle il est fait référence semble n’être qu’une intervention autistique, extrêmement banale dans le monde moderne, qui généralise à-tout-va « l’expression des misères réelles et la protestation contre ces mêmes misères réelles ». Jusqu’à apport d’informations complémentaires, elle ressemble bien plus à un acte littéralement désespéré, au sens de l’analyse que faisait Jean-Claude Michéa dans L’Empire du Moindre Mal à propos de Richard Durn (voir ici).

        Pour finir, je me permets de noter que l’on pourrait peut-être s’abstenir de faire des déclarations à l’emporte-pièce pour lesquelles, quand une explication est demandée, on sait seulement répondre : vous n’avez qu’à demander à quelqu’un d’autre !

        Ici, ce n’est qu’une blague bien sûr puisque chacun sait que les situationnistes ont disparu avec leur mouvement, il y a 40 ans ! Et le sujet est vraiment anodin, mais d’autres ont essayé récemment et beaucoup moins innocemment de généraliser en principe universel un tel procédé et il serait dommage de le voir se répandre quand on peut l’éviter par quelque précaution de bon aloi : par exemple, simple suggestion, en réfléchissant 5mn avant de poster un message ? 😉

        Bien cordialement,

      8. @ Vigneron

        Je n’en reviens pas d’être tombé dans le panneau en me relisant ce matin. Je devais être drogué.

      9. @schizosophie 20 juillet 2011 à 08:49
        Drôle pour ce qui me concerne, mais l’humour a son public privilégié comme vous le savez. J’aime les images, aussi je ne saurais achever un original !

        @Nikademus 20 juillet 2011 à 12:07
        L’I.S. comme telle a été dissoute formellement, donc n’existe plus, mais son ombre continue à agiter les esprits. Aussi je ne souscris pas à votre lecture « chacun sait que les situationnistes ont disparu avec leur mouvement » par analogie par exemple avec les suites de dissolution de l’E.F.P. que je connais nettement mieux, et qui me laissent croire que ce n’est pas parce qu’un mouvement comme tel est dissous que ce qui le soutenait s’évapore. Sinon à quoi bon votre réaction si tout cela était mort et enterré ?
        Sur l’affaire Guglielmi, j’ai bien ris en lisant par votre lien « la science psychiatrique véritable que d’interpréter, avec l’aide de la police psychiatrique ». C’est bien sûr affaire médicale que de porter le diagnostique de folie, mais il coupe court le plus souvent à la lecture de ce qu’on il a pu être question, car… c’est très compliqué et pas facile à attraper, pire sans forme de complicité de l’auteur, car ça ne manque pas les interprétations raisonnables comme raisonnantes bien ficelées que l’auteur ne viendra pas contester. Quoiqu’il en soit, Debord dans le commentaire que vous reproduisez voit juste.
        Amusant le « La liberté est d’abord dans la destruction des idoles ». Ouais, faut commencer par papa ou maman mais à partir de quand ?.
        Curieusement sans plus savoir ce que le type a pu dire depuis aux flics et psychiatres, et dont à cette heure je ne sais rien, vous prenez le parti de diagnostiquer « une intervention autistique ». J’avoue ne plus très bien savoir de nos jours ce dont parle le terme « autiste » qui a beaucoup enflé depuis Kanner. Mais il a longtemps été articulé au champ des psychoses donc de la folie dure, même si détaché de nos jours par les changements de classification qui valent bien celles de la comptabilité bancaire. Vous êtes donc en train de dire ce contre quoi Debord bataillait.
        Je n’ai pas connaissance de ce que Michéa a pu dire du drame de Nanterre. Quand à la phrase Marx à propos de religion, « La misère religieuse est tout à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle », elle n’est pas si loin de celle bien connue de Bonnafé « La folie pour autant qu’elle puisse être autre chose n’en demeure pas moins un avatar malheureux dans la juste protestation de l’esprit contre une injuste contrainte » qui l’a peut être inspirée.
        Mon association sur l’acte (avec un point d’interrogation, notez-le) dont j’ai ensuite donné les raisons, vous parait donc sacrilège.

      10. Il y a encore un situationiste qui a corrigé fort bien Debord LE situationiste, c’est Mr JP Voyer bien moins connu certes.

    1. Ou « se reposer ou être libre » comme la chanson de mon camarade Fred.
      Comme j´aime partager les bonnes rencontres, Je vous le présente un peu Fred, ou plutôt, je le laisse se présenter à vous :
      Interview Fred Alpi.

      Y´a aussi « Tu apprendras la discipline, t´apprendras à courber l´échine, c´est pour ton bien puisqu´on te l´dit c´est pour ton bien » ça a des chances de parler à quelques un(e)s.

      Frat´ Vincent

  3. Une tâche impossible sans doute serait de mieux comprendre la contrepartie de cette dette. Impossible car la trace à reconstituer serait un effort herculéen. En principe, soit une contrepartie qui a été thésaurisée soit une contrepartie qui a été consommée. Un coup d’accordéon portant sur la partie thésaurisée (des actifs disparaissant en un instant) est politiquement très délicate. La partie consommée n’est plus appréhendable et ne peut être qu’étalée dans le temps. Le temps, précisément ce qui manque désormais.

    1. Mais il faudrait que la contrepartie existe, et qu’elle puisse être activée. En d’autre terme que l’emprunteur soit solvable. Ce qui manque, c’est cela ! La masse de la dette, tout confondu, n’a plus de répondant correspondant.

      1. Voulez vous rire ? La marche arrière vous connaissez ?
        A qui à profité la dette ?
        Ce n’est plus à la recherche de croissance ou de bénéfices ou d’étalement ou de répartition de dettes qu’il s’agit , mais bien d’imputer à qui à bénéficié.
        Rien d’autre , sinon c’est impossible.

      2. Une partie certainement considérable de cette dette correspond en fait à des actifs qui n’ont jamais existé, ou plutôt à des prix d’actifs qui ne se sont jamais matérialisés (bulle internet jamais vraiment dégonflée, bulle immobilière en Irlande, Espagne et aux EU) et à des niveaux de Pib qui se retrouvent soudain en décalage par rapport à une charge de la dette publique qui n’était pas vraiment prévue (transfert de la dette privé dans les budgets depuis 2008). Le tout sur un fond d’endettement privé et public endémique depuis les années 80 et qui obéré aujourd’hui les marges de manoeuvre.

      3. CHICHE ???? BEN VOILA……
        concernant les crédits hypothécaires vous allez au cadastre relever les différences entre les ventes et vous obligez les précédents à supporter leur partie de la charge du dernier.
        Quand vous aurez déjà fait çà , ce sera un bon pas.
        pour les autres crédits.vous cherchez et vous trouverez la solution.
        Bien sur il y à des dettes volatilisées , mais pas tant que çà va.
        Les initiateurs ne sont pas volatilisés , ils ont bien déclanché ces crédits , car en face d’une dette il y à toujours un crédit.
        Cherchez les initiateurs.

      4. Trop facile de faire de la dette , autrefois éxistait un impôt sur les fenêtres …résultat on les murrait.
        Aujourd’hui existe un impôt sur les bénéfices………….résultat on fait des pertes.
        C’est la grande mode de gestion des entreprises associée à une double entreprise qui va supporter les pertes et que l’on mettra en faillite , j’en connais des dizaines , consultez les commissaires aux comptes.
        Il faut taxer les pertes plus fort que les bénéfices.

      5. @Ando,

        ce ne sont pas vraiment les niveaux de pib qui sont en décalage par rapport à la charge de la dette, mais les perspectives de croissance.

        Je m’explique.

        Supposez que vous soyez un ménage ayant un revenu annuel de $43 000, et que vous ayez une dette (par exemple une hypothéque sur 20 ans) de $116 000 qui donne un remboursement annuel de $ 8 000 (y compris les intérêts de 3,5%/an).
        de
        Votre niveau d’endettement est 270% de votre revenu annuel, le remboursement du principal et des intérêts de la dette représentent 19% de votre revenu.

        Maintenant prenez deux hypothèses différentes :

        1. votre revenu va croître de 3,5% par an sur les vingt prochaines années, c’est à dire qu’il va doubler en vingt ans
        donc le remboursement de la dette qui représente 19% de votre revenu au début ne représentera que moins de 10% d’ici vingt ans.

        2. votre revenu va décroître de 3,5% par an sur les vingt prochaines années : c’est à dire qu’il va être divisé par deux en vingt ans
        donc le remboursement de la dette qui représente 19% de votre revenu au début représentera presque 40% d’ici vingt ans.

        Dans les deux cas la dette représente 270% du pib au moment où elle est souscrite. Mais dans le premier cas vous ne serez jamais surendetté. Alors que dans le second, cela sera très difficile de ne pas faire défaut à votre remboursement.

        Pour les pays de l’OCDE, les soi-disant pays développés (plutôt sur-développés), ce sont les mêmes chiffres, en remplaçant $ par milliard de $.

        Il est évident qu’avec des hypothèses de croissance sur les vingt ans qui viennent de 3,5%/an comme on a connu depuis la seconde guerre mondiale, les pays de l’OCDE avec leur niveau de dettes actuels ne sont pas surendettés. Mais si on décroit dans les années à venir, ce qui est beaucoup plus probable vu que d’une part nous ne disposerons pas d’une énergie aussi bon marché, d’autre part nous ne pourrons pas faire de la croissance par l’endettement comme nous l’avons fait ces dernières trente années, il est clair que le niveau de dettes actuel sera très rapidement suicidaire.

      6. @bertrand,

        concernant les crédits hypothécaires vous allez au cadastre relever les différences entre les ventes et vous obligez les précédents à supporter leur partie de la charge du dernier.

        pouvez traduire svp?

        aller au cadastre relever les différences entre les ventes?
        obliger les précédents à supporter leur partie de la charge du dernier?

        kézaco?

      7. @chris06 Spéculation immo……………Déspéculation immo………..
        Les derniers acquéreurs supportent seuls le cout d’un immo insupportable qui les fait défaillir.
        Ils ont souvent payer un prix doublé en rapport aux précédents acquéreurs.
        Il faut répartir ce risque en instaurant la règle de 7/12° au profit des acquéreurs et non seulement des vendeurs.
        Mettre en place un juge de la déspéculation qui répartira équitablement les valeurs entre les différents porteurs.

      8. @bertrand

        Chiche, en effet, mais si on causait un peu de valeur.

        Mettre en place un juge de la déspéculation qui répartira équitablement les valeurs entre les différents porteurs.

        Quelle valeur répartir ? Valeur d´usage ou valeur d´échange. Si on répartit la perte sur la valeur d´échange constatée, on répartit aussi la valeur future incluse dans cette valeur d´échange, on continue à pomper la valeur future pas encore créée. La « saignée » risque d´être bien insupportable pour beaucoup. Et surtout physiquement pour ceux qui ne peuvent se le permettre et idéologiquement pour ceux qui devraient s´en foutre, s´ils avaient encore les pieds sur Terre.
        Pour mémoire, la rémunération du capital est une ponction sur la valeur créée, la rémunération de la dette est une ponction sur la valeur qui sera créée, Inch´Allah ajouteraient les croyants musulmans (Inch´Alllah est presque devenue une expression pour moi, avec toutes les variations d´intonation qui disent beaucoup sur le sens à comprendre, comme si Dieu le veut, elle n´a cependant aucune valeur religieuse chez moi).

        Suis pas prêt de dire Mabrouk à quiconque, ni même à moi, semble-t-il.

        Frat´ Vincent.

  4. La réalité dépasse l’affliction!
    petit jeu littéraire: avec l’aide de dictionnaires en ligne
    Affliction (http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/affliction/):
    Sens: Peine vive, douleur profonde [Littéraire].
    Synonyme: accablement
    Anglais: affliction
    affliction (http://www.answers.com/topic/affliction):
    1 – A condition of pain, suffering, or distress. See synonyms at trial.
    allons voir à trial:
    trial (http://www.answers.com/topic/trial):
    Law. Examination of evidence and applicable law by a competent tribunal to determine the issue of specified charges or claims.
    The act or process of testing, trying, or putting to the proof: a trial of one’s faith.
    An instance of such testing, especially as part of a series of tests or experiments: a clinical trial of a drug.
    An effort or attempt: succeeded on the third trial.
    A state of pain or anguish that tests patience, endurance, or belief: « the fiery trial through which we pass » (Abraham Lincoln).
    A trying, troublesome, or annoying person or thing: The child was a trial to his parents.
    A preliminary competition or test to determine qualifications, as in a sport.

    2 – A cause of pain, suffering, or distress. See synonyms at burden.
    burden (http://www.answers.com/topic/burden)
    Something that is carried.
    Something that is emotionally difficult to bear.
    A source of great worry or stress; weight: The burden of economic sacrifice rests on the workers of the plant.
    A responsibility or duty: The burden of organizing the campaign fell to me.
    Nautical.
    The amount of cargo that a vessel can carry.
    The weight of the cargo carried by a vessel at one time.
    The amount of a disease-causing entity present in an organism.

    Merci pour ces bonnes nouvelles de début de semaine M Leclerc.

  5. Organiser ou subir.

    A ce stade là on ne peut organiser l’Orage qui vient,

    On ne peut organiser la Houle que cela produira inévitablement partout, surtout dans de telles valeurs mondiales principalement à 95% matérielles et commerciales sur terre.

    Non moi ce que je préconise afin déjà de moins subir cela dans les corps et les esprits c’est surtout un plus grand taillo, taillo, car croyez-moi lorsque cela va retomber quelque part, je ne voudrais pas non plus être la place de celui qui va retrouver le plus coincé économiquement et mentalement par un tel objet lourd.

    Je sais c’est un peu dur à avaler et accepter pour beaucoup, pourtant il faut bien parfois se rendre à certaines évidences nous sommes bien tous en train d’assister à l’émergence d’un plus grand trou noir financier en direct.

    Merci encore à Mr Obama, j’attends d’ailleurs le prochain qui voudra se montrer aussi bon que lui à l’image.
    Pour moins subir la pilule qui voudrait encore organiser les chutes du Niagara sur terre.

      1. Le sens de mon propos était le suivant peut être que l’homme et cela quelque soit le nombre de têtes en société ne peut pas toujours organiser en mieux certaines choses naturelles, et cela quand bien même cela ferait de plus en plus mal à certaines périodes de l’histoire.

        Comme si les hommes dans notre temps voulaient constamment organiser l’emploi du temps
        du monde, peut-être dans l’idée de moins paraître idiots et plus avancés que nos ancètres.

        On en fait déjà tant sur terre comme en société.

  6. Pour moins subir, pour moins souffrir, pour moins avoir mal com la plupart de nos premières élites mondaines sur terre, pour moins aussi de nouveau se faire avoir en beauté à l’image, com nous voudrions bien souvent et tout le temps com eux maîtriser et organiser notre propre emploi du temps économique ou social sur terre com dans l’existence, hélas ils auront beau y faire les êtres ne s’en porteront toujours pas mieux.

    N’est-ce pas déjà pas mal ce que nous essayons de mieux faire comprendre à notre propre niveau, comment pourrions-nous réellement prendre de l’altitude, se détacher déjà des premières valeurs de ce monde si nous persistons bien
    encore et sous une forme ou une autre à pleurer déjà la perte matérielle ou boursière de tout ceci et cela à la fois, serait-ce donc devenu tellement interdit de nos jours de penser autrement l’évolution humaine.

    Les limites de l’organisation humaine, peut-être bien là ou je me sens parfois le plus seul et incompris de tous
    en société.

    1. Bonjour
      puisque vous êtes …très souvent et à juste titre,, sur l’humain… je ne peux que vous conseillez de revoir (en long, en large et en travers) ce fabuleux film de W. Herzog.. « Aguirre, la colère de Dieu »
      Là, vous aurez, ce que beaucoup, ici, pense ..de nos élites auto-proclamées et de leur gestion du « moment »!!!
      Bon courage, si vous ne connaissez pas le film en question!!!
      Chris

      1. Je ne suis pas tout à fait juste, il m’arrive parfois de rencontrer et de croiser des gens ayant encore un peu la volonté et l’intention de témoigner d’autre chose de la vie en société, si si je vous assure ça existe encore, mais faut chercher, faut mêmer parfois se lever très tôt pour pouvoir rencontrer de telles personnes, c’est comme rencontrer par exemple un autre grand ou petit personnage de la Bible dans votre vie, voire même carrément rencontrer et parler avec un réel frère en humanité, évidemment dans ces moments-là on pense déjà moins durement à la crise, des gens qui arrivent encore à vous faire même plus penser à tous les petits soucis matériels du quotidien, qui vous font même disparaître d’un seul coup tous les méchants propos des plus Cain de la terre, oui quelle chance de pouvoir encore rencontrer sur terre de telles personnes anonymes et bien peu vantardes de leur propre condition sociale, bien sur cela devient de plus en plus rare à trouver. Si si je vous assure je n’ai pas rêver ce n’est pas non plus tous les jours, que cela m’arrive dans ma vie.

  7. encore une fois merci de vos précisions !
    comment ne pas douter du manque de courage des politiques dans cette situation ?
    tout prouve en effet que c’est seulement au pied du mur ou, plus grave, la tête dans le mur que, peut être, des décisions seront prises .
    ne doutons pas que seuls les peuples paieront de toute manière à l’issue de ces décisions !
    sommes toutes devrions nous prendre garde à la montée des extrémismes et des nationalismes qui ne manqueront pas de s’exacerber au fur et à mesure de effondrement du système financier.
    par de trop de fois, l’homme a oublié les leçons de l’histoire : les crises entraînes bien souvent des guerres, souvenons nous de WEIMAR !
    la porte vers les totalitarismes ne sont peut être ouvertes pour l’instant mais, cette situation pourrait changer rapidement…..

  8. La classe politique aux USA et en Europe n’a qu’une seule option: repousser l’échéance, gagner du temps, il y aura toujours quelque part une élection à prendre en compte. Tel sera le résultat de cette semaine: éviter le pire pour le moment.

    1. Moi de même dans ma propre vie de rentier, je repousse de plus en plus l’échéance de devoir fonctionner autrement avec scrupules, gagner du temps dans l’avarice ou le calcul. Il y aura toujours quelque part dans le monde un autre vigneron véreux et plein aux as qui voudra avant tout faire avancer plus rentablement les êtres pour moi et au coup de sifflet.

      Tel est le beau spectacle commercial de ce monde, vouloir constamment pousser les êtres à occuper des postes de plus en plus payés au rabais, alors qu’ils ne sont peut-être pas tous faits à la base pour ça, vouloir vivre partout dans la servitude et la peur de perdre un poste, voire même son propre droit moral à une existence humaine plus digne, évidemment à force on en finit tous plus ou moins par perdre la santé et l’espoir en la démocratie, nous éviter le pire pour le moment ça ne marche qu’un temps mais pas tout le temps.

      Je dirais même que plus ils ne recherchent qu’à faire davantage retarder l’évolution des êtres dans leur même esprit de richesse et d’avidité au pouvoir, et plus hélas les choses finiront par leur éclater à la figure. Je ne fais en fait que suivre dans ma vie la plupart des choses que l’on préfère bien nous faire voir et entendre à longueur de temps, devenons avant tout des modèles, des exemples, des démons de la bourse, de la finance, des grippe-sous, des gens même plus habiles encore que d’autres dans l’expression d’une plus grande langue de bois sur terre ou à l’image, recherchons au contraire à vouloir défendre davantage en premier la valeur servitude et domination de tout sur tout, com pareillement avec d’autres et à des milliers de kilomètres les chaînes aux pieds.

      Je me demande parfois si les bêtes et les animaux dans le règne animal ne se conduise pas un peu plus intelligement entre elles. Des élections et des tonnes de confettis qui ne changent rien, des politiciens vendus qui ne changent pas plus l’orbite de la lune, des médias sous contrôle qui ne changent pas plus le cours des choses pour vous, partout des gens qui acceptent bien encore intégralement d’être bien pris pour des moutons de première.

      Les mêmes infos, des fourches, des coups de fouet, le soufre et les autres petits maîtres chanteurs enfin si c’est pour conduire davantage de Corps et d’Ames à l’abattoir où pour les Enfers alors pourquoi pas, on n’est plus à ça prêt de nos jours pour mieux faire partout de l’argent et de la domination partout sur autrui.

      Et ça bien sur ce n’est pas du tout le réel progrès spirituel de l’homme sur le fond.

  9. Un mouvement social pour imposer un « audit » des dettes afin d’ éclairer leurs natures « odieuses » est en marche… L’objectif : que les peuples refusent de payer ces dettes illégitimes, de sauver une nouvelles fois les banques. Impact dévastateur pour le système …
    Voici un joli petit film pour comprendre, à visionner partout, pour créer partout des « comité anti-dettes » …
    http://www.debtocracy.gr/indexen.html

      1. les arguties juridiques comme arme des peuples ! vraiment trop drôle ! ou comment on embrouille les choses et on laisse les peuples à la merci des capitalistes.

        il n’ya qu’un seul truc que les possedants connaissent : c’est le rapport de force . Voilà à quoi on arrive quand on l’oublie.

        il faut que la peur change de camp.

  10. Tiens ou est passé notre ‘super président’?Bien discret en ce moment non?

    L’Or est à 1602.00 usd et les taux Italiens et espagnols passent le cap fatidique des 6%.

    Absolute bloodbath in Europe:

    * Italian 10-Year Bonds Extend Drop; Yield Climbs to 6 Percent
    * Spain 10-Year Bond Yield Surges to Euro-Era Record 6.31 Percent

    zero hedge

  11. Crise de la Dette ou crise globale. De la Souveraineté des États.

    On ne sait plus à quelle crise se vouer !
    Crise de liquidité en 2007 puis crise financière et boursière sur fond de crise immobilière et de surendettements privés multipliés par le levier de la titrisation , des subprimes et des CDS en 2008. On finit même par en oublier la crise environnementale, la crise de l’Energie et la Crise alimentaire mondiale (un milliard d’humains souffrant de malnutrition).
    2008 est alors l’année de la dénonciation publique de la Finance et de ses multiples dérives ; il est question de réformer et de mieux séparer les activités purement financières des activités dépôt-crédit-financement des entreprises. Les dysfonctionnements et les maux du système sont clairement discutés et analysés dans les médias. Les Marchés sont mis en accusation.
    Passent 2009, 2010 et la crise financière disparait progressivement du champ médiatique au profit de la crise des dettes publiques sans qu’à aucun moment les mécanismes précis du passage de la crise des banques à celle de la dette des états n’aient été analysés et débattus par ces mêmes médias.
    Le retournement complet intervient finalement en 2011 où le Marché se retrouve alors à nouveau Juge et Partie ; les agences de notation, qui pourtant n’avaient rien vu venir de la crise des subprimes, distribuent à nouveau les bons et mauvais points et désignent ainsi les états-cibles de la spéculation. Et les états plient sous le joug et accablent leurs peuples d’austérités renouvelées sans toutefois user de l’une de leurs prérogatives régaliennes qui est de pouvoir lever l’impôt.
    Ainsi, la Grèce, héritière de la première démocratie au monde, se trouve-t-elle clouée au pilori des Marchés, réduite à vendre son patrimoine et à faire la manche à la sortie des Grand-messes européennes. On nous dit même que la zone euro est menacée, qu’il ne lui reste que quelques mois de sursis ; l’Italie, fille de l’Empire Romain, l’Espagne de Charles Quint et le Portugal des Conquistadors sont sur le point de s’écrouler !
    Les Etats Unis, eux-mêmes, vacillent du haut de leur dollar. Alors qu’il y a quelques mois encore de doctes économistes nous affirmaient qu’un Etat (développé !) ne peut pas faire faillite car il s’agit d’une entité souveraine que s’est-il donc passé pour que le monde entier tremble et croule sous le poids de la Dette. Qu’en est-il advenu de la souveraineté des états ?
    Faut-il alors redéfinir cette notion ou la refonder ? Classiquement on parle de fonctions régaliennes : l’Etat est garant de la Justice, de l’Ordre (Police et Armée), de l’Education et de la Formation mais parmi ses plus anciennes prérogatives il ne faut pas oublier le droit de battre monnaie et celui de lever l’impôt ainsi que le devoir de délimiter le territoire relevant de ces compétences. Dans un Etat démocratique les prérogatives de l’Etat sont contrôlées et équilibrées par un jeu complexe d’équilibres droit-devoir contenu dans le Droit, les lois et la Constitution.
    Les Etats Unis ont gardé un double pouvoir régalien de battre monnaie car le dollar est la monnaie internationale de référence et la Réserve fédérale peut aussi imprimer des dollars pour acheter des Bons du Trésor américain ; la Réserve fédérale reste cependant une Entité indépendante dirigée par des Directeurs issus du Marché mais qui peuvent être démis par le Sénat.
    L’Union Européenne a délibérément abandonné son droit de battre monnaie au bénéfice du Marché, la BCE est totalement indépendante et il lui est interdit de financer la dette d’un Etat qui ne peut s’en remettre qu’au Marché pour emprunter. C’est déjà là un double déséquilibre dans le combat monétaire Europe-USA et même un triple si l’on pense que New York et son complice Britannique trustent l’essentiel des flux de capitaux dans leurs places financières. Ainsi, la Grèce a-t-elle renoncé au droit régalien de battre monnaie droit qu’elle avait pourtant inventé il y a plus de 2700 ans ! Singulière ironie de l’Histoire.
    Le Droit de lever l’Impôt est pratiquement tombé en désuétude, ostracisé par les Marchés et la Démagogie Populiste-la vraie, celle du Tea Party et autre Saucisson-Vin Rouge. On lui a préféré l’impôt indirect, inodore et sans saveur mais tellement universel et démocratique que même les plus pauvres devront contribuer. La machine infernale de la société de Consommation est alors en place, consommer toujours plus pour financer toujours plus tant que cela peut fonctionner-et même au-delà. Et il est vrai que jusqu’au milieu des années 70 cela n’a pas si mal fonctionné et on parle encore avec nostalgie des Trente Glorieuses.
    Ces Trente là n’ont pas une fin si glorieuse et se finissent dans un brouhaha confus de pétro-et-d’euro(dejà)-dollars, d’étalon or en faillite et de choc pétrolier, le tout dans une belle inflation que les rentiers n’ont pas aimé du tout, mais alors pas du tout car, rappelez vous, il y avait en ce temps là une certaine indexation des salaires sur les prix.
    Le contexte de fin des années 70 n’est pas alors favorable aux USA dans leur confrontation avec l’Europe des neuf en construction et le Japon qui mord déjà rudement dans leur économie ; le risque est trop grand de voir une économie trop dirigée, trop socio-démocrate à la suédoise s’installer et prendre de l’ampleur sur le vieux continent. D’autant plus que Français et Allemands, lors du sommet de Copenhague en 1979, semblent décidés à aller de l’avant et à créer une monnaie européenne destinée à concurrencer le dollar en tant que monnaie de référence internationale. On durcit alors la Guerre Froide pour repousser les velléités d’indépendance européenne dans le giron nucléaire américain (épisode Pershing 2 contre SS20 en décembre 79) et on lance l’offensive libérale conjointe Thatcher (1979)-Reagan(1981).
    On connait la suite avec l’ouverture croissante des marchés de capitaux et la progression exponentielle de la mondialisation libérale qui va faire fructifier les capitaux financiers dans les pays à faible coûts sociaux ; l’Europe rend les armes avec le Traité de Maastricht en 1992 et ne cesse alors de s’agrandir et de s’ouvrir en s’otanisant toujours plus.
    Ainsi l’Europe abandonne-t-elle une autre prérogative, celle du territoire et du contrôle des frontières, qu’il soit politique, économique et commercial. Seule la PAC subsiste comme vestige anachronique de cette territorialité. Les Crises succèdent aux crises dans ces vingt dernières années mais toujours dans les zones vassales de production à bas coût. Krach boursier de 1987, crise immobilière au Japon en 1990, crise financière au Mexique en 1994, crise asiatique en 1997, crise de 1998 et écroulement russe, crises au Brésil en 2000 et 2002, crise turque en 2000, bulle internet en 2000-2003, effondrement de l’argentine en 2001, démarrage de la bulle immobilière peu de temps après l’éclatement de la bulle internet vers 2004 et début d’explosion en 2007. On voit que l’intervalle moyen entre les différents épisodes qui ébranlent chaque fois durement le système est d’environ trois ans. A quand la prochaine, qui risque bien d’être fatale ce coup ci ?
    L’effondrement de l’Argentine plombée par l’alignement peso-dollar en 2001 aurait pu servir de coup de semonce et préfigurer la crise Grecque.
    Ainsi depuis le milieu des années 90, les économies des pays de l’OCDE accumulent-elle des déficits commerciaux en croissance exponentielle avec les pays émergents surtout depuis l’entrée en jeu de la Chine sur le marché mondial (c’est le cas depuis 1980 pour les USA /reste du monde) ; parallèlement ces économies voient la part des industries « courantes » diminuer dans leur PIB alors que le poids des services financiers et immobiliers explose particulièrement dans les « vieux » pays développés.
    La désindustrialisation, le chômage, les pressions sur les salaires et les coûts, la croissance des revenus de la finance et du commerce sont à l’origine d’un transfert de prés de dix points des revenus du travail vers ceux du capital. Les impôts ne pouvant que diminuer, seul le recours massif au crédit pour doper la consommation et à la Dette pour les Etats permettent alors au système de perdurer dans l’illusion de croissance réelle.
    L’économie réelle devient alors un simple support au service des manipulations et des anticipations financières dont l’architecture se complexifie et se multiplie à l’excès à l’image de la pyramide renversée :
    1 Economie réelle 2002 PIB mondial : 32 300 milliards de dollars (32,3 tera dollars).
    2 Ensemble des transactions des marchés financiers 2002 : 39,3 tera dollars.
    3 Transactions sur le marché des changes 384,4 tera dollars.
    4 Transactions internationales : 8,4 tera dollars
    5 Transactions sur les produits dérivés : 699 tera dollars en 2002
    Les encours sur les produits dérivées représentent plus de huit fois le PIB mondial, les dettes souveraines 140% , les réserves 120% et les liquidités en circulation effective seulement 10% du PIB mondial.
    L’absence de maitrise de la monnaie par les Etats induit donc une double impasse, des liquidités et de la Dette qui devient périlleuse lorsque la pyramide inversée à la Ponzi risque de s’écrouler. La finance effrayée par le poids de ses engagements occultes sur les Dérivés veut se rassurer sur ses bases que sont censés être les Bons des Trésors et ce faisant le serpent se mord la queue, car, en pressurant les Etats, la Finance va tuer sa ressource.
    La guerre euro-dollar se poursuit à qui se fera le plus peur pour prélever à meilleur compte sur les 10% de liquidités mais n’oublions pas que fondamentalement le plus gros emprunteur n’est pas la Grèce mais les USA pour plus de 65% de la dette mondiale. Si les Etats ne reprennent pas leur souveraineté monétaire et fiscale, la pyramide inversée construite par la « shadow-finance » ne pourra que s’écrouler dans le fracas et le tumulte.

  12. N’étant pas un spécialiste mais un simple observateur, je n’ai pas d’avis sur la manière dont ce truc qui n’a jamais été prévu pour fonctionner ne fonctionne pas. Ceci dit une chose m’intrigue : La dette croit indéfiniment avec un intérêt payé pour cette même dette représentant souvent plusieurs fois son montant. Si je simplifie en considérant que cette dette n’aurait alimenté que des investissements productifs, j’en viens à conclure que ce qui a été financé depuis des dizaines d’années par cette dette appartient aux préteurs. Si je remonte dans le temps en considérant que le monde était fait de quelques grandes fortunes, j’en arrive à la conclusion qu’une poignée de personnes possède la moitie de la planète ce qui n’a évidemment aucun sens sauf en terme de pouvoir car la fortune résultant du droit qui la conforte et la protège grandit le droit de celui qui la possède. Je comprends que nous sommes donc dans une situation où un poignée de personnes possèdent le droit sur la planète donnée en gérance à la majorité par le biais de la dette. Ce genre de réflexion tombe dans la case conspirationniste mais je suis prêt à écouter qui pourrait me prouver le contraire… Pour continuer à jouer je comprends que ceux qui font les règles du jeu veulent que la dette puisse être infinie, et pour cela il suffirait que la dette soit produite par une seule entité au niveau mondial qui l’alimenterait à partir du néant sans pour autant sortir la majorité de son état de servage. Du grand guignol profondément dramatique. Donc si je résume ce que je crois avoir compris. On a reparti la dette dans toutes les mains et si certains peuvent avoir quelques possessions libérées de la dette, cela n’est au final que de peu d’importance car comment jouir d’une propriété entourée de barbelés… Utopie, il y en a une. L’annulation pure et simple par la déclaration de la nullité de toutes dettes. Les islandais ont commencé peut être.

    1. Dans sa propre vie, lui ou un autre, ils virent grandement trôner la domination de l’homme sur l’homme un peu partout, devant cela ils ne purent évidemment qu’en éprouver un plus grand dégout intérieur.

      C’est sur si l’humanité en réchappe, elle ne ressemblera certainement pas du tout à celle d’aujourd’hui.

      Imaginez-vous encore à votre age ce que peuvent ressentir nos propres enfants dans un tel monde de vendus ?

  13. « Pourquoi les banques européennes continuent à être en faillite, malgré les stress test »
    http://www.cotizalia.com/valor-anadido/2011/banca-europea-seguira-quebrada-stress-20110718-5825.html

    « Sans l’argent public, le secteur financier [espagnol] aurait sombré ».
    http://www.cotizalia.com/disparate-economico/2011/dinero-publico-sector-financiero-estaria-hundido-20110718-5827.html

    Le volume des actifs toxiques des banques espagnoles serait de 121 Mds €
    http://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/3239676/07/11/Cinco-entidades-entraran-en-perdidas-por-los-creditos-toxicos.html

    Bankia doit réduire de 15 % le prix prévu de ses actions avant son entrée en Bourse, par manque d’acheteurs
    http://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/3240173/07/11/Bankia-negocia-salir-a-bolsa-con-un-descuento-adicional-del-16-sobre-su-precio-minimo-.html

    Fin juin 2011 il y avait 2,14 millions de mètres carrés de bureaux vides rien qu’à Barcelone et Madrid
    http://lacartadelabolsa.com/leer/articulo/214_millones_de_metros_cuadrados_de_oficinas_vacios

    Même El País demande à Zapatero de s’en aller
    http://www.elpais.com/articulo/opinion/insoportable/levedad/elpepiopi/20110718elpepiopi_11/Tes

  14. Au delà des colonnes d’Hercule …… « Plus ultra »
    Quels $ont ce$ $erpent$ qui $ifflent $ur no$ tête$ ? 🙂

  15. Bonjour,

    émettre des euros obligations n’est ce pas faire encore jeux avec le systéme financier en déroute ? Cette solution semble trop facile à beaucoup pour ne pas être aussi un coup fourré de la gente argentifére; d’autres mesures (plus « mesquines » pour le systéme financier) doivent accompagner cette solution , quelles sont elles d’aprés vous ?

    La venue de Mme Clinton en Gréce me semble étrangement opportune … de quand date la décision de ce voyage au coeur du volcan ?

    cordialement

  16. Ne pourrait-on pas détruire un pourcentage non-négligeable des dettes souveraines par compensation,ce qui diminuerait quelque peu l’ampleur du problème,entrainerait une diminution équivalente de la charge d’intérêt(c’est toujours ça de gagné),sans perte pour qui que ce soit.Me trompé-je?

  17. Une réflexion de Paul me revient à l’esprit. Il se demandait, je paraphrase, si les écarts entre les prévisions et les résultats réels étaient tout bonnement voulu pour permettre aux spéculateurs de profiter des soubresauts intempestifs des marchés, surpris par l’importance de ces écarts. Je crois que toutes ces fadaieses concernant le plafonnement de la dette américaine cadrent parfaitement dans cette optique.

    Il est en effet absurde – idiot au superlatif, comme dirait Franquin – de se focaliser sur un plafonnement de la dette américaine alors que la Fed fait tourner sa planche à billet sans relâche. Je suppose qu’on trouvera une solution de dernière minute (le plus tard possible et de façon la plus dramatique possible) pour que dès le lendemain, les cours explosent et nos chers spéculateurs puissent élaguer leur trop plein de bons du trésor en les refilant aux petits boursicoteurs.

    Notons aussi que dans l’intervalle, on parle peu, pour ne pas dire pas, des problèmes sociaux aux USA qui sont nettement plus préoccupants que le plafonnement de dette.

    Quant à l’Europe et sa zone euro, pourquoi se focalise-t-on sur l’endettement des pays dits périphériques. Pour moi, le problème n’est pas là. Nos doctes dirigeants dans leur immense sagesse n’ont pas prévu que leur belle Union puisse un jour être perturbée dans ses fondements. Ils n’ont pas prévu de dispositions pour éjecter un membre récalcitrant. Ils n’ont prévu que des procédures qu’un membre pourrait invoquer s’il souhaitait quitter l’Union.

    Partant de ce constat, ce sont ceux qui veulent absolument rester dans l’Union qui ont des problèmes. Il suffirait que les pays périphériques s’allient et fassent pression, dictant leurs conditions et non l’inverse, pour que le noyau dur de cette Union n’ait d’autre alternative que de se soumettre, sans quoi, plus d’Union et plus d’euro. Les Allemands et les Français ont beaucoup plus à perdre que les Grecs ou les Irlandais d’une disparition de l’euro et des avantages qu’ils en tirent.

  18. Il y a quelques années, j’ai eu la chance de bénéficier d’un cours d’économie politique dispensé par un professeur d’une « grande école » à Paris. Ce professeur que j’ai adoré comparait l’économie à une structure biologique avec ses organes, ses flux, ses cycles (Kondratieff n’était pas loin). Dans le cadre de son cours il mettait tout cela en parallèle avec le monde de l’entreprise (capitaliste bien sur). Cette image d’un corps vivant m’a profondément marqué et je ne peut m’empêcher de penser que notre économie financiarisée à l’outrance marque la fin et bientôt la mort de notre monde actuel. Mais comme je suis optimiste et que les atomes d’un corps défunt se recomposent pour en reproduire un autre, je suis convaincu que nos descendants connaîtront autre chose, un autre ordre, une autre vie qui renaîtra, croîtra et mourra à son tour. Ceci démontre que l’histoire n’est pas linéaire mais comme se le représentaient les Grecs, cyclique. Aristote ne se croyait pas postérieur à la guerre de Troie!… étonnant raccourci.

    1. J’espère aussi que si l’humanité en réchappe de la folle autodestruction du monde actuel dans le tout commerce mondial des choses de plus, nos lointains descendants honoreront d’abord la mémoire de Jérémie, à votre avis se souviendront-ils de nous, de notre propre témoignage de vie ou de mort déjà en ce temps là et avant l’heure ?

      Je n’ai jamais été en réalité l’homme de ce temps, de cette époque, de ce monde.

  19. http://www.spiegel.de/fotostrecke/fotostrecke-57391.html

    Des graphiques qui permettent de comprendre que les plus grosses dettes, celles de l’Espagne et de l’italie, arrivent à échéance en 2012.

    La Grèce doit 77M en 2015, Irlande 54M en 2018, le Portugal 15M, 18M, etc…une dette étalée,

    Espagne = 84M en 2011, 109M en 2012, 75M ensuite…
    Italie = 244M en 2012.

    Et il ne sert à rien de dire que l’Italie est très riche, quel que soit le patrimoine du pays, une fois que tout a été privatisé c’est fini à moins de vendre la tour de Pise et de braquer les particuliers. Car on entend dire que l’italie possède un énorme patrimoine. Or ce patrimoine n’est certainement pas à vendre, d’ailleurs à force de tout mettre sur le marché on le sature. C’est le debt déflating.

    Quand aux fonds d’aide européens des premiers graphiques je n’y comprends rien…

    1. Si Lisztfr, il faut répéter, comme l’a fait Fitoussi ce matin sur France-Q, que l’Itale est riche, que les ménages italiens sont riches, très riches, comme leurs frères en épargne, les français ou, à un niveau moins moindre même si aussi peu endettés, les ménages allemands, quand les ménages des pays où a soufflé sans retenue le grand vent ultralib, Angleterre, Irlande, Espagne, USA, etc, sont rincés, underwater.
      Je rappelle juste qu’entre 1980 et aujourd’hui, la richesse financière nette des menages français est passée de une fois le Revenu Brut des Ménages à deux fois et demi le RBM… Et ne parlons pas de leur patrimoine immobilier, passé de 2,5 à 4 fois le RBM. Et le RBM c’est quand mëme toujours 65% du PIB.
      Et là ils disent en coeur : « Merci le modèle social français et la redistribution ! Merci les bancassurances bleues blanches et rouges ! Merci à nos (bons) débiteurs ! Merci le capitalisme financier dérégulé ! Merci l’Euro ! Merci la BCE ! Merci GiscardMitterrandChiracSarko ! Merci l’Europe ! », non ?
      Et merci d’avance « aux autres » de pas trop la ramener. tous les vrais pauvres métèques du sud ou les faux riches rosbeefs ou yankees pas bien catholiques, sans parler « des autres de l’intèrieur, leur cinquième colonne… Sinon, jurécraché, on rappelle de Gaulle ! Et on ferme les frontières ! Tudieu !

  20. « Somme toute, il y a le choix entre deux solutions : tailler dans la finance ou laisser l’inflation y procéder dans le plus grand désordre. Organiser ou subir. »

    Je ne vois pas comment on peut avoir une inflation avec la récession qui nous attend, avec le blocage des salaires, avec les cures d’austérité et surtout en période de désendettement du secteur privé.

    Pour moi, ce serait plutôt déflation (ou faible inflation car les banques centrales vont produire des liquidités pour contrer la déflation) ou perte de confiance totale dans la monnaie fiduciaire (si les banques centrales se loupent).

    en tout cas c’est passionnant, même si je risque de perdre mon livret A 🙂

  21. Conséquences des nons décisions de nos ‘nains’ politiques(sarkozy et merkel):

    Les taux espagnols, grecs et italiens au plus haut.

    AFP

    Vers 16H00 (14H00 GMT), les rendements à 10 ans grecs s’établissaient à 17,727%, ceux de l’Espagne à 6,250% et ceux de l’Italie à 5,909%, après être passés au-dessus des 6%.

    Les taux longs de la Grèce, de l’Italie et de l’Espagne sont montés en flèche lundi, enregistrant de nouveaux records depuis la création de la zone euro, le marché doutant de la résolution de la crise de la dette en zone euro.

    Ces taux très élevés symbolisent la défiance des investisseurs envers les titres de dette de ces pays, alors que les dirigeants européens peinent à convaincre de leur capacité à trouver une solution durable à la crise en zone euro.

    Un sommet extraordinaire est prévu jeudi à Bruxelles, pour boucler un deuxième plan de sauvetage de la Grèce, indispensable afin d’éviter la contagion de la crise de la dette. « Le marché est à feu et à sang. La maison brûle », prévient Jean-François Robin, stratégiste obligataire chez Natixis. « Il y a beaucoup d’incertitudes et d’attentes avant le sommet. On se demande si on arrivera ou pas à une réponse efficace, ambitieuse et globale à la crise de la dette », explique-t-il.

    Pour l’heure, de fortes divergences persistent au sein de l’Europe, en particulier entre l’Allemagne, qui veut voir les banques participer au plan d’aide à Athènes, et la Banque centrale européenne (BCE) qui exclut tout défaut de la Grèce. « Le marché a bien conscience que s’il n’y pas d’accord, les niveaux de taux actuels vont rendre la dette complètement insoutenable », explique le stratégiste.

    Or, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) n’est pour l’heure pas calibré pour voler au secours de pays de la taille de l’Espagne et de l’Italie. Plus globalement, les marchés déplorent le manque d’ambition des dirigeants européens et réclament désormais une solution « crédible et globale », ajoute M. Robin.

    lalibre.be

  22. L’hôpital qui se ….

    Les USA exhortent l’Europe à empêcher la crise de la dette de dégénérer

    lundi 18 juillet 2011, 16:24
    Le secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Timothy Geithner, a exhorté les dirigeants européens à agir davantage pour empêcher les difficultés liées à la dette de certains Etats européens de dégénérer en crise plus large. Les dirigeants européens “ont pris un certain nombre de mesures en ce sens au cours des quelques semaines passées […]tout cela est constructif, mais le monde a besoin de voir les dirigeants européens agir maintenant […] pour mettre en œuvre les changements supplémentaires qui contribueront à maîtriser les risques d’une crise plus large”.“Ils ont les moyens de réussir cela sans alourdir encore le fardeau de l’économie mondiale et bien évidemment, c’est ce que nous voulons qu’ils fassent”

    agences

    1. Timothy Geithner

      là où y’a de la gêne, y’a pas de plaisir
      plus c’est gros, plus ça passe
      montrer la( grosse) paille ( de l’autre) pour cacher « sa » trés grosse poutre
      le culot, y’a que ça de vrai
      môman m’a dit que j’étais le plus bô, intelligent …etc…môman a raison

      pendant qu’on montre l’Europe (bolchévique : ex: le CNR), on cache nos conneries à notre populo

      ….etc…

  23. Bonjour,

    Situation voulue ou pas ?

    En tout cas je constate que l’Agence France Trésor est assistée dans la gestion de la dette de l’État par le Comité stratégique.
    Comité stratégique principalement composé de créanciers de l’état….

    http://www.aft.gouv.fr/aft_fr_23/agence_france_tresor_17/qui_sommes_nous_32/comite_strategique_77/index.html

    Si c’est le cas dans les autres pays (fort probable) pas étonnant d’en arriver là…

    Je n’ai toujours pas de gagnant au quizz dette de la France :

    Question : sur les 60 à 70% de dette publique française détenus par des étrangers qui peut me dire les nationalités de ces créanciers ?

    Grâce à vigneron nous avons un début de réponse, nous avons donc identifié un tiers des 70%, reste 1000 milliards hors zone.

    http://gesd.free.fr/flas0124.pdf

    Sur les 500 milliard intra zone, je vois Suisse : 32.3, Luxembourg : 83.8, Royaume-Uni Autres institutions financières : 26.5 pour ne citer que ces pays…
    Volontairement je cite des provenances qui peuvent être particulièrement opaques, à qui payons nous des intérêts ?

    Et quid des 1000 milliards restants, à qui payons nous des intérêts ?

    Si quelqu’un a des infos merci.

  24. je lis souvent que les petits épargnants seraient les grands perdants d’une restructuration. et cela, je le lis aussi ici.
    Si je ne le lisais que dans le médias qui servent la soupe propagandiste classique, je soupçonnerais d’emblée la grosse ficelle, mais comme notre communauté l’affirme aussi dans ses lignes, j’ai naturellement un doute. est-ce vrai, est-ce possible?

    Car cette version me gène. Quand la finance fait de faramineux bénéfices, le livret A de mon petit ne fait aucun bond. Mais quand la finance s’apprête à se casser la figure, on vient m’expliquer que les livrets, les assurances-vie et autres seront les grands perdants.

    Quelqu’un pour m’expliquer cette pirouette, très classique je vous l’avoue? Ou est-ce encore la mutualisation des pertes et la privatisation des bénéfices en pleine action…?

    merci d’avance.

    1. Je crains en tout cas que les futures crises nerveuses des petits et grands épargnants nous révèlent une grande perdante : la Démocratie. Fini les pirouettes et les cacahouètes.

  25. Le Royaume Uni serait attaqué sur les marchés pour la première fois selon cet article de zero hedge.
    Rumeurs de démission du premier ministre en Espagne.L’avenir de Berlusconi incapable de réagir à la crise semble aussi plombé.Sans compter le méga scandale Murdoch qui s’approche de plus en plus de D Cameron….les rats quittent le Titanic semble t’il?

    Sigma X Trading Suggests European Contagion May Be Shifting From Italy To The UK.

    http://www.zerohedge.com/article/sigma-x-trading-suggests-european-contagion-may-be-shifting-italy-uk

    http://www.zerohedge.com/article/europe-imploding-again-greek-two-year-note-yield-surges-213-bps-record-3519-more-italy-stock

  26. J’aimerais tant parfois moi aussi rassurer la plupart de nos investisseurs,

    Oh vous avez vu, l’indice de la méfiance a encore fortement augmenté partout, c’est sur ma brave petite dame, il y a vraiment de quoi se frapper le coeur, si par exemple les choses ne devaient pas toujours se dérouler comme prévu, oui pourquoi autant d’inquiétudes grandissantes et palissantes autour de la dette américaine, mais faut pas, ce n’est peut-être qu’un autre petit mauvais moment à passer pendant les vacances,

    Oh j’aimerais tant pouvoir moins peser sur le moral de nos investisseurs, hélas j’ai beau y faire en matière d’économie ou de montage, je me rends bien compte qu’à force cela ne le fait pas plus chez moi com en matière d’assurance vie pour le monde.

  27. 1. Dans les grandes crises, y compris pour financer les guerres, il a fallu recourir aux emprunts exceptionnels.
    2. L’Europe pèse plus de 1/4 de l’économie mondiale, soit un peu plus que les USA.

    L’on n’échappera pas plus à la restructuration des dettes qu’à un immense emprunt solidement garanti par les Etats.
    Il convient donc, pour américains et européens, de se placer au mieux face au marché. A ce petit jeu, l’Europe part, sinon gagnante, du moins placée, grâce à la politique de la BCE ou encore son meilleur taux d’épargne. Les USA, avec les Q.E. et leurs ménages surendettés, ont des boulets aux pieds.
    Le débat aux USA sur le plafonnement de la dette est à examiner aussi sous cet angle.

    Reste que le pilotage de cette opération revient à stopper le paquebot de la dette, filant gaillardement sur son erre, sans stopper les machines. Dur, dur sans lessiver personne.

    1. Petite questions d’un ignorant mais neanmoins curieux : la restructuration de ces fameuses dettes comprend la denonciation de dettes non justifiees issues du grand casino financier ? ou doit t’on juste accepter de payer, peu importe le pourquoi et le comment et a qui ? parcequ’au final c’est le cretin de base comme moi qui doit payer ?
      Pourquoi ne doit on pas lessiver ce petit monde du haut de la chaine alimentaire, puisqu’ils sont le haut de la pyramide c’a fait moins de linge sale a laver ? ceci n’est pas une crise de plus c’est LA crise, alors tant qu’a remettre les pendules a zero pourquoi ne pas y aller a fond ?

      1. Le concept de « dette odieuse » répond à cette question. Doivent être annulées les dettes contractées – Sans l’accord des peuples
        – Si elles ont servi à financer des projets inutiles pour les peuples
        – Si le prêteur était complice (remboursement impossible, affectation du prêt,…)

        Il y a donc aussi de la dette odieuse en Europe (Soutien politique et financier contre achat d’armement,…).

        Un audit permet déjà ce 1er tri qui n’est pas limitatif.

  28. En tous cas, c’est bien beau tout ce que vous nous dites régulièrement Mr Jorion et Mr leclerc, mais cela ne me dit toujours pas comment mieux faire fructifier mon propre portefeuille ?

    J’aimerais bien moi aussi n’avoir qu’un seul but et faire des profits partout. Pouvoir par exemple quadrupler ma mise sur 10 ans ou 5 ans, pouvoir continuellement accumuler et accumuler toujours plus de gains sur terre à deux ou trois chiffres, ha si seulement je pouvais moi aussi pouvoir bénéficier d’un meilleur professionnel de la finance à mes cotés pour mes vieux jours.

    Mais quel beau métier je trouve à montrer principalement aux enfants les plus affamés de la terre.

  29. plaie d’argent n’est pas mortel-perdre son argent ne fait pas mourir comme le cancer mais encore fau t il pouvoir se soigner si on en souffre-

  30. Finalement laisser les banques sombrer n’est-ce pas le fusible le plus logique.
    Les dettes restent pour ceux qui savent rembourser, pour les autres le colatéral est liquidé.
    Les épargnants perdent une partie de leurs économies en fonction de leur créance ( un bon de caisse au nom de la banque passe après un compte courant) ce qui est de toute façon la seule porte de sortie. Les politiciens pouront être reélus car ils ne sont pas responsables de la faillite, au contraire,ils n’endettent pas plus leurs administrés.
    N’oublions pas que transformer une dette privée en dette publique c’est monter d’un cran l’état à des moyens de faire payer les citoyens que les banques n’ont pas.

  31. Bonjour à tous.

    J’ai juste trois questions (merci à Paul ou François de me répondre):

    1) Lorsque l’on parle de taux d’intérêts sur la dette souveraine (bons du trésor), est-ce que c’est l’intérêt annuel ou servi à terme? Pour être clair, sur les bons grecs à deux ans, qui sont à cette heure à 35.98%, la Grèce va-t-elle devoir payer 35.98% par an (soit deux fois), ou 35.98% à terme (soit une fois)?

    2) Le remboursement d’un CDS (c’est à dire le sinistre) inclut-il les intérêts ou ne concerne-t-il que le principal?

    3) Si l’on considère une croissance maximale de 2%/an, est-il raisonnable de demander 35.98% pour un prêt à terme de deux ans? Car en effet, s’il y a émission de dette, c’est que les rentrées ne sont pas présentes. Donc demander un tel taux met automatiquement l’emprunteur en faillite.

    Le sens de ma réflexion est le suivant:
    La croissance ne pouvant couvrir le prix de la dette (le taux d’intérêt), en quoi est-il rentable d’acheter cette dette puisqu’il est évident qu’il y aura un défaut?
    En effet, même le FESF (pioché dans nos poches) ne pourra pas couvrir l’ensemble des dettes, et des intérêts de celle-ci, des PIIGS. D’où mes questions 2 et 3…
    Qui a des nouvelles de la santé de MBIA, AMBAC, et consors?

    1. Ces taux hénaurmes, c’est une prime de risque, contre une obligation d’assurer, et ça fait du fric tant qu’on se refile le CDS comme une patate chaude. Chaises musicales, non ?
      A confirmer, ainsi que pour le reste: voyons les réponses des spécialistes.

  32. Le problème, c’est comment éviter à la fois la colère de Dr Jekyll (le créancier, petit porteur en charentaises) et celle de Mr Hyde (l’emprunteur, qui veut vivre « comme en Amérique »). Parfois c’est une seule et même personne, mais souvent c’est aussi un baby-boomer qui pratique le séjour en avion et le camping-car d’un côté, et de l’autre son descendant direct qui ne rêve dans la vie que des mêmes avantages…

  33. Troquerais contamination radio-active contre contamination financière…

    …paille de riz à 500 000 becquerels / Kg pour bourrer vos matelas contre CDS à 500 000 $ sur défaut de dettes souveraines pour bourrer les miens !

    Choisissez vos modes de capilotade, Mesdames-Messieurs, choisissez bien !!

  34. petit florilège :
    Non, non, pas acquérir; Voyager pour t’appauvrir, voilà ce dont tu as besoin

    Souviens toi. Celui qui acquiert, chaque fois qu’il acquiert, perd
    Henri Michaux

    Je constate qu’en six mois j’ai tout perdu : ma femme, ma maison, mon argent et mes jambes. Mais le plus amusant c’est que lorsque à la fin j’établis ma balance, je me trouve aussi riche qu’avant ! Je n’ai plus rien dit-on ? Non, plus rien à porter. Eh ! je suis délesté. Jamais je ne me suis senti plus frais, plus libre et plus flottant, au courant de ma fantaisie…… Finalement les choses tournent tout autrement que l’on voulait ; et c’est juste ce qu’il fallait….. Ainsi l’on est plus riche plus on est dépourvu ; car l’esprit crée ce qui lui manque L’arbre touffu que l’on élague monte plus haut. Moins j’ai et plus je suis …..

    L’argent est ce qu’on peut avoir, ce qu’on aura, ce qu’on aurait avec l’argent, tout ce qu’on rêve ; le reste, on l’a ; on ne l’a guère

    Colas Brugnon – Romain Rolland

    Derviche, dépouille-toi de cette robe peinte dont tu es si fier et que tu n’avais pas à ta naissance ! Endosse le manteau de la Pauvret ». Les passants ne te salueront pas, mais tu entendras chanter dans ton coeur tous les séraphins du ciel

    Omar Khayyam

  35. Peut on seulement imaginer autre chose de l’Apocalypse?
    Est il seulement souhaitable d’imaginer autre chose?

    Au lieu de souhaiter/attendre/rêver/prier que nos gouvernants trouvent la recette magique, qui ferait de cet Enfer un mauvais rêve, nous ferions bien de prendre nos dispositions pour le cataclysme inéluctable en cours.
    On ne peut faire mentir Shakespeare.

  36. Bonjour
    Petite question à M. Leclerc , comment se fait il que les grands groupes continuent à investir , dans un monde financier aussi instable , juste à coté de chez moi on agrandit un hypermarché Auchan et on construit et lance un nouveau magasin Leroy Merlin, qui ouvre en septembre . Je n’ai pas l’impression que le groupe Mulliez ,non coté en bourse , deuxième ou troisième fortune de France n’ai pas une certaine idée sur la crise et les risques liés à celle-ci , ils sont conseillés et pourtant ils passent outre . Ii y a un risque d’inflation ou de déflation et dans les deux cas le pouvoir d’achat en prendra un coup .Dans mon agence de com on continue à travailler comme si de rien n’était . Les commerçants continuent a investir , la com est un poste d’investissement dans la durée et à long terme pour nos clients qui m’apparaissent envisager l’avenir ,sinon sereinement du moins avec positivisme ; comment expliquer cette césure entre les financiers et les investisseurs de l’économie réelle; Et je n’ai pas mentionné le nombre d’Airbus vendus au dernier salon du Bourget
    Bien cordialement

    1. C’était exactement la même chose avant 2008-2009 ou personne n’avait venu venir la crise bancaire, en 6 mois, chômage, arrêt total de l’activité notamment dans le secteur « Pub et Com », décroissance du CA dans toutes les activités, coût d’arrêt brutal dans le bâtiment, l’industrie automobile… Les gouvernements ont réagi avec la dette en essayant de lancer en urgence l’économie. Cela a redonné de l’air ( et encore …..), fait illusion jusqu’à cet été, mais comme en 2008 personne ne veut croire que les états vont faire faillite, des gouvernements aux investisseurs et chefs d’entreprise, mais il n’y pas de porte de sortie, car le monde économique est mondialisée la Finance en premier, et nos politiques eux sont englués dans la glaise de leur pays, et ils crèveront avec nous.

    2. Quand vous êtes monté dans le train , vous y allez , mais vous ne savez pas que le pont est miné,à tout le moins vous ne pouvez pas descendre,alors vous foncez.

  37. Moi, quand j’étais plus jeune et que je devais rembourser mes découverts à la banque alors que je gagnais pas ma vie, ben je vendais jusqu’à mes CD préférés à des prix bradés… Mais je donnais un signe de ma bonne volonté à la banque. Et la banquière se montrait compréhensive. S’il faut qu’on vende jusqu’aux bijoux de famille, faisons le… L’Etat doit se désendetter.
    D’accord, les banques, certains états, ont bénéficié de la manne des intérêts de nos dettes gigantiques, profitant de notre faiblesse. Mais comment faire autrement aujourd’hui que de les rembourser? Pour ma part, je vais être au chômage dans deux semaines et franchement, j’ai bien peur que ma recherche d’emploi, infructueuse pour l’instant, ne se transforme vite en obligation de devenir serveur chez MacDo ou vendeur chez Décath, malgré mon diplôme d’HEC Paris et de la Sorbonne… Quel brin! Génération sacrifiée sur l’autel de la démagogie électorale…

    1. @Carlos
      Loin de moi l´idée d´être vexant, du moins gratuitement et par plaisir, mais faire HEC et sembler comprendre aussi mal les choses ne cesse de me laisser perplexe, même si je comprends les ressorts, je ne parviens toujours pas à décoder le mécanisme dans son ensemble, sans doute parce que je ne suis qu´un autodidacte qu´à jamais rien compris à rien, et surtout pas à l´école de l´excellence (je sais, je devrais mettre une majuscule, mais je n´y arrive pas), même si ça n´a pas toujours été consciemment.

    2. Vincent Wallon, vous êtes très respectable dans votre modération face au discours de Carlos !

      Je le suis en général beaucoup moins !

      Je comprends personnellement pourquoi notre pays va dans le mur avec des élites semblables : elles confondent la trésorerie d’un ménage avec le budget d’un État… Pauvre France !

      1. @JeanNimes

        Si je suis modéré, c´est parce que je me force à l´être. Il m´arrive à moi aussi de vraiment manquer de modération. Seulement, j´essaie de mesurer le niveau de circonstances atténuantes.

        Imaginez :
        – Vous cartonnez au primaire et au secondaire
        – Vous arrivez dans les écoles prépas
        – La première chose qu´on vous y dit, c´est « Vous êtes l´Élite de la Nation »
        – Ensuite, on vous torture avec toutes les méthodes psychologiques en vous montrant à quel point vous êtes nuls, mais z´êtes pas le seul
        – Une fois passé le truc, on vous redit que vous êtes « l´Élite de la Nation »
        – Après ça, (pour la plus part, puisqu´il semble que Carlos galère un peu, peut-être fait-il partie de ces exceptions de type courageux qui a réussit à sauter dans l´ ascenseur social malgré ses portes guillotines s´ouvrant et se fermant à 50 Hertz et que du coup, il lui manque le réseau dont bénéficient ceux qui étaient déjà sur la terrasse soleil/balnéo/spa/sauna…du building) , après ça disais-je il accède à des fonctions telles que la gestion de fortune ou de ressources humaines ou de direction, … toutes grandes pourvoyeuses de pouvoir et d´argent. Alors, oui, il fait bien partie de l´Élite, il fini par y croire. Il y est arrivé au prix d´un grand effort.

        Cela ne doit pas aider à ne pas vénérer l´effort, fut-il vain ou toxique, et surtout, ça ne doit pas aider à comprendre ou au moins tolérer les faiblesses des autres.

        Un peu caricatural, je ne fais qu´imaginer, ne l´ayant pas vécu. Si un ancien X ou Centrale, ou ScPO, ou … me rentre dans le lard, qu´il le fasse avec des arguments et je serai mieux informé.

    3. @ JeanNimes 20 juillet 2011 à 22:21

      Sans vouloir vous vexer, je me demande si vous n’êtes pas celui qui fait une confusion en confondant comparaison et confusion. Carlos, dans un souci didactique, compare son comportement vertueux de jeune désargenté, mais néanmoins responsable et respectable, au comportement irresponsable et condamnable des hommes politiques qui, pour se faire élire ou réélire, se refusent à rembourser les dettes d’Etat qu’ils ont contribué par, faiblesse et laxisme, à rendre insoutenables.

      @ Vincent Wallon 22 juillet 2011 à 16:04

      Il ne faut donc pas être sévère à l’égard des élites, ces têtes de classement qui en « cartonnant » dès le primaire et le secondaire se distinguent de ceux qui, pour certains, pourraient mieux faire, mais se laissent vivre. La loi du moindre effort, de la moindre volonté, on se l’autorise en début de vie parce que les parents trop laxistes sont là pour financer. Ces enfants gâtés ont été très nombreux dans les générations nées à l’après guerre. Il n’est donc pas étonnant, qu’une fois adultes et aux affaires, la tendance générale ait été influencée par un comportement global visant à reporter à plus tard les efforts qu’il aurait été bien plus sage et bien moins coûteux de fournir au plus vite.

      En roulant les dettes, on engraisse délibérément les créanciers et, comme ça n’est pas glorieux d’être le perdant, le dindon de la farce, pour tenter de se donner bonne conscience, il ne reste qu’à critiquer et à désigner à la vindicte populaire les créanciers, les banquiers, les actionnaires, les marchés, comme de vilains exploiteurs.

      Quand on ne s’astreint pas à bien gérer sa vie dès le plus jeune âge, puis à bien gérer le budget du ménage, on est tout à fait préparé à voter pour ceux qui sont prêts à gérer de la même manière et par délégation, le budget d’un Etat.

      Nous en sommes arrivés là dans certains pays de l’ Europe occidentale. C’est devenu insupportable de poursuivre dans cette voie. En effet, cela devient impossible, surtout à cause des pertes de richesse qu’entraînera inévitablement le renchérissement du coût d’accès aux matières premières, notamment de l’énergie. Cela pose un grave problème moral aux générations des baby boomers qui, en l’état actuel, laissent une lourde ardoise à leurs descendants.

      1. …celui qui fait une confusion en confondant comparaison et confusion

        Confondre la confusion est en effet confondant !

      2. @jducac

        Une fois de plus, vous ne faites pas dans la nuance.

        Le népotisme, ça vous dit quelque chose?? Vous croyez vraiment que toutes les « élites » ont bossé plus que les autres?

        Je sais que vous n’aimez pas que l’on vous lance des références, mais un petit tour du côté de Bourdieu et la reproduction des élites vous ferait le plus grand bien. Peut-être y abandonneriez-vous votre vision angélique qui me fait penser, à vous lire, à celle de ceux qui croient encore aux marchés et à l’information parfaite.

      3. @jducac

        Franchement, je m´étais juré de plus m´intéresser à vous, de vous ignorer complètement. Si vous saviez le nombre de fois où je me suis auto-censuré à votre sujet. Je crois que Julien n´a jamais eu à modérer un de mes messages vous étant adressé. Peut-être celui-ci le sera-t-il ?
        Si j´ai pris cette décision de ne plus vous répondre (pas de volonté puisque je craque de nouveau ici), ce n´est pas que je renie le dialogue nécessaire entre différents points de vue, c´est juste que je ne peux que constater que depuis au moins 2 ans, vous n´avez jamais bougé d´un iota dans votre discours. Les centaines de pages que vous avez produites, peuvent se résumer à un truc du genre :

        Toutes et tous faites comme moi, travaillez énormément, consommez peu, amassez un tas d´or (à prendre au sens richesse au sens large, y compris ressources) en cas de coup dur ou pour les descendants et aussi et surtout respectez les traditions des grands anciens et des religions. Faites le dans le respect des ressources de la planète et dans le respect de chacun

        Je peux comprendre que ce raisonnement vous semble cohérent et sympathique pour un projet de société. Il semble bien attentionné, permettant une harmonie durable. Mais essayons de le détailler un peu.:
        « Toutes et tous faites comme moi »
        Ben je ne doute pas que vous soyez satisfait de votre vie, et je m´en réjouis profondément pour vous. Mais il se trouve que je suis pour la diversité, que je ne déteste pas ma vie, j´en suis plutôt satisfait même si j´avoue d´énormes coups de blues et des périodes de remises en cause profondes qui sont des passages difficiles mais extrêmement enrichissants (s´ils ne vous tuent pas). Pour autant, je ne demande à personne de faire comme moi, je suis (du verbe suivre ou être) mon chemin, je tente d´expliquer pourquoi, à moi même et aux autres. Si ce que je dis ou fais peut de temps à autre être utile à quelqu´un, je suis satisfait. Si ce que je dis ou fais peut être nuisibles à quelqu´un , je souhaite en prendre conscience et corriger mes réflexions ou mon comportement.

        « travaillez énormément, consommez peu, »
        Ben là, vous nous préparez le rêve de Marx, la pire crise de surproduction du capitalisme. Sa mise à mort. Si vous n´avez pas compris que Capitalisme et sur-consommation croissante sont indissociables, après tout ce temps sur le blog et surtout à 75 ans, je ne peux rien pour vous. désolé.

        « amassez un tas d´or (à prendre au sens richesse au sens large, y compris ressources »
        Là, je suis tout à fait d´accord, il est absolument indispensable d´amasser des richesses (au sens large) pour prévoir les coups durs de l´avenir. Je diverge cependant sur la confusion que je crois que vous faites entre richesse et moyen d´exercer un pouvoir économique (l´OR). Je sais que vous n´y voyez aucun mal et que vous attribuez ce pouvoir à votre seul mérite. Vous pensez par ailleurs être juste avec les personnes sur lesquelles vous exercez ce pouvoir. Je ne doute pas que vous vous y efforciez et même que vous y parveniez souvent. Par contre, il faudra que la personne mérite cette justice que vous lui accordez du haut de votre grande bienveillance. Il faudra qu´elle se comporte en conformité avec votre façon de vivre. Il faudra qu´elle travaille beaucoup et consomme peu …. blablabla Sinon, le bras vengeur de la justice immanente frappera l´inconséquent de misère et de mille maux jusqu´à ce qu´il comprenne comment bien se comporter.

        « respectez les traditions des grands anciens et des religions »
        Ben, j´veux bien respecter des traditions qui ont fait leurs preuves. Les trucs comme tu ne tueras point, ça me cause, et ça me semble vraiment bien en effet. Par contre, des trucs comme tu ne porteras pas de capote, ou bien ta femme à la cuisine sera et enfantera, … vous voyez le genre, ben là, je me bagarre un peu contre.
        L´histoire de l´humanité est faites de progrès, d´erreurs, de reculs, d´expériences, de succès, …, alors les règles à suivre, on les écrit en permanence, tous ensemble et s´il est impératif de tirer des leçons du passé, il ne me semble pas opportun de rechercher les solutions du passé, du moins pas sans ajustements importants.

        « Faites le dans le respect des ressources de la planète et dans le respect de chacun »
        On ne peut qu´être d´accord. Rien de tel qu´une lapalissade pour emporter l´adhésion.

        Je peux me planter complètement à votre sujet, mais votre discours ainsi que quelques uns de vos débordements écrits ici même sur ce blog (je ne les ressortirai pas car contrairement à vous, je ne fais pas de fichier sur les différents contributeurs du blog) m´inquiètent quant à votre capacité à céder face au totalitarisme.
        Je ne peux que vous demander de penser à vos enfants et aux enfants de vos enfants et d´étendre cette pensée à tous les pères du monde.

        Voilà, jducac. Ici se séparent peut-être nos chemins, nous verrons… bonne route à vous, sincèrement.

        NB: l´usage des  »  » ne signifie pas d´authentiques citations mais des tentatives de résumé avec des raccourcis potentiels dont je suis prêt à discuter, mais pas trop longtemps tout de même, je connais votre capacité de polémiqueur en rond et j´avoue ne pas avoir le temps, ou plutôt, j´ai mieux à faire.

    4. @ FOD 22 juillet 2011 à 22:26

      Je sais que vous n’aimez pas que l’on vous lance des références, mais un petit tour du côté de Bourdieu et la reproduction des élites vous ferait le plus grand bien

      Bonjour FOD, heureux de vous retrouver.

      N’hésitez surtout pas à me signaler les références qui vous semblent utiles de me faire connaître. Je peux éventuellement m’y référer et de plus, accessoirement, cela vous donne l’occasion de montrer notre grande différence culturelle. Cela vous fait plaisir et cela ne me gêne nullement. Alors, ne vous en privez pas.

      J’avoue, qu’à 76 ans et depuis longtemps, combler mon manque de culture générale ne me préoccupe pas. De tout temps, le plus important m’a semblé être de bien comprendre, pour agir le plus utilement possible. C’est tout autre chose que de laisser croire, grâce à de volumineuses connaissances enregistrées plus qu’assimilées, qu’on peut agir sans forcément comprendre, en se contentant seulement de citer tel ou tel grand nom qui s’est exprimé sur un sujet.

      Dans ce dernier cas, très souvent certains puits de sciences font illusion pour un temps et, à terme leur inefficacité apparait au grand jour, concrétisée par des échecs qui apparaissent aux yeux de tous, y compris des moins cultivés, comme la marque d’une médiocrité dissimulée sous une grande culture, finalement inutile et trompeuse pour tous, y compris pour ceux qui la porte et qui en sont souvent prisonniers. A la rigueur, cela peut suffire à ceux qui ont à charge de transmettre ces cultures, à condition que cela ne soit pas orienté, ce qui n’est pas souvent le cas.
      http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2010/03/04/un-imbecile-qui-marche-ira-toujours-plus-loin-qu-un-philosophe-assis_1313996_3232.html

      Fort de telles expériences, en m’exprimant et en échangeant sur ce blog ou ailleurs, je ne cherche qu’à comprendre mes congénères, non leurs maîtres, et à me faire comprendre afin d’aider, si possible à l’aplanissement des divergences de vue. Pour être efficace, il m’a toujours semblé préférable d’exprimer franchement ce que je pense afin de susciter en retour des réactions aussi nettes que possible de la part de ceux qui ne partagent pas mes vues.

      Bien évidemment, cela conduit souvent à aborder les sujets sans grandes nuances. En les campant franchement, en se focalisant sur l’essentiel, je souhaite ainsi les approfondir progressivement grâce aux échanges croisés d’arguments et de contre arguments. Je ne souhaite pas échanger avec un pseudo Bourdieu, une voix de son maître.

      Il me semble de loin préférable d’échanger avec FOD lui-même. Hélas, vous me donnez l’impression de n’intervenir qu’en vous protégeant derrière quelqu’un d’autre -Julien Alexandre- pour ce qui est des « nuances », ou bien -Bourdieu- pour ce qui est des « élites ». N’existez vous pas, par vous-même ?

      Je finis par m’interroger quand j’attends toujours une réponse à une question très personnelle que je vous ai posée ici : http://www.pauljorion.com/blog/?p=25225#comment-195384

      Rassurez-moi en me disant que je n’ai pas tort.

      J’attends votre réponse ou vos contre arguments.

      Pour ne pas fuir moi-même un sujet auquel vous semblez tenir. Voici ce que je pense du peu que j’ai lu sur Bourdieu -sans avoir lu quoi que ce soit de lui- je le tiens de la lecture des sites suivants :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Sociologie_des_grandes_%C3%A9coles
      http://www.denistouret.fr/ideologues/Bourdieu.html
      http://www.lefigaro.fr/livres/2008/05/22/03005-20080522ARTFIG00439-bourdieu-reconnaitra-les-siens-.php

      Je prends Bourdieu pour un idéologue ultragauchiste, qui a voulu s’attaquer à la dominance, donc aux inégalités que je considère, moi, comme inévitables -un donné, disent certains-

      Issu du pas peuple -tout comme moi, sans que j’aie atteint son niveau dans les élites- et alors qu’il a intégré une certaine élite, il a contribué à décourager ses semblables de même origine sociale à se lancer dans l’ascension sociale. Au prétexte que tout est pratiquement réglé par avance. Il a craché dans la soupe qui l’a pourtant fait grandir, comme c’est souvent le cas dans les attitudes 68ardes. Il a ainsi incité, en tant qu’anticapitaliste probablement animé d’intentions pures, à la lutte des classes, ce que je condamne. Il a développé des idées à la mode à une autre époque et ne semble pas avoir pu tenir compte des revirements spectaculaires et cinglants qui sont intervenus dans l’ex URSS, les pays de l’Europe de l’Est, la Chine et d’autres.

      Leurs élites d’hier, qui devaient prôner peu ou prou les mêmes idées que Bourdieu ont radicalement, pragmatiquement, et intelligemment changé leur vision pour adopter les règles et modes d’action du monde capitaliste afin de permettre à leurs pays de combler leurs retards.

      En final, il a probablement contribué à braquer à l’opposé de leurs propres intérêts, et des intérêts de leur pays, une partie des jeunes qui auraient pu connaître une vie plus positive, orientée vers le dépassement de soi, la progression, l’harmonie et le bonheur, en dépit des différences de situation, qu’on a tout intérêt, pour le bien de tous, à faire admettre comme pratiquement inévitables.

      Bien cordialement, malgré quelques rugosités.

    5. @ Vincent Wallon 23 juillet 2011 à 10:47
      Cher Vincent Wallon, merci d’avoir su vaincre vos réticences ! Les échanges sont maintenus, donc les possibilités de profits que l’on peut en tirer, aussi.

      Si j´ai pris cette décision de ne plus vous répondre (pas de volonté puisque je craque de nouveau ici), ce n´est pas que je renie le dialogue nécessaire entre différents points de vue, c´est juste que je ne peux que constater que depuis au moins 2 ans, vous n´avez jamais bougé d´un iota dans votre discours

      Vous n’avez pas tort de souligner la permanence de mon discours. Si je peux le tenir dans des espaces où la contestation est possible, c’est que les faits locaux où planétaires, qui s’inscrivent au fil du temps qui court, ne viennent pas me démentir et rendre ma position impossible à défendre. Tant que je peux argumenter mes prises de position, soumises à la critique de tous, pourquoi voudriez-vous que je change d’avis ? Tant que des contradicteurs ne sont pas en mesure de démolir les arguments que j’avance, en apportant à la face de tous des preuves de mes possibles erreurs d’analyse ou de raisonnement, pourquoi devrais-je changer ma façon de voir ?

      Je conçois que cela puisse gêner, agacer-même, ceux qui ne partagent pas mes vues. Mais est-ce une raison pour que je change mon discours ?

      Mon frère auto déclaré sur ce blog, le grand Vigneron, a depuis longtemps identifié le mécanisme de ce qu’il a appelé un couteau suisse à partir duquel j’aborde et répond à la plupart des questions. Est-ce une raison de rejeter l’usage de cet outil universel, dès lors qu’on peut l’employer dans de très nombreux cas et qu’il est simple et donc peu coûteux ?

      Heureusement qu’on n’a pas voulu condamner les informaticiens parce qu’ils font essentiellement usage de 0 et de 1 et qu’avec un outil aussi simple que cela, utilisé à l’infini, ils ont été capables de s’attaquer aux problèmes les plus complexes, pour le bien de tous, sauf des emplois qu’ils ont supprimé. Je n’en suis pas là.

      Courageusement et positivement, vous vous employez à démonter l’instrument.

      « Toutes et tous faites comme moi »

      C’est ce que vous retenez de mon discours même si, en réalité, il me semble dire le plus souvent « voila ce qu’il convient de faire » « voila ce qui aurait dû être fait » et je m’emploie le plus possible à en donner les raisons que je tire d’expériences personnelles, ou de faits qui se sont réalisés dans le passé ancien ou présent. Parfois, pour bien me faire comprendre, je vais jusqu’à écrire une histoire pour expliquer le mécanisme fondamental, simple et répétitif, (couteau suisse) du capitalisme.

      Avant de fréquenter ce blog, comme tout le monde, j’ai vécu dans le champ d’action du capitalisme. Je l’ai bien servi et j’ai fait, comme tout le monde, du capitalisme sans le savoir, mais je ne m’étais jamais interrogé sur le pourquoi et le comment du processus qui, là encore est simple et se répète à l’infini.

      Alors, parce que cela ne me coûtait rien et que cela pouvait être utile aux autres, j’ai écrit une robinsonnade pour illustrer ma compréhension de ce mode d’action universel. Je l’ai livrée aux critiques du blog, personne ne l’a démolie. Au contraire, un intervenant a même voulu se l’approprier. J’en ai donc déduit qu’elle tenait la route, ce qui ne m’a pas amené à la réviser. J’y faire souvent référence.

      Je n’impose mes vues à personne, je les livre à la critique et éventuellement à l’usage de ceux qui peuvent y trouver de l’intérêt. J’ai atteint mon objectif si ce que j’avance introduit le doute dans la certitude de ceux qui n’ont pas mon point de vue et qui, à partir de là, devraient normalement être amenés à s’interroger sur la validité de leur propre position, surtout s’ils ne sont pas en mesure de démolir la mienne.

      Mais cela oblige à une grande honnêteté intellectuelle, qualité essentielle pour bâtir des « projets fiabilisés » grâce à ce que permettent les analyses critiques diversifiées. Le blog de Paul Jorion, ouvert et non sectaire, offre cette possibilité.

      Ayant pratiqué ce type de travail collectif d’assainissement des projets, sous une autre forme, dans le domaine industriel-cela se fait dans l’aéronautique, le spatial, le nucléaire, le militaire, et ailleurs- je la pratique ici en l’adaptant au blog.

      Contrairement à vous, je n’ai jamais proposé ici de billet sur un projet, qu’à mon âge il serait déraisonnable de vouloir porter.

      Par contre, professionnellement, j’ai eu la chance de me voir confier, et de le mener à bien, des projets dont certains conditionnaient la réussite de mon pays et de l’Europe dans des secteurs de technologie avancée. Cela se passait il y a une trentaine d’années et j’ai le plaisir de constater, encore aujourd’hui, les retombées positives des actions que j’ai pu conduire, en collaboration avec d’autres, au sein de grands programmes qui se concrétisent par des réussites au plan mondial.

      En partant de cette expérience de réalisation concrète, au sein d’une compétition mondiale, j’interviens bien plus modestement sur le blog sous forme de « contres constructifs » qui ne sont pas toujours reçus positivement. De la sorte le contour de ce que je pense, pourrait finir par réunir l’ensemble des objections que j’ai formulées et qu’on n’a pas pu me démontrer comme étant fausses. C’est ce qui amène notre hôte à me voir comme le défenseur de « l’antithèse ».

      C’est peut-être pour cela que la collaboration que je vous ai offerte dès le départ de votre projet, vous a effrayé. S’il avait été suffisamment solide dans votre esprit, je pense que vous l’auriez poursuivi. Cela viendra peut-être et j’y apporterai ma sincère et complète collaboration. Non pour le démolir, mais pour le rendre plus fiable.

      « travaillez énormément, consommez peu ……..»

      Désolé, mais rien ne prouve que Marx avait raison, puisque vous l’évoquez. C’est plutôt le contraire qu’on observe là où ses thèses ont été appliquées. Elles ont fait naître des modes d’organisation dans des structures économico-politiques regroupant des millions de personnes et qui, devant les retards qu’elles ont accumulé au bout de 70 ans d’endoctrinement, se sont résignées à changer radicalement leurs vues pour adopter les modes de fonctionnement auxquels elles s’opposaient. Je salue leur courage, leur honnêteté intellectuelle, leur pragmatisme.

      Ne l’avez vous pas vu ?

      Il est vrai que lorsqu’on a conditionné des millions de personnes à ne voir que le contraire, c’est difficile de les sortir du dogme dans lequel des théoriciens – qui pensent mais n’ont jamais rien fait de concret-ont voulu enfermer les peuples et les asservir.

      Prenez votre liberté d’esprit et voyez ce qui s’est passé et se passe sous vos yeux. Notez les faits et les changements et soyez logique dans la construction de vos certitudes.

      « Travailler beaucoup et bien, tout en consommant le moins possible » est ce qui a permis à mes ancêtres et à moi-même, partant de conditions plus que modestes, d’améliorer notre situation sociale sans porter tort à quiconque. C’est un précepte qui me semble valable en situation de croissance comme de récession et aussi dans les situations où il s’agit de survivre. Car, ça n’est pas quand il y a moins de travail qu’il faut travailler moins. Non, il faut travailler plus pour moins cher afin de produire encore là où les autres étouffent leur économie.

      Voyez ce que l’Allemagne a fait depuis 10 ans. Voyez ce que la Chine et d’autres pays en développement font. Pensez-vous que c’est en faisant une politique basée sur la consommation qu’on peut s’enrichir, accroître ses ressources, alors qu’on manque de ressources non renouvelables pour assurez sa survie ?

      Non, si l’on sait voir les choses en face, le capitalisme n’est pas la consommation et la surconsommation. C’est le contraire. Ce que vous dites, c’est ce que les anticapitalistes veulent faire croire. Le capitalisme n’est rien d’autre que la gestion et l’exploitation de ressources. Le problème c’est de se les approprier, sous quelques formes qu’elles peuvent être. Il faut arriver à cela, même quand on en n’a pas, et y arriver sans déroger à la morale universelle sans laquelle il ne peut y avoir d’humanité.

      C’est ça le bon capitalisme. Celui qui s’adapte en permanence à l’évolution du monde tout en respectant l’espèce humaine et celles qui lui sont associées. Je vous souhaite d’arriver à le comprendre avant l’âge de 75 ans.

      « amassez un tas d´or (à prendre au sens richesse au sens large, y compris ressources »

      Nous ne possédons pas 1 gramme d’or hormis celui contenu dans les quelques bijoux que possède ma femme.

      « Vous pensez par ailleurs être juste avec les personnes sur lesquelles vous exercez ce pouvoir » dites-vous.

      En situation de retraité, je n’exerce de pouvoir sur personne hormis le pouvoir de faire travailler et vivre les gens que je paie avec l’argent que je dépense pour vivre. Cet argent provient de ceux qui, par leurs revenus paient des impôts et charges, lesquelles alimentent les caisses de retraites et de protection sociale auxquelles j’ai moi-même cotisé.

      Par contre, c’est vrai, durant la majeur partie de ma carrière, j’ai exercé un pouvoir d’encadrement hiérarchique sur des personnes grâce au capital que je me suis constitué « au mérite ».
      Si j’avais connu et observé les déclarations d’un certain Bourdieu, je serais resté un modeste mais très respectable ouvrier ajusteur. Dans un milieu où j’aurais peut-être subi une influence anticapitaliste doctrinaire, sans argument à faire valoir pour montrer sa nocivité.

      Il s’est trouvé que je pouvais faire plus et mieux qu’un travail d’ouvrier ajusteur, grâce à une certaine détermination et à des efforts personnels que d’autres n’ont pas faits alors que les voies empruntées leur étaient aussi offertes. Sans cela, j’y aurais perdu personnellement sur tous les plans. Mes communautés d’appartenance, nationale et européenne n’auraient pas bénéficié de ce que j’ai pu apporter à des niveaux d’action supérieurs.

      J’ai surtout exercé un pouvoir d’entraînement, d’animation, de sensibilisation et de management, à la recherche de vérité, de qualité et d’efficacité, dont les programmes auxquels j’ai participé avaient un impératif besoin pour réussir.

      « respectez les traditions des grands anciens et des religions »

      En traduisant ainsi, vous faites une erreur de décodage de ce que je dis et veux faire comprendre. Je dis qu’il faut tenir compte des longues lignées de ceux qui nous ont précédés, pour au moins deux raisons principales.

      1-Nous leur sommes redevables car nous leur devons d’avoir pu vivre. En dépit des erreurs qui ont pu être commises antérieurement, ils nous ont permis de naître et de devenir adultes pour prendre le relais et jouer notre rôle de perpétuant. Ce qui ne veut pas dire un rôle de recopie à l’identique. Ils se sont souvent donné beaucoup de mal pour que l’humanité aussi imparfaite qu’elle soit, arrive à s’extraire de l’animalité et de la barbarie qui la guette. C’est ainsi faire preuve d’humanité et de solidarité morale à l’égard des générations passées qui ne doivent pas compter pour rien, au contraire. Elles méritent notre gratitude bien plus que l’ingratitude dont un bon nombre de 68ards, matérialistes, individualistes, égoïstes pur jus, font encore preuve de nos jours, 40 ans après leur crise juvénile collective.

      2-Les vies de nos prédécesseurs et les faits qu’elles ont engendrés ou enregistré, constituent un formidable champ de données qu’il convient de regarder comme un capital d’expériences collectives, une ressource de grande valeur pour en tirer des leçons sur l’évolution de l’humanité et les tendances de fond qui la supportent. C’est notre richesse spécifique d’humains qui nous permet, en transformant des faits matériels antérieurs en données immatérielles précieuses, de nous appuyer sur des éléments que probablement aucun autre être vivant sur terre n’a été en mesure de collecter et d’exploiter pour guider son évolution avec autant de rapidité. Ceci a été rendu possible grâce à des inventions spécifiquement humaines, le langage parlé, l’écriture, les échanges, notamment commerciaux, la culture de l’imitation et du dépassement etc…

      Nul ne peut nier que les religions aient joué un grand rôle dans nos civilisations. Certes elles ont conduit à des erreurs, mais ça n’est pas une raison suffisante pour les négliger et ne pas tenir compte de leurs apports positifs dans le domaine de l’humain. Il vaut certainement mieux les amener à se s’adapter, à se fédérer, à se fondre et à évoluer dans la société plutôt que de les condamner en bloc, en les stigmatisant et en les conduisant à des extrémismes de désespoir.

      « Faites le dans le respect des ressources de la planète et dans le respect de chacun »

      Je suis heureux de constater notre accord sur ce point. J’espère que cela vous réjouit autant que moi de constater que malgré des divergences de vue sur certains points, nous pouvons nous rejoindre sur d’autres. Du travail reste à faire pour résoudre en les argumentant et les justifiant les divergences qui subsistent dans les autres domaines. Je ne pense pas qu’à moins d’un miracle nous puissions y arriver plus facilement en travaillant peu et mal tout en consommant beaucoup……

      Quant au totalitarisme, il n’est pas ma tasse de thé, même pour ce qui concerne l’écologie et l’humanisme. Je suis pour la compétition des idées et la recherche de l’unité, de l’association, par leur fusion raisonnée. C’est pourquoi je me sens démocrate et libéral, tout en ne négligeant pas les faiblesses qui peuvent résulter de mises en commun. Dans certaines circonstances, loin de tout résoudre, les mises en commun accroissent les dérives, notamment si l’on ne prend pas des dispositions pour prévenir les risques qu’elles présentent.

      Rassurez-vous, je ne tiens pas une fiche pour chacun de ceux auxquels je m’adresse. J’enregistre seulement dans un journal personnel – quand je n’en oublie pas- l’ensemble de mes interventions ainsi que le pseudo et la date de ceux auxquels je m’adresse. Je recherche ensuite en feuilletant ce journal tout en utilisant les fonctinnalités du blog. Si j’étais plus doué en informatique, j’aurais organisé mon journal en base de données. Je vous conseille, vous qui êtes jeune, de faire mieux que moi, si vous voulez améliorer vos performances et exploiter les insuffisannces qu’un de vos anciens reconnais sans honte.

      J’ai eu d’autant plus de plaisir à vous répondre, que vous aviez vous-même fourni un très louable effort pour clarifier et ordonner les sujets de désaccord afin de m’amener à me faire mieux comprendre.

      Je vous en remercie bien cordialement, en vous demandant d’excuser mon retard à vous répondre.

  38. le post est bien dans le ton et l »aperçu du moment , c’est ….pathétique .
    Ne conviendrait-il pas cependant de garder un peu de reserve . Le 2 aout US va déboucher sur un compromis , probablement , pareil pour la Gréce . Nous allons connaitre ensuite des rebondissements encore plus haut : le vote du budget US çà va étre encore plus chaud , beaucoup plus ; et les dettes des autres PiGS aussi .
    Mais çà c’est encore rien , le people vient juste de découvrir la partie émergée de l’iceberg , les produits dérivés dont ils ignorent encore l’existence sont puissance 10 fois tout çà .
    Il faut nous réjouir que Bernanke n’est pas encore atteint le fond de la trappe à liquidité , parce
    qu »aprés c’est l’hyperinflation . L’hyperinflation faut préciser , çà va venir par les matiéres premiéres , le tangible , plus concret encore : la nouriture , les médicaments , l’essence , le fioul , etc …Tout ce qui est indispensable . Il me faut ici rappeler une vérité élementaire , pourquoi l’or au travers des siécles a servi de base à la monnaie ? Parce que l’or ne sert à Rien et que çà se conserve , tandis que stocker du blé par ex , çà affame la population .
    Comme les pays Arabes , pauvres en matiéres alimentaires , et en reserves viennent d’en faire l’amére expérience , encore n’est ce qu’une premiére alerte .

  39. de mon expérience:ces années passée les banques ont prétées à tout va sans trop se pérocupper -suffit d’etre garanti ou épaulé ou sous traitant d’une ent du cac 40-sutrout dans l’immobilier d’affaire-par le biais de sci on emprunte et le loyer couvre l’emprunt-si ça dure 2 ou 3ans c’est toujours ça de gagné-faudrait que l’immobilier s’écrase vraiment pour que l’actionnaire sci ne retrouve pas ses billesl- et il n’aura rien payé de ses deniers personnels- les lois sont faites pour les dominants et ils sont bien informés-et ont bénéficié des conseils depuis plusieurs générations de leur pere et mère dans le bain comme eux.

  40. Money, Money, Money

    « I wanted to say something about the direction of the conversation. There has been a lot of talk about real estate and mortgage and savings and credit, these issues of retirements and issues of economics, all money related stuff. The important thing to keep in mind is, this is probably all going to collapse, it is all going to go away. When that happens money will become completely irrelevant, but not only that, but even the various type of precious commodities will be really hard to trade. The entire financial infrastructure is basically something that exists for a while and eventually won’t. And so really people should think about far more important things than money and not spend too much time obsessing about question of money. It’s just something I want to get out there because so much time is devoted to something so ephemeral. It seems like, first of all, it’s boring, and secondly, it seems like, it’s a waste of time. » – Dmitry Orlov

    #266: A black hole of debt
    http://energybulletin.net/media/2011-07-15/266-black-hole-debt

  41. Un truc curieux , c’est que le baril de petrole avait un prix constant en or , …puis il a décollé du cours du pêtrole …….La mouche a changé d’ane disait Roger Couderc .

Les commentaires sont fermés.