L'actualité de la crise : LES ENCHÈRES SONT OUVERTES, par François Leclerc

Billet invité.

Après avoir raccroché leurs téléphones, les financiers du G7 se sont rappelés l’autre soir, a révélé à Reuters le ministre canadien… Qu’avaient-ils oublié de se dire ? L’hypothèse est qu’ils ont voulu mieux prendre la mesure des conséquences d’un défaut grec, ce qui montrerait – si cela est exact – avec quelle confiance en leur capacité de résoudre la crise ils abordent les jours et semaines qui viennent.

Un bras de fer se poursuit en vue d’obliger les parlementaires grecs à voter le nouveau plan de rigueur, afin qu’une tranche du prêt déjà décidé soit versée. Les banques, et d’une manière générale les créditeurs privés de la dette grecque sont mieux traités, puisqu’il n’est question que de leur participation volontaire pour la suite des opérations.

Pour marquer le coup, l’idée un instant évoquée de ne débloquer que partiellement la tranche n’a pas été adoptée, et tout a été renvoyé au 3 juillet prochain, à l’occasion d’une nouvelle réunion extraordinaire de l’Eurogroupe. Une nouvelle mission impromptue de la Troïka a été envoyée à Athènes, le jour même où le Parlement doit voter, afin de symboliser la vigilance européenne alors que des manifestations sont prévues devant le Parlement. Enfin, les plus fortes pressions sont exercées sur le président de Nouvelle Démocratie pour qu’il s’associe positivement au processus. La date du 3 juillet a été finement choisie afin de pouvoir dans les temps verser les fonds, afin d’éviter le défaut : selon une note des finances grecques, les besoins financiers seront couverts jusqu’au 18 juillet, cela laisse 15 jours pour l’ordonnancement du virement si les fonds sont disponibles  !

Sur le second terrain, la situation connaît un prévisible et singulier renversement. Via leur organisations professionnelles respectives, BdB et VöV, les banques allemandes privées et publiques ont commencé à faire savoir leurs revendications. Puisque leur concours est demandé, il va falloir le payer, disent-elles sans ambages. Différentes suggestions émergent, soit qu’elles bénéficient de la garantie de l’Etat quand elles souscriront à de nouvelles obligations grecques, les leurs arrivant à maturité, soit que les nouvelles obligations soient assorties d’un coupon plus avantageux… Dans le premier cas, cela reviendrait à ce que tout le fardeau du nouveau plan de sauvetage repose sur l’Etat, dans l’autre qu’un coût supplémentaire serait imposé aux Grecs, chargeant encore le plateau de la balance.

Quand aux banques françaises, elles ne s’expriment pas publiquement, muettes par constitution.

Wolfgang Schaüble, le ministre allemand des finances, n’a pas attendu pour déclarer que de telles incitations n’étaient pas nécessaires, « tout le monde ayant intérêt au développement stable de la Grèce », mais il ne fallait pas accepter de se placer dans cette position de demandeur vis à vis des banques… Leur participation volontaire va être durement monnayée et la rendre absurde à l’arrivée. Les créanciers n’ignorent pas, en effet, ce qui les attend au bout du chemin : une décote en bonne et due forme.

Il en a été pourtant été tenu compte autrement par les ministres, qui le savent également. Une décision prise durant leur longue réunion nocturne de 7 heures de dimanche à lundi aurait pu passer inaperçue, et cela aurait été bien dommage. Le futur Mécanisme Européen de Stabilité (MES), qui verra le jour en 2013 après adoption d’un amendement au Traité de Lisbonne sur lequel les ministres se sont mis d’accord, n’aura pas le statut de créancier privilégié, ce qui signifie qu’il sera placé au même rang que les créanciers privés en cas de problème.

Cette modification aux conditions initialement envisagées est présentée comme devant faciliter le retour sur le marché des pays bénéficiant des prêts du MES. Elle prélude en réalité au partage des pertes qui devront être constatées un jour ou l’autre. Nos ministres voient loin, quand il s’agit de faire des cadeaux.

Ils tendent aussi le cou pour tenter d’apercevoir, non plus les jeunes pousses de la reprise, comme dans l’épisode précédent, mais les signes avant-coureurs de l’extension de la zone des tempêtes à de nouveaux pays. Une compétition d’un genre nouveau est à ce propos engagée, pour savoir qui de l’Espagne ou de l’Italie y entrera en premier. Les inconvénients des deux solutions sont soupesées, ayant en commun de rendre obsolète le mécanisme sur lequel repose ce MES qui n’est pas encore opérationnel. Les besoins financiers correspondant au sauvetage de chacun de ces deux pays ne seraient pas dans ses moyens et imposeraient l’adoption d’un nouveau mécanisme financier.

Sous les auspices de la BCE et de Jean-Claude Trichet, le débat sur la relance de l’intégration européenne est parti sur les bases étriquées, inconvenantes et économiquement injouables d’un renforcement de la discipline budgétaire. De timides tentatives apparaissent ici ou là pour essayer de le déplacer au moins partiellement sur un autre terrain.

Didier Reynders, le ministre belge des finances, a apporté sa pierre en déclarant « on a une banque européenne mais on n’a pas vraiment de politique budgétaire et ça, c’est ce qui nous manque ». Guy Verhofstadt, ex-Premier ministre de la Belgique, a expliqué que « chaque jour rend plus urgent le passage à une étape supérieure avec notamment la création d’un grand marché obligataire unique pour les dettes publiques des Etats » (impliquant la création d’euro-obligations).

Les socialistes allemands et français se réveillent de leur côté, Sigmar Gabriel et Martine Aubry co-signant un article dans la Frankfurter Allgemeine. Ils reprennent leur proposition de taxe sur les transactions financières, l’inscrivant dans la perspective d’une politique fiscale européenne commune, et l’assortissent d’un plan destiné à renforcer les pays les plus faibles. Enfin, ils estiment à la fois nécessaire la création d’euro-obligations et la participation des créanciers privés à l’effort.

Venant de représentants de partis pouvant prétendre accéder aux affaires (comme ils disent) dans les deux pays piliers de la zone euro et de l’Union européenne, cette prise de position pourrait amorcer une réflexion, une fois sorti des généralités et entré dans le vif du concret. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres avec les partis de gouvernement, comme l’on sait.

L’agence Fitch vient d’apporter sa contribution au très délicat exercice d’équilibre que les dirigeants européens ont engagé, mettant à son tour en garde à propos de tout ce qui pourrait être de près ou de loin considéré comme un événement de crédit, apportant de l’eau au moulin de banques déjà portées à la surenchère. Les négociations ne sont pas gagnées d’avance, les ministres ont eu raison de se repasser un deuxième coup de fil.

224 réponses sur “L'actualité de la crise : LES ENCHÈRES SONT OUVERTES, par François Leclerc”

  1. Et pendant ce temps les téléphones des députés grecs chauffent pour s’assurer d’un vote de confiance …

    1. C’est hallucinant autant de monde dehors qui voterait NON et aussi peu de monde dedans qui va voter OUI à la confiance dans le gouvernement !

      1. Bonjour,

        le parlement grecque a été sauvé par sa police anti émeute, c’est un vote de remerciement à l’establishement.

        cordialement

  2. « …Le futur Mécanisme Européen de Stabilité (MES), qui verra le jour en 2013 après adoption d’un amendement au Traité de Lisbonne sur lequel les ministres se sont mis d’accord … »

    Cette phrase m’ennuie « un peu ». Le Traité de Lisbonne a été adopté en l’état par les représentants des peuples, d’ailleurs parfois contre la volonté des dits peuples, comment peut il être modifié directement par les fonctionnaires de Bruxelles?

    Juste la démonstration que cette europe là est une tromperie pour les peuples.

    1. Il n’a pas ete modifié par les fonctionnaires de Bruxelles, mais par le Conseil Européen, en vertu d’une nouvelle procédure qui était dans le traité ; http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2011:091:0001:0002:FR:PDF mais en tout cas le traité est aussi mauvais qu’un an plus tard il a fallu le modifier en douce, et toutes les mésures adoptées pour sauver la Grece et co sont contraires au traité et ont été prises de façon intergubernemental.
      L’UE n’est plus l’institution qui nous unissait et impusait les pays qui sortaient des dictature vers la democratie et la modernite. Maintenent, malheureusement, c’est l’ennemi

  3. A la pêche aux moules:

    http://www.youtube.com/watch?v=3SsH2DhGSHo

    J’ai arrêté de croire les pros de la politique je ne m’étais pas encore jeter dans le bouillon de la vie active.
    Leurs filets de mensonges ne m’ont pas atteint.
    Les révolutions salvatrices deviendront les grosses prises des peuples, de l’Histoire.

    1. Les politiques sont autant sinon plus les jouets de l’histoire, qu’ils ne la font.
      Surtout à une époque où des multinationales pèsent plus lourd que certains états.
      Donc si l’on croit dur comme fer à leurs promesses on est en général déçu.
      Ou alors ce sont des dictateurs, mais je ne crois pas ce soit une solution très prisée.

  4. Ils devraient penser à utiliser Facebook ou la visio-conférence, si ça pouvait rendre les conversations plus fécondes en solutions efficaces.

    1. Ça permettrait surtout d’éliminer des frais de transport/réception/sécurité…

      « – Hé les gars on sucre quoi cette semaine ?
      – Je sais pas moi, la soupe populaire ?
      – Ah oui, ça sert à rien: ils reviennent tout les jours… « 

  5. 66,6% des statistiques sont inventées……..
    Et les 33,4% restantes se contredisent.
    Des fois c’est le contraire.

    « Allo Angela ! Yaaa….. c’est Christine…… dit donc, il en est où ton dernier stress-test hormonale ?
    Parce que ton rachat de Lesbos par l’intermédiaire du paravent d’un eunuque chinois rend le neveu Mitterrand dépressif……. »

    En effet, pour Christine Lagarde, tout le secret est dans le dosage entre la testostérone et la consommation de taurine synthétique Chinoise.
    On est « Red- Bullish » ou on est mal « Bearish » les mecs !….

    septembre 2010
    Dans La Tribune et moi, elle avait fait remarquer que la sphère financière était peuplée d’une « grande majorité de paires de pantalon« , ce qui selon elle n’avait pas été étranger à la crise …
    …. et à la conspiration des kilts du rite écossais et du poil aux pattes.
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20101001trib000554783/interview-christine-lagarde-la-face-cachee-d-une-femme-de-pouvoir.html

    octobre 2010
    Sur la chaîne américaine ABC, la ministre de l’Economie affirme qu’il y a une spécificité féminine dans la conduite des affaires et la façon d’exercer le pouvoir. Pour elle, les femmes « injectent moins de libido et de testostérone dans l’équation »
    Les mathématiques revisité par une linguiste d’affaire……
    http://blogs.lexpress.fr/les-couloirs-de-bercy/2010/10/11/christine-lagarde-et-la-testosterone/

    Juin 2011
    « Si je suis élue directrice générale, je serai d’aplomb en tant que femme, pas nécessairement en pantalon, et certainement avec un niveau de testostérone qui serait plus faible que celui de beaucoup dans cette pièce aujourd’hui », a lancé en souriant Mme Lagarde à New Delhi mardi dans le cadre de sa tournée dans les pays émergents pour plaider sa candidature.
    Il est vrai que la natation synchronisée de notre ex championne de bronze se pratique cul par dessus tête….
    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/avec-lagarde-il-y-aurait-moins-de-testosterone-au-fmi_256746.html.

  6. Le dernier paragraphe de François Leclerc est d’une très grande importance.

    Mardi 21 juin 2011 :

    Fitch Ratings sceptique sur un « rollover » de la Grèce, même volontaire…

    Alors que l’Union européenne a envoyé une nouvelle mission en Grèce et donné deux semaines au pays pour adopter de nouvelles mesures d’austérité en échange de l’ultime tranche d’aide de 12 milliards d’euros du plan de 110 milliards accordé l’année dernière par l’UE et le FMI, Fitch Ratings a prévenu qu’un rollover de la dette grecque – accord de reconduction – même volontaire, sera considéré comme un défaut.

    http://www.boursier.com/actualites/economie/fitch-ratings-sceptique-sur-un-rollover-de-la-grece-meme-volontaire-9248.html?sitemap

    1. Ou comment forcer le défaut ?

      Le jeu de démolition apparaît de plus en plus flagrant…

  7. Avec le plafond d’endettement des USA arrivant le 2 aout, le marché des « munis » aux USA arrivant à échéance en septembre, « cela » se passera à la rentrée.

    Retirez-vous sous des banques, il n’y en aura pas pour tout le monde. Et ne vous inquiétez pas pour les riches, ils font exactement ça an ce moment (tout en disant – bien-sûr – qu’il n’y a pas de risque).

    C’est Cantona qui avait raison.

    1. Non, il avait tort. Retirer ses sous des banques pour les mettre sous le matelas est une connerie monumentale.

      Les riches ne sortent pas leur argent des banques pour le mettre sous le matelas. Ils convertissent leurs avoirs en or, en immobilier de luxe ou en terres agricoles.

      1. Exact, Chris, raison de plus pour leur couper l’or sous le pied (pardon, l’herbe).

        Car au final, eux auront réussi à convertir leurs avoirs à temps, pas les autres.
        D’où par exemple la flambée de l’immobilier…mieux vaut convertir en murs bien bâtis de l’argent qui ne vaudra plus rien, c’est évident. On reste alors toujours propriétaire. Qui plus est, si le système monétaire s’écroule, on peut toujours avoir un toit ou demander des loyers en ce qu’on veut d’échangeable. Donc, autant les en empêcher et mettre tout le monde d’accord.

        L’initiative Cantona avait ceci de méritant qu’elle mettait en évidence les craintes viscérales et la morgue des possédants (Christine en chef). Plus on a de biens, plus on a à perdre. Il n’en a pas été assez tenu compte.

        Pour se défendre, il est alors toujours facile de mettre en évidence que tout le monde en pâtira, les autres davantage qu’eux. C’est la menace, le chantage, la terreur.

        Or, c’est parfaitement faux dans l’absolu car rien moins rien ça fait toujours rien, alors qu’énormément moins beaucoup, c’est déjà considérable !

        Aussi, c’est maintenant qu’il faut pousser au clash, pas dans 2 ans quand il n’y aura plus rien dans les caisses et des possédants qui auront tout converti.

        Paul Jorion a – hélas – raison : la curée a déjà commencé !

  8. Les économistes et analystes anglo-saxons et leurs sbires (Lordon, Sapir et companie) peuvent raconter ce qu’ils veulent sur la fin prochaine de l’euro, mais pour l’instant, les chinois croient plus en l’euro qu’au dollar :

    Sur les 200 milliards de réserves accumulées par les chinois en Janvier- Avril de cette année, 150 l’ont été en obligations d’état non Américaines.

    Vu que tout le monde a bien compris que la seule question qui compte, pour le moment, c’est qui, du dollar ou de l’euro, tiendra le plus longtemps, il semble que les chinois, eux, ont déjà fait leur choix.

    1. « Les économistes et analystes anglo-saxons et leurs sbires (Lordon, Sapir et companie)  »
      Mort de rire! C’est aussi pour ça que je viens sur ce blog, il y a toujours un clown qui s’y cache, il faut juste le trouver mais ce n’est pas si difficile…

      1. @chipote,

        Ravi de vous avoir diverti.

        Moi, ceux qui me font le plus rire sont les clowns Lordon et Sapir, surtout quand ils dissertent sur la mort prochaine et inéluctable de l’euro.

        Remarquez, c’est pas la première fois que des clowns-économistes me font rire.

        Quand je pense qu’il y en a qui les prennent tellement au sérieux!

    2. Peut-être ne font-ils que re-équilibrer leurs actuels stocks de devises? Après tout les chinois disposent de bien plus de $ que de €, non?

      1. oui, mais pourquoi rééquilibrer maintenant vers l’euro, cette monnaie bâtarde dont la plupart des économistes et analystes anglosaxons (et leurs sbires Lordon et Sapir) prédisent la mort prochaine et inéluctable?

        Avouez que c’est quand même drôle!

        Remarquez, de la part des économistes et analystes anglo-saxons qui se sont toujours trompés sur tout, on peut le comprendre.

        Et c’est vrai que Lordon et Sapir n’ont pas besoin de réfléchir à ou mettre 200 milliards tous les 4 mois…

    3. Le pouvoir du Dollar ne repose plus que sur la force militaire des USA.Force en constante diminution,à l’instant Obama annonce le retrait de 30.000 hommes d’Afghanistan en novembre 2012.
      En Libye les US n’apportent qu’un soutien logistique, en Irak ce n’est pas mieux et on se demande se qu’il se passerait au Pakistan ou en Iran voire en Syrie si nécessaire?
      Le dernier levier qui faisait du dollar LA monnaie mondiale est sur le point de lentement disparaitre par faute d’argent ce malgré tous les QE1/2/3 etc du monde.Il a même existé un temps un projet de monnaie euro/US, mais un mariage de deux malades, en ce moment ressemblerait plus à un enterrement qu’à autre chose.

      1. « … et on se demande se qu’il se passerait au Pakistan ou en Iran voire en Syrie si nécessaire? »
        ça va aller dissy, ça va bien s’passer, respire…

    4. >Chris06

      Vous savez, les chinois, c’est comme les allemands: ça leur arrive aussi de faire des âneries….

      1. c’est vrai, mais la prudence serait d’éviter de parier la dessus.

        C’est vous qui me parliez, très justement, de prudence l’autre jour. Alors la prudence, c’est de reconnaître qu’il est aujourd’hui quasiment impossible de prédire ce qui va advenir de l’euro, du dollar, du yen, de la livre et d’éviter de débattre sur l’avenir de l’union européenne et de l’euro en étant convaincu de leur éclatement prochain et inéluctable (cf le « débat » avec entre autres Lordon et Sapir dont Gilù a mentionné plus haut le lien).

      2. >Chris06

        Je vais avancer une autre explication à l’investissement des chinois en Europe. Cela repose en partie sur ma fréquentation régulière des chinois.

        En fait, les chinois ont compris une chose: ils sont encerclés par les Etats Unis, qui se rapprochent de leur frontière et maitrisent les routes maritines les connectant au monde. Ils voient que leur ressources sont limité: l’eau chez eux s’épuisent, le pétrole est loin, le gaz leur provient de la Russie et de l’Asie Centrale où les Etats Unis sont là, en arme. Ils voient l’Inde et le Vietnam se rapprocher des Etats Unis. Ils ont compris que leur emergence sera difficile et que les puissances étrangères ne leur feront pas de cadeaux: ce n’est pas une grande découverte, des dizaines d’années de propagande leur ont donné le bain intellectuel pour le voir. La Chine commence à tisser des liens pour lever cette emprise et se prépare militairement au pire: les outils lourds de l’impérialisme comme les portes avions ou les avions furtifs sont en préparation. Ils savent qu’ils ont besoin de temps, sans doute 30 ans peut être plus, sachant qu’à l’intérieur la pression monte et qu’ils sont bloqués par leur système politique.

        Ils n’ont pas trente façon d’agir: il faut qu’ils se fassent des alliés, voir mieux des obligés.

        Et la meilleurs façon de le faire c’est de choisir le plus faible des puissants: l’Europe, puisqu’il est hors de question de traiter avec le Japon, vue l’histoire chinoise.

        C’est du go: on laisse vivre l’adversaire, en le contenant et en l’étouffant. Il faut qu’il vivote mais pas qu’il meure, sinon, on perds.

        Pour résumer, le soutien de la Chine ne signifie pas qu’elle croit en une vigueur prochaine de l’Europe: c’est juste que dans la Triade USA, Europe, Japon, nous sommes les plus faciles à contrôler, et à découpler ainsi des Etats Unis.

        J’ajouterai même que vu la centralisation non démocratique des décisions à Bruxelles, un peu de corruption, chose connue et bien maitrisée par les Chinois doit pouvoir aussi aider facilement à prendre les bonnes décisions au bon moment.

      3. @blob,

        on peut certes interpréter ce que font les chinois comme étant du ressort d’une vision géostratégique (soutenir la frêle Europe pour mieux faire face aux Etats Unis), mais on peut aussi, beaucoup plus prosaïquement, se poser la question :
        que ferions nous si nous avions 200 milliards à mettre en réserve quelque part en attendant de les dépenser?
        Et la réponse à cette question toute simple sera de les mettre là où l’on pense qu’il y a le moins de risques que cela perde de la valeur quand on voudra le dépenser.

      4. @Blob & Chris06
        Assez d’accord avec vos analyses. Il y a également en ligne de mire dans ce combat géo-stratégique de sortir ce Dollar comme monnaie de réserve, pour introduire un panier dont le Yuan ferait partie, les européens pourraient y trouver leur compte et se trouver moins dépendants de Washington et de son hégémonie économique et politique. Reste qu’il faut conserver malgré tout de puissants contre-pouvoirs!

    5. La Chine ne cherche-t-elle pas à diversifier ses réserves? Plutôt qu’à soutenir l’€?
      Votre article en lien mentionne également des placements en Corée ou en Angleterre.

      La Chine ne mettra pas tous ses oeufs dans le même panier percé du $! Ni de l’€!
      Elle a encore besoin d’acheteurs solvables, voilà tout!
      Je ne dispose d’aucun élément pour prouver qu’elle croit + en l’€ qu’au $… si ce n’est votre droite opinion…

      … qui omet par ailleurs les liens honteux entre Lordon et FN, puisque ce piètre sbire de la City-dans votre logique de convergence temporaire des intérêts- est de surcroît protectionniste et pour la nationalisation des banques…
      Lordon est contre l’€! C’est un suppôt de la City!
      Lordon est contre l’€! C’est un suppôt du FN!

      Vive les sophismes! Longues vies aux syllogismes fallacieux! Gloire aux enthymèmes!

      1. L’analyse de Martin Wolf qui publie régulièrement dans le Monde éco « Quand la Chine ralentira » (mardi 21/6) :
        « L’éclairage En réorientant sa croissance de l’investissement vers la consommation, Pékin risque un scénario à la japonaise. Jusqu’en 1990, le Japon était la grande économie la plus dynamique du monde. Quasiment personne n’avait prévu ce qui allait lui arriver au cours des décennies suivantes »
        Arguments +/-

        http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/20/quand-la-chine-ralentira_1538120_3232.html
        Le premier ministre chinois, Wen Jiabao, a lui-même qualifié l’économie chinoise d' »instable, déséquilibrée, non coordonnée et, en définitive, non soutenable ».
        Conclusion de l’article :
        « La transition vers une croissance économique moindre et une consommation plus soutenue ne se fera pas sans soubresauts. Le gouvernement chinois est expérimenté. Mais il ne sait pas marcher sur l’eau. Or, la mer qu’il va lui falloir franchir au cours des prochaines décennies sera agitée (cette chronique est publiée en partenariat exclusif avec le « Financial Times ».© « FT ». Traduit de l’anglais par Gilles Berton). »
        Le gouvernement chinois « ne sait pas marcher sur l’eau » mais je me souviens que Paul avait dit il y a peu « le gouvernement chinois avance comme l’on traverse la rivière, prudemment, pierre par pierre ».
        (car pierre qui roule n’amasse pas mousse, donc autant marcher).

      2. @Cyberpipas,

        La Chine ne cherche-t-elle pas à diversifier ses réserves?

        oui, mais pourquoi aller si massivement vers l’euro maintenant si vous pensiez que sa fin prochaine est inéluctable.

        Ce que je reproche à Lordon et Sapir c’est de pas regarder plus loin que le bout de leur nez et de reprendre maintenant exactement les mêmes arguments archi-connus et rabachés depuis plus d’une dizaine d’années par les économistes anglo-saxons. Et tout ça dans une certitude déconcertante!

      3. @papinam,

        Le gouvernement chinois « ne sait pas marcher sur l’eau » mais je me souviens que Paul avait dit il y a peu « le gouvernement chinois avance comme l’on traverse la rivière, prudemment, pierre par pierre ».

        disons que le gouvernement Chinois est plus prudent que tous ces économistes qui cherchent à donner conseil en entrevoyant aucune alternative possible à l’éclatement de l’euro.

      4. aucune alternative possible à l’éclatement de l’euro.

        pour le moment, ce ne sont que des hypothèses, étant donné l’actuel état des lieux , et le blocage de la situation – avec souffrances des populations exsangues comme unique solution

        êtes-vous un des créateurs de l’euro, pour en concevoir tant de souffrance ?
        nous verrons bien .
        quoiqu’il en soit, ça va tanguer …
        j’ai entendu bien d’autres choses dans cette discussion lordono-sapiro-toddienne …(pas entendu : chouette, ça va être du billard ! tina & c° : pas leur cri de guerre, tina !)

        si lordon est un suppôt de satan, soit inféodé à WS-City of London, – zêtes sûr que vous n’inversez pas le processus? –  » nous le pendouillerons, nous le pendouillerons » ( air connu ), mais je trouve que cela serait dommage ! il y en aurait d’autres en priorité …(l’est pas gros banquier, l’est pas trader, l’est pas politicien inféodé …)
        la désintégration possible de l’UE n’est pas le fait d’analystes, mais de dirigeants inféodés aux big phynanciers, qui avaient envie de jouer à de drôles de jeux …
        à suivre…

      5. @M,

        non je ne suis pas un des créateurs de l’euro, mais il n’y a pas besoin d’être un de ses créateurs pour se rendre compte que :
        1. l’accroissement accéléré des dettes (publiques + privées) de l’ordre de 10% /an ne date pas de 2002, l’introduction de l’euro, mais du début des années 80
        2. la baisse quasi intérompue des taux d’intérêts date elle aussi des années 80, et pas de 2002
        3. et que ces deux phénomènes sont parfaitement similaires dans tous les pays développés (USA, GB, Japon, Australie, Canada, et zone euro) quelle que soit leur monnaie.

        Il est donc absolument évident que l’euro n’est aucunement la cause de ce problème et que vouloir le régler en identifiant une cause qui n’est pas la bonne ne peut qu’entrainer, au mieux, aucune solution au problème, au pire, des problèmes supplémentaires.

  9. Bon,

    Puisqu’il est avéré que nous faisons ici de la politique sans le dire, autant en tirer les conséquences et proposer des actions politiques en tant que tel.

    Il suffit donc de proposer ici et ailleurs de se mobiliser pour encourager le parlement grec à voter contre le plan d’austérité. Avec un vrai soutien. Massif et relayé.

    Pourquoi ? Pour dire une bonne fois pour toute que les chantages financiers et autres menaces de ruine sont inacceptables. Que nous sommes tous avec les grecs et que nous sommes derrière eux pour pousser le système à évoluer. Ce dernier est à bout de souffle. Autant en finir.

    En effet, on ne cesse ici (et sur d’autres blogs et dans la presse) de se plaindre du manque de relais pour faire prendre en compte nos idées dans le monde politique et économique. Autant profiter de l’occasion !

    Ensuite ?
    Eh bien, les banquiers centraux et privés verront qu’ils n’ont aucun moyen d’exercer leur odieux chantage et qu’il convient de laisser aux peuples le soin de se déterminer.

    Le plan d’austérité grec serait donc rejeté.

    Ensuite ?

    a) soit un branle-bas le combat dans les nations pour trouver qd-même une rallonge. Troïka, passe-partout et sa suite…
    b) soit une réaction poussive aboutissant à un laisser faire de fait.

    Ensuite ?

    L’hypothèse a), tout le monde le sait, ne résoudra rien et ne fera que gagner un peu de temps tout en augmentant encore davantage les risques de non-remboursement, la dette ne faisant qu’exploser.

    L’hypothèse b) est un début de cataclysme dont on ne sait pas très bien où il mènera mais dont on sait qu’il aura l’effet d’une purge type Lehman Brother. Sans doute en pire.

    Entre deux maux il faudra bien choisir.

    Ensuite ?

    Eh bien, si on pariait que les crânes d’œuf, quoiqu’il arrive du a) ou du b), réalisent qu’il faut enfin prendre le taureau par les cornes et s’attaquent à la mise en œuvre de ce qui est décrit ici à longueur d’année pour résoudre les problèmes ?

    Ne serait-il pas enfin temps de passer à l’action ?

      1. Trop risqué.

        Autant prendre la vague et aider ceux qui font pression.

        Si la rue crie assez fort qu’elle ne veut pas de ce plan d’austérité mais au contraire un vrai plan de relance, les députés n’oseront pas.

        Il en sont là, en Grèce, si on lit bien la presse. Les politiciens se mettent à écouter la rue et ont peur de prendre la mauvaise décision.

        La bonne décision DOIT ÊTRE le rejet du plan d’austérité.
        C’est ça qu’il faut soutenir le plus activement possible.

        Plus les indignés là-bas se sentiront soutenus, plus ils auront le courage de crier le refus, plus le plan d’austérité a des chances d’être refusé.

        Sur facebook, y’a des pages de soutien. Je fais suivre dans un prochain post.

    1. Des grèves de la consommation me paraissent un bon début. Avec le réseau de chacun et le bouche à oreille, ça peut faire de l’effet.

      1. Oui, les grèves de la consommation sur plusieurs jours ou semaines dans tout ce qui n’est pas ESSENTIEL à la vie, m’ont toujours semblé un bon moyen de résistance. Mais est ce seulement imaginable ?

      2. J’ajouterais que l’inertie d’un système réside dans l’ignorance de ces acteurs.

    2. Bonsoir Thom.

      « Pourquoi ? Pour dire une bonne fois pour toute que les chantages financiers et autres menaces de ruine sont inacceptables. Que nous sommes tous avec les grecs et que nous sommes derrière eux pour pousser le système à évoluer. Ce dernier est à bout de souffle. Autant en finir. »

      Cela fait plus de deux ans qu’on le dit. Voyez-vous un changement? Meme pas la moindre allusion à un référendum histoire de consulter le bon peuple. Et oui que voulez-vous nous sommes en démocratie.

      « Ne serait-il pas enfin temps de passer à l’action ? »

      Oui mais pas les mains vides.

    3. @Thom

      L’hypothèse b) est un début de cataclysme dont on ne sait pas très bien où il mènera mais dont on sait qu’il aura l’effet d’une purge type Lehman Brother.

      Le seul souci, c’est qu’il na pas eu la moindre purge, juste un petit changement de carte.

      Enfin , faut bien faire quelque chose quand même, quand à savoir comment ça se terminera?

  10. L’ensemble des grands de l’Europe, le FMI, la BCE sont en train de faire un méchant chantage aux grecs. Vendez, privatisez, cassez les services publics… ou on ne versera pas l’argent de l’échéance de juillet. Mais en fait ils ont encore plus peur des grecs que ceux-ci ne devraient avoir peur d’eux.
    Si le grecs annonçaient qu’ils ne veulent pas d’un autre plan d’austérité… ils auraient beaucoup à perdre mais l’Europe peut être encore plus. C’est un problème de courage politique. Je crois que l’Europe irait a Canossa. Timeo danao et dona ferentes…

    1. les Grecs ont de moins en moins à perdre. Soit ils ne recoivent pas les aides et ils croulent, soit ils les reçoivent, payent encore plus, sont dépouillés et croulent quand même…

      Toujours se méfier de ceux qui n’ont plus rien à perdre, c’est une règle de base.

      1. …. »Soit ils ne reçoivent pas les aides et ils croulent » et les banques européennes avec eux tout de suite……… « soit ils les reçoivent, payent encore plus, sont dépouillés et croulent quand même »…et les européens et les banques avec!….
        Je vois ça comme ça! Je me trompe?

  11. Panique à Euroland:

    Barroso propose un plan d’urgence pour la Grèce.

    En complément des prêts internationaux, le président de la Commission européenne propose de débloquer jusqu’à 1 milliard d’euros.

    Il (le maitre chanteur Barroso) pense pouvoir les acheter avec un malheureux petit milliard….

    Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a proposé ce mardi « un plan d’urgence » pour aider la Grèce en crise à relancer son économie et lutter contre le chômage, en débloquant jusqu’à 1 milliard d’euros de fonds du budget de l’UE.

    http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-06-21/barroso-propose-un-plan-d-urgence-pour-la-grece-846813.php

    1. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a également appelé « à ouvrir de nouvelles perspectives de croissance » pour la Grèce, en l’aidant par exemple à développer l’énergie solaire et à exporter de l’électricité vers l’Allemagne, qui a renoncé au nucléaire.

      C’est curieux, mais ça fait un peu improvisé non?, qu’il faille une politique européenne de l’énergie, c’est une évidence, mais voir apparaître ça, à ce moment, dans cette forme, me semble ridicule techniquement (mais c’est vrai que le projet DESERTEC , avec toutes ces guerres en Afrique, ça craint un peu) et un chouïa égocentrique.

      Il parait, que dans le package que les grecs doivent vendre , il y des plages (à vérifier), il suffira alors de racheter en plus quelques km de terres dans l’arrière pays pour mettre des panneaux PV , et on aura des superbes stations balnéaires autonomes en énergie. On pourra enfin passer des vacances en Allemagne au soleil.

      C’est rien Julien, un coup de fatigue plus une crise de Lordonite aigue, tu peux scratcher ce que tu veux.

      1. Pour Wolfgang Schäuble les électrons se transportent comme la confiture.
        Si ses compétences en économie sont du même tonneau que ses compétences en électrotechnique, on n’est pas sortis de l’auberge.

  12. – Emprunt à 3 mois :

    Quand l’Allemagne lance un emprunt à 3 mois, elle doit payer un taux d’intérêt de 1,01 %.

    Quand la France lance un emprunt à 3 mois, elle doit payer un taux d’intérêt de 1,02 %.

    Et la Grèce ?

    Mardi 21 juin 2011, la Grèce a lancé un emprunt à 3 mois : elle a dû payer un taux d’intérêt de … 4,62 % !

    Les taux sont en hausse : c’était 4,06 % lors de la précédente émission en mai 2011.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/06/21/97002-20110621FILWWW00478-la-grece-emprunte-1625-md-a-462.php

    Conclusion :

    Plus les jours passent, plus la Grèce emprunte à des taux de plus en plus exorbitants.

  13. Il serait utile de disposer :
    . de la liste détaillée des dettes grecques avec pour chacune d’elle le montant emprunté et la somme déjà remboursée (capital + intérêt)
    . de la liste des profits réalisés au travers des emprunts grecs pour chacune des entreprises ayant participé aux investissements concernés
    . de la situation des revenus et patrimoines grecs

    Une analyse croisée de ces données serait sans doute pertinente.
    Je suppose que le G7 et le FMI possèdent ces infos.

  14. L’oligarchie veut contraindre la Grèce à licencier des milliers de fonctionnaires, à baisser de façon drastique les salaires et retraites, et à privatiser tout ce qui peut l’être; conditions sine qua non pour avoir une bouffée d’oxygène et retarder de quelques semaines l’inéluctable faillite du pays et la cessation de paiements.
    D’après Baroso, à part le Parthénon et quelques îles, tout doit y passer….
    http://www.elpais.com/articulo/economia/Barroso/advierte/hay/plan/B/Grecia/elpepueco/20110621elpepueco_1/Tes
    Mais ce qui est curieux c’est que rien n’est proposé (imposé) pour améliorer les recettes fiscales, en Grèce les riches ne payent pas d’impôts (et les très riches, comme l’église, encore moins).
    Ce brave Papandreou avait le choix entre le déshonneur et la guerre, entre « baisser le pantalon » devant les marchés et la ploutocratie ou bien les affronter, il a choisit le déshonneur, il sera in fine balayé dans les poubelles de l’histoire et les Grecs n’éviteront pas l’affrontement avec ce système mortifère.

    1. L’oligarchie veut contraindre la Grèce à licencier des milliers de fonctionnaires, à baisser de façon drastique les salaires et retraites, et à privatiser tout ce qui peut l’être

      On pourrait aussi dire à la place de « l’oligarchie »: les rentiers, les exploiteurs, ou la noblesse et le clergé…
      Quant au Tiers-état au point où en arrivent les choses, il ne lui restera plus qu’une issue révolutionnaire. Ce n’est pas que cela soit réjouissant, car les révolutions sont des périodes particulièrement troublées, mais vu l’attitude inflexible du nouveau clergé, et de la nouvelle noblesse il est difficile d’envisager une autre issue à terme…

      1. @ Joan,

        Bonjour,

        Bien souvent on néglige les carences en oligo-éléments?
        Un sourire micro-fractal en do-milliard d’aime-ténues, sur carré de siècle sûre année?

    2. Bonsoir !

      @ Argeles :

      « ….a part le parthenon et quelques îles… »

      Je ne sais pas si c’est délibéré de votre part ou non, mais pour ce qui est du PARTHENON , voilà un symbole et une idée intéressante pour le peuple GREC et toutes les organisations, associations , groupements spontanés qui s’epoumonent devant le parlement et les grandes /petites rues des principales villes du pays… Idem pour les mêmes issus d’autres pays ( espagnols…)
      Comme symbole, le PARTHENON, c’est intéressant et ca mérite plus qu’une réflexion…
      EStimé entre 400 et près de 2200 talents (financièrement, ce point pourrait faire réfléchir ceux cités plus haut, si replacé dans le contexte de l’époque ), initié par PERICLES ( merci de me confirmer sur ce point) , consacré à la Déesse ATHENA ( de parthenon, pas celle d’erechthlion) , déesse de la guerre et de la sagesse, protectrice de la cité. Vu la fonction qu’il était censé avoir au début du projet, …. peut être qu’il reste de l’or, de la monnaie…. alllez savoir !!! Sacré PERICLES!!!!
      Un excellent endroit pour réfléchir …. et fonder … quoi , je vous le demande !!!! Ou alors, excellent endroit pour réfléchir, et détruire entièrement … pour fonder quoi… je vous le demande !!
      ¨
      PS: Pour ce qui concerne les îles, certaines présentent un intérêt symbolique de premier ordre… Dois- je croire que nous pensons aux mêmes?

  15. Quelqu’un a-t-il les adresses de blogs de soutien aux mouvements grecs (indignés, etc.) ?

    Voyons si on peut les aider vraiment dans leurs démarches.

      1. Merci, Stef
        je n’avais pas remarqué le petit drapeau français pour traduire car mes notions de grec sont franchement très, très, très lointaines.

        C’est un bon début mais il y manque franchement le maillon de l’action et la traduction complète du site et de ses menus. Je me sens très démuni avec les menus dont je ne comprends strictement rien. Y a-t-il des actions proposées auxquelles on peut s’associer ?

        Hélas, maintenant que la motion de confiance a été donnée au gouvernement en place pour faire passer le plan d’austérité, il n’y a plus que la rue qui peut faire pression pour le faire capoter.
        Je plains les grecs.

  16. L’idée géniale du jour, baisser les impôts en Grèce!!

    Verhofstadt présente un plan alternatif pour la Grèce

    Mis en ligne le 21/06/2011 à 17h09

    Sous la houlette de Guy Verhofstadt, les libéraux européens ont présenté mardi un plan alternatif d’économies et d’investissement pour la Grèce, censé à la fois assurer la viabilité de la dette grecque et redonner de l’espoir aux citoyens. Appuyé par l’ancienne ministre grecque des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, M. Verhofstadt a dévoilé les grandes lignes du plan lors d’une conférence de presse mardi. Il suggère d’une part une consolidation budgétaire plus ambitieuse, basée sur une réduction accrue des dépenses publiques, et de l’autre un programme d’investissement permettant de relancer la croissance économique. Ces investissements proviendraient notamment de la BEI et du budget communautaire, via des avances sur les fonds de cohésion, mais aussi de Grèce. Le pays réduirait la charge fiscale sur les entreprises et réserverait à ce programme un quart de la recette des privatisations exigées par l’UE et le FMI. Selon M. Verhofstadt, cette solution permettrait de gagner la confiance des citoyens grecs, en diluant le sentiment que le pays est obligé de brader toutes ses possessions. Les libéraux suggèrent en outre que les privatisations ne soient pas conduites au pas de course, afin d’en obtenir le meilleur prix. Le plan des libéraux prévoit aussi un effort des pays de la zone euro, qui devraient accepter une baisse du taux d’intérêt facturé à Athènes en contrepartie de leur aide, mais aussi des créanciers privés. Ceux-ci devraient, par exemple, accepter une prolongation de la maturité des prêts grecs. (LEE)

    BRUXELLES 21/06 (BELGA)

    1. J’ai commence a lire jusqu’a « Appuyé par l’ancienne ministre grecque des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis »……………elle fait partie des familles grecques au pouvoir et a votée pour les premières mesures d’austérité qui ont enterrées les grecques!
      http://en.wikipedia.org/wiki/Dora_Bakoyannis

      1. Verhofstad…..Et Reynders…la langue collée aux semelles de l’ultra libéralisme …. C’est pas ceux-là, (une fois dit) , 😉 qui nous ont fait avaler leurs couleuvres pendant des années… »Et je ne fais qu’un seul geste, je retourne ma veste »…pour peu, ils vont essayer de se faire passer pour les sauveurs du monde…. ! !Comme dit BA  » C’est bizarre, hein, Didier ?Qu’est-ce que tu croyais ?Tu croyais au monde des rêves ? »…

  17. Euromanifestation: des milliers de personnes à Luxembourg-ville contre l’austérité

    Des milliers de manifestants venus de toute l’Europe, parmi lesquels de nombreux Belges, des Luxembourgeois, des Français ou encore des Allemands, ont envahi le centre de Luxembourg-ville, mardi après-midi, pour manifester contre l' »austérité », à l’appel de la Confédération européenne des syndicats (CES). L’euromanifestation a démarré vers 15h00, dans le vacarme des pétards et sous une forêt de drapeaux et de banderoles, depuis les abords de la gare de la capitale grand-ducale. « On veut une Europe sociale », déclare Gaëtan Vanneste, drapeau rouge à la main, venu avec une cinquantaine de camarades de la régionale FGTB de Mouscron. « Les travailleurs ont de moins en moins de pouvoir d’achat et les riches sont de plus en plus riches ». En tête de cortège, des jeunes manifestants, dont de la CSC, la CGSLB et la FGTB, courent derrière une large banderole réclamant « davantage et de meilleurs emplois pour les jeunes en Europe ». Derrière eux, une poignée de manifestants lituaniens, quelques dizaines de Portugais du syndicat UGT-Portugal. Plus loin, une militante du syndicat luxembourgeois OGB-L se félicite que Luxembourg soit le théâtre de cette euromanifestation. « Pour nous, c’est un bon signe », dit Nora Back, « Les Luxembourgeois ont toujours été nombreux pour un petit pays à participer aux manifestations comme à Strasbourg ou à Bruxelles ». La fin de la manifestation est prévue vers 16h30 avec des prises de parole de divers responsables syndicaux. (LEE)

    LUXEMBOURG 21/06 (BELGA)

  18. Le ministre des finances belges, tiens je croyais qu’ils n’avaient plus de gouvernement.
    Il est vrai que tant qu’ils sont payés, ils n’ont pas de raison de démissionner.

    Et ne comptez pas sur les banquiers pour diminuer la dette, c’est leur gagne-pain.

    1. l’affaire du gouvernement belge commence à nous « raser » !
      les banquiers rasent gratis en faisant rouler le rasoir !
      vive la Banque éternelle !
      de diou !

    2. Si, nous avons un gouvernement en affaire courante, en attendant mieux,… enfin pire. 🙂
      Car sans gouvernement de plein exercice nous avons, jusqu’à présent, évité l’austérité réclamée par tous les libéraux de notre pays.

  19. Le Monde économique du 21 juin aborde la crise grecque dans plusieurs articles.dont 1 article d’Adrien de Tricornot
    « L’Europe peut elle encore éviter la contagion ? »
    ==> Equation insolvable pour la Grèce et le Portugal ?
    ==> Changer de logique ? Risque systémique ?
    « L’austérité est dangereuse car elle casse la croissance, et parce qu’elle pose un risque social extrêmement fort » Anton Brender directeur des études éco de Dexia.
    « Jouer aux allumettes est beaucoup plus dangereux si on est assis sur un baril de poudre » M Brender.
    Selon les calculs de Dexia AM, les besoins de financement cumulés pour les 24 prochain mois :
    Grèce + Portugal + Irlande : 201 Ma euros
    + Espagne : 523 Ma, + Italie + 1.123 Ma et là gloups. (< 750 Ma)
    Il faut donc gagner du temps, réfléchir aux solutions et outils adéquats !
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/06/20/crise-grecque-l-europe-peut-elle-encore-eviter-la-contagion_1538119_3234.html

    D'autres articles figurent dans le Monde éco mais réservés aux abonnés.
    Voir aussi courbes et matrice comme : dette des ménages et des entreprises, détention des titres de dette publique en 2009 (France championne devant l'Allemagne).

  20. Bonjour à tous,

    Quand bien même le vote de l’assemblée soit positif pour le gouvernement grec, quand bien même le plan d’austérité soit voté, pensez-vous qu’il sera appliqué ?

    Au vu de ce qu’il se passe actuellement en Grèce, je crains qu’un événement inattendu conduise à une véritable révolte (décès d’un manifestant par exemple), à un embrassement général dans ce pays.

    Actuellement la situation ressemble à : cela passe ou cela casse.
    Quelle sera la limite tolérée par ce peuple ?

  21. FMI : encore des « risques considérables » pour l’économie de l’Espagne

    Le Fonds monétaire international a jugé mardi que l’économie espagnole reste confrontée à des « risques considérables », estimant que le travail de réforme mené par le gouvernement est « incomplet » et que « des mesures additionnelles » seront donc nécessaires. be

    lesoir.be

  22. EN PRÉVISION D’EXPLOSION…

    On se demande à quoi bon disserter sur les derniers palliatifs encore possibles pour la Grèce, quand c’est le principe même d’une monnaie unique pour des économies différentes qui s’avère être en cause: on peut même s’étonner que le phénomène ait mis dix ans à se manifester depuis la création de l’euro!
    C’est en réalité le coût de la réunification pour l’Allemagne, et sa dette induite, qui avaient caché jusqu’à présent la disparité de son économie ainsi que de celles qu’elle entraîne (Autriche, Hollande) avec le reste de l’Union Européenne. Les affres de la réunification passés, la divergence économique va s’accélerer d’autant plus que le gouvernement allemand continue d’imposer à son peuple une politique de restriction salariale qui n’a pourtant plus d’objet.
    C’est l’économie qui commande la monnaie et non l’inverse, ce que nos brillants économistes politiques, toutes tendances confondues, ont semblé oublier au moment de la création de l’euro: Delors, Giscard, Strauss-Kahn, etc., tous ont voulu hâter ce moment et vanté ses mérites (« Nous aurons la monnaie la plus forte du monde »)…
    Mais, comme l’a expliqué Bernard Maris, « L’euro, c’est le mark! »… dont la plupart des autres pays européens ont crû à tort pouvoir bénéfier des avantages sans les inconvénients. Parmi ces derniers, l’interdiction faite à la Banque Centrale de financer le Trésor supprime toute possibilité de monétisation des finances publiques, outil traditionellement majeur de facilité budgétaire qui allait usuellement de pair avec les ajustements monétaires par dévaluations/réévaluations. Les pays du Sud qui l’avaient utilisé ne s’en étaient pourtant pas plus mal porté: depuis la Libération, la France avait ainsi connu une croissance égale à celle de l’Allemagne malgré une politique monétaire trés différente. Elle s’était même permis une « redistribution indolore » par l’inflation en opèrant une « euthanasie du rentier » au grand dam des banquiers et des couches fortunées, mais au bénéfice des ménages emprunteurs.
    Tout cela commença d’être écorné à la fin des trente glorieuses, avec la loi Pompidou-Giscard du 3 Janvier 1973 qui fit obligation au trésor public de se financer auprés des marchés, c’est à dire des banques commerciales, au lieu de la facilité de monétisation par sa Banque Centrale. Merveilleux cadeau testamentaire fait aux banquiers par Pompidou, ancien fondé de pouvoir du Groupe Rotschild, ainsi qu’étape nécessaire vers la monnaie unique pour le trés libéral européen Giscard d’Estaing.
    C’est de cette époque que date notre dette continuellement croissante, comme on le constate à l’examen des courbes. Mieux: un calcul précis (cf AJ. Holbecq: Argent, dettes et banques, Editions Yves Michel) révèle que notre dette actuelle cumulée depuis 1973 correspond presqu’exactement aux intérêts versés au marché (la dette nourrit la dette) et enrichit les banques au détriment du contribuable, par une véritable « euthanasie de l’Etat ». Pendant ce temps, l’inflation réelle en termes de pouvoir d’achat a pourtant sévi plus que jamais: rappelons que la baguette de pain à 1 franc des années 90 a fait rapidement place à celle à 1 euro, soit une augmentation de 650%!
    Lorsqu’on entend parler sur les antennes de la dette « exorbitante » de la Grèce , 350 milliards, il faut tout de même rappeler la notre: 1600 milliards… Et lorsqu’on parle en pourcentage du PIB (150% de dette publique grecque), il faut aussi rappeler que la dette grecque totale (publique + privée) est inférieure à celle des Etats-Unis (plus de 310%). La différence est que ces derniers ont la maîtrise de leur monnaie et peuvent toujours avoir recours à la monétisation par la Fed, ce qu’ils ne se sont pas privés de faire en sortie de crise, récemment, pour un montant de l’ordre de 1000 milliards. C’est la raison pour laquelle leur dette, notamment auprés de la Chine, n’a pas la même signification: elle est libellée en dollars dont ils détiennent l’émission.

    Tout cela pour dire que le problème grec n’est que prémisse au problème de toute la zone euro, empêtrée dans son carcan…en attendant l’explosion!

    …C’EST L’ALLEMAGNE QUI DEVRAIT SORTIR DE L’EURO!

    Plutôt que de retarder l’échéance par des replâtrages illusoires qui ne feront qu’alourdir l’addition, mieux vaudrait la prévenir à temps. Certains recommandent de mutualiser les garanties d’emprunts par des « bons du trésor européens » qui uniformiseraient les taux, mais n’est-ce pas cacher le mal sous un pansement plutôt que le soigner? D’autres évoquent une solution plus radicale: pour éviter qu’une sortie de l’euro des plus endettés n’aggrave leur dette dans leur monnaie dévaluée, c’est au contraire l’Allemagne qui pourrait retrouver son mark…
    Tout les Etats y gagneraient: l’Allemagne et ses satellites éventuels verraient leur dette allégée dans cette monnaie inévitablement réévaluée par les marchés, les autres pays rembouseraient en euros nominalement inchangés, mais factuellement dévalués par les marchés. Ce serait l’euthanasie indolore des rentiers et banquiers présents sur les marchés!
    Certte solution n’a pas echappé aux économistes progressistes, comme Frédéric Lordon:
    http://blog.mondediplo.net/2010-03-29-Ce-n-est-pas-la-Grece-qu-il-faut-exclure-c-est-l

    1. à cette nuance vitale, que si l’allemagne quitte l’euro, on payera de plus en plus cher nos futurs emprunts et financements à court terme ! bernique , toute croissance keynesienne à crédit .

      1. Je reviens sur mon intervention mal comprise:

        Toutes les solutions actuelles butent sur l’énormité de la dette à rembourser en euros actuels, même lorsqu’elles prévoient une monétisation supposant l’abandon du présent statut de la BCE pour le futur.
        Comme il apparaît clairement ci-dessus, c’est entre 20 et 4O ans de remboursement qui seraient nécessaires pour un pays comme la France… Que dire d’un pays comme la Grèce?
        La solution consistant à ce que l’Allemagne et ses satellites, comme ils commencent à l’évoquer, reviennent à une monnaie séparée comme le mark, résoudrait tous les problèmes à la fois:
        Il est important pour que cela fonctionne que les autres pays gardent nominalement l’euro, mais avec une nouvelle politique de monétisation rendue possible par l’absence de l’Allemagne et son orthodoxie monétaire héritée de l’Ecole Autrichienne.
        La dévaluation factuelle de cet euro par les marchés réduirait en réalité continuellement le service de la dette libellée en euros, débloquant la situation pour les pays méditerranéens et la favorisant encore plus pour l’Allemagne et ses satellites dans leur nouvelle monnaie forte.

        Evidemment, tous les banquiers et rentiers de la planète protesteront à l’encontre de ce remboursement dévalué, mais c’est la seule issue à l’erreur d’aiguillage historique d’une monnaie unique pour des économies divergentes.
        Espérer que ces dernières convergent à terme, c’est attendre le jour où l’économie de la Sicile sera celle de la Bavière!

        L’autre solution, préconisée par les européens acharnés, a également sa logique: elle consiste à proner l’abandon total de souveraineté des pays qui deviendraient ainsi les provinces d’une Europe fédérale. On pourrait alors compenser l’économie sicilienne par celles des bavarois au moyen du budget fédéral, comme on le fait aujourd’hui entre la Corse et l’Ile de France au moyen du budget national.
        Reste à savoir laquelle des deux solutions est la plus utopique:
        Si tous les pays développés étaient d’accord, on aurait déjà un monde fédéral, ce qui résoudrait au passage tous les problèmes de mondialisation sous leur forme actuelle…

  23. Je recommande à tous l’hallucinant débat de ce soir sur France 24 (alentour 19h 45) où l’on s’échangeait des « nous sommes européens et vous êtes allemands » (un intervenant grec s’adressant à son contradicteur d’outre-rhin) juste après que le désigné tel eut évoqué l’éclatement de la zone euro et la création d’une zone économiquement homogène avec -pour aller vite- les pays du nord (il parait que ce genre de cavalier seul des « économies vertueuses » se discute actuellement en Allemagne -chez les patrons bien entendu-). J’ajoute qu’une animosité à lourd relent historique à hanté ce plateau.

    On entre dans le dur, le mur du réel est à deux centimètres de nos têtes. Just in time, conformément aux rendez-vous pris il y a dix huit/vingt quatre mois.

    1. Je suppose que la prochaine étape est l’enlèvement contre rançon des touristes allemands en Grèce…

  24. La Grèce de ma jeunesse était dirigée par les généraux. Ils étaient la seule force alternative à la gauche communiste que le peuple grecque plutôt enclin à regarder de ce côté-là souhaitait mettre au pouvoir. C’était du temps de l’URSS.
    Je n’étais pas certain que les communistes grecques fussent la bonne solution. Mais ce que je sais avec certitude c’est que les militaires Grecques ont été la pire solution.
    Aujourd’hui c’est le temps des banques.
    Comment vont-elles tenir le peuple Grecques ?

    1. Eh bien, maintenant la Grèce est dirigé par les Fermiers Généraux au service du roi Marché.
      Tout comme les autres pays d’ailleurs.
      La Démocratie c’est beau en théorie, mais en pratique la Dictature c’est plus efficace.
      Il n’y à qu’à voir l’économie chinoise qui a une croissance vertigineuse dans le cadre d’une Dictature (Qui n’a plus de communiste que le nom, par contre elle en a les mauvaises pratiques staliniennes)
      Donc je propose qu’ un nouveau texte constitutionnel soit ratifié par le Conseil Européen, qui commencerait non par :
      « Notre Consitution est appelée démocratie parce que le pouvoir est entre les mains non d’une minorité, mais du plus grand nombre » (phrase attribuée au grec Thucidyde, qui figurait dans la première mouture du TCE de 2005, mais qui disparut dans la version finale), mais par:
      « Notre Constitution est appelée oligarchie parce que le pouvoir est entre les mains non du plus grand nombre, mais d’une minorité. »
      Au moins cela aurait le mérite d’être clair.

    2. Oui effectivement, maintenant une démocratie idéale devrait être dirigée par un ancien de Goldman Sachs désigné par ses pairs. Les hommes politiques traditionnels ayant perdu le sens des valeurs.

  25. Monsieur Reynders, un de ceux qui veulent apporter leur pierre à l’édifice en évoquant une politique budgétaire commune, est à l’origine de l’adoption d’un dispositif fiscal particulièrement controversé dans son pays :

    http://www.lapetition.be/en-ligne/Interets-notionnels-incompetence-ou-coup-d-etat-fiscal-1679.html

    Ce dispositif est susceptible de générer des montages fiscaux transnationaux plus que discutables.
    Personnellement je surveillerais avec une attention toute particulière les idées développées par D. Reynders en matière de politique budgétaire européenne. Pour les plus curieux, tapez « top 20 des intérêts notionnels » dans votre barre d’outils ça vaut le détour.

    1. Fred, c’est toi, le parigot, t’es encore vivant, encore pugnace, ça me fait plaisir, à bientôt j’espère.

      1. Toujours à la bagarre, avec des hauts et des bas, mais en ce moment quelques sujets d’investigation intéressants! je suis toujours tes interventions ainsi que celles de PY avec beaucoup d’intérêt 😉 Amitiés et à très bientôt j’espère

  26. Il y a loin de la coupe aux levres avec les partis « de gouvernement »
    C’est pour ça que les gens se tournent vers Die Linke en Allemagne et la gauche de la gauche en France

  27. Bougeons-nous le clavier pour une fois !

    En vue de la future nomination de Draghi à la BCE, je me suis fendu d’une petite bafouille à l’attention entre autres de l’adresse générale de la BCE (). Cela vaut ce que cela vaut, entre autre parce que je ne suis pas économiste, mais au moins, une opinion citoyenne est exprimée, directement à qui de droit.

    Je vous invite à me suivre, évidemment. Voici ce courrier.

    Madame, monsieur,

    En tant que citoyen européen, je m’interroge sur la pertinence de la nomination de monsieur Draghi au poste de président de la BCE.

    Le profil académique et l’expérience de monsieur Draghi ne laissent certainement planer aucun ombre sur ses compétences. Néanmoins, nommer à cette place, l’ancien directeur d’une banque américaine tombée dans une si lourde faillite qu’elle a provoqué une crise financière pratiquement mondiale, me semble constituer un très mauvais message.

    Cette nomination ne peut en effet que renforcer encore la défiance des citoyens tant envers la BCE elle-même qu’envers le monde politique. Comment croire qu’un des principaux responsables de la crise de 2008 puisse d’un coup devenir gendarme ? Comment croire qu’un banquier qui a établi son pouvoir et sa fortune sur la dérégulation totale, peut devenir demain, contre ses intérêts et ceux de son réseau, un garant de la stabilité financière ?

    C’est une gifle de plus, madame, monsieur, à tous ceux qui ont perdu jusqu’à leur maison dans la crise financière, c’est une insulte supplémentaire à la face des Grecs qui tentent dans la rue de sauver leur pays, c’est du mépris, général, du citoyen européen.

    Cordialement,

    En établissant les sociétés, les hommes n’ont renoncé à une portion de l’indépendance dans laquelle la nature les a fait naître, que pour s’assurer les avantages qui résultent de leur soumission à une autorité légitime & raisonnable. (Encycl., art. POUVOIR)

    1. C’est bien là le fond du problème. Depuis 30 ans nos « démocraties » (qui ont toujours été des oligarchies) se sont muées en ploutocraties, une autre forme de l’oligarchie défendant l’argent du capitalisme plutôt que la souveraineté des peuples.
      On peut objecter qu’un régime dans lequel le peuple est entièrement souverain est une utopie, certes mais le régime ploutocrate est particulièrement abominable.

    2. Le profil académique et l’expérience de monsieur Draghi ne laissent certainement planer aucun ombre sur ses compétences. Néanmoins, nommer à cette place, l’ancien directeur d’une banque américaine tombée dans une si lourde faillite qu’elle a provoqué une crise financière pratiquement mondiale, me semble constituer un très mauvais message.

      C’est une gifle de plus, madame, monsieur, à tous ceux qui ont perdu jusqu’à leur maison dans la crise financière, c’est une insulte supplémentaire à la face des Grecs qui tentent dans la rue de sauver leur pays, c’est du mépris, général, du citoyen européen.

      Cordialement,

      En établissant les sociétés, les hommes n’ont renoncé à une portion de l’indépendance dans laquelle la nature les a fait naître, que pour s’assurer les avantages qui résultent de leur soumission à une autorité légitime & raisonnable. (Encycl., art. POUVOIR)

      +100
      Je l’aurai bien cosigné avec vous.
      Stéphanie Barrao

  28. Salut,

    Je suis sûr que la France va aider le gouvernement grec … avec des méthodes et du matériel pour le maintien de l’ordre…

    Désolé

    @++

    1. J’ai lu les nombreux commentaires à propos de ces photos, en particulier de manifestants pacifiques, et qui revendiquent ce pacifisme digne, aux décisions des institutions, grecques ou de la troïka.

      Il en ressort qu’il ne faut pas les regarder à la loupe de notre émotion dirigée vers le dévoiement de la réalité. Elles insistent sur la violence elle-même instiitutionnalisée, et que peut-être, certains de ces manifestants enragés sont en partie des infiltrés.

  29. Ca y est ! le parlement grec a voté la confiance au gouvernement Papandreou, première étape du vote du plan d’austérité 2; demain, ça va être la fête dans les salles de marchés…en attendant l’Espagne, prochaine cible.

  30. Le parlement grec a finalement accepté le plan d’austérité..

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE75K0WB20110621

    Ils continuent a gagné du temps face à l’abyme, mais aux mépris des peuples ! Jusqu’a quand cette mascarade va durée ? C’est le moment de se réveiller les peuples sinon ils vont nous détrousser jusqu’à la dernière miette ! Ce qui croient que c’est la faute au peuple de la Grèce s’ils sont dans cette situation vous vous mettez bien le doigt dans l’oeil, car après la Grèce il y a l’Irlande, le Portugal etc.. puis après la France qui va suivre et on verra votre réaction quand d’autres pays diront que c’est votre faute et que vous devez payer !

    1. Mais si, mais si, écoutez les radios du business: les grecs partent à la retraite à 50ans, ils ont 15 mois de paye, ils prennent trop de vacances etc…
      Vous comprenez (à supposer que cela soit vrai, ce qui est loin d’être certain) que c’est un très mauvais exemple pour les autres peuples, et il faut ramener les grecs au pas.
      C’est très mauvais pour le business et l’augmentation du taux de profit!

      1. Attention, DCB qui était l’invité de la matinale de F. Inter ce matin va vous tirer les oreilles.
        Il s’est faché tout rouge contre ce type d’allégations et a rappellé les intérêts français et allemands notamment au sujet des contrats d’armement.
        « Tous concernés, il y a bien des pays plus ou moins aussi vicieux que les grecs et où l’évasion fiscale n’est pas nulle…… » (de mémoire).

    2. TINA

      La terrreur d’un « moment Lehman » a jouée son rôle. Les pressions auxquelles ont été soumis ces gens me donnent le vertige. Un refus aurait arrêté leurs vies. Tout ce qu’ils ont fait serait devenu vain.

      Je partage votre colère. Mais vous demandez à des gens dont le souci est d’assurer leur bien-être de défendre le bien commun. Cette notion n’a actuellement aucun sens. Pourtant vous y faites appel. Sinon, je ne comprends pas votre étonnement et votre colère.
      Si c’est parce que vous vous sentez menacé (et nous le sommes) dans votre sécurité, vous auriez accepté de voter la confiance. À la place des parlementaires grecs, votre sécurité (carrière, salaire, amis, réputation) passait par un oui.

      Je nous vois dans cette contradiction terrible de l’individualisme moderne (le droit de rechercher son bonheur personnel, son bien être) et la nécessité de règles de vie en commun (un truc totalement insensé aujourd’hui, irrationnel, facho, d’ordre moral, discrimnatoire et passéiste comme le bien commun pourrait jouer ici un rôle). Les humains sont là et nous sommes nombreux. Chacun veut vivre bien dans son coin. Cela me semble impossible à voir cette crise.

      Les seuls à tenir compte des relations humaines en dehors des financiers sont des groupes du genre Front National. Ils sont vomis comme des populistes. Je crois que le crime du populisme est de s’opposer à l’individualisme. Le second est fatiguant, épuisant, appauvrissant malgré toute la séduction qu’il montre (et elle est immense). Je n’y crois plus. Le premier offre de se mettre à plusieurs face à un problème. Rien que partager oralement ses peurs, se angoisses, ses désirs est un soulagement et un acte populiste.

      Je le vois jugé comme mal. J’attends encore les détails de la condamnation. J’attends encore la rationalité de ce jugement. Par contre, je vois le populisme comme une façon de prendre en compte cette dimension relationnelle des humains. La nier, c’est couper les humains d’une part d’eux mêmes. Cela se nommait aliénation. Voilà un mot disparu des commentaires. Puisque la partie humaine des relations a disparu, l’aliénation a disparu. (C’est analogue à la disparition des spéculateurs en bourse. Il n’y en a plus si je lis la littérature spécialisée)

      Ètre rationnel est génial. J’aime ça. Mais pouvoir prévoir, prédire, annoncer correctement les événements, avoir raison contre les autorités, les experts et les élites m’apparaît de moins en moins utile. L’à priori « ils ont tort » est si souvent vrai qu’il devient inutile.

      Je ne sais pas si mon idée est la bonne. Mais je crois que nous avons confié nos relations aux financiers et à d’autres experts. Ils ont fait un excellent travail et montrent un échec gigantesque. Cet échec n’est pas que financier. La lutte pour garder le statut quo est des plus en plus intense et se fait à un prix croissant pour les populations. En haut, ils ont toujours très bonne conscience et savent être sur la bonne et seule voie possible. Ils savent que cela coince et je les vois assez trouver des coupables comme la paresse des grecs, le chômage volontaire, la perte de compétitivité par paresse. Bref, tout sauf que le truc ne marche pas.

      Alors je regarde là où je ne vois rien. Là où l’expertise est inutile. Là où les chiffres n’ont aucun sens. Je regarde les erreurs humaines, les fautes, les sentiments, les misères, l’invalidité, les relations humaines. Ces choses n’ont aucun chiffre, sont incohérentes et absolument négligées. Pourtant, elles existent.

      Je me dis que c’est leur absence du monde de l’expertise, de la finance, de la gouvernance, de la liberté au sen actuel du terme qui est à l’origine de la catastrophe actuelle. Négliger toutes les limites humaines parce qu’il a été placé sous un verni de raison (elle fait ce qu’elle peut la pauvre), c’est lâcher toutes ces faiblesses humaines contre la vie en commun et avec le monde où nous vivons. Il a supporté. C’est fini. Nous nous effondrons.

      Cela me semble si grave que nos descendants nous maudirons pour notre folie si nous avons des descendants.

    3. Dans le mot parlementaire, on peut tirer trois verbes: parler, mentir et se taire. C’est ce que font tous les politiciens que je connaisse et ce d’où qu’ils soient. Alors que peut-on espérer d’eux?
      La rue a de beaux jours devant elle.

  31. Bonjour,

    il était totalement évident que les parlementaires Grecs mépriseraient leur peuple.
    Ils n’allaient tout de même pas aller contre la volonté de leur patron Mr le marché.
    Comme je l’ai déjà dit, malheureusement, rien ne bougera tant que quelques têtes de politiciens et de banquiers ne seront pas accrochées aux frontons des monuments et ce en guise d’avertissement.

  32. Quel évènement international – type 11 septembre – va faire passer au second plan l’écroulement des marchés, compte tenu du maintien, de plus en plus grossier, de la perfusion aux mourants ?

    1. Parce que l’écroulement des marchés internationaux en direct live, ne vous suffira pas comme « stess-test » type « stratégie du choc » ?
      Gourmand va !

  33. Je crois que nos politiciens font partie d’une sorte de secte qui lave le cerveau: La secte des néolibéraux. Genre Papandréou,Socrates, Zapatero, Hollande, aussi chez les socialistes.
    On peut pervertir le néolibéralisme en le rendant plus conforme aux interets des Etats. Pourquoi seules les banques en profiraient?
    Exemple:
    Soit un banque possédée à 51% par l’Etat.
    Cette banque achete par ordre de l’Etat ses bons du tésors à 1,5%, au taux proposé par la BCE, bien sur.
    Comment, les agences de notations hurlent et dégradent? Qu’importe! Ont-elles force de loi? Nullement!
    La BRI scandalisée? Qu’importe! A-t-elle force de loi? Nullement!
    Cette banque nationalisée ne peut pas revendre ses obligations? Et alors? Qu’importe, elle les garde jusqu’a échéance. L’Etat en roulant sa dette réemprunte pour rembourser et cela jusqu’en l’an 3000!
    Et ça marche parcequ’une banque commerciale a le droit de créer de la monnaie scripturale au prorata des ses fonds propres (La SG n’en possede que 4,1%: Avec 45 milliards elle crée 1000 milliards). Trichet peut en avaler son dentier, peu importe!
    C’est kif kif la planche à billet au nez et à la barbe des marchés et des rentiers!
    Elle est bien bonne non?
    Tiens j’en vois qui en font déja une jaunisse…
    Pour cela il faut éliminer le « mark to market », si ce n’est déja fait, comme aux USA. Ainsi la Fed peut ingurgiter des actifs pourris ad-eternam. En effet si elle ne les « réalise » pas avant l’an 3768 pas de problémes!
    Sauf que le dollar coule, mais bon on s’en fout…TINA!
    C’est pourtant la dure réalité, puisque la richesse réalisée depuis 10 ans ne repose en occident que le sur le vent de la spéculation.
    Ces idiots du G20 essaient comme des alchimistes de transformer du plomb en or!
    Des fois la Crise, c’est marrant! C’est comme à guignol…

  34. @izarn

    C’est pourtant la dure réalité, puisque la richesse réalisée depuis 10 ans ne repose en occident que le sur le vent de la spéculation.

    Personne ne travaille et ne produit de richesse en Occident. Comme vous y allez un peu fort, à l’emporte-pièce, non ? Pour le reste, Paul Jorion a expluqé dans son ouvrage L’argent comment ça fonctionnait.

  35. des bruits courent selon lesquels les obligations grecques sont toutes passées à la charge d’institutions publiques. Les différents « sauvetages » n’auraient été que des moyens de donner du temps aux privés de vendre la « patate chaude » aux institutions publiques. La BCE aurait pris une grande part de ces obligations.
    Cela expliquerait pourquoi Trichet ne veut pas entendre parler de perte. Cela permettrait à Merkel et Sarkozy de soutenir que leur système est parfait. La preuve en serait que le privé s’en sort mieux que le public. Cela permet aussi au privé de faire passer à la caisse les contribuables pour payer la casse due au système financier mondial. Ce dernier pourra clamer haut et fort que lui s’en sort bien. C’est la preuve de sa supériorité. Cela donne encore la possibilité de faire des coupes dans les budgets sociaux et d’accélérer la privatisation tous azimuts de nos institutions. La hausse des dettes due à cette nouvelle crise « prouvera » que nous vivions au dessus de nos moyens.
    La mécanique est enclenchée. Lorsque la Grèce tombera, la libéralisation ira plus loin et plus vite. La détente de cette arme dirigée contre nos vies est en Grèce.

    Nous serons tous Grecs dans un avenir proche. Ce qu’ils subissent nous attend.

  36. Entendu sur BFM : « Maintenant tout se joue au niveau de l’Allemagne, si il devait y avoir un déficit de solidarité ». C’est donc le chacun son tour dans le cycle décroissant :
    on prend à la cigale > la consommation (=demande satisfaite) baisse
    on prend à la fourmis > l’investissement (=offre future) baisse
    on prend à la cigale > la consommation baisse

    Avec la décroissance mondiale pas de doute qu’il y en aura pour tout le monde mais dans un ordre et en des endroits qui détermineront les gagnants et les perdants DU MOMENT. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas pour s’en sortir mieux que les autres, comme c’est toujours le cas.

    1. BFM est une « excellente » radio à n’en point douter. Pas plus tard qu’hier j’entendais: »Les investisseurs sont stressés par cette affaire grecque, les marchés moroses etc… »
      Les populations elles, qui ont souvent du mal a terminer leurs fins de mois ne sont sûrement pas stressées, et vivent dans une douce euphorie.
      Ce sont d’ailleurs des manifestations d’allégresse qui ont eu lieu devant le parlement grec depuis que le nouveau plan d’austérité (en attendant le prochain), a été voté pour faire plaisir au FMI (revenu sous contrôle US), à la BCE et au Conseil Européen (autant de gens qui n’ont qu’une seule obsession sauver les banques).
      Pour paraphraser Bill Clinton: « It’s the People stupid! ». Eh oui la principale entrave à la bonne marche des affaires aujourd’hui, ce sont les peuples qui n’apprécient pas comme ils devraient les purges à l’huile de ricin qu’on leur fait avaler en cascade.
      Le problème c’est la Démocratie en fait, et encore une fois c’est tout un symbole que l’on pousse le berceau où elle à vu le jour,à la banqueroute.
      C’est du même tabac que le pillage des musées de Bagdad (berceau de la civilisation) par des hordes plus où moins identifiées sous le regard absent de GI’s qui étaient plus occupés à défendre le ministère du Dieu Pétrole.
      Ce système où la force matérielle brute et l’argent priment sur toute autre valeurs, nous prépare un retour de la barbarie.
      Barbarie dont en préambule de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1948 les cosignataires s’étaient donnés pour objectif d’empêcher le retour.
      Il est à croire que les mémoires sont courtes, mais surtout que les forces qui avaient conduit
      aux catastrophes de la première moitié du XXième siècle ont repris du poil de la Bête (Immonde cela va sans dire).
      L’histoire ne se répète peut-être pas à l’identique, mais il lui arrive de bégayer dramatiquement…

      1. Pour moi BFM est une fenêtre sur un temple en feu où des prêtres désabusés s’agitent entre le rassurant retour au dogme et l’inquiétant éveil au réel. On y assiste à la fin d’une religion en Live.

        Et à propos des peuples bénis des dieux, à savoir nous les occidentaux, le plus dramatique c’est que l’on ne cherche pas à savoir ce qui nous a menés sur notre pied d’Estale. Cela aurait au moins le mérite de nous faire réfléchir pour affronter intelligemment les nombreuses difficultés à venir.

        – Notre niveau de vie reposait sur un néo-impérialisme qui nous a menés à être des hypocrites vis-à-vis du reste du monde. Le reste du monde nous dit maintenant que trop c’est trop, les révolutions arabes détrônant les pions occidentaux en est le signe le plus frappant.

        – Notre niveau de vie reposait sur un pillage systématique qui nous a menés à avoir une dette écologique jamais égalée alors même que la demande des hommes n’a jamais été aussi grande. La Terre nous dit ça suffit, l’effondrement des ressources en est le signe le plus frappant.

        – Notre niveau de vie reposait sur une finance (le langage sophistiqué des prêtres) qui nous a menés à être complètement déconnecté de l’économie réelle et cette dernière nous le fait savoir. Les mensonges apparaissent au grand jour, les dogmes s’effondrent et avec eux les illusions qui nous ont permis de vivre au dessus de nos moyens de façon à la fois égoïste et injustifiée.

        Nombreux sont ceux à avoir une part de responsabilité, tant chez les prêtres qui ont vendu un monde imaginaire merveilleux que chez les croyants qui se sont complu dans l’illusion de ce monde imaginaire. Au passage prêtres et croyants ont méprisé ceux qui ne partageaient pas la même foi quand ils ne les ont tout simplement pas éliminés.

  37. Yen à marre de tous ces blogueurs qui disent n’importe quoi,qui ne savent pas de quoi ils parlent,qui bavent leur mécontentement,qui répandent n’importe quoi.
    Moi c’est fini je cherche l’info vraie , je fais mon boulot et salut les gars.

    1. A ce propos si suite à vos recherches vous trouvez l’info vraie( la vraie de vrai, ISO je ne sais pas quoi) ce serait sympa d’en faire profiter  » tous ces blogueurs qui disent n’importe quoi » , cela leur éviterait de perdre du temps en palabres inutiles et en propagation de « fausses » informations. Oeuvre salutaire s’il en est!

    2. J’ai été censuré plusieurs fois pour avoir tenu des propos analogues! Mais je reviens sur ce site pour les billets des intervenants majeurs, pour quelques (rares) commentaires documentés ou humoristiques; Et comme je parcours malgré tout les autres commentaires (serais-je masochiste?) geignards, envieux, loosers,agressifs, incultes , rancis ou étalant leur culture en couche monomoléculaire ,je finis ma lecture souvent de « mauvais poil ».
      Mais il y a les bouquins de PJ à lire : ça tient debout,ça éclaire beaucoup de choses même si on « n’achete  » pas tout!
      Le monde n’est pas parfait!!!

  38. Bonjour,

    Dans ma grande naïveté:
    – J’espère que le peuple grec refusera de payer quoiqu’il arrive
    – J’espère que tout les peuples refuseront les plans d’austérités avant d’être totalement démunis.
    – Que les intérêts de la dette publique soient ramenés aux intérêts de l’argent mis en dépôt pour l’emprunt octroyé ( comprendre cesser de devoir payer un intérêt sur l’argent crée ex-nihilo )
    – Idéalement de remettre dans les mains du peuple la faculté de la création de la masse monétaire.

    Mais c’est vrai j’avais commencé par la seule vérité: je suis naïf….

    1. Il veut bloquer les banques et institutions allemandes qui ont achetés des emprunts grecs?
      Ou il joue le nationalisme allemand pour récupérer quelques voix et en perdre beaucoup?

  39. Der Spiegel (le Miroir) est le plus grand et le plus influent hebdomadaire allemand d’investigation, créé par Rudolf Augstein en 1946-1947.

    Der Spiegel est un grand magazine d’enquêtes et d’investigation allemand de tendance centre gauche.

    (Source : Wikipedia)

    Pour Der Spiegel, la cause est entendue : l’euro est mort.

    Regardez bien la photo de couverture :

    http://www.spiegel.de/spiegel/0,1518,ausg-4929,00.html

    Nachruf auf eine gemeinsame Währung = « Nécrologie de la monnaie unique. »

    1. Nous nos acheminons donc vers deux euros:
      – un euro/mark pour les fourmis
      – un euro/(gréco/latin) pour les cigales

      Quid du Frankreich ? va-t-il falloir créer une nouvelle ligne de démarcation, vu que nous avons
      la tête chez les fourmis et les pieds chez les cigales (ou vice-versa pour ne vexer personne)
      Un Frankreich germanique au nord et une Gaule romaine au sud ???

      Une zone euro/mark où l’on travaille dur, où l’on ne prend peu de vacances, où l’on par à la retraite à 67 ans et où la rigueur des comportements est la règle.
      Une zone euro/(gréco/latine) où l’on glande, où l’on est toujours en vacances, où l’on prend la retraite à 50 balais et où la combine est reine.

      Que vont faire les marchés avec cette nouvelle donne ? Attaquer l’euro des cigales ? Ces dernières pourront dévaluer, comme c’est la zone du soleil pas de problème pour les vacances. Par contre les fourmis vont avoir le plus grand mal à écouler leur production devenue
      hors de prix chez les cigales, qui ne seront plus hyper-endettées mais pauvres par rapport aux
      laborieuses fourmis. Par contre les fourmis à fort pouvoir d’achat pourront se payer des vacances courtes mais chères chez les cigales, du moins si il leur reste du temps pour en prendre. Autant de rentrées de devises fortes pour ces insouciantes de cigales.
      Tout cela a quelque part à voir avec le sens de la vie…

      1. Pardon, j’ai oublié dans ce bestiaire les blaireaux d’outre-manche et d’outre-Atlantique. Ce sont des joueurs invétérés, leur principale activité consiste à prendre des paris sur toutes sortes de choses, à spéculer. Eux ne changeront rien à leurs habitudes et parieront sur le devenir respectif des fourmis et des cigales. Ce type d’activité leur permet de gagner beaucoup d’argent sans trop se salir les mains, dans le grand casino de la globalisation.
        Donc au final et en cédant au stéréotype ( mais pour simplificateur que ce soit, cela reflète une certaine réalité), nous auront en Europe:
        – La zone des travailleurs austères et dominateurs : zone €/Mark
        – La zone des fêtards insouciants et magouilleurs : zone €/(gréco/latin)
        – La zone des joueurs invétérés et manipulateurs : zone £ étendue au $
        Quant aux anciens pays de l’Est certains pencheront plutôt côté fourmis, et d’autres côté cigales.

      2. Et oui,

        Joan

        , sommes sangs mêlés dans la doulce France, nordistes et sudistes : c’est ce qui faisait notre équilibre, rigueur toute cartésienne pour le travail, mais après le travail, prendre le temps de vivre …

        Les tribus Belges, fort axées sur les techniques agricoles,et étant les plus civilisées d’entre les Germains : ça avait commencé à bien coller entre nous ( – V avant JC ; + ou – IV avant Jules )  » Voyage en Gaule » …
        et bien longtemps après, il y a eu brassage avec les Espagnols : ce qui a encore amélioré ( heu bon ) les tribus Belges …
        Bref, où va-t-on caser les Belges dans cette affaire … c’est quand-même à Bruxelles, que nombre de nos grands auteurs ont pu biaiser la censure [ en quelque sorte B—-r Anasthasie ], et se faire publier : impossible d’oublier une chose pareille …
        Et puis, le Sud de la Loire, c’est bien agréable ..mais sans Pantruche, ayyyy, que faire ? …

         » Joachim DU BELLAY (1522-1560)

        Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
        Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
        Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
        Vivre entre ses parents le reste de son âge !

        Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
        Fumer la cheminée, et en quelle saison
        Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
        Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?

        Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
        Que des palais Romains le front audacieux,
        Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :

        Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
        Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
        Et plus que l’air marin la doulceur angevine. »

    2. Ca va faire un très gros tirage bien rentable avec une mise en scène pareille!
      Ah oui, Faut financer la Grèce avec des excédents! 😉
      Il faut que l’Euro baisse pour les exportations, il est trop haut maintenant pis les chinois arrivent cette semaine, mais comment que ça se fait ça, les gens veulent plus de dollars? 🙁

    3. @BA,

      Der Spiegel est un grand magazine d’enquêtes et d’investigation allemand de tendance centre gauche.
      (Source : Wikipedia)

      celui qui a du écrire ce commentaire sur wikipedia n’a sans doute pas lu Der Spiegel depuis une bonne vingtaine d’années! Heureusement que c’est que dans la version française.

      C’est comme si quelqu’un écrivait que « l’express » est un grand magazine d’enquêtes et d’investigation français de tendance centre gauche.

      Aujourd’hui il n’y a pas plus conservateur, ringard et instrument de désinformation massive que ce genre de magazines.

      Ah c’est sûr qu’avec un titre aussi racoleur Der Spiegel est assuré de vendre beaucoup … de torchons.

      1. L’express qui fait ses choux gras et titre « La grande fraude sociale » par exemple.
        400 ou 500 millions d’euros sur trois ou quatre ans nous dit-on, certes, ce n’est pas rien.

        Mais on s’attendrait à des titres aussi accrocheurs et un démontage au vitriol du rôle des banques dans la crise, mais là, non, plus rien, ou si peu…. C’est tellement plus facile de s’attaquer à la fraude individuelle qu’à la fraude massive et systémique !! Oui l’Express roule pour la droite et la finance.

      2. Relativisons!
        400 ou 500 millions ramenés à la totalité des recettes des Administrations publiques, cela correspond à 0,012% à 0,018% du total, soit presque rien.
        Encore une manoeuvre pour donner du grain à moudre aux aristarques de l’assistanat.
        Qui a parlé de « néo-populisme »? Christophe Barbier n’en est plus à une incohérence près.
        http://www.politis.fr/Nous-sommes-tous-des-neo,12819.html

      3. J’écoute toujours Barbier,Drucker , Joffrin, Pernaut comme modèle du rôle et de l’ exemple à suivre….c’est fascinant le conformisme comme au musée Grévin, for ever.

      4. @ PYD et FOD :
        C’est du grand foutage de gueule, en long et large, cette histoire !!
        C’est 20 … milliards dont on parle, dont la très grande part par les employeurs !!
        http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/La-fraude-sociale-represente-pres-de-20-milliards-d-euros-_EP_-2011-06-22-666617

        Et comme l’écrit La Croix, « D’après le dernier bilan officiel, en effet, 16 % des employeurs étaient en infraction en 2010, mais la plupart des mesures proposées par le rapport Tian ou par le conseil des ministres visent plutôt la fraude aux usagers. »

        Enorme désinformation des merdias en vol groupé !!! (cf. ‘reportage’ de France 2 hier soir, qui décide ‘d’éclairer’ Madame Michu sur ces salops de fraudeurs aux alloc, pendant que l’immense majorité de la fraude sociale relève des entreprises.

        Quelle bande d’enfoirés …

  40. « Clysterium donare, postea saignare, ensuita purgare »

    Voilà un texte sur les médecins au temps de Molière qui s’appliquerait tout aussi bien à nos économistes bien en cour d’aujourd’hui:

    http://www.clg-doisneau-gonesse.ac-versailles.fr/spip.php?article157

    En particulier et les grecs seront d’accord:

    C’est un fait, la médecine du Roi Soleil tue davantage qu’elle ne guérit.

    Phrase qui dans le contexte contemporain pourrait se transformer en:

    C’est un fait l’économie du Roi Marché tue davantage qu’elle ne guérit.

    1. C’est un des plus gros fonds vautours, il ne va pas dire le contraire puisque que cela augmente leur rentabilité, nous savons déjà en ce qui concerne le sauvetage de la Grèce, qu’il ne s’agit que d’une solution provisoire.
      Pimco a vendu récemment avec un barouf médiatique terrible toutes ses obligations US.

    1. @ Idle,

      Bonjour,

      Jolie Môme – Léo Ferré
      http://www.youtube.com/watch?v=A842x7fl6sM&feature=related

      Recommandations d’usage troisième au retour comparatif actuel ne pas mélanger l’image de Berlusconi avec cette fractale grecque, enfin draghi question blanchisserie comme question cv il n’a plus rien à prouver, un abstrait du chiffre pur encore j’suis sûr, avec son carré de plastique noir c’est plus smart que l’or nowadays allez savoir pourquoi l’orgueil banquier et politique se décline en noir, cravate et costard, une fixette inconsciente de leur trouille divinement encostumée? Que nenni, c’est force sérieux pouvoir que vous voyez là ah bon, j’entends bien, je m’étonne souvent d’un rien parfois pardon excusez moi alors, oui c’est ça bonne journée…

  41. @ Monsieur Leclerc.
    C’est tout de même curieux que l’on ne mentionne rarement voire jamais dans ce débat sur la crise grecque le fait que les deux tiers de la dette grecque ont été alimentés par le lobby militaire qui a, comme en leur temps les USA et l’ex URSS, saigné leurs pays respectifs pour se sur-armer. Les grecs ont acheté aux Anglais, aux Français, aux Allemands et aussi aux Espagnols des armements massifs, qui ne serviront à rien puisqu’il faut rappeler que la Grèce comme la Turquie, son ennemi virtuel, font partie de l’OTAN.
    C’est une simple remarque qui met le doigt sur l’urgence européenne d’intégrer une gouvernance économique et une gouvernance militaire pour ne pas laisser de telles dérives se reproduire.
    Je rappelle à ceux qui l’ignorent que la maintenance opérationnelle de la force de frappe nucléaire française coute aux contribuables quelques 6 milliards d’euros par an (je ne parle que des armements et leurs vecteurs), multiplié par 50 puisque la France dispose d’ogives nucléaires depuis 50 ans, cela fait 300 milliards (naturellement beaucoup plus si on réactualisait ces dépenses aux taux du jour; mais ce calcul doit être fait par un économiste), et je le répète uniquement pour les armements nucléaires et leurs vecteurs !!!
    On nage dans le surréalisme, n’est-ce pas Monsieur Leclerc ?

    1. henry38,

      Je ne suis pas Monsieur Leclerc, mais je trouve votre remarque intéressante. J’ajoute :

      CHARB, in Charlie hebdo, 30/03/11 : coûts hors carburant (!), Sources : AFP, France-info.com

      Rafale : 13 000 €/heure
      Mirage 2000 : 11 000 €/h
      Missile Tomahawk : 650 000 € l’unité
      Missile Scalp 770 000 l’unité
      Missile AASM : 250 000 € l’unité
      Porte-avions « Charles de Gaulle » : 50 000€/h
      Un journaliste occidental : 2 millions d’euros

      C’est un peu le drame du blog que vous pointez du doigt, où seule la finance est estimée, les autres ponctions nécessaires au bon fonctionnement du capitalisme économique étant ignorées. C’est certes le meilleur moyen de ne pas risquer de toucher les limites de son propre cadre. Mais la démocratie elle, attendra ! Et ce n’est pas faute de nous parler des classes, des rapports de forces…mais toujours avec la structure hiérarchique pyramidale du capitalisme : « Bougez pas les gars, on va vous sortir de la merde ! ». Comment voulez-vous que l’on grandisse s’il y en a toujours pour vous dire qu’ils s’occupent de tout ? Notez s’il vous plait en passant qu’on pourrait distribuer des Points M à la pelle : toute discussion (sur le sexe des anges aussi) aura son allusion à Marx si elle est tenue suffisamment longtemps.

      Il y a un roman (1984 ou Le meilleur des mondes) où l’armée est décrite clairement comme une ponction afin que l’organisation pyramidale puisse subsister : pour maintenir le gros de la population entre désir et soumission, l’armée ponctionne l’excédent estimé nécessaire à l’équilibre, puisque rien ne revient à la population (à part peut-être quelques cercueils).

      Au plaisir.

    2. @Fab

      Merci, je plussoie.

      Puisqu´en ce moment (et depuis un moment, faut bien le dire) on parle de classes sur le blog, je voudrais tenter d´apporter un point de vue, ou plutôt une série de questionnements soumis à la sagacité du blog.

      D´abord, des points pour lesquels je suis certes ouvert à la discussion, mais qui constituent pour moi comme une hypothèse vérifiée et posée au départ (presque un axiome, même si je ne prétends pas encore être capable d´en assurer une démonstration complète, ni ne préjuge sur son universalité) :
      1) Pour moi, il apparaît désormais comme une évidence que nous avons besoin de réussir à construire des sociétés sans classe pour toute l´Humanité.
      2) Une société sans classe nécessite pour moi l´abolition de toute forme de domination. Quelle que soit la nature de la domination (par l´argent, par le pouvoir, par le sexisme, par la force, par le machisme, par le racisme, par la xénophobie, par la religion, par l´homophobie, par la supériorité intellectuelle et/ou culturelle… bref, la liste est longue). Dès qu´une domination existe, on peut être certain que cela finit en combat de coqs sur un tas de fumier (vous voyez l´image ?).
      Cela implique la sortie des structures pyramidales dans nos institutions tant économiques que politiques (liées et indissociables dans l´économie politique).

      Si vous acceptez, ces axiomes, nous pouvons ensuite passer à la série de questionnements
      Dans le cas contraire, nous pouvons discuter pour tenter de confirmer ou réfuter ces axiomes ainsi que discuter de leur universalité ou non.

      Voici les questionnements, dont le but consiste à tenter d´éviter que certains disent

      la fin justifie les moyens

      , justifiant par là les pires horreurs.

      Comment obtenir une société sans classe ?
      Quelle organisation adopter ?
      Structure à pouvoirs / contre-pouvoirs équilibrés ou structure sans pouvoir ?
      Structure à démocratie directe ?
      Comment reconnaître l´apport de chacun ? Par l´argent ? Par la reconnaissance ? Par le pouvoir ? Par des avantages ?
      Est-il même besoin de récompenser « formellement » l´apport de chacun. Comprendre par là : la satisfaction d´apporter une contribution utile et avec plaisir n´est-elle pas suffisante ? Faut-il un su-sucre ou un bon point ? Quels sont nos conatus (ce qui nous met en mouvement, nous pousse à agir) ?
      Avons nous besoin de l´argent pour gérer les échanges non seulement indispensables, mais porteurs de progrès humains ?
      Une société sans classe est-elle une société réellement égalitaire ?
      Si oui quel type d´Égalité ? (revoir un autre post)

      Je vais arrêter là la liste de questions, cela ne constitue de toute façon qu´un extrait, une ébauche car les questions sont nombreuses et la discussion peut bien en apporter de nombreuses autres.

      1. Vincent,

        1) Pour moi, il apparaît désormais comme une évidence que nous avons besoin de réussir à construire des sociétés sans classe pour toute l´Humanité.

        D’accord. J’ajoute, et c’est une part de la solution : la notion de classe doit disparaître.

        2) Une société sans classe nécessite pour moi l´abolition de toute forme de domination.

        D’accord. Et donc la disparition de la soumission.

        Cela ne peut advenir que par une prise de conscience généralisée.

        « Comment obtenir une société sans classe ? » : par la disparition de la notion de classe, par le refus de la soumission volontaire, par la prise de conscience.

        « Quelle organisation adopter ? » : la démocratie directe. L’échelle reste à déterminer : voici par exemple ce qu’en dit Gandhi (Au pays de Gandhi, comme dans tous les pays, on s’amuse on pleure on rit, il y a des méchants et des gentils…)

        « Structure à pouvoirs / contre-pouvoirs équilibrés ou structure sans pouvoir ? » : démocratie directe ! Il faut du temps…semaine des quatre jeudis !…ce qui laisse largement le temps de s’organiser.

        « Structure à démocratie directe ? » : ?

        « Comment reconnaître l´apport de chacun ? Par l´argent ? Par la reconnaissance ? Par le pouvoir ? Par des avantages ? » : par l’échange. Les deux jours de travail imposé par semaine permettent à chacun de se loger et de se nourrir. Le reste du temps c’est quartier-libre : celui qui veut continuer à monétiser son temps le pourra (rappel : le travail salarié sera alors défini comme taxe sur la consommation, une sorte de taxe écologique, humaine, a priori et non pas après comme maintenant où l’on fait tout et n’importe quoi et on se demande après seulement comment mettre un frein à cette machine infernale lancée à plein gaz ! ; celui qui ne voudra pas monétiser son temps trouvera chez l’autre (ou pas) la reconnaissance qu’il souhaite.

        « Est-il même besoin de récompenser « formellement » l´apport de chacun. Comprendre par là : la satisfaction d´apporter une contribution utile et avec plaisir n´est-elle pas suffisante ? Faut-il un su-sucre ou un bon point ? Quels sont nos conatus (ce qui nous met en mouvement, nous pousse à agir) ? » : excellent ! C’est ça le temps-libre (pour moi en tout cas…) !

        « Avons nous besoin de l´argent pour gérer les échanges non seulement indispensables, mais porteurs de progrès humains ? » : il me semble qu’il en faut, et il y a même un gars qui sait (paraît-il) comment faire en sorte qu’il ne nous embête plus.

        « Une société sans classe est-elle une société réellement égalitaire ? » : qui ne tente rien n’a rien.

      2. @Vincent Wallon,

        vous posez de bonnes questions, comment atteindre le but « construire le meilleur des mondes », un monde sans classes, sans argent, sans pouvoir des uns sur les autres où tout un chacun peut donner le meilleur de lui même…

        Mais … « une fois que vous vous rendez compte que le chemin est le but et que vous êtes toujours sur le chemin, pour ne pas atteindre un but, mais pour apprécier sa beauté et sa sagesse, la vie cesse d’être une tâche et devient naturelle et simple, une extase en elle-même. » Sri Nisargadatta Maharaj

    3. Bonjour,

      Je ne sais pas si vous regardez Public Sénat en séance parfois, mais je trouve cela assez instructif.

      On y voit des trucs qu´ils appellent pratiquer la démocratie et légiférer, mais qui dans les faits donnent un dialogue du henre :

      Un sénateur d´opposition défend un amendement qu´il propose durant de longue minutes, par un long et parfois bon, voire beau discours.
      applaudissement dans les rangs de l´opposition (clairsemés si l´affaire n´est pas sous les feux de la rampe de lancement électorale).
      Le président de séance demande l´avis du gouvernement:
      Gouvernement : défavorable.
      Le président de séance demande l´avis du rapporteur.
      :rapporteur: défavorable.
      Le président de séance demande si pas d´autre explication de vote ?
      On passe au vote.
      Qui est pour ? en ne regardant que les rangs de l´opposition, il compte.
      Qui est contre ? en ne regardant que les rangs du camp du gouvernement, il compte.
      L´amendement est rejeté. Question suivante.

      Ben moi je dis que c´est peut-être des pros les mecs, des super héros de la démocratie, des méritants, dûment mandatés par le peuple.
      Qu´à ce titre, ils méritent des égards dus à leur rang.
      J´sais pas, je ne suis qu´un apprenti démocrate anarcho-syndicaliste et je trouve qu´on arrive quand même parfois à faire des débats vachement plus productifs et ouverts, aboutissant même souvent à des consensus dûment assumés pas chacun. En plus on fait tout ça bénévolement.

    1. Privatisations, licenciements dans le secteur public de plus d’un cinquième des effectifs, réduction des salaires, des retraites, des allocations sociales, augmentation de la TVA, des tarifs du gaz, notamment …, l’UE, le FMI, la Banque européenne veut imposer 28, 4 milliards d’euros d’économies. A l’austérité, s’ajoutent les privatisations à hauteur de 50 milliards d’euros.

      Après tout, si les grecs ne réagissent pas en nombre suffisant pour impressionner et désavouer les partis complices, c’est sans doute que les brimades à répétition qui leurs sont infligées leur conviennent. Probablement même qu’il reste quelques milliards à gratter ici et là? Ce serait dommage d’en laisser puisqu’ils sont d’accord pour se laisser plumer.
      En tout cas les résultats des essais grecs sont très prometteurs pour le pillage des autres pays.

      1. L’économie tourne à 50 pct au black(grande différence), les impots ne sont pas retenus à la source.Je pense que la ‘célèbre troika’ fait une grave erreur car ce chiffre de 50 pct pourrait bien passer à 80 pct, les gens s’arrangeront entre eux comme on dit la bas et donc la situation sera très vite pire au plan fiscal.Le chômage déja très élevé va exploser, cela peut faire dévier vers l’extrèmisme violent (de gauche ou de droite) une jeunesse perdue et sans aucun espoir.
        Il y a aussi risque de démotivation généralisée, de grèves, ou carrément de désobéissance civile ou fiscale.Que peuvent bien faire les controleurs?Et la police?Ils ne vont pas retirer quelque chose d’une pierre pour les uns et ne vont pas tuer lerurs concitoyens pour les autres.
        J’ose à peine imaginer ce genre de mesures prises en France ou en Belgique Francophone cela serait la révolution et la grève au finish et beaucoup plus de castagne.A un tel niveau c’est soit EUX soit NOUS.Courage au Grecs et honte aux faux socialistes qui mettent en place ce crime économique contre l’humanité, symbole de la démocratie.Nous devrions tous être Grecs ce soir.

    1. Quand on ne peut pas accéder youtube, vos simples smiley ne donnent aucunes indication sur le contenu donc impossible de savoir de quoi vous pouvez bien parler.

  42. La Grèce, menace potentielle pour la finance mondiale

    La crise économique en Grèce pourrait constituer une menace pour la stabilité du système financier mondial si une solution n’était pas trouvée, a affirmé mercredi le président de la banque centrale des Etats-Unis (Fed), Ben Bernanke.

    S’il y avait une incapacité à résoudre cette situation, cela constituerait une menace pour les systèmes financiers européens, le système financier mondial et pour l’unité politique de l’Europe, a affirmé M. Bernanke lors d’une conférence de presse à Washington.

    Je pense que les Européens apprécient l’importance incroyable de résoudre la situation grecque, a-t-il souligné.

    C’est évidemment très important. C’est une situation très difficile, a estimé le président de la Fed.

    Nous avons été en communication étroite avec nos collègues en Europe. Evidemment pas impliqués dans les négociations, mais nous avons été bien informés, a-t-il précisé.

    Le comité de politique monétaire de la Fed, réuni pendant deux jours à Washington, en a discuté, a-t-il rapporté. C’est l’un des quelques risques financiers auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui.

    Nous sommes principalement en train de suivre la situation de près et nous faisons de notre mieux pour que nos propres institutions soient bien positionnées par rapport à la dette publique de ce qu’on appelle les pays périphériques de la zone euro (Grèce, Irlande et Portugal), a expliqué M. Bernanke.

    Un défaut de paiement désordonné dans un de ces pays secouerait sans doute les marchés financiers dans le monde. Cela aurait de grandes répercussions sur les écarts de taux sur les marchés du crédit, sur le prix des actions et ainsi de suite, a-t-il estimé.

    http://www.romandie.com/news/n/_La_Grece_menace_potentielle_pour_la_finance_mondiale_220620112106.asp

    Crise de la dette : Trichet met en garde contre des risques de contagion.

    Le président du Comité européen des risques systémiques (CERS), Jean-Claude Trichet, également président de la Banque centrale européenne (BCE), a mis en garde mercredi contre des risques potentiels de contagion de la crise de la dette dans l’Union Européenne et au delà.

    La plus sérieuse menace qui pèse sur la stabilité financière dans l’Union Européenne vient de l’interaction entre les vulnérabilités des finances publiques de certains Etats membres et le système bancaire, avec des effets de contagion potentiels dans l’Union et au delà, a déclaré M. Trichet.

    Le président de la BCE a appelé toutes les autorités concernées à prendre leurs responsabilités, lors d’une conférence de presse à Francfort du CERS, qualifié d’autorité morale et créé afin de prévenir une crise financière de l’ampleur de celle de 2008.

    Refusant de citer nommément la Grèce, il a évoqué les difficultés de la mise en place des programmes (d’austérité, ndlr) dans certains pays comme un défi pour le système financier.

    Parmi les facteurs de transmission de la crise de la dette à d’autres Etats, le CERS a notamment cité l’exposition du secteur privé aux obligations.

    http://www.romandie.com/news/n/_Crise_de_la_dette_Trichet_met_en_garde_contre_des_risques_de_contagion220620112006.asp

  43. USA : la Fed dégrade ses prévisions, croissance inférieure à 3 %

    La banque centrale des Etats-Unis (Fed) a abaissé mercredi ses prévisions de croissance, entre 2,7 % à 2,9 % en fin d’année, et relevé ses prévisions pour le chômage (8,6 % à 8,9 %) et l’inflation.

    Grèce : feu vert gouvernemental pour l’ensemble du plan d’austérité

    Le conseil grec des ministres a donné mercredi son feu vert pour l’ensemble du plan budgétaire d’austérité 2012-2015 ainsi que pour les lois d’application, a-t-on appris de source gouvernementale.

    Bernanke (Fed) : la Grèce menace potentielle pour la finance mondiale

    La crise économique en Grèce pourrait être une menace pour la stabilité du système financier mondial si une solution n’était pas trouvée, a affirmé mercredi le président de la banque centrale des Etats-Unis (Fed), Ben Bernanke.

    agences lesoir.be

  44. Question à Mr Trichet: ou sont passés les ‘stress tests’ de vos banques Version 2.0 ??

    Nous avons envie de rire un peu avant la fin du mois de juin.

    L’opacité des chiffres sur l’engagement réel des banques se retrouve partout, y compris en ce qui concerne la BCE. Selon certains, le risque grec pour la Banque centrale européenne s’élève à 45 milliards d’euros. Le Wall Street Journal parle de plus de 120 milliards d’euros. Qui croire ? Cette situation traduit un état de fait. En dépit de la crise, de toutes les promesses de régulation et de contrôle, le système bancaire européen reste une « boîte noire ».

    Arguant de la crise, les banques ont obtenu de déroger à toutes les règles comptables pour établir leurs comptes comme elles le voulaient. Les tests de résistance réalisés l’an dernier pour jauger de la solidité des 90 plus grandes banques européennes ont illustré jusqu’à la caricature l’opacité du système. Trois semaines après avoir passé haut la main toutes les épreuves, trois banques irlandaises faisaient faillite!

    Cette situation est la conséquence des choix faits par la BCE et les gouvernements européens au moment de la crise. Au lieu d’obliger les banques à faire la transparence sur leur bilan, à nettoyer leurs comptes de tous les produits toxiques, au lieu de les contraindre à se recapitaliser, les responsables ont préféré jouer la montre.

    De son côté, la BCE leur a prêté à 1% tout l’argent qu’elles souhaitaient. Et en reprêtant à des taux de 3%, 5% voire 8%, il était aisé aux banques de dégager de nouvelles marges. La plupart des établissements ont ainsi pu afficher, dès l’an dernier, des résultats mirobolants, faisant croire à tous que les effets de la crise avaient été totalement effacés. Il s’agissait là d’une illusion, le système bancaire n’ayant pas été réformé.

    http://www.presseurop.eu/fr/content/article/727821-la-politique-obstinee-de-la-bce

    1. L’opacité des chiffres sur l’engagement réel des banques se retrouve partout, y compris en ce qui concerne la BCE. Selon certains, le risque grec pour la Banque centrale européenne s’élève à 45 milliards d’euros. Le Wall Street Journal parle de plus de 120 milliards d’euros. Qui croire ? Cette situation traduit un état de fait. En dépit de la crise, de toutes les promesses de régulation et de contrôle, le système bancaire européen reste une « boîte noire ».

      Et oui, cette situation traduit un état de fait : celui de l’état absolument pitoyable du journalisme d’investigations financières français : il faut se coltiner des tableaux et des tableaux de chiffres, les analyser, quelle horreur! et ce dont cette Mme Orange est totalement incapable. Donc on se contente de copier coller, de bruits qui courent, de untel a dit…

  45. Parlement européen:
    Dépenses des eurodéputés, un scandale prêt à éclater.
    Europe braced for MEPs’ expenses storm

    Publication of suppressed report could undermine efforts to deal with eurozone debt crisis.

    « L’Europe bientôt face au scandale des dépenses des eurodéputés », titre The Independent. Selon le quotidien, le Parlement européen s’apprête à publier un rapport sur les dépenses abusives des eurodéputés. Un rapport qu’il tente de cacher depuis 2008. The Independent explique que cette publication fait suite à la décision de la Cour européenne de justice qui a estimé qu’il existait un « intérêt public prépondérant » à rendre public ce document. En partie révélé par le Sunday Times en 2009, puis sujet d’une longue bataille judiciaire, il comporte des détails sur les factures excessives présentées par les eurodéputés pour payer leurs collaborateurs et le détournement d’une partie de cet argent. « Etant donné les difficultés qu’éprouve l’UE à persuader les pays comme la Grèce, l’Irlande et le Portugal à accepter de difficiles mesures d’austérité », le quotidien souligne que « les informations sur le détournement de fonds publics par les eurodéputés ne risquent pas d’être bien reçues ni à Athènes ni dans toute l’Union. » Mais le député britannique Chris Davies, qui est à l’origine des fuites du rapport, estime que c’est aujourd’hui un grand jour pour l’UE car « petit à petit, le Parlement est amené à se battre pour réclamer à corps et à cris la transparence ».

    http://www.independent.co.uk/news/world/europe/europe-braced-for-meps-expenses-storm-2300806.html

    Secret report reveals how MEPs make millions

    http://www.timesonline.co.uk/tol/news/politics/article5780750.ece

    1. A cor et à cris, non?
      Mais comment voulait-on qu’il en soit autrement pour le parlement européen, quand le lien de ce qu’on y discute avec la réalité et/ou avec les mandants est si distendu ? On retrouvera les 10% de vertueux incorrigible, les 40% de pas idiots et inutiles contre leurs gré, les 30% de suiveurs, et les 20% de profiteurs qui n’imagineraient même pas de laisser passer des occasions pareilles.

      Et pourtant, il y a bien du grain à moudre à qui veut s’aider du potentiel diversifié de l’E U pour brasser des solutions qui n’émergeraient pas au niveau national par simple ignorance, ou paussi souvent par fatuité.
      Idéalement, c’est l’Europe qui tient entre ses mains les clés de futurs modèles non consuméristes, car le terreau de ce point de vue y est bien meilleur qu’aux USA, et on pourrait penser à une forme du « principe de la nation la plus favorisée », qui voudrait qu’on généralise à l’EU le fonctionnement de la nation la moins « consumérisée », de façon à recréer des tissus sains.
      Le protectionnisme européen est l’enveloppe extérieur de ce beau combat intérieur qui nous manque.

  46. Analyse
    La tour de Babel de Bruxelles

    L’euro risque de suivre le même sort que la tour de Babel, constate la Frankfurter Allgemeine Zeitung, pour qui les Européens ont perdu le langage qui leur permettait jadis de parvenir aux célèbres compromis bruxellois. Si, avant la crise de l’euro, l’Europe avançait en effet au rythme de ces marchandages — « si tu lâches du lest sur la politique agricole, j’ouvre plus vite mes frontières aux travailleurs en provenance de ton pays » — ce procédé ne peut plus être appliqué aujourd’hui. Tout comme les ouvriers de la tour biblique, les Européens ne se comprennent plus, car les préjugés ont pris le dessus. Ainsi :

    « Les hommes politiques allemands ne peuvent plus ignorer la résistance de leurs électeurs contre des aides supplémentairesà la Grèce. Ils formulent donc des exigences dont ils savent pertinemment qu’elles sont dépourvues de sens économique ». Parallèlement, la Grèce n’est pas en situation de négocier cette aide dont elle a besoin et « le Premier ministre Papandréou est ainsi obligé d’ignorer les conséquences sociales néfastes de l’austérité ». N’ayant rien à demander à son tour, « il se transforme en ennemi de ses propres administrés. Et à la fin, les citoyens des deux Etats se sentent dupés. »

    Mais il n’est pas possible de trancher des questions existentielles comme la survie de l’euro selon cette méthode, note la « FAZ » : en hésitant entre la fermeté et la disponibilité vis-à-vis de la Grèce, ils ne résolvent rien. « Personne ne commande à Bruxelles ». A force de vouloir ménager tout le monde — électeurs déçus, marchés, Banque centrale européenne — l’UE cherche des compromis qu’elle n’est plus capable de trouver et ne parvient pas à trancher.

    http://www.presseurop.eu/fr/content/article/731991-les-citoyens-ont-droit-la-verite

    1. J’ai noté cette phrase :

      La démocratie est née à Athènes quand Solon a annulé les dettes des pauvres envers les riches. Il ne faut pas autoriser aujourd’hui les banques à détruire la démocratie européenne, à extorquer les sommes gigantesques qu’elles ont elle-même générées sous forme de dettes. Comment peut-on proposer un ancien collaborateur de la Goldman Sachs pour diriger la Banque centrale européenne ? De quelle sorte de gouvernements, de quelle sorte de politiciens disposons-nous en Europe ?

  47. C’est parti….

    Aide à la Grèce : la Belgique discute avec les banques.

    Selon De Tijd, la Banque nationale de Belgique aurait entamé un dialogue avec plusieurs banques pour financer le deuxième plan d’aide à la Grèce.

    La Banque nationale de Belgique aurait entamé un dialogue avec plusieurs banques concernant le montant, assigné sur base volontaire, pour financer le deuxième plan d’aide à la Grèce, écrit mercredi De Tijd sur son site internet. Ailleurs en Europe, les banques sont également sondées afin de livrer un montant. De Tijd rappelle qu’il ne s’agit encore que de premières négociations.

    La semaine dernière, la France et l’Allemagne se sont accordés sur le fait que, pour le deuxième plan d’aide à la Grèce, le secteur privé devrait également livrer un financement, sur base volontaire.

    Concrètement, il serait demandé aux institutions disposant de bons d’Etat grecs dans leur comptabilité d’investir à nouveau dans des obligations d’Etat immédiatement à leur échéance.

    Selon De Tijd, la Banque nationale de Belgique a entamé un dialogue avec toutes les institutions disposant d’au moins 50 millions d’euros de ces obligations. L’objectif étant que ces groupes prolongent leur investissement pour une période de cinq ans à l’échéance de leurs bons d’Etat grecs. Selon des sources proches du dossier, les banques auraient de prime abord réagi positivement.

    Les institutions belges avec le plus de bons d’Etat grecs en poche sont Dexia (4,3 milliards d’euros), KBC (600 millions d’euros) et Ageas (1,8 milliard d’euros).

    (belga)

    http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-06-22/aide-a-la-grece-la-belgique-discute-avec-les-banques-847075.php

  48. Extrait

    Bâtissons ensemble une Europe nouvelle ; une Europe démocratique, prospère, pacifique, digne de son histoire, de ses luttes et de son esprit. Résistez au totalitarisme des marchés qui menace de démanteler l’Europe en la transformant en tiers-monde, qui monte les peuples européens les uns contre les autres, qui détruit notre continent en suscitant le retour du fascisme.

    Le Comite Consultative du Mouvement de Citoyens Indépendants. « L’Etincelle », créé à l’initiative de Mikis Theodorakis.

    Merci dissy!

    http://www.youtube.com/watch?v=TEmnhCpaQkI
    Melina Mercouri, Athènes ma ville (Athina)

    Je l’ai écouté et j’ai pleuré.

    http://www.youtube.com/watch?v=YCFXGanTx4A&feature=related
    Melina Mercouri – Ta pedia tou Pirea
    Celle ci pour le plaisir.

  49. Wolfgang Schaüble, a déclaré que « tout le monde ayant intérêt au développement stable de la Grèce »,

    Tout le monde sauf les grecs, faut il le rappeler ?

    1. extrait article ci-dessus :

      … »Y a-t-il une solution?

      Que faudrait-il faire? Lors de ma dernière visite à la Bourse de Minneapolis, j’ai demandé à des traders ce qui se passerait si le gouvernement fédéral interdisait aux banques d’investissement de miser sur les marchés agricoles. Ils ont éclaté de rire. Un coup de fil à un bona-fide hedger comme Cargill ou Archer Daniels Midland et un échange d’actifs plus tard et il devient impossible de distinguer sur le marché à terme la position d’une banque de celle d’un acheteur international de blé. Je leur ai alors demandé: «Et si le gouvernement interdisait les produits dérivés long-only?». Ils se sont de nouveau esclaffés. Il leur suffit cette fois de donner leurs ordres à la bourse de Londres ou de Hong Kong. Les nouveaux produits dérivés ont atteint des proportions supranationales et sont hors de portée de la législation des Etats souverains. »

      1) les préconisations proposées par Paul Jorion permettraient-elles de juguler ce genre de chose, après effondrement du Système ?
      Merci d’avance!

      2) que faire de tous ces ex-pseudo-inventeurs délirants, après l’effondrement du Système ?:
      les promener, lingots en forme de boulets aux pieds, à travers les régions dévastées par ces spéculations : je pense en particulier à l’Afrique …afin de leur mettre du plomb dans la cervelle
      (au figuré …quoique …) ?

  50. au fond, le défaut est toujours déjà consommé;
    le point délicat est politique:
    Comment expliquer au petit épargnant allemand que ses économies ont été englouties par les riches grecs qui ne payent pas d’impôts?

    1. englouties

      bon, il faudrait pas exagérer non plus.

      Si l’état Grec finit par faire défaut sur 50% de ses obligations ça nous donne 175 milliards d’euros à répartir sur un patrimoine financier net, rien que pour l’Allemagne plus la France, d’environ 10,000 milliards d’euros. Soit 1,75%, même pas ce que les petits épargnants Allemands et Français (et les plus gros) ont gagné en intérêts l’année dernière!

      Franchement si la presse à scandale fait ses choux gras sur la faillite grecque qui va détruire l’euro pour choquer les petits épargnants Allemands (c’est de la faute de ces fraudeurs de grecs!) ce n’est que pour occulter le vrai problème, qui est que c’est tout les états surendettés de l’occident (USA,Japon, GB, Zone Euro Allemagne compris) qui vont devoir éventuellement faire défaut d’une grande partie de leurs obligations.

      Et là, se sera vraiment une grosse partie de leurs économies qui seront englouties (et pas que par les riches grecs qui ne paient pas d’impôts).

  51. Didier Migaud actuellement sur FR Inter.

    Avec philippe Fremeaux, Olivier Pastré du cercle des économistes…

    Le thème, la RGPP, le déficit public. Il faut bien sûr continuer toutes ces politiques. Et réduire le nombre de fonctionnaires, les dépenses publiques. Peut-on être optimiste par comparaison avec la Grèce, l’Irlande… oui mais par rapport à la moyenne européenne nous sommes en deça.

    Il faut se comparer à l’Allemagne. Et ne pas dépenser davantage.

    Migaud distille le rigueur, selon Pastré. Pastré devient kyenesien……….prône l’investissement d’Etat. A trop serrer la visse on risque de ralentir la croissance…

    Maitriser la dépense publique… mieux cibler les dépenses. Eviter l’endettement excessif…

    David, patron-esclave méprisé: l’Etat dépense trop. Nos enarques doivent limiter les charges des entreprises à 23%. Les PME vont être en désuétude ou partir en Afrique.

    Migaud : pas de diff essentielle de fiscalité RFA/FR. Mais les cotisations salariales sont diff. Il faut rester compétitif dans le cadre d’une compétition mondiale.

    Auditeur : pas de serrage de ceinture pour les députés, sénateurs, dirigeants….

    Migaud : une part de démagogie…. les représentants doivent être correctement payés pour que tous puissent y prétendre.

    Esther : apprend des choses…. comment remplir les caisses de l’Etat ?

    Alain Bazot (association de consommateur) : on taxe trop la consommation, les éco taxes, la TVA, la TIPP, la taxe carbone… velléité, TVA sociale, 7 milliards… inégalité selon les ménages, question de la TVA.

    Migaud : moins de fiscalité environnementale qu’en RFA. (10M).

    Tout n’est pas une question de moyens !

    La politique de l’eau (Bazo)… fustigée par la Cours des Comptes…

    1. Le tout magistralement orchestré par Giordano, un concentré de propagande et de critiques insignifiantes promptes à la lobotomie matinale pour peu qu’en plus, vous travailliez en écoutant l’émission…
      La volonté de Rance Inter de circonscrire le débat dans ses acceptions les plus ineptes, et les piètres performances de ses animateurs les plus dévoués ne suffiront pas à endiguer la critique radicale déjà à l’oeuvre.
      Écoutez plutôt Mermet, qui bien qu’insupportable, demeure signifiant en la matière.

    2. Bonjour,

      A

      trop serrer la visse on risque de ralentir la croissance…

      Ah oui, on en est bien là : ralentir une croissance qui n’existe plus depuis déjà un bon moment ! Parler du sexe des anges pendant que la ville brûle : c’est là que l’on en est et nulle part ailleurs…

  52. @ nos 4 administrateurs / modérateurs

    Ça serait vraiment topissime si on pouvait, d’un clic, voir les nouvelles contributions par rapport à sa dernière consultation du blog.

    Intérêts multiples :
    – voir instantanément les nouvelle idées
    – voir les réponses à ses posts
    – mieux organiser ses propres contributions

    Évidemment, cela demande une sorte de compte utilisateur mais n’est-ce pas déjà un peu le cas avec le mail obligatoire ?

    1. @ Thom

      C’est une bonne idée. Néanmoins, elle n’est techniquement possible qu’à la condition express d’une inscription de chaque utilisateur en bonne et due forme, avec un nom d’utilisateur et un mot de passe (à l’instar des forums), ce qui permettrait de gérer des profils d’utilisateurs. L’adresse email fournie ici n’est pas vérifiée automatiquement, nous ne nous rendons compte de sa validité que lorsque nous essayons de contacter un commentateur.

      Cela pourrait être une possibilité dans le futur pour ceux qui le souhaitent, mais l’accès au blog doit rester libre.

      1. @ Julien,

        Bonjour,

        Suffit d’un adressage temps création absolu / post, + temps absolu relatif unité-compte mail consultant,
        tu mets-crées ainsi un espace-temps relatif personnalisé par dual e-mail // (rapport-consult) // blog…mal dit mais c quoi ton langlog de prog ça sent la routine temporelle facile à intégrer en soluce-requête.

      2. Ahhh, super !
        Eh bien qu’à cela ne tienne !

        – Ceux qui le souhaitent ont accès à cette fonctionnalité et s’inscrivent en bonne due forme,
        – Les autres continuent comme avant

        On gagnera sûrement en efficacité car quand je vois que certains posts ont plus de 200 commentaires (comme celui-ci), cela devient vite ingérable et chronophage à titre personnel. Pour vous, je ne sais pas si ça vous apportera quelque chose, en dehors de meilleures contributions, ce qui n’est déjà pas si mal 🙂

        Voilà de beaux travaux de vacances en perspective !

      3. > JA, 23 juin 2011 à 12:53 | Thom, 23 juin 2011 à 15:10

        En attendant l’éventuel mécanisme dont parle Julien, vous pouvez, Thom, le faire à la main :

        quel que soit votre navigateur, faites CTRL + f, f pour find, une zone de texte s’ouvre pour y taper du texte à rechercher. Vous pourrez y taper la date du jour (e.g : 23 juin) et les contributions du jour seront surlignées. Il ne reste qu’à les parcourir à coup de touches ENTER, sans cliquer dans la page (le scrolling avec la souris reste utilisable).

        Méthode bancale mais qui aide à ne pas re-parcourir une centaine de commentaires avant d’en trouver de nouveaux.

  53. Lisez également cet article…

    La Grèce au bord du précipice

    La Grèce, le patient le plus mal en point de la zone euro, semble proche de l’inévitable. La majorité des financiers, des banquiers et des économistes est convaincue qu’Athènes ne pourra plus éviter le défaut de paiement. Peu importe le degré (défaut technique ou insolvabilité totale), mais la Grèce n’est plus en mesure de rembourser ses dettes…

    http://www.news-26.com/econmie/699-la-grece-au-bord-du-precipice.html

  54. Désolé si cela a déjà été discuté.
    Que sait on de la répartition principal/intérêts de la dette de la Grèce?

  55. Choses vues au parlement européen

    Par alain Krivine. Janvier 2000

    Chasse, boeuf anglais, euro, privatisations… aucun doute : pour la grande majorité de l’opinion publique, l’europe existe et décide. Oui, mais comment ? là, le mystère s’épaissit. On entend presque jamais parler du parlement européen, sauf lors des élections puis, peu de temps après, au moment de la démission des tête de liste. Placé en Juin 1999 par les électrices et les électeurs, avec quatre de mes complices de la LCR et de LO, au coeur du dispositif européen, je voudrais, modestement, lever une partie du voile.

    Le décor est connu et immuable. Une semaine par mois, les élus siègent en assemblée plénière à Strasbourg. Le reste du temps est occupé par des réunions de commissions ou de groupes à Bruxelles. C’est donc en plénière que sont votés las avis ou les codécisions et c’est là que commence le parcours du combattant du député naif qui croit encore à la valeur des écrits et du débat démocratique.

    Depuis qu’il existe, ce parlement est dominé par un esprit de consensus. Jusqu’à présent, la droite et la gauche se partageait la présidence en milieu de législature. Les débats y sont feutrés. Encore aujourd’hui on croit bien faire en discutant en réunion de groupe de motions avant de s’apercevoir qu’a la dernière minute, les dirigeants de groupe se sont mis d’accord sur un compromis qui aboutit généralement à un texte inodore, incolore et insipide. Près de 80% des résolutions sont votées en commun par la droite, les socialistes, les verts et, malheureusement souvent, la gauche unitaire européenne (GUE).

    L’ordre du jour des travaux est fixé plusieurs jours avant la séance par la conférence des présidents de groupe, mais il est généralement chamboulé la veille. Qu’importe : on ne reçoit les documents (textes et amendements) -souvent plus de 100 pages- que la veille au soir, parfois même à l’ouverture de la séance, et pas toujours traduits à temps. Les sujets sont variés : du vote du budjet à la taille des skis en passant par la reconstruction du Kosovo. Pour aider le débutant, toujours avide de démocratie citoyenne, le monceau d’amendements reçus fait souvent référence à un document absent du dossier mais parfois encore présent dans la sacoche  » des anciens  » qui s’était penchés sur le texte en première lecture lors de la précédente mandature. Et ainsi, du lundi au jeudi, les débaats s’enchainent, dans un cérémonial parfaitement huilé et réglé par les horaires stricts et légitimes des traducteurs.

    Débats ? Plutôt succession de monologues lus dans hémicycle désespérément vide. Paresse ou mauvaise volonté des élus ? non, c’est simplement une question de rationalité. Chaque sujet traité donne droit à un temps de parole global par groupe politique, selon son importance numérique. A charge pour chacun de répartir ce précieux temps entre collègues. Les intervention vont de 1 à 3 minutes. Chaque intervenant, qui a dû s’inscrire quelquefois plusieurs jour avant l’ouverture de la session, a un oeil fixé sur son texte et l’autre, sur les secondes égrenées par une hologe qui trone au-dessus du président. Ce dernier peut accorder 20 secondes de dépassement avant de couper le micro. J’ai pu ainsi bénéficier d’une minute –ô combien précieuse ! – pour tirer le bilan de Seattle et Arlette Laguiller du même temps sur les suppressions d’emploi chez Michelin, lors d’un débat d’urgence sur les restructurations, imposé par la GUE aux autres groupes et accepté à la condition que le nom de Michelin ne fût pas cité…

    Ce système a certe un avantage considérable : pas de bavards ni de discours fleuves. Mais il a le petit inconvénient d’empêcher tout vrai débat, ce qui explique que seul le publique au balcon, à raison d’un roulement toutes les demi-heures par car et visites guidée, occupe l’hémicycle. Les séances durent souvent jusqu’à minuit mais peu d’élus veillent. Le moment le plus intense des sessions a lieu le jeudi entre midi et 13 h 30, lors des votes, tous regroupés. Moment drandiose où se révèle la nature de cette institution mais aussi de tous ses acteurs. Car là, l’hémicycle est plein ; Dix minutes avant, une sonnerie retentie pour alerter tous les députés, qui pouvaient suivre les débats grâce à la télévision interieur. D’un seul coup, le parlement revit. Des dizaines de portes claquent. Tous et toutes se précipitent et prennent d’assaut les ascenseurs bondés pour aller accomplir leur devoir de citoyens élus. Mais pas seulement. Pour toucher la totalité des indemnités journalières, il faut avoir participé à la moitié des votes nominaux ! A ce moment précis, le parlementaire européen se rend compte que si son vote à peu de poids politique, il a au moins un prix.

    C’est donc en général à midi tapant que que commence la caricature la plus désolante de ce qui pourrait être l’aboutissement d’un processus démocratique. La centaine de votes se déroule à la cadence surprenante d’environ un par minute. La présidente, dont il faut reconnaître le calme et la dextérité à diriger ce bâteau ivre, lit l’intitulé du vote et le numéro de l’amendement puis procède en quelques secondes au vote à main levée ou par un système électronique, si la demande en est faite. Les députés ont sous les yeux trois listes : la liste officielle des votes, celle annotée par leurs assistants, qui y ont ajouté leur consigne, et enfin celle du groupe politique pour les plus disciplinés. Alors commence l’opération la plus délicate : savoir sur quoi on vote. Non pas sur le contenu, c’est humainement impossible – seul l’assistant le sait, il y a travaillé souvent des heures avant, mais parfois aussi à la dernière minute. Toute la difficulté consiste à suivre la cadence infernale sans se tromper. Le bras droit près à se lever pour voter et le doigt de la main gauche fixé sur la ligne de l’intitulé des motions. Le rythme est harassant et la moindre erreur de ligne pourrait faire basculer en une seconde la subvantion au Kosovo vers les prducteurs de chocolat sans sucre.

    Les vieux routiers s’en sortent. Au bout de 10 minutes, les novices sont perdus. Certains copient sur leurs voisins. Heureusement, tout a été prévu pour ceux qui n’arrivent plus à s’y retrouver. A chaque vote, on peut regarder son président de groupe, qui, assis en bas de l’hémicycle, donne par un geste la consigne aux collègues perdus – le pouce en l’air signifie pour, le pouce en bas contre, la main tendue à plat, l’abstention. Voilà comment, à un rythme endiablé, le destin de l’Europe se joue un jour par mois à Strasbourg.

    Certes, le travail en commission est heureusement tout autre, le temps de parole y est libre et on peut étudier plus sérieusement les dossiers. Mais là encore, le fonctionnement est aberrant : des mois et parfois des années s’écoulent entre la première discussion d’un projet et l’avis définitif. En outre, moins de la moitié des des députés assiste à ces commissions. Paperasserie sans limites, débat sans moyens, fonctionnement lent, bureaucratique et administratif, avec, en prime, l’utilisation d’un personnel de service précaire et surexploité : telles sont les dominantes d’un parlement sans contrôle, totalement coupé de ses électeurs et souvent ignoré par la commission européenne.

    A ce théâtre d’ombres s’ajoute la gabegie financière du fonctionnement illustrée par la construction d’un nouveau bâtiment à Strasbourg pour la modique somme de 3 milliards de francs alors que l’essentiel de l’infrastructure se trouve à Bruxelles véritable centre de liaison de l’Europe. Mais on n’hésite pas à payer le déplacement en Alsace, et pour 5 jours par mois, de 3000 députés, fonctionnaires et secrétaires, sans parler de la noria de camions transportant les centaines de malles des élus, soit environ 800 millions de francs payés chaque année par les contribuables pour flatter le caprice nationaliste des gouvernement français.

    Alors démissionner, comme d’autres ? Il n’en est pas question. Il y a la promesse faites aux électrices et aux électeurs, mais il y a surtout la volonté et aussi la possibilité de mener des batailles. Déja, une délégation de sans papiers a pu pénétrer dans la cour, à Strasbourg, les  » Michelin  » ou le leader du mouvement des sans terre du Brésil ont été reçus par les verts et par la GUE et ont pu s’asseoir dans les tribunes. Quant à Xanana gusmao, le leader du Timor-Oriental, c’est un parlement debout, unanime, qui lui a remis le prix Sakharov. Certes après sa victoire…

    Pourtant, si on veut que les peuples s’emparent de l’idée européenne, il faudra faire plus : leurs assemblées doivent être dotées de vrais poivoirs et être contrôlées. Tout cela nécessitera une véritable rupture démocratique et sociale avec le système actuellement en vigueur

    .

    Pour vous donner une idée de la façon dont les votes se deroulent :
    http://fr.youtube.com/watch?v=mCNI5oO1_9o
    ou encore :
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/parlement%2Beurop%25C3%25A9en%2Bvote/video/x5fjyk_bei-vote-rapport-jeanpierre-audy_news

  56. La faillite de la Grèce est « inexorable » alors pourquoi toutes ces « seances de cinéma ^politiques.? Allons directement jusqu’au final, ça nous évitera de voir gesticuler des financiers attirés uniquement par l’appât du gain. Plus ça traine et plus ça leur rapporte. Alors que si ça se termine par ce qui doit arriver il faudra qu’ils mettent la main à la poche.

  57. @ hubert,

    Bonjour,

    La confusion déclarative est telle qu’il devient inconvenant de répartir ses principes europé-uns en intérêts drachmatiques…au court-bouillon monétaire, les banquiers en caleçons ce n’est pas une leçon utile, bien que d’apparence drôle..accaparation morale et légale de la dette au prorata de l’hubris?

    venid a ver la gente por las calles..

  58. @ Michel P.,

    Bonjour,

    Quelle hâte? Transformer légalement une montagne de dette en religion indivuelle et universelle du bonheur, rater les préliminaires c’est un peu gâcher son capital plaisir consciemment, boudeur?

    Ca dévisse les compteurs chiffrés dans le rétro, hein, bizarre?

    High speed taxing, les mathématiciens programmeurs en stage schizoologique sont attendus au petit train! Station morale du chiffre étoilée…

  59. L’épitaphe de Kazantzakis :
    « Je n’espère rien, je ne crains rien, je suis libre.

    La Grèce, mon berceau détruit par l’Europe des capitaux, je ne pleure pas car je suis de cette sorte d’enragéEs seul le peuple peut se libérer.
    A quand la France merde …plus que la vigilance. Appelons à la réaction

  60. BONNIE

     » A quand la France merde …plus que la vigilance. Appelons à la réaction  »

    La réaction ? mais elle est déjà au pouvoir !

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