L'actualité de la crise : "VOLEURS ! VOLEURS !", par François Leclerc

Billet invité

Le pataquès bat son plein, l’élaboration du nouveau plan de sauvetage de la Grèce joue les prolongations. Au moins jusqu’à la prochaine réunion du 20 juin des ministres des finances européens, si ce n’est jusqu’au sommet européen des 23 et 24 juin. Au-delà, la zone euro entrerait dans l’inconnu.

L’affaire paraissait réglée du dire des Grecs, mais elle a rebondi avec l’annonce par le FMI qu’il ne débloquerait la 5ème tranche de 12 milliards d’euros de son prêt, attendue pour le 12 juillet à Athènes, qu’à la condition que les Européens finalisent leur nouveau plan de soutien financier, afin que son remboursement soit crédible. Puis les discussions sont reparties entre eux, un moment facilitées par la concession faite aux Allemands par la BCE de la possibilité d’un roulement de la dette détenue par les créanciers privés, à condition que ceux-ci ne subissent aucune perte financière et que ce soit sur une base volontaire.

Mais le gouvernement allemand a exigé davantage – un véritable rééchelonnement de 7 ans de la dette grecque détenue par les banques et les fonds d’investissement européens – sous la pression du Bundestag qui pose ses conditions pour voter une nouvelle aide publique.

Les Français, pour leur part, restent figés dans leur strict refus de tout ce qui pourrait être assimilé à un défaut, après que les agences de notation Fitch et Standard & Poor’s aient étendu cette notion à tout rééchelonnement ou reprofilage de la dette, fermant toutes les portes péniblement entrouvertes aux cours des discussions.

Pourtant, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, a minimisé les implications d’un tel défaut pour les banques françaises : « Même en cas de scénario apocalyptique, seule une petite fraction du Tier One [les fonds propres] des banques françaises serait compromise », faisant référence à leur exposition à la totalité de la dette souveraine de l’Europe du Sud, Italie comprise. On comprend mal la rigidité de la position française s’il est dans le vrai…

De leur côté, les banques freinent des quatre fers quand elles s’expriment. La Fédération allemande des banques privées a ainsi fait savoir que leur participation ne devait être envisagée qu’en tout dernier recours, s’alignant sur les positions de la BCE (à moins que ce ne soit le contraire).

Analysant le risque encouru par les banques, l’agence Fitch a apporté un éclairage intéressant. Le vrai risque serait indirect, pouvant se traduire par la défiance des investisseurs à leurs égard, y compris entre les banques elles-mêmes, leur créant de gros problèmes de financement et de liquidité. Les banques n’ont pas de problème pour actuellement émettre de la dette, cela pourrait ne pas durer, avec comme conséquence une augmentation des taux qu’elles devraient consentir. Le processus pourrait être initié par les banques des pays faisant défaut, grands détenteurs de la dette de leur propre pays. Les banques grecques détiennent ainsi 45 milliards d’euros de la dette grecque, soit 160 % de leurs fonds propres. Le défaut du pays entraînerait celui des banques et la contagion s’en suivrait.

Mais comment mettre en place un plan reposant sur le volontariat des banques, qui n’y sont pas prêtes, alors que les analystes estiment qu’il serait nécessaire pour que son succès soit assuré que les trois quarts d’entre elles y participent ? Il faudrait pour cela que les gouvernements soient d’accord pour les y inciter et que les nouvelles obligations qui seraient échangées contre les précédentes soient assorties de meilleurs garanties. Ce qui leur permettrait d’obtenir plus de liquidités de la BCE en contrepartie en les y mettant en pension. Mais un tel contexte reste entièrement à créer.

De financière et sociale, la crise grecque est entre-temps devenue explicitement politique. Ni George Papandréou, ni les gouvernements européens ne sont parvenus à obtenir le consensus qu’ils cherchent à obtenir afin de mieux asseoir leur politique, associant la majorité gouvernementale du PASOK et l’opposition conservatrice, qui s’y refuse. Au sein du PASOK, une minorité de 16 députés est proche de la dissidence, menaçant une faible majorité parlementaire de 6 voix. Et surtout, dans la rue, les manifestations géantes ont repris à Athènes et à Salonique, avec comme slogan principal à l’adresse des autorités  : « Voleurs ! Voleurs ! ». Pis encore, des drapeaux tunisiens, portugais, espagnols et argentins flottaient aux côtés des drapeaux grecs dans la foule immense, donnant une nouvelle dimension à ce qui n’était plus une protestation mais un rejet.

Reconnaissant que le pays se trouve à une période « cruciale », le premier ministre hésite à jouer son va-tout et à risquer un référendum au résultat très incertain, alors qu’il cherche à faire adopter de nouvelles mesures d’austérité renforcées par le parlement, qui sont assorties d’un plan de privatisation très impopulaire heurtant le fort sentiment national grec.

L’Autorité des statistiques grecques (ESA) a indiqué que le chômage était passé en un an du taux de 11,6 % à 16,2 % en mars dernier. 40 % des jeunes non scolarisés de 15 à 24 ans étaient sans emploi en mars, contre 29,8 % il y a un an. Une femme sur cinq est dans ce cas, mais l’écart entre hommes et femmes se resserre.

La corde est de plus en plus tendue. Seule voix discordante en Europe, celle de Didier Reynders, le ministre des finances belge, qui tout en recommandant aux Grecs de faire des efforts très importants reconnaît qu’ « il ne faut pas espérer que le pays meurt guéri. On ne doit pas pousser tellement loin dans des efforts socialement inacceptables, et même économiquement peu performants, parce que cela va ruiner la croissance, que le pays n’arrive pas à se relancer ». Seul dans ce cas avec Jean-Claude Juncker, il préconise le lancement d’euro-obligations dont le principe est refusé partout ailleurs.

La Commission européenne n’aurait pu choisir meilleur moment pour mettre en garde l’Espagne, suspectée de ne pas pouvoir atteindre ses objectifs de réduction du déficit public et l’Allemagne, qui tarde toujours à remédier aux faiblesses reconnues de son système bancaire. Les prévisions de croissance espagnoles sont trop favorables, un défaut que le gouvernement partage avec de nombreux autres. Notamment en raison des déficits des régions, dont les nouveaux responsables du Partido Popular vainqueurs des élections soulignent qu’ils sont sont camouflés. La restructuration du réseau des caisses d’épargne est quant à elle loin d’être réglée, tout comme son refinancement. Faute de pouvoir attirer comme espéré des investisseurs privés, la Banque d’Espagne envisage désormais un nouveau schéma, l’amenant à nationaliser certaines d’entre elles pour les revendre ensuite en garantissant les repreneurs contre les pertes que pourraient occasionner leurs actifs. En d’autres termes, l’Etat continuerait de prendre à sa charge le sauvetage du système bancaire espagnol irrémédiablement plombé par le lent dégonflement de sa gigantesque bulle immobilière. Accentuant son déficit alors qu’il doit le résorber, en le masquant grâce aux services de la Banque d’Espagne.

L’Europe traîne un autre boulet, hors de la zone euro, dont on ne parle pas assez. La Grande-Bretagne est au bord de la stagflation – combinaison de la stagnation et de l’inflation – suite à l’application du plan de redressement économique du gouvernement de David Cameron. Encore un pays qui risque de mourir guéri, l’austérité pesant sur la consommation tandis que l’inflation mine le pouvoir d’achat et érode les marges des entreprises. Cette constatation vient de conduire une cinquantaine d’économistes britanniques à réclamer l’adoption d’un « plan B », reposant sur une réforme fiscale véritable, la lutte contre l’évasion fiscale, la création d’emplois et l’amélioration des revenus et du pouvoir d’achat.

Pendant ce temps-là, le jeu du chat et de la souris se poursuit vainement entre gouvernements et institutions européennes…

172 réponses sur “L'actualité de la crise : "VOLEURS ! VOLEURS !", par François Leclerc”

  1. Ha ben quand même.
    Cinq jours sans rien écrire. Cinq. Carrément les vacances.
    Si c’est pas malheureux.

  2. Ce billet est d’une clarté telle qu’en un coup d’oeil on mesure l’étendue de la catastrophe à l’échelle européenne.

    Bravo.

    1. Edith, sans vouloir être agressif…

      Il était temps de se rendre compte que plusieurs pays qui utilisent la même monnaie deviennent, de facto, une zone économique.
      Et qu’il faut donc s’intéresser à ces autres pays.

      Mais pour te pousser à voir encore plus loin, je te suggère de considérer que la crise est mondiale.
      Soit, même si la zone Euro est la PREMIERE puissance économique mondiale, ce sont l’ensemble des pays de la terre qui sont touchés.
      Mondialisme oblige.

      1. Sans vouloir être agressive …

        Tu veux dire quoi exactement ?
        Que je croyais qu’il n’y avait que la France au monde ?
        Qu’éventuellement j’avais entrevu qu’il existait aussi une région dite « Europe »,
        mais que j’avais complètement zappé le reste de la planète que je croyais être encore des zones inexplorées …

        Bref, je ne comprends pas ce que tu veux me dire, alors comme je ne suis pas susceptible, j’aime autant que tu me le dises plus clairement 🙂

      2. @Yvan

        Ah ! ça n’est que ça !
        Tu as bien le droit de croire ou d’interpréter ce que tu veux pas vrai ? 🙂

  3. Ah, ah, ah… les anglais qui appellent à la lutte contre l’évasion fiscale…. c’est l’hôpital qui se fout de la charité, ça fait plus de trente ans que le royaume uni est une blanchisserie. Ils tomberont avec leurs chers cousins américains, à force d’avoir racheté leur dette.

    À pleurer de rire cette histoire…

    1. Effectivement, tous les discours contre les paradis bancaires et fiscaux servent à masquer la forêt:
      la première blanchisserie, c’est Wall Street, la deuxième c’est la City
      Quant à la France, les entreprises du CAC 40 n’ont payé en 2010 que 8% d’impôt sur les bénéfices…

      1. ce 8% correspond t’il :
        1. au montant des impôts payables en France / bénéfice réalisé en France ?
        ou bien
        2. au montant des impôts payables en France / bénéfice mondial ?

        vu que les sociétés du CAC 40 sont des multinationales qui ne réalisent qu’une partie de leurs bénéfices en France, la distinction est importante.

        Ce chiffre de 8% a fait le tour du net au point qu’une ministre du gouvernement Irlandais l’a mentionné dans un interview pour se défendre du reproche qui était fait à l’Irlande de n’imposer les sociétés qu’à 12,5% : en France, c’est encore moins a t’elle dit : 8% seulement.

        Mais ce chiffre correspond t’il réellement au montant des impôts payables en France rapporté aux bénéfices réalisés en France ?

        Ou est ce de l’intox? C’est à dire le montant des impôts payables en France / bénéfice réalisé dans le monde.

        L’info est partie du Journal du Dimanche mais je n’arrive pas à retrouver l’article ni à trouver à quoi ce chiffre de 8% correspond ?

        Quelqu’un a t’il la réponse?

      2. @ chris
        Pour moi la réponse est 2
        impôts payés en france/ bénefice mondial
        Le taux d’imposition sur le revenu des sociétés est de plus de 30% en France.30% des bénefs déclarés en France. Autant dire 30% de pas grand chose, quand on est une multinationale maligne qui sait délocaliser les bénéfices. En Irlande, par exemple, là où c’est moins cher de payer des impôts. On appelle cela aussi gruger le fisc par les « prix de transfert »

        ‘Une ministre du gouvernement Irlandais l’a mentionné dans un interview pour se défendre du reproche qui était fait à l’Irlande de n’imposer les sociétés qu’à 12,5% : en France, c’est encore moins a t’elle dit : 8% seulement.’
        Je pense que c’est une ministre malhonnête(pléonasme?). Elle ne compare pas ce qui est comparable.
        L’Irlande prélève 12.5% des bénéfices (des sociétés) déclarés en Irlande. La France prélève plus de 30% des bénéfices (des sociétés)déclarés en France. point.

        @ Cavalier Ponzi
        Votre stat est interessante
        Si l’Irlande prélève plus d’impôts que la France en terme de PIB, c’est « grâce » aux multinationales de toute origine qui font exprès de localiser une part importante de bénefs en Irlande, vu que ces bénéfices ne sont impôsés qu’à 12.5%, justement.. Cela ne prouve pas que la France est moins exigeante en terme de taxations. Au contraire, cela prouve que l’Irlande est plus « attractive »: elle attire des tas de bénefices de multinationales, qui se localisent chez elles. Mêmes imposés à 12.5 seulement , ces bénéfices permettent de ramasser 3.9% de leur PIB. En fait, votre stat prouve que l’Irlande est un paradis fiscal!

        Tout cela est rendu possible parceque on laisse les multinationales localiser leur benefs comme elles le veulent. C’est cela qu’il faudrait empêcher.

      3. sujet délicat et difficile à approcher. Il paraît qu’on trouve parfois mention d’un taux effectif d’imposition (mondial…) dans certains PV de Conseil d’administration, mais même dans ces documents, les chiffres cités correspondent-ils à la réalité? Des données précises doivent exister, mais le secret doit être bien gardé et partagé par bien peu de personnes, même dans une multinationale…
        S’agissant des comparaisons, il faudrait déjà s’assurer que les bases d’impositions sont les mêmes, que les pourcentages cités correspondent au même impôt (avant application de crédits d’impôts ou après), que les situations nationales son comparables (possibilité ou non de reporter les déficits en avant), etc etc.
        Le cas des « multinationales du CAC » doit, je pense, être considéré à hauteur des impôts payés en France sur les bénéfices réalisés en France pour être un peu parlant. S’agissant de l’utilisation par ces multinationales des prix de transferts, je crois avoir lu dans un rapport OCDE sur le sujet que la France était le pays du monde qui opérait le plus gros volume de redressements fiscaux sur le sujet. « On » ne laisse donc pas les multinationales faire complètement n’importe quoi sur ce sujet, qui reste dans la pratique TRES difficile à aborder au plan fiscal. Soyez convaincu que remettre en cause la politique de prix de transfert d’une multinationale du CAC est un travail lourd, complexe, aux résultats très incertains…
        Petite info en passant, la législation sur le sujet évolue: à partir de 2010, les plus grosses sociétés concernées ont une obligation documentaire sur le sujet (voir BOI 4 A-10-10).

      4. @Bibules, cavalier ponzi, jeanbaba,

        merci pour vos réponses.

        J’ai finalement trouvé le rapport du CPO duquel sont tirés tous ces chiffres (le lien mentionné sur l’article de la Tribune ne fonctionne pas!):
        http://www.ccomptes.fr/fr/CPO/documents/divers/Prelevements-obligatoires-entreprises.pdf

        La partie qui nous interresse ici est discutée avec moult informations (page 157 à 163).

        Je pense que Jeanbaba a raison, la réponse est 2.

        Tout cela est rendu possible parceque on laisse les multinationales localiser leur benefs comme elles le veulent. C’est cela qu’il faudrait empêcher.

        Ce que je comprends de la lecture de ce rapport c’est qu’apparament, il existe des règles pour définir ces prix de transfert (et donc la localisation des bénéfices) mais que l’administration ne dispose pas de moyens suffisants pour contrôler efficacement si ces règles sont bien appliquées :

        p. 161 du même rapport :

        L’article 57 du CGI permet à l’administration de s’assurer que les
        transactions intra-groupes sont réalisées à prix de marché. Pour ce faire,
        la méthode de fixation des prix de transfert doit obéir à certains principes
        définis par l’OCDE.
        La prévention de ces pratiques repose par ailleurs sur une approche
        contractuelle, avec la conclusion d’accords préalables sur les prix (APP).
        Institués en 2003, ils visent à assurer à l’entreprise qui y souscrit que les
        prix pratiqués au sein du groupe ne seront pas analysés par
        l’administration fiscale comme un transfert de bénéfices au sens de
        l’article 57 du CGI. Une procédure simplifiée a été également mise en
        place au profit des PME.
        A ce jour, ces procédures restent confidentielles : seuls 61 accords
        ont été conclus depuis la mise en place de la procédure, les entreprises
        soulignant le délai particulièrement long avant la conclusion de l’accord.
        Le secteur de l’automobile est celui qui a été le principal bénéficiaire de
        la mesure puisqu’il représente près du tiers des accords conclus, devant le
        secteur bancaire et financier. Par ailleurs, deux APP PME ont été conclus
        depuis la création de la procédure en 2006.

  4. Et encore une fois merci.

    Visiblement, François est le seul dans ce pays à nous informer sur Fuku et sur le présent de l’euro.

    1. …J’aimerai bien, ….mais aujourd’hui (08/06 ) à cette heure, il me reste 3.50Eur sur mon compte…Va encore falloir que j’aille sur « mes petites économies  » pour manger ce mois-ci ;-(((

  5. Certains commencent à organiser concrétement la résistance, en Grèce…

    Voici un court extrait du  » Manifeste de l’Assemblée populaire de la place Syntagma », rendu public aujourd’hui:

    Le cadre de l’action politique

    Considérant comme donné le fait que la mission du système politique de la modernité est terminée, et avec elle, l’efficacité des modes d’action extra-institutionnels traditionnels, je propose:

    Que la société des citoyens entoure pacifiquement, mais en masse, le Parlement (de préférence au moment d’une session plénière) et le siège du gouvernement (quand le Premier ministre / monarque sera en réunion avec ses collaborateurs) et exige l’adoption de ses propositions de lois. Au besoin, qu’elle les empêche de partir avant que ce soit chose faite ou exige qu’ils se réunissent à cette fin. Si le pouvoir politique tente d’empêcher, de quelque manière que ce soit, la manifestation du sentiment de la société des citoyens, que tous s’allongent par terre sur le dos comme un seul corps. La seule chose que le pouvoir y gagnera, c’est que le système perd toute légitimité. Le «contrat social» qui relègue la société des citoyens dans le statut de particulier présuppose son consentement, ne serait-ce que tacite. S’il est massivement contesté, il est présumé rompu, et par conséquent, le corps de la société des citoyens doit se prononcer à nouveau. En tout état de cause, la classe politique s’est montrée indigne de la confiance aveugle que lui a accordée la société des citoyens et, bien pis, elle a abusé de son rôle, avec des conséquences désastreuses pour le pays.

    Qu’elle poursuive ainsi obstinément, jusqu’à obtenir la garantie que la volonté de la société des citoyens trouvera une expression institutionnelle et sera obligatoirement prise en compte dans les décisions politiques.
    >>

    George Contogeorgis, professeur de science politique à l’université Panteïon, et ancien ministre de l’audiovisuel.

    (Le texte complet se trouve sur le site Médiapart…)

  6. Défaut de paiement de la Grèce : pourquoi l’effet domino est inévitable.

    La plupart des économistes ne se demandent plus si la Grèce va faire défaut, mais plutôt quand ? Les anticipations vont de quelques semaines à 2 ans, mais pas plus tard que 2013.

    Qu’est-ce qui pourrait arriver si le pire se produit ? Certains n’ont pas hésité à faire un petit exercice de prospective pour voir ce que donnerait un défaut de paiement.

    http://www.lavieeco.com/news/votre-argent/Defaut-de-paiement–Pourquoi-l-effet-domino-est-inevitable-19688.html

    1. « Conséquence, un véritable carnage sur le marché des obligations espagnoles vu que la contagion serait en marche, et l’attention se portera alors sur le secteur bancaire britannique… »

      C’est gentillet

    2. « Conséquence, un véritable carnage sur le marché des obligations espagnoles »

      C’est tout ? Le « marché » serait affecté, les banques Grecques nationalisés ? Tu parles d’ume catastrophe…

  7. Sur un plan technique, tant qu’à sauver la Grèce, le moyen le moins chaotique, le plus économique et le plus respectueux du droit est sans doute de racheter la dette grecque sur le marché. Mais sur un plan politique, veut-on vraiment sauver ainsi la Grèce ? Européaniser, qu’est-ce que cela veut encore dire ? L’Europe n’a jamais été aussi divisée, et elle a déjà montré pendant 10 ans son incapacité à avoir une politique monétaire commune raisonnable.

    France Energies

    http://goo.gl/LXk2t

  8. @ François,

    Bonsoir,

    Enchanté de vous revoir.

    En substance, le monde de la finance est celui de l’anticipation, au poker des menteurs, le premier qui bouge ou montre une carte a perdu.

    Et nous voilà avec des statues, des compteurs qui tournent, des médias fous, les sociétés s’effritent en silence, et puis c’est l’explosion.

    Ils comptent nous tuer vous dis-je. Ce sera comme un accident. Imprévisible

    Chers voleurs de mes deux-niés

    Oui, sombres voleurs, canailles encostumées, tueurs feutrés de pouvoir, loi et morale.

    Si un ratiocinateur, venait à calculer, entre accapareurs,
    et accablés, un taux fait sur les torts, et les dérapages respectifs,
    ce serait vite bâclé, ils sont si peu nombreux, qu’on arrêterait illico de (les) compter

    On verrait haute magie, cette minorité s’évanouir?
    Tout le hic de cette folie, c’est espérer en devenir
    Le négoce des âmes et des gamètes
    Je retourne sur ma comète

    L’économie sanctuarisée, l’individu brutalisé, la loi coupable de fait,
    et le « bon peuple » de larves, tous prêts à communier,
    cannibalisme social inavoué, transféré au peuple en devoir de peine
    réalité mon cul, faudra bientôt y passer

    Où ça?

    Belle soirée monsieur Leclerc, j’avais besoin de me défouler

    @ Kerjean,

    Bonsoir,

    Très drôle. Et merci vous dites comment? continuez, pourtant, rire c’est important. Nous ferons mieux..plus tard?

  9. Si je saisis bien, il est totalement exclu qu’une grosse crise systémique puisse être évitée.
    Dans ce scénario désormais quasi certain dans les semaines à venir, il est probable que la BCE agira « à l’américaine », en renflouant massivement les banques défaillantes, pratiquement toutes les banques – en foutant en ll’air tous ses principes. la banque d’Angleterre fera de même, vraisemblablement. Mais parce que cela ne réduira en rien les dettes, la confiance ne reviendra pas beaucoup.
    A la fin, il vaut mieux que la zone euro éclate – et nous aurons un retour aux monnaies nationales…
    Ceci dit, cela n’évitera en rien les « horribles » restructurations massives…
    Car je ne vois, hélàs, pas venir le SMT qui serait une solution élégante et pragmatique des tous ces soucis

    1. @ Johanes Finkch,

      Bonjour,

      Et quelle constante patience…perséverez, on ne sait jamais.

      Dans l’absolu, je rêve d’une monnaie arc-en- ciel, oseille ici, pognon là, pour ci, ou pour ça.

      Une monnaie multiforme, qui serait soumise au droit de recoloration par chacun quand elle transite par son et-moi, point de chaîne, point de croix…

      Une monnaie unie, et mondiale, ou serait aussi, un capital transparent, créée en égale et journalière partie sur le conte banque-erre de tout un chacun.

      Le non-contrôle concentré de l’unité monétaire ultime et une règle de dispersion jusqu’à l’unité, somme réelle des individuel risques comportementaux.

      Des fonctions géographiques et mémorielles « histori-billet » intégrées, accès info, entre transactionnés-intéressés, une chaîne récurrente limitée et illimitée dans un rapport personne population à l’échelle de ses mesures et pratiques.

      Une monnaie à valeur destructible, ou augmentable, au particulier relatif. Inter-circonstancié, fonction politique et monétaire intégrée de fait dans la pratique et l’usage.

      Encore très, très brouillon…et simple rêve de couillon

      Pour Pierre Sarton du Jonchay…également

      Supplique pour être enterré à la plage de Sète – Georges Brassens
      http://www.youtube.com/watch?v=6uXei215978

    1. Merci J… pour le suivi de la réelle info…Mon seul regret d’avoir été bonne en math et moins bien en philo dans ma jeunesse et de ne pas avoir eu le choix d’apprendre l’espagnol…Et ainsi sont faites les choses, lorsque que l’on regarde derrière soi on découvre parfois que tous ou presque est déjà paramétré et formaté…Et cela dès le plus jeune âge… »Néant-moins », VIVA L’ESPAGNE…(*!*)

      1. @ Idle,

        Bonsoir,

        Plus je vous lis, de ci de là, plus j’apprécie, étrange incondition, votre présence ici.

        Complexe-ment, sans faute d’argument mathématique. Simple sourire « artistique »?

        Orchestre Symphonique De L ‘ Isle J.S.Bach Concerto Brandebourgeois No.5 Samedi 19 Mars 2011 vol 2
        http://www.youtube.com/watch?v=qCw8aGrcS-E&feature=fvst

        Les méthodes menant à des sensations de beauté intérieure sont diverses, une main, comme de grâce éprise, ondulait dans les terres, faisant briser la bise.

  10. C’est Cantona qui avait raison. Au lieu de se moquer de lui, fallait lui prêter main-forte, et faire s’écrouler les banques de façon provoquée, et pas attendre qu’elles s’éffondrent quand-même.

    1. il n’est jamais trop tard pour bien faire.
      entre les banques qui restreignent les retraits en espèces
      et les particuliers qui retirent de plus en plus de liquide
      le course au bank run à déjà commencée discrètement.

  11. Moody’s pourrait abaisser la note de la Grande-Bretagne.

    Serait-ce la planète financière toute entière qui serait au bord du gouffre ? Cela y ressemble …. Si les Etats-Unis sont en très mauvaise posture en terme d’endettement public, la situation de la Grande-Bretagne ne vaut guère mieux … Tant et si bien que l’agence de notation Moody’s pourrait aller jusqu’à lui ôter sa note de crédit triple A.

    http://www.leblogfinance.com/2011/06/moodys-pourrait-abaisser-la-note-de-la-grande-bretagne.html

    1. Moody’s est autant compromise que les grandes banques ricaines. Pourquoi en tenir compte ?

  12. bonsoir, merci pour ce texte

    c’est bien vrai, cinq jours sans article, c’est long, mais d’autres blogs donnent de très belles analyses également, par exemple celui-ci

    côté technique le DOW regarde les 12000, qui pourraient donner du fil à retordre aux vendeurs, le Boss n’a pas dit son dernier mot, et le QE3 « de la contrainte » pourrait faire remonter les marchés à court terme, avec chute du dollar … pas de QE3 aujourd’hui, mais en fin de mois, si l’activité reste molle, voire se casse la figure ?

    en attendant, il ne manque pas grand chose pour un petit test de la peur, à suivre demain et les jours suivants …

    l’utopie du jour :

    pour ceux qui ont des problèmes de portefeuille, la solution peut consister à jouer le robin des bois de la bourse – profiter de la baisse des marchés en spéculant, et ré-utiliser l’argent pour une noble cause d’avenir, essayer d’inverser les flux de pognon, qui va toujours de nos poches vers les « leurs » – à part les prendre à leur propre jeu (voleurs !), je ne vois rien d’applicable de suite, mais seul c’est difficile !

    si les montants investis dans les assurances vie allaient dans le marché avec des ordres directs de leurs détenteurs, on pourrait manipuler les prix de certaines valeurs du cac sans problème, quelques millions d’ordis particuliers qui agissent via réseaux sociaux « parallèles codés » pour tuer le HFT, c’est possible en théorie, resterait à convaincre les assurés en leur trouvant un chef de type Jean Moulin … une utopie mais avec 10/15 milliards d’euros, meme Total on la manipulerait tous les jours – j’achète tu vends, et je vends tu achètes, à 0.15% d’écart on commence à gagner de l’argent 🙂

    j’ai rêvé, maintenant au lit 🙂

    en attendant la révolution …

    1. On pourrait imaginer drôle par exemple
      De considérer que les pertes financières
      privées acumulées sont notre bien collectif

      Effacer toutes les dettes d’un coup
      et créditer pour chaque personne

      Mais sur toute la planète

      La moyenne par tête de pipe
      Cette acrobatie nous rendrait tous

      Doté d’un capital égal à « consommer »
      Sauverait le système politico financier

      De perdre la face et nous faire des jeux
      De guerre sociale, économique,

      C’est une idée trop simple pour être honnête
      Quoi me dites pas qu’on a pas les moyens
      De s’offrir un paradoxe enrichissant et égalitaire immédiat

      Sauver le système en lui reconnaissant le droit à l’absurde
      Par et pour ses composantes réelles, nous les gens,
      Ca gommerait un poil les tensions, les classes sociales y
      Trouveraient capital à réfléchir, et les élites, un marché solvable à séduire
      Y recommenceraient à nous vendre de la croissance et de la consommation à gogo,

      C’est mieux que de se laisser éliminer socialement, ou enragé de prendre les devant
      pour aller embrocher nos gras détenteurs de fortune, vous trouvez pas?

      Soyons plus fous que l’argent, ses règles, la comptabilité réunis
      Les rapports de force s’en trouveraient considérablement changés
      a tous les niveaux, l’enflure des banques excusée, des états aussi,
      on pourrait alors interdire l’intérêt, et refaire des financiers,
      les simples gardiens des petits cochons tirelire,

      établir un système monétaire mondial stabilisée,
      garanti par ce paradoxal effort de bonne volonté alogique
      pour que ça continue sans que ça pète quoi
      Revaloriser le présent dans son besoin d’investissement
      en activité humaine par la monnaie.

      Etablir un droit commercial international fiscalisé, un échange marchand ou financier,
      Devant rapporter au budget de chaque etat de l’echange.
      Réunir toutes les formes de valeur à l’assujetissement à l’impôt tout simplement,

      Si on considère la tva non perçues sur les dettes accumulées par les états
      au nom du secours aux banques qui les plument avec la complicité de la banque centrale
      car quand même zut, dans ce cas pourquoi les etats n’empruntent pas direct à la bce au taux des banques, encore un mystère profond certainement dû à mon ânerie, donc cette tva qui n’a jamais eu lieu, car jamais existé, pour aucun Etat, si ceux ci lui déclaraient une existence rétroactive, par exemple à concurrence de la hauteur de la somme de dettes, on pourrait justifier la création de la masse monétaire manquante ex nihilo, une bonne escroquerie monétaire et juridique, mais pour le bien commun collectivement choisie et acceptée, car partagée..Enfin je dis ça je dis rien, mais ça m’énerve…On pourrait même la transcrire dans la nouvelle monnaie mondiale stablement instaurée direct. en fin je rêve à tort et à travers..

      Le pardon financiers en transformant les plus en moins, et en répartissant la somme.
      Bien sur les produit financiers spéculatifs seraient illégaux dans cette monnaie nouvelle
      Et les transactions internationales seraient obligatoirement libellées dans cette monnaie là
      On apure aussi le pouvoir financier des etats acquis par l’histoire pas souvent nette
      ca detend la diplomatie ce qu’on ne se doit plus, ça décharge les fusils avec un tout petit peu
      bonne volonté même.

      Non?

  13. Cessez de vendre votre peur………….vous imaginez les milliers de milliards en défaut pour 300 milliards grecs ??????????????????

  14. Mercredi 8 juin 2011 :

    L’Allemagne est POUR une restructuration de la dette grecque.

    Le ministre allemand des Finances a conditionné mercredi une aide financière supplémentaire à la Grèce à une participation accrue des créanciers privés à l’effort, par le biais d’une restructuration de la dette.

    Dans une lettre aux plus hauts responsables s’occupant de la crise de la dette, dont l’Associated Press a obtenu une copie, Wolfgang Schäuble propose d’allonger de sept ans les délais de remboursement de la dette afin de donner plus de temps à la Grèce pour réformer son économie.

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=1dfd8e2e0a616ead15d58310fae3ac7d

    Le même jour, la France se déclare CONTRE une restructuration de la dette grecque.

    La France a réaffirmé mercredi, par la voix du porte-parole de son gouvernement François Baroin, son opposition à toute restructuration de la dette grecque.

    M. Baroin, qui est également ministre du Budget, était interrogé, lors de son compte-rendu hebdomadaire du Conseil des ministres, sur la proposition du ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble d’allonger de sept ans les échéances des obligations grecques en circulation.

    La ligne de la France, c’est « le refus de la restructuration de la dette grecque. Nous ne dévions pas de cette ligne », a affirmé M. Baroin.

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=bf8f32af6fe5d7dbdbbea6de7c912e8e

    Conclusion :

    l’Union Européenne, c’est des Etats qui ne sont d’accord sur rien.

  15. La situation est clairement pire que ce que cet excellent article laisse entendre. Le gouvernement n’a plus de légitimité, mais tout le système politique aussi. Ma position (personnelle) a été de juger les responsables. Personne ne s’y est frotté; personne car la Troïka est devenue notre ennemi commun (notre=les grecs). Forts de cette menace étrangère, nous en oublions la véritable raison: la corruption effrénée et l’incompétence des 2 gouvernements précédents tous les deux issus du parti de la Nouvelle Démocratie. Je ne suis pas un partisan fanatique du PASOK (et moins encore aujourd’hui qu’avant) mais il me semble que Simitis a fait mieux. Curieusement, si on se ballade sur des pages FB ou des blogs en Grèce, Simitis, le moderniste, celui qui aura été responsable de notre entrée dans l’Euro, est aujourd’hui vu comme le diable. Personne ne juge sur pièces, à savoir l’endettement public contracté par l’état qui est la base à partir de laquelle s’est construite la dette à la fois publique et internationale. A noter que l’essentiel de la dette grecque est émise en obligations et elle est détenue par des investisseurs institutionnels, pas des particuliers.

    Voici les émissions de dette avant l’élection du gvt Papandréou actuel (de 1996 à 2009), dette totale contractée par l’Etat= environ 257 milliards (256.756 millions) :
    – Gouvernement Simitis (PASOK). Minsitre de l’économie: Yannos Papantoniou, période janvier 1996-octobre 2001 (5 ans et 10 mois). Emission d’obligations Avril 2000. Dette contractées pour 28,6 milliards d’euros. Rentrée de la Grèce dans l’Euro.
    – Gouvernement Simitis (PASOK). Ministre de l’économie: Nikos Christodoulakis, période octobre 2001-Mars 2004 (3 ans et 5 mois). Emission d’obligations Janvier 2002.Dette contractées pour 42,5 milliards d’euros. Jeux Olympiques (2004) – soutenus et voulus par la droite aussi. Simitis n’ a même pas pu inaugurer les jeux, inaugurée par son successeur. A l’époque on disait: « on s’est endetté pour 150 ans! ».
    – Gouvernement Karamanlis (parti de droite: « Nouvelle démocratie » qui a cette époque parlait « réformes fondamentales ». Ministre de l’économie: Giorgos Alogoskoufis, période Mars 2004-Janvier 2009 (4 ans et 3 mois). Dette contractées pour 125,2 milliards d’euros. Aucun évènement majeur; aucune réforme; incendies historiques brûlant plus du tiers des terres forestières.(j’ai écris sur ce drame sur le site Rue89 et puis sur ceux de 2008 ). Le gouvernement a été réélu après une hallucinante campagne d’indemnisation des personnes supposées être touchées par les incendies: aucune vérification n’était jamais effectuée. Les gens faisaient la queue dans les banques et revenaient pour se re-faire « indemniser ». Plusieurs millions – milliards?- ont été distribués comme cela, comme si on les semaient au vent (c’est le cas!). Karamanlis a été ré-élu de justesse avec une faible participation et le dégoût citoyen!!! Mais ré-élu. La période du premier gouvernement Karamanlis a été marquée par les plus importantes affaires de corruption jamais connues en Grèce, dont l’affaire dite des terrains de l’Eglise (appartenant au monstère Vatopédi) revendus de manière illégale, et des scandales plus « communs » dont la plupart impliquent des entreprises allemandes: MAN, Siemens et Deutsche Telekom entre autres ;
    – dernier gouvernement Karamanlis. Ministre de l’économie: Giannis Papathanassiou, période Janvier 2009-Octobre 2009 (9 mois). Dette contractées pour 60,4 milliards d’euros. Incroyable en 9 mois, un montant équivalent à la moitié de l’endettement de son précédent gouvernement.
    Déjà avant le renchérissement de la dette suite aux hésitations de Mme Merkel la dette publique au moment de la prise du gouvernement par Papandréou et son ministre Papakonstantinou (qui n’a encore rien pu faire que d’accepter les conditions imposées par l’Union Européenne – cette même Commission qui a soutenu de manière indéfectible Karamanlis mais a immédiatement lâché Papandréou – cette commission dirigée par M. Barroso qui n’aurait jamais pu gagner sa ré-élection sans l’appui de Karamanlis) la dette publique cumulée (pardon le capital de cette dette pas les intérêts) était de 257 milliards; gouvernement Simitis : 70,7 milliards; Karamanlis : 185,5 milliards). Et quand aux résultats: Simitis a laissé un pays en marche; Karamanlis a laissé un pays en loques.
    Il est très facile de crier au loup et d’accuser les « politiques »: tous ne sont pas responsables au même titre. La Grèce va revenir à sa situation de pays pauvre et endetté comme il l’était dans mon enfance. Mais cette fois ce ne fut pas la guerre et la guerre civile qui nous aura décimé mais la démocratie et le système financier.

    1. Bonjour,
      Vous oubliez dans votre analyse de la période simitis:
      Les combines avec goldman and sach pour rentrer dans les critères Maastricht,.
      L’organisation des jeux olympique 2004,qui prévoyait un cout de 2,5 milliards d’euro et qui a coutait + de 15 milliards.
      Et la chute de la bourse d’Athenes (1999 ou 2000, me souviens plus!), ou les petits porteurs grecques ont perdu 10 milliards d’euro, alors que ce même simitis encourageait le peuple a investir leurs économies en bourse.

      Ce ne sont pas les deux derniers gouvernements grecque qui sont responsable mais les 4 (sous simitis,karamalis et papandreou)…..au moins!

      1. la chute de la bourse me semble un épiphénomène. Personne n’a encouragé: c’est une période où les taux d’intérêt étaient très élevés, les rendements hallucinants. J’ai plus perdu d’argent que vous, j’imagine, à cette époque et ce ne fut pas à cause du jeu comme nombre de mes compatriotes qui achetaient des actions comme des maniques et jouaient au Casino, mais à cause des banques qui faisaient de même.

        Je parle des emprunts pour les jeux olympiques: vous n’avez pas lu car vous préférez tenir le discours « tous pourries ». C’est malheureusement une façon de ne pas résoudre les problèmes. Les personnes que je connais qui sont les plus anti-pouvoirs, contre tous les politiques, qui disent que tous les gouvernements sont pourris comme vous le faites sont aussi ceux qui réclamaient à corps et à cri la financiarisation de l’économie grecque.
        Quand aux combines de GS en effet, ce sont les mêmes qu’employait la France à la même époque et tous les pays européens endettés; c’était la base de la crise à venir… Relisez votre jorion 🙂 La Grèce faisait cela avec la bénédiction de l’Europe.
        .

    2. J’ai jamais autant appris sur votre pays qu’en vous lisant?
      Pourriez vous me préciser s’il est vrai que les salaires du privé ont été baissé en Grèce, »à l’occasion » de cette crise?
      Pour le public c’est le cas n’est-ce pas? Mais pour le privé?

  16. Monsieur Leclerc, vous dites

    Pourtant, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, a minimisé les implications d’un tel défaut pour les banques françaises : « Même en cas de scénario apocalyptique, seule une petite fraction du Tier One [les fonds propres] des banques françaises serait compromise », faisant référence à leur exposition à la totalité de la dette souveraine de l’Europe du Sud, Italie comprise. On comprend mal la rigidité de la position française s’il est dans le vrai…

    D’après l’agence de notation Fitch, l’exposition du Crédit Agricole s’élève à 24,5 milliards d’euros dont 600 millions au titre de la dette publique grecque.

    Elle est de 8 milliards, dont 5 milliards pour la dette publique grecque, chez BNP Paribas et de 6,2 milliards, dont 2,7 milliards pour la dette souveraine, à la Société générale, présente dans le pays avec sa filiale Geniki.

    Selon les calculs de Fitch, le risque souverain grec représente 0,8% des fonds propres du Crédit agricole, 6,6% pour BNP Paribas et 5,8% pour la Socgen.

    Les banques française ne sont pas qu’exposées à la dette souveraine en Grèce.

    1. L’exposition du CA en Grèce, d’après le CA lui même est de 27 Mrds €…
      Épisode 1, le 19 mai 2011 :
      (Boursier.com)
      Ce matin, lors de l’AG des actionnaires du groupe Crédit Agricole, Bertrand Badré -le Directeur Finance du groupe- est revenu sur l’implantation de la banque verte à l’international avant d’évoquer l’exposition du groupe en Grèce avec sa banque de détail Emporiki…

      Il s’agit là « d’un nouveau défi que nous nous attachons à relever depuis 18 mois » a expliqué le dirigeant qui poursuit : « Nous avons nommé un nouveau Directeur Général. Nous avons travaillé sur le fond à changer les structures d’Emporiki et ses process. Nous avons profondément changé la base de coûts, la manière de travailler. Ces résultats commencent à porter leurs fruits… Nous le voyons. Au 1er trimestre, le résultat brut d’exploitation d’Emporiki est significativement positif. Evidemment, la crise grecque a changé d’amplitude et nous fait faire face à un nouveau défi, mais compte tenu des travaux effectués depuis 18 mois, nous sommes armés pour faire face à ce défi, même si ce n’est pas évident ».

      Le Directeur financier de Crédit Agricole a notamment tenté de rassurer, expliquant que la crise grecque ne comportait pas uniquement des inconvénients pour le groupe… « Il ne faut pas aller trop vite dans les conclusions. Ce n’est pas parce que la Grèce va plus mal aujourd’hui qu’Emporiki va forcément aller beaucoup plus mal ! Il faut faire très attention à cela ! D’un côté, nous avons à faire face à un coût du risque qui risque d’augmenter, et ce n’est pas une surprise… De l’autre, l’environnement de crise nous offre des opportunités en matière de refinancement, en matière de contrôle des coûts et de réorganisation de l’entreprise ».

      Bertrand Badré conclut : « Il ne faut pas aller trop vite en conclusion, mais nous laisser le temps de faire face à ce défi… Nous sommes tout à fait armés pour le faire ! »

      Jean-Paul Chifflet -Directeur Général du Crédit Agricole- a pour sa part précisé : « Emporiki -notre filiale grecque- a défini un plan de redressement en 2009, qui est tenu malgré la difficulté structurelle que connaît par ailleurs ce pays. Nos équipes sur place font un travail remarquable dans un contexte et un environnement de crise très profonds. Emporiki améliore son résultat brut d’exploitation. Ses risques de crédit sont mieux maîtrisés et, en parallèle, le plan de diminution des charges a été renforcé. Il permet des économies légèrement plus élevées que prévu. Aujourd’hui, même si la mobilisation des Gouvernements européens nous laisse penser que le risque de défaillance s’éloigne, nous restons attentifs à la situation et très mobilisés sur ce dossier ».

      Au début du mois de mai, Crédit Agricole avait, comme les autres banques françaises, précisé dans un communiqué son exposition en Grèce. Ce matin, la Direction de Crédit Agricole a confirmé les chiffres annoncés à l’époque et précisé le montant des encours de crédit aux particuliers de sa banque de détail

      Résultat et suite, épisode 2, le 24 Mai :
      On sort Emporiki de la côte avec les sous-sous des caisses régionales…

      PARIS (Reuters) – Le groupe Crédit agricole a annoncé mardi lancer une offre sur le solde de 4% du capital d’Emporiki, dans le but de retirer sa filiale grecque en difficulté de la Bourse d’Athènes.
      Crédit agricole SA a lancé de concert avec Sacam International SAS, filiale à 100% des caisses régionales de la banque verte, une offre à 1,76 euro sur les 20.466.745 actions encore en circulation, soit un montant total de 36 millions d’euros qui représente une prime de 37,5% par rapport au cours de la veille (1,28 euro). Le titre est très peu liquide.
      Crédit agricole, qui est la banque française la plus fortement exposée à la Grèce avec Emporiki, a vu de ce fait sa note de crédit abaissée vendredi soir par l’agence de notation Standard & Poor’s.
      La banque française a passé l’an dernier au deuxième trimestre une dépréciation de 400 millions d’euros sur Emporiki qui s’ajoutaient à celle de 500 millions annoncée en 2009.

      Ils auraient pu me prévenir à ma Caisse Régionale, j’leur aurais bien emprunté quelques dizaines de milliers d’€ pour me payer des actions Emporiki avant leur rachat à +37% ! Juré ! je laissais la plus-value chez eux… Pas l’choix d’toute façon… Tout le monde était content…
      🙂 (jaune)

      1. @ Vigneron :
        Hummm …
        Emporiki, c’est pire que ça, me semble-t-il : http://www.news-banques.com/apres-la-note-du-pays-moodys-abaisse-celle-de-huit-banques-grecques/012178120/
        Est passé à B1, selon Fitch. Soit, très exactement, du Non Investment Grade (spéculatif) à … hautement spéculatif. Avec perspective négative.
        De sorte que 2 degrés plus bas, et Emporiki rejoint la catégorie de la dette publique grecque, caa (risque ‘substantiel’).
        De sorte que les cours n’ont pas fini de plonger pour Emporiki et CASA.
        Une info intéressante de Reuters justement (et récente sur Emporiki et CASA) :
        http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE7561DB20110608?pageNumber=1&virtualBrandChannel=0
        «  »Et donc nous devrions mieux nous en porter par rapport au crédit aux particuliers et aux professionnels », a-t-il ajouté en référence à Emporiki.
        Plusieurs heures après ces déclarations, Crédit agricole a souhaité préciser les propos de son directeur général, en expliquant que la banque pourrait être favorable, sous conditions, à un « rollover » de la dette grecque.
        « Nous pourrions être favorables à un « rollover » (…) à condition que tous les acteurs privés détenant ces titres soient impliqués dans cette opération et pas seulement les banques », souligne la banque dans une déclaration faite à la presse. »

        Reprise de volée de CASA de son Directeur Général, juste après sa conférence de presse à Milan où CASA annonçait justement qu’elle allait doubler son effort en Italie, histoire de pallier à ses problèmes en Grèce (soit, reculer pour mieux plonger, à mon sens), faut quand même le voir pour y croire …

        Et puis les autres gnafrons sont tip-top aussi :
        « Les porte-parole de la Société générale (SOGN.PA: Cotation), de BNP Paribas (BNPP.PA: Cotation) n’ont pas souhaité réagir aux propos de Jean-Paul Chifflet. Le groupe mutualiste BPCE n’était de son côte pas immédiatement disponible. »

        Enfin, sur le nouveau DG, faut dire qu’il vient d’arriver et qu’il est un pur produit des caisses régionales, justement, ce qui explique son ‘dérapage’ lors de sa conférence de presse :
        http://www.capital.fr/enquetes/hommes-et-affaires/les-petits-secrets-du-nouveau-directeur-du-credit-agricole-jean-paul-chifflet-498368
        « Le bon soldat n’a pas déçu ses chefs : coup sur coup, il a dissous les conseils d’administration des caisses d’Auxerre, de Libourne et surtout de Corse, où les dirigeants, souvent proches des milieux nationalistes, étaient soupçonnés de s’être octroyé des prêts illicites. »
        « Et il a déjà remercié trois DG délégués : Bernard Mary, Jacques Lenormand et Jean-Frédéric de Leusse. »
        Dont deux qui étaient en lien avec Emporiki …
        Ce mec là, c’est … Vigor dans ‘Nikita’ !!
        S’il continue à parler comme ça, va finir par nettoyer Emporiki tout seul.

        @ Herman :
        « Toujours, selon les calculs de Fitch, le risque souverain grec représente 0,8% des fonds propres du Crédit agricole, 6,6% pour BNP Paribas et 5,8% pour la Socgen. »
        En fait, il faudrait tout simplement voir comment calcule les fonds propres de CASA pour calculer le risque souverain grec, tout simplement pour savoir si Fitch a intégré les fonds propres des caisses régionales ou pas.
        Ce qui change évidemment énormément de chose.
        A savoir que justement, selon les accords de Bâle III, ces dits fonds propres des caisses régionales ne seraient pas pris en compte pour le calcul des fonds Core Tier One … (si ma mémoire est bonne).
        Les caisses régionales, comme le dit Vigneron, c’est véritablement le tiroir caisse de CASA.
        Reste à savoir jusqu’à quand …

      2. @zébu

        Pire que quoi ? J’avais sorti un chiffre de 39 milliards d’engagements tout compris pour CASA en Grèce il y à un ou deux mois. Là c’est le chiffre officiel de CASA, 27 milliards, point. Ça suffit pour faire très très mal.
        Pour les fonds propres de CASA, évidemment qu’il ne s’agit que de ceux de CA Société Anonyme, 45 milliards de fonds propres je crois et 68 pour le groupe CA (avec toutes les caisses régionales – détenues par les sociétaires des caisses locales – et dont seules certaines je crois sont actionnaires et majoritaires chez CASA qui détient lui même 25 % de ces mêmes caisses régionales…).
        Pour ce qui concerne ma Caisse Régionale d’Aquitaine, vais t’en raconter une bien bonne.. On est pas chien avec les actionnaires, tant qu’y a du pognon, Et ici y’en a encore, comme dans celle de la Marne…
        Donc, octobre 2009, ils font la gueule les porteurs de CCI de la CRCA d’Aquitaine… Les CCI, qui sont des certificats coopératifs d’investissements émis auprés des meilleurs clients et sociétaires quelques années auparavant (2002) au prix approximatif de 33 € et pour un volume de 10 millions de titres, sont au plus mal. À la côte euronext, 13€… Liquidité, 0… Méchante grogne des « coopérateurs » concernés… Keskonfé ? Ni une ni deux, Conseil d’Administration exceptionnel. Introduction vite fait bien fait d’une clause de rachat exceptionnel dans le contrat d’émission. On rachète tous les CCI au prix de 33€, total : 330 millions d’€ ! Et moi on m’emmerde pour un warrant de 50 000…
        Bon ok, avec des fonds propres de 2 Milliards, un Produit Net Bancaire de 480 Millions et un résultat brut d’exploitation de 240 Millions, on peut être bonne patte avec ses bons clients-sociétaires-actionnaires-déposants… mais meeeeerde quoi !
        Le bons sens près de …

        Le rapport du conseil d’admi « rachat CCI » du CRCA d’Aquitaine du 26 octobre 2009 (pdf si le lien fonctionne…) :
        http://www.google.fr/m/url?ei=vubwTaCcAabKjQeGhrCbAw&q=http://www.ca-aquitaine.fr/Vitrine/ObjCommun/Fic/Aquitaine/Img/6_Rapport_CA_AGS_CCA_AQUITAINE.pdf&ved=0CBcQFjAB&usg=AFQjCNHto51Gj52EbmFG2ESU2R4fzLpWfw

      3. @ Vigneron :
        Je voulais dire justement que c’est bien pire que ce qui est annoncé. Cela plus de deux ans que CASA communique sur Emporiki et son ‘redressement’ et à chaque fois les pertes s’accumulent.
        A déjà laissé près de 2 milliards sur le carreau, CASA en 2 ans et la notation d’Emporiki continue de plonger. Il y a un an, j’avais fais une étude sur le bilan présenté par CASA sur ce blog, montrant qu’en 2009, CASA y avait laissé 850 millions d’euros et que le directeur qui avait géré l’acquisition en 2006 d’Emporiki avait été vidé comme un malpropre : Emporiki était presque aussi pire que la filiale de CASA qui gérait les subprimes, c’est dire … Sauf qu’entre-temps, la dite filiale (Calyon je crois) a pu se refaire une santé comme on dit, mais … pas Emporiki.
        2010 a été encore pire que 2009 et vu la plongée de la notation, qui suit celle de la dette publique grecque, CASA ne fait que commencer avec ce boulet qui l’entraine dans les déficits. Heu-reu-se-ment, il y a les caisses régionales, leeeeessss caisses !!
        Actionnaires à 55% de CASA, elles se sont révoltées et ont envoyé ‘vigor’ faire le nettoyage ‘là-haut’. D’où la franchise inhabituelle lors de la conférence de presse …
        Conférence où le DG a d’ailleurs annoncé que CASA allait augmenter ses investissements … en Italie (!!, le nez fin à CASA : ils savent trouver avant tout le monde les trucs pourris, comme les banques italiennes, dont on apprendra dans 2 ans qu’elles sont inmetables ; de sorte que l’on dit merci CASA, pour nous indiquer si bien les chausses-trappes).

        Sinon, pour le rachat des parts, oui, ‘ça’ se pratique beaucoup dans le monde de l’économie ‘sociale’ (et même solidaire), à condition d’avoir les sous.
        Or, les banques ‘sociales’ en ont : ça tombe bien, faut pas désespérer le petit ‘rentier’ (comme un temps il ne fallait pas désespérer Billancourt).
        L’ESS, voilà l’avenir … pour les banques.
        Merci pour le lien.

      4. @zébu

        Ça signifie surtout que, pour les autorités politiques et financières françaises, tout défaut tant soit peu radical sur la dette grecque ou en tout cas tout défaut qui mettrait en première ligne le défaut de solvabilité mortel des banques grecques, dont Emporiki, est absolument inadmissible. Il faut sauver CASA à tout prix.
        Rien que pour ça, ne pas compter sur eux pour un règlement rapide de la crise des créances européennes…
        À la trappe le premier réseau bancaire français, premier assureur-vie, etc ? Vous voulez rire ?

  17. Le problème n’ est pas la dette grec. Ce sont les CDS sur la dette grec.

    Sentant l’ odeur du sang, des milliers de fusils sont maintenant chargés de par le monde avec les CDS. Même un défaut ou une restructuration de 1 euro de tous faire exploser .

    On est exactement dans la configuration du sauvetage d’ AIG pour sauver les paris des bookmakers de part le monde.

    Tant que ces paris idiots ne sont pas interdits, on vit sur un volcan virtuel au danger bien réel.

    1. C’ets pour ça qu’il faut aussi être positif avec les CDS. Il vont multiplier la débacle par un tel facteur, la gifle sera si grande, qu’au prochain crash on sera obligé de tout remettre en question.

      A moins que je sois trop optimiste

      Niark Niark

  18. Manquait plus que ça…Ça craque sévère à l’OPEP.
    Pour la première fois depuis lurette la réunion des ministres s’est traduite par un constat d’échec pour l’Arabie Saoudite. Emmenés par le ministre du pétrole libyen, les pays opposants, Algérie, Iran, Irak, Angola, Vénezuela, Equateur, soit une majorité de 7 pays sur 12 membres, reprochant le soutien des saoudiens, émiratis, quataris et koweïtiens aux interventions occidentales en Libye et ailleurs, ont refusé toute augmentation de la production. « La pire réunion de l’OPEP que j’ai connue » a déclaré le secrétaire le ministre du pétrole saoudien, secrétaire général de l’organisation d’exportateurs. « Depuis 16 ans que je suis ministre du Pétrole, je n’ai jamais vu une position à ce point obstinée ».
    Pour le président iranien de l’OPEP, le ton est beaucoup plus froid : « Il a été décidé que nous disposions d’environ trois mois pour évaluer la situation; nous prendrons alors la décision appropriée », a déclaré Mohammad Aliabadi.
    Aucune date pour cette réunion n’a été fixée pour le moment et la prochaine réunion officielle de l’organisation n’aura pas lieu avant le 14 décembre…
    Pour l’un des délégués de l’Opep, la réunion de mercredi implique la mort de facto des quotas.
    L’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui représente 28 pays industrialisés, a immédiatement réagi en faisant part de sa déception.
    « Evidemment, ce qui compte vraiment c’est l’offre réelle, qui devrait évoluer avec une demande saisonnière en hausse, et nous exhortons les grands producteurs à réagir en conséquence », dit-elle dans un communiqué.
    L’Arabie Saoudite proposait une augmentation des quotas de 5% (1,5 Millions de barils supplémentaires par jour).
    War War…
    http://m.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&client=mv-google&rl=yes&v=aj5Cvz4PnZw

    1. @ Vigneron,

      Bonjour,

      Les liens « smartphones » non fonctionnels sur ordinateurs. Pour info

      Son équivalent
      http://www.youtube.com/watch?v=aj5Cvz4PnZw

      Sans preuve liquide de votre nectar, je commence à vous croire avatar, nom d’un steack tard?

      Comme une sensation de ralenti…les géants jouant à je te tiens par la barbichette, avant le premier « rire »…la suite a toujours été pratiqué en fonction de chacun.

    2. Extension des alliances qui commencent à peser près de la moitié de la populations mondiale:

      « Le russe, Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères a annoncé qu’une expansion importante de l’ Organisation de coopération de Shanghai ( OCS ) sera mis sur l’ ordre du jour à sa prochain sommet à Astana au Kazakhstan, le 15 Juin.

      Si l’ expansion est approuvée, l’Inde et le Pakistan se joindront à la Chine, la Russie et les républiques d’Asie centrale membres de l’OCS à plein, et l’Afghanistan se joindra à l’Iran et la Mongolie en tant que nouveau SCO «observateur ». Les médias américains semblent avoir manqué ces nouvelles, mais les futurs historiens ne pourront probablement pas l’ignorer comme un tournant important dans l’ histoire de l’ Afghanistan, les États- Unis et du monde entier. »

      Il semble que l’on s’inquiète des possibles réactions américaines si ils devaient perdre leur hégémonie.

      http://consortiumnews.com/2011/06/07/asian-alliance-supplants-us-empire/

      1. Fin définitive du ‘grand jeu’ américain dans le ventre mou de l’Asie.
        Ce ventre fécond, où résident les plus grandes réserves énergétiques et le plus grand nombre de consommateurs, sans compter les plus grands réseaux d’approvisionnement.

      2. Hé oui, Zébu.
        C’était en réalité une partie de jeu dans lequel Gémonie jouait aux Echecs, alors que Mergents jouaient au Go.
        Les interpeller par un « Hé » n’a pas eu l’air de servir vraiment. Ils étaient trop absorbés.

      3. « si ils devaient perdre leur hégémonie. » : c’est déjà le cas, du moins dans cette région, et ce depuis un bon bout de temps déjà.
        Quelque part entre les montagnes de l’Hindou Kouch et les sables mésopotamiens …

    3. Retour du boomerang …
      Me souviens d’une ex-URSS qui, par la grâce saoudienne, se vit manger en pleines dents, le troisième choc pétrolier, celui de l’ouverture des vannes pétrolières et de la fonte des neiges des revenus.

      1. La grâce saoudienne n’est plus car ils n’en n’ont plus les moyens : les cheikhs sont à blanc.
        A l’inverse, tous ces ‘petits’ ennemis de l’oncle Sam, eux, ont encore de bons reliquats pétrolifères.
        Et vont garder les vannes fermées.
        D’abord parce que cela rapporte et qu’ensuite parce que cela leur fera plaisir.
        Quand on peut joindre l’utile à l’agréable, n’est-ce pas …

      2. @ Zébu

        Entièrement d’accord avec vous…

        Ci-après un petit lien bien sympathique qui montre qu’en réalité, la décision des Etats Unis de ne plus financer les études sur les ressources et la consommation de pétrole ne revenait pas à « casser le thermomètre » parce que la température deviendrait affolante, mais qu’en réalité c’est bien pire que ça.

        L’image qui me vient en tête, c’est celle d’un petit garçon qui ne voulant pas aller à l’école a pris la température du caniche, et qui dans une crise de colère feinte, jette le thermomètre par terre quand sa maman dubitative lui demande de reprendre sa température…

        Parce que là, on découvre que les données de l’Agence Internationale de l’Energie sur la production mondiale de pétrole sont truandées depuis 2006, ce qui nous fait voir d’un jour nouveau l’envolée des prix du pétrole en 2008 : on était tout simplement à cours de pétrole… Et le peak oil annoncé pour l’horizon 2020, eh bien il est dores et déjà derrière nous…

        http://www.theoildrum.com/node/7949
        (lien trouvé sur forum-eco)

        PS :

        Pourquoi diable Albert Frère et Thierry Desmarais, milliardaires proches de Sarkozy, associés dans GDF Suez, et grands promoteurs des gaz de schistes, mettent-ils en vente leurs parts dans les sociétés qui les exploitent aux Etats Unis ?

        Ils prévoient un effondrement des prix (il paraît qu’il y en a pour 200 ans de consommation rien qu’en France) ? Ou l’exploitation est en réalité tellement compliquée qu’ils ont déjà pompé tout le potentiel exploitable aux Etats Unis ? (Ou en tout cas on n’en est pas loin)

        Et que diable font ou sont allés faire les Etats Unis, la France et le Royaume Uni en Lybie, en Irak, et en Afghanistan s’ils disposaient d’un tel potentiel énergétique sous leurs pieds ?

      3. @ D.Cayla,

        Bonjour,

        Avez vous oublié, et ce n’est pas dessein, les réserves srtatégiques, des atlantes voisins?

      4. @ Jérôme

        Les réserves stratégiques ? Trois mois de réserves ? Vous comptez aller loin avec ça ?

      5. @ D.Cayla,

        Rebonjour,

        Précision,

        Réserves stratégiques stockées. Nous sommes d’accord.

        « Champs » de light sweet crude non exploités sur le territoire national en attendant…des circonstances proches de celle de notre présent…

        Reparlons-en..j’ entends tinter les mot tactique stratégique énergético-financière..une illusion de plus?

      6. @ Jérôme

        Vous me direz où vous avez trouvé des champs de pétrole non exploités aux Etats Unis

        http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serve_p%C3%A9troli%C3%A8re

        Par contre, il y a bien, comme je le disais, des réserves de pétrole stockées représentant environ 1 milliard de barils, pour une consommation quotidienne de 17 millions de barils, soit 60 jours de consommation…

        http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serve_strat%C3%A9gique_de_p%C3%A9trole

        @ Vigneron & Jérôme

        Je vous laisse à vos illusions de tactique stratégique énergético-financière… Au fait, on parle de manoeuvres tactiques au sein d’un plan stratégique…

        Une stratégie viable aurait pu consister, par exemple, à taxer la consommation de carburant, surtaxer les SUV, surtaxer les habitations gloutonnes,…

      7. @ D.Cayla,

        Bonjour,

        Avez-vous un accès autorisé, à ce genre de données? sourire.

        Churchill:
        En temps de guerre, la vérité est si précieuse qu’elle devrait être sans cesse protégée par une garde de mensonges

        Jancovici, lui, dans ses discours, affirme, en substance, l’Etat réel, ou l’approximation la plus actuelle, de la connaissance des réserves énergétiques, sont l’apanage des grands groupes pétroliers.

        Qui partageraient au compte-goutte, le pipé-line de leurs info, stratégie économique obligeant.

        Tous les points chauds du globe concernent des ressources matérielles.

        Tous sont sujets à une prédominance de l’explication idéologique, médiatiquement, démocritique si vous préférez. Je parle de quantité de l’info.

        On cultive notre besoin de bonté, d’illusion, de déni, des horreurs réelles qu’entre implique notre confort d’égos tristement conditionnés à l’hyper-enflure..sentimentale, canalisable et manipulable sous forme de bouffées de colères.

        Vous convaincre, je ne saurai, même si par je, jeu reproduis le schéma d’échange triste auquel nous nous livrons.

        Ceci étant dit, nous avons pensé ensemble, un peu, et je crois bien en votre conviction, respectable. Et respectée.

        Peut être plus juste que la mienne, toute de suppucomputation faite.

        Merci à nous deux aux efforts mutuels de persévérance? Sourire

        Et bien relevé le détail strat* – tact*. Bravo

        Quatre vingt quinze pour cent – Brassens
        http://www.youtube.com/watch?v=61klageOn-4

      8. @ Jérôme

        Nous sommes d’accord en tous points, sauf sur leur interprétation.

        Personnellement, je crois que nous sommes ramenés à un pari pascalien 😉

        Pile nous continuons à vivre dans un monde où l’important ne coûte rien (la nourriture, le chauffage, le carburant,…). Face l’important redevient prohibitif.

        Nous disposons du superflu à satiété. Faire des réserves de nourriture, de bois de chauffage, de piles, d’ampoules,… ne coûterait pas bien cher.

        Pascalien je vous dis ! Même si vous n’y croyez pas, vous avez tout intérêt à prendre vos dispositions, vu le coût ridiculement bas de l’assurance…

    1. merci pour le lien
      autre point de vue intéressant:
      de Contogeorgis à lire sur médiapart

      au médiateur: renvoi inutile, déjà fait + haut:merci de supprimer

  19. La Grande Bretagne à mis en place un plan d’austérité draconien et ne va pas mieux.
    La Grèce à mis en place un plan d’austérité et de ventes d’actifs sans précédent, ce qui n’a rien rien résolu.
    On continu longtemps ce petit jeu, à certains?

  20. bon , on va se détendre un peu avec le deuxieme prenom de la future (?) présidente du FMI :

    qui paie Odette* , s’enrichit !

    *les dettes

  21. François Leclerc,

    Le fait que la population grecque se retourne contre l’Etat dans des manifestations monstres aux cris de « Aux voleurs ! Aux voleurs ! » est tout à fait compréhensible en raison des restrictions drastiques qu’elle se voit imposer depuis un an pour affronter la dette. Que dans le même élan des drapeaux tunisiens et argentins se mêlent aux drapeaux européens est révélateur, par ailleurs, de ce qu’une colère légitime, un exaspération sans précédent, peut engendrer d’amalgame et de confusion, en assimilant les dirigeants et les gestionnaires de régimes et d’économies disparates à des mafieux rackettant purement et simplement les populations pour le compte d’une bande internationale, un syndicat du crime à l’échelle planétaire.

    Mais le fait qu’un économiste de votre renom rapporte de la rue cette pochade reprise en chœur dans les manifestations d’Athènes et de Salonique, le fait que vous livriez cette caricature sans y apporter votre réserve, m’amène à penser que votre article manque peut-être de la distance et du sang-froid indispensables à une restitution objective du fait économique grec.

    1. Les indignés, ce n’est pas une affaire grecque ! Les pays sont différents mais le rejet est le même.

      1. Un contingent de 800 militaires réservistes est en cours de formation pour parer à d’ « éventuels » désordres dans notre beau pays…
        Un maire socialiste envisage aussi d’utiliser l’armée pour venir à bout de la délinquance dans son ghetto…

        En attendant la première balle perdue…

      2. @yvan

        C’est 10 000 « personnels militaires » qui doivent être mobilisables en quelques jours, désormais et selon la Loi, sans accord de quiconque d’autre que du président et accessoirement du premier ministre, pour le bien de la « sécurité intérieure », bien sûr.

      3. François Leclerc,

        Il est évident que le rejet est le même, à la fois massif et universel. Mais dans le cas particulier de la Grèce, je pense que des manifestations aux cris de « Aux menteurs ! Aux menteurs ! » auraient été plus appropriées quà ceux de « Aux voleurs ! ». L’exécutif et le législatif grecs, en entraînant le pays de la croissance à la banqueroute, ont certes révélé au monde leur ahurissante incurie, ainsi qu’une réelle aptitude à falsifier in fine données et chiffres. Certes leur incompétence les désigne comme responsables de la déroute actuelle, mais ne saurait pour autant les assimiler à des gangsters de haut vol.

        S’il y a eu gabegie, il n’y a pas eu hold-up. Mais en considérant que la société a été gravement flouée dans l’affaire, il faut alors admettre que chaque citoyen grec, à son niveau, y a volens nolens apporté sa part, en s’éblouissant aux miroirs qu’on lui tendait d’en haut et en s’illusionnant, – pour ne prendre que ce seul exemple, quant à un hypothétique avenir collectif dans une fonction publique dorée.

      4. Merci de la précision, Vigneron.

        800 parait en effet dérisoire. Et il est parfaitement possible que j’ai pris ce chiffre avec uniquement les mobilisables en Bretagne, sur Ouest-France.
        Comme quoi, une erreur est vachement vite faite.

        « sans accord de quiconque d’autre que du président et accessoirement du premier ministre »
        Cela rejoint totalement le discours de Ron Paul sur la prise de décision de conflit indépendante du Congrès américain, ainsi que la fermeture de tout site internet sur terre par le pouvoir américain aussi.

        On a même plus besoin d’élire des fascistes, ils sont déjà au pouvoir.

      5. euh mm 10 000 c’est dérisoire…

        l’armée égyptienne c’était 1 million d’hommes, équipés par les USA… la france moins de 100 000, la plupart équipés avec du matos obsolète…

        ce qui sauva les manifestants et qui en perdit d’autres, c’est que l’armée égyptienne n’avait pas de munitions, c’est pour cela qu’elle n’est pas intervenu.

        croyez vous qu’avec notre budget sous développé, nos soldats soient équipés pour affronter une population entière ?

        un ami militaire m’envie même mes petits talkies à énergie solaire dont je me sers en montagne, achetés à 45 euros à boulanger, car ceux dont dispose l’armée sont pourraves et inutilisables.

        les 10 jeunes qui sont morts dans une embuscade en Afghanistan n’avaient pas de munition (de toute façon, ils seraient mort quand mm, vu la configuration de l’attaque, dixit un autre militaire de mes connaissances).

        mm les flics sont sous équipés ! si il y avait une vraie insurrection populaire, le pouvoir tiendrait 1 jour, pas plus, certainement moins (regardez sur google map où se trouvent les centres de commandement en france). en 20 min à pied, on fait tomber l’élysée, l’assemblée et le sénat – et un paquet d’ambassades… le centre névralgique de la finance fr et des grandes industries, c’est la défense… bloquez ca, vous niquez la finance fr… tout est centralisé, donc c’est pas vraiment solide.

      6. @aurel

        Hardi petit !
        Tant de sottises au cm2, j’appelle ça une pépinière. Respect.

      7. a la louche : 100 départements x 2 villes x 10 banlieues + rupture alimentaire (par ex) = 2000 émeutes ……..ça nous fait 5 uniformes bedonnants par émeute …….c’est pas gagné !

      8. @ Laurel :
        « ce qui sauva les manifestants et qui en perdit d’autres, c’est que l’armée égyptienne n’avait pas de munitions, c’est pour cela qu’elle n’est pas intervenu. » : ce qui sauva les manifestants, c’est surtout que l’armée égyptienne était (est toujours) une armée de conscription, et que bon nombre d’officiers intermédiaires ont refusé de tirer sur une foule dont ils provenaient.
        Je rappelle que la fin de la conscription a été décidé par Chirac en France dès son arrivé au pouvoir en 95 et que nous avons donc une armée de métier, en bien comme en mal mais plutôt en mal si les choses tournent vinaigre.
        Remember la guerre d’Algérie et le quarteron de généraux ‘félons’ : sans tous ces appelés, on ‘imagine’ très bien ce que le quarteron aurait pu faire.
        Les ’10 000′ dont on parle sont nettement suffisants en cas d’émeutes vilaines (stade ‘émeutes 2005’ avancé, RPG-7 inside), pour étouffer l’affaire.
        Pas pour faire face à une insurrection sur un territoire national, of course.
        Qui plus est avec des femmes, des ouvriers ou mêmes des ‘rentiers’ déchainés (horreur …).

      9. L’armée française ne tirera pas sur des français, même désignés émeutiers par le gouvernement. Le gouvernement a peu de soutien populaire, y compris dans l’armée. De toutes façons ce n’est pas leur boulot, c’est celui des CRS, qui appartiennent à la police et sont dirigées directement par le ministre, ce qui est beaucoup plus pratique. Les crs peuvent éventuellement tirer sur des pillards ou des incendiaires armés, pas sur de simples manifestants. Leur donner un tel ordre c’est risquer de les voir tourner leurs armes…

      10. @ HP :
        Je n’en serais pas si sûr. Car on a la mémoire courte, en France. Avant que de devenir une armée de conscription (et même après), l’armée française républicaine a très bien fait ‘le job’ en tirant sur des foules de grévistes et de manifestants (remember Fourmies …).
        Et ça jusqu’à la guerre de 14-18 :
        http://www.lesmutins.org/grandpuits/spip.php?rubrique32
        C’est une des raisons pour laquelle Jaurès voulait une armée de conscription et non de métier (la véritable armée de conscription s’institue avec la suppression du tirage au sort en 1905 et le service obligatoire et personnel).

      11. @vigneron

        ah oui, et qu’est ce qui est faux dans ce que j’avance?

        la police serait capable d’arrêter une foule en colère ? ils ont bien peiné durant les émeutes de 2005. dans la ville où j’habitais, puteaux, les seuls capables d’empêcher les émeutes furent les dealers (quartier picasso) qui ont prévenu à l’avance qu’en cas de grabuge et perte de chiffre, ça pourrait chauffer pour les ptites frappes. et pourtant nanterre n’est pas en reste question bandes de sauvages… résultat, un feu de poubelle et un scooter cramé alors que la ville de suresnes, plus éloignée et sans cités a vu le centre ville ravagé. courbevoie a eu des bagnoles cramées aussi.

        les militaires maintenant… ben figurez vous que j’en ai pas mal dans mon environnement proche et qui sont régulièrement en mission (cote d’ivoire, afghanistan etc etc). et c’est d’eux que je tiens ces informations, ce sont des soldats de l’infanterie et ils ont vécu des situations de combat réel. donc je leur fais confiance. notamment quand il raconte comment ils sont largués dans des situations intenables (notamment cote d’ivoire, l’incident où les soldats ont tiré dans la foule et afghanistan, pour les jeunes qui se sont fait tuer en embuscade). leur sous équipement chronique et l’état de délabrement avancé de cette institution qu’est l’armée (gendarmerie comprise), notamment par rapport aux mission qu’on lui confie…

        ensuite, faire tenir l’ordre dans un pays par l’armée, c’est une sacré farce… un famas perce 6 gars d’affilé à 300 mètres… donc je ne vois pas les soldats tirer dans la foule, à moins d’être sous la houlette d’un dictateur fou et eux même d’avoir perdu toute conscience… en plus ca coute un fric fou. et puis comme toujours, pour qu’une armée soit fonctionnelle, il faut du ravitaillement… impossible à assurer dans un pays en plein chaos.

        pour les militaires égyptiens, je tiens ces informations des fils facebook et twitter des révolutionnaires de la place tahir, que je ne soupçonne pas de mensonge. ce sont eux qui ont dit que les soldats ne pouvaient pas repousser les thugs de moubarak à cause du manque de munitions. et idem qu’ils n’ont pas tiré sur la foule place tahir à cause de ce même manque. en effet, moubarak avait bloqué le ravitaillement des troupes régulières car il savait qu’elles seraient acquises à la cause des révolutionnaires.

        pour la chute du pouvoir français… ben si franchement le peuple se soulevait, je vous invite à consulter google map et voir où sont les centres de commandement français. c’est pas super stratégique comme système défensif… c’est pas pour rien que louis XIV s’était barré du centre de paris…

      12. @aurel

        Qui avait le pouvoir en Egypte avant le printemps arabe et la place Tahir ? L’armée et les forces de sécurité et de renseignement intérieurs. Qui l’a encore aujourd’hui ? Les mêmes, dont l’armée plus encore et ce sans même avoir eu à défourailler, juste en encadrant sympathiquement le bazar. « Manque de munition » ? Vaste blague. Ils n’avaient nullement l’intention de s’en servir évidemment sauf en cas de débordement « indésirable ». La dissuasion a suffi.
        Effectifs de police et gendarmerie mobilisables en France : 220 000 personnels.
        Effectifs militaires d’active uniquement mobilisables : 10 000 en quelques jours, 230 000 si nécessaire à terme (je vous rappelle par exemple que 30 000 personnels de l’armée de terre sont en permanence projetables en 48 heures n’importe où dans le monde, alors en France…). Plus des centaines d’hélicos armés et des milliers de véhicules blindés de toute sorte… Je vous laisse imaginer l’effet de deux ou trois hélicoptères Tigre survolant à dix ou vingt mètres des manifestants dans les grands axes de l’hyper-centre parisien – et haussmanien…
        Soit donc près d’un policier, ou un CRS ou un gendarme départemental ou un mobile plus un militaire pour 40 « insurgés » en admettant qu’ils soient 10 millions dans les rues (10 millions/450 000) – tout à fait improbable, deux ou trois millions, ce serait déjà phénoménal…
        Quant à l’expertise et à la longue tradition françaises sur les techniques de maintien de l’ordre, pas besoin de MAM ni d’un dessin pour vous rappeler son efficacité reconnue et appréciée partout dans le monde, remember la bataille d’Alger, sans parler de la gestion sans faille de 68 comme des émeutes de 2005, quoique vous en pensiez…

      13. @ François,

        Bonjour,

        Fiction – détente:

        Et si nos gentils banquiers, en gens biens responsables, assurait leurs données, ce serait formidable!

        Des mémoires blindées, centaines de pieds sous terre, avoirs bunkerisés?

        Quelle drôles de chaumières?

        Mais tous ces fils fragiles, et même sans c’est sûr, parlent avec une aiguille, de très haute couture?

      14. non mais sérieusement, vous pensez réellement ce que vous écrivez ? nos flics/gendarmes une menace pour la démocratie ? ils ont trois lance pétard mouillés et sont infoutus de tenir tête à quelques racailles de banlieue (le quartier de la villeneuve à grenoble brûle encore)… les crs fr capables de mater une vraie révolte ? c’est une blagounette. non au pire, ils sont capables d’encadrer un troupeau de moutons estudiantins ou retraités, mais face aux black blocks -révoltés violents, très bien formés à la guérilla urbaine-, ils sont peau d’zobe.

        nos militaires efficaces ??? mais ils se font laminer partout où ils sont engagés ! ah oui, quand il s’agit de défourailler sur des civils désarmés et impréparés, pas de soucis mais face à des talibans déterminés, le rapport des forces s’inverse (sauf si les ricains balancent un tapis de bombe ou éliminent tout ce qui vit via leurs drones au préalable).

        bon moi, je vous parle d’une sérieuse révolte… pas ce truc qu’on a eu pour les retraites et qui est un caprice d’enfant gâté, donc pas bien sérieux. c’est à dire que le gouvernement aura face à lui des gens déterminés, résolus et prêts à tout, comme en égypte, tunisie et lybie. un peu ce genre de révolte qu’on a lorsque on a tout perdu et qu’il ne reste que la colère. le pied du mur quoi. tyler durden version foule en colère… 1789… un truc qu’on a qu’une fois par siècle…

        ben là, le gouvernement tient réellement 20 min… même si, comme aux dames, il faut attendre la fin de la partie pour voir qui a gagné alors qu’en réalité, elle s’est finie dès le premier coup.

        quelques liens sur l’état actuel de l’armée qui chose surprenante, correspondent à peu près à ce que mes connaissances militaires et policières m’ont raconté…

        http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2010/03/les-sections-potemkine-de-larm%C3%A9e-de-terre.html

        http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/l-armee-de-terre-cree-une-force-operationnelle-de-800-reservistes-07-06-2011-1339132_53.php

        http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/L-armee-de-terre-un-outil-couteux-marginalise-en-perte-d-efficacite–par-le-colonel-Jerome-Dupont_a56.html

        et enfin un témoignage d’un gendarme :

        LE TSAR NICOLAS 1er ! ! ! !

        « Ce 03 février à 11h 00, l’empereur SARKOZY était chez nous, dans la Drôme.
        A l’heure des économies, à l’heure où il faut se serrer la ceinture, il aura encore « claqué » des millions d’euros pour sa propagande !
        1 265 gendarmes déployés !!! Oui, vous avez bien lu 1 265 !
        Nous montons la garde 24 h/24 à l’aérodrome de Chabeuil et à la gare TGV
        Son altesse ne voulant pas venir en Falcon république, il vient en Airbus (plus spacieux et nettement plus « digne » de son rang, du moins le pense-t-il).
        Seulement, il n’y a pas de rampe pour le faire descendre de l’avion ; ce n’est pas grave, on en fait venir une, vite fait, par convoi exceptionnel depuis Lyon !!!
        Ce soir, je prends le boulot à 19 h 30, jusqu’à demain 15 h 30.. C’est ma troisième nuit !
        Pour ne pas être gêné, l’Empereur aura la voie rapide Valence/ Romans coupée dans les deux sens pendant 30 mn.
        60 voitures d’usagers de la SNCF (sur son passage) seront mises à la fourrière.
        Si jamais il y avait un contretemps, ce ne serait pas grave : un hélico Puma est tenu à sa disposition ainsi qu’un hélico Gazelle en appui…
        Il va donc aller faire le beau sur deux sites (Ecole de Chatuzange-le-Goubet et salle polyvalente d’Alixan) et pour se faire mousser, il a invité 3 000 (TROIS MILLE) personnes à un petit vin d’honneur avant de remonter dans son avion à 14 h 00.
        Je vous laisse faire le calcul de la facture à l’adresse des contribuables que nous sommes…
        Dire que la France est au bord de la faillite et lui, il nous met une balle dans la nuque !
        En 26 ans, j’en ai fait des services de ce genre (sous Mitterrand et sous Chirac) mais jamais je n’ai vu un tel déploiement et surtout un tel coût !
        Pour info, c’est une évidence mais il est bon de le dire… au moindre sifflet, au moindre tag , à la moindre banderole hostile, le préfet saute ainsi que le Commandant de Groupement de gendarmerie…
        Pauvre France, nous sommes tombés bien bas avec un tel imposteur !
        Bonne nuit à tous.
        Je suis non seulement écœuré mais révolté que tant d’argent soit claqué et que mes voitures de service affichent 250.000 km au compteur…

        Signé : Un vieux commandant militaire de la Gendarmerie, qui en a pourtant vu d’autres et c’est peu de le dire. »

      15. @aurel

        Arrêtez de perroqueter le délire frontiste ou celui de Synergie police. Je connais ces témoignages et j’ai même un pote gendarme mobile basé en ce moment sur la Réole en Gironde, de même qu’un très proche de moi commando de marine du groupe Trépel basé à Lorient qui revient juste de Misrata, les deux me donnant une idée assez précise des choses vues de l’intérieur…
        Et de toutes façons, sous toutes les latitudes, tous les régimes et toutes les époques, un flic est un flic, un crs un crs, un gendarme un gendarme, un soldat un soldat, le maintien de l’Ordre le maintien de l’Ordre et la répression la répression, point.
        Demandez vous sinon pourquoi on continuerait à entretenir cet arsenal répressif s’il était si obsolète et illusoire tout en étant toujours un modèle inspirant les pires comme les moins pires régimes politiques du monde, jusqu’au ricains en Amérique du Sud dans les années soixante où en Irak comme en Afgha aujourd’hui.

      16. @ aurel :
        je ne mets pas en doute votre bonne foi ni encore moins vos ‘sources’ d’informations, qui corroborent ce que j’ai pu constater de visu il y a déjà quelques années, et ce bien avant le livre blanc, mais ce dont on vous parle, Vigneron et moi, ce n’est pas de flics, ni même de gendarmerie ou de CRS, pas d’insurrection populaire non plus, mais bien d’envoi de troupes, jusqu’à concurrence de 10 000 en France, pas en Astan.
        Car s vous prenez évidemment comme théâtre de comparaison ce territoire, je vous signale que d’autres et des fameux s’y sont aussi cassés les dents, depuis les impériaux britons, en passant par les spetnatz russes et jusqu’aux commandos d’élites américains. C’est tout simple : on ne fait pas la guerre à des gens qui font la guerre comme je vais au boulot et ce depuis plus de 30 ans, sur leur territoire, parmi leur population. Ou alors on met en place des moyens que personne ne possède.
        Pour info, il y a seulement 50 ans, la bataille d’Alger, autrement et ô combien plus compliqué dans un territoire urbain bien plus intriqué que celui de Puteaux, a été gagné par des parachustistes en quelques semaines, en pleine période de guerre, sur un territoire également ‘français’. Avec quelques milliers de para seulement (10ème division), dans une métropole.
        Ne pas oublier non plus que c’est l’armée française qui a théorisé la « doctrine de la guerre révolutionnaire » (DGR), doctrine qui sera enseignée en Amérique Latine, notamment au Chili de Pinochet. Et que quelques ‘vieux’ sont encore présents, si nécessité il y avait pour enseigner ce qu’ils ont ‘capitalisé’ pendant la guerre d’Algérie.
        Que l’on soit d’accord sur l’état de délabrement de l’armée française ‘en général’, ok. que l’on soit d’accord sur l’état d’incompétence des chefs militaires comme politique qui la dirige, ok (n’est pas Napoléon qui veut ni même Leclerc, le maréchal, pas François, 🙂 ).
        Mais de là à dire que toute l’armée française est en déliquescence, il y a un pas que les serbes ne franchiront pas si on leur parle de la Légion, et d’autres des commandos de marine, etc. Sans compter les meilleurs services de renseignements et d’opération au monde, très bien infiltrés dans les banlieues.
        Bref, les 10 000 dont on parle, ce sera évidemment la ‘crème’, qui permettra de stopper NET toute émeute un peu armée en banlieue si nécessaire.
        De là à mater une insurrection de plusieurs centaines de milliers ou de millions de français, il y a un pas qu’aucune armée, sauf à se transformer en armée de la dictature, ne franchira pas …
        Mais on ne parle bien évidemment pas de ça, non ?

      17. Quant à la légende urbaine que l’on n’a pas pu ‘mater’ les émeutes de 2005, c’est une vrai rigolade : n’importe quel expert vous répondrait que si la décision politique avaient été de le faire, cela aurait été fait. Et pas avec des CRS. Avec le GIGN et les forces spéciales, si nécessaire.
        Posez-vous la question à qui a profité ‘le crime’ ?
        😉
        Réponse : 2007.

        1. Je confirme tes propos Zébu. En 2005, mon quartier – qui n’était pas l’un des moins éclairés par les flammes la nuit tombée, au contraire – était encerclé par des fourgons blindés et des Robocop à pied. Les ordres étaient simples : contenir et circonscrire les violences et dégradations au quartier. Impossible de sortir sans montrer patte blanche. Par contre, ils laissaient tout faire – je dis bien tout – tant que cela restait dans les limites du confinement, sous le regard des Robocop qui ne bougeaient pas d’un pouce.

          Ils suffisaient de charger pour mettre un terme à tout cela.

      18. @ Julien :
        Tu as raison, pour 2005. Des robocops suffisaient.
        Maintenant, vu le niveau d’armement en cours, je pencherais plutôt pour des commandos d’élites (GIGN, RAID, …) pour des actions coups de poings et l’intervention de bataillons militaires pour la sécurisation des zones, avec les moyens qui vont avec, histoire de ‘se monter’.
        Sans compter les services, en infiltration.
        C’est Luc Bronner du Monde qui disait je crois que les gangs des réseaux criminels avaient atteints des niveaux d’armement important, supérieur aux forces de l’ordre actuellement et certains experts ont déclaré redouter que l’anarchie en Lybie ne profite à l’AQMI pour faire main basse sur certains dépôts, revendant ainsi une partie à des filières salafistes françaises, pourtant très contrôlées, du ‘matos’ pour les banlieues.
        Reste que les dits réseaux, même armés, ne feraient pas le poids et de loin, face à la force organisée d’une armée, avec les moyens tip-top. Sauf à susciter une insurrection.
        Mais les images d’une ‘guerre’ en banlieues devraient calmer bon nombre de français dans leurs ardeurs solidaires et insurrectionnelle.
        La gestion médiatique, c’est aussi un métier militaire …

      19. Ce que tout le monde semble oublier ici, c’est que sauf dictature sanglante, tous les régimes un tant soit peu ouverts tombent au premier sang versé (c’est une image).

        Ben Ali, Moubarak dont les régimes étaient les plus ouverts sur l’extérieur ont sauté dès que le sang a eu commencé de couler.

        La France ne ferait pas exception.

        J’entends dire que les forces de police ont été débordées en 2005. Non, elles n’ont pas été débordées, leurs consignes étaient de ne faire feu sous aucun prétexte.

        Au premier coup de feu, elles auraient bien évidemment dispersé la foule, mais faire feu sur la foule dans une démocratie est une chose impensable.

        Sans compter que nous vivons dans un espace ouvert, je vous laisse imaginer ce que donneraient des dizaines de milliers de jeunes en colère jetant des cocktails molotov un peu partout : stations essence, commissariats, mairies, camions de pompiers, voitures, tout.

        Il est probable que les plus hauts responsables policiers et militaires jetteraient le nabot et sa clique en pâture à la foule, et institueraient la loi martiale dans la foulée.

        Mais attention néanmoins, quand un pays en arrive là, il devient alors indispensable d’opérer une profonde recomposition des systèmes d’alliance entre les différents groupes sociaux de manière à dégager une majorité stable.

        De plus, la dette et les déficits budgétaires actuels ne permettraient pas de maintenir durant plus de quelques semaines un quasi-statut de guerre civile : avec des gens claquemurés chez eux, l’économie serait tout bonnement paralysée, et faute de rentrées fiscales, le gouvernement serait incapable d’assurer la paie des forces armées et de police.

        Dans un discours adressé aux anciens élèves des Mines, Francis Mer a explicitement évoqué la mise en place d’une dictature pour résoudre le problème des rentiers retraités qui font et défont les gouvernements de droite comme de gauche’ et leur imposent cette vision sclérosante de la société.

        Or, s’il y a bien une chose que j’ai comprise au fil du temps en parcourant le journal des anciens élèves des Mines, c’est que le discours est particulièrement conformiste et formaté.

        Soyez certains, donc, que si le camarade Francis Mer évoque la mise en place d’une dictature, ça m’étonnerait que cela ne fasse pas consensus. En plus si j’ose dire, ça m’étonnerait que les uns et les autres n’aient pas dores et déjà pris leurs dispositions pour traverser ce délicat épisode sans trop de soucis.

      20. @cayla

        Dans un discours adressé aux anciens élèves des Mines, Francis Mer a explicitement évoqué la mise en place d’une dictature pour résoudre le problème des rentiers retraités qui font et défont les gouvernements de droite comme de gauche’ et leur imposent cette vision sclérosante de la société.

        Ça va mieux en le disant. On est bien d’accord, vois-je…
        PS : Et c’est pas les allemands de plus de 65 ans, la crème de l’Europe, qui représenteront plus du tiers de la population allemande dans moins de 20 ans, contre moins d’un cinquième aujourd’hui, qui va s’opposer à ce fort courant « marin »… Pour la moyenne d’âge de l’électeur allemand de cette belle démocratie, je vous laisse imaginer… Sachant que l’âge moyen de l’électorat inscrit lors du second tour de 2007 en France était de 48,7 ans et l’électorat ayant voté Sarkozy de 50…

        Il serait plus que temps (en fait déjà trop tard…) de penser au vote par procuration des enfants. Mais le Bundestag a « logiquement » repoussé le « ChiVi« , children’s voting right, vicariously exercised (Grötzinger 2001) :

        Dans son principe, le ChiVi est extrêmement simple. Il consiste à accorder le droit de vote à tout citoyen dès la naissance, tout en admettant qu’un mineur ne possède pas les capacités pour exercer par lui-même ce droit. La proposition repose donc sur le fait que ne pas posséder les compétences nécessaires à l’exercice d’un droit n’est pas une condition suffisante pour être privé de ce droit. Par exemple, un enfant se voit bel et bien reconnu un droit de propriété, bien qu’il ne puisse l’exercer lui-même. Le patrimoine d’un riche orphelin sera géré par un représentant légal, éventuellement sous le contrôle d’un conseil de famille, et cette gestion devra être conforme à l’intérêt de l’enfant. Similairement, un enfant pourrait se voir reconnu le droit de vote, mais celui-ci devrait être exercé par ses représentants légaux. La proposition consacre ainsi un mécanisme de procuration automatique en faveur du représentant de l’enfant reconnu par la loi.

  22. franchement, je serai un chef de gouvernement, ma première mesure, prise en secret, serait de m’assurer la totale coopération des forces brutes de la nation (armée, police).

    puis, je privatiserai le plus rapidement possible les secteurs gourmands en pognon et re-financerai les dettes du pays à grande vitesse, de manière la plus discrète possible, pour m’assurer la totale coopération des riches et leur faire croire que je suis dans leur camp. au passage mes services secrets feraient des listings de ces gens là pour la suite des opérations. évidement, je laisserai le peuple manifester, et ce, en faisant le moins de provoc possible afin de garder les manifestants pacifiques.

    enfin, dans un grand élan final de solidarité, je re-nationaliserai tous les services rentables et vitaux par confiscation au privé, contraint ou forcé (eau, énergie, infrastructures etcetc)… si pas content, pan-pan discrètement par le biais des services secrets (comme en russie, un coup de polonium par ci, un coup de flingue par là – d’où l’utilité des listings sus-cités)…

    au passage, nouvelle république avec une forme de représentation populaire plus équilibrée et le verrouillage des institutions publiques pour éviter un retour au pouvoir des grands capitalistes.

    grosso modo, je ferai exactement comme n’importe quel dictateur classique mais dans l’autre sens pour une fois (privé vers public). évidement vu que je suis pas un chef d’état, ceci n’arrivera pas. par contre, il est vraisemblable que le scénario classique de la mise en place d’un état totalitaire se produira car dans une situation de crise, les gens recherchent toujours comme solution plus d’ordre et un retour vers un système connu et rassurant, quel qu’il soit, que plus d’entropie pour générer de l’innovation et de nouveaux systèmes plus appropriés.

    1. @ Aurel,

      Bonjour,

      Bravo pour le classique, institutionnellement à Rome c’était le « cas » tyran.

      Pleins pouvoirs votés par le Sénat, pour 6 mois, souvent reconduits hors « mécanisme », et dans un « monde » alors « infini » en comparaison.

      Le « sauveur » avait pour « charge », en pratique, la répression sanglante des factions contestataires, la guerre de « colonisation », économique salut des excès de leur décadence d’hyper-consommation.

      Mesure, et rectitude, l’harmonie des champs d’honneurs.

      Si « militaire » devait épouser un sens peut être se formulerait-il ainsi?

      1. quand je disais « je »

        je sous entendais, si j’étais dans la tête d’un gouvernant actuel. moi personnellement, je ne serai jamais capable de gouverner car les gens m’emmerdent avec leurs petits intérêts perso et je les enverrai chier rapidement.

        maintenant, m’est avis, que ce genre de solution doit trotter dans la tête de pas mal de dirigeants en ce moment, histoire de régler cette crise sans trop se fatiguer…

  23. Tres contente de vous lire à nouveau M Leclerc!
    Des choses se passent du cote de Fukushima aussi, ou il semblerait que le niveau de radiactivité soit beaucop plus elevé de ce qui’ils avait dit au début ….. J’attends l’enième mise à jour de votre billet. http://www.asahi.com/english/TKY201106080171.html

    Pour ce qui est de la dette espagnole, c’est vrai que la Banque d’Espagne ne fait que des cachotteries, et en plus son gouverneur ne perd pas une seule occasion pour attaquer les citoyens courants et défendre les banques … Si les indignés demandaient sa dimission, ça serait une grande nouvelle.

    En tout cas, le document de recommendations d’hier de la Commission européenne est vraiement un exercise complet d’alignement avec les pouvoirs financiers de chaque pays sans se soucier de cohérence ni se poser la question de si, même mauvais pour les citoyens, elles seraient positives à moyen terme pour la stabilité … que nenni! http://ec.europa.eu/europe2020/tools/monitoring/recommendations_2011/index_en.htm

    En Allemagne elle attaque les Landesbanken probablement parce que quelqu’un veut mettre la main dessus, mais elle n’attaque plus le sauvetage des « cajas », même si ça ne marche pas; en revanche elle veut plus de TVA en Espagne (la dernière augmentation n’a pas encore un an et elle a plombé la consommation interne, même si elle a aidé à reduire le deficit). En Belgique, elle attaque l’index meme si ça n’a rien a voir avec les problèmes de la Belgique.

  24. Jeudi 9 juin 2011 :

    Le PIB grec dévisse au 1er trimestre : – 5,5 % sur un an.

    L’économie grecque s’est contractée beaucoup plus qu’attendu au premier trimestre, ce qui devrait rendre encore plus douloureuses pour le pays les mesures d’austérité supplémentaires réclamées à Athènes par l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI).

    Le produit intérieur brut (PIB) a reculé de – 5,5 % sur un an sur la période janvier-mars, selon des chiffres préliminaires publiés jeudi par l’agence grecque de la statistique Elstat, soit davantage que la contraction de – 4,8 % annoncée en estimation flash.

    D’un trimestre sur l’autre, l’économie grecque affiche une croissance de 0,2 % sur les trois premiers mois de l’année, contre + 0,8 % en estimation flash.

    Pour Emilie Gay, économiste chez Capital Economics, cela augure mal des efforts de la Grèce pour atteindre les objectifs de réduction du déficit prescrits par ses bailleurs de fonds internationaux.

    « Nous prévoyons que l’économie se contractera de 5 % cette année. Pour nous, cela signifie que la Grèce ne parviendra pas à atteindre ses objectifs, comme l’an dernier », juge-t-elle.

    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/le-pib-grec-devisse-au-1er-trimestre-la-rigueur-va-peser.html

    1. Z’avez pas fini de polluer le monde avec vos commentaires , non……….
      Pas de restructuration , c’est impossible , Trichet patron total de tous les décideurs sur zone euro l’à redit.
      Il y à beaucoup trop de dettes dans toutes les banques et tous les états d’europe occidentale et orientale , du japon et des usa , pour accepter qu’une pauvre dette de 300 Md€ soit partiellement non-couverte.
      Arrêtez de faire peur aux gens , vous êtes des criminels ou des bookmakers.
      Ce qui se passera si les grecs ne peuvent payer eh bien tous les autres se mettront à contribution , c’est tout.
      Arrêtez de précher la fin du systeme……

      1. Ben non.
        Le risque systémique, c’est justement pas ‘que’ 300′ malheureux milliards.
        C’est tout le reste.
        Ce sont les participations croisées et surtout les actifs des banques (grecques mais aussi étrangères).
        C’est le risque de la crise de l’euribor, avec la panique et le serrage des prêts interbancaires.
        C’est surtout le précédent.
        Et ça, surtout pas.
        Plutôt crever.
        Ce que les gars s’emploient consciencieusement à faire … pour les grecs : à les faire crever.

        Rien de nouveau sous le soleil, on l’apprend tout juste maintenant : cela s’appelle un ‘ajustement structurel’ et c’est pratiqué (légalement) par les institutions mondiales depuis 30 ans.

      2. @ Bertrand,

        Bonsoir,

        Vous semblez bien proche et bien certain, du monsieur Trichet invoqué, et de ses positions.

        En gros, jusqu’ici tout va bien..

        En fait de monnaie, l’assurance que chacun possède ou affiche est indiscutable, c’est un fait. Personnel.

        A respecter donc, avec votre opinion. Un « seul besoin »?

        Ne prêchons donc pas, et pour « quelle église », d’abord, je vous prie?

        La contribution des contrits est suffisamment représentée?

        Une monnaie en fin de perspective ne signifie pas des êtres au bout du rouleau..relativement parlant, qu’en dites vous?

      3. Rien de nouveau sous le soleil, on l’apprend tout juste maintenant : cela s’appelle un ‘ajustement structurel’ et c’est pratiqué (légalement) par les institutions mondiales depuis 30 ans.

        ajustement structurel = nov-langue = le mot « poli », et désincarné, pour dire « faire rendre gorge aux gueux » qui n’y peuvent mais, les saigner aux quatre veines : ce qui n’est pas désincarné !

    2. BA,

      Les chiffres bruts de décoffrage que vous donnez là sont un instantané qui pourrait signifier tout et son contraire, si vous les privez de tout commentaire. Certains de vos lecteurs auront tôt fait d’y déceler les preuves évidentes du déclin de l’euro, partant, de l’Europe ; d’autres les signes avant-coureurs d’une implosion du système capitaliste mondial. Ce n’est, bien sûr ou malheureusement, pas le cas.

      La construction européenne n’est pas responsable de ce qui arrive aux Grecs. Pas plus que le capitalisme, dont la Grèce aura simplement donné la preuve qu’elle en maîtrisait mal les mécanismes et les outils. Du reste, à son entrée dans l’UE la Grèce accusait déjà un déficit public égal à 8,4 % de son PIB, pour ne citer que ce chiffre. En outre, de mauvais gestionnaires et des choix économiques aventureux pour un pays qui importe trois fois plus qu’il n’exporte ont précipité celui-ci dans la ruine.

      D’autres nations, comme la nôtre, bien que soumises aux mêmes diktats des marchés internationaux, tiennent bon an mal an la vague, en dépit des secousses et des crises (celle de 2008 en particulier),

      Les raisons apparentes qu’on avance pour parler de f’effondrement grec, quand elles sont d’ordre européen ou capitalistique, sont irrecevables.

      1. « Pas plus que le capitalisme, dont la Grèce aura simplement donné la preuve qu’elle en maîtrisait mal les mécanismes et les outils. »

        Ouch …

        L’Irlande, c’est ‘mieux’, pour vous ?
        Meilleure maitrise des ‘mécanismes et des outils’, c’est sûr …

        Vaut mieux lire ça que de lire Le Figaro me direz-vous.

      2. @ Duchesne,

        Bonsoir,

        Partant du jeu, alors:

        ceux qui jouent avec les limites sont-ils les plus « mauvais »?

        On parie, individuellement, sur le collectif proposé?

        L’un dans l’autre… »réception » incalculable..

  25. – c’est la faute à qui ?
    – on s’en fout. fait tourner la planche à billets.

  26. Jeudi 9 juin 2011 :

    Le Portugal est obligé d’emprunter à des taux records.

    Les taux des obligations portugaises à 10 ans ont dépassé ce jeudi les 10 % pour la première fois depuis la création de la zone euro, alors que les divergences au sein des instances européennes sur la Grèce font craindre des risques de contagion à d’autres pays. A 18h30, les taux à dix ans s’inscrivaient à 10,026 %, contre 9,855 % mercredi à la clôture.

    «Il y a de plus en plus de cacophonie sur la Grèce entre ceux qui prônent une restructuration et ceux qui y sont farouchement opposés, cela a pesé sur les pays fragiles de la zone euro, et en premier lieu sur le Portugal», a souligné René Defossez, stratégiste obligataire chez Natixis. Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a réaffirmé que son institution était toujours catégoriquement opposée à toute forme de restructuration de la dette hellénique, y compris à celle proposée par l’Allemagne.

    Berlin veut faire participer les créanciers privés, banques et fonds d’investissement, au nouveau sauvetage de la Grèce par le biais d’une restructuration «douce» qui passerait par un échange des titres en circulation contre des obligations d’une maturité allongée de sept ans.

    Mais l’institution de Francfort craint qu’une telle opération ne soit interprétée par les marchés comme «un défaut» d’Athènes et que la panique ne les gagne concernant d’autres pays en difficulté de la zone euro, le Portugal et l’Espagne notamment.

    http://www.20minutes.fr/ledirect/738811/portugal-oblige-emprunter-taux-records

  27. OWNI

    http://owni.fr/2011/06/09/debtocraty-documentaire-choc-grece/

    « À votre avis, que devrait faire la Grèce aujourd’hui ?

    C’est clair que la Grèce ne peut repayer sa dette, que celle-ci soit légale ou pas, et quel que soit son montant et son taux d’intérêt. Plus de 350 milliards de dettes, c’est déjà trop. Très ironiquement, les marchés semblent plus lucides que le gouvernement, qui continue de dire que l’on peut trouver l’argent. Mais les marchés ne sont pas stupides. Les plans de sauvetage n’ont en vérité qu’un seul objectif : sauver les banques françaises et allemandes, qui tomberaient si la Grèce faisait banqueroute.

    Donc, de notre point de vue, nous ne devrions rien attendre des décideurs européens. Si nous attendons, il sera trop tard pour prendre les mesures nécessaires. Nous devons donc trouver nous même des solutions, et lancer des initiatives.

    Une fois que cela est dit, la première chose que nous devons faire et de mener un audit de la dette grecque, de manière à discerner la dette légale de celle qui ne l’est pas. Un certain nombre d’indices tendent à montrer qu’une grande partie de la dette est odieuse, voire illégale. Mais seule une commission d’audit saurait le démontrer. C’est pourquoi nous soutenons complètement cette initiative, même si nous soulignons l’importance que cette commission soit menée de manière transparente et démocratique. Pas par les parlementaires.

    Après, nous sommes plus radicaux que d’autres dans nos propositions car nous pensons que nous devrions stopper le remboursement de la dette, quitter l’euro, et nationaliser le secteur bancaire. Ce n’est pas quelque chose de facile à défendre, car cela parait très radical, mais même certains économistes et hommes politiques commencent aussi à étudier ces options.

    Nationaliser les banques peut sembler être une proposition communiste, mais j’y vois plutôt du pragmatisme : il faut protéger le pays d’une éventuelle fuite des capitaux vers l’étranger, dans le cas où nous quittons l’euro. »

  28. Zébu,

    Si la récession qui frappe simultanément l’Irlande et la Grèce peut revêtir en apparence une certaine similitude d’un pays à l’autre, c’est simplement parce qu’il s’agit de pays européens sous zone euro. Les causes n’en sont absolument pas les mêmes. La crise irlandaise est indistincte de celle de l’Amérique. Elle s’explique par la dépendance vitale de l’Irlande aux multinationales américaines implantées chez elle. La récession américaine (effondrement du marché immobilier, chute des bénéfices des entreprises) s’est ainsi répercutée sur l’économie irlandaise, entraînant une crise dont ce pays aura beaucoup de peine à se relever.

    Ce ne sont pas les mêmes causes qui sont à l’origine des crises grecque et irlandaise. Ce qui vient également à l’évidence, c’est que ni l’Europe ni le système mondial n’en sont ébranlés au point de menacer de s’écrouler.

    Dire si « c’est mieux » ou « moins mal » en Irlande qu’en Grèce, ainsi que vous le faites, n’avance à rien. Et n’éclaire rien. Mais il vaut encore mieux pouvoir l’entendre dire, par vous ou par un autre, que d’être sourd.

    1. Par contre, il n’y a pire sourd que celui qui veut entendre.
      Affirmer comme ce que vous faites que la Grèce est en faillite parce qu’elle a mal compris les instruments capitalistiques, c’est au mieux de la mauvaise foi.
      Sans compter le « Ce qui vient également à l’évidence, c’est que ni l’Europe ni le système mondial n’en sont ébranlés au point de menacer de s’écrouler. »
      C’est sûr, Lehman Brother, AIG, no conozco, dans la forêt …

      J’oubliais aussi le « Elle s’explique par la dépendance vitale de l’Irlande aux multinationales américaines implantées chez elle. » : vous comptez convaincre qui icite avec ce genre d’assertion ?

      Comme on dit, c’est à la mission que l’on reconnaît le missionnaire.

      1. Je suis d’accord avec zebu. Pour la crise irlandaise il faut lire Fintan O’ Toole (ship of fools et enough is enough); C’est vrai qu’il y a beaucoup de multinaionales américaines en Irlande, mais la cause de la crise est, comme en Espagne et aux Etats Unis, le dettes privvés liées à l’immobilier

    2. Quand à celle-ci : »Ce ne sont pas les mêmes causes qui sont à l’origine des crises grecque et irlandaise. », elle est quand même exotique.
      La crise de la dette privée (bancaire, notamment) venant percuter la dette publique, explosant par la suite, ne vous dit rien ?
      Que la Grèce ne soit pas l’Irlande, qui n’est pas l’Espagne, qui n’est pas l’Allemagne, etc. soit une évidence permet de ne pas citer cette lapalissade et perdre de vue l’essentiel, i.e. ce qui est commun à tous ces pays : quelqu’en soient leurs différences, c’est bien la déliquescence d’un système qui fait sens, non les différences d’ici ou là (système qui a d’ailleurs bien failli y laisser sa peau fin 2008, au cas où vous auriez été absent depuis 2 ans …), ainsi, en dehors des dynamiques propres à chaque pays, que l’explosion de la dette privée suivie par sa récupération par la dette publique comme origine de la crise.

      Wake up.

    1. petit extrait de l’article ci-dessus :

      … »C’est une bien curieuse déviation qui fait qu’aujourd’hui on ne parle de travaux d’intérêt général que pour désigner des tâches peu qualifiées réservées aux exclus du système. Je crois pour ma part que l’objectif d’une bonne société devrait être que tous les travaux et tous les emplois concourent à l’intérêt général, et que tous soient dignes. On s’apercevrait alors que le travail des traders n’est pas d’intérêt général mais juste au service d’une petite couche de spéculateurs qui jouent contre l’intérêt général. Or, ce sont ces gens-là, traders et spéculateurs ou rentiers, que notre système rémunère le plus. Et si, comme je le crois, l’accueil du public ou les sorties d’école relèvent de l’intérêt général, alors il faut des emplois décents et pérennes pour les assurer… »

  29. Je cite :
    « Reconnaissant que le pays se trouve à une période « cruciale », le premier ministre hésite à jouer son va-tout et à risquer un référendum au résultat très incertain, alors qu’il cherche à faire adopter de nouvelles mesures d’austérité renforcées par le parlement, qui sont assorties d’un plan de privatisation très impopulaire heurtant le fort sentiment national grec »

    Mr.Quatremer prétend que les sondages sont favorables à ce référendum et à une reprise en main par L’Europe car ils n’ont plus confiance dans leurs gouvernants corrompus ? Je sais que Quatremer est une Européiste convaincu mais qu’en pensez-vous ?

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/06/la-gr%C3%A8ce-ou-les-%C3%A9curies-daugias.html

  30. Lau,

    Vous citez OWNI pour dire que « nationaliser les banques peut sembler être une proposition communiste, mais j’y vois plutôt du pragmatisme. »

    Prendre les banques pour cible et unique source de tous les maux est un pis-aller, une solution apparemment pratique mais qui arrive comme un cataplasme sur une jambe de bois. La plaie peut être guérissable, mais en Grèce elle est ailleurs que dans les banques. Il faut garder à l’esprit que dans ce pays, l’évasion fiscale est érigée, comme le foot en France, en phénomène de culture et sport national. La fraude fiscale en Grèce, du moins jusqu’aux dernières restrictions, ne représentait pas moins de 24 % de son PIB ! J’y vois moins la nocivité des banques que l’incompétence d’un législatif inerte et incapable de s’opposer à ce phénomène. Mais soit, nationalisons les banques, même si les banques n’ont rien à voir dans la fraude et l’évasion fiscale.

    Mais alors que faire ensuite de l’autre plaie et second sport national grec : la corruption ? Elle touche tous les secteurs du public et du privé, draine des montants faramineux et, jusqu’à plus ample informé, ne serait pas imputable non plus à la malignité des banques.

    1. @Duchesne,

      exactement.

      Et c’est la même chose en Espagne.

      Les banques et les banquiers sont des boucs-émissaires très pratiques et convenables qu’on lance en pâture au bon peuple pendant que ceux qui siphonnent l’économie de ces pays à coups de centaines de milliards en liquide au black à dos de mulets entre Athènes, Madrid, Barcelone et Zürich ou Genève passent ni vu ni connu.

      bah, cela ne sert à rien de le dire puisque les (faux) coupables sont déjà désignés.

      1. quoi, la « main invisible » à dos de Mulets, chargés de menues monnaies …alors là, comprends plus rien …
        appelons la SPA :faut mettre fin au scandale …

      2. @ Chris :
        Bientôt, vous allez nous expliquer qu’en Espagne comme en Grèce, les banquiers n’ont pas trempé dans l’argent facile, qu’ils n’ont fait que leur métier de banquier, gris, forcément gris, pas de subprimes, pas de financement de l’endettement public, pas d’immobilier, etc etc etc
        Et qu’au final, seuls une poignée de conducteurs de mulets aux valides bourrés d’euros sont responsables de la faillite, aider en cela seulement par ‘la crise’ américaine et les conséquences qu’elle a induite …
        Faut pas déconner quand même (vu que les mulets pour traverser la mer d’Irlande, c’est pas trop pratique : pourtant, rapport à la corruption et la fraude fiscale, l’Irlande, c’est pas la Grèce, non ? Mais pourtant, c’est étrange, l’Irlande, ce pays modèle de l’OCDE, dans un merdier noir lui aussi …).

        Par ailleurs, je vous signale que si vous dénoncez la mise en exergue des boucs-émissaires ‘très pratiques et convenables’ (sic), qu’on lance en pâture ‘au bon peuple’ (resic ; question : c’est quoi le ‘bon peuple’ ?) lorsque cela concerne les banquiers, que vous affirmez être des ‘faux coupables’ (ben, c’est sûr, à longueur de blog, on le répète icite : les banquiers sont innocents !! oyé oyé, bonnes gens, lâchez vos faux), cela ne vous empêche absolument pas … de faire la même chose concernant ceux dont dîtes « qui siphonnent l’économie », effectivement ‘très pratiques et convenables’ pour une toute autre théorie qui pourrait, de près ou de loin, exonérer de toute culpabilité (‘faux coupables’) des banquiers et plus largement, le système financier.

        Je reprends donc votre phrase, utile car elle peut servir partout et en tout temps :
        « bah, cela ne sert à rien de le dire puisque les (faux) coupables sont déjà désignés. »
        Les corrompus et les fraudeurs, qu’on vous dit !!
        Là, au moins, on est en terrain connu, n’est-ce pas ?

      3. Et apparemment, vous avez zappé une belle retranscription d’un entretien en allemand de Timiota sur un autre fil, vers lequel je vous oriente, sur justement cette thématique de la corruption et de la fraude, mais pas celle que l’on croit :
        http://www.pauljorion.com/blog/?p=25125#comment-191238

        Chris, c’est étonnant comme quoi il vous suffit qu’un troll de base comme Duchesne arrive et entonne son cantique des cantiques sur la fraude et la corruption pour que vous en oubliez si vite vos vélléités réformistes systémiques …

        N’en oubliez pas le chemin, quand même. 😉

    2. @Zébu,

      vous avez raison, je me suis très mal exprimé, je ne veux surtout pas laisser sous entendre que je considère les banques et les banquiers comme des innocents.

      commentaire de chris06 du 10 Juin 2011 à 13:51 : à effacer !

      PS: Si, j’avais lu l’excellent article brillamment traduit par Timiota

    3. ‘même si les banques n’ont rien à voir dans la fraude et l’évasion fiscale.’
      Tiens donc , les banques pas resposables de l’évasion fiscale… Elle est rigolote celle-là.

  31. Zébu,

    Vous me dites que « c’est bien la déliquescence de tout un système qui fait sens, non les différences » superficielles observables d’un pays à l’autre. Mais ce n’est pas à moi qu’il faut le dire. Allez plutôt expliquer cela aux pays émergents. Allez en Asie, en Afrique et en Amérique latine leur dire qu’ils se trompent, les convaincre que notre système est en complète déliquescence et qu’ils perdent leur temps à vouloir prendre notre modèle économique déliquescent comme fondement de leur croissance phénoménale.

    1. J’y suis allé. Et ce n’est pas moi qui ait ‘transmis l’information’ mais bien eux qui m’ont enseigné ce qu’était ‘notre’ système, au regard des ‘politiques structurelles’ déjà mises en oeuvre.
      Je le répète : rien de nouveau sous le soleil, sinon que le système attaque son socle dur, à savoir les pays riches. Ce faisant, il se transforme en serpent Ouroboros.

    2. En amérique du sud, ils ont tourné le dos au modèle néo-libéral et ils s’en portent très bien, merci pour eux
      Etes vous sûr que le modèle de développement et d’économie en Asie est calqué sur le notre? Hum?
      Quant à l’Afrique , au monde arabe, ou au Mexique ils font globalement tout comme on leur dit (USA CEE Banque mondiale FMI) avec le succès que l’on sait.

  32. Sur son blog, Jean Quatremer écrivait le lundi 10 mai 2010 :

    « L’exécutif européen pourra emprunter directement sur les marchés 60 milliards d’euros avec la garantie collective des Vingt-sept. Le FMI, de son côté, s’est engagé à fournir, en cas de besoin, 220 milliards d’euros au nouveau fonds européen, ce qui permettra de respecter le ratio deux tiers pour l’Union, un tiers pour le FMI appliqué lors du sauvetage de la Grèce.
    L’ensemble permettra de faire face à une nouvelle crise de la dette souveraine sans aucun problème : il faut savoir que les besoins de financement sur trois ans de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal et de l’Irlande sont estimés à 500 milliards au maximum. Il s’agira de prêts, prêts rapportant des intérêts, et non de dons, j’insiste une nouvelle fois sur ce point. En outre, avec un tel mécanisme, qui fait de la zone euro une sorte de prêteur en dernier ressort, les marchés n’auront plus aucune raison de se défier des dettes souveraines, ce qui devrait permettre de ne pas l’activer. »

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/05/la-nuit-du-4-ao%C3%BBt-de-la-zone-euro.html

    Par exemple, Jean Quatremer écrivait : « avec un tel mécanisme, qui fait de la zone euro une sorte de prêteur en dernier ressort, les marchés n’auront plus aucune raison de se défier des dettes souveraines ».

    Comparons cette analyse de Jean Quatremer avec la réalité.

    Où en sont les dettes souveraines aujourd’hui ?

    Est-ce que les marchés n’ont plus de raison de se défier des dettes souveraines aujourd’hui ?

    Est-ce que les marchés ont été rassurés par les plans de sauvetage ?

    Prenons les obligations d’Etat à 10 ans.

    Le 12 mai 2010, le taux des obligations de l’Irlande était de 4,573 %.
    Le 10 juin 2011, le taux des obligations de l’Irlande est de 11,146 %. Record historique pulvérisé aujourd’hui même.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR:IND#

    Le 12 mai 2010, le taux des obligations du Portugal était de 4,582 %.
    Le 10 juin 2011, le taux des obligations du Portugal est de 10,440 %. Record historique pulvérisé aujourd’hui même.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND#

    Le 12 mai 2010, le taux des obligations du Portugal était de 7,243 %.
    Le 10 juin 2011, le taux des obligations du Portugal est de 16,766 %. Le record historique de 17,03 % date du 23 mai 2011.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND#

    Conclusion :

    Comme d’habitude, Jean Quatremer prend ses désirs pour la réalité.

    Mais la réalité est exactement le contraire de ses désirs.

  33. Ce matin, la chronique de Nicolas Doze sur BFMTV :

    « Il n’existe plus de _bonnes_ solutions pour la Grèce »

    « Si on devait remplacer les dirigeants européens par des pochtrons dans un bar, ils se mettraient tous sur la gueule »

  34. Grèce : « La participation du secteur privé est inévitable » – Wolfgang Schäuble.

    Une participation du secteur privé à une nouvelle aide internationale accordée à la Grèce est « inévitable », a déclaré vendredi le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, qui s’exprimait devant le Bundestag.

    Il a par ailleurs ajouté qu’un échange de titres de dette qui allongerait la maturité des obligations de sept ans serait une solution juste qui donnerait du temps à la Grèce.

    Le ministre a toutefois souligné qu’il est nécessaire qu’Athènes mette en oeuvre de nouvelles réformes en contrepartie de cette aide financière.

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRWEA543620110610

  35. BA,

    Je vous rappelle que la mission première du FMI, identique à l’idéal qui a motivé sous Jean Monnet la construction de l’Europe, est d’assurer la paix dans le monde en opérant les arbitrages et en garantissant les équilibres économiques entre nations. En accordant, par exemple, 220 milliards d’euros au nouveau fonds européen, le FMI n’accomplit pas un sacerdoce en faveur des spéculateurs financiers, boursiers ou monétaires. Il ne fait que mener à bien sa difficultueuse besogne de missionnaire de la paix.

      1. @ Vendez! Vendez!,

        Bonsoir,

        Pour « le » premier, il est très connu, chez les uns-comparables, qu’il est sans égal, gaffe à pas amener la « foudre » sur le podium improvisé.

        Pour le second, en DTS adossés sur CDS, un langage qu’il comprend. Avec une souveraine hypothèque de bois, ça manque pas de gueule, p-rieur?

        Amène, ta prochaine blague? Steup..

        Déomancien? HOPtionnel.

        Les 3 types-familles de crises individuelles où les individus compriment leurs paradoxes intraitables:

        Hystérie

        Obsession

        P..zut, oublié

        Les docteurs, enrobés de juges, sauveront les gentils pauvres des méchants riches: Code Bête ..en court.

    1. Duchesne

      Allez faire un tour dans quelques pays africains pour voir in situ « un arbitrage opéré » par le FMI.
      Quand l’eau du puit du village, gratuite depuis la nuit des temps, devient tout à coup payante parce qu’il faut pratiquer le « recouvrement des coûts »

    2. FMI…missionnaire de la paix

      on peut partir d’un idéal ( tiens l’URSS par ex. =) je dis cela pour que les neolib. comprennent )
      et cet idéal peut devenir déviant, déviant et monstrueux !
      vous ne pouvez croire vous-même ce que vous écrivez là …donc, vous nous prenez pour des c– :
      sait-on jamais, si ça marchait !
      =) la privatisation du monde, et des besoins fondamentaux : un idéal ! quelle blague !

    3. Comme sacerdoce ça se pose là
      Source https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Ajustement_structurel
      Parmi les types de conditions, certaines peuvent être considérées comme des actions proprement structurelles
      Politique d’austérité
      Privatisation des entreprises d’État : le but est soit d’élaguer les entreprises qui pèsent sur le budget de l’état par leurs déficits chroniques, soit de réaliser l’actif pour diminuer l’endettement pour les entreprises rentables
      Combat contre la corruption
      Non-discrimination de l’investissement : augmentation des droits des investisseurs étrangers
      Réformes visant à supprimer les entraves au développement économique

      Pour faire simple, fusiller les pauvres bougres, détruire l’Etat, laisser les grandes entreprises internationales acheter tout ce qui est possible, supprimer toutes les entraves judiciaires locales au pillage international.

      De vrais jésuites du capitalisme au FMI
      en plus, pas malins
      Inadéquation des méthodes d’analyse et faillite de la mission de surveillance
      Quand au brave D.S.K.
      En juillet 2009, le Fonds monétaire international, alors dirigé par Dominique Strauss-Kahn, publie un rapport sur les finances de la France. Si le rapport note que ce pays « résiste mieux que la moyenne des pays européens », grâce, notamment, à son système de protection sociale étendu, il recommande par ailleurs de «limiter la hausse des dépenses liées au vieillissement de la population» (pensions, santé), prône « la poursuite de la modération dans la hausse du salaire minimum, la réforme de la formation professionnelle et le relèvement de l’âge légal de la retraite pour encourager l’emploi des seniors »
      Les Français l’ont échappé belle.

      Pour l’instant

    4. « missionnaire de la paix » : z’en êtes un beau, de missionnaire, égaré en terres païennes.
      Evangéliste, de la très sainte église capitaliste ?

      Allez, don’t feed the troll !!

  36. Grèce : la zone euro vers un rééchelonnement de la dette.

    Berlin, qui veut faire participer les créanciers privés au deuxième plan d’aide à Athènes, semble en voie d’avoir gain de cause.

    Bruxelles a annoncé vendredi 10 juin que la zone euro étudiait l’option d’un rééchelonnement de la dette grecque, sur une base volontaire de la part des créanciers, en précisant bien qu’il ne s’agissait pas d’une restructuration.

    « Nous avons discuté ces derniers jours d’une initiative du style de celle de Vienne », a reconnu Amadeu Altafaj, le porte-parole du commissaire aux Affaires économiques Olli Rehn. En 2009 dans la capitale autrichienne, les banques créancières de la Roumanie, alors en grave crise, s’étaient engagées en 2009 à maintenir leurs prêts arrivant à échéance.

    « Dans ce contexte, nous avons aussi examiné la faisabilité d’une rééchelonnement volontaire de la dette ou reprofilage » de la dette, a-t-il poursuivi.

    Il a toutefois insisté sur le fait que cela s’entendait « bien sûr à la condition, extrêmement importante, que ceci ne crée pas un événement de crédit », à savoir « une restructuration de dette » susceptible de créer la panique sur les marchés.

    D’après l’hebdomadaire allemand « Der Spiegel », la zone euro veut faire participer les créanciers privés de la Grèce à hauteur de 20 à 35 milliards d’euros, suivant ainsi la volonté allemande.

    Selon le magazine, les ministres des Finances européens seraient prêts à considérer un échange d’obligations contre des titres à maturité plus éloignée.

    C’est la solution prônée par le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, qui veut un allongement de sept ans des maturités pour toutes les obligations en circulation.

    La Banque centrale européenne (BCE) est catégoriquement opposée à toute action sur la dette qui s’apparenterait à un défaut de paiement, mais pourrait consentir à une solution de « rollover » qui verrait les créanciers réinvestir dans de la dette grecque quand leurs titres arrivent à maturité.

    Selon un porte-parole du ministère allemand des Finances vendredi, quelque 80 à 90 milliards d’euros de dette grecque arrivent à maturité d’ici à 2014.

    http://www.challenges.fr/actualites/monde/20110610.CHA6614/grece__la_zone_euro_vers_un_reechelonnement_de_la_dette.html

  37. Bonnes nouvelles, les eurodéputés commencent a comprendre les indignés et l’inutilité des sauvetages qui n’affrotent pas les vrai problemes (réduction des dettes et reorganisation du système, entre autre en supprimant quelques produits financier comme les CDS)
    http://www.changeforeurope.eu/fr/node/7

    1. pourrait être menacée à l’horizon 2020

      c’est tellement sidérant que j’en ai renversé mon café sur mon clavier!

      Et ben dis donc, si on a encore 9 ans avant de voir notre note AAA menacée, c’est que rien ne presse.

      Allez, on peut dormir tranquille.

      NB / sarcasm

    2. Vu la réaction mollassonne des français lors des dernières grèves, les  »réformateurs » façon FMI ont un boulevard devant eux.
      Travailler plus pour gagner plus : les français ont voté pour, ils seront exaucés au dela de leurs attentes …

      1. Quand les « vieux » trés riches qui bloquent tout ( façon constipation ) auront « clamsé », les vieux ( quinqua pas riches ) arriveront et ces vieux là seront plus virulents ! prendront la rue ( ont ça dans la peau ) et permettront d’attendre qu’une vraie relève de jeunes non tétinisés arrivent …pourraient même agir de concert …

        slurrrrrrrrp !

      1. @ M,

        Bonjour,

        Quel élan!

        Peut être faudra-t-il s’en remettre à votre ardeur…mais autant désespérer?

        La violence ne laisse personne intact. Et ça se voit…

        Tue le diable, et tu l’incarneras, fort probablement.

        Pardon pour le manque de tact, monsieur le combattant.

        Respect pour l’applomb..

        Attention au zeste de lois sélectivement appliquées

        Bernard?

        Conard le barban, l’empire des haches…

        Sinon, vous pensez les rendre plus souples, vos aïeux..ainsi?

        Et en annonçant la couleur, vous les croyez pas fins jobards, non plus?

        Mais vous pouvez avoir raison

        Zut, vigneron m’a contaminé

        A vous lire monsieur M, a votre style j’aurais choisi V.

        Il manque à la panoplie de la diversité d’ici, sans rire.

        Votre férocité, un beau masque, et quelques belles citations, très appropriées / «  », dans l’action

        S’riez pas cannibale? tout de même?

    3. Il y a eu du chemin (dans le mauvais sens) depuis la révolution française.. pas pour rien que De Gaulle disait des Français qu’ils sont des veaux !

  38. aujourd’hui entendu sur bfmtv de la bouche du journaliste économique habituel : la chute de la grèce c’est bingo pour les hedge fund grace aux cds

    si c’est un journaliste économique de bfmtv qui le dit ………………..

  39. Vendredi 10 juin 2011 :

    Les CDS grecs ont battu leur record historique :

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=CGGB1U5:IND

    Quant aux obligations d’Etat, deux taux ont battu leurs records historiques : le taux des obligations à 10 ans de l’Irlande, et aussi le taux des obligations à 10 ans du Portugal.

    Lisez cet article :

    Obligations : les taux longs des pays fragiles à des niveaux records.

    La cacophonie qui règne sur le dossier grec avec les divergences entre les positions de la BCE et de l’Allemagne sur le rôle des banques se sont traduites par une envolée des taux des pays jugés fragiles qui ont atteint des records, témoignant de l’inquiétude des opérateurs.

    A 18H30 (16H30 GMT), les taux portugais à dix ans s’inscrivaient à 10,026 %, contre 9,855 % jeudi à la clôture, tandis que les taux grecs sur la même échéance montaient à 16,444 % contre 15,950 % la veille, et ceux de l’Irlande montaient à 11,00 % contre 10,853 %.

    « On a atteint des sommets sur les taux longs de ces trois pays, tout comme sur les spreads » (écarts de taux) avec le rendement allemand, référence en Europe, a souligné Jean-François Robin, stratégiste obligataire chez Natixis.

    « La cacophonie sur le dossier grec ne cesse de s’amplifier, et les positions divergentes entre deux acteurs majeurs l’Allemagne et la BCE créent un surcroît d’inquiétude », a-t-il poursuivi.

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=4c9712ba5b84f4fb672c76292e8d8421

    1. TOO BIG TO FAIL you know ? alors arrétez vos comments vaseux .
      Trop de dettes mondiales suspendues non attribuées pour les mettre en péril pour quelques Drachmes.
      Si vous continuez chacun comprendra que vous êtes un bookmaker qui veux faire sa fortune sur la faillite des autres.

      1. J’éclate de rire !

        Sacré Bertrand !

        Encore un qui croit que les dettes publiques peuvent monter jusqu’au ciel !

        Mais en réalité, c’est le contraire.

        En réalité, les dettes publiques NE peuvent PAS monter jusqu’au ciel. Il arrive toujours un moment où tout s’effondre. Ce moment, ça s’appelle un défaut de paiement.

  40. Zébu,

    Vous n’hésitez pas à m’accorder le qualificatif de troll, alors que j’essaie de faire la part des choses et de démêler autant que faire se peut la pelote de préjugés et d’affirmations à l’emporte-pièce qui caractérise les commentaires de certains intervenants sur ce blog. Mais si je suis un troll, de quel qualificatif faudrait-il alors désigner ceux qui, soit à cause de leurs œillères, soit par ignorance des faits les plus élémentaires, pratiquent ici l’amalgame et la confusion ?

    Relisez mes quelques courtes contributions et dites-moi ce qu’il y a de réac, de sournois ou de trollique dans ce que j’ai écrit.

    Comme la plupart des intervenants, je pense pouvoir affirmer que l’ancien monde est aujourd’hui révolu. L’avènement du nouveau passe par une nécessaire moralisation du système. Sur ce point, je m’en réfère volontiers au modèle avancé par Arnaud Montebourg qui préconise, entre autres, une mise sous tutelle du système bancaire. Est-ce le langage d’un troll ?

    Mais ce qui vous agace, et vous n’êtes visiblement pas le seul à en être agacé, c’est que je n’accorde pas ma voix à votre concert de litanies. Et que je refuse de mélanger au creux de la même marmite de vaines incantations avec des ingrédients glanés dans l’actualité, pour en faire une bouillie indigeste.

  41. Vendez! Vendez!!!

    Non, le directeur du FMI n’est pas tenu, comme le pape, de se déplacer à travers le monde en soutane scintillante, char de corso et chapeau pointu. Il n’en demeure pas moins, lui aussi, un missionnaire de la paix. Sa mission spéciale vise à éviter au monde des tensions internationales en arbitrant ou en aidant les décisions de politique économique des pays.

    Ce n’est pas moi qui le dit, mais le statut du FMI, dans son article 1 qui en fixe les objectifs :

    « Encourager la coopération monétaire internationale; faciliter l’expansion et l’accroissement harmonieux du commerce mondial ; promouvoir la stabilité des changes ; aider à établir un système multilatéral de paiements ; mettre temporairement, moyennant des garanties adéquates, ses ressources générales à la disposition des États membres qui font face à des difficultés de balance des paiements. Plus généralement, et conformément à ses autres buts, le FMI a pour responsabilité d’assurer la stabilité du système financier international. »

    On sait également que le FMI a eu plus d’une fois l’occasion de remplir son rôle dans différentes parties du monde.

    L’histoire de l’humanité, des crises de subsistance de jadis à la recherche de ressources énergétiques d’aujourd’hui, n’étant qu’une effroyable succession de guerres économiques, on se demande bien pourquoi l’Homme s’est d’abord infligé l’enfer de deux conflits majeurs au XXe siècle avant de se décider à créer enfin quelque chose qui ressemble à l’Europe et quelque chose qui ressemble au FMI.

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