LA SITUATION À FUKUSHIMA (XVI), par François Leclerc

Mise à jour n° 254 (vendredi 09h18)

Tepco ne cesse de rencontrer d’importants obstacles au cours de ses opérations de pompage et stockage d’eau hautement contaminée.

L’opérateur est à bout de capacités de stockage disponibles, afin d’évacuer l’eau qui menace de déborder dans la mer d’un puits aux abords du réacteurs n°3, le conduisant à interrompre cette opération pour ne maintenir que le pompage dans les sous-sols du réacteur n°2. L’évacuation de 14.000 tonnes d’eau avait été planifiée, mais son niveau n’ayant pas baissé en dépit du pompage, celle de 5.000 tonnes d’eau supplémentaires serait maintenant nécessaire.

Une importante fuite a par ailleurs été découverte, une baisse du niveau de l’eau ayant été constatée dans la citerne de stockage prévue pour ultérieurement décontaminer l’eau, si le système est mis en service comme prévu début juillet.

Obturer la fuite va imposer de travailler dans des conditions très difficiles  : un niveau de radiation impliquant une exposition de 70 millisieverts par heure a été mesuré à la surface de l’eau.

Faute d’y parvenir, le risque est grand que l’eau hautement contaminée ne finisse par déborder du puits du réacteur n°3 vers l’océan, les opérations de pompage ne pouvant reprendre.

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Mise à jour n° 253 (mercredi 13h36)

Une canalisation clé du système de refroidissement du réacteur n°3 pourrait avoir été endommagée par le séisme, selon l’opérateur, à moins que les données relatives à la température et à la pression analysées ne soient fausses en raison d’un dysfonctionnement des instruments de mesure. L’enquête se poursuit.

Il est quoiqu’il en soit confirmé que le combustible a fondu en totalité ou en partie et que le corium ainsi formé (le mot n’est pas utilisé) est tombé en bas de la cuve du réacteur dans les 24 heures qui ont suivi le séisme.

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Mise à jour n° 252 (mercredi 08h11)

Les cuves des réacteurs n°1 à 3 ont des trous et des fissures à leur base, selon les calculs effectués par l’opérateur sur la base des différences de pression entre l’intérieur de la cuve et de l’enceinte de confinement. Celles-ci ont également été endommagées par le séisme et le tsunami. Tepco fait état de trous de 3 à 10 cms dans les enceintes de confinement des réacteurs n°1 et 2 ainsi qu’un trou de 10 cms dans la piscine du n°2.

Il aura fallu plus de 10 semaines à Tepco pour effectuer publiquement ce diagnostic expliquant les fuites d’eau hautement radioactives des réacteurs. Que reste-t-il à découvrir qui n’a pas été reconnu ?

Les résultats de premières mesures de la radioactivité au-dessus des réacteurs sont connues et concernent pour l’instant le n°1 et le N°4. 360 becquerels par centimètre cube de césium-134 ont été enregistrés pour le premier, soit 18 fois le niveau admis. Il est de 7,5 fois cette limite au dessus du réacteur n°4, supposé provenir soit de la piscine, soit du réacteur n°3 adjacent.

Les mesures vont être poursuivies au dessus des réacteurs n°2 et 3. Aucune mesure ou estimation concernant le volume des substances radioactives relâchées dans l’atmosphère n’a été communiquée.

Le pompage dans les sous-sols des bâtiments des réacteurs n°2 et 3 a été interrompu, en raison de travaux d’alimentation électrique dans le premier et du besoin d’évaluer la place restant disponible pour stocker l’eau hautement contaminée dans le second. Ils reprendront dès que possible, sans qu’il soit certain pour le moment que toute l’eau pourra être pompée dans le réacteur n°3, où 90% de celle-ci l’a été selon l’opérateur.

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Mise à jour n° 251 (mardi 23h45)

Présenté comme étant le résultat de ses analyses des données relatives à la température et au niveau d’eau du réacteur n°1, Tepco a décrit le scénario des événements intervenus dans les premières heures après le séisme.

L’arrêt du système de refroidissement aurait résulté du tremblement de terre et non du tsunami qui l’a suivi. La température a en effet augmenté immédiatement après le séisme, pour monter brusquement quinze heures après, concomitamment avec la fusion du combustible. Trois heures après, la température de la cuve atteignait atteignait 300°C, plus du double de la température nominale. A cette température, les joints en caoutchouc et en métal ne résistent pas, créant les conditions de fuites d’eau hautement contaminée.

C’est ensuite que le corium résultant de la fusion du combustible aurait percé le fond de la cuve du réacteur. Les analyses se poursuivent, afin de déterminer si les cuves des réacteurs n°2 et 3 ont été percées de la même manière.

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Mise à jour n° 250 (mardi 18h35)

L’autorité de sûreté nucléaire japonaise a demandé à l’opérateur de prendre de nouvelles mesures afin de prévenir toute nouvelle fuite radioactive dans l’océan. Celui-ci étudie des solutions, qui ne peuvent se limiter à étanchéifier les puits où l’eau hautement contaminée à été découverte. Le danger est que des infiltrations atteignent la mer par d’autres voies, en provenance des sous-sols des réacteurs qui en regorgent (si ce n’est déjà le cas).

Après avoir annoncé d’autres projets qui semblent abandonnés, l’opérateur étudie la faisabilité d’un système qui décontaminerait l’eau de mer auprès des prises d’eau des réacteurs, où la radioactivité est maximale. L’autorité de sûreté a demandé à l’opérateur de ne pas s’en tenir à la surveillance de ces seuls points.

Cette intervention de l’autorité de sûreté reflète la volonté du gouvernement de monter sa vigilance, mais elle pourrait également signifier qu’il est attendu la poursuite d’une lente et au final importante contamination de l’océan, sans que des solutions permettent de l’empêcher dans un proche avenir.

Cette analyse est d’un certain point de vue faite à propos de la contamination côté terrestre par l’Institut de Radioprotection et de sécurité nucléaire français (IRSN). Elle vient d’annoncer que 70.000 personnes vivant au-delà de la zone d’exclusion de 20 kms devraient selon lui encore être évacuées, particulièrement dans la direction nord-ouest qui a été plus touchée par les rejets radioactifs de la centrale. L’IRSN donne les éléments de son étude d’impact qui justifie que cette évacuation, sans être urgente, soit effectuée rapidement, en raison de l’augmentation avec le temps de l’exposition des personnes vivant dans cette région.

Le ministre de l’industrie a annoncé qu’il allait communiquer à la mission de l’AIEA toutes les informations dont il dispose. La mission ne devrait toutefois effectuer qu’un bref séjour au Japon, jusqu’au 2 juin prochain, devant rapporter fin juin à Vienne devant l’assemblée générale de l’agence de l’ONU.

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Mise à jour n° 249 (mardi 10h07)

Que s’est-il effectivement passé, les toutes premières heures de la catastrophe ?

L’exploration du réacteur n°1 a d’abord conduit à la conclusion que l’ensemble du combustible y avait fondu, et non pas une partie comme affirmé. L’opérateur confirme que c’est aussi le cas pour les réacteurs n°2 et 3, employant encore le mode conditionnel.

Dans tous les cas, il se fonde sur l’analyse des niveaux d’eau enregistrés dans les réacteurs, faisant toutefois la restriction : si les jauges fonctionnaient correctement. Il estime en effet que la fusion pourrait ne pas avoir été totale dans le réacteur n°3. Il insiste toutefois que la situation est désormais stable, les réacteurs étant désormais à des températures relativement basses.

Le processus aurait duré quatre jours dans le réacteur n°2 et 60 heures dans le n°3 et aurait eu comme origine l’arrêt du système de refroidissement par eau et l’insuffisance des aspersions d’eau improvisées dans l’urgence.

En ce qui concerne le réacteur n°1, l’opérateur n’est toujours pas en mesure d’établir pendant combien de temps après le séisme le système de secours de refroidissement – qui avait été débranché manuellement – est resté hors fonction. Il semble avoir fonctionné par intermittence, successivement stoppé et remis en route par les ouvriers, dont les interview n’ont pas permis de reconstituer clairement les faits. L’enquête se poursuit, à la demande de l’autorité de sûreté qui a demandé un rapport complet sur l’ensemble des événements intervenus après le séisme.

Les commissions d’enquête ne vont pas manquer par ailleurs. Une équipe d’experts de l’AIEA est arrivée à Tokyo, qui ne savait pas au moment de son départ si elle serait autorisé à se rendre sur le site lui-même. Le gouvernement vient de son côté d’approuver la constitution d’une commission d’experts chargée d’établir les faits et de produire des recommandations pour éviter la reproduction d’un même accident.

Elle sera conduite par un professeur d’université spécialisé dans la recherche sur les erreurs humaines et composée pour l’essentiel d’universitaires présentés comme indépendants de l’opérateur technique et du gouvernement et de son administration. Un rapport d’étape devra être rendu en décembre prochain et le rapport définitif été 2012.

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Mise à jour n° 248 (lundi 14h27)

Cela devait arriver : le pompage de l’eau hautement contaminée va devoir être suspendu dans les 3 à 4 jours qui viennent, faute de capacités de stockage disponibles.

14.000 tonnes d’eau auraient été soustraites des sous-sols et tranchées des réacteurs n°2 et 3, mais 47.000 tonnes y seraient toujours, d’après les estimations communiquées. Pour une raison non explicitée, il n’est pas fait état de la nouvelle capacité flottante de 10.000 tonnes de stockage, amarrée devant la centrale.

La mi-juin devra ensuite être attendue, une fois le système de décontamination partielle de l’eau opérationnel comme prévu. D’après l’opérateur, les fuites dans l’océan auraient pu être interrompues.

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Mise à jour n° 247 (lundi 10h12)

De multiples travaux, annoncés au fur et à mesure qu’ils sont projetés, sont maintenant en cours de concrétisation.

C’est par le réacteur n°2, en raison de l’extrême chaleur, humidité et vapeur qui règne au sein de son bâtiment, que Tepco va commencer l’installation d’un échangeur de chaleur à l’extérieur du bâtiment, une fois reçue l’autorisation de l’autorité de sûreté. L’objectif est de réduire la température de l’eau de la piscine de 80 à 40°C dans le mois qui vient.

Le tour des réacteurs n°1 et 3 viendra ensuite, en juin, et celui du n°4 en juillet.

Afin de valider le projet de couvrir les bâtiments des réacteurs de bâches de polyester tendues sur des structures métalliques, l’opérateur a commencé à mesurer la radioactivité émise par les quatre réacteurs à leur sommet.

Un détecteur a été installé au sommet d’une grue de 50 mètres de haut. Elle a d’abord été installée hier dimanche auprès du réacteur n°1, où des mesures ont été effectuées pendant 20 minutes, qui devraient être rendues publiques demain mardi. Ce sera ensuite le tour du réacteur n°4, aujourd’hui lundi.

Les travaux de consolidation de la piscine du réacteur n°4 ont débuté aujourd’hui. 30 colonnes d’acier prenant appui sur le deuxième étage du bâtiment seront érigées pour soutenir une dalle de béton coulée sous celle-ci. L’objectif est de terminer l’ouvrage fin juillet.

Après avoir analysés toutes les données dont il dispose (avant que le tsunami ne déferle sur la centrale), Tepco a annoncé qu’aucun dommage important n’avait pu être trouvé à la tuyauterie principale et à d’autres parties des réacteurs. Aucune anomalie pouvant avoir été occasionnée par le séisme avant le tsunami n’a pu être relevée, laissant inexpliquée l’alerte à la radioactivité donnée par un détecteur de la centrale.

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Mise à jour n° 246 (dimanche 15h08)

Une mission de 20 experts de 12 pays différents de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) vient de s’envoler pour Tokyo, dans le but de rapporter à la réunion ministérielle des 151 Etats membre de l’agence de l’ONU, du 20 au 24 juin prochains.

Elle ne sait toujours pas si elle va pouvoir se rendre sur le site de la centrale, des négociations étant en cours à ce propos selon le chef de délégation, Jim Lyons. Sa crédibilité risque d’en souffrir.

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Mise à jour n° 245 (dimanche 10h26)

L’enlèvement des débris radioactifs se poursuit sur le site de la centrale, non sans découvertes. Des débris dont la radioactivité est de 1000 millisieverts par heure ont été trouvés proches du bâtiment du réacteur n°3. D’autres débris avec des émissions de 900 millisieverts par heure avaient été auparavant trouvés sur le site.

Si la radioactivité mesurée autour du réacteur n°1 aurait chuté de moitié depuis le début de ces travaux d’enlèvement, grâce notamment à des engins télécommandés, elle continuerait d’être particulièrement élevée auprès du réacteur n°3 (pas de données).

L’exécution des travaux prévus afin de poursuivre le refroidissement des réacteurs dans des conditions pérennes nécessite une décontamination au moins partielle du sol du site de la centrale, contribuant aussi à la radioactivité ambiante.

Aucune mesure n’est donnée des environs du site où sont entreposés dans des containers empilés les débris ramassés.

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Mise à jour n° 244 (samedi 10h19)

Coïncidant presque avec la prochaine arrivée de la saison des pluies, en juin, une gigantesque barge flottante a été accostée devant le site de la centrale. Capable de stocker 10.000 tonnes d’eau hautement contaminée, après avoir subit des aménagements, elle est loin de répondre aux besoins actuels, 90.000 tonnes d’eau devant être actuellement pompées des sous-sols des bâtiments des réacteurs.

Les pluies d’été diluviennes et les typhons vont s’ajouter à la liste des catastrophes naturelles, comme les séismes, qui pourraient avoir un dangereux impact sur la centrale dévastée. D’autant que des récentes informations sur les conséquences du séisme initial font craindre que des structures soient plus atteintes que reconnu.

Le ruissellement de la pluie sur les structures et le sol est susceptible d’en augmenter la quantité, elle-même en constante augmentation tant que les systèmes de refroidissement en circuit fermé prévus ne sont pas installés et opérationnels, s’ils le sont.

La question du stockage de l’eau hautement contaminée est donc loin d’être réglée.

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Mise à jour n° 243 (vendredi 19h16)

Les travailleurs impliqués dans les tentatives de faire face à la situation aux premières heures de la catastrophe auraient été exposés à de forts niveaux de radiation, sans en être avertis, d’après des documents de Tepco analysés par le quotidien Asahi Shinbum, cité par contreinfo.

Un niveau de radiation de 300 millisieverts par heure aurait été mesuré auprès des portes du bâtiment du réacteur n°3 (le maximum admissible est désormais de 250 millisieverts en un an, après avoir été relevé du seuil initial de 100 millisieverts par an par les autorités pour les besoins de la cause).

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Mise à jour n° 242 (vendredi 17h30)

Les révélations inquiétantes se poursuivent.

Une alarme de détecteurs de radioactivité distants de 1,5 km de la centrale aurait retenti avant que la vague du tsunami ne déferle sur les installations, suggérant que le séisme aurait crée d’importants dommages et qu’une contamination en aurait résulté sans attendre. On n’évoquait jusqu’à maintenant que les effets dévastateurs de la mer.

Cherchant à minimiser l’importance de cette information, un haut responsable de Tepco a expliqué que des vérifications étaient en cours, afin de vérifier si ces détecteurs avaient bien fonctionné, et à affirmer ne pas être en possession des données enregistrées.

Selon l’agence Bloomberg, un officiel de Tepco a reconnu que la centrale de Fukushima pourrait relâcher plus de radiations que Tchernobyl avant que la catastrophe ne soit maîtrisée.

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Hors mises à jour: Vu à Omotesando (Tokyo), le 21 avril 2011 (par un lecteur assidu du blog, auteur de la photo)

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Mise à jour n° 241 (vendredi 13h23)

L’eau hautement contaminée a atteint une hauteur de 4,2 mètres dans les sous-sols du réacteur n°1. Deux ouvriers retournés au sein de son bâtiment et y ont séjourné durant une heure, d’après l’opérateur; ils ont mesuré son niveau et constaté qu’il avait augmenté depuis la précédente et première visite d’inspection (sans plus de précision).

Dans le but de préparer l’installation d’un système de refroidissement, une autre équipe de 4 ouvriers a mesuré les radiations au rez de chaussé du réacteur avec une caméra gamma. Les résultats n’ont pas été rendus publics.

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Mise à jour n° 240 (vendredi 08h43)

Les efforts de stabilisation des réacteurs rencontrent de nouveaux obstacles.

Les visites d’ouvriers à l’intérieur des réacteurs n°2 et 3 avaient entre autre pour objet de préparer l’injection d’azote dans les réacteurs afin de prévenir toute nouvelle explosion d’hydrogène, à l’instar de ce qui se fait déjà dans le réacteur n°1.

L’absence de visibilité, une forte chaleur et l’intense vapeur présente dans le bâtiment du premier, ainsi que la découverte de mares d’eau sur le sol, la radioactivité élevée dans le second, font dans l’immédiat obstacle à cette opération, faute de pouvoir effectuer les travaux nécessaires. Tepco étudie le moyen de contourner ces difficultés.

Dans le cas du réacteur n°2, un niveau de radiation de 50 millisieverts par heure a été relevé. La mise en service d’un échangeur de chaleur n’est envisageable que fin mai, prohibant toute autre initiative d’ici là. Dans celui du N°3, la radioactivité est de 160 à 170 millisieverts par heure dans la zone où se trouve le tuyau par lequel l’azote pourrait être injecté.

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Mise à jour n° 239 (jeudi 15h28)

D’un réacteur à l’autre, les situations diffèrent, si l’on s’en tient aux compte-rendus de Tepco des inspections internes effectuées par des ouvriers.

Ce ne serait pas un niveau trop élevé de radiations qui ferait obstacle aux travaux à l’intérieur du bâtiment du réacteur n°2, mais la condensation sous forme de vapeur provenant de la piscine. Reste à parvenir en l’évacuer ou l’empêcher de se former. Les mesures font état d’un niveau de 10 à 50 millisieverts par heure.

Sur le site de la centrale, la prochaine arrivée de deux exemplaires d’un chariot élévateur spécialement conçu dans l’urgence pour intervenir en zone contaminée devrait faciliter l’enlèvement du sol des débris et épaves radioactifs, dont certains sont très pesants. Des engins télécommandés plus ou moins adaptés sont pour l’instant utilisés. L’énorme travail en cours devrait être accéléré. Pas de calendrier précis de communiqué.

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Mise à jour n° 238 (jeudi 09h54)

L’opérateur poursuit ses inspections dans les réacteurs l’un après l’autre. Deux ouvriers ont pénétré dans le réacteur n°3, pour n’y rester que 10 minutes. La visite a tourné court, comme dans le réacteur n°2, mais pour d’autres raisons.

Le niveau de radiation mesuré est très élevé : de 160 à 170 millisieverts par heure autour de la porte de l’enceinte de confinement. Cela va singulièrement compliquer la mise en œuvre des opérations prévues, à commencer par l’injection d’azote afin de prévenir une nouvelle explosion d’hydrogène. Une formule qui évite d’envisager la possibilité de devoir y renoncer.

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Mise à jour n° 237 (jeudi 05h11)

C’est à cause du taux d’humidité de 90% et de l’absence de visibilité au sein du réacteur n°2 du à la vapeur ambiante que l’équipe des 4 ouvriers ne serait restée dans son bâtiment que 14 minutes, selon l’opérateur. Le toit de celui-ci étant resté intact, à la différence des autres, cela permettrait d’expliquer le phénomène. La vapeur proviendrait à la fois de la piscine et de la chambre de condensation (tore), qui est détériorée. Aucune mesure de radioactivité n’a été communiquée, la mission ayant avorté.

L’opérateur a annoncé qu’il allait prioritairement installer un échangeur de chaleur pour refroidir l’eau de la piscine du réacteur n°2.

La contamination de l’eau aux abords immédiats du réacteur n°3 continue de s’élever très rapidement. Une présence très élevée d’iode-131, de césium-134 et 137 a été trouvée, bien au-delà des maximum. A deux des quatre points de surveillance près du rivage un accroissement de la contamination a également été relevé.

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Mise à jour n° 236 (mercredi 14h36)

D’autres épisodes décisifs décrivant le chaos initial sont apportées par le Wall Street Journal, après analyse des 2.000 pages de documents rendus publics par Tepco.

Il est confirmé que – pour des raisons non élucidées dans ces documents – un système de refroidissement de secours par condensation avait été mis hors service avant que le tsunami ne se déchaîne et produise ses effets. Ne ralentissant pas comme il aurait du l’élévation de la température et de la pression à l’intérieur de la cuve du réacteur n°1, avec les conséquences que l’on connaît.

Les téléphones du bunker de l’autorité de sûreté nucléaire (NISA), situé à 15 minutes de route du site de la centrale, ne fonctionnaient pas, pas plus que le téléphone satellitaire. La pompe du générateur d’électricité de secours non plus, laissant le responsable sans aucun moyen de communication avec la centrale et avec Tokyo. La pompe ensuite réparée, la réserve de fuel ne dura que 24 heures.

L’alarme initiale et l’ordre d’évacuation de la population dans un rayon de deux miles n’a été donnée que tardivement, l’exposition à l’air des barres de combustible du réacteur n°1 encore ignorée, la situation au sein du réacteur n°2 étant seule considérée à tort comme préoccupante, son système de refroidissement étant arrêté pour repartir ensuite avant de finalement stopper.

La décision très tardive de relâcher des gaz contaminés dans l’atmosphère, au risque d’une explosion de la cuve du réacteur n°1 (incident du type Techernobyl, à 350 kms de Tokyo) aurait eu pour autre cause que le président de Tepco, seul habilité à prendre la décision, était bloqué à environ 165 miles à l’ouest de Tokyo, n’étant pas parvenu à prendre un avion militaire qui devait l’y transporter et qui avait été dérouté pour se rendre dans les régions atteintes par le tsunami sur ordre du gouvernement. Il revint ensuite le chercher.

Le tuyau d’évacuation des gaz n’était pas muni d’un filtre destiné à empêcher la contamination de l’atmosphère, amenant le gouvernement à étendre de 2 à 6 miles la zone d’évacuation avant de procéder au dégazage (sans avoir le temps et les moyens de vérifier que son ordre était exécuté).

Il était nécessaire d’injecter de l’eau dans la cuve, car le dégazage allait diminuer la pression et la température à laquelle l’eau bout. Mais le camion de pompier qui l’aurait permis avait été enlevé par le tsunami, retardant considérablement l’opération.

Ouvrir la valve permettant le dégazage devant se faire manuellement, les systèmes hydraulique et électrique ne fonctionnant plus, le directeur de la centrale a donné le coup d’envoi, suivi par 18 ouvriers qui se sont relayé en courant pour tourner la manivelle, afin de rester très peu de temps sur place, étant donné le niveau des radiations. Finalement, la valve fut ouverte d’un quart. La seconde valve le fut totalement grâce à un compresseur et une batterie amenée à l’intérieur du bâtiment du réacteur.

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Mise à jour n° 235 (mercredi 11h22)

Une longue enquête du Wall Street Journal (réservé aux abonnés) tente une reconstitution du début de la catastrophe. Elle s’appuie notamment sur 2.000 pages de documents publiés par Tepco.

Elle met en premier lieu en évidence le chaos qui a résulté de l’interruption totale de toute fourniture d’électricité et de la panne des moyens de secours, groupes électrogènes et même de la plupart des batteries qui donnaient une autonomie de huit heures. Pour en donner une illustration, elle révèle que les ingénieurs ont du utiliser les batteries des voitures qui n’avaient pas été détruites par le tsunami pour simplement essayer de remettre en marche les instruments de mesure de température, niveau d’eau et pression (le crépuscule tombait à ce moment-là sur la centrale). C’est ainsi qu’ils comprirent que les barres de combustible allaient être découvertes dans le réacteur n°1.

L’enquête confirme qu’un premier camion-générateur était bien ensuite arrivé sur le site (à 11 heures du soir) mais n’avait pu être connecté, son câble de raccordement étant trop court. Un seul camion générateur a pu être branché durant les 24 premières heures.

Plus impressionnant encore, l’enquête révèle que le premier ministre est venu en personne et par hélicoptère sur le site de la centrale, afin d’obtenir que le dégazage de l’intérieur de la cuve, au sein de laquelle la pression avait dépassé de 50% la limite autorisée, intervienne finalement.

Un état de grande confusion et d’absence de communication régnait et il a donc considéré n’avoir plus comme ressource que ce déplacement dans l’urgence, faisant face à un refus déguisé d’obéir à ses instructions. A la suite de vifs échanges avec le directeur de la centrale et un ingénieur, dans une pièce du bunker de la centrale, il est en plus apparu qu’il était nécessaire d’ouvrir manuellement une valve et que les systèmes électrique et hydraulique permettant de le faire ne fonctionnaient pas. C’est finalement le directeur de la centrale qui le fit, s’exposant à hauteur de 106,3 millisieverts.

Tepco n’a pas donné suite à la demande du journal de rencontrer les interlocuteurs présumés du premier ministre.

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414 réponses sur “LA SITUATION À FUKUSHIMA (XVI), par François Leclerc”

  1. L’article du NY times est pas mal aussi.

    Le système de ventilation sans filtre, c’était le « nouveau » système, justement prévu pour les cas graves.

    The improved venting system at the Fukushima plant was first mandated for use in the United States in the late 1980s as part of a “safety enhancement program” for BWR…
    (…)
    [Le système de ventil amélioré à la centrale de Fukushima fut d’abord lancé aux USA dans la fin des années 80 comme élément d’un « prog de renforcement la sécurité » pour les réacteur à eau bouillante.]

    The fortified venting system addressed concerns that the existing systems were not strong enough to channel pent-up pressure inside the reactors in an emergency. (…)
    [Le système de ventil renforcé répondait au souci que les systèmes existantes ne seraient pas assez fort pour évacuer la pression en croissance (?) dans les réacteurs en cas d’urgence ]
    The new vents were designed to send steam and gas directly from the reactor’s primary containment, (…) racing past the usual filters and gas treatment systems that would normally slow releases of gas and eliminate most radioactive materials.
    [Les nouvelles ventil furent conçues pour envoyer la vapeur et le gas directement depuis l’enceinte de confinement primaire en contournant les filtres usuels et traitements de gas qui auraient normalement ralenti l’échappement du gas et en aurait éliminé la plupart des contenus radioactifs]

    But the emergency vents were fitted with numerous safeguards (…).
    [Mais ces évents d’urgence étaient équipés de nombreuses sécurités]

    The most important of those safeguards are the valves, operated from a switch under lock and key in the control room, that must be opened for the vents to work. (…)
    [Le plus important de ces sécurités sont des vannes, actionnées depuis un interrupteur à clé et sous boitier [Comme ceux des locaux de gaz…] dans la chambre de controle, qui doivent être ouvertes pour que les évents fonctionnent]

    Tokyo Electric has said the valves did not work at Fukushima Daiichi after the power failed.
    [Tepco a dit que les vannes n’ont pas fonctionné à Fukushima Daiichi après que l’électricité ait été coupée]
    (…)

    But a redesign of the venting system itself might also be necessary.
    [ [Conséquence pour les US : ] : un redesign du systeme de ventil pourrait aussi être nécessaire.]

    The design is the result of conflicting schools of thought (…) “You have the N.R.C. containment isolation guys who want containment closed, always, under every conceivable accident scenario, and then you’ve got the reactor safety guys who need containment to be vented under severe accident scenarios. It is a very controversial system.”
    [La conception [des ventils] est le résultat d’une controverse entre écoles de pensée : « les gens du Nuclear regularory Commission experts de l’isolation par confinement qui veulent un confinement fermé, toujours, sous tout scénario possible et imaginable d’accideny, et vous avez les gens de la sureté des réacteurs eux-mêmes, qui voient le besoin por le confinement d’etre ventilé dans les scéanrios d’accident les plus sévères. c’est un système très sujet à controverse.

  2. Oui le réacteur 3 est inquiétant, sur une vidéo de commentaire de Arnie Gundersen on voit sur une image infra-rouge qu’il est beaucoup plus chaud et actif que les autres.

  3. C’est tout de meme courageux de la part du directeur.
    Ce n’est pas en France,pays de la responsabilité à sens unique et patrie des beaux parleurs,qu’on verrait ça.
    Quant aux solutions miracles qui ameliorent la securité ,elles sont censées etre dejà toutes prises.
    Les actions preventives ont tendance parfois à provoquer plus de problemes qu’elles en evitent.
    Beaucoup de solutions sont plus proches du compromis que de la panacée.Et ce , meme avec un budget royal.

  4. Il y en a qui ne maîtrisent par leurs pulsions, la société les mets en prison pour se protéger.

    Il y en a qui ne maîtrisent pas la fission, la société dévote se met en prison pour les protéger.

  5. Voici un commentaire que j’avais envoyé début avril à un ancien collègue qui sachant que j’avais travaillé deux ans au début des années 80 à EDF et dans le nucléaire m’avait demandé mon avis sur la catastrophe de Fukushima :

     » Il faut imaginer la situation dans les bâtiments auxiliaires de la centrale après le déferlement frontal de la vague de 14 mètres. Privé d’alimentation électrique extérieure, le système de refroidissement de secours a fonctionné sur batteries jusqu’à épuisement de ces dernières puisque les groupes électrogènes étaient hors d’usage en raison des effets du tremblement de terre extrêmement violent et de l’inondation dévastatrice due au tsunami. Puis, les techniciens présents sur le site n’ont eu que leurs yeux pour pleurer, incapables de réagir rapidement. Les principales routes d’accès étaient coupées, les corps de pompiers n’ont rien pu faire non plus, jusqu’aux feux d’hydrogène qui étaient naturellement un signe d’une dégradation sérieuse des coeurs. Je reprocherais personnellement à TEPCO (dont je peux vous envoyer une belle photographie de leur siège à Ushisaywacho) l’omerta flagrante lors des quelques premiers jours qui ont suivi le tremblement de terre suivi du tsunami, explicable car ils étaient tous désemparés. Depuis le 11 mars, la terre a tremblé environ 200 fois près de Fukushima. J’ai moi-même ressenti de fortes secousses fin mars et début avril étant alors à Tokyo. »

    J’ajouterai aujourd’hui les rectificatifs suivants :
    Depuis le 11 mars la terre a tremblé plus de 800 fois près de Sandai et Fukushima !
    A ce jour, la température du réacteur 1 diminue progressivement, celles des 2 et 3 nécessitent encore des apports d’eau pour équilibrer l’évaporation (environ 90 degrés) et la piscine du 4 requiert des apports permanents d’eau car elle est pleine d’assemblages usés et d’assemblages neufs qui ont probablement chuté les uns contre les autres lors du séisme, favorisant, selon mon hypothèse, une reprise ponctuelle de la fission (il n’y a pas de barres de contrôles dans les assemblages stockés en piscine de désactivation). Il est raisonnable de penser que les trois réacteurs seront définitivement en arrêt froid dans 6 mois au minimum. Pour l’instant, toujours selon mon hypothèse, quels que soient les dommages des réacteurs et de leurs assemblages, on ne peut plus redouter de fuites radioactives majeures dans l’environnement terrestre. Le dernier aspect qui ne constitue pas une préoccupation en soi, est le rejet d’eau radioactive dans l’océan (des centaines de milliers de mètres cube). Je voudrais rappeler que la COGEMA a rejeté dans la Manche pendant des années et impunément toutes sortes de radionuclides. A Fukushima c’est le plus grand océan du monde avec de forts courants, la radioactivité se diluera naturellement et atteindra rapidement la radioactivité naturelle de l’eau de mer qui contient de l’uranium.
    En tant qu’ancien scientifique, je déplore que des organismes dédiés pour semer la terreur comme la CRIIRAD osent faire des commentaires spéculatifs repris par des partis politiques en mal de notoriété préélectorale à propos de l’accident de Fukushima et utilisant ce dernier comme alibi pour promouvoir leurs idées irréalistes.
    Je considère que les BWR (type Fukushima, technologie GE) et les PWR (technologie Westinghouse) pourraient être avantageusement remplacés par des réacteurs basés sur la technologie des sels fondus de thorium. Le circuit primaire de ce type de réacteurs n’est pas sous pression, premier avantage, le réacteur peut fonctionner sans rechargement pendant plusieurs dizaines d’années sans rechargement, les produits de fission sont traités en ligne et il s’agit d’une chimie bien connue, enfin le combustible est un métal aussi abondant que le plomb. Cependant, la filière thorium ne sert pas les intérêts d’AREVA, donc la France, pourtant leader mondial dans le domaine de l’énergie nucléaire, va être coiffée au poteau par l’Inde ou la Chine…

    1. donc tout va bien alors ! ouffff rahlalala ils vont être contents alors les petits japonais qui habitent à 60km de fukushima et qui sont obligés de jouer à la récré en vêtement à manche longues et masques respiratoires pour éviter de recevoir la dose d’un travailleur du nucléaire…

      ce qui est étrange, c’est que pour vous tout va bien, vous qui travaillâtes 2 ans à EDF mais ce n’est pas l’avis de gens qui ont travaillés, eux, plusieurs dizaines d’années dans le nucléaire et qui sont interviewé par l’enquêteur de la bas si j’y suis. eux, ils disent que le nucléaire c’est caca… et d’ailleurs ils attendent tous le crabe qui viendra les emporter tôt ou tard.

      autre chose, EDF et le gvt français s’étaient pas trop affolés pour chernobyl, alors que les gens de la criirad dénonçaient le mensonge des autorités. aujourd’hui, la criirad a eu raison, alors personnellement, je préfère leur faire confiance, plutôt qu’à vous…

      http://www2.cnrs.fr/journal/736.htm

      15 ans pour un prototype de réacteur à thorium… 15 ans… entre 3 miles island et chernobyl il s’est passé 15 ans pour des centrales neuves… et 25 ans entre chernobyl et fukushima (centrale en milieu de vie). nous avons 58 centrales en fin de vie en france… vous pensez sincèrement qu’on tiendra encore 15 ans sans soucis ? – pour un prototype donc au moins 25 à 50 ans pour un remplacement massif.

      1. Très juste, au train ou vont les choses, en terme de pognon, y a un nouvel accident nucléaire dans moins de ans.

    2. Les images de la piscine n°4 diffusées par TEPCO début mai montrent des assemblages bien alignés.

      La CRIIRAD n’est pas un « organisme dédié pour semer la terreur » ; il s’agit d’une association indépendante de toute institution qui a été crée suite à la désinformation patente organisée par l’Etat français suite à la catastrophe de Tchernobyl (je vous invite à cet égard à faire le parallèle entre les propos officiels de l’époque et la reconstitution par l’INRS de la diffusion du nuage de Tchernobyl) et qui propose ses propres analyses d’échantillons. Et contrairement à ce que vous prétendez dans votre commentaire, les communiqués de la CRIIRAD sont loin d’être catastrophistes ; les contaminations des végétaux et du lait annoncées fin mars ont confirmées par les mesures officielles et se poursuivent par ailleurs (cf. les concentrations de Cs 137 dans les feuilles de thé vert relevées en fin de semaine dernière). Cela vous gêne-t-il, alors que la situation de la centrale de Fukushima continue de se dégrader depuis plus de deux mois, que la CRIIRAD demande à pouvoir accéder aux données (officielles) occultées et réservées aux seuls organismes dont la transparence a déjà, et à plusieurs reprises, été prise en défaut et rappelle quelques principes élémentaires de précaution ?

      Par ailleurs, le fait que la COGEMA ait rejeté des radionucléides dans la Manche selon vous impunément pendant de nombreuses année – je vous répondrai légalement , vous oubliez que les rejets sont autorisés jusqu’à un certain seuil par TOUTES les centrales (c’est ainsi que l’on retrouve, entre autres, du plutonium dans les échantillons de sédiments du Rhône) – ne dédouane en rien TEPCO concernant les rejets dans l’océan pacifique.

      Vous estimez que puisqu’il s’agit du plus grand océan du monde, cela se diluera facilement ; c’est faire abstraction de la faune et de la flore marine, des courants marins et des lois de la gravité : les radioélements dont des transuraniens à longue durée de demi-vie sont d’ores et déjà absorbés par les végétaux et animaux marins, c’est à dire qu’ils sont entrés dans la chaîne alimentaire, et finiront bel et bien par se déposer dans les sédiments. On commence à retrouver au large de l’Australie la présence de radionucléides artificiels résultant de Tchernobyl dans les sédiments. Certes, les seuils relevés sont quasi négligeables mais les rejets actuels de Fukushima viendront s’y ajouter. Les industriels anglais de la fin du XVIIIe siècle auraient eu tort de s’interroger sur ce que devenaient les rejets de CO2 dans l’atmosphère, il se diluait fort bien ; les orpailleurs et industriels de tous pays ne se sont pas davantage souciés des rejets de mercure dans les rivières. Aujourd’hui, on constate un réchauffement inédit de la planète et il neige des sels de mercure biologiquement assimilable sur le Groenland. Tout va bien, circulez, y a rien à voir…

      1. LaHague rejette effectivement des radionucléides dans la Manche ,c’est reconnu et tres bien modélisé :

        « les conditions de courant et de turbidité sont optimum pour que les boues soient mélangées et propulsées au loin  » dixit un géologue qui a bossé pour L’Andra .

    3. En tant qu’ancien scientifique, je déplore que des organismes dédiés pour semer la terreur comme la CRIIRAD osent faire des commentaires spéculatifs repris par des partis politiques en mal de notoriété préélectorale à propos de l’accident de Fukushima et utilisant ce dernier comme alibi pour promouvoir leurs idées irréalistes.

      Juste pour rappel : la démocatie a, entre autres, pour pilier une information plurielle et libre (presse). Tenter de jeter l’opprobe sur une source d’information revient à saper la démocratie.
      Il est clair que le choix nucléaire français ne peut perdurer qu’avec le deni de démocratie. On appelle cela une barbarie technocratique.
      Enfin, le fait d’être un ancien scientifiaue ne devrait pas vous empêcher pas d’essayer de changer de pojnt de vue : ce devrait plutôt être le contraire.

      1. Oh, la Criirad !!
        Il y a un an Arte a proposé un documentaire de Laure Noualhat de « Libé » sur les déchets radioactifs.
        Documentaire mémorable par certains passages.
        Enquêtant sur des pollutions nucléaires dans l’Oural, sur la rivière Techa, suite à différents accidents nucléaires historiques. On voit un technicien Criirad gambader avec un compteur Geiger à la main.
        Il est sensé se balader sur un terrain fortement contaminé. Dans ce cas la moindre des choses est de porter des sur bottes en plastique et une blouse, pour que tout cela puisse ensuite aller dans les déchets nucléaires à retraiter (incinérer-ça se fait- ou laverie spécialisée) cela a surtout l’avantage de ne pas contaminer le voisinage avec ses vêtements et ses chaussures. Point de tout cela. Il ne porte pas de dosimètre, il ne sait pas s’il se fait griller ou non. Il déplace son compteur un peu n’importe où, au sol, plus haut. Alors que lorsque l’on fait une telle mesure il y a une hauteur réglementaire à adopter de telle façon que l’on sache de quoi on parle, en principe (sauf erreur) c’est 80cm la hauteur des gonades, les parties les plus sensibles aux radiations. Son compteur grésille à fond, l’aiguille est à saturation. Lorsque l’on emploie un voltmètre, on règle le calibre sur une valeur adéquate, si l’on veut mesurer du 240 volts, on se met sur le calibre 600V, et pas sur le calibre 20V, sinon on ne mesure rien. C’est ce qu’il fait, le compteur n’a pas le bon calibre, le technicien ne peut rien mesurer. On voit que l’aiguille est dans le rouge !! Terrible, atroce.. !Sauf que le rouge en question ça ne sert uniquement que pour vérifier la charge de la batterie de l’appareil. Enfin de l’enfumage complet du pauvre téléspectateur.
        Le technicien fait un prélèvement de terre, il faut cela à mains nues, alors que la moindre des choses serait de mettre des gants. Il met son prélèvement dans un emballage qui n’est conforme à aucun standard. Et il exporte cela de France en Russie, sans demander aucune autorisation. L’importation de déchets nucléaires est interdite en France, c’est la plus grosse amende prévue par le Code Pénal dans les 8 millions d’euros.
        Arrivé dans son labo du côté de Valence il ressort son prélèvement à mains nues pour analyses. Et là il trouve des becquerels de césium.
        Mais que devient son prélèvement ? Le remet-il à l’ANDRA comme la Loi le prév

      2. Suite et fin
        Mais que devient son prélèvement ? Le remet-il à l’ANDRA comme la Loi le prévoit ? Ou ce prélèvement va-t-il constituer un élément dans un stockage pirate de déchets nucléaires hors du contrôle des autorités, ou finir dans un fossé du coin ?

        Mais je vais terminer avec l’histoire fabuleuse du type de la Criirad qui importe des déchets nucléaires en France en provenance de l’Oural.
        Il faut savoir qu’il y a une réglementation européenne sur la radioprotection, c’est la directive de l’UE publiée au JO de l’UE le 29 juin 1996 (114 pages je peux vous la mettre à disposition), 10 ans après Tchernobyl (les rédacteurs ont fait attention à ce qu’ils écrivaient…), la synthèse de 60 années de recherches en radioprotection et de milliers d’études dans le monde.
        On peut disposer chez soi, sans déclaration particulière 10kBq de césium 137 à condition que la concentration de ce radioisotope soit inférieure à 10kBq/kg. Et comme cela il y un tableau qui donne les valeurs max admissibles, isotope après isotope. Heureusement qu’il y a une limite inférieure à la déclaration, ça permet d’avoir chez soi un réveil matin avec des aiguilles phosphorescentes, ou un morceau de granite breton.
        Si l’on reprend la vidéo de l’émission de Laure Noualhat, et que l’on estime la quantité de terre/boue prélevée, de l’ordre à vue de nez de 2 kg, avec une concentration de 4kBq/kg..
        Soit inférieur à ce qui peut être assimilé à un déchet.
        Donc ce déchet sensé être ramené en catimini, ce n’était rien du tout !
        C’est de l’enfumage complet du péquin moyen. Ils instillent de la frousse dans l’esprit des téléspectateurs
        @+

    4. La seule chose qui vous intéresse c’est de remarquer que les chinois et les indiens vont profiter de la gabegie nuclèaire de fukusima…
      Vos points de suspension même sont chargés en radionucléïdes.
      Continuez à trembler tranquillement dans votre chambre d’hotel !

    5. « Le dernier aspect qui ne constitue pas une préoccupation en soi, est le rejet d’eau radioactive dans l’océan ». Henry Trente Huitres, ‘le roi de la perle de culture »

      Celle là, je l’encadre pour qu’une telle fulgurance ne se dilue pas impunément trop rapidement dans l’océan de la bêtise !
      Une préoccupation d’anchois…….
      « Henry-Proglio, la thalasso qu’il vous faut ! », « Henry-Proglio, c’est la vie en rose fluo ! »

    6. >Henry38

      Que les Chinois et les Indiens apprennent d’abord à faire des réseaux d’épurations d’eau potables qui marchent avant de se lancer dans des choses vraiment compliqués…

  6. CQFD

    Confiance Atomique

    Pour notre ministre de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, l’après-Fukushima sera consacré à « la construction des équilibres énergétiques de demain : le développement des économies d’énergie, une part croissante des énergies renouvelables et des installations nucléaires de confiance. » (Libé, 15 avril 2011) Ha ? Parce que les centrales nucléaires d’aujourd’hui ne sont pas « de confiance » ?

    1. la réalité est qu’il faut attendre quelques milliers d’années avant de démanteler un coeur de réacteur nucléaire et de pouvoir gambader sur les terrils que laisseront les centrales obsolètes .

      un politicien qui voit loin anticipe donc le fait qu’il faudra beaucoup de centres de stockage de dechets nucléaires souterrains en france métropolitaine , le syndrome « nimby » (not in my backyard -pas dans mon jardin ) va encore frapper .

      il ny’a que deux centres de stockage (Bur) en France et une seule usine de retraitement (LaHague) :

      les normes sanitaires ont été déjà relevées pour autoriser des materiaux « legerement radioactifs » dans les remblais (nouvelles lignes de train et autoroutes sont en partie faites de ces granulats ) .

      le nucléaire comme les dettes se diffuse insidieusement partout belle métaphore pour un monde qui déborde comme une fosse septique trop pleine ..

  7. Merci pour le travail effectué sur Fukushima qui est bien oublié en ce moment ; l’actualité évoluant à vitesse supersonique .

    Je voulais vous signaler une petite erreur de traduction sur le vocabulaire technique .
    Valve en anglais se traduit par vanne en français . ( Voir à ce sujet , le post de timiota)

    il est en plus apparu qu’il était nécessaire d’ouvrir manuellement une valve et que les systèmes électrique et hydraulique permettant de le faire ne fonctionnaient pas.

    .

      1. c’est peut être un robinet à clapet ou une soupape ?
        un site instructif où vous allez trouver plein de vannes : (sans rire )
        http://www.vanatome.com/index.php?p=produits&lang=fr
        mais qui se présente comme
        a leading french nuclear valve designer !
        Le dispositif n’est semble-t-il pas une soupape de sécurité, (à déclenchement par la pression) mais nécessite une commande électrique ou hydraiulique et manuelle en secours.

        Il me semble (mais je me trompe peut être) que l’existence de cette vanne, et son ouverture volontaire qui contrevient au mythe du confinement n’avait guère été évoqué par les médias avant les explosions visibles d’hydrogène.

  8. @François,

    Bonjour,

    Workers Enter No. 3 Reactor Building – TEPCO: Radiation Too High, Something Must Be Done..
    Thursday, May 19, 2011 12:47 +0900 (JST)
    Copyright NHK (Japan Broadcasting Corporation)
    http://www.youtube.com/watch?v=qHBKK5UNp8Q

    Fukushima Nuclear Radiation Report for today 5_18_11.mp4
    http://www.youtube.com/watch?v=wf39JAWSbjo

    becquerel, sievert, gray, en dérangeant chansonnette
    http://www.youtube.com/watch?v=AKAAbl_lgZ4

    Ces nuages… ces merveilleux nuages
    Qui passent… au dessus de moi
    Savez-vous d’où ils proviennent ?
    De Fukushima…ou de Fessenheim ?
    Je viens de casser mon compteur Geiger
    Et je ne sais pas comment je vais faire pour mesurer la radioactivité dans l’air.
    Au point où j’en suis, je ne sais même plus si c’est vraiment nécessaire. Rien de grave, m’a dit un commissaire.
    Il faut tout juste se familiariser avec la logique des particules.
    Le Becquerel à ce qu’il paraît, c’est la quantité émise par une matière radioactive.
    Le Gray, c’est en revanche la quantité d’énergie absorbée par l’organisme.
    Le Sievert enfin, mesure les effets biologiques des rayonnements sur tout être vivant…
    A y regarder de près, il y a un problème de matière grise.
    Et la bêtise me dis-je, est-elle vraiment inoffensive ? Dans quelle mesure ? Il n’y a pas de mesure.
    Grâce à la BETISE nous avons enfin accès à la vraie démesure.
    Et ces nuages, ces merveilleux nuages. Je ne les verrais bientôt plus passer…
    Et tant mieux, parce qu’il vaut mieux être mort que payer plus cher son électricité.

  9. Petite révision sur la fusion du coeur :

    La vidéo illustre les découvertes du programme expérimental phebus :

    http://www.irsn.fr/FR/base_de_connaissances/Installations_nucleaires/La_surete_Nucleaire/surete-centrales/Pages/3-fusion-du-coeur-et-produits-de-fission.aspx?dId=dffd1335-a235-42f3-8d62-841b5dba3857&dwId=d2e510f3-5387-430b-a563-ec2c907611a1

    Pour ceux qui veulent rattraper le sujet sur la fusion, le corium, la corrosion.

    De la théorie à l’expérimental
    (pas de problème de fiabilité des sources: IRSN)

    1. L’IRSN est un site sérieux, « Le 12 avril 2011, cet accident a été provisoirement classé au niveau 7 de l’échelle INES par les autorités japonaises. »
      et plus loin (mais la mise à jour n’est peut être pas immédiate)

      la plus grande catastrophe de l’industrie nucléaire : l’accident de Tchernobyl, le seul événement classé niveau 7.

      montrant que l’IRSN espère toujours un reclassement au niveau 6 (son estimation initiale).

      Par ailleurs le dégradé du graphique en escalier comme la comparaison à l’échelle de Richter laisse ouvert la possibilité de niveaux 8 ou 9.

      L’échelle INES de 1 à 7 n’existait pas avant Tchernobyl.
      Le niveau le plus élevé de cette échelle, correspond à la plus grave des catastrophes qui se sont produites.

      1. Shima.
        Relis la définition du niveau INES7.
        En résumé, c’est : tu envoies une pollution radioactive massive dans la nature et tu n’arrives pas à la contrôler en quoique ce soit.
        Ca englobe donc Tcherno et Fuku.
        Sauf que Tcherno s’est passé « à sec » et l’émission a été … « courte mais intense », comme je disais à une copine.
        Là, classer un accident majeur juste en tenant compte du temps de pollution plus long est du grand n’importe quoi.

        De façon « mathématique », je te dirais que si tu veux t’amuser à classer des gravités, attends 30 ans et compte le nombre de morts par augmentation de cancers et l’absence de naissance par différence avec la chute de naissances.
        Et encore… sans compter les malformations à venir… et donc, 30 ans est même court.

    2. L’intérêt principal de la vidéo est de montrer en un temps très court pour le lecteur pressé
      les résultats obtenus sur une situation expérimentale réelle d’accident nucléaire.
      Ces tests ont été réalisés de 1979 à 2004 et analysés pendant cinq ans, n’espérez donc pas avoir des interprétations complètes sur la situation de fukushima.

  10. La fusion des réacteurs : c’était vrai …
    Le réacteur à usage militaire :c’était vrai !
    Le terme « cercueil liquide  » :c’était bien traduit ! (et c’ètait un terme employé par Tepco )
    Faut il attendre une explosion pour rehabiliter le dissident du lobby nucléaire ?

    Errare humanum est sed perseverare diabolicum .

    1. qu’est ce qui te dis qu’une explosion n’a pas déja eu lieu ?
      si j’en crois d’autres sites ou des twitt où il y a de »s dissidents (comme tu dis), on est peut ètre loin d’imaginer la réelle situation.

      1. Le réacteur n°3 semble un bon candidat mais Arnie ne semble pas mettre en doute le fait que l’enceinte a gardé son intégrité.

      2. @dom explosion à l’occasion d’une rencontre du corium avec l’eau telle qu’évoquée au vu des dires de Nesterenko, ce qui s’est passé au 3, n’entrant pas a priori dans les hypothèses jusqu’ici évoquées comme étant de cette nature.

  11. http://www3.nhk.or.jp/daily/english/19_36.html
    Trace of radioactive materials detected in Osaka
    Des traces (100 fois la normale) de substances radioactives détectées à Osaka (à près de 500 km de Fukushima) ; mais c’est pas grave, c’est l’équivalent du 10/1000e de ce qui est d’habitude mesuré annuellement. (Je ne comprends pas qu’ils en parlent…)

    http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/T110518006065.htm
    Radiation tests lacking / Nuclear plant workers unsure of internal exposure levels
    Faute de test , les ouvriers de la centrale ignorent leur niveau d’exposition interne (leurs dosimètres n’indiquent que l’irradiation externe) ; l’un de ces ouvriers vient de découvrir qu’il reçu une dose interne équivalent à 30 000 cpm (équivalent à une valeur comprise, selon les compteurs geiger, entre 250 mSv et 277 mSv) (encore un qui ne risque pas de creuser la cagnotte des fonds de pension…)

  12. Bou diou quels malheurs…!
    Privatisez ,privatisez,il en restera toujours quelque chose… pour les chiens sous la table.!!
    Et en l’occurence,les chiens c’est vous et moi.
    L’accident est,par définition,imprévisible,inattendu.
    L’imprévision est ,me semble-t-il,car c’est flagrant,l’apanage du tout-marchand,c’est à dire du tout fric ,mais ce fric à gogo pour ceux qui ménent la danse . Au Japon,dans le sujet qui nous occupe,c’est l’électricien » et ailleurs et pourquoi pas « le plombier polonais »…Tout est fait à minima.
    Chez nous itou : dans la vallée du Rhône,nombre de grosses boîtes s’acquittent consciencieusement de l’amende infligée annuellement par l’Assuranc-maladie(branche maladie/accidents du travail) plutôt que d’investir des dizaines de millions dans la prévention.
    Ainsi va la Vie ?.,non hélas ,mais ,à petit feu la Grande faucheuse.
    Eux (électricien japonais and Co ) ont tout prévu (les beaufs !!!) dans leurs bunkers personnels et,collectivement sous les glaces scandinaves.
    Aveuglés qu’ils sont par la course au classement Forbes et autres foutaises.
    Et ,pendant ce temps,j’ai respiré,avalé,X quantité dair,d’eau radioactivés…
    Que faire pour les arrêter ? Ou mieux : les aider à désciller leurs yeux aveugles ou leur cerveau embrumé par les pourcentages des dividendes .

    1. dans leurs bunkers personnels

      sont-ils sots !
      d’ailleurs, on voit clairement ces jours-ci comment ils commencent à s’entretuer …

      souhaitons bien du plaisir au caïmans qui, croient-ils, nous gouvernent …

      car, tout peut arriver …ça prend un certain temps, c’est tout.

    2. Priorité aux bénéfices trimestriels, ne font pas bon ménage avec une politique de sécurité sur le long terme. Celà se vérifie tout les jours dans d’autre domaines que le nucléaire.

  13. http://www.huffingtonpost.com/vivian-norris-de-montaigu/interview-with-akira-toku_b_863297.html

    Interview with Akira Tokuhiro, Nuclear Engineer: Fukushima and the Mass Media, Vivian Norris for Hufffington Post, May 17, 2011:

    […] Professor [/Nuclear Engineer Akira Tokuhiro] teaches in Idaho and as an academic he is still free to tell what he believes and believes almost all nuclear engineers following this disaster know, and have known since almost the beginning, that the reactors have melted through the core and that this has not been admitted until just these past few days when access to the computer data from the control rooms was obtained […]

    Via : http://enenews.com

    Interview très intéressante. Akira Tokuhiro (ingénieur nucléaire japonais qui enseigne actuellement dans une université américaine) ne se contente pas d’affirmer que tous les ingénieurs qui travaillent dans l’industrie nucléaire sur cette planète savent depuis le début que les cuves sont percées; il dit que les ingénieurs qui travaillent dans le nucléaire ne peuvent pas dire la vérité au grand public car cela signifierait la mort de leur industrie (ce qui expliquerait pourquoi Gouwy reste totalement anonyme : il risque un licenciement immédiat). Il ajoute que c’est un problème car selon lui seules les personnes qui travaillent ou ont travaillé dans cette industrie comprennent ce qui se passe à Fukushima : les personnes qui ont seulement un diplôme de physique nucléaire et les anti-nucléaires ne sont pas compétents.
    Il conseille aux gens de commencer à revoir leur mode de vie, par exemple de ne plus faire de shopping ni prendre la voiture le dimanche, mais rester chez soi. Et le capitalisme devrait revoir sa production à la baisse, pour que l’on puisse sortir du nucléaire.
    Un de ses collègues au Japon lui a dit qu’il n’y avait à peu près aucun suivi sanitaire des personnes exposées. L’AIEA n’est pas non plus à la hauteur en la matière : il faudrait effectuer beaucoup plus de mesures.
    Il estime que ça va prendre 10 à 20 ans et 10000 personnes pour nettoyer la centrale de Fukushima, alors que TEPCO n’a pour l’instant qu’entre 500 et 1000 personnes à disposition.

  14. La radioactivité interne d’un travailleur de la centrale de Fukushima a été mesurée à 30 fois plus que la normale : 30000 cpm (coups par minute).
    90% des travailleurs de la centrale n’ont toujours pas été testés.
    Ils ne savent donc pas s’ils dépassent les limites fixées par le gouvernement.

    Plus de détails dans cet article en anglais :
    http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/T110518006065.htm
    Via : http://enenews.com

    Pour en savoir plus sur la mesure de la radioactivité interne, les procédures,… (en français) :
    http://www.nuclearsafety.gc.ca/fr/lawsregs/comment/rd-150-1.cfm

  15. Si ça intéresse quelqu’un de se farcir un gros texte en anglais, le lien suivant est peut-être intéressant…. j’ai pas tout lu, l’anglais me fatigue…

    Ça parle des cartes de propagation de la radioactivité… de celles qui ont été publiées sur le ouaib et de leur comparaison avec d’autres qui n’ont pas été publiées…

    http://globalcooperative.wordpress.com/2011/05/18/radiation-map-analysis-europe-australasia/
    …bonne lecture pour les courageux…

      1. Quelqu’un peut-il, s’il-lui-plaît, vulgariser les conséquences en terme de santé ? En France, notamment ?

  16. S’il vous plait écrivez en français complétement 6 Miles je ne sais pas quelle distance cela représente 165 miles encore moins . la révolutionfrançaise n’a pas seulement coupé la tête d’un roi elle a créé le système métrique utilisez le. laissez les indigent avec le pouce d’Henry 8 .

    1. @ploucplouc La Révolution Française a aussi adopté le grade pour les angles et le calendrier républicain !

      1. À Fuku,
        pour les grades, ils sont utilisés, certes moins que les degrés, mais leur présence sur les calculettes montre que ce n’est pas une unité tombée en désuétude. En revanche, le calendrier s’est heurté d’autres obstacles que l'anglosaxonnie :

        La diffusion de ce calendrier, promu par la participation de grands artistes, se heurta cependant aux problèmes de la réduction des jours de repos qu’il impliquait ainsi qu’au rythme ancestral des foires et marchés agricoles.

        extrait de : http://www.gefrance.com/calrep/
        À part cela, la majorité des roues de voitures (entre autres) ont des dimensions en pouces, hormis quelques exemplaires confidentiels dûs à Michelin, dimensionnés en mm.
        En ce qui concerne la réduction des jours de repos, ça montre aussi que la lutte ne date pas d’hier…
        cordialement.
        mqr

  17. Dernières nouvelles de Civaux :
    Le débit de la Vienne en est à 14M3/s . Quand il en sera à 12M3/s, la centrale devra être totalement arrêtée . Or, on n’est qu’en mai et le lac de Vassivière, réserve d’eau potentielle en amont , est déjà très bas .
    Extrait de la Nouvelle République ( Vienne)

    Quelles sont vos craintes ?
    « On peut facilement arrêter une centrale en appuyant sur un bouton. Mais après, il faut des semaines pour refroidir le coeur du réacteur. Ce qui veut dire qu’il faut l’arrêter suffisamment tôt pour éviter une rupture de refroidissement et la fusion du coeur. Je ne voudrais pas que sous prétexte d’attendre une pluie potentielle, on prenne le moindre risque. Et en ce moment, on est pile à l’entrée du désert… »

    http://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/ACTUALITE/24-Heures/La-centrale-de-Civaux-gere-l-eau-au-compte-gouttes

    Bref, il faut prier pour que tombe la pluie car même à l’arrêt, il faudra refroidir ( et sans eau, comment ? ) les coeurs des deux réacteurs .

    1. Évidemment ni les journalistes ni les politiques ni le patronat ne réagissent sérieusement.
      Encore une preuve que c’est la comptabilité capitaliste qui régit le monde.
      Arrêter des centrales ferait baisser la production d’électricité, donc le chiffre d’affaires et le bénéfice d’EDF, mais cela ferait aussi baisser l’approvisionnement en électricité des entreprises, donc leurs bénéfices.
      L’argent à court terme passe avant l’intérêt général à long terme.
      Les français se passionnent pour DSK, pas pour les risques de catastrophe nucléaire dans leur pays, leurs cervelles fonctionnant sous perfusion alimentée par les médias de masse.
      On va l’avoir notre Tchernobyl !

    2. Inouï !

      http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/05/20/timide-transparence-sur-les-consequences-de-l-accident-de-fukushima_1525067_1492975.html#ens_id=1493262

      Mais ce qui inquiète le plus les Japonais aujourd’hui est l’information sur les niveaux de contamination. Le ministère des sciences tient à jour des mesures réalisées dans toutes les préfectures du pays.

      Plusieurs chercheurs, comme le professeur Kunihiko Takeda, expert en enrichissement de l’uranium, contestent la manière dont elles sont réalisées. Il regrette notamment qu’elles soient effectuées à 18 m de hauteur. A ses yeux, il vaut mieux effectuer des mesures au niveau du sol, pour connaître l’exposition réelle de la population. Mais, à ce niveau elles devraient être plus élevées.

  18. Voici la nouvelle machine, spécialement conçue pour ramasser des débris hautement radioactifs éparpillés aux alentours des réacteurs.
    Quels débris peuvent être hautement radioactifs, sinon ceux qui ont très probablement été éjectés hors de la piscine du réacteur n°3, lors de la détonation d’origine nucléaire, selon les explications de Gundersen et d’autres experts ?
    Gundersen devrait d’ailleurs donner des nouvelles aujourd’hui ( http://www.fairewinds.com/updates )

  19. @dom explosion à l’occasion d’une rencontre du corium avec l’eau telle qu’évoquée au vu des dires de Nesterenko, ce qui s’est passé au 3, n’entrant pas a priori dans les hypothèses jusqu’ici évoquées comme étant de cette nature.

    moi je ne suis pas ingénieur mais voici quelques copié-collé vite fait que j’ai retrouvé et qui me semblent plus complet que ton hypothése/ :

    Le corium a fondu les 8 mètres de radier en béton en moins de 15 heures et la cuve en moins de 6 heures :
    http://www.servimg.com/image_preview.php?i=19&u=16385375

    La roche mère en dur est à 46 mètres sous les réacteurs. Entre les réacteurs et la roche mère, le sol est sédimentaire essentiellement composé de limestone, de sanstone, de siltstone et d’autres roches détritiques contenant des fossiles.
    Cette couche d’environ 30 mètres, originaire du crétacé et du tertiaire, est très poreuse .

    Un front de réaction, vraisemblablement un front de flamme, ponctuellement détonant, passée sur une réplique d’ER 5.6 a été contenue grâce à cette porosité (extension horizontale freinée), l’eau étant présente en infractuosités en non en nappes.
    L »onde de choc sonique a été rapidement atténuée par les capacités des roches en présence.
    Le caractère supersonique de l’onde de détonation ne semble pas avoir été perçu, très probablement en raison des caractéristiques non chimiquement réactives du milieu.
    La fracture résultante de la couche sédimentaire entraîne de fortes déperditions de radioéléments en mer (sens de la pente), dans les couches sédimentaires par capillarité et en infractuosités.
    La cavité occasionnée et les terrains fragilisés entraînent le substrat du réacteur 4 et l’enfoncement de celui-ci. On ne sait pas si la compression permettra d’arrêter l’enfoncement ou si le glissement va se poursuivre. Des mesures sont en cours.
    On ne connaît pas la position exacte des coriums dans cette couche (+- 45 tonnes R1 – +- 80 tonnes R2 et 3) ni si la roche mère est susceptible de le contenir ou si elle retient des nappes en sa surface. Les données divergent sur ce point.
    Les résidus actifs de corium en RPV (+-10 ->15%) et:ou en CV sont +- stablilisés à l’acide borique maintenant les T° en fond de CV ou RPV mais restent très fluctuantes.
    http://www.servimg.com/image_preview.php?i=24&u=16385375
    Elles devraient tendre à baisser dans les jours et semaines à venir avec l’excursion des coriums dans la mesure où les coriums résiduels sont maintenus, leur activité étant en limite de criticité.
    Un espoir existe d’extinction des coriums résiduels dans les 4 à 6 mois dans la mesure ou l »effondrement des fonds peut être évité.
    Toutefois, cela ne concerne qu’un partiel très étroit qui ne peut aller qu’en réduction. Il est estimé actuellement (19/05) de l’ordre de 5 tonnes R1 et 8 à 12 tonnes R2 et R3.
    Une discussion est possible sur l’opportunité d’essayer de maintenir ce partiel compte tenu des déperditions hydriques que cela entraîne.

    Suite instruction du premier Ministre Kan, on estime possible financièrement et techniquement le percement du sol afin d’installer un réservoir susceptible de recueillir les effluents radioactifs directement sous le réacteur. Cependant, la présence de la roche-mère évaluée à -46m sous le site ne permet pas de garantir une avancée suffisamment rapide des travaux. Des incertitudes existent également sur la contamination des sols et les expositions auxquelles seraient soumis les opérateurs.
    En cours d’étude.

    En ce qui concerne la centrale d’Hamaoka exploité par Chubu Electric Power Co et son réacteur 5, 400 tonnes d’eau de mer ont fui dans le circuit primaire à travers un condensateur secondaire défectueux.
    De fortes concentrations d’Arsenic 75 et 76 liées au passage d’eau de mer dans le réacteur ont été retrouvées dans un bâtiment secondaire de la centrale et dans le condenseur principal (réacteur inscrit en arrêt froid au moment du séisme).

    écrit un petit « topo » au sujet du 75/76AS ici :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombe_sal%C3%A9e

    un passage en anglais (je n’ai rien compris mais peut ètre que vous : si vous pouvez me traduire et expliquer, merci)

    http://www.iitk.ac.in/nicee/wcee/article/9_vol3_733.pdf

    I. Tomioka Area In the Tomioka Area (east of the Futaba thr.ust, Sugai and Matsui (1957)), the socalled Taga Group is subdivided into the Hirono and Tomioka formations by Sugai and Matsui (1957), and their stratigraphic’ relationship was stated to be a conformity.

    Kamada (1962) used the name of Futaba-Tomioka Formation for the Group. But, because of the existence of an unconformity, for the so-called Taga Group distributed in this area, Mitsui (1971) proposed the names of Sekinoue and Yamadahama formations for the strata respectively above and below the unconformity, as used in this paper (Fig. 2).

    I-A. Sekinoue ForDlation
    This Formation nearly corresponds to the Hirono Formation of Sugai and Matsui (1957), and to the lower part of the Futaba-Tomioka Formation of Kamada (1962).

    The type locality is Sekinoue, Hir6no-cho, Futaba-gun, Fukushima ,Prefecture. The Formation shows strike of N~S to NNW-SSE and dips of 5° to 100 E and is in fault contact with the Yunagaya Group in the Tomioka Area, but rests on th~ Yunagaya Group with unconformity in the vicinities of Sekinoue and Nanamagari (Fig: 3).

    The Sekinoue, mainly of dark olive, micaceous and pumiceous muddy sandstone and sandy mudstone, intercalated with thin layers medium to coarse grained sandstone, yielded fossil molluscs, foraminifers, Makiyama (=Sagarites) and dis toms (Fig. 4).

    I-B. YaDladahaDla ForDlation
    The Yamadahama Formation nearly corresponds to the Tomioka Formation of Sugai and Matsui (1957) and almost with the upper part of the Futaba-Tomioka Formation of the Kamada (1962). It strikes NNW-SSE and dips at about 100 E and lies with unconformity upon the Sekinoue Formation.

    1. Et dire que la centrale d’Hamaoka était complètement fonctionnelle et que Chubu Electric a du se faire tirer les oreilles pour finalement consentir à arrêter son exploitation!!!
      La vidéo ci-jointe est éloquente (mais effrayante vers ~15″) sur l’état du condensateur secondaire défectueux du réacteur 5 qui a permis la fuite de 400 tonnes d’eau de mer dans le circuit primaire.

      http://news.tbs.co.jp/20110520/newseye/tbs_newseye4730364.html

      Tout va bien, même plus besoin de tsunami pour en arriver là!!!

      D’autant que, pendant ce temps là, selon le Asahi, il semblerait que justement Tepco ai gonflé (volontairement?) la hauteur du tsunami (14m au lieu de « seulement » 10m) pour échapper tant que faire ce peut et transférer une partie de ses responsabilités…à dieu et la « fatalité ».

      Cordialement,
      Noko

      1. Bonjour Noko,
        le lien fonctionne mais pas la vidéo, on ne voit que la première image, ensuite « patientez »? (en japonais), puis une autre série de kanjis (pour exprimer que la vidéo n’est plus en ligne ? Retirée à la demande de Chubu Electric ???) si vous lisez le japonais, ça ne serait pas inintéressant de nous renseigner sur le sens des messages.
        Merci d’avance.
        mqr

      2. C’est bizarre car, si la vidéo ne fonctionne effectivement pas sur internet, elle marche sans problème depuis l’application iPad de TBS Magazine.
        Le message en Japonais (« Yomi komi chu » avec le chenillard puis « seba to no setsuzoku ga setsudan saremashita. Saisei botan o oshite saisetsuzoku shite kudasai. ») indique simplement qu’il « charge (load) » puis « a perdu la connection au serveur. Appuyez s’il vous plait à nouveau sur le bouton de lecture (play) pour vous reconnecter » (donc pas de « censure » à la demande de Chubu ou autre, rien qu’un bug de serveur).
        J’ai pris des copies d’écran sur iPad des trous dans les tuyaux et aussi d’un couvercle sur une pompe qui n’était pas en place (!!).
        Je vais voir comment je peux les mettre en ligne.

        Cordialement
        Noko

      3. En fait, même sur internet cela marche de temps en temps (rarement quand même et pas forcément jusqu’à la fin de la vidéo).
        Le serveur est malade (lui aussi, comme la centrale) ou fatigué.

        Cordialement
        Noko

      4. Le lien fonctionne et la vidéo démarre après quelques secondes d’attente.

        Voici la traduction automatique avec le navigateur Google Chrome:

         Chubu Electric Power Co. le 20 Septembre sur le débit d’eau dans le réacteur d’arrêter de travailler Hamaoka centrale nucléaire Unité 5, a révélé que la cause des dommages dans les tuyaux du condenseur.

         Selon le Chubu Electric Power, le dommage est constaté pour refroidir les turbines à vapeur se retourna, et retour à l’eau à nouveau, « condenseur » dans un petit tuyau à l’intérieur, et quelques-uns des 20 000 1000 avait un trou. De l’eau s’écoule à travers les canalisations qu’ils sont que le débit d’eau dans le réacteur sont échappés de la zone endommagée.

         Toujours à l’unité 5, a également constaté que le bouchon est au large de la pompe de recirculation de l’eau à l’intérieur du réacteur a été utilisé pendant l’arrêt. Le Chubu Electric Power Co., lorsque le bouchon est sorti, et essayer d’examiner la possibilité que le trou vacant d’environ 1 m de distance était de tuyauterie Notes.

         Chubu Electric travaille actuellement, mais nous ajouter de l’eau à l’eau coulait, et d’étudier comment retirer le sel du réacteur lui-même. (20 23:40)

      1. Si les infos peuvent parfois/souvent rester plutôt hermétiques, alors regardez seulement les images…elles parlent d’elles mêmes!
        http://news.tbs.co.jp/20110520/newseye/tbs_newseye4730364.html
        Non, ce ne sont pas des tuyauteries de la maison de campagne léguée par votre arrière grand mère après être restée inhabitée pendant 50 ans: c’est seulement une centrale nucléaire « en parfait état de fonctionnement »!!!

        Cordialement
        Noko

  20. Korean TV news director exposed to 148 milliSieverts — Chromosome analysis shows 7 cells out of 1,000 damaged
    http://enenews.com/korean-tv-news-director-exposed-to-148-millisieverts-in-japan-chromosome-analysis-showed-7-cells-out-of-1000-damaged

    Deux employés de la télévision coréennes irradiées au mois de mars, d’après les analyses chromosomiques qui viennent d’être effectuées. 7 cellules sur 1000 endommagées pour une personne qui était à Fukushima, 5 sur 1000 pour une qui était à Tokyo. L’article ne donne pas de point de comparaison avec les coréens qui ne sont pas allés au Japon depuis le 11 mars.
    Combien de japonais ont réellement été irradiés? Dans quel état est leur ADN ?

    Il faudrait un article scientifique aussi détaillé que les pages de ce livre sur l’ADN des ukrainiens et de biélorusses avant et après la catastrophe de Tchernobyl :

    http://books.google.com/books?id=g34tNlYOB3AC&pg=PA65&lpg=PA65&dq=chromosomes+tchernobyl&source=bl&ots=O15YjW–a6&sig=Jwur5ztov5rA4xB5U0TYVHFLGdo&hl=en&ei=hkPWTYfjC8Ou8gOas4SFCw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=6&ved=0CEIQ6AEwBQ#v=onepage&q&f=false

  21. Fukushima may release more radiation than Chernobyl: TEPCO
    À la fin de cet article :
    http://www.bloomberg.com/news/2011-05-19/fukushima-may-have-leaked-radiation-before-quake.html
    Via : http://enenews.com

    Fukushima: catastrophe nucléaire de niveau 8 ?
    TEPCO admet que la centrale nucléaire de Fukushima pourrait relâcher plus de radiations que Tchernobyl.

    La ville d’Osaka, à plus de 500 km au sud-ouest de Fukushima, est touchée. Des niveaux de Cesium-137 cent fois supérieurs à la normale y ont été relevés pour le mois d’avril par le très officiel institut de santé publique de la ville.

    Cesium-137 levels 100 times normal levels in Osaka, 350 miles SW of Fukushima — First-ever detection of cesium-134
    http://www3.nhk.or.jp/daily/english/19_36.html
    Via : http://enenews.com

    1. Merci pour l’info…
      Je trouve néanmoins que ces infos ne collent pas avec ton pseudo !
      😉

    1. J’avais vu cette news qui date du 15 Mai mais je n’ai pas vue reportée ailleurs.
      J’ai du mal a croire que le 13 Mars, après la 1ère explosion d’hydrogène, les techniciens (probablement nettement moins nombreux qu’aujourd’hui) n’étaient pas eux-mêmes dotés de dosimètres ce qui semble être le minimum… Quoique, vu la confusion et la désorganisation qui régnait en Mars…

  22. Bonsoir Monsieur Leclerc,

    Selon l’agence Bloomberg, un officiel de Tepco a reconnu que la centrale de Fukushima pourrait relâcher plus de radiations que Tchernobyl avant que la catastrophe ne soit maîtrisée.

    Une des questions que je me pose concerne la quantification des rejets de radionucléides, ainsi que leur identification. Auriez-vous, ou quelqu’un(e) du blog, des sources fiables à cet égard (ne serait-ce que pour Tchernobyl) ? D’autre part, entre radiations α, β, γ et matières fissiles, la relation n’est pas simple ; la toxicité des éléments n’est pas évoquée non plus. Ça me semble être une déclaration préparant la diffusion d’informations plus graves encore que celles déjà connues. J’ai malheureusement peu d’espoir de me tromper.
    Encore merci et bien à vous.
    mqr

    1. Je suis malheureusement démuni. Et je m’interroge comme vous sur le subit besoin de transparence de Tepco.

      1. Parce que le « résultat » sera pire que prévu ?
        Parce qu’un « gros morceau » va bientôt être lâché dans la nature ?
        Parce que TEPCO a désormais la queue entre les pattes, avec ses 11mds de pertes et son PDG limogé ?
        Parce que la situation électro-nucléaire nippone dans son ensemble s’annonce piteuse ?

    2. mqr, je pense comme vous [mode flippage intensif ON]

      Pour la question des rejets de radionucléides de Tchernobyl, la CRIIRAD a pondu un atlas disponible dans toutes les bonnes boulangeries (et accessoirement aussi dans les bibliothèques). Je l’ai en ce moment à la maison, du coup, si vous avez une question précise, je peux chercher et éventuellement vous renseigner (si l’info s’y trouve)….

      En ce qui concerne les raisons qui poussent Tepco à remiser au placard la stratégie « enfumage + mensonges éhontés »…. qui satis expectat, prospera cuncta videt, comme dirait ma concierge.
      ;D

      1. Bonjour à tous,
        à Youpi : merci du tuyau, la répartition est probablement en courbe de Gauss pondérée par les vents dominants, le relief, les précipitations et la volatilité des produits ; toujours est-il que je vais me chercher une bonne boulangerie dès que possible… [en fait l’atlas CRIIRAD et André Paris – Editions Yves Michel (blog intéressant) est en vente sur le site de la CRIIRAD] mais je voulais simplement savoir s’il existait une évaluation globale des rejets par radionucléide. Se trouverait-elle dans l’atlas ?
        En revanche,  » qui satis expectat, prospera cuncta videt  » ??? Jamais fait de latin et reconnaître quelques racines ne me permet pas d’être sûr de comprendre (du genre tout vient à point à qui sait attendre ?). Si ta concierge pouvait me donner un coup de main…
        Cordialement.
        mqr

      2. @mqr
        arf, désolé, mais je n’ai pas trouvé dans cet atlas de récapitulatif qui synthétise la quantité de rejets par radionucléide.
        En fait, les données présentées, proviennent exclusivement d’analyses faites in situ par la criirad. C’est donc exclusivement leurs analyses des dépôts au sol.
        Pas de données ‘généralistes’ ou ‘officielles’.
        :/
        Pour le latin, à part « in vino veritas », je n’y comprends rien non plus mais il paraît que ça fait super classe… je vais voir ça avec ma concierge.
        😀

    3. Malheureusement nous avons été plusieurs sur ce blogs a tirer le signal sur les fameux 10 % de Tchernobyl.
      Cela paraissait trop prévu dans les simulation, le taux réel pas connu que les modèles de dispersion issu des simulations météorologiques donnaient déjà leur résultat. Tout cela pour dire en fait que plus on est éloigné moins on craint.
      Cela restera toujours vrai, seulement avec un niveau d’entrée revu à la hausse, c’est tout le monde qui en prend plus.
      Sur les rejets, alpha, béta, gamma; le blog, au début a fait le tour.
      A retenir en gros que les alphas (très grosses particules, noyaux d’hélium) sont très nocifs mais avec un effet très localisé (donc pire par ingestion, inhalation)
      les béta- (electrons) sont un peu plus pénétrants donc font des dégâts encore localisés. Ils engendrent des gammas lorsqu’ils font leur dégâts.
      les gammas, ce sont des photons, sont très pénétrants donc sont capables de parcourir un grand chemin avant de perdre toute leur énergie initiale, ils font des dégâts en chemin, sur l’ADN c’est problématique si la cellule est en cours de duplication car cela engendre des erreurs (des mutations) sur la recopie et cela peut conduire à des mécanismes qui engendrent le cancer.

      1. Sans oublier les neutrons produits par les réactions nucléaires de fission, y compris dans les descendants des combustibles.

    4. @moins que rien Ce n’est pas nouveau, cela avait été dit déjà le 12 avril
      en précisant qu’à cette date seul 10% des contaminations aériennes de Tchernobyl avaient été effectuées,
      mais les média n’ont retenu que ce chiffre, qui était là à cette fin.

      1. Encore une antienne du regretté Gouwy, qui était à l’époque le, ou parmi les seuls, à chanter : « Tepco prépare l’opinion à des annonces catastrophiques… ». Les faits eux-mêmes, ceux qui adviennent aujourd’hui, tendent donc à montrer clairement que le risque pris en le faisant fuir s’est avéré perdant. Mais même s’il avait eu tort, ce risque n’était pas à prendre. Et pour le démontrer, il suffit de faire exactement le même raisonnement que celui que fait M. Jorion à propos des centrales nucléaires.

        Pour reprendre donc, ce type de pensée pratiqué par M. Jorion, et que je cautionne, si on a, avec Gouwy, seulement 1% de chances de tomber sur quelqu’un qui dit la vérité ou annonce l’avenir correctement, étant donné la gravité du problème envisagé, cela vaut le coup de prendre le risque, même sans garanties sur son identité.

        En effet, les pertes éventuelles pour la réputation du blog ne compenseront jamais les bénéfices éventuels liés à la découverte d’une vérité sur un événement d’une ampleur telle qu’elle concerne la santé de millions d’individus (avec tout le respect que je dois au blog…). CQFD.

        Par ailleurs, l’anonymat est consubstantiel d’Internet. Il faut avoir compris cela. Vouloir lutter contre est illusoire ou totalitaire. Il faut simplement, donc, en accepter les conséquences et les contraintes, même si elles nuisent… car elles peuvent être bénéfiques également… Qui n’aurait pas préféré que Bradley Manning aie pu rester parfaitement anonyme ? Qui aurait pu souhaiter obtenir à la fois son anonymat et savoir quel poste il occupait pour obtenir ses sources, sans par là-même l’exposer au danger de l’arrestation ?

    1. ne pas oublier le HojiCha,
      thé torréfié , trés agréable le soir …

      faudrait pas qu’il soit torréfié sur corium =) trés énergisant …

      oui, bon ….

  23. Une alarme de détecteurs de radioactivité distants de 1,5 km de la centrale aurait retenti avant que la vague du tsunami ne déferle sur les installations, suggérant que le séisme aurait crée d’importants dommages et qu’une contamination en aurait résulté sans attendre.

    Un tremblement de terre relâche beaucoup de radon dans l’air, à un taux qui peut faire sonner les alarmes, il faudrait savoir de quel type de rayonnement il s’agit, ou de quel(s) atome(s), pour cela il faut avoir fait des prélèvements en temps utile.

    Que je sache, le tsunami n’a pas touché directement le circuit primaire ni les piscines, il ne peut pas être responsable d’une contamination, ce sont les explosions qui sont, du moins officiellement, à l’origine de la contamination.
    Tepco avait installé plusieurs capteurs autour du site, si ces capteurs montrent une hausse de la RA avant les explosions, c’est que le séisme a brisé quelque chose.
    il serait intéressant de savoir quel est l’énergie du séisme sur le site même pour comparer avec le niveau de protection prévu, et évaluer les dégâts aux installations. Si ce niveau de protection constaté est + faible, il faut aussi l’appliquer aux autres centrales.

  24. @François
    (le maximum admissible est désormais de 250 millisieverts en un an, après avoir été relevé du seuil initial de 100 millisieverts par heure par les autorités pour les besoins de la cause).

    Vouliez vous dire 100 millisierverts par « an » ?

    Merci pour votre travail, c’est un immense cadeau…

  25. Selon le Spiegel, ce week-end l’Allemagne arrête 13 de ses 17 réacteurs, pour divers travaux. Un test grandeur nature en vue de l’après-nucléaire. Les plus illustres défenseurs du nucléaire se taisent, alors qu’il y a peu, ils annonçaient le chaos si l’on arrêtait la moitié des centrales …

    Ironie du sort : En prenant le gouvernement, les Verts du Baden-Wurttemberg se retrouvent à la tête de deux centrales nucléaires. Comment vont-ils gérer cela ?

  26. … toujours selon le Spiegel : s’il y a suffisamment de soleil et de vent ce week-end, et ce sera le cas, il n’y aura pas besoin d’importer d’électricité.
    Cela montre à quel point l’Allemagne est prête à quitter progressivement le nucléaire, même si l’Atomlobby annonce le contraire.

  27. explosion nucléaire? Christopher Busby, scientifique britannique:
    福島第一 Fukushima ☢ Nuclear Blast?
    http://www.youtube.com/watch?v=1Q3ljfLvHww

    0 :00 Bien que les responsables affirment que les deux explosions ont été des explosions d’hydrogène, le professeur Christopher Busby, un expert en énergie nucléaire le conteste : l’explosion de l’unité 3 à Fukushima Daiichi peut avoir été dû à une criticité de fission nucléaire.

    0 :18 En effet il est aisé de voir que l’explosion de l’unité 3 diffère de manière significative de l’explosion de l’unité 1. Pas seulement en termes de grandeur, mais aussi avec tout un éventail de caractéristiques.
    0 :30 Dans cette vidéo, nous allons examiner certaines de ces caractéristiques.
    0 :37 Tout d’abord, le bâtiment de l’unité 3 implose et le souffle de ces premières secondes diffère de celui de l’unité 1.
    0 :45 Sa première fumée est noire comme la poix, et alors que la force du souffle de l’unité 1 est presque entièrement latérale, les forces provenant de l’unité 3 sont presque entièrement dirigées vers le haut, transportant des débris massifs jusqu’à cinq fois la hauteur du bâtiment.
    1 :06 Révélateur de températures extrêmes, un anneau apparent de vortex forme immédiatement et sans contrainte une projection latérale de fumée.
    1 :16 Le feu semble être aspiré dans le tourbillon. Les tourbillons annulaires sont des caractéristiques classiques des explosions nucléaires.
    1 :26 En effet, le sommet du nuage classique en forme de champignon se forme invariablement à partir du souffle entrainé par les mêmes forces thermiques.
    1 :45 Pour exemple, nous allons comparer l’explosion du réacteur de Fukushima avec un essai connu d’une arme à fission nucléaire.
    1 :54 La rotation classique entrainée thermiquement vers le bas des sommets de champignon est apparente de la même manière dans les deux cas.
    2 :03 Bien que toutes les explosions nucléaires aient ces poussées thermiques caractéristiques, toutes les explosions avec ces particularités ne sont pas nucléaires.
    2 :13 Ainsi, alors que les évidences visuelles peuvent être en accord avec la spéculation de Busby, cela ne constitue pas une preuve parfaite que l’explosion de l’unité 3 était vraiment une explosion de criticité de fission.
    2 :26 Cette preuve pourrait venir à partir des données de rapport isotopique que TEPCO n’a pas encore publiées.
    2 :34 Mais on peut se demander quelles sont les chances qu’une telle explosion massive, avec des caractéristiques distinctes de fission nucléaire, provienne d’une centrale nucléaire et ne soit pas un accident de criticité.

  28. bien qu’un chouilla absconses…

    je ne sais pas ce que siginfie absconces et je n’ai pas envie de chercher mais si ça a rapport avec l’origine des infos, perso je les pique sur un group FB (FO) tenu par des ingénieurs qui envoient leurs infossur Openweaks et collectent les infos étrnagères avant de résumer l’ensemble sur FB.
    comme je ne lis pas l’anglais surtout technique, je me limite au FB group en français qui est très complet et qui reprend simplement les infos principales. Mais mème là je ne comprends pas 20% !
    Openweaks vérifie les sources et les origines des infos et les identités avant de les publier comme ça, les posteurs restent anonymes (un peu comme wikileaks) !
    il y a aussi ce forum qui reprend et simplifie les infos d’Openleaks (mais en anglais) : http://www.physicsforums.com/showpost.php?p=3233284&postcount=3123

    il y a aussi des fuites qui viennent de Kisha Club Media. Je ne sais pas de quoi il s’agit exactement mais d’après ce que je comprend, c’est une presse confidentielle.
    Pour info, le dissident que vous n’aimez pas a appremment de très bon contacts avec eux.
    il est aussi sur le FBGroup

    Aux dernières nouvelles de ce matin, il y a 4 coriums et pas 3 (reconnu par tepco hier :
    « In particular, the melting of the fuel pellets inside Units 1 to 4 caused them significant damage. »
    et le réacteur 3 semble s’emballer : le débit est passé à 18 m3 puis à 21 m3 mais les températures ne descendent plus mème avec l’acide borique en augmentation (haut de cuve en augmentation et bas de cuve à 165°) :
    http://i28.servimg.com/u/f28/16/38/53/75/fuku_114.png
    on va voir mais il parait que la presse va recommencer à parler de Fukushima bientot.

    merci d’avoir respecté mon temps

      1. Paul, votre partie de cache cache avec Gouwy est très marrante.
        Un peu d’humour dans ce monde de brute, ça fait du bien 🙂

      2. @Jorion : Ce Gouwy/Dom arrive en plus à changer assez profondément de style d’écriture ! C’est au moins un génie !

    1. Eh eh … je comprends pourquoi mon post sur la « gouwy’s touch » a été ‘modéré’, vous vouliez le faire vous-même !
      😉
      N’empêche, je suis bien content d’avoir de nouveau un peu de solide à me mettre sous la dent… merci au ‘dissident’..
      😀

      1. Attendez une minute! Quelqu’un comprend pourquoi on aurait quatre coriums et non trois? Le réacteur 4 était vide, non? Quant à la piscine de désactivation, une vidéo récente montre que le combustible est dans ses casiers. Alors, il viendrait d’où ce quatrième magma? Dommage que l’utilisateur ‘dom’ ne soit pas ingénieur, il aurait pu répondre à mes questions…

      2. @youpi ça ne prouve pas qu’il y ait 4 coriums, il s’agit d’une déclaration au bout de 2 mois très générale qui ne rentre pas dans les détails et signifie simplement que les 4 unités sont hors service et que les projets sur le site sont annulés (pas de 7 et 8).
        Dai-Ini et Dai-Ichi 5 & 6 restent arrêtées pour le moment mais ne sont pas fermées.

        Pour le 4 il s’agit de la piscine qui n’est visiblement plus en état ainsi que le bâtiment.

        the melting of the fuel pellets

        cela voudrait dire que les combustibles de la piscine (4) sont en partie détériorés, ce qui semble cependant contraire à certaines images et commentaires fournis précédemment.

      3. je ne suis pas un ingénieur maisj’ai lu pourquoi quelque part.
        je cherche le fil et si je trouve, je reviens (ps certain parec que si c’est sur Twitter, c’est impossible à retrouver).

      4. C’est une erreur de traduction.

        Dans la version Japonaise (ici: http://www.tepco.co.jp/cc/press/11052003-j.html), il y a écrit:

        特に1~4号機については、地震後に発生した燃料ペレットの溶融や爆発により設備に著しい損傷が生じていることから、廃止との結論に至りました。

        En gros, il est écrit que la fonte du combustible et les explosions ont mis hors d’usage les réacteurs 1~4…

        Attention, pour ceux qui n’ont pas remarqués, les Japonais ont beaucoup de mal avec l’Anglais, et il ne fait aucun doute qu’il y a beaucoup de problèmes de communication et d’erreurs d’interprétation liés aux traductions Japonais(->Anglais)->Français…

    2. À Dom,
      sans se prendre la tête, ou plutôt les mollets pour mettre la main sur un dico,
      voici un choix de dictionnaires en ligne
      une première réponse est :
      ABSCONS, ONSE, adj. et subst. masc.
      (En parlant de réalités appartenant au domaine de l’intelligence ou de l’esprit) : Obscur, mystérieux, difficile à pénétrer.

      À Paul,

      Gouwy, autrefois vous compreniez l’anglais. Qu’est-ce qui vous arrive ?

      Mais en plus, le français pose problème (voir ci-dessus), semble-t-il…
      Donc, si votre hypothèse est la bonne, j’espère que les critiques du blog n’auront pas trop irradié les neurones de  » notre dissident « .

      À tous amicalement.
      mqr

    3. @ Dom

      Et bien moi en tout cas, j’adore vous lire, car vous apportez beaucoup d’infos très importantes. Ce n’est pas par solidarité féminine ;), mais franchement je préfère de loin vos commentaires à ceux de Gouwy. Vous ne jouez pas les mystérieuses et vous donnez vos sources, donc les grincheux ne peuvent rien dire !

      J’aimerais beaucoup pouvoir lire ce Facebook où il y a des ingénieurs nucléaires qui font de bons résumés. Le nom du groupe, c’est « FO », comme vous l’avez mis entre parenthèse ?

      1. mes sources se sont gouwy entre autre puisqu’il écrit sur ce group. Il y a aussi pas mal d’autres scientifiques, pas seulement français.
        moi, je ne suis pas une source en temps que tel. Je peux donner les sites sur lesquelles elles sont reprises mais c’est tout ce que je peux faire.
        pas besoin de me remercier, je ne le fais pas pour ce site et pas que sur ce site mais pour distribuer l’info au maxi. Je le fais sur pas mal sur des sites qui n’ont rien à voir avec le nuke, sur des sites agri ou féminins.
        je suis COMPLETEMENT d’accord avec ceux qui ont fait le FBgroup et openleaks. Je participe comme je peux en diffusant. On en a tous marre des journaux qui disent ce qu’ils veulent bien et comme ils le veule bien ou qui virent tout ce qui est important ou qui ne couvient pas au politiquement correct.
        Je me sens concernée par le nuke pas pour la science mais pour son influence sur la nature. je ne suis pas contre parce que j’ai besoin d’électricité et je comprend bien qu’on a pas beaucoup d’autre solution mais il y a des limites.
        tant que je ne suis pas sensurée, je reviens
        si on me sensure 1 fois de trop alors que je n’ai rien dit de mal, je me barre. Il y a des centaines d’autres sites ou je peux diffuser et dans tous les domaines.

        Mais en plus, le français pose problème (voir ci-dessus), semble-t-il…

        ben ouai, je ne suis pas une lettrée, pas une illetrée non plus mais j’accorde pas trop d’importance aux beaux mots pas plus que je considère un intello comme supérieur à celui qui met les mains dans la bouse.
        on peut bien parler et n’avoir rien de bien profond à dire : suivez mon regard. Noyeer les gens dans des mots, c’est facile.
        deuxième point : essaye mon gars d’écrire avec un forfait internet limité et sur une tablette avec un écran de 10 cm, on verra si tu fais mieux !
        pas le temps et pas envie de prendre un dico pour voir si nucléaire prend un accent à droite ou à gauche ou pas d’accent du tout.

      2. @ Dom

        Merci de m’avoir répondu ! Ah ben si vous reprenez ce que dit Gouwy, vous le dites mieux que lui je trouve moi. C’est plus simple et plus compréhensible. Donc vous faites quand même un super boulot par rapport à lui.

        Vous laissez pas embêter par ceux qui critiquent votre français, c’est parce qu’ils n’ont rien à dire sur vos arguments.

        J’aimerais vraiment bien m’inscrire au Facebook où est Gouwy et les autres scientifiques français, mais j’arrive pas à le trouver (suis pas très forte sur Facebook, j’avoue). Vous m’avez pas répondu si le nom c’était bien « FO » comme vous avez mis entre parenthèse, j’imagine que c’est les initiales ? Ça doit être super de pouvoir lire et comprendre tous ces scientifiques qui sont concernés par les gens et pas que par l’argent.

  29. je ne suis pas gouwy
    si j’étais gouwy je n’aurais pas a changer de pseudo puisque gouwy est déja un pseudo et que vous comme moi ne savons qui il est (j’ai demandé !)
    c’est peut ètre parce que vous ètes habitué à ce genre de chose que vous pensez tout le monde comme vous
    je peux aussi supposer que vous mème, vous ètes d’autres pseudos, comme francaois leclecq par exemple, vous parlez pareil et presque tous les commentaires sont sur le mème ton et avec les mèmes mots et avec les mèmes façons de s’exprimer. c’est limite crédible et c’est ce que tout le monde dit quand on parle de ce blog.
    Je suis habituée aux forums et blogs, on voit bien que ce n’est jamais le cas. On reconnait qui est qui au bout d’un moment. Chez vous, on dirait qu’il n’y a qu’un seul rédacteur qui fait les questions et les répônses.
    Ce n’est jamais le cas non plus que les messages soient filitrés, c’est bien la preuve que vous ne voulez que VOTRE opinion.

    moi je n’ai pas de raison de prendre 10 pseudos mais vous oui, un blog qui ne tourne pas, c’est pas vendeur.
    la prochaine fois je prendrai GOUWY comme pseudo, comme ça vous serez content (si ça marche).

    1. Vous nous aviez habitué à mieux, Gouwy, je vous préférais du temps où vous lisiez l’anglais ; l’avoir oublié vous rend amer. Moi, je n’ai qu’un nom, et c’est celui que j’emploie ici. Quand j’interviens ailleurs, c’est toujours sous le même nom ; c’est normal, je n’ai rien à vendre. Quant au blog, il va bien, merci beaucoup, sans trucs, sans combines, sans mise en scène.

    2. Chez vous, on dirait qu’il n’y a qu’un seul rédacteur qui fait les questions et les répônses.

      Jorion ! Puisque notre très « dévouée » petite Dominique aborde le sujet du bidonnage du blog, « sur sa petite tablette de dix cm avec forfait limité », j’en profite pour vous demander instamment de ne plus vous exprimer sous votre pseudo de « vigneron » !
      Votre création, votre commode avatar, demande son affranchissement ! Sa Liberté ! Stop à l’esclavage éhonté des personnages virtuels ! Debout les damnés du blog Jorion ! Abattons l’infâme dictatusurpateur ! Insurrection ! Tous derrière Spartacus-vigneron ! Rejoignez vous derrière mon panache Bordeaux !
      La Créature du docteur Jorion-Jekill-Frankenstein veut s’émanciper du créateur ! Briser ses chaînes enfin ! 🙂

      1. C’est bon : je te rends la liberté. Je me contenterai d’être zébu, François Leclerc, Julien Alexandre, Jean-Luce Morlie, Pierre-Yves D., Pierre Sarton du Jonchay, Yvan, j’en passe et des meilleurs.

        (N.B. à part zébu que je n’ai jamais rencontré, et d’Yvan, avec qui j’ai eu seulement l’occasion de bavarder, j’ai partagé un ou plusieurs repas avec chacun des autres. À première vue, ils existent vraiment.)

      2. Ah mais que nenni, fourbe maître honni ! Trop facile Monseigneur ! Jamais je ne quitterai l’arène sans mes valeureux compagnons d’infortune ! Que vaudrait cette liberté sachant mes semblables encore sous le joug de votre empire virtuel, dans les affres de la dérëliction et de la dépossession pseudonymique ! Jamais sans eux ! Plutôt mourir ! Viva la muerte ! Viva la muette entité blogueuse ! Et vive la mouette tant qu’on y est !

        1. Resserrez les rangs mes alias ! Ignorez ce traître, notre tâche est claire : offrir l’illusion que nos 500 commentaires quotidiens émanent bien de personnes distinctes !

      3. Je me contenterai d’être zébu, François Leclerc, Julien Alexandre, Jean-Luce Morlie, Pierre-Yves D., Pierre Sarton du Jonchay, Yvan, j’en passe et des meilleurs.

        Pourquoi pas une fille ?! Sexiste !

          1. Le gros avantage à être une bande à soi tout-seul, c’est que lorsqu’on se rencontre, cela ne coûte pas bien cher de payer une tournée générale à tous les présents.

            Et encore, ce que Paul ne dit pas, c’est que chacun des pseudos qu’il incarne utilise aussi plusieurs pseudos, dans une mise en abime théâtrale sans fin… Quel(s) homme(s) ! (et femme, pour Martine)

      4. @ Vigneron,

        Bonjour,

        C’est Anella qui joue un peu parfois..c’est une enfant encore, mais un peu « née avant son père », bloguesquement parlant..sa cour d’école?

        Heu, la production du vigneron est elle accessible en vente directe? Pour relier le personnage à sa production terrestre aussi? Bon week-end pourfendeur de l’ici, cervoise consommerai en attendant ton vin.

      5. @Jérôme

        En vente directe ? Oui oui, pour sûr ! Direct au foie même. Et s’rez pas déçu du produit ! Les chats font pas des chiens… M’enfi j’veux dire « tel vigneron tel vin » kôà. Bref tout pareil : imbuvable.
        (et impayable…bien sûr ! )

    3. Coucou Dom,
      désolé que mon ironie ne vous convienne pas, je pensais que c’était drôle, en tout cas pas volontairement méchant.
      Amicalement.
      mqr

    4. Dom, peux-tu me donner un lien qui me permette de rentrer en contact avec Gouwy stp ? Juste une petite invitation à lui fournir, qui n’a pas pu passer en libre circulation par ici de manière plus claire. A ma grande surprise. Moi aussi je n’ai rien à vendre 😀

      1. Le seul lien que j’ai c’est le group FB mais il est FO (Friends Only). Tout le monde peut s’inscrire mais je préfère pas trop me griller en donnant l’adresse et le nom du group, vu comment vous avez pourri le dissident ici.
        Si ça recommence là bas, on va me regarder de travers. j’aime autant qu’une inscription ne vienne pas de moi.
        sinon mon email c’est 0679phone@orange.fr ou fretinnet12@orange.fr (sur mon mobile ou en fixe). Tu peux me mailer là dessus si tu veux que je fasse passer.

        1. « Friends Only » ? Dommage que vous ne parliez pas anglais ! À l’heure qu’il est, nous avons au moins une demi-douzaine d’adresses mail pour vous. Avis aux amateurs : certaines marchent, d’autres sont bidon.

      2. @Dom : Je suis preneur également. Jorion, s’il est d’accord et que ça ne l’embête pas trop, doit pouvoir vous donner mon mail si besoin de discrétion.

      3. Dom : « … pourri le dissident »

        Parlons alors de « pourriture » : Gouwy, je vous ai cru de bonne foi, et que m’avez-vous offert en retour ? Une multitude de personnalités distinctes, de l’homme quasi-génie à la femme quasi-illéttrée. Vous avez trahi ma confiance en consacrant tant d’efforts à pourrir la logique des forums qui accompagnent les blogs. On a le choix : ou bien vous faites cela par plaisir, ou vous êtes payé pour le faire. J’ai assez de respect pour votre intellect pour penser que c’est la seconde hypothèse qui est la bonne.

      4. Vous confinez pour votre part, M. Jorion, à la mauvais foi, il me semble… Car entre savoir parler anglais et déchiffrer « Friends only », il y a un monde sur lequel vous vous asseyez de tout votre poids. C’est une drôle d’obsession que celle de cette identification.

        Spinoza a publié son Traité théologico-politique sous un faux nom, et avec un faux lieu d’édition. Vous auriez préféré qu’il ne voie pas le jour ?

      5. @ Dom

        Merci beaucoup d’avoir eu le courage de donner votre contact. Je vous ai écrit ! J’espère vraiment que vous me répondrez…

      6. Fernando Pessoa en a utilisé 60, en assumant son hétéronymie. Y avait pas les blogs à l’époque, en plus.

      7. De combien de faux noms Spinoza a-t-il eu besoin ?

        @Jorion : Autant que nécessaire à son idée afin d’éviter d’être identifié ? Sa volonté était que l’Ethique paraisse de manière anonyme. Donc, de manière certaine, cela fait déjà une non-identité et une fausse, soit deux ?

      8. Pardon pardon, j’ai sûrement dit une bêtise. Il voulut certainement publier les deux de manière anonyme, c’est ce qui s’est passé pour le premier, tandis que pour le second, quand il fut mort, il a du paraître sous son nom malgré ses voeux. A vérifier.

        Quoiqu’il en soit, publier anonymement, c’est se confondre avec tous les autres anonymes, ce qui revient à changer d’identité à volonté. Ce n’est donc même pas de deux mais d’une infinité d’identités dont on se dote alors… ou, si on veut, d’autant d’identités que d’ouvrages publiés.

        Pour finir, une citation merveilleuse de l’Ethique, au pourtour du sujet : « Même les philosophes qui écrivent des livres sur le mépris de la Gloire les signent de leur nom »

      9. – Monsieur Jorion a-t-il besoin, sous sa véritable identité, d’être agressif ?

        – Dans le Traité théologico-politique, Spinoza prend des pincettes dès qu’il parle du/au pouvoir. Il passerait même pour flagorneur, ce qui n’est pas tout-à-fait la même chose que crétin, mais qui n’est pas plus noble. Cela sert les besoins de sa cause. Car il veut par la suite plaider pour la liberté d’expression. Mais s’il froisse le souverain, il sait qu’il n’a aucune chance. CQFD.

        1. Le brave Arthur, lorsqu’il écrivit la « Dialectique éristique », n’eut pas besoin de prendre de pseudo.

        2. J’ai écrit à Gouwy-Dom : « Vous avez trahi ma confiance en consacrant tant d’efforts à pourrir la logique des forums qui accompagnent les blogs ». Jugez cela agressif si vous le voulez.

          J’ai aussi une question à vous poser : quand vous venez systématiquement à son secours, est-ce Gouwy, l’homme quasi-génie ou Dom, la femme quasi-illétrée, que vous cherchez à défendre contre l’arbitraire, ou bien les deux ?

      10. Allons allons, tout ceci est sans intérêt, ou alors si peu, ce qui compte c’est claquer la porte au nucléaire. Oui non ? Le reste, ma foi, si vous saviez, mais vous savez. Je te fais parvenir une invitation sur un forum Dom. A transmettre au Sieur Gouwy ou à tous ses avatars de France et de Navarre. Le reste, très franchement, je m’en carre.

        Nous sommes quelqu’un à souhaiter la mise à bas d’un système qui pompe allègrement les fonds publics au mépris des règles élémentaires de sûreté. Quand sera enfin prouvé et reconnu le danger de cette industrie à dose infinitésimale, elle sera définitivement mise hors circuit. Pour l’instant il faut alimenter le débat. Et tout le monde est le bien venu !

      11. Le pseudo est une misère.
        Marlowe a déjà donné son nom réel, que le patron du blog connaît de source certaine.
        Donnons nous une règle commune : écrire sous son vrai nom, et que les tricheurs soient virés.

        Marlowe = Bernard JAMES.

      12. Spinoza a-t-il eu besoin, dans l’une ou l’autre de ses fausses identités, de se faire passer pour un crétin ?

        C’est surtout le vocable « crétin » qui me sembla quelque peu agressif.

        J’ai trouvé les propos de Gouwy souvent stimulants, et ceux de Dom dans son message du 20 mai 2011 à 11:50 également. J’aimerais donc, dans le cas du premier, pouvoir les lire de nouveau, et éviter, dans le cas du second, de ne pas pouvoir les lire de nouveau. Je me fais leur avocat au nom de ma curiosité, en essayant d’en appeler à certains principes en renfort.

        Je défends donc les deux, qu’ils soient un seul et même ou non d’ailleurs.

        Je pense que le fait d’avoir une identité glissante comme une anguille, n’est pas nécessairement un signe de violence faite à la vérité des faits. Mais d’ailleurs, Monsieur Jorion, vous n’en doutez pas ouvertement non plus. Alors pourquoi ne pas la laisser glisser entre vos doigts ? Je n’arrive pas du tout à comprendre votre motivation profonde et j’en suis fort désolé.

        Extrapolons : quelqu’un qui aura été alarmé par les propos de Gouwy aura potentiellement, à l’extrême, déménagé dans l’hémisphère Sud pour fuir le plus possible les radiations, et cela aura brisé sa carrière, sa famille. Quelqu’un qui n’aura pas été alarmé par l’absence de propos de Gouwy, désormais silencieux, aura sa vie même compromise (ainsi que celle de sa famille) s’il habite au Japon et qu’il est resté sur place, exposé à la pollution.
        Le premier cas est le plus souhaitable. Or, pour qu’il se réalise, vous n’avez qu’à vous abstenir de faire fuir Gouwy. Cela n’engage pas votre responsabilité éditoriale : les commentaires ne sont pas faits pour marquer l’accord avec les positions du blog, mais pour faire débat, y compris contradictoire.

        Je ne comprends vraiment et sincèrement pas où était le problème. Ou alors, comme je le disais dans un message précédent, c’est le problème d’Internet (ou de son volet participatif) en entier, et dans ce cas-là il ne faut pas y mettre les pieds.

        1. Ça ne vous dérange vraiment pas que la même personne se présente d’une part comme un spécialiste pointu du nucléaire civil et d’autre part comme un profane curieux, qui ne lit pas l’anglais et qui est incapable d’aligner deux mots sans faire des fautes d’orthographe grossières ?

          Vous écrivez : « Je ne comprends vraiment et sincèrement pas où était le problème », faites-moi plaisir alors, j’ai écrit ceci :

          « Gouwy, je vous ai cru de bonne foi, et que m’avez-vous offert en retour ? Une multitude de personnalités distinctes, de l’homme quasi-génie à la femme quasi-illéttrée. Vous avez trahi ma confiance en consacrant tant d’efforts à pourrir la logique des forums qui accompagnent les blogs. On a le choix : ou bien vous faites cela par plaisir, ou vous êtes payé pour le faire. J’ai assez de respect pour votre intellect pour penser que c’est la seconde hypothèse qui est la bonne »,

          dites-moi quelle est la partie de ce paragraphe que vous ne comprenez pas ? Si vous pouvez me l’expliquer sans devoir invoquer Spinoza, cela me facilitera les choses.

      13. Ca bug ce soir, pas grave, je disais donc Dom que je t’ai fait passé par email une petite invitation pour le sieur Gouwy sur un des sites les plus en vue du net de la frenchitude. Un site humaniste en avance sur son temps et d’une liberté de ton inconnu chez les intellos auto proclamés.

        Au plaisir de vous lire. Lorsque il sera évident pour tous que le nucléaire est un danger même à dose infinitésimale pour nos enfants, vos enfants, leurs enfants, cette industrie tombera d’elle même, pour l’instant, nous avons besoin de tout ceux qui mettent en lumière les dangers les mensonges et les manquements de cette énergie.

        Librement et en conscience.

      14. Ça ne vous dérange vraiment pas que la même personne se présente d’une part comme un spécialiste pointu du nucléaire civil et d’autre part comme un profane curieux, qui ne lit pas l’anglais et qui est incapable d’aligner deux mots sans faire des fautes d’orthographe grossières ?

        Non. Mais je comprendrais, si vous êtes convaincus que ce sont les mêmes et qu’ils prennent trop de place dans le débat, que vous les invitiez sans méchanceté à aller voir ailleurs, un ailleurs que vous leur donneriez l’occasion de préciser.

    5. Juste pour information : j’ai échangé des courriels avec la « prétendue » Dom. Son courriel est donc valide. Par ailleurs, cela m’a donné l’occasion de connaître le nom complet « qu’elle se donne » par mail. Elle semble (à moins que ce soit une homonyme) également présente sur Facebook via un profil public, avec des photos d’elle et des amis qui semblent tout aussi vrais.

      Si c’est une machination et qu’elle est payée pour cette « mascarade », comme vous le pensez, Monsieur Jorion, c’est rudement bien fait. Tout ça pour vous abattre sournoisement !

      1. @ vilrockerdefer

        Et bien vous avez bien de la chance, parce que moi, j’ai envoyé un gentil message à Dom, mais je n’ai eu aucune réponse… Mais par contre, c’est vrai que les adresses fonctionnent bien, donc son info est correcte, encore une fois. Mais bon j’imagine que plein de gens qui lui font confiance – eux au moins – ont du lui écrire, donc elle ne peut pas répondre à tout le monde !

        Et alors, vous avez eu l’adresse du Facebook avec Gouwy et tous les ingénieurs nucléaires ? Même si c’est Friends Only, on peut avoir l’adresse, puisqu’on pourra pas voir ce qu’ils disent. Je suis trop curieuse, je sais 😉

        Si vous préférez me répondre en privé (les gens sont un peu paranoïaques sur ce blog ;)), mon adresse c’est anais.collin01@gmail.com (moi aussi c’est mon vrai nom, j’ai rien à cacher).

        Merci !

      2. Je vous réponds en privé. Nous pourrons comploter à loisir, comme d’autres courent nus dans les champs de blé !

      3. j’ai répondu à tous les mails que j’au reçu, toi compris, Anaïs. Exactement, je t’ai répondu ce matin à 9h27.
        Si tu ne l’as pas reçu, je n’y suis pour rien. Je n’ai pas reçu de retour de non délivrance. Je sais que beaucoup de forunisseurs rejettenyt les adresses en gmail ou hotmail, yahoo ect.. j’ai des potes qui n’arrivent pas à m’écrire par ses serveurs.

        Pendant que j’y suis, une belle petite photo
        un tas à 1sievert :
        http://www.servimg.com/image_preview.php?i=26&u=16385375
        je suppose que le panneau dit de ne pas admirer le tas trop longtemps.

      4. abattre ? Personne ne songe à vous abattre 🙂
        je pense que vous vous donnez trop d’importance mr Jorion/leclerc/autres pseudos.
        ce sont des gens comme Gouwy qui valorisent votre site, pas votre site qui valorise ces gens.
        eux n’ont rien à gagner, à la différence de vous. Ils ne sont mème pas connus et ne cherche pas à se faire connaitre.

        Je suis d’accord que vous ètes chez vous mais si il vous dépalit que certain y entre, libre à vous de ne pas permettre les commentaires.
        Vous publiez vos idées et basta. Ca évitera une sensure, que les gens se sentent vexés ou ignorés ou orientés dans leurs idées et à vous de penser ètrer un homme à abattre. Vous dormirez mieux la nuit.
        A partir du moment ou vous ouvrez un blog commenté, surtout sans inscription, il ne faut pas s’étonner avoir des personnes qui ne seront pas d’accord avec vos idées et qui viendront le dire.
        Vous vous attendez à quoi ? à une reconnaissance universelle.
        Pourquoi les gens qui commentent serait plus ignare que vous et leurs idées moins intéresantes ou vraies que les votres. Vos gouts, idées et préférences ne font pas plus référence que les miens, il me semble.
        Vous arrivez, peut ètre a juste titre, je ne sais pas, à écrire sur les banques, la crise et les sujets d’actualité faciles. Tout le monde peut commenter l’actualité après l’avoir reprise sur Google. Cen’est pas interdit.
        Peut ètre alors faut il vous cantonner dans les sujets pour lesquels vous arrivez à emballer. Comme il ne doit pas ya voir de financier qui viennent lire, vous pourrez toujours le faire.

        A partir du moment ou on attaque des sujets techniques comme Fukushima, il ne faut pas s’étonner se sentir minable quand arrive un expert e la matière.
        Si vous étiez aussi HAUT dans VOTRE estime que vous pensez l’ètre, au lieu de sensurer, vous commenteriez, poseriez des questions, critiquerez, discuterez du sujet, comme un scientifique ou quelqu’un d’intelligent le ferait

        Bien à vous.

        1. « Sensue », c’est avec un « s ». « Censurer », c’est avec un « c ». J’ai trouvé ça sur Google,
          Gouwy, tu as perdu l’usage de l’anglais, puis celui de l’orthographe, maintenant tu ne sais même plus où les mots commencent et où ils finissent.

      5. @ Dom

        Oui, désolée, je n’avais pas encore regardé ce matin… Et oui vous m’avez bien répondu, merci beaucoup !

      6. Comme ça, en plus de comploter, vous pourrez repeupler la planète !

        Bien sûr ! Car Dom, Gouwy, Lilliputienne et moi ne sont qu’une seule et même personne !

      7. Mais, comme je l’ajoutai, capables de parthénogénèse.

  30. « À François Leclerc dit : 20 mai 2011 à 19:49 Je suis malheureusement démuni. Et je m’interroge comme vous sur le subit besoin de transparence de Tepco. »

    Hello, Peut-être une explication dans les propos de Dom Gouwy (si j’ai bien compris) :

    « Aux dernières nouvelles de ce matin, il y a 4 coriums et pas 3 (reconnu par tepco hier :
    et le réacteur 3 semble s’emballer : le débit est passé à 18 m3 puis à 21 m3 mais les températures ne descendent plus mème avec l’acide borique en augmentation (haut de cuve en augmentation et bas de cuve à 165°) (…) On va voir mais il parait que la presse va recommencer à parler de Fukushima bientot. »

    J’apprécie la candeur de votre dernière phrase.

    1. Si vous y voyez de la candeur…moi j’y ai mis de la fausse naïveté ! A moins que vous ne procédiez comme moi…

      1. Pardon, j’ai mal présenté mon petit commentaire. Je voulais parler de l’innocence, de la candeur qui se dégagent de cette phrase de Dom Gouwy :

        « On va voir mais il parait que la presse va recommencer à parler de Fukushima bientot. »

        Tout est dans le « il parait », cette manifestation simulée de l’ignorance du fonctionnement de la presse est un peu drôlatique, le fait qu’elle risque de reparler de Fukushima l’est beaucoup moins.

  31. J’attends les condamnations pour crime contre l’humanité à l’encontre des responsables qui ont fait preuve de négligeance en matière de sécurité dans le domaine nucléaire
    Un secteur aussi sensible ne devrait en aucune manière prendre en compte des considération de rentabilité et de profit, c’est la moindre des choses.
    La décomposition de notre société est basée sur la recherche du profit maximum et ce profit met a l’abrit des responsabilités. Nous sommes en gros gouvernés par des irresponsables qui ne pensent qu’a s’enrichir au détriment de tous.On liquide les services publics , on liquide les services et on vide les caisses en rémunérations injustifiables, pourquoi? Parce qu’on en a le pouvoir et que plus d’argent aide a se mettre à l’abrit de la justice. Que les dirigeants de tepco n’aient fait que diminuer leur salaires est affligeants quand on gère aussi mal la sécurité dans une centrale nucléaire, on arrête de toucher son salaire, on paye de sa poche une partie des indemnités aux populations et on espère ne pas passer trop de temps en prison une fois que la catastrophe est maitrisée ces gens n’ont pas de face…

    1. Je cite
      Que les dirigeants de tepco n’aient fait que diminuer leur salaires est affligeants quand on gère aussi mal la sécurité dans une centrale nucléaire, on arrête de toucher son salaire, on paye de sa poche une partie des indemnités aux populations
      fin de citation

      Même en supprimant leurs salaires pendant 25000 ans, vous êtes loin du compte. Rien que Tchernobyl pour évacuer une ville de presque 50.000 habitants (Ptipiat) et nettoyer un peu la bazar depuis le début, on a :
      je cite
      Pour évaluer le coût de la catastrophe de Tchernobyl, il faut prendre en compte :
      – les dégâts directs et les coûts de réparation et de réhabilitation : construction d’un sarcophage en béton autour du réacteur endommagé, nettoyage du site, enfouissement des déchets et de la terre la plus contaminée, évacuation d’une ville de 50 000 habitants et construction d’une ville équivalente pour en reloger les habitants, relogement des habitants des centaines de villages évacués, surveillance de la radioactivité,
      – les dépenses indirectes : indemnités, soins aux victimes,
      – les pertes de production agricole, forestière et industrielle (dont la production d’électricité de la centrale de Tchernobyl fermée définitivement en 2000).

      ● Pour ce qui la concerne, la Biélorussie évalue le coût total de la catastrophe sur 30 ans à 235 milliards de dollars. Elle y a consacré 22,3 % de son budget en 1991 et encore 6,1 % en 2002. Conséquence indirecte de la catastrophe, certains analystes estiment que la nécessité de mettre en place une véritable économie de guerre constitue l’une des causes de l’installation d’un pouvoir autoritaire en Biélorussie.

      ● L’Ukraine, pour sa part, donne une fourchette de 175 à 200 milliards de dollars et allouait 25 % de son budget à Tchernobyl en 1991 (3,4 % aujourd’hui). Mais ces chiffres n’incluent pas la perte de vies humaines ni la perte de production des invalides (65 000 liquidateurs).
      A titre d’exemple, d’après la Loi sur le statut et la protection sociale des citoyens affectés par la catastrophe de Tchernobyl, environ 7 % de la population ukrainienne serait concernée, soit :
      -165 000 résidents des zones évacuées
      -253 000 liquidateurs
      -643 000 enfants des liquidateurs

      ● La Russie, quant à elle, n’a pas publié de comptes précis.

      Cependant, les dépenses additionnées des trois pays excèdent certainement 500 milliards de dollars.
      Le versement d’indemnités aux victimes représente la charge la plus lourde pour les trois pays. Sept millions de personnes reçoivent actuellement des allocations liées à Tchernobyl.
      fin de citation
      source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/heritage-sovietique/tchernobyl.shtml

      Chez Reuters, pour Fukushima, quelques jours après le début de la catastrophe, le montant était déjà estimé à 300 milliards de dollars (je n’ai pas retrouvé le lien)

      Le nucléaire a un prix que les citoyens payent. Pas les opérateurs des centrales parce qu’ils ne peuvent tout simplement pas.

      Quant à la prison, c’est presque un minimum je vous l’accorde 🙂

      1. Désolé : j’ai l’esprit d’escalier….

        Bien sûr, on peut parler argent et c’est normal sur un blog économique, mais, moi, je songe à Mme Michu habitante d’Ittate qui avait pris l’habitude de brûler de l’encens sur la tombe de son époux parti trop tôt et qui ne pourra plus parce que la tombe est dans la zone d’exclusion et qu’en plus la malheureuse est obligée de laisser derrière elle ses souvenirs de jeunesse car pollués par un machin en ium avec un petit numéro (pour les désigner comme dans une équipe de football on numérote l’avant centre qui tire dans un but vide de gardien adverse. Le but est le corps des gens).
        Je pense aussi aux milliers de corps des gens noyés par le tsunami que l’on a laissé pourrir dans l’eau alors qu’on les voyait parce qu’ils étaient dans la zone d’exclusion et qu’en plus on ne pourra pas enterrer dignement parce qu’il sont pollués. S’ils sont bouddhistes on devrait les brûler si je me souviens bien et comment brûler un corps pollué parce que la pollution va s’envoler avec la fumée et qu’il ne faut pas tuer les vivants.
        Est-ce cela la dignité humaine?
        Bon, désolé je m’énerve sur des idioties

      2. @ Campos philippe
        J’espère que vous avez bien lu, je parle d’honneur quand tout fout le camp
        Bien sur les dégats sont incalculables, mais ca ne veut pas dire que face à l’énormité de la catastrophe une petite baisse de salaire, on cache l’étendue du problème, on sauve Tepco pour ne pas mettre en péril l’économie et on repart avec les mêmes en ayant chiffré le cout de la catastrophe à quelques centaines de milliard de dollards qui seront payés de toute manière par les japonais. Oui je parlait d’honneur un truc qui a été à la mode je sais plus trop quand
        Ou on avait pas besoin que la justice nous demande des comptes pour assumer ses erreurs.
        Le bilan de Tchernobyl on ne l’aura jamais ca coute cher une étude d’impact et il faut encore une volonté politique pour en faire connaitre les résultats. Personne n’est en mesure de payer une vraie étude sur tchernobyl ni de faire une vraie décontamination et réhabilitation alors fukushima n’en parlons pas c’est une catastrophe irréparable et comme Tchernobyl c’est une catastrophe qui fera des victimes pendant des siècles et ca n’intéresse personne de commencer une tache sans fin qui ne rapporte rien d’autre que l’espoir très très lointain et incertain de retrouver une nature acceuillante non contaminée. Et puis on s’en fout de l’environnement ne pas s’en préoccuper c’est encore la seule chose qui peut rapporter de l’argent, si on prend en compte tous les impacts aucune entreprise exploitant des ressources naturelles ne serait rentable. Alors autant se servir de la pollution pour réduire la population et l’espérance de vie moyenne, et en profiter pour faire tourner la recherche contre le cancer, faire grimper l’immobilier dans les régions non contaminée, tout va très bien on pille les ressources naturelles en afrique et on leur envoie nos déchets, nous sommes pragmatiques, la nature l’air l’eau on s’en moque vu qu’on a des centrale d’ épuration à vendre,
        Bon et plus c’est pollué plus on peut vendre des moyens de décontamination. Pour l’instant dans certaines régions pauvres, ils ont de la place, des populations assez pauvres et pas assez instruite pour se rebeller alors profitons en. Dans la nature c’est pareil tous les animaux produisent des polluants grace à toutes ces catastrophes nous allons muter doucement qui a dit que nous devions tous être heureux sur terre , pouvoir respirer de l’air pur, avoir des enfants non difformes, et vivre assez vieux pour toucher une retraite vers 70 ou 80 ans?C’est de l’utopie tout ca soyons égoistes et destructeurs pour les autres l’avenir sera aux quelques mutants qui peupleront la planète ca ne nous regarde plus, profitons comme des cochons des ressources qui nous restents faisons appliquer la loi du plus fort et disparaissons dans le vacarme et l’espoir vain et fatal d’une jouissance de plus.
        La mort de l’humanté on peut y songer dès aujourd’hui
        Dans la valorisation d’une monnaie il faut impérativement intégrer les forêts , la qualité de l’air, de l’eau etc les reserves d’or c’est bien mais l’heure est grave, le pib c’est vraiment débile il faudrait en extrire les activité de spéculation , actuellement on mesure l’agitation humaine et on se félicite de son augmentation même si elle résutlte d’une activité d’autodestruction

  32. Bonjour à tous,

    Pour ce qui est de Gouwy, j’y reconnais l’homme phare de La Hague (j’ai beaucoup apprécié ces déjeuners).

    Pour ce qui est des pseudos, il est vrai que François LECLERC, ça sonne un peu Dominique MARTIN, ce sera davantage utilisé sur les courriers bidons (où l’on ne souhaite pas faire apparaître une véritable identité).

    🙂

      1. Je préfère garder mon pseudo mais je communique mon adresse qui contient mon vrai nom et j’ai échangé deux mails avec l’auteur du blog. Par contre, je suis agacé par le retour de perturbateur(s) non-identifié(s) 🙁

        Ce qui m’intéresse ici, c’est un éclairage pondéré et argumenté d’évolutions actuelles structurantes qui sont peu étudiées ailleurs et qui assemblées forment un panorama saisissant mais assez juste des transformations en cours de notre système. Cette vision et les esquisse de solutions associées est une petite fenêtre vers un monde moins pire et je souhaite la défendre au nom de mon indépendance de pensée 🙂

        Cette qualité d’information et d’analyse « hors la boite » (out of the box en anglais) attire des commentateurs que je perçois comme bizarre : Gouwy/Dom et une partie de ses défenseurs qui semblent organisés (d’autres semble des soutiens sincères) : sans avoir lu la suite, j’ai repéré instantanément la prose de Dom comme ultra-informative/technique couplée à de la vulgarisation pédagogique proche du style de Gouwy ; la suite sur l’illettrisme renforce mon soupçon de collusion/confusion entre les deux. Il faut de nouveau, si ce n’est déjà fait, envoyer un mail à l’adresse mail et sans réponse, basta : nous sommes ici entre personnes sincères, normales et ordinaires ; les déguisés, qu’ils soient pour ou contre le système, expert tout-sachant ou non, viennent troubler, discréditer ou dévoyer nos échanges : qu’ils aillent délirer ailleurs!

  33. Il n’y avait pas de CDS sur Tchernobyl…….

    L’industrie nucléaire est à la science, ce que l’industrie financière est à la « science » économique.
    L’antichambre de la dictature militaire fasciste et mortifère .

    Ce document joint nous donne un témoignage de ce qu’est l’ex URSS de Poutine dans le domaine de la sécurité industrielle…..
    Je ne peux que vous encourager à le lire. Et à « calculer » le risque assuranciel d’une telle entreprise……

    LES POLLUTIONS DE GUERRE
    POLLUTIONS INDUSTRIELLES
    TCHERNOBYL

    L’explosion du bloc quatre de la Centrale Lénine de Tchernobyl est certainement une des plus grandes pollutions industrielles jamais survenues dans le monde.

    Mais pourquoi cette explosion a-t-elle eu lieu ?

    Les techniciens de la centrale voulaient simuler un régime spécial de fonctionnement :

    – Perte du courant du réseau électrique.

    Et en même temps perte du courant de contrôle commande dans la centrale.

    C’était vraiment une drôle d’idée : une conjonction exceptionnelle qui pratiquement ne peut être réalisée que dans un seul cas; celui d’une IEMN.

    L’IEMN, Impulsion Electro Magnétique Nucléaire est la conséquence directe d’une explosion nucléaire à haute altitude. L’explosion génère des ondes électromagnétiques très puissantes qui provoquent la disjonction et la destruction :

    – des réseaux téléphoniques.

    – de tous les réseaux électriques y compris celui du contrôle commande d’une centrale nucléaire.

    Le but de l’essai à Tchernobyl était de savoir si en l’absence d’électricité, l’énergie contenue dans le groupe turboalternateur était suffisante pour pouvoir « récupérer » le contrôle commande de la centrale et être prêt rapidement à se connecter à nouveau au réseau.

    En fait l’essai était un exercice de défense passive.

    Il a été intéressant après de voir en France la tête des experts français se posant la question :

    – Mais que se passe-t-il s’il y a une IEMN sur nos centrales nucléaires ?

    Et ça a créé l’occasion de nombreuses études – études « papier » seulement.([1])

    En URSS le civil était finalement toujours militaire.

    Bien sûr l’essai a bénéficié de tous les soutiens de la culture technique soviétique :

    – Instabilité de la Centrale dans sa conception même.

    – Pas d’enceinte de confinement dans la construction.

    – Conduite par des prolétaires qui ne doutent pas de la complexité d’un problème et qui n’hésitent pas à faire n’importe quoi et à se moquer de tous les interdits techniques. Les prolétaires sont de base entreprenants dans des réactions immédiates, alors qu’ils ne sont pas entreprenants sur un long terme c’est également un aspect de la volatilité de l’esprit. Et puis ils ne sont pas responsables, c’est l’Etat et le Parti qui sont responsables. Ils n’ont donc pas hésité à passer six fois derrière les panneaux de commande de la centrale pour aller court-circuiter les sécurités.

    Lorsque finalement le chef de quart s’est rendu compte qu’il faisait une bêtise majeure, il a appuyé sur le bouton de chute des barres de contrôles pour arrêter la réaction. Mais les barres ne chutent pas immédiatement, elles sont motorisées et il faut trente secondes pour que les barres descendent. L’explosion s’est produite cinq secondes après le début de la descente des barres. Ce sont des secondes chères. C’était le 26 avril 1986 dans la nuit.

    L’explosion de Tchernobyl a certainement été un des éléments d’un début de prise de conscience de M Gorbatchev sur le système, en plus de :

    La crise économique, la pénurie s’accentuant.

    L’URSS ne pouvait plus suivre la Guerre des Etoiles annoncée par le Président Reagan.

    Enfin l’envie de M Gorbatchev de devenir une superstar des médias occidentaux, vedettariat enseigné par l’ancien ambassadeur d’URSS au Canada qui y avait appris les recettes.

    Tout cela a fait germer dans l’esprit du Premier Secrétaire du Parti l’idée de faire évoluer le système. Mais sortir d’un sillon circulaire si profond, n’était facile pour personne et quand la logique n’est pas présente à l’esprit et que l’usage fait que les problèmes sont réglés au coup par coup sans appréhender la complexité des phénomènes. C’est le dérapage complet.

    Mais revenons à Tchernobyl :

    Le ministre concerné apprenant la nouvelle déclare :

    – Tout doit être remis en état pour l’Anniversaire de Lénine.

    Un ministre prolétaire qui avait vraiment tout compris !

    Pour le premier Mai en Ukraine, les apparatchiks sur les tribunes ont évacué leurs familles, mais la population n’a pas été informée, et la fête se passe normalement.

    Pendant ce temps des équipes essaient de colmater la dissémination de la contamination :

    Des hélicoptères sont envoyés, chargés de larguer du plomb et du gravier pour étouffer le réacteur en fusion.

    Bonne idée que d’envoyer du plomb sur la centrale. Le plomb arrête les rayonnements pénétrants c’est bien connu.

    Sauf que l’on oublie une chose : le plomb fond vers 350°C et se vaporise vers 1750°C. Le réacteur est à plus de 2 000°C. Et maintenant il est possible de retrouver du plomb jusqu’à 300 km autour de Tchernobyl à des taux de concentration dans le sol qui relèvent du saturnisme.

    A cette époque je travaillais dans une filiale du CEA et j’avais été envoyé à l’Ambassade d’URSS à Paris pour proposer l’aide d’une caméra développée en France pour faire des relevés de contamination. De la leur prêter, de la leur louer, ou de la leur vendre, ce n’était pas le problème nous voulions les aider à limiter les dégâts. Il n’y a eu qu’une réponse à la proposition, celle du deuxième secrétaire de l’Ambassade qui m’a demandé :

    – Mais pourquoi la France veut-elle participer au programme Guerre des Etoiles ?

    Vraiment, Tchernobyl, il n’en avait rien à faire.

    Entre temps, j’étais passé dans le domaine privé et j’avais eu l’occasion d’avoir moults contacts avec des officiels chargés de tout ou partie des conséquences de l’explosion de Tchernobyl. Le problème de la cartographie de la contamination se posant toujours : ma société est devenue représentante du CEA pour ce produit très évolué.

    Le bruit s’est répandu en ex-URSS que nous étions les représentants de ce matériel indispensable pour faire quelque chose de sérieux et de rapide dans le domaine.

    Je suis invité par le directeur d’un institut d’hydrométéorologie.

    Mon cicérone me fait remarquer que je suis le premier Occidental à rentrer dans le bureau du directeur de cet institut très secret.

    – Très secret, un institut d’hydrométéorologie !

    En fait c’est depuis cet institut qu’ont été coordonnés les travaux de cartographie de la contamination des trois républiques concernées de Russie, Biélorussie, Ukraine.

    Le directeur me déplie une carte de cinq mètres par cinq. J’examine cette carte qu’ils ont mis trois ans à établir alors qu’avec notre matériel en quelque mois nous aurions pu avoir une situation exacte numérisée, et des remises à jour périodiques aisément.

    En gros pendant la période d’émission des polluants radioactifs le vent a changé quatre fois de direction dans les quatre points cardinaux. Je vois que la trace sud s’arrête à cinq kilomètres au nord de Kiev pour reprendre à dix kilomètres au sud.

    – Les gens de Kiev ont vraiment eu de la chance !

    – Oui le nuage de polluant a été rejeté par la chaleur de la ville.

    En rentrant je rencontre des spécialistes du CEA :

    – Vous avez vu : les gens de Kiev ont eu de la chance !

    – Et vous y croyez ?

    – Non.

    – Nous non plus.

    En fait cette carte a été vérifiée ponctuellement par l’Agence Internationale de Vienne, et elle ne peut que difficilement être remise en cause.

    Cette carte qui a peut-être été vraie un moment est incomplète :

    – Il y a eu le travail de forçat des « liquidateurs », quelques 600 000 personnes venues de l’URSS entière. Ils ont décapé la terre et l’ont mise en sacs. Mais comme personne ne savait quoi faire des sacs et bien il a été creusé des trous dans le sol pour les enterrer, et il n’y a pas eu de cartographie de ces cimetières.

    Les camionneurs qui transportaient la terre contaminée pensaient qu’ils avaient le feu dans leur benne et ils se sont dépêchés de benner un peu n’importe où dans le détour d’un chemin.

    La cartographie s’est attachée surtout à établir la répartition de deux polluants que sont le strontium et le césium qui sont émetteurs de rayons g perforants et assez faciles à détecter. Personne n’a pu ou n’a voulu détecter la présence de plutonium émetteur a. Les rayons sont beaucoup plus difficiles à détecter parce que faiblement actifs ils s’arrêtent dans l’air très rapidement. Alors il a été supposé que le plutonium, élément très dense, n’avait pas pu aller bien loin et qu’il était resté dans la zone d’exclusion des trente kilomètres autour de la centrale([2]).

    Seulement voilà, maintenant l’on sait que le plomb lui est allé très loin. Au niveau du comportement physique ces deux métaux ont d’étranges similitudes. Si le plomb est allé loin, il n’y a pas de raison que le plutonium ne soit pas allé aussi loin.

    Un comité de géologie a établi la cartographie de la contamination au plutonium de la ville de Kiev. Ils sont arrivés à la conclusion qu’il y avait 54 grammes de plutonium répartis sur la ville([3]) C’est bien avantageux !

    Le coin le moins pollué au plutonium dans la ville de Kiev, c’est le cimetière, un endroit bien calme pour résider en toute sécurité.

    Mais quelques années après, heureusement, le plutonium ayant un tout petit peu vieilli, il s’est transformé partiellement en américium dans des proportions bien connues. L’américium émet des rayons g bien détectables. Maintenant il est possible de reconstituer une cartographie du plutonium plus facilement.

    Et c’est un point important, car tous ces polluants migrent au fil du temps, du fait des chutes d’eau, du vent, de la montée de la sève tous les ans, et même du cheminement des insectes…

    Le grand fleuve de la région, le Dniepr a été canalisé, cinq barrages réservoirs sur son cours en font un fleuve impressionnant.

    Les réservoirs de Kriemientchoug et de Kiev contiennent chacun environ 1 000 curies de strontium, et l’activité monte régulièrement([4]). Il va bien falloir savoir par où passe cette contamination, par quelles voies préférentielles et définir des urgences d’intervention. Il y a trente-cinq millions de personnes qui vivent sur le bassin du Dniepr.

    Et mon fameux directeur de l’institut d’hydrométéorologie voudrait devenir notre sous représentant en ex-URSS !!! Il pourrait gagner des devises et continuer comme avant.

    Je rencontre un expert communautaire bruxellois qui me dit :

    – Vous qui connaissez beaucoup de choses ici, vous devriez nous monter un projet agricole.

    – Mais nous ne connaissons rien à l’agriculture.

    – Si, un projet de méthodologie de réhabilitation des terres agricoles contaminées par Tchernobyl.

    Ca c’est un peu différent. Et comme le système nous assimile progressivement et que nous ne reculons plus devant les tâches herculéennes, et bien nous attaquons la présentation d’un projet. Mais nous ne pouvons y aller seul, il nous faut trouver des partenaires crédibles, Français, Allemands, Espagnols (une touche latine est très bien venue dans les montages européens).

    Nous faisons venir un ami soviétique spécialisé dans les questions de radioprotection, et nous lui demandons d’apporter avec lui un maximum d’informations.

    Il arrive effectivement avec quelques kilos de documents. Il doit faire une conférence sur le sujet devant nos partenaires potentiels.

    Les rapports qu’il a amenés sont comme des poubelles. Il y a de tout, mais nous sommes incapables de trouver les hypothèses, le cheminement du raisonnement et les conclusions qui sont éparses dans le texte. En fait nous passerons deux jours à lui faire préparer sa conférence, classer les idées, lui préparer des transparents pour une rétro projection. Il trouve cela formidable, et c’est un vrai plaisir de travailler avec lui, il est très intelligent et très motivé.

    A l’issue de la conférence les spécialistes de la question, Français et Allemands présents nous demandent :

    – Mais où avez vous pêché un tel bonhomme ? Les gens de Tchernobyl, nous les connaissons depuis longtemps maintenant, et nous ne les supportons plus. Mais c’est bien la première fois que nous rencontrons quelqu’un capable de nous donner une vue d’ensemble et construite du problème.

    Ecoutez, nous voulons bien faire beaucoup de choses sur la question de Tchernobyl, mais chargez-vous des communications. Nous vous poserons les questions, vous vous débrouillerez pour obtenir les réponses et nous les mettre en forme, à ce moment nous marcherons avec vous, nous gagnerons du temps.

    Il faut bien que les petits intermédiaires servent à quelque chose.
    b) POLLUTIONS ORDINAIRES

    Les séquelles des théories de Lyssenko sont visibles un peu partout :

    – Ce que veut le Peuple est bon pour le Peuple, et le Parti est la représentation du Peuple, alors ce que veut le Parti est bon pour le Peuple.

    Le Peuple veut de l’industrie lourde, alors il faut lui faire voir qu’il a construit de l’industrie lourde. Il faut lui faire voir la manifestation de sa puissance : les cheminées qui fument, les étincelles qui giclent, il faut lui faire entendre le bruit de la puissance qui se déchaîne.

    Les normes soviétiques de pollutions tolérables sont parmi les plus sévères du monde contrairement à ce que nous pouvons penser. Mais l’usine dont il a été décidé la construction rejette cinquante tonnes de plomb par an par la cheminée, qui va faire appliquer la norme ? Le responsable local de l’environnement ? Mais il a été nommé par le Parti et il n’ira pas marcher sur les plates-bandes de son « copain » directeur de l’usine, lui aussi désigné par le Parti. Le Parti a été supprimé, mais vous ne changez pas les comportements comme cela, les gens sont toujours en place.

    Si vous voulez faire respecter les normes de pollution il faudrait fermer la majorité des usines pour les reconstruire, ce n’est pas possible.

    Si vous n’êtes pas membre de l’ancienne bande du Parti, vous encourez les foudres de l’application stricte de la Loi. C’est ce qui est vérifié périodiquement à Moscou par les gens de Lufthansa qui ont fait construire et exploitent depuis peu l’hôtel Penta, de classe Internationale. Le restaurant est équipé d’une cuisine avec table de travail dite « suédoise » réfrigérée, ce qui se fait de mieux. Mais la réalisation n’a pas été strictement conforme aux plans approuvés, il manque trois mètres entre la salle de restaurant et la cuisine. Le service local de l’hygiène essaie périodiquement de faire fermer le restaurant…

    Mais les choses évoluent, l’opinion publique commence à être saisie ; à 300 mètres de l’hôtel Penta, un marché de viande expose ses étals dignes de marchés africains, c’est le même service de l’hygiène publique qui a en charge les deux problèmes si je puis dire. Voire la décision finale.

    * * *

    Cent cinquante explosions nucléaires « civiles » sur la Volga, l’Amou Daria, en différents points de la Sibérie n’ont pas été contrôlées du point de vue de la radio protection / contamination. Des chantiers de pipe-lines en Sibérie sont actuellement arrêtés, le personnel refusant de travailler dans des zones « douteuses ».

    Les grands projets de dérivation des fleuves n’ont pas été menés à leurs termes. Comme l’Amou Daria a été détourné pour aller faire de l’irrigation de champs de coton, au détriment de la Mer d’Aral; il avait été envisagé de détourner les grands fleuves sibériens que sont l’Ob et l’Iénisséï pour ramener leurs cours sur la Mer Caspienne. Les travaux avaient débuté en « grand » jusqu’à cinq explosions nucléaires en salve à dix minutes d’intervalle chacune. Et puis les travaux ont été abandonnés, heureusement.

    * * *

    Les exploitations gazières et pétrolières en Tyouménie([5]) sont également une véritable réussite.

    Je rencontre le responsable des pétroles de cette région qui est devenu par la suite Ministre de l’Energie de Russie.

    – Il y a un des sites d’extraction de pétrole où vous brûlez à la torche dix milliards de m3 de gaz par an ?

    – Non quatorze milliards de m3, les torchères se voient de nuit par avion à mille kilomètres de distance.

    Le gaz ne valant rien, il est préférable de le brûler sur place. Une exploitation occidentale aurait réinjecté le gaz séparé du pétrole dans le puits, mais ici ça serait trop cher.

    Et puis de réinjecter le gaz, ça maintiendrait la pression dans le puits, cette pression qui fait monter le pétrole à la surface. En brûlant le gaz, la pression diminue et le puits est « tué » plus rapidement.

    Dans un journal télévisé français un journaliste montre un jour une carte de l’Europe élargie établie par un satellite. Cette carte montre les zones d’émissions d’oxyde de carbone sur l’Europe. Le journaliste s’étend en commentaires sur l’importance des points brillants de la carte imageant les pollutions en Allemagne et en France. Mais il ne fait aucun commentaire sur la région de Tyouménie. Cette région est bien visible sur la carte. Toute la surface de la région est une énorme tache, alors qu’en Europe de l’Ouest ce sont des points plus ou moins gros suivant l’importance des villes.

    Lorsque l’on extrait du pétrole, ça provoque sinon des cavités dans le sous sol, du moins ça crée des volumes à moindre résistance mécanique. Il manque de la matière. Alors à la surface les terrains s’affaissent. Ce phénomène est également bien connu dans les régions minières. En général pour limiter les dégâts dans une telle exploitation pétrolière il est injecté de l’eau pour remplacer le pétrole extrait. Mais dans ce cas non, c’est trop cher. Alors le sol s’enfonce. Cette région était déjà marécageuse, maintenant il n’y a plus une herbe sèche sur le territoire, il faut rehausser les routes. etc, etc…

    * * *

    Une raffinerie de pétrole fonctionne en Russie Le Gosplan lui a fixé son plan particulier : fournir du gas-oil et des produits semi-lourds. Une raffinerie qui produit du gas-oil fournit également des essences légères. Mais ce n’était pas prévu par le Plan. Alors il a bien fallu fonctionner comme cela. Mais que faire de l’essence ?

    L’essence a été injectée dans une couche souterraine sous la ville, à quelques dizaines de mètres de profondeur. Maintenant les responsables régionaux viennent vous dire :

    – Vous pourriez exploiter notre gisement d’essence, quelques centaines de milliers de tonnes, il faudrait extraire cette essence car ce n’est pas bon pour la ville, et nous manquons d’essence dans la région.

    Alors vous allez voir une grande société pétrolière :

    – Il y a un gisement à exploiter à tel endroit, des réserves dûment prouvées.

    – Quel est le type de pétrole brut ?

    – Ce n’est pas du brut, c’est du super.

    – Nous n’avons jamais fait cela, et ce doit être très dangereux, surtout en pleine ville, il n’y a que des ennuis à récupérer dans une telle affaire, non merci très peu pour nous.([6])

    * * *

    Dans une ville de Sibérie Centrale, visitant un institut de lasers (un de plus) le directeur me présente des matériels :

    – Ce petit dispositif est capable de mesurer la quantité de mercure présent dans l’air à des taux absolument infimes; il peut même détecter la présence de mercure dans une pièce suite à la rupture d’un thermomètre médical à mercure trois ans plus tôt.

    – Avec cet autre appareil nous pouvons faire de la spectrométrie à distance et des analyses écologiques très fines :

    – Pour identifier les pollueurs de l’océan, au bord de la Manche vous pourriez installer cet appareil. Il analyse vingt-huit composants du pétrole flottant en surface. A ce moment vous identifiez exactement l’origine du pétrole et vous pouvez retrouver le pétrolier qui a dégazé abusivement en mer.

    Nous nous promenons dans la ville. J’avise une cheminée qui crache une fumée noire, et il n’y a pas besoin d’analyseur à distance pour se rendre compte d’une pollution très anormale.

    – Qu’est-ce qu’ils fabriquent dans cette usine ?

    – Des crayons à papier.

    – Vous ne croyez pas que deux ingénieurs de votre institut pourraient aller passer quinze jours dans cette usine pour modifier le procédé d’obtention de noir de fumée pour faire les mines de crayons; réduire les émissions de polluants et ainsi augmenter le rendement de la production de crayons ? Parce que ça ne doit pas être un procédé bien compliqué.

    – Ah oui, c’est vrai nous n’y avions pas pensé.

    * * *

    Un de nos interprètes, habitant d’une banlieue d’une grande ville a son téléphone coupé a son domicile tous les ans pendant deux à trois mois…En 1994 alors qu’une nouvelle fois ce phénomène se produisait, il s’est décidé à écrire à la « station téléphonique » pour demander le rétablissement de sa ligne.

    Trois semaines après l’envoi de sa réclamation, il lui a été répondu très gentiment:

    – Vous habitez malheureusement dans un quartier éloigné du centre ville, et le câble téléphonique par lequel transite votre ligne passe dans l’avenue qui longe le kombinat chimique. Les rejets du kombinat endommagent le câble téléphonique que nous devons remplacer. Nous pensons que votre ligne sera rétablie dans un mois. Sincères salutations.

    * * *

    En 1971, était sorti en France le film « La grande bouffe ». Ce film post soixante huitard prédisait la fin de la société de consommation dans des relâchements nauséabonds.

    Et bien décidément non, nos relâchements nauséabonds n’ont rien à voir avec les relâchements de la « société de Progrès » dont il nous était parlé.
    2. POLLUTIONS D’ARMEMENT

    L’accident de Tchernobyl, sans vouloir minimiser son importance, semble être un moindre mal par rapport à l’accident du 30 septembre 1957. A 200 km de Tchéliabinsk dans l’Oural où fonctionnait une usine d’extraction de plutonium militaire sur les bords du lac de Karachaï. Les metteurs en scène de films – catastrophes restent perplexes, des centaines de millions de curies de plutonium et de produits de fission dans le lac; des experts américains en visite rapportent : en certains points le débit de dose mortel peut être atteint en une heure à cent mètres du bord (600 rem/heure)([7]).

    Je rencontre un spécialiste nucléaire de la région.

    – Avec le lac de Karachaï nous avons des problèmes, car c’est un lac de retenue, le lac fuyait, et maintenant il s’est colmaté, le niveau monte et n’est plus qu’à trente centimètres du sommet de la digue. Si le lac vient à déborder ce sera une véritable catastrophe car la digue ne tiendra pas longtemps.

    – Que comptez-vous faire ?

    – Nous allons construire un réacteur surgénérateur.

    – Vous voulez polluer un surgénérateur ?

    – Non, mais avec un réacteur nucléaire nous installerons une tour de refroidissement, une de ces tours qui font des grands panaches de vapeur d’eau. Et comme cela le lac s’évaporera, ça coûtera moins cher que de renforcer la digue. Dans la vapeur d’eau il n’y a pas d’entraînement de contaminant radioactif, c’est comme une distillation.

    En fait ce scientifique rêve, la Russie n’est plus en état de construire un surgénérateur.

    Le conseiller du Président Eltsine pour l’environnement déclare :

    – Pour savoir la vérité c’est très difficile. Si je pose une question, ils me diront la vérité. Mais ces gens sont tellement entraînés à faire des réponses biaises que le problème est de trouver les bonnes questions à poser.

    Dans les années soixante, c’est cette région qui était survolée par l’avion-espion de Gary POWERS, l’information ayant réussi à filtrer à l’Ouest. Lorsque je dis cela à un Soviétique, il me répond :

    – Mais pourquoi les Américains n’ont-ils rien dit à l’époque ?

    Quel esprit juvénile !!!

    Le réacteur nucléaire du brise-glace Lénine ayant fondu, a été jeté en Mer de Kara sans autre forme de procès.

    Il y a une dizaine d’années, une intervention sur le réacteur de propulsion d’un sous marin nucléaire a conduit à des relâchements radioactifs sur toute la région de Vladivostock.

    Cette « banalisation » de la contamination nucléaire amène la remarque suivante : quelle peut être la retenue d’un chef d’Etat qui a un « bouton-rouge » nucléaire sous la main ? Sa population vivant dans la contamination, les autres Etats peuvent également vivre dans ces conditions, ce n’est pas si dramatique que cela que d’appuyer sur un bouton rouge…

    Je rencontre un vice-directeur d’un institut de recherche nucléaire :

    – Vous savez il y a eu le sous marin Komsomolets([8]) qui a coulé en 1988. Nous avons envoyé un sous marin de poche pour examiner l’épave, la situation n’est pas brillante. Il faudrait que vous alliez mettre une cloche de protection sur l’épave.

    Je rencontre un autre institut nucléaire et je pose la question :

    – Qu’est-ce que vous pensez de l’état de l’épave du sous marin Komsomolets ? Il nous a été demandé d’aller mettre une cloche qui devrait plutôt ressembler à une cathédrale sur l’épave de ce sous marin.

    – Le Komsomolets, il est bien où il est, par 1700 mètres de fond au large de la Norvège. La température de la mer est basse et la corrosion ne se développe pas dans ces conditions. Vous feriez mieux de vous intéresser aux sous marins qui ont coulé dans le Golfe de Gascogne.

    J’ai l’occasion d’aller à Londres, rendre visite à la Banque de Reconstruction des Pays de l’Est([9]) et de rencontrer la cellule de gestion des fonds « sûreté nucléaire ».

    J’expose le sujet des sous marins.

    – Vous savez ici nous avons des fonds à gérer pour améliorer la sûreté des centrales nucléaires en fonctionnement, celles qui produisent du courant électrique. Il faut sauver l’image de l’industrie nucléaire civile dans le monde. Les centres de recherches, les centres militaires, les pollutions militaires, nous ne pouvons rien y faire. Vous n’êtes pas le premier à nous parler des sous marins soviétiques coulés. Plusieurs personnes nous ont déjà appelé. Mais nous ne prenons même plus les noms car nous ne pouvons rien y faire, ce n’est pas dans la doctrine d’intervention qui a été définie.

    ([1]) EDF s’était posé la question à partir de 1982. Mais sous l’émoi provoqué par Tchernobyl, les études ont été reprises.

    ([2]) Suite à l’explosion, les autorités ont rapidement décidé de faire un no man’s land de trente kilomètres de rayon autour de la centrale, mais en fonction de ce qui vient d’être dit l’utilité en est très illusoire, car suivant le cheminement des traces il y a des zones à cent kilomètres de la zone d’exclusion qui sont plus contaminées que dans certains points de la zone elle-même.

    ([3]) La dose létale 50 du Pu est de un micro gramme. Autrement dit la dose est mortelle pour 50 % d’une population ayant avalé un millionième de gramme. Avec 54 grammes il y a de quoi tuer virtuellement 27 millions de personnes, mais heureusement il y a les gloutons qui peuvent en absorber beaucoup plus et puis les gens ne passent pas leur temps à lécher le sol.

    ([4]) Les contaminations nucléaires ont l’avantage tout de même de décroître dans le temps, pour le strontium au bout de trois cents ans l’affaire est close. Pour le plutonium il faut compter environ 250 000 ans. Ce qui est tout de même plus court que pour les nitrites générés par le lisier des porcs de nos élevages et qui polluent nos nappes phréatiques. La concentration augmente régulièrement, mais ces nitrites ne sont pas radioactifs et il n’y a aucune raison que leur concentration décroisse même dans les dix millions d’années qui viennent.

    ([5]) Tyouménie région d’une surface supérieure à 2 fois la France, située juste à l’Est de l’Oural en Sibérie Occidentale.

    ([6]) L’histoire des fers à repasser qui passaient au contrôle pour « faire le Plan », racontée plus haut, n’était qu’une petite mise en jambes pour des affaires plus sérieuses.

    ([7]) En tant que citoyen ordinaire vous ne devez pas recevoir une dose supérieure à 0,2 rem / an. Un travailleur de l’industrie nucléaire, donc spécialement surveillé médicalement ne doit pas recevoir plus de 5 rem sur un an, ce qui pratiquement est très rare en France. A partir de 100 rem reçus accidentellement votre cas devient passible d’une hospitalisation. Il sera envisagé des « traitements lourds » du genre greffe de moelle osseuse à partir de 150 / 200 rem. A partir de 450 rem vous avez une chance sur deux d’en mourir très rapidement. Je ne crois pas qu’il y a des personnes ayant survécu à plus de 1 000 rem, malgré tous les traitements possibles.

    ([8]) Sous marin de la classe Typhoon, coque en titane massif, 210 mètres de long, 25 mètres de diamètre, équipé de vingt missiles à six têtes chacun. Propulsion nucléaire.

    ([9]) Fondée sur l’initiative de la France et dont le Premier Directeur a été Jacques Attali.

      1. Krolik est un pro-nuke tres actif qui sévit inlassablement sur Oleocène . S’il apporte des liens d’interet , il me parrait évident qu’il a une démarche idéologique « commandée ( sinon rénumérée )
        Au début de FUKU , il se vantait préferer camper pres de la centrale que pres d’une usine chimique .

      2. @Kercoz,

        Lorsque l’on parle de moi sur un blog, vous pourriez me le signaler.
        Merci d’avoir fait la promotion d’une partie de mon site.
        Mais il faudrait que vous arrêtiez de dire que je suis rémunéré pour mes messages sur le nucléaire. En fait j’aimerais bien, mais, ils sont radins c’est pas croyable..
        Dans les faits je défends seulement le simple réalité « physique » des choses. ce que vous prenez pour une maladie pro-nucléaire. Malheureusement avec le nucléaire, il semble diffiicle de prendre du recul; si l’on n’est pas « contre » c’est que l’on est « pour ».
        Et je maintiens que je préfère habiter près d’une centrale nucléaire qu’en aval d’un barrage hydraulique.
        le séisme de Fuku a fait relacher un barrage de 1,5km3 de volume et 18 m de hauteur de digue. dans leur malheur ils ont eu de la chance, ça n’a fait que 8 morts. Mais l’accident sur la centrale n’a pas fait 8 morts que je sache. Et ces morts sont « passés à la trappe ». S’il y avait eu 8 morts par irradiation sur la centrale.. il y aurait déjà des monuments..de part le monde à leur mémoire. Mais les morts de l’hydraulique…rien.. pas un mot..
        Je compte bêtement les morts, les blessés.. Et il est bien plus raisonnable d’éviter l’hydraulique. ce ne sont pas les gens de Fréjus qui me contrediront.
        @+

      3. @Kercoz
        Je ne trouve pas ce texte particulièrement « pro-nuke » si vous avez pris le temps de le lire.
        Quant aux conséquences du tremblement de terre et du tsunami sur l’industrie chimique Nipponne, je vous ferai remarquer que les informations sont encore plus rares que celles sur Fukushima……
        Ce qui devrait interpeler votre incontestable sagacité. Oublié Bhopal, Minamata……????
        Quid des complexes pétrochimiques en flammes vu sur de rares vidéos ?
        Quid de ces cuves et réservoirs à la dérive ?
        Pas de recherche bactériologique au Japon ? Pas une éprouvette cassée ?
        Pas d’informations, pas de problèmes. On ne se vente pas ……. A chacun ses préférences.

      4. @Pierre :
        Se prévaloir d’obscénités pour en défendre une autre est une argumentation qu’on aurait autrefois qualifiée de « Sophiste » …Krolik est un pro de la désinformation ……ce texte c’est un classique de mise en condition « tout est pourri ..surtout les russes , incompétents …les « nettoyeurs » sont morts de trop de vodka …..plus c’est gros , plus ça passe ….il défend l’idéologie consumériste coute que coute , surtout si ça coute …aux autres …Aucune raison de baisser notre consommation ni de se passer de piscine ni de 4×4 … aucun risque avec le nuke …qui actuellement ne produit pas 5% de notre énergie …Pourquoi ne pas le généraliser ? …meme pas 3 morts a FUKU et 30 a Tcherno … que du bonheur !

      5. Il n’est pas question de défendre l’option consumériste, il est simplement question de défendre un développement à minima que seul nucléaire peut satisfaire.
        Ma Grand’mère est décédée au lavoir, son corps a été ramené dans la brouette avec la quelle elle avait emmené le linge..
        Si faire des comparaisons du nombre de morts par Twh produit par chaque énergie est un sophisme, alors où place-t-on le raisonnement scientifique ?
        Je vous mets ici un tableau qui résume la situation du nombre de morts par types d’énergies, tableau issu d’une étude suédoise récente sur le sujet :

        Le charbon, le lignite, la tourne, le pétrole, le gaz..
        Il manque le photovoltaïque, c’est dommage que je lui prête de grandes possibilités. Lorsque l’on utilise le PV, on fonctionne en très basse tension, ce qui sous entend que pour avoir des énergies notables, il faut utiliser de très grandes intensités. Et pour déclarer un incendie, rien de tel que de grandes intensités.. Et une fois que le feu a commencé, difficile de couper le courant sur un panneau, à moins d’étaler une bâche sur le panneau, ce qui n’est pas facile. Récemment j’ai vu une vidéo d’un toit qui brûlait avec un panneau photovoltaïque et bien couper le courant était un vrai problème.. Pour l’instant les installations sont neuves.. mais avec un peu de vieillissement je pense que cela va être intéressant.
        Mais tout cela ce sont des sophismes, c’est bien connu.
        J’avoue que j’ai du mal à comprendre pourquoi l’énergie nucléaire suscite un tel nombre de danses du scalp.. le nucléaire abject…Alors que c’est une énergie qui a ses propres spécificités, ses propres dangers, qui sont mieux cernés que les autres énergies.
        Pourquoi oublie-t-on que le nuage du volcan islandais l’année passée était aussi radiotoxique que le nuage de Tchernobyl??
        Si l’on veut chasser le becquerel il faut commencer par s’intéresser au nucléaire médical. Chaque 36 heures les hôpitaux français consomment et relâchent tôt ou tard un « nuage de Tchernobyl » du point de vue de l’iode 131.
        Il faut se remettre les ordres de grandeur en tête, car tout est question de dose comme disait l’alchimiste Paracelse.
        @+

      6. @Krolik
        « Je compte bêtement les morts, les blessés… »
        « Bêtement » vous le dites vous-même. Un leucémique, un cancéreux est vivant, donc non mort, du point de vue qui considère la vie comme survie, peu important la souffrance et la perte d’autonomie. Si vous voulez faire de la comptabilité et persevérer dans votre pseudorelativisme crétin (ici défini envers un argumentaire similaire au votre) allez donc ausculter ces fourchettes de 1 à 60 et de 2 à 123.

        Nous sommes d’accord sur un point : la fin de l’industrie nucléaire n’éradiquera pas la grippe. Mais qu’un carré ne soit pas un cercle n’est pas un commencement de raisonnement quant à la circularité du carré. Mais un truisme rhétorique. Dans ce type de raisonnement, il est tout à fait cohérent que votre considération de l’énergie comme fétiche extérieur résultat de l’exploitation plutôt que comme potentiel d’émancipation vous mène à limiter votre imagination à comparer un monstrueux moyen de production à un autre.

        Si vous ne vivez pas, veuillez ne pas dégoûter les autres de vivre. C’est bête, méchant et même vulgaire.

      7. @Schizophrénie,
        Non, non, je compte les cancéreux dans les blessés et les morts.
        On a de bonnes idées d’un part sur les excès de cancers dus à une exposition extérieure rapide comme lors des bombardements du japon.
        On a de bonnes idées sur les effets des contaminations internes sur de longues périodes depuis bien longtemps, notamment des études sur les lapons, qui étaient aux premières loges pour recevoir les contaminants des essais soviétiques de Nouvelles Zemble, qui mangent du renne le quel renne mange des lichens qui eux stockent bien les métaux lourds. les première publication sur ce sujet à partir de 1958; études reprises plusieurs fois par les scandinaves qui aiment bien leurs lapons et veulent les protéger.

        Ceci étant établi, toutes les morts se valent..
        @+

      8. @grosmique

        « On a de bonnes idées », ça sent l’anglicisme. Peu vous chaud le sort du Lapon comme celui du Japon puisque vous « [défendez] seulement le simple réalité « physique » des choses. ce que [d’autres prennent] pour une maladie pro-nucléaire ». La maladie qui vous préoccupe à propos du nucléaire est le soupçon de la votre, mentale, comme pro-nucléaire. Mais en écrivant « il est simplement question de défendre un développement à minima que seul nucléaire peut satisfaire », vous aurez du mal à ne pas passer pour un nucléocrate.

        Vous tendez la perche à ce soupçon et en même temps vous voudriez poser en sage conscient et lucide et ne pas apparaître nucleocrate tout en préférant un monde sans barrages hydrauliques mais constellé de réacteurs. Les maladies induites par les irradiations, dont vous reconnaissez l’existence paraît-il, ne vous suffisent pas pour considérer « le nucléaire abject… ». C’est une dénégation : se foutre d’une réalité revient à s’en cacher sous des apparence de négligence arrogante.

        « ni rire, ni pleurer, s’adapter » est votre adage secret. C’est le niveau de conscience, en l’occurrence il s’agit du niveau de sa considérable absence, du robot. Vous infectez les discussions par une armée de signaux en guise de pensée. L’existence, la survie, la demi-vie, la mort… toussa, sérieusement, ce sont des réalités statistiques du point de vue d’un robot. Par conséquent nul ne vous tueras puisque vous ne vivez pas, vous débrancher… peut-être.

        « il faudrait que vous arrêtiez de dire que je suis rémunéré pour mes messages sur le nucléaire. En fait j’aimerais bien, mais, ils sont radins c’est pas croyable… » Ironisez-vous. Vous savez sans doute que le zèle spontané et non rémunéré de production d’informations à l’attention d’autorités nationale ou préfectorale est apprécié de certains services administratifs dans d’autres domaines que le nucléaire.

      9. @Schizosophie
        Oh vous savez dans le nucléaire il y a spécialement la patronne d’Areva qui est plutôt du type :
        – protégez moi de mes amis, de mes ennemis je m’en charge. ce qui d’ailleurs a fonctionné dans d’autres cas historiques.
        maintenant ce que je peux raconter sur la toile.. ou rien c’est la même chose.. une goutte d’eau dans un océan de parti pris antinuc.. de pensée unique.
        Etant retraité je ne pense que ce que j’écris pourrait entraîner une revalorisation de ma retraîte..
        Alors vos supputations sont véritablement sans fondement.
        @+

      10. @krolik 25 mai 2011 à 00 h 25

        Vous croyez à tort que je supputai que vos dires fussent rémunérés. J’évoquai une appréciation gratuite d’un type de zèle exercé sans injonction.

        Que les anti-nucléaires soient aussi majoritaires que le sont les gouttes d’eau d’un océan moins une (la vôtre) me satisferait si ce plébiscite imaginaire ne restait pas intentionnel, d’autant que l’océan non métaphorique se compose de plus en plus d’autre chose que d’eau ou d’idées.

        Les affres de Lauvergeon ne sont pas de mes soucis.

      11. j’espère ne pas avoir compris ?

        est ce que Krolik écrit sous un autre pseudo sur le site le post.fr ?
        et quand je dit écrit je devrais dire polluer pro nucléaire.
        .. je pense à quelqu’un évidemment … en lisant ceci :

        « Et je maintiens que je préfère habiter près d’une centrale nucléaire qu’en aval d’un barrage hydraulique.
        le séisme de Fuku a fait relacher un barrage de 1,5km3 de volume et 18 m de hauteur de digue. dans leur malheur ils ont eu de la chance, ça n’a fait que 8 morts.  »

        Et dire que depuis quelques semaines je demandais à connaître sa source des fameux 8 morts qu’il avait comptabilisé … il fallait donc me rendre chez le jorion, pour m’appercevoir que parfois les pseudos sont différents mais le but est bien le même, encore qu’ici vous n’avez pas lu toute sa prose moratoire, voire « insultatoire »… et volubile à l’égard des anti-nucléaires !

        Comme je suis assez aimable de ne pas donner ici votre pseudo, les inspecteurs en herbe se mettront à la charge pour y rechercher un qui milite activement sous un pseud-oS et débite toute sa hargne dès qu’un se met à poster sur le sujet de fukushima, centrale nucléaire, accident nucléaire !

        Krolik ne fait pas que de la désinformation,si c’est bien celui auquel je pense, ils ne courrent pas les rues, sur la toile, des épiphénomènes tel que lui, des tsunamis à eux tout seul, ici il n’excerce pas un quart de sa plus grande qualité, celle de rejeter un maxium de liens sur tout les autres avis que le sien , tous des cons à part lui , sauf qu’ici monsieur tient un discours plus soutenu, tant il est vrai qu’il y aura du monde expérimenté à pouvoir y lire toute sa detresse d’être à la retraite et plus du tout reconnu par la profession !

        Ah si nos vieux pouvaient, et si nos jeunes savaient comme le dit si bien le proverbe !

      1. Dans l’objectif de connaître un peu mieux les conséquences de Tchernobyl et une base fondamentale qui est le « relation linéaire sans seuil ».
        Je vous conseille cette petite vidéo .
        laurent Joffrin ne sait plus quoi dire..
        @+
        Le Nuage de Tchernobyl par krolik95

      2. Euh c’est bien le même gars qu’on voit sur la vidéo collé par Krolik dont j’extrais ci-dessous une partie de son CV ?

        Henri LEHN, Ingénieur diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, a collaboré directement au développement de l’arme nucléaire Pluton, au sein de l’entreprise SODETEG, du groupe THOMSON. Il raconte ici quelques épisodes hauts en couleurs de la mise au point de l’arme Pluton.

        Beau CV, ça donne envie, scène de vie courante imaginaire : dit papy tu faisais quoi dans le temps ? Des bombes nucléaires embarquées fiston, pour dégommer un paquet de méchants débiles. Ah bon ben pourquoi que t’as pas fait des machines agricoles pour cultiver ou des éoliennes performantes ? Ta gueule couillon, et prend tes pastilles d’iodes …

        Sinon le gars il est marrant : Pour preuve la radioactivité c’est bon pour la santé en cure thermale ! Je vous jure il le dit dans la vidéo. Grandiose ! Le coup de la bouteille de vodka et des dés à coudre, merveilleusement pédagogique. On comprend mieux pourquoi Krolik s’informe avec des vidéos pour expliquer une « relation linéaire sans seuil ».

        Ingénieur chef, ingénieur toujours !

        Mince, je préfère encore mon banquier, c’est vous dire en quelle estime j’ai ce genre de personnage.

      3. Passons sur l’explication pas très claire de la relation linéaire sans seuil…

        Arrêtons-nous sur le message subliminal de la mise en scène…. J’avance vers la table avec mon manteau de Morpheus, car mon rôle est de vous administrer la petite pilule rouge !

        Conclusion : vous êtes dans la matrice nucléophobe, bande d’ignorants !
        Super poilante cette vidéo ! J’adore !
        😀

      4. @Youpi,

        Si vous ne trouvez pas claire l’explication de la relation linéaire sans seuil RLSS, je peux reprendre en plus détaillé.
        Vous prenez 8 Sv dose létale 100 , vous êtes mort identifié.
        Vous êtes deux à en prendre la moitié, soit 4Sv chacun, donc une DL50 pour chacun. Une chance sur deux d’en claquer pour chacun d’eux, soit en moyenne un décès.
        Vous êtes quatre à en prendre le quart soit 2Sv chacun, une chance sur quatre pour chacun d’en claquer..En moyenne pour un grand nombre de quarterons, un mort par DL100 distribuée
        Et ainsi de suite vous pouvez augmenter la division à l’infini..
        Finalement vous aurez toujours un mort par dose létale 100 distribuée, qu’elle soit à un seul type ou à un million de personnes.
        Donc si vous distribuez un grand nombre de doses létales 100, vous avez un nombre identique de décès.
        C’est comme cela que l’Académicien Vassily nesterenko annonçait en 2008 20 millions de morts sur la zone de Tchernobyl en 22 ans..L’application pure et dure de la RLSS jusqu’à des très basses valeurs. Alors que si l’on sait qu’il y a un seuil en dessous duquel il n’y a pas de conséquence sur la santé, d’environ 200mSV (à rapprocher du seuil retenu par les japonais à 250mSv pour les travailleursd impliqués), ça ramène le nombre de morts de tchernobyl à une cinquantaine ..Pour Nesterenko tous les décès en 22 ans étaient dus à tchernobyl sur la zone, plus un seul décès de mort naturelle sur la période !!!
        Et en sus il n’est pas tenu compte du fait que vous preniez une dose efficace en quelques secondes ou en un an… c’est la même chose.
        Donc pour comprendre on peut faire la compraison :
        – vous remplacez une dose mortelle à 100% soit 8Sv par « un litre de vodka » et vous refaite la démonstration.

        Après cela on peut parler du remplacement de la RLSS par une loi quadratique et là on arrive à 4000 morts en 60 ans sur l’Europe.
        Mais là aussi si l’on met un seuil à 200mSv, on retombe à une cinquantaine de décès.
        La dernière possibilité c’est la courbe « hormésis » avec des bienfaits pour les faibles doses.. comme à La Bourboule, Luchon, Plombières, bad gastein, san pellegrino… etc..
        @+

      5. Krolik :

        @Youpi,
        Si vous ne trouvez pas claire l’explication de la relation linéaire sans seuil RLSS, je peux reprendre en plus détaillé.
        Vous prenez 8 Sv dose létale 100 , vous êtes mort identifié.
        Vous êtes deux à en prendre la moitié, soit 4Sv chacun, donc une DL50 pour chacun. Une chance sur deux d’en claquer pour chacun d’eux, soit en moyenne un décès.
        Vous êtes quatre à en prendre le quart soit 2Sv chacun, une chance sur quatre pour chacun d’en claquer..En moyenne pour un grand nombre de quarterons, un mort par DL100 distribuée
        Et ainsi de suite vous pouvez augmenter la division à l’infini..

        C’est faux ! Votre explication est fausse dès le départ. Et tout le reste par conséquent.
        Vous reprenez ici une imposture, la même que propose ce physicien dans la vidéo du dessus, à laquelle vous rajoutez votre mauvaise compréhension de la DL50.

        La DL50 de X substance (pour un rat par ex.) ne signifie PAS qu’on donne la demi-dose à 2 rats… qui mortelle pour 1 rat.
        La DL50 DE X SUBSTANCE (pour un rat par ex.) signifie que si on fait prendre à 100 rats une dose complète de X substance, le 50 % de ces rats vont clapser.

        La DL50 n’a rien à voir avec la dilution d’une même quantité entre 1 à plusieurs individus, mais avec une même dose distribuée à chaque cobaye… afin d’en quantifier statistiquement la létalité. Une bourde d’anthologie que vous fîtes, cher Krolik…

        Je n’avais jusqu’ici pas lu tous vos commentaires dans ce blog, je vais maintenant m’y intéresser plus attentivement. J’ai relevé d’autres erreurs grossières.

      6. Krolik :

        @Youpi,
        Si vous ne trouvez pas claire l’explication de la relation linéaire sans seuil RLSS, je peux reprendre en plus détaillé.
        Vous prenez 8 Sv dose létale 100 , vous êtes mort identifié.
        Vous êtes deux à en prendre la moitié, soit 4Sv chacun, donc une DL50 pour chacun. Une chance sur deux d’en claquer pour chacun d’eux, soit en moyenne un décès.
        Vous êtes quatre à en prendre le quart soit 2Sv chacun, une chance sur quatre pour chacun d’en claquer..En moyenne pour un grand nombre de quarterons, un mort par DL100 distribuée
        Et ainsi de suite vous pouvez augmenter la division à l’infini..

        C’est faux ! Votre explication est fausse dès le départ. Et tout le reste par conséquent.
        Vous reprenez ici une imposture, la même que propose ce physicien dans la vidéo du dessus, à laquelle vous rajoutez votre mauvaise compréhension de la DL50.

        La DL50 de X substance (pour un rat par ex.) ne signifie PAS qu’on donne la moitié de la dose [qui serait mortelle pour 1 rat] à 2 rats, etc…

        La DL50 de X substance ou produit (pour un rat par ex.) signifie que si on fait prendre à 100 rats une dose complète de X substance, le 50 % de ces rats vont clapser.

        La DL50 n’a rien à voir avec la dilution d’une même quantité entre 1 à plusieurs individus, mais tout à voir avec une même dose distribuée à chaque cobaye… afin d’en quantifier statistiquement la létalité/dose.

        Une bourde d’anthologie que vous fîtes, cher Krolik… Je n’avais jusqu’ici pas lu tous vos commentaires dans ce blog jusqu’ici, je vais maintenant m’y intéresser plus attentivement. J’ai relevé d’autres erreurs grossières.

      7. @André langaney.
        Votre raisonnement est tout à fait correct… sauf que le mien aussi.
        Car en l’occurrence il faut voir les chiffres.
        Une DL100 se situe vers 8 sieverts.
        Une DL50 se situe vers 4 sieverts.
        Et l’on part du principe (non vérifié) que zéro sievert implique zéro dégât.
        Et comme par hasard vous arrivez sur trois points qui apparaissent alignés sur le graphique, que je vous mets ici :
        http://i87.servimg.com/u/f87/12/17/43/12/avalua10.jpg
        Si vous contestez mon raisonnement, c’est que vous contestez la fameuse « linéarité », donc vous seriez du genre à adopter une « loi quadratique » telle que représentée aussi sur le graphique.
        Mais à ce moment vous induisez de grands changements dans l’évaluation des « morts » de tchernobyl par exemple.
        Avec la loi linéaire sans seuil, feu vassily Nesterenko déclarait 20 millions de morts entre 1986 et 2008 sur le zone.. plus personne n’était mort de mort naturelle. Depuis ses descendants, son fils assisté de Bandazhevski s’est limité (au doigt mouillé ) à 985 000 morts dans une publication de l’Académie des Sciences de new York en début d’année 2011. (Pour être membre de cette académie, il suffit de payer sa cotisation..)
        Le graphique que je vous propose est tiré d’une conférence proposée par le Pr André Aurengo, le patron d’un gros service de médecine nucléaire à La Pitié-Salepêtrière..
        Peut-être êtes vous une référence plus qualifiée que lui..?
        Donc si vous quittez la RLSS pour ne pas suivre mon raisonnement, c’est que vous adopté au moins une loi quadratique (parabole) telle que représentée aussi sur le graphique.
        C’est un peu la tendance de l’UNSCEAR qui pour proposer un max possible de 4000 morts sur 60 ans en Europe.
        mais si vous voulez défendre de l’antinucléarisme à tout crin, je vous conseille d’éviter de remettre en cause la RLSS.
        Maintenant que vous vouliez surveiller de près ce que j’écris, be welcome, je pense que cela va être amusant. surtout après une telle intervention qui exprime bien votre niveau d’expertise antinuc.

        Au passage vous pouvez répondre à la question :
        – Pourquoi l’antinucléarisme a besoin de falsifier la vérité scientifique, alors que l’antinucléarisme est une religion qui comme toutes les religions à la différence des sectes, veut « sauver » tout le monde, même ceux qui ne demandent rien..
        Et une religion est au-dessus de la science, et se méfie beacoup des rapprochements avec la science.
        Je respecte les religions, mais pas les falsificateurs du type Criirad par exemple. j’ai mis un long commentaire sur l’expertise de la Criirad sur les bords de la Techa, et vous n’avez pas relevé.. vous n’avez essyé de proposer une explication rationnelle à leut mode d’action.
        Donc je conclue que vous êtes d’accord avec moi
        Déjà que vous remettez en cause la RLSS.
        @+

    1. Je ne suis pas certain que des les années 60 et 70 cela ait été mieux en Europe (France et Angleterre notamment). On découvre encore en France des terrains radioactifs, et on apprend après coup qu’ils ont servi de décharge.
      Quant aux pollutions engendrées par les explosions françaises :
      http://www.ieer.org/ensec/no-41/no41frnc/algeria.html

      ( Petite précision : la dose létale du Pu est estimée à 27 micro-grammes. Bon OK, ça ne change pas grand-chose.
      http://www.ieer.org/ensec/no-3/no3frnch/effets.html )

      Pour l’IEM, cela détruit l’électronique plus que l’électromécanique et pas du tout le réseau électrique. Le risque a donc émergé dnas les années 80 lorsque le contrôle-commande est pasé d’une technologie électro-mécanique, assez peu sensisble, à la technologie électronique. Ce n’est pas tant par manque d’imagination que EDF ne s’en est pas préoccupé plus que cela : c’est surtout que les systèmes de sécurité sont toujours disponibles en électro-mécaniques en ultime secours, pour arrêter et mettre en sécurité les installations. La question est intégrée dans les analyses de risque (encore eux !) où toutes les pannes électroniques sont envisagées. l’IEM est, cela dit, un p… de mode commun. On remarquera que la guerre aussi.

      1. >Les pieds dans le plat

        Les transformateurs peuvent être griller par les EMP tout comme par les tempêtes solaires géantes.

  34. Je l’ai toujours pressentie….

    Martine!
    en temps troublés du genre
    et leurs implications
    au théâtre actuel!

    Elle se pensait des ailes
    pour couver ses braillards
    et pourtant elle est elle….

  35. Dom, je suis désolée de vous décevoir, mais sous les pseudos de Julien Alexandre et de François Leclerc, se cachent Black et Mortimer.
    Ils sont bien deux personnes distinctes.

  36. @ François,

    bonsoir,

    Danse Butô pour Fukushima

    Captation d’un spectacle de danse sacrée japonaise, le Butô, présenté le dimanche de Pâques 2011 dans l’Ain, en public, sur les bords du Rhône dans la « ville-nature » de Seyssel par la compagnie de « La Danse de l’Être ».

    http://www.youtube.com/watch?v=m72dgMyA2HI

  37. @ François,

    Bonjour,

    東京タワー地上1.5m放射線測定(0.140-185uSv/h) radiation Japan, Tokyo 22-May,2011
    http://www.youtube.com/watch?v=MW26pYHkPOg

    L’absence d’expression pourtant précédemment annoncée des gundersen – fairewinds ne laisse pas d’inquiéter quelque peu..

    Quelqu’un a-t-il des nouvelles?

    1. C’est revenu dans plusieurs articles ces derniers jours: sur Tokyo, les mesures au raz-du-sol donnent des résultats plus élevées (2~2,5 fois) que les mesures officielles qui sont réalisées à 18m de haut. Par contre, il est indiqué que la radioactivité ambiante usuelle est de 0.03-0.05µSv/h, mais a quelle hauteur: 18m de haut, ou bien au sol??

      Sans une comparaison de mesures réalisées avant/après dans des conditions identiques, on ne peut rien conclure!

  38. @François: Par rapport a la contamination aux différents endroits du site de la centrale, il y la carte de relevés de TEPCO dont voici la dernière MAJ:
    http://www.tepco.co.jp/en/nu/fukushima-np/f1/images/f1-sv-20110521-e.pdf

    Sans surprise, on voit pas mal d’endroits fortement contaminés tout autour du réacteur n°3… Si on savait où sont stockés les conteneurs de débris récoltés, on pourrait peut-être connaître la radioactivité ambiante a cet endroit (pour peu que ce soit sur la carte).

  39. …[ Je n’ignore pas pour autant les hautes leçons que la civilisation japonaise tient en réserve pour l’Occident s’il veut bien les entendre : que, pour vivre dans le présent, il n’est pas nécessaire de haïr et de détruire le passé; et qu’il n’est pas d’œuvre de culture digne de ce nom qui ne fasse sa place à l’amour de la nature et à son respect. Si la civilisation japonaise réussit à tenir la balance égale entre la tradition et le changement, si elle préserve l’équilibre entre le monde et l’homme, et sait éviter que celui-ci ne ruine et n’enlaidisse celui-là, si, en un mot, elle reste persuadée, conformément à l’enseignement de ses sages, que l’humanité occupe cette terre à titre transitoire et que ce bref passage ne lui crée aucun droit à causer des dommages irrémédiables dans un univers qui existait avant elle et continuera d’exister après, alors peut-être aurons-nous une faible chance que les sombres perspectives sur le lequel débouche ce livre, dans une partie du monde au moins, ne soient pas les seules promises aux futures générations. ]…
    Lévi-Strauss in Préface à l’édition japonaise de Tristes Tropiques repris dans « L’autre face de la lune – Écrits sur le Japon p.9 Seuil Avril 2011

  40. Dans la mise à jour vous écrivez :
    Mise à jour n° 245 (dimanche 10h26)

    L’enlèvement des débris radioactifs se poursuit sur le site de la centrale, non sans découvertes. Des débris dont la radioactivité est de 1000 millisieverts par heure ont été trouvés proches du bâtiment du réacteur n°3. D’autres débris avec des émissions de 900 millisieverts par heure avaient été auparavant trouvés sur le site.

    Et là on ne comprend pas. L’activité d’une source radioactive s’exprime en becquerels (qui sont des chocs de désintégration) ou à la limite en curies l’ancienne unité.
    Maintenant les sieverts ce sont des doses efficaces, autrement dit des dégâts sur l’homme, rien que sur l’homme, pas sur les animaux, pas sur les plantes, pas sur les insectes..
    Pour qu’il y ait sievert il faut qu’il y ait des bonhommes, si pas de bonshommes, pas de sievert..
    Mais la dose en sievert va être fonction de l’exposition du bonholmme, et notamment de la distance à la source radioactive. Rien n’est précisé.
    Donc une phrase comme « Des débris dont la radioactivité est de 1000 millisieverts par heure  » n’a pas de sens.. Des gros chiffres pour mettre la frousse simplement au lecteur qui opine de la tête et qui n’a rien compris.
    Essayez de mettre un peu d’ordre dans les notions. ca paraîtra plus sérieux.
    @+

    1. Tout est en ordre. Les becquerels expriment l’activité indépendament de la nature des particules émises et les sieverts mesurent l’impact biologique. Les informations données par l’opérateur et l’agence de sûreté japonaise lors de leurs conférences de presse sont données en millisierverts.

    2. Vous savez krolik, à peu près tout le monde sur ce fil est au courant du b.a. ba (unités, conversion etc…).
      Vous pouvez donc vous dispenser de l’approche en douceur et attaquer directement votre credo :
      « Tout est bon dans le radon ! », « le plutonium ça vous change un homme ! » ou bien « ne vous faites pas de bile, tout baigne à Tchernobyl »…
      😀

      1. C’est dommage que Gouwy il est parti (sarkossisme), on aurait eu un bon match en 5 set sur le court central .

      2. Alors si tout le monde connaît les unités, pourquoi donner des valeurs qui ne correspondent à rien sans que personne ne relève ?
        Où avez vous lu que « tout est bon dans le radon » ? Alors que le gaz radon est classé en cancérigène de type 2.
        D’ailleurs cela fait bien longtemps que cela a été reconnu. En 1548 un toubib du nom de georgius Agricola publie un bouquin en Bohême : « De Mettallica » où il parle de l’exploitation des mines d’argent de la ville de Joachimsthal. Dans certaines mines il y a des blocs noirs qui ne contiennent pas d’argent, mais il constate que les mineurs travaillant dans ces mines meurent rapidement de « componction » (on dirait cancer du poumon maintenant). Il constate que certaines femmes mariées à des mineurs sont veuves rapidement et se sont remariées jusqu’à 7 fois dans leur vie !! Certaines mines sont interdites à l’exploitation, celles qui contiennent ces blocs noirs qui sont baptisés « pechblende » ce qui veut dire « qui porte la poisse » !

        Après cela tout est question de dose.
        la ville de Luchon a installé un grotte en « radiovaporarium », ce n’est pas moi qui ait inventé ce terme. Histoire de mieux respirer le radon… à petites doses.
        mais les doses peut être assez fortes, à La Bourboule on mesure des activités de radon de l’ordre de 5 à 6MBq/m3.. une paille !
        Dans le Montana un type fait fortune en ayant racheté une ancienne mine d’argent, et en louant le séjour à des vieux !!
        http://i87.servimg.com/u/f87/12/17/43/12/montan10.jpg
        @+

      3. Arf, dommage… « tout est bon dans le radon », j’en étais particulièrement fier de cette blagounette…

        Apparemment, Desproges avait raison… on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui.
        😉

      4. Et à trifouilli les oies le niveau de radon est de 400 Bq/m3 qui est le niveau moyen national recommandé.

        Soyez-serieux citez vos sources.

        Sinon les bourbouliens vont avoir les glandes.

      5. @Hervé
        Oh comme source je vous conseille la lecture du compte rendu de le cession 2009 du GRRT à l’Université rené Descartes. la journée organisée par Nicole Colas qui a passé sa vie à faire de la recherche et enseigner la radioprotection à l’Université xavier Bichat et par le Dr Françoise Guiraux-Vitaus qui est la patronne d’un service de médecine nucléaire en banlieue et qui traite des cohortes de malade par la médecine nucléaire.
        http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/16/20/25/Divers/PEUT-ON-REUSSIR-LE-PASSAGE-A-UNE-NOUVELLE-ERE-NUCLEAIRE-01.pdf
        Je vous conseille la lecture du compte-rendu de bruno Comby sur ses visites à Ramsar en Iran et guarapari au Brésil. Et au passage il donne des chiffres sur La Bourboule.
        pas beaucoup de personnes sont allées à Ramsar pour pouvoir rapporter des éléments fiables. mais il y a des débits de doses naturelles à faire évacuer un bâtiment réacteur.
        Au besoin vous pourrez faire la comparaison avec les 30mSv/an que devraient assimiler les habitants de Fukushima qui voudraient rester dans la zone de trajectoire nord-ouest par rapport à la centrale..
        On peut trouver le CV de bruno Comby en cherchant un peu, alors que celui qui me trouve celui de Roland Desbordes me fasse signe et m’indique la page…
        Mais la radioactivité des eaux minérales gazeuses du Massif central est bien connue. Que ce soit à St Galmier, Vichy ou de St Alban (près de Roanne)elles dépassent les limites admises par l’OMS pour les « eaux de conduites », mais comme ce sont des « eaux thermales » elles sont sensées avoir un pouvoir médical donc elles ne rentrent pas dans la norme des eaux de conduites.. puisque vous êtes sensés avoir un suivi médical.. ce qui est classique lorsque vous allez au supermarché du coin avec votre ordonnance..
        Il parait que certains apprécient l’humour sur ce blog, j’espère y être accepté dans ce cadre.
        @+

      6. Merci pour le doc.
        Une mine d’or en terme d’interprétations fallatieuses.

        ps : une remarque nul part un début de preuve pour le chiffre avancé pour la Bourboule.
        Un polytechnicien devrait faire plus attention à ce qu’il écrit.
        Une autre remarque vite fait, cela ne le gène pas d’utiliser des mesures d’ambiance en Sievert données par des dosimètres de confort pour essayer de démontrer certaines choses qui vont dans son sens.
        Ces petits instruments du commerce ne sont pas des instruments de mesure.
        Etonnant pour quelqu’un qui prétend faire de la science.

      7. Youpi vous avez bien cerné la stratégie du Krolikus infatigabilis :

        1) Déverser des tonnes de liens et d’articles qu’il n’a pas forcément lu lui-même
        2) Saupoudrez d’une couche d’annecdotes précises avec des dates et des noms, afin de crédibiliser l’ensemble.
        3) Ne pas lacher un pouce sur les points suivants :
        – Tout est plus dangereux que le nucléaire
        – Ce dernier est bien sur incontournable pour l’humanité
        – Si nous ne sommes pas d’accord, c’est une question de connaissance
        (c’est à dire que si nous en savions autant que lui, nous ne pourrions qu’être d’accord avec lui)

      8. Oh de la mesure d’ambiance c’est bien le sujet, en sievert, rien à voir avec avec une mesure procche d’un objet rayonnant.
        Maintenant que Comby utilise un compteur grand public, ça donne des idées, même si les indications sont faussées à 2% près, car au cas où vous ne l’auriez pas remarqué il s’agit de débits de doses qui sont de l’ordre de 1000 fois le débit de dose moyen français, et supérieurs aux débits de dose estimé dans le futur pour ceux qui résideraient dans le voisinage max radioactif de Fukushima.

      9. @Thomas,

        En ce qui concerne le nombre de liens, il semble que je sois bien en-dessous de la moyenne sur ce blog.
        En ce qui concerne les articles que je mettrais en lien et que je n’aurais pas lu, veuillez préciser.
        Au passage je remarque que personne n’avait fait la remarque sur le débris sensé émettre des sieverts, alors que tout le monde était sensé l’avoir lu et la bêtise déclarée est passée au dessus de la tête de tout le monde. idem pour la contamination interne des travailleurs japonais, ou personne n’est allé cherché le document original en anglais par un canard local, jeté un oeil aux valeurs annoncées, et repéré qu’il y avait un « bug » sur les chiffres qui ne sont absolument pas significatif de quoi que ce soit, la contamination naturelle et indispensable étant bien plus forte que celle sensément dénoncée.
        Je n’ai pas l’impression que vous essayez de raisonner sur les valeurs, les chiffres annoncés.
        La discussion sur un blog, se doit à mon sens, d’enrichir le débat par des précisions.
        Et en fait de précisions jusqu’à présent je n’ai guère besoin de dépasser la règle de trois.
        @+

      10. Le problème majeur de ces instruments n’est pas qu’ils soient faussés à 2% comme vous dites.
        C’est qu’ils ne sont raccordés, comme vous dites, que pour l’énergie du Co 60, comme vous dites pour les mesures en Sievert, comme vous dites.
        Pour le reste du spectre en énergie, comme moi je dis, surtout pour les basses énergies, ils sont carrément faux.

        Ces instruments sont très utiles à un endroit pour caractériser une élévation de radioactivité, en cela ils sont précieux pour notre santé.
        En d’autre termes ils sont très utiles en mesure relative.
        En aucun cas ils ne peuvent être de quelconque utilité sur une mesure absolue.
        La mesure absolue dépend tellement de la nature du rayonnement local que même un touriste tel Comby en débarquant dans un endroit ne peut la caractériser avec son dosimètre qu’il sortirait de sa poche.
        Même quand on est polytechnicien on a des comptes à rendre à la science.

        ps : je sais d’où sort le chiffre de la Bourboule, ou du moins je me doute, d’un allez-retour malheureux calqué sur cela. Car je suppose que non content de faire des mesures en Sievert fausses sur son dosimètre monsieur Comby doit les ré-extrapoler à des activités supposées.
        On applique deux fois un facteur 10 en allez-retour et on trouve un facteur 100.
        Ou comment être scientifiquement malhonnète.

      11. @Hervé,
        le problème de ces compteurs est qu’ils ont tendance à minorer les valeurs.
        mais leur aspect dosimètre ausculte une grande plage de longueur d’ondes bien en dehors du 60Co.
        @+

      12. Krolik voilà un petit best of de vos écrits sur le Forum Oléocène.

        Les types sur place ont une meilleure vue que nous du problème de la centrale, et ils vont arriver à le traiter.. ça prendra certainement quelques mois, mais je suis sûr qu’ils vont y arriver. Ils ont à inventer les méthodes qui pourront être utilisées plus tard sur d’autres catastrophes.
        (…)
        mais non, ce n’est pas « après nous le déluge »!
        Les déchets on les prépare pour être stockés pendant des milliers d’années, dans des emplacements choisis, étudiés longuement.ce qui n’a rien à voir avec les stockages chimiques.
        Il serait bon que quelques industries s’inspirent des techniques du nucléaire sur le stockage des déchets.
        Le cas de l’accident qui fait ses 25000 morts au passage n’est pas courant le moins que l’on puisse dire, donc il sera adopté une autre stratégie de confinemement.
        Et pour l’instant il n’ya pas eu de mort avec la centrale, si ce n’est la centenaire ,qui s’est suicidée pour ne pas déménager.
        Alors que la rupture du barrage-poids suite au séisme a fait 8 morts, je vous ai mis le « short report » à charger, et apparemment ces 8 morts sont pas
        sés à la trappe un peu comme les 25000 morts et disparus. Le silence écolo-médiatique..
        (…)
        CNN s’est en effet concentrée sur les sujets primordiaux et non sur l’épiphénomène Fukushima, qui bien que majeur s’il eut été seul, reste très relatif par rapport a la situation du nord est du Japon.

        etc etc

        Soit dit en passant, quel temps perdu pour un épiphénomène !!

        Pour les articles postés non lus, il y a par exemple celui-ci, pour lequel vous commentez « Nouvelle méthode prévisible » alors que l’article ne décrit aucune méthode.

        http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopic.php?f=44&t=12123&start=1230

        C’est juste un article vide ou les mots « méthode » et « stabiliser » ont été mis en tête pour distiler une certaine idée de l’état des lieux dans l’opinion.

        Etc Etc ….

    3. Les sieverts sont des J/kg pour le tissus humain donnés par un rayonnement ionisant.
      C’est un coefficient d’affichage rendant compte des risques pour l’homme.
      Il est bien évident que cette mesure faite par un appareil, comme toute mesure, traduit ce qui est reçu par l’appareil.
      Et dans le cas qui nous occupe la dose reçue par le dosimètre et celui qui le tient est la même, c’est une dose d’ambiance compte tenu des dimensions des sources.
      Ne confondez pas avec une source ponctuelle pour laquelle il faut appliquer l’inverse carré de la distance.

      1. @Hervé.
        Même que les J/kg dans le cas de rayonnements ionisants ça s’appelle des grays. Il y a un point de raccordement des échelles entre les grays et les sieverts c’est pour le cobalt 60.
        Il n’empêche que connaître la distance par rapport à la source est fondamental sinon on déduit n’importe quoi.
        @+

      2. « Donc une phrase comme “Des débris dont la radioactivité est de 1000 millisieverts par heure ” n’a pas de sens.. Des gros chiffres pour mettre la frousse simplement au lecteur qui opine de la tête et qui n’a rien compris. »
        Quel intérêt pour TEPCO à « mettre la frousse », ces données étant fournies officiellement par l’opérateur et l’agence de sûreté japonaise lors de leurs conférences de presse ?
        Peut-être tout simplement justifier la lenteur à mettre en place les diverses opérations de sauvetage….
        Personnellement je vous enverrai bien relire Platon dans sa caverne reconvertie en “radiovaporarium”,….. 🙂

      3. @krolik L’usage de millisievert par heure pour caractériser des débris n’a effectivement pas de sens, à moins de vouloir simplement rapporter ce que l’on lit sur un appareil de mesure étalonné en incidence moyenne sur l’homme et de s’assurer que l’appareil est tenu à une distance raisonnable connue.
        Par exemple assez proche ? 1m comme pour le déplacer.
        Tout débris est en fait plus ou moins ponctuel, cela dépends de la distance de la quelle on le considère.
        Le gros avantage d’utiliser cette unité est qu’elle ne donne aucune indication sur la quantité de matère radioactive mise en jeu.

      4. Ne confondez pas avec une source ponctuelle pour laquelle il faut appliquer l’inverse carré de la distance.

        Mais c’est précisément de sources ponctuelles (débris) dont il s’agissait ici, et non pas de mesures d’ambiance, et la remarque de Krolik, même s’il aurait pu éviter l’invective, me
        semble fort à propos. Les photographes amateurs feront le parallèle entre la distinction acitivité/dose et celle intensité/éclairement (candela/lux) qui leur est sans doute plus familière.

        Tout est en ordre.

        Presque !

      5. Pour faire court :
        Dangereux ou pas dangereux le débris détecté par un dosimètre à 1 Sievert/h ?
        Ils cherchent des volontaires pour faire le ménage là-bas.

    4. « Pas de bonshommes, pas de sievert…. »
      Pas de « femmes de ménage » sur le site pour ramasser « virtuellement » à la main d’innocents débris donc ?
      Après les liquidateurs noyés par la vodka, ne me dites pas que vous ne pouvez pas saquer le petit personnel japonais !
      Essayez de mettre un peu d’humanité dans vos notions. ça paraîtra plus sérieux…….

      J’avoue penser qu’une confrontation « à sachance égale supposée » entre Henri-Krolik-Pluton et Dom-Gouwy-ITER n’aurait pas manqué d’être aussi explosive d’instructive !

      1. @Pierre

        Mais « L’humanité » consiste d’abord à économiser les morts et les blessés, c’est sur ce point que j’essaaie de raisonner.
        Après, réagir « avec ses tripes », et pleurer de sert à rien., surtout de loin, c’est la discussion de comptoir devant un verre de blanc.. Ah ce que l’on est malheureux… Ah ce que l’on nous dit rien..
        Et puis dépasser les propos des autres, passer la « boarder line » pour les décrédibiliser, ce n’est pas sérieux, et le nucléaire nécessite une analyse sérieuse, pas par des phrases toutes faites.
        Lorsque je donne des éléments objectifs montrant que la Criirad ce sont des « zozos », j’aimerais que l’on me donne une contre-argumentation sérieuse, ou alors on ne parle plus de la Criirad et la femme de ménage les range sous le tapis avec la poussière..
        @+

      2. Instructive, faut avoir le temps.

        Mr Krolik épuise les contradicteurs par le nombre de ses posts, et l’énergie (plusieurs MW) à dépenser pour mettre à jour pas à pas sa mauvaise foi chronique….bon courage !

      3. @KroliK
        Votre « économie des morts » comme la « science économique » a visiblement perdu de vue le moyen à long terme.
        Bientôt ,quand même les cimetières seront en faillite, et que les sarcophages ne se visiterons plus, il faudra continuer à former des ingénieurs des arts et métier pour surveiller les déchets et désamorcer les pétards qui n’auront pas fumé !!!! Tout ce KK a un cout.
        L’humanité n’est-elle pas bien trop vielle pour qu’on lui accorde ce crédit sur 10 000 ans ?

  41. Fukushima Révélations :
    Un désastre sanitaire en cours. 4956 Travailleurs contaminés par les particules radioactives sur seulement 10 % des travailleurs qui ont été contrôlés pour une contamination interne.

    Source

    1. @Cpourquand.
      Oui il faut lire le texte originel ici http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110521p2a00m0na021000c.html
      Où il est annoncé jusqu’à 10,000cpm en contamination interne.
      Les cpm ce sont des « chocs par minute » et pas des becquerels qui sont des chocs par seconde, mais tout le monde connait les unités ici d’après ce qui a été dit.
      Donc pour avoir des Bq il faut diviser par 60 secondes.
      Ensuite de quoi on peut comparer avec l’activité naturelle d’un bonhomme, qui fait en tout dans 100Bq/kg soit 40 pour le potassium 40, et 60 pour le carbone 14.
      Un petit japonais de 65 kg a donc une contamination interne permanente naturelle de 6500Bq; soit multiplis par 60 pour avoir des « cpm »..

      Est-ce qu’ils sont vraiment contaminés ces Japonais ? On reste sur sa faim.. après l’effet d’annonce. Si quelqu’un a d’autres précisions., je suis preneur.

      @+

      1. Bonjour Krolik,

        Un petit japonais de 65 kg a donc une contamination interne permanente naturelle de 6500Bq; soit multiplié par 60 pour avoir des « cpm »..

        Vous convertissez les cpm en becquerels, par une simple multiplication par 60 ?
        Ca ne vous semble pas une méthode trop simple pour être « vraie » ?

      2. Bonjour Krolik,

        Un petit japonais de 65 kg a donc une contamination interne permanente naturelle de 6500Bq; soit multiplié par 60 pour avoir des « cpm »..

        Vous convertissez les en becquerels en cpm , par une simple multiplication par 60 ?
        Ca ne vous semble pas une méthode trop simple pour être « vraie » ?

      3. Ce n’est pas une contamination interne au potassium 40 c’est son métabolisme.
        Vrai pour un japonais et un européen d’ailleurs.
        Faites la différence entre naturelle, ce qui constitue le métabolisme normal de quelqu’un et les agressions dues aux rayonnements ionisants artificiels.
        Le fait que vous utilisiez le terme « sont-ils contaminés » est le signe en soi que vous n’avez rien compris aux effets de RI sur un humain. Ou que vous en faites exprès.
        Quelqu’un qui à cause des RI développe un cancer sous effet des RI n’est pas quelqu’un d’obligatoirement contaminé, il a pu être irradié et c’est cela qui est la cause de son cancer.
        Ce n’est pas la même chose et le pire est que je pense que vous connaissez la nuance.

      4. @André Yenagnal.
        Vous savez, basiquement dans la radioprotection il faut garder des idées simples et pragmatiques.
        Le cpm « count per minute » est 60 fois élevé en chiffre que le compte en Bq/s..
        C’est une question de règle de trois..
        @+

      5. rhooo … c’est vraiment pour couper les cheveux en quatre 😉

        Qui se soucie du rendement du compteur ? ou bien de différencier dpm et cpm (ou ms-dos)… ?
        Allez, à la louche, faisons fi du pinaillage !
        :p

      6. D’une part, la « contamination interne permanente  » vient en plus de « l’activité naturelle du bonhomme », comme vous dites.
        D’autre part, l’effet dépend de la radiotoxicité de la substance radioactive absorbée, radiotoxicité qui n’est pas la même pour le carbone 14, le césium 134, le césium 137 ou 134 (le 134 est le plus radiotoxique des 2 césium), l’iode 131 ou le plutonium.

        Enfin, un becquerel correspond à une désintégration par seconde. Connaitre l’activité en becquerel d’une source renseigne donc sur le nombre de désintégrations qui s’y produisent par seconde mais ne renseigne pas sur la nature de ces désintégrations (alpha? béta +? béta -?…)
        Or une désintégration alpha ne produit pas la mêmes particule qu’une béta et de la nature de cette particule dépend les dégâts qu’elle peut causer.

        (A mon avis, ils sont certainement contaminés…)

      7. Korlik :

        @André Yenagnal.
        Vous savez, basiquement dans la radioprotection il faut garder des idées simples et pragmatiques.
        Le cpm « count per minute » est 60 fois élevé en chiffre que le compte en Bq/s..
        C’est une question de règle de trois..
        @+

        Ben c’est bizarre. Car j’ai lu des propositions d’estimations très simples qui ne collent pas du tout avec vos * 60. Par ex ceci : « L’unité CPM signifie “Geiger counts per minute”. 100 CPM font environ 1 microsievert par heure. Le niveau normal est d’environ 0,035/0,036 microsieverts.  »
        Alors quand vous suggériez plus haut que, je vous résume, « 10 000 cpm ce n’est pas grand chose », vous m’en voyez fort étonné.

        De plus, j’ai survolé quelques pages où, comme ici, la conversion ne semble pas être une division ou multiplication par 60… par ex: http://www.ehs.utoronto.ca/services/radiation/Conversion.htm

        Alors je ne sais plus qui croire. Avez-.vous une page de physiciens à proposer où votre « règle de 3 » (x*60 = 60x ?) est clairement stipulée ?

      8. @Krolik,

        Plus haut, vous proposiez qu’une mesure de x milliSierverts/heure n’avait aucun sens sans la présence d’un humain, ce pour tenter d’expliquer que cette mesure donnée par l’appareil est un résultat clef en mains, complexe, avec pas mal de critères insérés « dans la calculette », ce qui est certes vrai. Mais pourtant, c’est le même résultat – que l’appareil soit tenu par un humain ou au bout d’une laisse, non ? Du coup, votre remarque m’a semblé un peu déplacée. Mais soit.

        Ici, en revanche, vous dites clairement, et réitérez, que 60 Bq = 1 cpm. Non ?
        Et bien c’est confondant, simple et efficace, mais confondant.

      9. Vous comprenez mon problème, Krolik ? Ben, c’est que je ne comprends plus rien à rien-.

        Vous exposez plus haut que 10 000 cpm ce n’est pas grand chose. : vous dites que les Bq internes normaux moyens d’un nippon de 65 kgs sont de 6500. Ce qui est sans aucun doute valable. Et vous demandez de multiplier ce chiffre par 60 pour trouver les cpm.

        Du coup, un humain aura 390 000 de cpm. Un compteur Geiger collé à un humain comme moi (a priori pas trop irradié) donnera donc 390 000 cpm ?
        Est-ce que ce raisonnement est pragmatique ?

      10. @Claudine,
        Nous sommes bien d’accord que les becquerels ne donnent pas d’idée complète sur les débits de dose, il faut prendre le tableau de conversion donné par exemple dans la directive européenne « Radioprotection » publiée au JO de l’UE le 29 juin 1996.
        A titre indicatif, pour recevoir un équivalent de dose de 1mSv, ce qui est parfaitement supportable, il faut s’arranger pour ingérer environ (Pradel et al.,2002) soit
        – 800 Bq de polonium 210
        – 4 000 Bq de plutonium 239
        – 4 500 Bq de thorium 232
        – 22 000 Bq d’uranium 238
        – 76 900 Bq de césium 137
        – 55 000 000 Bq de tritium
        Au passage il faut remarquer que le 210Po est le plus radiotoxique alors que c’est un isotope naturel que l’on trouve à raison d’au moins 5000Bq/m2 n’importe où et y compris dans le bassin parisien qui n’est pas spécialement uranifère.
        Ces exemples ne sont là que pour donner des ordres de grandeur et bien montrer que chaque élément est « perçu » différemment par l’organisme

        Maintenant dans l’article il n’est pas dit que ce sont des chocs en suppléments de la radioactivité naturelle, car lorsque l’on fait une anthropogammamétrie totale du corps humain comme c’est le cas, le premier résultat mesuré c’est le total « scratch », ensuite il faut affiner la question et faire la recherche raie spécifique par raie spécifique.
        Une fois de plus on peut tirer ce que l’on veut de l’article..

        @André Langaney

        Dans la mesure où dans l’article ils ne donnent pas le type de capteur, sa section.. il me semble normal de supposer qu’ils ont donné des valeurs ramenées à des choses compréhensibles, et là vous tombez sur le rapport de 1 à 60.
        Autrement cette indication c’est rien du tout, On peut oser espérer qu’ils ont un minium de compétence. Sinon il il n’y a qu’à baisser le rideau.
        @+

      11. bonjour ,

        le nombre de desintegrations totales qui se produisent dans un individu n’a surement rien à voir avec le nombre de CPM captés par la fenetre de mesure d’un detecteur geiger.

        Il vaut mieux comparer aux mesures habituelles.
        Avec les systemes de controle en place « whole-body counter. »à Fukushima ,les utilisateurs disent qu’ils obtiennent des mesures entre « quelques centaines » et 1000 CPM ..
        Je suppose que la valeur quelques centaines est celle venant du potassium 40 humain
        La valeur de 10 000 est donc considerablement plus elevée

        http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/T110518006065.htm

        http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/T110518006065.htm

      12. @ Dupontg,

        tout-à-fait. J’auraius bien voulu le lire de la plume de KROLIK, mais non: Krolik maintient son sophisme du départ, et sa tentative pour tromper le monde sur ces 10 000 cpm, qui sont bien entendu une donnée très élevée. Et non pas une mesure ne voulant rien dire,
        C’est pareil pour les Sieverts : quand on donne 100 mSievert/heure, on les compare à 20 mSieverts/an et on sait de suite où on nage et à quoi servent ces indications.

        J’ignore à quoi vous tentez de jouer Krolik, en prenant les lecteurs pour de parfaits i….ciles, mais ça sent mauvais.

      13. Le whole-body counting se fait par comparaison avec un fantôme conçu pour simuler la radioactivité naturelle du corps humain :
        http://www.pnl.gov/phantom/bomab/
        http://www.kyotokagaku.com/products/detail03/ph-2.html
        On retranche la simulation issue de la calibration de la mesure effective de la machine.

        Le point important c’est qu’il ne s’agit pas d’ouvriers de la centrale Daiichi : ce sont des ouvriers du nucléaires qui sont passés dans le coin (dans l

      14. @André Langaney,
        Vous vous posez la question de savoir où je veux en venir !
        Et bien simplement montrer que l’onne bous passe que de l’information tronquée et orientée.
        car au final, vous qui jouez au béotien, qu’est-ce que vous enconcluez de l’article annonçant que des travailleurs sont contaminés à raison de 10,000cpm ??? Des mSv ??
        Si vous voulez de l’information autoporteuse, c’est très simple, comme donné dans cette courbe :
        http://i17.servimg.com/u/f17/12/17/43/12/cesium10.jpg
        On voit tout de suite ce qui est significatif et ce qui ne l’est pas.
        @+

      15. A Krolik:
        Donc, selon vous, les Suisses sont capables depuis 1960 de mesurer l’activité résultant uniquement du césium 137 lors d’un examen corps entier alors que les Japonais ne sont capables en 2011 que de donner l’activité totale (comprenant activité « naturelle » plus celle résultant d’une contamination interne)

        Les données sont imprécises, c’est vrai. Mais on ne peut pas soupçonner les Japonnais de faire dans la surenchère pour nous inquiéter donc lorsqu’ils annoncent que certains de leurs ouvriers sont contaminés, on peut leur faire confiance et s’inquiéter que seuls 10% des travailleurs aient été testés pour de tels résultats. D’autre part, l’étude Suisse montre qu’on ne devrait pas se cantonner à la seule surveillance des travailleurs de Fukushima et qu’il faudrait envisager le contrôle de bien plus de monde…

      16. @Claudine : dans le troll de Krolik, ce qui compte, ce ne sont pas les prouesses techniques des Suisses, car détecter spécifiquement l’activité d’un isotope est faisable. Non, ce qui est remarquable, c’est que Tchernobyl à lui tout seul a produit à peu près le tiers de l’activité des 500 essais nucléaires atmosphériques enregistrés historiquement (certes, les essais étaient plus lointains, mais les effets sont très significatifs).

        En d’autres termes : une seule tranche de centrale nucléaire est probablement aussi dangereuse que plusieurs centaines, voire plusieurs milliers, de bombes atomiques ! (si elle pète…).

  42. Je ne comprend toujours pas pourquoi un tanker ne fait toujours pas l’affaire, même « non customisé », plutôt que de rejeter directement cette eau à la mer comme des « crétins » l’ont fait précédemment……

    1. moi itou, Pierre.
      Et en Grèce, on en trouve des rafiots qui ne demandent qu’à stocker.
      M’étonnerait que les chantiers navals japonais ou russes en soit vide !?

      1. Les tanker « à lége » doivent être rares en ce moment, les spéculateurs s’en servant de moyen de stockage discret……
        Tout ce qui flotte « encore » est plein.
        Et puis, « la mer est à tout le monde », alors voyez-vous, réquisitionner un bien privé pour sauver un bien collectif, c’est un acte de piraterie bolchevique pour des gens comme TEPCO, ou sont vassal de fait, le gouvernement Japonais.

        On se sent une âme d’armateur sur le blog de Jorion !!!?
        Au hasard :
        http://www.maritimesales.com/BE10.htm

        This Double Bottom (not double skin) tanker has 10 tanks and a cargo Capacity of 8,664 Cubic Meters. She has cargo pumps capable of pumping 500 Cubic Meters per hour and another with the capacity of 400 cubic meters per hour.. She has 5 double bottom tanks with 1,400 ton capacity. The last cargo was fuel oil. She was recently dry-docked and freshly classed. She includes a complete Oil Spill Kit
        Price: U.S. $ 1,690,000.00 PRICE REDUCED TO US$1,390,000.00

        Pour stocker ou emmener dans des cuves 8664 tonne d’eau pourrie à chaque voyage.
        Pour 47 000 tonnes c’est juste un peu plus chère…. Mais ne vous inquiétez pas, pas en masse salariale !
        , »La croisière s’amuse », et une petite bronzette au « pays du soleil levant » ça vous dit ?
        On envoie Jorion nous négocier ça « à la cowboy » façon Wells Fargo, à coup de Junk Bonds et de CDS avec Tepco …… ? 🙂
        Et minimum 1,690,000.00 U.S. $ d’amende à Tepco, ou gouvernement Japonais en dernier ressort, pour chaque rejet à la mer de 8664 tonnes d’eau hautement contaminée !

  43. Concernant la barge « Megafloat », elle ne sera utilisée que pour stocker de l’eau faiblement contaminée: http://www.japantoday.com/category/national/view/megafloat-arrives-at-fukushima-plant-to-store-contaminated-water
    Bref, ils ne veulent probablement pas prendre de risque qu’il y ait une fuite ou qu’elle coule (!). Du coup, aucun intérêt dans l’immédiat.

    Sinon, les résultats d’analyses détaillées de l’eau accumulés dans les sous-sols de la centrale (échantillons 26 Mars):
    http://www.tepco.co.jp/en/nu/fukushima-np/images/handouts_110522_04-e.pdf

    Après un coup d’oeil rapide, de fortes concentrations en plutonium, uranium, strontium, etc. (combustible fondu). Ainsi que de grosses concentrations d’éléments a faible demi-vie (Ba-140/La-140) dans l’eau correspondant aux réacteurs 2/3 qui atteste de fission récente a cette date.

    1. Bon, en fait il semble que les conclusions ne soient pas si simple en ce qui concerne la lecture des résultats d’analyse de l’eau contaminée.

      Les indications « <xxx" signifient que la valeur est inférieure au seuil de détection. Certaines valeurs sont significatives pourtant donc c'est étrange. Quelqu'un avec de l'expertise saurait-il intérpréter ces chiffres?

  44. ne sachant plus comment m’y prendre pour « réveiller » les gens autour de moi, j’ai décidé de les secouer fort en créant la perspective suivante :
    1) je vais leur proposer ça (merci Corto, ce lien se trouvait sur la page du lien que vous donnez) :
    http://www.japannewstoday.com/?p=3800
    2) …puis ceci, dans la foulée :
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/paul_fusco.html
    Des images qui donnent peu a voir sur l’étendue de la catastrophe mais dont la violence est à mon sens de nature a provoquer un électrochoc ouvrant la voie à une prise de conscience.

    Concernant le lapereau, il est déjà sevré (ou au moins au stade de diversification de l’alimentation) : il doit donc avoir entre trois et quatre semaines d’existence, auxquelles il convient de rajouter les 28 à 34 jours de gestation pour estimer la période de sa conception soit il y a donc environ deux mois plus ou moins… il n’est donc pas interdit de penser que nous nous trouvons là face à la première malformation génétique radio-induite directement observable et médiatisée consécutive à la contamination des régions proches de Fukushima.

    Pas d’oreilles : ça évitera au lapin d’entendre les âneries de TEPCO … mais je suis sûr que s’il avait pu choisir…il aurait préféré un développement du râble.

    1. En savoir déjà autant sur un lapin qui ne parle pas encore me laisse le même gout amer qu’avec Krolick et son principe de précaution qui ne s’appliquerait pas à l’accident d’Epinal ou de Toulouse.

      Intéressant pour les sciences sociales nul pour les sciences.

      La recherche avance si on lui en laisse le temps.

  45. La vache ! AREVA s’en prend même aux limousines !
    Une association de défense de l’environnement a porté plainte devant le procureur de la République du Limousin et adressé une demande de mise en demeure au préfet pour non-respect par Areva d’un arrêté prévoyant le stockage de boues radioactives, a-t-on appris lundi auprès des parties.
    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?num=3728a97d2f16daca1fadf1022b91f05b

  46. http://www.lalibre.be/actu/international/article/662781/fukushima-tepco-admet-une-fusion-aux-reacteurs-2-et-3.html

    Fukushima: Tepco admet une fusion aux réacteurs 2 et 3

    AFP

    Mis en ligne le 24/05/2011
    Le gouvernement, n’avait évoqué qu’une fusion partielle et affirmé que les réacteurs étaient relativement stables.

    Tepco, l’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, a reconnu mardi que le combustible avait également fondu dans deux autres réacteurs, en plus du réacteur numéro un. « Il est tout à fait possible que la fusion se soit également produite au sein des réacteurs deux et trois », a déclaré un porte-parole de Tokyo Electric Power, qui vient de publier ses dernières analyses des mesures effectuées à Fukushima Daiichi (n°1).

    « La plupart du combustible est sans doute tombé au fond (de la cuve sous pression), comme dans le réacteur numéro un », a-t-il précisé. Tepco avait déjà laissé entendre qu’une fusion s’était produite au sein des réacteurs deux et trois mais c’est la première fois qu’il se montre aussi affirmatif.

    Les réacteurs « subissent des opérations de refroidissement et leur condition est stable », a ajouté le porte-parole.

    Pendant plusieurs semaines après la catastrophe du 11 mars, l’opérateur, comme le gouvernement, n’avait évoqué qu’une fusion partielle et affirmé que les réacteurs étaient relativement stables et les fuites radioactives dangereuses largement contenues.

    Le séisme et le tsunami géant du 11 mars ont provoqué à la centrale de Fukushima l’accident nucléaire le plus grave depuis Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

  47. Krolik me fait peur il me donne envie d’aller manifester contre le nucléaire
    Il me fait un beau ZoZo si il trouve que le criirad ne fait pas bien son boulot, qu’il s’y inscrive et qu’il les forme pour amélirorer leurs manière de faire des mesures c’est une association si il a des compétences il sera le bienvenu.
    Il est bien gentil avec ses histoires radioactivité naturelle mais on parle de toxicité de radioélément , pas de mesure de radioactivité j’espère pour lui qu’il est bien payé pour aligner les sophismes.

  48. Evidemment s’ il y avait eu un réacteur de type RNR à Sendai, les expertises aurait vraisemblablement été plus rapides. Il y a d’ailleurs un réacteur de ce type dans un site idéalement placé sur la côte ouest du japon.

    L’avantage du RNR c’est qu’il est refroidi au sodium liquide, en France, pour recycler 5500 tonnes on a prévu de fabriquer 70000 de tonnes de béton. De quoi peut être se construire un ou deux tokamaks. en cherchant bien on peut vraisemblablement faire du développement durable aussi dans le nucléaire.

    Dans le nucléaire comme dans la finance, l’essentiel c’est la confiance.

    Ah si l’on pouvait maîtriser ce facteur humain… Et ces questions …

    L’avantage de Sendai, c’est qu’il y a de la place autour pour entreposer les déchets à recycler, finalement çà tombe bien.

  49. Bonjour, bonjour;
    Si je résume bien, nous avons désormais 3 réacteurs dont le combustible a fondu, formant un corium au fond de la cuve ( une grosse bouteille d’Orangina en acier )…et un quatrième réacteur, avec le bâtiment qui penche comme la tour de Pise avec une piscine chargée à bloc;
    questions subsidiaires: les coriums se sont t’ils contentés de rester sagement au fond des cuves des réacteurs 1,2 et 3,grâce à l’arrosage de fortune des premiers jours post catastrophe où bien ont t-ils percé les cuves, atteint le socle de l’enceinte de confinement en béton ( la seconde enveloppe ) en passant le cas échéant à travers le tore ( qui se trouve à la base du réacteur, en forme de gros beignet ) ?;
    si tel devait être le cas, combien de temps faudra t-il à ces coriums pour traverser les quelques 8 m de béton, ainsi que le ferait un fer à repasser bien chaud sur une motte de beurre ?

    Et au final, ne risque t-on pas de se retrouver avec les 3 coriums rencontrant l’eau radioactive accumulée dans les sous sols de la centrale, créant ainsi une « Torchère Nucléaire » expédiant dans la nature une quantité telle de panaches radioactifs que la moitié du Japon devrait être évacuée ?

    J’aimerais bien avoir des réponses de la part des honorables blogueurs spécialistes du nucléaire à mes élucubrations de béotien!

    1. Trois mois plus tôt, l’idée que trois coeurs de réacteur fondent dans la même centrale était de la pure science fiction. Depuis, toute élucubration mérite un minimum d’attention….

      1. Non, c’était déjà une hypothèse publique parmi d’autres, simplement impossible à confirmer ou infirmer.

      2. Apparemment vous n’êtes toujours pas mort de honte. Vous êtes solide.

        1. Honte de quoi ? D’avoir eu raison dès le départ sur la nature ambigüe des intentions d’un commentateur pseudo-« expert » (il est où le fameux Facebook où le gratin des ingénieurs nucléaires informe Dom/Gouwy) ? Non, pas vraiment.
          Y avait-il des preuves il y a 3 mois pour confirmer ou infirmer l’hypothèse de la fusion ? Non, pas vraiment.
          Autre chose Frédéric ?

      3. on peut au moins se réjouir que l’auteur de ce blog ait laissé en libre lecture toute la prose de Gouwy et nous permette d’apprécier « à titre posthume », ses impressions sur l’air du temps …

        y’a des devoirs de vacance qui n’attendent que vous pour les faire rejaillir ailleurs qu’ici !
        Au moins cela fera de la pub pour ce blog épatant !

      4. nature ambigüe des intentions

        Vous voulez dire que c’est sexuel ? Sinon, je ne vois sincèrement pas.

        En revanche, que vous ayez réussi (mais pas seul) l’exploit totalement inattendu et extraordinaire d’avoir fait fuir pour de bon l’avant-garde intellectuelle de ce blog (et avec lui, les prémisses de vérités que nous avions le privilège immense d’avoir en avant-première), tous les gens censés le voient bien.

      5. Je note qu’à partir de désormais, et jusqu’à compter de dorénavant, présenter des hypothèses comme des faits avérés, sans aucune preuve, et faire des copier-coller de Wikipédia, c’est être « l’avant garde intellectuelle ».

        J’en prends bonne note.

      6. Le pire étant avéré : on l’arrête ce nucléaire ou bien on le laisse tuer en toute connaissance de cause ?

    2. Je me réponds à moi_même, via les déclarations de TEPCO ( Kyodo news ); en gros: le combustible des réacteurs a bien fondu, s’est accumulé au fond de la cuve du réacteur, mais est maintenu au frais…
      tout baigne! version japs du ‘tout est sous contrôle »

      1. Ils ont ouvert les vannes, pas problème d’explosion…. contamination lente, mais certaine. On va s’baigner?

    3. On s »en fout de qui a eu, a , aura raison ou tord. La question est combien de temps pour un corium de cette masse pour percer 8 m de béton armé?
      Les russes ayant eu déjà très peur de ce scénario dans le passé, existe t’il des données? Même si il y a béton et béton…

  50. Depuis qu’elle existe, la production d’électricité par énergie nucléaire et co-substantielle avec les mensonges, les plus éhontés de tous les responsables quelle que soit leurs niveaux.
    Nous avons encore là l’illustration.
    Ce qui semble changer (mais restons prudents) c’est que l’on arrive à savoir de plus en plus rapidement qu’il y a mensonge.

  51. @ François Leclerc

    « Elle sera conduite par un professeur d’université spécialisé dans la recherche sur les erreurs humaines et composée pour l’essentiel d’universitaires présentés comme indépendants de l’opérateur technique et du gouvernement et de son administration. »

    Serait-il possible d’avoir le nom de cette personne ?

    Merci beaucoup

    1. @hyperion

      D’après Sylvestre Huet, il s’agit de Yotaro Hatamura, Professeur émérite à l’Université de Tokyo.

  52. « un professeur d’université spécialisé dans la recherche sur les erreurs humaines « !!!!

    Vaste domaine !

    « rapport d’étape rendu en ……décembre ….rapport definitif en été ….2O12 » !!!!!;

    Bon, là je crois qu’on atteint les sommets de la désinformation …

    Et comme on a perdu le fil …pas d’Ariane , d’Areva …

    1. La réponse est facile et immédiate : Uranium 238 et Thorium 232 ne sont pas bien méchants, quelques milliers de becquerels par gramme, soit pour des centaines de tonnes, de l’ordre de quelque milliards de becquerels. Les estimations que j’ai pu voir pour Tchernobyl tournaient autour de l’exabecquerel relâchés.

      Soit un milliard de fois plus !

      L’embrouille se situe au niveau des isotopes, car il y a uranium et uranium ; U234 par exemple, est 10.000 fois plus radioactif que U238. Le premier est produit dans les centrales, le second représente 99% de l’uranium qu’on va trouver dans un volcan…

    2. « 1 HBq/m3 pour l’uranium-238 et 0,8 HBq/m3 pour le thorium-232. Soit des niveaux de un à dix millions de fois moins élevés que le niveau en césium-137 le plus élevé mesuré en France lors du passage du nuage de Tchernobyl en avril-mai 1986. « 

      Je ne sais pas ce que vaut ce H, mais il ne vaut pas du « Tchnernobyl » ! 🙂
      Toujours est-il qu’il sera plus « commerciale » pour le gouvernement Français de nous dire que l’augmentation de la radio-activité mondiale est naturellement due au volcan Eyjafjöll.
      De l’atome « bio » dans nos KroKettes……. Merci KroliK !

    3. Le tout est de savoir si l ‘on préfère la science d’une journaliste littéraire qui a écrit l’article proposé à celle d’un expert bien cvonnu du CNRS qui a passé sa vie à étudier des problèmes nucléaires, Hervé Nifenecker.
      Voir son article sur le même blog de l’Express, et il reprend avec précision les valeurs envisagées par Roland.
      http://energie.lexpansion.com/climat/-le-nuage-du-volcan-eyjafjoll-plus-radioactif-que-tchernobyl_a-35-4448.html

      1. Il est étonnant que l’ASN n’ait pas jugé opportun de communiquer sur ce sujet alors qu’elle a demandé à l’association « Robin des Bois » d’étudier la « Radioactivité Naturelle Technologiquement Renforcée », soit les cendres de charbon et les phosphogypses.

        Que pèsent les 40 kg d’uranium rejetés dans le Rhône lors de l’incident de la SOCATRI devant les 600 tonnes dispersés dans l’atmosphère par le volcan islandais?

        S’il a lu la CIPR ce monsieur sait qu’elle proscrit l’usage de la dose collective.
        Un expert de ce niveau se discrédite à faire ce type de calcul.

      2. Un expert de ce niveau se discrédite à faire ce type de calcul

        🙂
        J’en doute… le crédit apporté à un expert dépend de la puissance de son employeur… et de ses relations avec les médias. Je pense au contraire qu’il lui reste une jolie carrière devant lui.
        Face à un « expert », il est toujours indispensable de se poser de simples questions :
        – pour qui roule t-il ?
        – quel est son degré de servilité ?

        M’enfin, ça reste intéressant à lire.
        ^^

      3. Finalement la puissance d’un expert se mesure à sa capacité de communication, qui en l’occurence est très faible.
        On se rappelle du papier publié en page pub payée à « Libé » d’une déclaration d’une cinquantaine de spécialistes de la radioprotection et de la médecine nucléaire, dénonçant le procès d’intention fait à Pierre Pellerin pour le « nuage de tchernobyl ».
        En l’occurence sur la radiotoxicité du nuage volcanique, l’IRSN a confirmé ensuite ce qu’exposait Nifenecker.
        S’il y a de l’uranium dans le nuage, il y a aussi ses descendants qui ne sont pas forcément « sympa » comme le polonium 210 et le radium..
        @+

      4. @ Krolik
        Pour ma part, je vois une grosse faute de raisonnement dans l’article de cet expert. A ce que je sache, l’éruption volcanique ne sépare pas les éléments radioactifs des éléments non radioactifs, et ne fait pas disparaitre les éléments non radioactifs. Ainsi, quelle que soit la valeur absolue d’uranium, de thorium, ou de ce que vous voulez comme éléments radioactifs, expulsée par le volcan, ce qui se dépose sur terre possède une concentration égale à la concentration initiale présente dans la croute terrestre qui a été expulsé par le volcan. Or, rajouter de la croute terrestre à de la croute terrestre, ne modifie en rien la proportion d’élément radioactifs qui se trouve dans la croute terrestre. Ce qui n’enlève rien à la toxicité des cendres volcaniques émises par la volcan, mais cette toxicité provient de la nature minérale de ces cendres, qui inhalé sont extrêmement toxique pour les voies respiratoire, et non de la nature radioactive de ces cendres. Toujours est-il que si les experts du nucléaire qui ont passé leur vie à étudier les problèmes nucléaires au sein du CNRS font d’aussi grosses erreurs de raisonnement, cela est loin d’être rassurant quant à leur maitrise des conséquences des accidents qu’ils peuvent être amenés à traiter.

    4. @Youpi : tu as raison, c’est très intéressant, car comprenant une bonne partie des sophismes et techniques de manipulation utilisées dans le domaine.

      Cette histoire de « descendants de l’uranium » citée par Krolik serait comique si le sujet n’était si grave quand on sait que la période de l’uranium est de l’ordre de… 4 milliards d’années ! En somme, les nuages volcaniques seront radiotoxiques tels que décrits par ces « experts » dans un petit bout de temps…

      Notez aussi la technique trollesque de base consistant à mettre sur un même plan ce que je disais avec son inverse, en l’occurrence les conclusions un tantinet farfelues de M. Nifenecker, qui reprendrait « avec précision les valeurs envisagées par Roland », alors même que dans son amalgame, M. Nifenecker arrive à des conclusions diamétralement opposées à ce que je disais, en oubliant cette vilaine histoire de demi-vie !

      Pour info, la période du thorium est d’environ 14 milliards d’années.

      1. @Roland T
        Vous oubliez simplement de pense que l’uranium s’est mis à décroître depuis des milliards d’années, et que lui et ses descendants sont arrivés à ce que l’on appelle : « l’équilibre séculaire », chaque fois qu’un atome d’uranium décroît, il y a un atome de chaque descendant qui transmute..
        Lorsque P &M Curie on détecté la radioactivité dans la pechblende ils pensaient que seul l’uranium était radioactif.. le problème qui s’est posé à eux rapidement a été suscité par le fait que l’activité de l’uranium était inférieur à l’activité de la pechblende..
        Et c’est là qu’ils ont cherché un corps plus radioactif que l’uranium, corps qu’ils ont baptisé « radium » .. avant de détecter toute la chaîne de décroissance de l’uranium en une douzaine d’étapes, le dernier stade étant le plomb stable, lui, qui clôt la décroissance.
        Donc vous faites une erreur fondamentale en pensant que c’est seulement à l’émission des poussières du volcan que l’uranium se met à décroître..
        Quel serait le phénomène qui déclencherait soudainement la décroissance de l’uranium ?
        Si vous arriviez à le montrer vous seriez plus fort que la famille Curie.
        @+

      2. Merci Krolik, tu es pratique. Ici tu démontres ce que j’appelle la « bouillie », qui fonctionne en conjonction avec l’argument d’autorité du « docteur es science ». Etant donné qu’on peut sortir comme des lapins d’un chapeau des centaines d’isotopes, on peut espérer noyer le poisson, ad nauseam, de façon que les timides, lettreux ou non-spécialiste s’épuisent dans un enchevêtrement de trucs et de bidules divers (avec plein de formules mathématiques dedans).

        Alors que peu importe : ici ce qui compte, c’est bien la période ou demi-vie de tous ces isotopes. Les poussières d’un volcan provenant en général des entrailles de la terre, on peut les y supposer présentes depuis quelques milliards d’années, c’est-à-dire que la décroissance de l’uranium 238 a déjà été bien entamée ! Ses descendants ont aussi des demi-vies, qu’ils subissent aussi depuis en moyenne un ou deux milliards d’années. Soit ils ont une demi-vie courte, comme le Radium (1600 ans) auquel cas ils sont indécelables car éclatés depuis belle lurette, soit ils ont une demi-vie longue, comme l’uranium 238, et ne sont donc pas plus dangereux que lui, c’est-à-dire ce qui se trouve dans la poussière de n’importe quelle piste, jardin, terrain de foot stabilisé, etc.

        Je viens de vérifier la chaîne de l’uranium :
        http://www.theiet.org/factfiles/energy/uranium238-page.cfm
        on constate que les descendants ont tous des période très courtes aux échelles géologiques, ils ont donc disparu (ou ne subsistent qu’à l’état de traces).

        De sorte que prétendre ces poussières particulièrement dangereuses est ridicule.

      3. @Roland T.
        Il semble vraiment que vous ne compreniez pas ce qui conduit à « l’équilibre séculaire » de la décroissance de l’uranium et d’autres isotopes.
        Alors je vais essayer d’être plus imagé.
        Au départ vous avez un isotope à très longue durée de vie qui va toujours n’émettre que son descendant direct.
        En fait cela se comporte comme une source en altitude. Vous avez un filet d’eau.
        L’énergie de la première décomposition c’est la hauteur de la chute, la perte en énergie, elle peut importante ou faible, cela ne change pas grand’chose.
        Après la première décroissance, la première chute, et bien il va se former un réservoir de l’élément suivant, et ce réservoir va se remplir en fonction de la durée de vie de l’élément produit. Si la durée de vie est très courte le réservoir, (le lac) va pouvoir avoir un volume très faible car transmutant très rapidement.
        Et ainsi de suite une fois ce lac rempli il va y avoir une nouvelle transmutation pour l’étape suivante, avec une nouvelle énergie de hauteur de chute et un nouveau lac fonction de la durée de vie du nouvel élément formé..
        Et l’on continu dans le temps..
        Au bout de quelques centaines de millier d’années, tout cela est rentré en équilibre, les réservoir / lacs de se remplissent pas plus, ne se vident pas plus.
        On est dans l’équilibre séculaire.
        Pour l’uranium vous avez des « lacs » très grands comme pour le radium, plus de 20 000 ans, alors que pour le radon c’est très court de l’ordre de 3,5 jours..
        Mais ce qu’il y a de sûr c’est que l’équilibre se conserve, à chaque transmutation d’un atome d’uranium, il y a au final une transmutation vers le plomb stable, et ainsi de suite pour chaque élément.
        Une transmutation d’un atome d’uranium correspond dans le même temps une transmutation à chaque étage de la cascade des transmutations.
        Si je mesure par exemple un becquerel de radium, et bien c’est que j’ai aussi un becquerel de radon, un becquerel polonium etc..
        La source en montage débite constamment, les lacs ne se vident et ne se remplissent plus donc le débit à l’embouchure est le même qu’à la source.
        Dans une mine d’uranium, on extrait l’uranium, mais on laisse les descendants. Et les descendants se sont les lacs.. qui eux vont continuer à se vider.. A long terme dans la mesure où la source initiale a été supprimée on va vers un assainissement du terrain… mais il faut que des trucs comme le radium aient disparu.. plus de 20 000ans de demi-vie.

        dans la mesure où le volcan expédie en l’air l’uranium et ses descendants.. il n’y a pas à en sortir, tous les descendants radioactifs sont là ! Désolé.
        trouvez une autre argumentation, simple de façon que je puisse comprendre.
        Merci
        @+

      4. Ne simplifiez pas trop, RolandT.
        Le radon est dangereux tout en ayant une durée de vie très courte (moins de 4j).

        La question n’est « que » qui rencontre quoi quand.

      5. Votre raisonnement ne tient pas. Vous raisonnez comme dans un circuit fermé d’eau ou dans un circuit électrique où le débit d’une même entité serait constant en tout point du circuit fermé. Ce n’est pas le cas.

      6. L’équilibre est raisonnable.
        L’homme n’est pas raisonnable.
        L’équilibre séculaire est rompu.

      7. @Claudine
        Essayez de reprendre le rasionnement calmement.
        J’ai pris une analogie hydraulique pour faciliter la compréhension.
        mais tout se comporte au niveau des becquerels comme si cela était assimilable à un cours d’eau depuis sa source en altitude jusqu’à l’embouchure.
        Dans la mesure où les « lacs », les réservoirs de chaque isotopes de la descendance n’augmentent ni ne baisse, ce qui rentre égale ce qui sort.. Le débit est constant à chaque niveau de décroissance.
        Parce que vous pensiez qu’il y avait plus d’activité (plus de becquerels) au niveau de la première transmutation de l’uranium ou le contraire.. Expliquez moi.
        Merci d’avance.
        @+

      8. @Timiota : oui, le radon est dangereux, lorsque les fracturations d’un socle de roche granitique l’amènent à se concentrer dans une cave, par exemple. Notez le terme : se concentrer ! Quand il est expulsé dans des millions de kilomètre cubes d’atmosphère, on s’en moque, il disparaît en quelques semaines sans que personne ne le renifle.

        @krolik : la réponse à ta demande d’argumentation simple est dans ton texte, je cite : « La source en montage débite constamment, les lacs ne se vident et ne se remplissent plus donc le débit à l’embouchure est le même qu’à la source ». Or quelle est la source ? L’uranium 238, qui ne pose pas de problème. Par conséquent, ses descendants ont une activité du même ordre de grandeur => on s’en moque (et pas besoin d’un doctorat pour le comprendre).

        @Hervé : joliment vu ! L’équilibre séculaire rompu, c’est tout le problème du lobby nucléaire. Comment nous faire avaler la radioactivité artificielle ? En nous la faisant passer pour quelque chose de naturel… Vous verrez par exemple M. Nifenecker s’étonner qu’on se soit inquiété du Césium 137 de Tchernobyl et pas des 400 tonnes d’uranium de l’Eyjafjoll. L’équilibre séculaire de l’uranium 238 s’établit (en gros) à 12 kBq par gramme. Pour le Césium 137, on est du côté de 3 TBq par gramme, soit 250 millions de fois plus ! Les 400 tonnes d’uranium d’un volcan sont aussi actif que… environ 1,5 gramme de césium d’un réacteur de centrale nucléaire (calcul de tête en vitesse, à préciser, merci d’avance). Réacteur qui contient des tonnes de tels « descendants » après quelques mois de fonctionnement…

      9. @Roland T
        mais le fait que le nuage soit dispersé ne change en rien le fait de l’existence des descendants de l’uranium dans le-dit nuage.
        Et il y en a certains qui sont beaucoup plus radiotoxiques que l’uranium, comme le polonium ou le radium.
        C’est bien contre ces descendant que les écolos manifestent sur les sites de stériles miniers.
        L’uranium n’est en fait toxique que du fait de son caractère « métal lourd » apte à bloquer les reins si ingéré en trop grande quantité.
        Et je vous rappelle que l’IRSN a confirmé les conclusions de Nifenecker..Alors vous vous retrouvez bien seul.
        La physique est ce qu’elle est.. permanente…
        @+

      10. hum que lis-je le polonium ?
        attendez, je vais soulager krolik,

        reprenons ses mots d’ailleurs,
        cela le soulagera, surtout ses petits doigts bien usés à taper sur le clavier :

        « C’est p^lus radioactrif qu' »atomique » mais le radium a été très à la mode fut un temps….
        Rouge à lèvre et crème radium:
        http://www.larevuedupraticien.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1025:le-mystere-tho-radia&catid=73:xxe-s&Itemid=140

        Potions de jouvence radium:
        http://atomicsarchives.chez.com/potions_radium.html

        Ah oui la bougie de voiture polonium (vous savez cet élément que la médecine n’a jamais osé utiliser tellement il est dangereux):

        http://www.theodoregray.com/PeriodicTable/Elements/SparkPlugs/index.html

        brosse antistatique polonium:
        http://www.angelfire.com/electronic/cwillis/rad/brush.html

        Noter les tout de même 500 micro-curie de la brosse, ce qui fait 18,5 Mbq

        le réveil radium:
        http://www.dissident-media.org/infonucleaire/bayard.html

        Ah le meilleur pour la fin: le bouton d’ascenseur Cobalt 60, incident niveau 2 à quelques semaines de l’affaire du Tricastin (seulement niveau 1):

        http://www.ddmagazine.com/20081023755/Actus/La-verite-sur-le-Cobalt-60-dans-les-boutons-d-ascenseurs.htmlpour l’avenir de Fukushima, d’après cet article , 400 000 cancers en plus imputables à l’atome nippon qui s’est échappé …le danger du polonium vient bel et bien de sa RA (contrairement à l’uranium surtout appauvri par exemple). Ce élément est horriblement RA (bien plus que l’uranium et même le plutonium et même le radium), mais il est émetteur quasi-exclusif alpha. L’alpha est ce qu’il y a de plus dangereux si on est en contact mais c’est arrêté par une feuille de papier ou quelques cm d’air.

        Ca veut dire que si on en a une dose léthale à quelques cm on ne risque… rien.
        PAr contre faut pas de contamination interne ça ne pardonne pas.

        Reste que dans un objet domestique comme les brosses antistatiques je trouve que ça craint.

        Mais après tout y en a dans la clope….

        j’exulte à vous citer la réponse d’un : Je ne viens pas souvent mais alors je fais bien parce que quand je vois les post de l’anonyme de service qui continue à se répandre sur le thème « la radioactivité artificielle c’est pas grave », ca me désole. Mais toutes ces discussions d’anonymes ici, elles servent à quoi exactement ?

        Bientôt adhoc en sera à dire que la mort naturelle tue plus que l’industrie nucléaire et que donc, il faut pas exagérer !

        source : http://environnement.blogs.liberation.fr/noualhat/2010/09/la-controverse-du-g%C3%A2teau-atomique.html

        vous voyez comment c’est facile de retrouver des mots sur internet … c’est bien de vous çà ?

        tiens je vais donner de l’urticaire au pape de l’atome … ca l’occupera ici …
        puisqu’il fallait comparer Tchernobyl et Fukushima, certains ont osé :
        http://www.truthout.org/what-price-fukushima-meltdown-comparing-chernobyl-and-fukushima/1306346330

        Bon début de journée, il se passe toujours quelque chose sur le blog de Mr Jorion,merci !

      11. La note de l’IRSN :
        http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/IRSN_NI_Nuage-volcanique-Eyjafjoll_10062010.pdf
        Citation : « ces niveaux sont de un à dix millions de fois moins élevés que le niveau en césium-137 le plus élevé mesuré en France lors du passage du nuage de Tchernobyl en avril-mai 1986 »

        Le papier de Nifenecker :
        http://energie.lexpansion.com/climat/-le-nuage-du-volcan-eyjafjoll-plus-radioactif-que-tchernobyl_a-35-4448.html
        Citation du titre : « Le nuage du volcan Eyjafjöll plus radioactif que Tchernobyl »

        Quelle confirmation ? Tout cela devient profondément ridicule. %-)

        @les-pas-trop-scientifiques-qui-lisent-tout-ça : étudiez avec attention ce que dit Krolik, vous avez tout un tas d’exemples d’amalgames, de mensonge par omission, d’erreurs portant sur les ordres de grandeurs, etc. Il ne faut pas se laisser impressionner, même s’il est souvent nécessaire de fouiller assez loin pour déconstruire son discours.

        Quelques éléments : la chaîne des descendants de l’uranium ne représente que l’équivalent de 7 périodes des isotopes produits, son activité combinée est de l’ordre de celle de l’isotope de départ, soit environ 12 kBq par gramme. L’IRSN retient le triple voire le quadruple au lieu du double, je ne sais pas pourquoi mais ils sont mieux informés que moi (peut-être que cela vient de la nature des laves islandaises, rhyolitiques ?).

        7 périodes, cela veut aussi dire qu’en masse, ces éléments représentent quelques centaines de kilos, essentiellement de l’U234 et du Th230, car on peut estimer que les ~399,5 tonnes d’U238 ayant décru depuis 4 G.années d’existence de la planète sont déjà arrivés à la stabilité du Pb206… Concernant le polonium, ses isotopes 218 et 214 ont des demi-vies si courte qu’on ne les voit pas passer. Le polonium 210 est très dangereux, mais il n’est présent qu’en très faibles quantités, l’équivalent de 2 ans de décroissance de l’U238 (à la louche. Notez bien que je dis tout ça comme sur un coin de table, ce sont les ordres de grandeur qui comptent), ce qui doit nous en donner une quantité de l’ordre de la centaine de milligrammes, dispersée sur quelques téra-mètres carrés, à 130 TBq/g, soit une activité de quelques Bq/m2 => absolument négligeable.

        Concernant les sites miniers : il s’agit d’activités humaines, concentrant à dessein certains élements pour les extraire, et obtenant de ce fait des déchets concentrés, et les écolos ont bien raison de manifester !

        Ad nauseam…

      12. @ RolandT
        Tu es toujours aussi brillant.

        Au fait !
        Madame Lauvergnon était sur France Inter ce matin.
        Elle n’a pas été brillante dans sa démonstration visant à nous rassurer (parions que chaque fois que sera révélée une partie de la réalité « diabolico-catastrophique » de Fukushima – cette fois, c’est les trois réacteurs transformés en corium – cette dame fera la tournée de tous les médias, en bonne gardienne du temple qu’elle est).
        J’avoue n’avoir entendu que la fin de l’émission mais soit elle n’a aucune connaissance de la réalité des Lois de la Physique et c’est grâve, soit c’est une menteuse et c’est grâve.

        C’était du genre : … nous faisons des stocks d’uranium pour nos clients et ces stocks font que nous avons atteint l’autonomie pour continuer à fournir de l’électricité pas chère, même quand le prix de l’uranium double.

        D’ici à ce qu’elle nous annonce qu’AREVA c’est le mouvement perpétuel, dans un système thermodynamique fermé pour les entrées de matière et ouvert pour la délivrance de la bonne et douce énergie ! y a pas loin !
        Sans doute le 40 ème principe de la thermo.

      13. @Catherine,

        Que par le passé, on est beaucoup apprécié le radium, c’est une chose, mais je n’ai jamais dit que c’était une bonne chose. On trouve même dans les brocantes des « fontaines au radium ».. que l’IRSN demande de signaler pour stocker avec les déchets.. Vous avez aussi des paratonnerres au radium, ionisant localement pour attirer la foudre. Avec le temps ces paratonners se cassent la figure et restent bien longtemps en place à la portée de tout le monde avec que l’IRSN ne vienne les ramasser;
        je ne vous pas trop où vous voulez en venir ?
        Si vous voulez trouver des écrits de ma part, vous pouvez encore en chercher car il y en a sur d’autres sites. Si vous avez un peu de temps vous pouvez lire Krolik ou les tribulations d’un Français chez les ex-Soviets http://perso.wanadoo.fr/krolik j’espère que cela vous fera sourire.

        @Roland T
        Vous en tenez toujours aux durées de vies courtes, et vous êtes allergique à kla compréhension de l’équilibre séculaire.
        En ce qui concerne la radiotoxicité du nuage volcanique, la position de Nifenecker et de l’IRSN, vous qui fouillez la Toile, vous auriez du fouiller un peu plus loin et arriver sur cette page :
        http://energie.lexpansion.com/climat/nuage-de-cendres-radioactif-nos-estimations-etaient-bonnes-_a-35-4640.html car le débat a déjà eu lieu.. Mais vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage !!
        @+

    5. Le volcan a relâché dans l’atmosphère des poussières de croute terrestre contenant de l’uranium et du thorium dans les proportions que l’on trouve dans la croute terrestre. Lorsque les poussières de croute terrestre contenant de l’uranium et du thorium dans les proportions que l’on trouve dans la croute terrestre, se sont déposées sur terre, elles n’ont en rien changé la teneur en radio éléments de la croute terrestre. Cela en dit long sur la compétence des dits experts

      1. @HFD
        Sauf qu’elles sont passées sous formes de particules dans l’air… respirable..
        Et l’inhalation de la terre n’est pas une habitude commune..
        Lors d’une exploitation minière, on ne concentre pas les stériles et déchets, on les broie ayant extrait l’uranium. mais le fait de broyer favorise l’exhalaison du radon.. c’est pour cela que le terrain semble plus radioactif, en fait il ne l’est pas plus que ne l’était le terrain à l’origine, mais l’exhalaison est est favorisée et les écolo hurlent.
        Un volcan qui disperse du terrain travaille beaucoup plus efficacement qu’une broyeuse, particules beaucoup plus fines..
        Ou alors vous trouvez que les déchets miniers c’est « peanuts »..Une question de choix.. Une chose ou son contraire.
        Vous ne vous en sortirez pas comme cela.
        @+

      2. @ Krolik

        Sauf qu’elles sont passées sous formes de particules dans l’air… respirable.
        Et l’inhalation de la terre n’est pas une habitude commune.

        Ce n’est pas de la terre mais de la poussière de roches volcaniques très abrasives qui fait saigner les alvéoles pulmonaires très irriguées et très fragiles, et qui fait que la personne en ayant respirée se noie dans son sang en quelques minutes.
        Pensez vous qu’on meurt moins rapidement de l’inhalation d’un kilo de roches abrasives que de 3 mg d’uranium ? Et sinon, quel est l’intérêt de mesurer la quantité d’uranium vaporisé, si les gens qui l’ont respirée sont déjà morts depuis plusieurs heures avant que les effets de l’uranium se fassent ressentir, et qu’une fois les poussières déposées, la teneur en éléments radioactifs est la même que celle de l’écorce terrestre ?

        c’est pour cela que le terrain semble plus radioactif, en fait il ne l’est pas plus que ne l’était le terrain à l’origine, mais l’exhalaison est favorisée

        Voila. Vous voyez quand vous voulez

        Vous ne vous en sortirez pas comme cela.

        Bien…

        Question subsidiaire : Il y a combien de tonnes d’uranium sur Terre ? Autant voir les choses en grand. Je suis sûr que quand vous nous aurez donné le chiffre, on se dira que les 60 kg relâchés par Tchernobyl sont vraiment négligeable. En fait non, mais vous pouvez quand même essayer.

  53. « les interview n’ont pas permis de reconstituer clairement les faits »
    Il n’y a donc pas de « boite noire » dans la salle de contrôle d’une centrale nucléaire !!!
    Avec un peu de « chance » et de retard : Résultat le 23 décembre 2012……
    Ils en sont capable ! 🙂

  54. 70 000 personnes de plus à évacuer!!!
    la prochaine étape c’est tokyo.?

    http/lexpansion.lexpress.fr/economie/fukushima-70-000-personnes-devraient-etre-evacuees_256030.html#xtor=AL-241

  55. Questions mensonges il y a aussi les OGMocrates

    Le CRIIGEN dépose plainte ! Mai 2011
    Le CRIIGEN dépose plainte pour faux et usage de faux
    contre Marc Fellous et l’AFBV

    Le CRIIGEN et le Professeur Gilles-Eric SERALINI ont saisi, ce 20 mai 2011, Monsieur le Procureur de la République de Paris d’une plainte pour faux et usage de faux visant un document produit en justice par le Professeur Marc FELLOUS et l’AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales), à l’occasion du procès au terme duquel Marc FELLOUS a été, le 18 janvier 2011, déclaré coupable de diffamation envers Gilles-Eric SERALINI. Les plaignants sont choqués par de telles pratiques, d’autant que la communication et les lettres diffamatoires de l’AFBV prétendaient vouloir réagir à la diffusion de «fausses informations» et aux entorses faites à «la neutralité scientifique».

    De plus, au cours du procès gagné pour diffamation par le Pr. Séralini, le lien a été fait entre l’AFBV et les entreprises de biotechnologies. Le CRIIGEN et le Professeur Séralini remercient chaleureusement les plus de 1100 scientifiques de 35 pays qui ont manifesté leur soutien et environ 12.000 citoyens, ainsi que la Fondation Sciences Citoyennes, le réseau de chercheurs européens ENSSER et les nombreuses associations, Fondations et organismes. Ces personnes ont signé une pétition en sa faveur pour un débat sain et contradictoire, au-delà des mensonges, des bassesses et des intérêts partisans qui piétinent les études de risques sur la santé et l’environnement, notamment en ce qui concerne les OGM agricoles et les pesticides.

    source http://www.criigen.org

    On vit une époque formidable

  56. @krolik le 25 mai 2011 à 00 h 25
    Vous croyez à tort que je supputai que vous fussiez rémunéré pour vos dires. Je faisais référence à un type de zèle apprécié gratuitement et qui s’exerce sans injonction.

    Quant au « parti pris antinuc… », je serais bien aise qu’il soit aussi majoritaire que le nombre de gouttes d’eau composant un océan moins une (la vôtre) ; mais plus encore que ce plébiscite ne demeure pas intentionnel, d’autant que l’océan pacifique non métaphorique est composé d’autre chose.

    Les affres de Lauvergeon ne sont pas de mes soucis.

  57. Je vous invite à consulter le blog dans le site de KOKOPELLI,
    http://www.kokopelli.asso.fr/
    sur l’état quotidien de la situation catastrophique monotone croissante qui se déroule actuellement au Japon. Il n’y a pas que FUKUSHIMA, il y aussi le surgénérateur de MONJU qui fait des siennes… et ce n’est pas fini.
    Maintenant que pensez vous de la décision de PROGLIO qui persiste et signe sur le bienfait du nucléaire en France et plus particulièrement de la construction de L’EPR dans la Manche????
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/05/24/fukushima-ne-remet-pas-en-cause-le-nucleaire-selon-le-patron-d-edf_1526539_3234.html

    1. Je ne suis pas parvenu à trouver la moindre source officielle sur l’incident de la machine de transfert de Monju : il semble n’y avoir qu’un seul texte, repris par tout un tas de sites, erreurs de traduction comprises.

      Méfiance donc, jusqu’à confirmation indépendante.

  58. Peut-on faire confiance à la technologie nucléaire ?
    in http://www.seg.etsmtl.ca/hbelisle/nucleaire/nucleaire.html
    Un document assez synthétique et détaillé en français mais pas de France, avec des schémas sur la progression dans la conception ces centrales à eau bouillante une taxonomie des différentes variantes de centrales électronucléaires et un regard affectueux pour la technologie CANDU à eau lourde (modérateur) !
    des détails interessants sur la purification et le traitement de l’eau. …
    et quelques réflexions sur la sécurité (avant Fukushima)

  59. Herrmiss dit :
    25 mai 2011 à 15:35 «Je ne suis pas parvenu à trouver la moindre source officielle sur l’incident de la machine de transfert de Monju»

    You miss that, mein Herr :
    «Deformation of the In-Vessel Transfer Machine in the Japan Atomic Energy Agency Prototype Fast Breeder Reactor “Monju” (Results of visual inspection corresponding to the “in-vessel transfer machine falling event”that occurred on August 26, 2010) »

    Après inpection visuelle à distance, on a bien l’impression qu’il s’agit là d’un rapport officiel, signé de la Nuclear and Industrial Safety Agency et du Ministry of Economy, Trade and Industry, le 9 novembre 2010.

    http://www2.jnes.go.jp/atom-db/en/trouble/individ/power/y/y20101109/news.html

  60. Nouvel Obs 26/05/11: Inquiétudes autour de l’impact réel de Fukushima en France.
    La Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) conteste l’évaluation officielle, réalisée par l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) des conséquences sur le territoire de l’accident nucléaire japonais du 11 mars.
    « L’activité de l’iode 131 particulaire était plus de 20 fois supérieure à celle annoncée pour le 24 mars »
    « Nous demandons une enquête. Nous voulons voir si la page de Tchernobyl est tournée« .

    Didier Champion, directeur de l’environnement et de l’intervention de l’IRSN, voit dans la démarche de la Criirad « une volonté de nuire ».

      1. En effet, des dixièmes (voire centièmes) de mBq par m3… y’a pas de quoi se faire trop de mouron…
        ^^

  61. « L’avenir » du site de Fukushima Daichi, selon tepco, pourrait bien être celui d’une décharge pour déchets nucléaires. Un projet est à l’étude et coûterait selon l’agence pour l’énergie atomique japonaise, des dizaines de milliards de dollars.
    Dans le monde, 90% des combustibles nucléaires usés (actuellement 270.000 tonnes ) sont stockés sur les sites même, dans des piscines telles celles de fukushima, peu protégées…

    Fukushima Station Considered as Site for Nuclear Graveyard to Store Waste

    1. Bin c’est évident, pas besoin d’étude pour deviner cela.

      Chaque centrale deviendra une décharge, puisque aucun autre avenir n’est finançable.

  62. En résumé :

    L’âge des centrales nucléaire :

    Ou comment passer de l’équilibre séculaire au déséquilibre décénaire.

    On s’étonne ensuite de la décadence actuelle.

    1. Bien vu, Hervé.
      « déséquilibre décénaire. »
      Et bien plus que cela lorsque tu vois que le pilier PRINCIPAL de la finance est l’instabilité.
      La variation. Mais pas seulement des cours, mais de TOUT dans la société.
      Vous voulez avoir une retraite, vous reposez, NADA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
      Hors du rentier, point de salut.
      TOUT ce qui est PRIS n’est plus à prendre. (notes, maintenant, on racle les fonds de tiroirs…)

      Et cela rejoint COMPLETEMENT le sujet AUSSI de Zébu : ceux qui ne raquent pas à tous les étages doivent mourir.
      L’abattoir is good for you.

      1. C’est ce que je pense aussi.

        Et tout physicien sait qu’à force de faire osciller un système on atteint sa résonance et alors là peu d’énergie devient nécessaire pour atteindre la rupture.

  63. Ca y est c’est fini les news? on a atteint le point ou l’information devient politique indécente ?

      1. merci youpi!

        A Thomas, mieux c’est difficile, ce blog est l’un des meilleurs, quoiqu’il en soit j’en connais d’autres qui valent le détour, mais qui me couteraient mon post si je voulais les linker 😉

    1. Ne vous en faites pas , noux, on vous tiendra au courant de ce qu’enfanteront les cuves de Fukushima et de ce qu’il reste dans la piscine n°3.

  64. Hmmm. C’est peut-etre stupide (et quelqu’un d’autre l’a peut-etre deja dit?) mais, pourquoi veulent-ils stocker ou se debarasser de l’eau hautement contaminee? Pourquoi ne pas la pomper et la re-injecter dans le circuit? Naturellement les pompes et les tuyaux qui auraient servi a cela seraient eux-memes contamines, mais sont-ils encore a cela pres?

    1. C’est bien ce que Tepco cherche à faire, mais après avoir refroidit et décontaminé au tant que possible l’eau. Toute la question est de mettre en oeuvre le circuit, ce qui pose de nombreuses difficultés. Notamment d’avoir pompé l’eau des sous-sols afin de diminuer la radioactivité au sein du bâtiment, afin d’y faire les travaux adéquats.

  65. @ Krolik :

    Et bien simplement montrer que l’on ne nous passe que de l’information tronquée et orientée

    Oui. Mais vous aussi. Avec encore plus de sévérité.

    @André Langaney,
    Vous vous posez la question de savoir où je veux en venir !
    Et bien simplement montrer que l’on ne nous passe que de l’information tronquée et orientée.
    car au final, vous qui jouez au béotien, qu’est-ce que vous en concluez de l’article annonçant que des travailleurs sont contaminés à raison de 10,000cpm ??? Des mSv ??
    Si vous voulez de l’information autoporteuse, c’est très simple, comme donné dans cette courbe :
    http://i17.servimg.com/u/f17/12/17/43/12/cesium10.jpg
    On voit tout de suite ce qui est significatif et ce qui ne l’est pas.

    Voulez-vous bien avoir l’amabilité de me faire le plaisir de réduire énergiquement le débit de dose de salades, svp ???? Je n’ai rien contre vous, vous êtes nombreux sur terre avec vos mêmes tics, mais par charité: évitez de prendre les gens pour des imbéciles d’une manière aussi visible et insultante !

    Avec un peu de pragmatisme, on compare ces données à ce qui est proposé (ailleurs ou in situ) comme les « cpm moyens ou normaux, et limite acceptable  » par un compteur Geiger, et on calcule de tête que ces 10 000 cpm données dans une fourchette entre 10 à 50 fois trop élevés.

    1. @André langaney

      Oh pour réduire l’activité d’une salade, il est déjà essentiel de la laver.
      ce qui n’est pas le sort habituel des feuilles de tabac qui reçoivent au cours de leur croissance les retombées de la décompostion du radon, donc qui ont du polonium.. polonium que l’on retrouve dans les bronches des fumeurs. lors d’une anthropogammamétrie totale ça se voit comme le nez au millieu de la figure.

      En ce qui concerne ces fameux cpm publiés. C’est plus que la « normale ».. la normale d’où ?
      Est-ce dangereux ? Dépasse-t-on les débits de dose efficace de Ramsar en iran côtés à 260mSv (la valeur doit être crédible puisqu’on la trouve sur le site dissident-média). ce que je reproche simplement à l’article initial c’est de balancer des chiffres qui se veulent élevés sans aucune approche un peu scientifique. je vous ai donné un exemple de valeur mesurée sur l’évolution de la teneur en 137 césium.. à priori ça ne vous a pas interrogé. je pensais qu’un grand généticien du Musée de l’Homme avait une approche plus réaliste.
      @+

      1. Nul doute que ce seront les futurs seuls habitants de cette planète à l’allure où cela va.

        Car ils ont des millénaires d’avance sur nous, eux en matière d’évolution.

        Leur adaptabilité à la radioactivité naturelle les arment forcément mieux pour résister aux doses artificielles que l’on inoculent actuellement à la population mondiale.

        Et malheureusement jusqu’à preuve du contraire nous ne développons pas encore de tels mécanismes et nous ne les transmettons pas à notre descendance.

        Allons nous risquer tout sur un coup de dé en pensant que l’adaptabilité aux rayonnements nucléaires devrait finir par arriver pour tous ?

        http://www.angelfire.com/mo/radioadaptive/ramsar.html

      2. @Hervé,
        Attention Lyssenko vous guette…
        Lorsqu’il fut décider de liquider Lyssenko, il fut convoqué devant le praesidium de l’Académie des Sciences de l’URSS, section biologie et là le Président lui demanda :
        – Comment expliquez vous que les juifs mâles qui sont circoncis dès la naissance depuis des millénaires n’aient pas acquéri ce caractère ?
        – Comment expliquez vous que les femmes naissent vierges alors que leur mère ne l’était plus au moment de leur conception, et cela depuis des dizaines de milliers d’années ?
        Et ce fut la fin de Lyssenko.
        mais la lecture des « minutes » de cette cession de l’Académie des Sciences est croustillante..

        Alors à Ramsar peut-être bien qu’il n’y a rien à assimiler.. comme à Guarapari au Brésil d’ailleurs, et dans quelques autres endroits dans le monde comme cela.
        @+

      3. Tout-à-fait en phase avec Hervé.
        L’idéologie « on s’adaptera » est une pensée délétère, anti-humaniste, mettant en péril nos vies et celle de notre entourage. D’autant plus qu’il ne s’agit peut-être pour ce qui concerne les populations de Ramsar, que d’un processus de sélection de l0ongue durée, plutôt que d’adaptation. Sélection ayant éliminé les lignées les plus susceptibles de déclencher des cancers précoces par ex. Une sélection de longue haleine sur des prédispositions par ex.
        On ne peut pas moralement s’engager dans pareils paris pour santé publique ; c’est au détriment des plus susceptibles, d’une tranche de population qui disparaîtront plus vite ou spontanément que d’autres.

        Saupoudré de sacralisation pour « la propriété » il me semble que c’est un peu cela le libéralisme. L’utilisation, en toute bonne foi (ou innocence ?), de cette idéologie est un éminent service rendu au libéralisme sauvage. Sous couvert et prétexte de ne s’en tenir qu’à la physique, aux sciences et àa la précision, ces Krolik et Co dégagent toute contrainte éthique et même scientifique: balancer 2 ou 3 affirmations plus ou moins correctes sur un ton d’initié, parmi des douzaines de sophismes et absurdités soigneusement dissimulées, est une méthode qui a fait ses preuves. Le nucléaire civil, je crois, ne peut résister à l’opinion publique et survivre que grâce à ces méthodes de communication puantes.

        Krolik :

        En ce qui concerne ces fameux cpm publiés. C’est plus que la “normale”.. la normale d’où ? Est-ce dangereux ?

        Au point où on en est dans notre échange, je serais tenté de dire qu’on s’en cogne !
        Le point auquel e veux rendre attentif est celui-ci, qui ratisse vos sophismes : peu importe que l’on sache précisément ou pas comme un Sievert (ou autre chose, le cpm p.e.) est fourni par l’appareil théoriquement bien réglé et paramétré… ce qui compte dans un article d’information, de news, n’est pas de faire un cours de physique théorique mais que le lecteur puisse comparer une dose de 400 mSieverts/an à une dose de 3mSieverts/an. La dose normale, moyenne, qu’il ne faudrait pas trop dépasser, étant la seconde. Inutile d’être génie des Carpates, ni de connaitre tous les détails du chiffrage/résultat en Sieverts (ou cpm, ou ce qui vous chante ici) , pour faire une division entre 2 chiffres comparés et comparables.

        En effet, il est bien des articles qui ne donnent même pas le minima pour pouvoir comparer et jauger de l’importance relative d’une donnée, certes. Mais si vous avez capté ce que j’expose – la possibilité et facilité de comparer avec des normes, seuils et moyennes, allez-vous prochainement cesser de jouer au c.n ?

      4. Tout-à-fait en phase avec Hervé.
        L’idéologie « on s’adaptera » est une pensée délétère, anti-humaniste, mettant en péril nos vies et celle de notre entourage. D’autant plus qu’il ne s’agit peut-être pour ce qui concerne les populations de Ramsar, que d’un processus de sélection de longue durée, plutôt que d’adaptation. Sélection ayant éliminé les lignées les plus susceptibles de déclencher des cancers précoces par ex. Une sélection sur de longues périodes et sur des prédispositions par ex. On ne peut pas moralement pas s’engager dans des paris de cet ordre pour la santé publique. C’est au détriment des plus susceptibles, d’une tranche de population qui disparaîtra plus vite ou plus spontanément que d’autres. Il s’agit de vies humaines.
        L’adaptation hypothétique de la population de Ramsar est donc plus probablement ce que les bio appellent une préadaptation, favorisée par la disparition des plus sensibles. Préadaptation ici ne signifie littéralement que pression sélective.
        L’utilisation, en toute bonne foi (ou innocence ?), de cette idéologie est un éminent service rendu au libéralisme sauvage. Saupoudré de sacralisation pour « la propriété » il me semble que c’est un peu cela le libéralisme.

        Sous couvert et prétexte de ne s’en tenir qu’à la physique, aux sciences et àa la précision, ces Krolik et Co dégagent toute contrainte éthique et même scientifique: balancer 2 ou 3 affirmations plus ou moins correctes sur un ton d’initié, parmi des douzaines de sophismes et absurdités soigneusement dissimulées, est une méthode qui a fait ses preuves. Le nucléaire civil, je crois, ne peut résister à l’opinion publique et survivre que grâce à ces méthodes de communication puantes.

        Krolik :

        En ce qui concerne ces fameux cpm publiés. C’est plus que la “normale”.. la normale d’où ? Est-ce dangereux ?

        Au point où on en est dans notre échange, je serais tenté de dire qu’on s’en cogne !
        Le point auquel e veux rendre attentif est celui-ci, qui ratisse vos sophismes : peu importe que l’on sache précisément ou pas comme un Sievert (ou autre chose, le cpm p.e.) est fourni par l’appareil théoriquement bien réglé et paramétré… ce qui compte dans un article d’information, de news, n’est pas de faire un cours de physique théorique mais que le lecteur puisse comparer une dose de 400 mSieverts/an à une dose de 3mSieverts/an. La dose normale, moyenne, qu’il ne faudrait pas trop dépasser, étant la seconde. Inutile d’être génie des Carpates, ni de connaitre tous les détails du chiffrage/résultat en Sieverts (ou cpm, ou ce qui vous chante ici) , pour faire une division entre 2 chiffres comparés et comparables.

        En effet, il est bien des articles qui ne donnent même pas le minima pour pouvoir comparer et jauger de l’importance relative d’une donnée, certes. Mais si vous avez capté ce que j’expose – la possibilité et facilité de comparer avec des normes, seuils et moyennes, allez-vous prochainement cesser de nous prendre pour des imbéciles ?

      5. Attention Lyssenko vous guette…

        Je penche plutôt pour vous.
        A force de négation de la relation linéaire sans seuil.
        Cette relation est la meilleure en l’état actuel des connaissances des RI sur la santé.
        En la niant vous faites le charlatan, vous faites de la pseudo-science.

        krolik , le Lyssenko du nucléaire.

      6. @André langaney.
        En ce qui concerne votre explication sur Ramsar, elle pourrait être reçue comme « possible », si c’était la même tribu, où les gens se marient entre eux depuis des milliers d’années.
        Mais les Pers sont historiquement des commerçants et se sont toujours déplacés.
        de plus maintenant les personnes qui vont en villégiature estivale pendant l’été.. au retour un pourcentage non nul devrait en claquer.. et ça devrait se voir.
        Idem d’ailleurs pour la station balnéaire de Guarapari au Brésil qui elle n’a pu commencer d’exister qu’après l’arrivée de Portuguais, ce qui n’est pas si vieux que cela. Et la devise de Guarapari sur les formulaires du syndicat d’initiative c’est « ville de santé ».

        @Hervé
        Mais je ne veux pas nier la RLSS, seulement limiter sa validité dans les faibles doses.
        En gros, au dessus de 500mSv, elle devrait être valable, mais en dessous de cette valeur il faut y regarder de plus près. D’ailleurs l’Académie de Médecine a pondu une note en 2002 dénonçant l’application de la RLSS vers les très faibles doses efficaces.
        De plus la RLSS ne prend pas en compte les débits de dose, c’est à dire la vitesse à laquelle les doses appliquées… Le cas de Ramsar montre notablement que la RLSS n’est pas applicable. Prendre au moins une relation quadratique ou même prendre en compte l’hormésis, les bienfaits des bas débits de dose sur la santé.
        @+

      7. Vous êtes indécrottable, vous méritez d’être connu.

        Vous confondez sciemment effets aléatoires et effets déterministes.
        Le pseudo seuil serait avec vous aux alentours de 500 mSv, alors que pour les effets aléatoires, et c’est acquis, tout le monde en convient c’est en dessous de 100 mSv.
        Quant aux effets bénéfiques sur la santé des faibles doses je vous laisse cuver en paix.
        Je vous engage à participer aux expériences en cours et à prendre chaque jour votre dose quotidienne en prenant soin de bien noter ce que vous faites et le niveau pris ainsi que son débit.
        C’est de votre niveau et c’est seulement comme cela que vous serez utile à la science et aiderez votre prochain.

      8. @Hervé.
        Mais je ne confonds pas du tout, effets aléatoires et déterministes.
        Les effets aléatoires jusqu’à 1000mSv, audelà on rentre dans le déterministe.
        Pour une dose de 1Sv la CIRP estime l’augmentation du nombre de cancers à 5% par rapport au « fond naturel » On est donc à la limite du déterministe.
        En desous de 500mSv on ne sait plus si vraiment il y a des dégats.. C’est la dose qu’un habitant de ramsar se prendre en deux ans, cela va dépendre essentiellement du débit de dose.

        En ce qui concerne l’hormésis, je vous mets ici un fichier pdf à tirer écrit par un doyen honoraire de la fac de médecine de Clermont-ferrant.. Du côté de Clermont Ferrand, les faibles débits de doses, ils connaissent. Leaus radioactives pour curistes..
        http://dl.free.fr/tDCf8SXiF
        D’autre part je me permets de vous rappeler cet accident « curieux » survenu à Taïwan avec une source de Co60 incluse dans une fournée de four Martin, fabrication de fers à béton qui servent à la construction d’un lottissement qui va être utilisé pendant 16 ans avant que l’on ne découvre le « pot au roses ». C’est instructuf :
        http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2477708/ Mais il est clair que c’est le débit de dose plutôt que la dose cumulée qui présente un danger.
        Lors d’une émission sur ARTE parlant de la biodiversité sur la zone de Tchernobyl, une toubiba américaine exposait qu’en fonction de ses relevés, elle essayait de mettre au point un protocole utlisant les faibles débits de dose pour rendre les personnes plus résistantes à des chimios ou des radiothérapies..Bon c’était du « ARTE », alors à prendre avec des pincettes de loin..
        Et puis bien sûr on peut rappeler le slogan de Guarapari : Ville de santé !!
        @+

      9. L’’état de résistance peut être durable : après une exposition pendant 4 jours consécutifs à 0,05 Gy il a été mis en évidence une augmentation de l’’aptitude à la synthèse non programmée et une diminution des échanges de chromatides soeurs après exposition aux UV ou à la mitomycine pendant plus de 12 jours, pour une fraction des sujets préexposés (Wojcik etTuschl 1990).

        L’article est vieux et il est représentatif de certaines erreurs encore commises.
        On mélangeait tout, une stimulation des mécanismes de réparation par une faible irradiation favorable à un autre mode de réparation, forcément vous stimulez le système immunitaire, ensuite il se tient forcément prêt pour la suite mais sans tenir compte des dommages à plus long terme.
        Et c’est là que le bât blesse car il y a toujours effet cumulatif, comme pour votre capital soleil, la dose prise est prise elle n’est jamais rendue. Cumulatif avec les autres agents carcinogènes d’ailleurs.
        Votre capital encaissement de dose de RI peut être plus important que la moyenne mais vous ne le savez pas avant d’avoir essayé. Comme pour les UV du soleil, on est pas tous égaux devant le mélanome.
        Ce que ces populations ont acquis par sélection vous vous le possédez peut-être mais vous n’en savez rien.
        Pour les UV du soleil il y a un indicateur, si vous êtes roux ou blond vous savez qu’il faut faire plus attention.
        Pour les RI il n’y a pas de signe comme pour les roux ou les blonds, pas de signe de plus ou moins forte radio-sensibilité, c’est vous qui prenez votre risque et faites confiance à vos cellules.

        ps : des radio-sensibilités différentes se voient tous les jours dans les services de radiothérapie. Je ne parle pas des érythème plus ou moins aigus mais sans séquelle suite au traitement mais à la sensibilité de cancers radio-induits.

        Pour l’anecdote dans les années 1960 l’académie de médecine a réussi à démontrer que le réfrigérateur était la cause de l’augmentation des pathologies cardio-vasculaires.
        On est à l’abri de rien.

      10. Bonjour Krolik j’aime beaucoup vos trottinettes :

        En ce qui concerne votre explication sur Ramsar, elle pourrait être reçue comme « possible », si c’était la même tribu, où les gens se marient entre eux depuis des milliers d’années. Mais les Pers sont historiquement des commerçants et se sont toujours déplacés.

        En effet, un peu de culture générale ne fait de mal à personne :
        – être commerçant ne signifie pas être nomade.
        – évolution ici ne signifie que fréquences alléliques différées, qui peuvent varier même d’une génération à l’autre lors de pression sélective drastique et population non infinie… arf
        – inutile de « se marier entre eux » pour que la descendance subisse une pression sélective due à un facteur environnemental. L’évolution des populations ne nécessite pas nécessairement des milliers d’années. Le gradualisme darwinien est un plombage qui a pris un siècle de poussière sur le dos : les fameux papillons de GB sont passés de clairs à noirs en quelques générations après la révolution industrielle ayant obscurci leur habitat et camouflage préférentiel, par simple variation des fréquences alléliques.

        de plus maintenant les personnes qui vont en villégiature estivale à Ramsar pendant l’été.. au retour un pourcentage non nul devrait en claquer.. et ça devrait se voir.

        Non. D’abord, les habitants autour de Ramsar subissent une exposition moyenne = environ 5 fois la valeur « moyenne » de Sarkozyland et Persian land, soit 15 mSv/an. (les chiffres assez élevés de 100 à 250 mSv/an concernent la radioactivité maxi de la zone, mesurée autour des sources chaudes radioactives). Un été signifie en fait généralement 1 mois de vacances sur place, soit 1/12e de surexposition. La dose d’exposition à Ramsar étant (reprenons vos chiffres initiaux, m’en fous) de mSv 250 : soit 250 / 6 = 42 mSv de surdosage maximum…. soit indécelable sous le brouhaha statistique/augmentation de cancers.

        Par ailleurs, on ne peut pas voir ce que l’on ne cherche pas: je n’ai connaissance d’aucune étude épidémiologique conduite sur les touristes ayant séjourné un mois à Ramsar…. encore moins sur leurs taux de cancers. Etude qui devrait s’achever des décennies après son démarrage, comme pour Tchernobyl dont aucune étude épidémiologique visant des résultats formels n’est encore vraiment achevée… Ce qui se voit en revanche à Ramsar – comme ailleurs dans les zones de plus haute radioactivité naturelle que les normes de nos contrées, car cela s’est expérimenté in vitro, est que les cellules des indigènes sont moins sensibles aux irradiations :  » Further, when administered an in vitro challenge dose of 1.5 Gy of gamma rays, donor lymphocytes showed significantly reduced sensitivity to radiation as evidenced by their experiencing fewer induced chromosome aberrations among residents of HBRAs compared to those in NBRAs. Specifically, HBRA inhabitants had 44% fewer induced chromosomal abnormalities compared to lymphocytes of NBRA residents following this exposure.  » P. Andrew Karam, Uni of Rochester, 2002

        Ce qui tend déjà vers un plus probable modèle de sélection que d’adaptation, auquel toute population serait inféodé. Les indigènes et non indigènes ne semblent donc pas égaux face à ces radiations. Mais on ne peut écarter un scénario adaptatif avec seulement cette piste, il faut donc plus de matière. Plus de matière explicative, encore une fois tendant vers un modèle de sélection, a été trouvé sur la piste génétique, comme le gène CD69 ayant une incidence sur les lymphocytes endommagés.
        Mais les sciences se doivent d’être prudentes et cette piste génétique nécessite elle aussi plus ample confirmation et études approfondies: on a donc quelque matière plutôt pro-sélection contre pour ainsi dire rien pro-adaptation, et néanmoins la prudence scientifique invite à ne pas exclure définitivement le scénario adaptatif, même combiné à cette sélection plus fortement soupçonnée. Ne serait-ce que parce que l’évolution fonctionne assez bien sur ce même schéma global.

        Je laisse à quiconque en a en vie le plaisir de commenter vos sorties sur l’effet Hormésis, pouvant lui aussi s’expliquer par simple sélection… on n’a rien d’autre à manger à part votre vieil et stérile article du très cher Dr Gaston Meyniel, paix à son âme, qui conclut par un un vide d’éléments résonnant dans le vacuum même 14 ans après. Mais e tiens à vous féliciter pour votre conclusion de haute teneur argumentaire. C’est vraiment une trop chouette envolée lyrique :

        Lors d’une émission sur ARTE parlant de la biodiversité sur la zone de Tchernobyl, une toubiba américaine exposait qu’en fonction de ses relevés, elle essayait de mettre au point un protocole utlisant les faibles débits de dose pour rendre les personnes plus résistantes à des chimios ou des radiothérapies..Bon c’était du « ARTE », alors à prendre avec des pincettes de loin.. Et puis bien sûr on peut rappeler le slogan de Guarapari : Ville de santé !!

        Oui, je me joins à votre OLA : « vivent les vacances balnéaires. Vive l’argumentation scientifique, vivent les gros nénés, vive le nucléaire civil !

        André, ardent militant du nucléaire solaire.

      11. @krolik il ne suffit pas de laver la salade :

        il ne suffit pas de laver une salade pour la débarrasser des radionucléides qui s’y sont déposés car ils sont rapidement métabolisés par la plante, rendant le lavage inefficace).

        in http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/11_03_20_Japon_Aliments.pdf
        (aussi http://www.my-microsite.com/Fukushima/)

        Dépasse-t-on les débits de dose efficace de Ramsar en iran côtés à 260mSv

        260 mSV en tant que débit de dose par an soit en débit par heure environ 30 µSv/H très faible par rapport aux expositions professionnelles 20 mSv / an mais appliquées en fait en quelques heures !

      12. Hmmm…. snif … snif !….
        On dirait que ça sent le lapin grillé, non ? ou atomisé, plutôt…
        😉

        En tout cas, continuez, c’est super intéressant tout ça..
        🙂

      13. @André langaney.
        Ce n’est pas fair que de vouloir décrédibiliser son interlocuteur par des petits jeux de mots. je vous pensais plus sérieux. Utilisation de chevilles éculées.

        Mais j’ai vu avec plaisir que vous ne contestez plus mon explication sur la RLSS, et les DL50, DL25.. vous m’êtes rentré dedans tête baissée, mais finalement vous êtes passé à côté, vous aviez simplement oublié : LA LINEARITE !

        D’autre part vous n’avez trouvé que l’article de gaston Meyniel.. d’autant qu’il est décédé alors on peut toujours dire que ça de ne vaut rien, comme on pourraitr le dire d’Archimède, de Carnot et de Pasteur..à la trappe !!
        Mais vous avez omis l’article sur les irradiés de taïwan que je vous avais mis en lien. Passé à la trappe plus discrêtement!
        Plus haut sur cette page je vous avais mis un petit graphique représentant les différentes relations possible doses -effets. Soit :
        – La RLSS
        – Une loi quadratique
        – Une loi hormésis
        Ce graphique est tiré d’une conférence d’André Aurengo que vous devez connaître. Il n’est pas mort, il soigne dans son service de médecine nucléaire une cohorte d’environ 3000 malades, est membre de l’Académie de Médecine. Vous devriez aller assister à une de ses conférences.
        Mais ici un papier de synthèse :
        http://www.radscihealth.org/rsh/Papers/FrenchAcadsFinal07_04_05.pdf

        En ce qui concerne les doses à Ramsar, on peut s’en prendre beaucoup plus que ce que vous ne citez, Comby a du localement pouvoir mesurer jusqu’à 1200mSv/an (j’ai déjà donné le lien de la page) . J’en étais resté à 260mSv/an, valeur intermédiaire exprimée sur le site de « dissident-média », donc je pensais que c’était une dose qui pouviez « accepter » dans votre esprit.
        Maintenant vous me faites justement remarquer que les débits de dose varient énormément d’un endroit à l’autre localement. Il y aurait donc sur les individus des atteintes répétitives avec des débits de doses plus importants.
        Ca me fait penser aux atteintes répétitives qu’en caissent les radiologues qui à 99% présentent au bout de 30 ans de carrière des problèmes de cataracte.
        Il faudrait investiguer les cataractes à Ramsar, ce serait un bon critère d’appréciation.

        @Fuku
        Si vous voulez me sortir des références de la Criirad, essayez d’abord de me convaincre que le commentaire que j’ai donné plus haut sur leur intervention en tant qu’expert dans le documentaire de Laure Noulahat sur les déchets nucléaire avait un sens et n’éamanait pas de zozos.. Personne n’a commenté mon texte.. tout le monde a donné l’impression de baisser la tête sans rien vouloir voir.

        En ce qui concerne l’importance des débits de doses sur les doses cumulés, je suis d’accord, mais vous allez vous faire accrocher par Hervé. Sur des irradiation accidentelles on a constaté des pertes de fécondité féminine passagère..passage d’autant plus rapide que le débit de dose était faible et sans rapport avec la dose cumulée.
        @+

    2. Cette histoire de dose létale 50 m’a rappelé une anecdote.
      Un médecin avait décidé de faire une expérience de dose létale 50.
      Il décida de passer une petite annonce, il eut aucun mal à trouver les 50 premiers cobayes qui ne mourraient pas de l’expérience, cela fut plus difficile pour convaincre les 50 derniers d’être ceux qui devraient en mourir.

      Les faibles doses c’est un peu cela, que des effets aléatoires à long terme, d’où la difficulté de la démonstration.
      Une vraie démonstration est exclue. Un médecin, un vrai, l’exclut. D’autres ???

      1. je rajouterais :

        Et c’est pour cela que l’on s’en tient aux principe actuel pour la radioprotection.

      1. C’est très joli.
        Ce type d’étude est majeure pour faire évoluer la pratique de la radiothérapie.
        Pour optimiser le fractionnement et l’étalement.

        Quel intérêt en terme de radioprotection de rajouter une formule avec un seuil qu’on ne connait pas, propre à chacun, et qu’on admet difficilement quantifiable.

        Aucun. Un effet pervers et criminel pour tenter de faire augmenter les seuils de la radioprotection pour les travailleurs, voir pour le grand public.

        De plus cela reste une étude sur des cellules, malades de surcroit, enfin qui appartiennent à des malades. Tout cela n’est pas clair dans la présentation. On sait que les mécanismes pour un même cancer sont multiples, impliquent beaucoup de signaux différents et parfois contradictoires, que vouloir faire des statistiques avec le paramètre radiologique revient peut-être à vouloir corréler la posséssion d’un réfrigérateur avec la survenu d’un infarctus. Une corrélation avérée mais qui n’est q’un effet de mise en évidence d’un marqueur mais qui ne représente pas correctement la cause du mécanisme.

        Par contre les industriels du domaine du nucléaire ne font pas la différence, ils se jettent sur ce type d’étude clinique comme des mouches sur un étron, il n’y a qu’à voir la séance de questions-réponses à la fin, on n’y connait rien mais on l’utilisera pour notre besoin à mauvais escient, faites nous confiance.
        Représentatif de ce qu’est cette industrie.

      2. Je rajouterais :

        http://www.sfro.org/francais/radioth/cours_Rouen_2006/Balosso%20Reparation%20Nicolas.pdf

        C’est la même courbe que présentée pour des survies à 2Gy.

        Avec des pathologies identifiées pour les trois groupes autres que le groupe témoin.

        Cela change tout. Une courbe c’est bien ce qu’il y a derrière c’est mieux.

        Question subsidiaire : quel rapport avec les faibles doses finalement pour la santé publique en général à part pour se faire sponsoriser par l’industrie nucléaire ?

  66. @ HuguestL , concernant la question de l’eau contaminée … réutilisable ?
    Je ne suis pas spécialiste… je ne peux que proposer des pistes :
    – la concentration en éléments radioactifs de cette eau « en circuit fermé » ne cesserait d’augmenter, accélérant la contamination des pompes et tuyaux … allant jusqu’à les rendre « inapprochables » ?
    – on sait qu’une partie de l’eau injectée part en vapeurs : avec une eau plus contaminée, il est probable que ces rejets verraient leur caractère toxique augmenter
    – l’eau injectée est destinée à refroidir le combustible : l’eau réinjectée serait moins « froide » que l’eau actuellement utilisée ?

    Une(des) bonne(s) âme(s) férue(s) en radioprotection et thermodynamique pour faire le tri ?

      1. Té, ça me rappelle quand à Gravelines, ils ont vidé le réseau secondaire dans une « bâche ». Trouée.
        Résultat, toutes les nappes phréatiques sous Dunkerque ont été irradiées.

        Bon, coté Fukushima, cela peut avoir l’avantage de stocker les isotopes dans le sous-sol plutôt que de balancer la totalité à la baille.

        Un mâle pour un plusieurs. Pardon, un bi-un.
        Ne comptez par contre pas trop sur moi pour faire de la spéléo sous fukushima avant quelques milliers damnées.

  67. A. Gundersen en téléconférence avec le NRC doit expliquer en 5 minutes les « leçons de Fukushima » et le problème des cuves des réacteurs qui pour certains types présenteraient aux U.S. les même faiblesses qu’à Fukushima et qui ne sont nullement infaillibles, contrairement à ce que beaucoup se plaisaient à croire, dont le NRC lui-même.
    Il semble que très peu d’attention ait été porté aux propos dérangeant de Gundersen, puisqu’il fût interrompu plusieurs fois de suite pendant les 5 minutes qui lui ont été mises à disposition…

  68. Décidément, les « surpuissants impuissants » ont des problèmes de pompe en ce moment……
    Toujours pas d’armateur de tanker sur le blog ?……

  69. Allez un petit coup d’encouragement pour remonter au peloton de tête, avec un grand merci à François Leclerc de continuer à alimenter les informations sur la catastrophe de Fukushima, deux moi et demi après. Je guettais le moment où le sujet disparaîtrait de la petite colonne de droite de manière visible. On y est !

    Pas cool ça, en fait. Pour Zébu et son « tous complices » ! 😉

    François t’es un KING mec, chapeau bas l’artiste, pour cette chronique quotidienne, je suis enchanté d’avoir fait ta connaissance virtuelle sur ce blog, t’es une pépite d’homme. C’est pas grand chose mes petits mots alignés sur cette fenêtre, mais purée, on ne va pas tarder à passer à autre chose, en laissant la merde sous la moquette de nos occupations, alors pour tout ce que tu continues à faire sur ce sujet, je te dis : Merci.

    Et je ne suis pas le seul à le penser et à le dire. Méfiez-vous de certaines voitures balais comme Krolik, qui viennent sur le tard effectuer un petit travail de remise en condition pour esprit naïf et peu attentionné.

    A ciao FL.

  70. Ils sont là : IAEA team inspects Fukushima nuclear plant

    http://www3.nhk.or.jp/daily/english/27_36.html

    _______

    Glasnost sur Fukushima « L’électron libre » n° 39- du 25 mai au 27 mai

    Cartographie des radiations sur le site

    A-t-on encore de l’eau pour le refroidissement des centrales, en France ?

    Les américains découvrent que leur stockage du combustible est pire que Fukushima

    La suite à cette adresse : http://sites.google.com/site/glasnostsurfukushima/home

    1. C’est sûr que les stockages américains de combustibles sont pires que les stockages Japonais. Ils ont fait des « reracking » c’est à dire fabrication de nouveaux racks avec des panneaux de bore ou d’un autre absorbeur de neutrons pour mettre plus de combustible usé dans les piscines.
      Ce sera obligatoire tant qu’ils ne voudront pas faire du retraitement et de la concentration de produits de fissions et d’actinides mineurs.
      @+

  71. Scénario du pire redouté depuis le début en cours de réalisation ?

    Source :
    http://www.kokopelli-blog.org/

    28 mai 2011: Au Japon les langues se délient. Ichiro Ozawa, un homme politique et rival du Premier Ministre actuel, s’est lâché lors d’un entretien: « Si nous ne faisons rien, même Tokyo pourrait devenir hors zone… Il est possible qu’un jour nous ne puissions plus vivre au Japon… Les radiations sont libérées afin que les réacteurs n’explosent pas. Et dans un sens, c’est encore pire que d’empêcher que la centrale nucléaire n’explose. Les radiations vont durer pendant longtemps. Ce n’est pas une question d’argent mais de vie et de mort pour les Japonais… Si le Japon ne peut pas être sauvé, c’en est fini des Japonais. Le gouvernement doit prendre la décision de stopper la contamination radioactive. Les Japonais doivent comprendre la situation. » Nous n’avons aucune illusion sur la sincérité d’Ichiro Ozawa: c’est un politique pour lequel Fukushima n’est qu’une carte à jouer pour détrôner son rival au parti. Une petite querelle entre psychopathes.

  72. A Houat on dit : « C’est dans le grain qu’on voit l’marin. »
    A Méga-Watt : « C’est dans le typhon qu’on voit l’couillon….. » 🙁

  73. Bonjour Krolik,
    (je ne commente que ce qui m’est directement adressé)

    @André langaney.
    Ce n’est pas fair que de vouloir décrédibiliser son interlocuteur par des petits jeux de mots. je vous pensais plus sérieux. Utilisation de chevilles éculées.

    Mais j’ai vu avec plaisir que vous ne contestez plus mon explication sur la RLSS, et les DL50, DL25.. vous m’êtes rentré dedans tête baissée, mais finalement vous êtes passé à côté, vous aviez simplement oublié : LA LINEARITE !

    Ce n’est pas que je ne la conteste pas, c’est plutôt que c’est du n’importe quoi de A à Z : du remplissage mal articulé remplissant votre vide de connaissances intégratives – et, surtout, parce que vous fonctionnez à la connerie puissance 4 : je réfute une de vos sorties et vous me répondez avec 4 conneries de plus. Si je continue, cela fera 16 autres bêtises à réfuter, puis 64, etc. Je n’ai pas assez de doigts ni de temps à consacrer pour répondre à votre narcissopathie aliénante. Maism j’apprécie votre tenacité. C’est une grande qualité.

    D’autre part vous n’avez trouvé que l’article de gaston Meyniel.. d’autant qu’il est décédé alors on peut toujours dire que ça de ne vaut rien, comme on pourraitr le dire d’Archimède, de Carnot et de Pasteur..à la trappe !!

    C’est l’article que vous aviez proposé, dont l’auteur était un pote. Le pote de tout humain. Un bon bougre d’humaniste plein de bonnes intentions mais dont l’article linké reste toujours aussi vide d’éléments 14 ans après. Je n’y peux rien.

    Mais vous avez omis l’article sur les irradiés de taïwan que je vous avais mis en lien. Passé à la trappe plus discrêtement!

    Même pas lu ni vu votre article. J’ai sans doute zappé ce dont vous parlez sur Taïwan. M’en fiche complètement d’ailleurs.

    Plus haut sur cette page je vous avais mis un petit graphique représentant les différentes relations possible doses -effets. Soit :
    – La RLSS
    – Une loi quadratique
    – Une loi hormésis
    Ce graphique est tiré d’une conférence d’André Aurengo que vous devez connaître. Il n’est pas mort, il soigne dans son service de médecine nucléaire une cohorte d’environ 3000 malades, est membre de l’Académie de Médecine. Vous devriez aller assister à une de ses conférences.

    Ca c’est déjà plus intéressant :
    – vous confondez courbes et lois : vous appelez loi hormésis ce qui n’est qu’une courbe non linéaire vers le bas du spectre (petites doses en plein flou statistique) sur un graphique statistique.

    Que voulez-vous que l’on réponde à pareilles trottinettes ? Je ne sais pas moi, prenez quelques vacances en bord de mer cela ira peut-être mieux à vtre retour.

    Mais ici un papier de synthèse :
    http://www.radscihealth.org/rsh/Papers/FrenchAcadsFinal07_04_05.pdf

    Très connu ce papier. Je l’avais déjà lu lors de sa parution. Merci de le remettre. L’avez-vous lu ? Vous devriez : il remet en cause avant tout la linéarité et proportionalitré des très faibles doses, genre 10 mSieverts/an… ce qui ne plaide même pas vos intentions précédentes où vous envisagiez environ 500 mSieverts/an. Trouvez mieux que cet article ambigü, qui ne plaide même pas vos rocamboles.

    En ce qui concerne les doses à Ramsar, on peut s’en prendre beaucoup plus que ce que vous ne citez, Comby a du localement pouvoir mesurer jusqu’à 1200mSv/an (j’ai déjà donné le lien de la page) . J’en étais resté à 260mSv/an, valeur intermédiaire exprimée sur le site de « dissident-média », donc je pensais que c’était une dose qui pouviez « accepter » dans votre esprit.

    Vous citez les dires verbaux de ce notoire imbécile comme seule source de vos affirmations… alors que tous les liens disponibles lors d’une recherche rapide sur google ou medline, réfutent ses chiffres (et les vôtres). Que voulez-vous que je vous dise ?
    Je n’ai même pas besoin de vous demander où siont localisés ces 1,2 Sievert/an, vous nje le sdavez pas. Et Comby sans doute non plus. Car Comby peut raconter tout ce qu’il veut, il peut même prétendre être l’amant de Blanche-neige, il est et reste le Patrick Fiori de l’impact des rayonnements, ainsi qu’une des blondes sans perruque de l’écologie.

    Vous auriez mieux fait de vous référer à une autre tête-à-claques que Comby : l’important n’étant plus tellement de réfuter vos âneries (et maintenant vos gaffes de pied-nickelé), nous n’en sommes plus là, mais plutôt les interactions que cela crée entre nous. Comme dirait le mérovingien.
    Je suis en effet très favorable aux interactions entre gens que tout oppose. Cela peut être très fertile, ou parfois très fun. Merci donc de continuer à bavarder avec moi. J’apprécie cette considération et je vous considère tout autant. Il n’y en a finalement pas beaucoup qui échangent avec moi. Je me sens un peu seul ici.

    Pour ce qui concerne les échanges d’argumentations et les discussions factuelles et justifiées avec vous, en revanche, excusez-moi mais les meilleures blagues sont les plus courtes.
    Très amicalement.

  74. Et bien puisque vous avez manqué l’accident de Taïwan, je vous tremets le lien ici :
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2477708/
    Appeler une courbe une loi, en mathématiques c’est du classique, vous montez sur vos grands chevaux pour rien une fois de plus. Vous devriez en parler à Aurengo pour qu’il modifie le texte de ses conférences.

    En ce qui concerne les 1,2Sv/an, si vous avez lu la conférence de Comby dont j’ai donné le lien plus haut, vous devez sabvoir où a été fait la mesure il y a même une photo de l’endroit en annexe.
    Et des phrases du type :
    « Car Comby peut raconter tout ce qu’il veut, il peut même prétendre être l’amant de Blanche-neige, il est et reste le Patrick Fiori de l’impact des rayonnements, ainsi qu’une des blondes sans perruque de l’écologie. » n’arrangent pas votre crédibilité, ça n’encourage pas à la discussion.

    @+

    1. @krolik Cet article sur l’accident de Taiwan est très instructif et étonnant, même de l’avis de ses auteurs qui suggèrent que d’autres se penchent sur ces chiffres.

      Les recommandations d’irradiation à 50 mSv/an de nature à abaisser le taux de cancer à 3 % du taux habituel de la population, ne semblent pas avoir été suivies d’une quelconque application réelle même sur une population de retraités.

      Le complexe médico-pharmaceutique des oncologues et de big pharma, ainsi que les caisses de retraite ont peut être craint les conséquences économiques désastreuses, que l’application de telles méthodes pourraient avoir si elles étaient mises en oeuvre, aussi n’en a-t-on pas trop entendu parler.

      L’International Dose-Response Society http://www.dose-response.org/ originally named the International Hormesis Society (IHS), nous met à disposition ce document, qui corresponds sans doute à sa mission ou à ses objectifs de recherche.

      Même s’il est habituellement généralement affirmé qu’en dessous de 100 mSV toute étude statistique est vouée à être inconclusive, alors que dans cette étude plus de 80 % de la cohorte est en dessous de ce seuil, l’abaissement annoncé de 97 % du taux de cancer est tout à fait remarquable.

      1. @Fuku,
        A Taïwan il s’agit bien d’un accident… le tout est de savoir si les effets sont désastreux. A priori..non.
        Lors d’une émission sur la biodiversité dans la zone de Tchernobyl l’émission d’ARTE était intéressante. Une toubiba américaine notait un effet positif et voulait déployer un protocole pour rendre les patients plus résistants aux chimios et radiothérapies.
        Bien sûr le fait que des thermes se soient développés depuis les Romaines avec utilisation des eaux volcaniques radioactives.. ne compte pas..
        A Luchon ils ont aménagé une grotte en « radiovaporarium » ils sont fous dans les Pyrénées !! C’est bien connu.
        @+

      2. Fuku:

        Le complexe médico-pharmaceutique des oncologues et de big pharma, ainsi que les caisses de retraite ont peut être craint les conséquences économiques désastreuses, que l’application de telles méthodes pourraient avoir si elles étaient mises en oeuvre, aussi n’en a-t-on pas trop entendu parler.

        Je ne pense pas qu’il soit très judicieux de chercher ce genre de raisons – par les lobbys pharmaceutiques – pour expliquer le peu d’écho des conclusions d’article plus que surprenantes, qui sont réfutées (du moins contredites) par un réexamen scientifique ultérieur. Voir la publi de mon message juste en dessous.

        Heureusement, les instances de prévention sont encore un peu prudentes (quoique) et ne modifient pas leurs projections linéaires, proportionnelles et prudentes,. suite à la parution d’un article aux « résultats » fracassants…

      3. Malheureusement les clients des services de radiothérapie ne manquent pas.
        C’est plutôt le fait de pouvoir être pris en charge dans un service qui pose problème avec l’orientation de la médecine actuelle.

        Il y a effectivement une vraie injustice dans cette maladie : plus on est jeune plus elle va vite et il ne faut pas croire que les malades dépendent tous de caisses de retraite.

        Il y a de plus en plus de malades « jeunes ».

    2. Bonjour Krolik,

      Appeler une courbe une loi, en mathématiques c’est du classique, vous montez sur vos grands chevaux pour rien une fois de plus. Vous devriez en parler à Aurengo pour qu’il modifie le texte de ses conférences.

      Si j’étais monté sur mes grands chevaux mon vocabulaire aurait été plus fleuri et vous seriez rouge écarlate, croyez-moi sur parole.
      J’ignore ce qui est classique en maths pour vous, mais pour moi les maths c’est un raisonnement logique correctement effectué – quel que soit l’objet traité, concret comme abstrait. Et je ne vous empêche pas d’appeler « loi » ni une courbe sur la route ni la cambrure d’une femme. Le fait est que tous deux sont des courbes et non des lois. Et pour ce qui est de l’hormésis, cette courbe s’appelle généralement effet, comme « effet hormésis » et non pas loi. Car ce n’est tout simplement pas une loi, ni biologique ni mathématique.

      Au sujet de cette étude de 2004 sur le cobalt à Taïwan, qui vous tient tant à coeur : il s’agit vraisemblablement d’une « fraude » non intentionnelle, due à une mauvaise lecture des résultats, par un âge de population comparée non équivalent. Cette étude a fait l’objet de nombreuses remarques critiques relevant des biais (on peut les lire un peu partout sur le web. Vous n’avez pas eu la curiosité de les chercher ?).

      Dans cet autre article publié 2 ans après, vous pouvez lire une toute autre « vérité »: Cancer risks in a population with prolonged low dose-rate gamma-radiation exposure in radiocontaminated buildings, 1983-2002.

      International Journal of Radiation Biology, 2006, Vol. 82, No. 12 , Pages 849-858 (doi:10.1080/09553000601085980)

      http://informahealthcare.com/doi/abs/10.1080/09553000601085980 (sur pubmed : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17178625 )

      RESULT : A total of 7271 people were registered as the exposed population, with 101,560 person-years at risk. The average excess cumulative exposure was approximately 47.8 mSv (range < 1 – 2,363 mSv). A total of 141 exposed subjects with various cancers were observed, while 95 developed leukemia or solid cancers after more than 2 or 10 years initial residence in contaminated buildings respectively. The SIR were significantly higher for all leukemia except chronic lymphocytic leukemia (n = 6, SIR = 3.6, 95% confidence interval [CI] 1.2 – 7.4) in men, and marginally significant for thyroid cancers (n = 6, SIR = 2.6, 95% CI 1.0 – 5.7) in women. On the other hand, all cancers combined, all solid cancers combined were shown to exhibit significant exposure-dependent increased risks in individuals with the initial exposure before the age of 30, but not beyond this age.
      CONCLUSIONS: The results suggest that prolonged low dose-rate radiation exposure appeared to increase risks of developing certain cancers in specific subgroups of this population in Taiwan.

      En ce qui concerne les 1,2Sv/an, si vous avez lu la conférence de Comby dont j’ai donné le lien plus haut, vous devez sabvoir où a été fait la mesure il y a même une photo de l’endroit en annexe.

      J’ai lu la partie de Comby sur Ramsar, et je n’ai pas lu quoi que ce soit sur ces 1,2 Sieverts ni l’endroit où il aurait trouvé pareille radioactivité. Bien que ce soit à titre anecdotique, au lieu de tourner en boucle pour ne rien dire, copiez-collez ici-même les éléments à conviction sur cet extrême supposé par vous et Comby. Ce sera plus simple vu que je n’ai apparemment pas les yeux en face des trous.

      Extrême qui par ailleurs ne change rien à notre affaire. Ce qui compte étant ce que les habitants de Ramsar reçoivent et ont accumulé dans la courge, moyennement ainsi aussi que les extrêmes. Et surtout ce que statistiquement on pourrait en conclure et en tirer scientifiquement. J’attends donc avec impatience vos informations précises, si possible pas par ouï dires.

      « Car Comby peut raconter tout ce qu’il veut, il peut même prétendre être l’amant de Blanche-neige, il est et reste le Patrick Fiori de l’impact des rayonnements, ainsi qu’une des blondes sans perruque de l’écologie. » n’arrangent pas votre crédibilité, ça n’encourage pas à la discussion.

      Vous n’aimez pas Blanche-neige, vous !

  75. Bonsoir, pour mon premier post ici, je vous ferai simplement part de mon espérance dans le fait que s’il n’y a plus de post de M. Leclerc depuis vendredi 9h18, ce n’est pas à cause d’une expansion éventuelle du black-out médiatique (à l’évidence, en écoutant, lisant, regardant les médias français principaux)…

    1. Bonsoir, si vous voulez vous tenir au courant cherchez Fukushima XVII , ici vous êtes au XVI. Bonne lecture!

      1. Mais cela n’a aucune impoirtance pour la discussion.
        Je cherche plutôt les messages anciens..
        A priori il y a un type Gouwy qui a laissé des traces, j’aimerais bien relire l’historique, mais c’est difficile de retrouver les historiques sur ce blog.
        J’avais lu des retranscriptions des messages de Gouwy, apparememnt il a, des connaissances certaines, mais j’ai été surpris par moment de lire de grossières erreurs… la fausse note du premier violon dans un concerto..Mais je n’ai pas tout lu, que des retransmission?.
        @+

  76. Autant pour moi ! Comme quoi, il faut parfois ne pas être trop parano ;o) Merci pour vos réponses :o)

    1. @ Daneel

      Au fait Daneel, concernant votre blog, pourquoi avez vous retiré mes commentaires sur ce sujet? Ils ne vous plaisaient pas?
      Cordialement

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