L'actualité de la crise : SAUVETAGES À LA PONZI, par François Leclerc

Billet invité.

Les commentaires pleuvaient hier lundi sur le thème : « Que vont bien pouvoir encore trouver les Européens pour se sortir de ce nouveau mauvais pas ? ». Non pas pour évoquer le cas du Portugal – dont le plan de sauvetage doit encore être finalisé, la Troïka ayant déjà mis au point ses conditionnalités – mais celui de la Grèce, qui a déjà le sien, réaménagé mais ne suffisant pas.

Les crises nationales ont commencé à se télescoper et non plus se succéder.

Les autorités européennes seraient en passe d’adopter dans ses grandes lignes un plan consistant à ne rien décider de nouveau, faute de pouvoir se mettre d’accord. Il implique cependant, pour ne pas créer les conditions d’un défaut catastrophique du pays dès l’an prochain, de remettre au pot en lui concédant un nouveau prêt de plusieurs dizaines de milliards d’euros et en serrant davantage la vis. En exigeant en contrepartie la réalisation d’un plan de privatisation de 50 milliards d’euros.

Ces autorités poursuivent avec application un schéma qui a déjà failli… mais elles se disent qu’elles gagnent ainsi du temps, le plus précieux des alliés faute de mieux !

Grâce à cela, non seulement la Grèce ne va pas revenir sur le marché – où elle serait fort mal accueillie – mais elle va continuer de bénéficier d’un nouveau mode de financement de sa dette, garanti par les Etats membres de la zone euro. Un système innovant et original, appelé à servir pour d’autres pays de manière également durable, ce pour quoi il n’avait pas été prévu.

Il repose sur un mécanisme très simple : le fonds de stabilité financière emprunte sur les marchés en bénéficiant de la note AAA pour prêter aux bénéficiaires des plans de sauvetage à un taux supérieur, mais inférieur à celui qu’ils obtiendraient sur le marché. Le FMI participe de son côté, en complément. Deux conditions doivent être réunies pour que ce mécanisme fonctionne sans accroc : que les Etats apportent suffisamment au fonds – ou garantissent ses emprunts – afin qu’il puisse répondre à la demande des pays assistés, et que sa note AAA soit maintenue, ce qui suppose que ses principaux bailleurs de fonds de la zone euro continuent d’en bénéficier eux-mêmes.

L’avantage de ce système est que les Etats les mieux notés n’ont pas besoin d’aller sur le marché et peuvent se contenter d’apporter leur garantie au fonds. Ce qui n’est pas le cas des autres, créant en leur défaveur une inégalité de traitement.

En réalité, on a ainsi crée sans le dire un mécanisme très proche des euro-obligations dont l’Allemagne ne veut pas. Mais celle-ci conserve le contrôle de la situation grâce à un droit de veto, comme tous les participants du fonds de stabilité financière. Certains considèrent qu’il ne s’agit de rien d’autre que d’une pyramide de Ponzi, car le système ne fonctionne que s’il est en permanence alimenté par de nouveaux apports…

Leur donnant de ce point de vue raison, la nouveauté est que ce fonds va perdurer, pour une durée imprévisible. Car le schéma dont vont bénéficier les Grecs est destiné à se répéter avec les autres Etats de la zone des tempêtes. Eux aussi auront beau multiplier les mesures de rigueur budgétaire et tenter d’accroître leurs recettes fiscales, ils ne parviennent pas à réduire leur déficit comme demandé, ni à revenir dans les temps sur le marché et à rembourser dans les délais leur emprunt européen. Des rallonges seront nécessaires, leur dette alors roulée par les pays de la zone euro comme le ferait une banque vis à vis d’un débiteur au bord de la défaillance. Avec à la clé l’histoire classique du débiteur qui tient sa banque, car celle-ci lui a trop prêté pour risquer de perdre sa mise.

Mais une autre histoire est en train d’être jouée en attendant. Le directeur général de la BNP Paribas, Baudouin Prot, avait déjà profité la semaine dernière de l’annonce des résultats trimestriels de la banque pour déclarer qu’elle pourrait absorber sans encombre une décote modérée de la dette souveraine grecque, si nécessaire. Il s’agissait de rassurer la Bourse, où les valeurs financières chutaient. Frédéric Oudéa, le Pdg de la Société Générale, a été plus loin hier lundi – pour les mêmes raisons – en expliquant que le secteur bancaire européen tout entier serait capable d’en faire autant, tout en précisant qu’il ne pensait pas que cela serait prochainement nécessaire. Une assurance qu’il a justifiée en faisant état de la diminution de l’exposition des banques françaises à la dette souveraine (mais en omettant celle aux banques grecques), et en décrivant la dette souveraine grecque comme « relativement petite » et « bien répartie » entre ses créanciers. Que pense-t-il de celles des autres pays de la zone des tempêtes ?

On comprend difficilement, dans ces conditions, les alarmes lancées par la BCE, qui prédisait un nouveau Lehman Brothers en cas de restructuration de la dette. Qui a raison, qui a tort ?

La suite de l’intervention de Frédéric Oudéa permet de penser qu’il déploie un rideau de fumée. A propos des tests de résistance des banques européennes, qui sont en cours, il s’interroge en effet sur « l’intérêt réel de cet exercice », et poursuit : « il y a des banques, probablement des petits établissements, qui ont besoin de plus de fonds propres (…) les grandes banques se portent bien, regardez simplement leurs résultats ». Un argument imparable, en effet, comme on l’a constaté au début de la crise américaine !

La crise européenne va continuer en s’élargissant et en s’approfondissant. Nouveaux entrants, les Portugais manifestent pour l’instant le zèle des récents convertis, l’obstacle de l’appui de la Finlande à leur plan de sauvetage semblant être levé : le PSD, à égalité avec le PS dans les sondages, annonce dans son programme vouloir en effet aller plus loin que la Troïka ne l’a exigé !

Moody’s met de son côté en garde l’Espagne contre les émissions obligataires de ses régions, qui offrent des taux élevés afin d’être souscrites et tirent à la hausse le marché au détriment des banques. Le déficit des régions n’est en effet pas contenu et l’on assiste sur le terrain obligataire à une jonction de la crise immobilière et de ses effets sur les banques privées avec la crise de la dette publique.

En Irlande, la Banque centrale reprend à son compte la nécessité d’une renégociation du plan de sauvetage du pays, « si la croissance économique n’est pas au rendez-vous ». Selon la presse, le gouvernement attend de la Grèce qu’elle lui ouvre cette voie. Avec comme objectifs d’obtenir une réduction du taux de son prêt – sans contrepartie fiscale – et un rééchelonnement de son remboursement.

Dans son étude sur l’Italie, enfin, l’OCDE pointe « un autre défi urgent à relever » : celui de la réduction du déficit public, car « les marchés obligataires étant devenus plus sensibles au risque souverain [en raison de la crise qui touche la Grèce, le Portugal et l’Irlande], il reste essentiel de prendre des mesures visant à rapprocher le budget de l’équilibre ». « La nervosité des marchés (…) impose plus que jamais une réduction soutenue de la dette publique », car elle atteint près de 120% du PIB, l’un des niveaux le plus élevé au monde selon l’OCDE.

Dans l’immédiat, et jusqu’à la prochaine réunion de l’Eurogroup du 16 mai prochain, les négociations vont se poursuivre à propos du package dont les Grecs devraient bénéficier. Une nouvelle mission de la Troïka arrive à Athènes mardi, pour évaluer où en est effectivement le redressement des finances publiques grecques. George Papaconstatinou, le ministre des finances, a déjà calculé avoir besoin de 66 milliards d’euros en 2012, 25 milliards étant couverts par les prêts de l’Union européenne et du FMI. L’impasse en 2012 est donc de 41 milliards d’euros, qu’il voudrait financer par une combinaison de privatisations, et d’émissions à court et à long terme. Souhaitant que le fonds de stabilité financière souscrive aux émissions à long terme, étant donné le taux prohibitif de 15% demandé actuellement par le marché.

Pour le moment, les Européens privilégient une rallonge à leur prêt, moyennant l’élargissement du plan de privatisation. Toutes ces solutions ont en commun d’être des pis-aller. Standard & Poor’s, qui vient de dégrader de deux crans d’un coup la note de la dette grecque, a menacé de recommencer si nécessaire dans quelques mois. L’agence a estimé que les créanciers de la Grèce devaient renoncer à au moins 50% de leur investissement pour que, sa dette allégée, la Grèce puisse retrouver son assise économique et financière.

La nécessité d’une décote de cette ampleur balaye la conception même des plan de sauvetage européen et menace potentiellement la stabilité des banques européennes, qui devront d’autant augmenter leurs fonds propres dans le cadre renforcé de Bâle III, si elles doivent procéder à de telles dévalorisations d’actifs.

Des banques ou des Agences de notation, qui cette fois-ci a raison ?

93 réponses sur “L'actualité de la crise : SAUVETAGES À LA PONZI, par François Leclerc”

  1. Et le petit peuple dans tout ça ??? Les gens qiui motivent tous ces billets sur l’économie ???
    Vos articles sont brillants mais ils font la part belle aux banquiers et aux institutionnels. On ne changera pas la société en tenant compte de ces profiteurs.

    http://www.acrimed.org/article3588.html

  2. François
    Il est clair que les irresponsables qui décident de la politique européenne ne changeront pas de direction et qu’ils continueront à protéger la finance internationale envers et contre tous, mais surtout, hélas, que pour ce faire ils soumettront les peuples d’Europe à des plans d’austérité de plus en plus drastiques.
    Allons-nous nous laisser faire? Les terrains nationaux où s’agitent les derniers résistants n’ayant plus guère de poids, c’est vers l’Europe qu’il faut diriger nos combats.
    Au départ de Bruxelles, se mettent en place des Comités d’action Europe qui, dans l’immédiat et dans la durée, veulent porter la lutte sur le terrain qui compte. En quelques semaines, la dynamique s’est accélérée très positivement. Je me permets donc de relayer ces initiatives qui ont( d’ores et déjà le soutien des milieux altermondialistes (www.oureurope) et de beaucoup de sensibilités progressistes.

    « Saviez-vous que… ?
    Face aux attaques européennes, les comités d’action Europe ont comme objectif global de renforcer le rapport de forces en faveur des travailleurs/ses et citoyens/nes habitants l’Union européenne. Comment? En programmant des actions de résistance mobilisant de plus en plus de personnes.
    La mobilisation s’inscrit dans la durée (au delà du prochain conseil européen) et dans l’espace (susciter l’émergence de comités en dehors de Bruxelles et dans d’autres pays d’Europe – Cf: le site français Bella Chao qui mentionne déjà l’appel).
    Concrètement, les comités d’action Europe organisent des actions de visibilité et des actions de sensibilisation pour pouvoir impulser, à terme, des actions de masse.
    Mardi 10 mai, rendez-vous de tous ceux et celles qui souhaitent construire des actions directes lors du vote en séance plénière du parlement (8 juin ?) et/ou du conseil européen (23, 24 juin). Cibles: ceux qui attaquent nos droits (les institutions européennes, les lobbys industriels et patronaux), les militants et les médias (rendez-vous à 19h30, rue Royale Ste Marie 200 (près de la place Collignon) à Schaerbeek)
    Mercredi 18 mai, rendez-vous de tous ceux et celles qui souhaitent construire des actions de sensibilisation et de formation pour mobiliser vers des actions collectives. Interlocuteurs visés : ceux qui sont attaqués et que nous voulons mobiliser (les travailleurs/ses, les citoyens – jeunes et moins jeunes) (rendez-vous à 20h, rue du Métal 40 (près de la Porte de Halle et du Parvis) à St Gilles).
    Les propositions qui ressortiront de ces réunions se renforceront l’une l’autre. La sensibilisation prenant tout son sens si elle aboutit à renforcer l’action collective et l’action collective prenant tout son sens si elle sensibilise et mobilise.
    Par ailleurs, les comités d’action Europe soutiennent les initiatives lancées par d’autres sur ces mêmes questions, comme:
    – la séance d’interpellation des parlementaires organisée par la CSC et la FGTB de Bruxelles le 24 mai midi;
    – le site créé notamment par ATTAC Europe pour interpeller les parlementaires européens http://www.oureurope.org Faites circuler cette information et faites signer la pétition d’interpellation des parlementaires lancée par Attac. »

  3. 3 petits billets d’actualité :

    1/ Sur la situation budgétaire de l’État – bien loin de l’équilibre :

    http://www.les-crises.fr/budget-france/

    2/ Sur la très légère amélioration des défauts de paiement aux États-Unis :

    http://www.les-crises.fr/0530-defauts-de-paiements-usa/

    3/ Sur les saisies aux États-Unis, avec la chute du taux de propriétaires, signant la fin du rêve de la « société de propriétaires » de Clinton et Bush :

    http://www.les-crises.fr/0530-saisies-usa/

  4. C’est à se demander comment les européens faisaient avant d’avoir les marchés financiers.

    F. Leclerc parle de pyramide de Ponzi, ce qui est une autre manière de dénoncer la cavalerie délinquante qui se commet.

    Ca ne va pas pourtant pas dissuader de doctes discussions sur les stratégies des acteurs comme s’ils jouaient un match.

    Hors les banques et les institutions européennes jouent la même partie, dans laquelle ils gagnent à tous coups sur notre dos. L’UE se donne un rôle de sauveteur et profite pour demander une augmentation du budget UE de 5%, ce qui est tout de même assez comique quand on voit les salaires des ces petits maîtres à toutes les marches de la barge communautaire.
    Les banques, pas besoin de rappeler le rôle mortifère de ces canailles, je crois.
    Nous avons deux bandits qui nous ont convié au bonneteau. Sans parler de ‘inter-pénétration des deux mondes « distincts » . La prochaine nomination d’envergure dans cette UE censée représenter l’intérêt général, sera issue de Goldmann Sachs.

    Heureusement qu’il y des êtres désintéressés qui font la chronique de cette fuite en avant maffieuse d’élites out of control. Leur notoriété grandit de jour en jour, on les appelle d’un plateau à l’autre de l’Empire, pour observer, comprendre, minutieusement disséquer la complexité grandissante de la partie de dupes généralisée.

    1. @contempteur

      En lisant cette sorte de prose tellement convenue, tellement consensuelle, je me pose immanquablement la question suivante : ça vous procure quelle satisfaction, quel plaisir, quel sentiment particulier, de répéter mot pour mot ce qu’on entend partout, la vulgate plébiscitée, celle qui mange pas d’pain ? Uh ? Vous vous sentez plus fort en hurlant avec la foule des « anonymes aux mains propres » ? Dans le vrai quoi qu’il arrive, bien à l’abri dans votre bunker d’idées reçues autant que fausses ? pour le meilleur et surtout pour le pire ? Bien au chaud dans la sottise moutonnante.

      1. Contempteur et vigneron disent la même chose; ils ont compris ce qu’il ont compris… On le valide en l’écrivant, pour soi… et c’est en effet un plaisir vigneron, mais lequel?…

      2. J’ai grand plaisir à faire suer de hargne les Vigneron aux bottes bien lourdes, peut-être…A moins que je n’écrive seulement ce qu’il me passe en tête sans me soucier.

  5. oui, mais les commentaires pleuvaient surtout sur :
    « QUI EST VRAIMENT FRANÇOIS LECLERC ? »
    nous avons le sens des priorités , AAA riait le notateur, « on the road again » clamait mère banqueroute universelle.
    le testament nouveau, c’est ce blog ; les stress-tests mentent, mais pas le testament !
    gloria !!!

    (au loin, une silhouette chevauchant une strato bravait l’apocalypse…)

    1. Ca me rappelle le coup où nous avons, sans le faire exprès, comparé Monsieur Jorion à Don Quichotte de la Mancha.
      Me demande si c’est pas Pablo qui nous avait trouvé le Sancho chevauchant la mobylette…

      Pablo, rappelles-nous.

      1. Suis pas au courant du tout (et pourtant s’il y a bien un fanatique de Don Quijote ici c’est bien moi)

      2. Ouais, non, ça doit être Mike.

        ‘scuse, Pablo.

        Je note pas tous mes commentaires comme Vigneron, non plus…

    2. (au loin, une silhouette chevauchant une strato bravait l’apocalypse…)

      Tu le fais quand, ce CD de blues avec Loréal ?

      1. ben, il a perdu ses « médiators » et le labo est en rupture… faut qu’il se laisse pousser les doigts !

  6. Des banques ou des Agences de notation, qui cette fois-ci a raison ?

    Ni les unes, ni les autres. En toute logique les agences devraient abaisser la note des pays et des banques possédant dans leurs livres de compte les créances pourries mentionnées.

    Elles ne le font pas, elles sont aussi aveugles que les banques se vantant de pouvoir supporter des décotes de 50 %.

    Car, quand bien même les banques capitalistes pourraient-elles survivre à un défaut de remboursement généralisé du capital prêté dans le passé (chose qui est loin d’être certaine), comment donc ces dernières, continueront-elles à travailler, dans les prochaines années, sans une clientéle solvable ?

    La raison première d’une banque capitaliste est de faire fructifier du capital, et plus il y a de capital à faire fructifier, plus l’opération s’avére impossible, alors au regard de la masse de capital en circulation, les agences de notation devraient immédiatement formuler l’ordre de décès des banques capitalistes.

    Elles ne le font pas et préférent s’acharner sur les clients insolvables, les Etats en faillite. Elles sont elles même en faillite, en banqueroute intellectuelle et morale !

    Nous ne sommes pas dans une crise de liquidité, pas même dans une crise de solvabilité, mais dans une crise de rentabilité du Capital: la forme financiére de la baisse tendancielle du taux de profit définie par Karl Marx.

    La seule solution pour sortir de cette crise consiste à supprimer drastiquement une fraction importante de ce Capital, aujourd’hui impossible à fructifier, aussi bien à travers le procès classique A-M-A’, qu’à travers la spéculation A-A’.

    La tragédie grecque en est le symptôme le plus éclairant.

    1. OK avec vous impossible de faire fructifier tout ce capital , donc on fait n’importe quoi.
      En fait si les capitalistes travaillent bien ils sont capables d’autodétruire eux mêmes leurs capitaux.
      C’est ce qui est dans les tuyaux.

  7. J’ai trouvé l’article ci-dessous très intéressant: il s’agit d’une lecture de la crise et de ses mécanismes qui s’inspire très largement, me semble-t-il, de la vision exprimée par Rosa Luxembourg dans son livre « L’Accumulation du Capital »… oeuvre bien trop méconnue à mon avis:

    « Mort à crédit

    Si mentir était un péché mortel, la bourgeoisie serait une classe en voie de disparition.

    Il faut la voir crier partout, sur les plateaux télé, à la radio, dans ses journaux et ses revues : “Ca y est, regardez bien, là-bas, tout au fond, ce petit point blanc lumineux, c’est la sortie du tunnel  !” La preuve : le chômage baisse partout… paraît-il. Aux Etats-Unis et en France, le taux de chômage a enregistré ces derniers mois son plus fort recul depuis l’éclatement de la crise de 2007. En Allemagne, il est tombé au plus bas depuis 1992  ! Et les grandes institutions internationales se font fort, elles aussi, d’afficher leur plus bel optimisme. Selon le FMI, en 2011, la croissance mondiale sera de 4,4  %. La Banque asiatique de développement prévoit une croissance de 9,6  % pour la Chine et de 8,2  % pour l’Inde. L’Allemagne, la France et les Etats-Unis devraient respectivement atteindre des taux de 2,5  %, 1,6  % et 2,8  %. Le FMI ose même pronostiquer, malgré le séisme et la catastrophe nucléaire, une croissance de 1,7  % cette année pour le Japon  !

    Argument décisif en faveur du retour à venir de l’embellie, les bourses s’envolent, s’envolent…

    Alors  ? Cette fameuse lumière au bout du tunnel annonce-t-elle réellement une résurrection imminente  ? N’est-elle pas plutôt l’hallucination classique d’un être agonisant  ?

    Misère, misère

    Aux Etats-Unis, cela irait donc en s’améliorant. Evanoui le spectre du krach de 1929. Aucune chance de croiser d’interminables files d’attente devant les bureaux d’embauche comme au temps cauchemardesque de la Grande dépression des années 1930  ! Quoique… Fin mars, les restaurants McDonald’s annoncent un recrutement exceptionnel de “50 000 jobs en une journée”. Le 19 avril, date fatidique, trois millions de personnes se retrouvent à attendre devant les portes des restaurants  !

    (…)

    1. Oui j’avais vu un article dans ce genre…

      Qui ne veut pas voir ce problème n’en sera pas quitte pour autant …

  8. Il y a non seulement les dettes détenues par nos banques françaises et allemandes en Grèce, mais dans cette situation « tronquée » il y a aussi les commandes d’armement.
    Il faut savoir que la Grèce est le 3eme client de La France et de l’Allemagne en terme de ventes d’armement ce qui n’est pas rien, et ça coûte cher une armée à entretenir. On pourrait tailler là-dedans!

    Il y aurait bien cette solution pour réduire les budgets et le déficit par ce levier très efficace, mais encore une fois c’est un jeu de dupes, on préfère continuer les livraisons même en pleine insolvabilité, alors qu’il y a vraiment peu de risques de guerre avec la Turquie, motivation avancée pour justifier ce suréquipement.

    On peut tout de même se poser la question d’une collusion de la finance et de l’armement, qui est le pur modèle américain, on voit maintenant plus clairement qu’il existe aussi en Europe.

  9. « Des fonds correspondants sont donc nécessaires », a insisté le dirigeant de la compagnie d’électricité privée. Qui précise que du fait de sa situation, l’entreprise ne parvient pas à  » obtenir de l’argent de la part des organismes financiers ». Avant d’emprunter, Tepco doit en effet rembourser quelque 750 milliards de yens (6,5 milliards d’euros) d’emprunts divers au cours de l’année budgétaire courant du 1er avril 2011 au 31 mars 2012. JDD 10 Mai 2011

    C’est étonnant cette similitude financière ,cela doit venir du bouton copier/coller

  10. « La chute de la Grèce menace l’Espagne » – qui doit emprunter 17 Mds € en juillet et 22 Mds € en octobre.
    http://www.libremercado.com/2011-05-09/la-quiebra-de-grecia-apunta-directamente-a-espana-1276422820/

    La moitié de la dette publique espagnole détenue par les banques et caisses d’épargne, qui est de presque 200 Mds €, est concentrée sur 2 banques: Santander et BBVA – dont les actions ont perdu 9 % dans les derniers 12 mois (et hier 3 % et 2,8 % respectivement).
    http://www.cotizalia.com/en-exclusiva/2011/santander-bailan-marca-deuda-soberana-20110510-68395.html

    Un an après les reformes de Zapatero exigées par l’Allemagne, les dépenses de l’Etat en Espagne sont hors contrôle (dépenses courantes + 21,8%, de personnel + 3,7%)
    http://www.expansion.com/2011/05/10/economia/1304979574.html

    Sur les 3,1 millions d’emplois crées en Espagne depuis 1998, 1,7 l’ont été dans le secteur public, et 1,4 dans le secteur privé. Les Autonomies (qui sont une vraie catastrophe économique) ont doublé en 10 ans le nombre de leurs fonctionnaires.
    http://www.libremercado.com/2011-05-10/el-sector-publico-ha-creado-mas-de-la-mitad-de-los-empleos-desde-1998-1276422834/

    L’Espagne sera obligée d’augmenter les impôts pour tenir ses promesses budgétaires:
    http://www.eleconomista.es/economia/noticias/3053172/05/11/Zapatero-abocado-a-una-subida-de-impuestos-por-no-cumplir-el-crecimiento.html

    Sur le dilemme de l’Allemagne face à la crise de l’eurozone:
    http://www.cotizalia.com/perlas-kike-vazquez/2011/decision-enfrenta-alemania-perder-perder-20110510-5390.html

    Selon les analystes de ING le plus probable est une sortie de l’euro de la Grèce
    http://lacartadelabolsa.com/leer/articulo/el_escenario_mas_plausible_es_que_grecia_abandone_la_zona_euro

    « L’Irlande admet en privé qu’elle fera faillite avant 2014 ».
    http://www.libremercado.com/2011-05-09/irlanda-admite-en-privado-que-suspendera-pagos-antes-de-2014-1276422761/

    Et pendant ce temps-là, l’Allemagne s’attend à gagner 136 Mds € d’ici 2014.
    http://www.eleconomista.es/flash/noticias/3053319/05/11/Alemania-espera-ingresos-fiscales-suplementarios-record-de-136000-millones-.html

    1. Si j’interprète bien votre propos, nous sommes entrés dans une situation d’avant guerre.

      1. Affirmatif, Marlowe.
        Et c’est logique.
        L’argent est le nerf de la guerre, à tous points de vue.

        D’ailleurs, on s’ennuyait ces temps-ci. La valse des milliards fatigue aussi.

      2. à Pablo75

        Veuillez m’excuser : j’aurai du écrire : votre manière de vous exprimer.

        La guerre entre qui et qui : entre ceux qui y trouveront leur intérêt, et comme disait le prince Mitterand, même entre ceux qui se sont jurés de ne plus la faire.

      3. Marlowe, en parlant de Mitterand, il avait fait un dernier discours à l’ONU qui avait été qualifié de fou.
        Il annonçait en effet que le monde allait dans le mur.
        Ce que nous voyons maintenant.

        Je donnerais beaucoup pour retrouver une trace de ce discours « gênant »…

      4. @ Marlowe
        « Si j’interprète bien votre propos » ou « votre manière de vous exprimer »…

        Vous ne les interprétez pas bien. Interpréter des manières d’exprimer des constatations, des faits ou des informations, moi j’appelle ça e… des mouches en plein vol.

        Quant à la guerre, j’ai écrit souvent ici ce que je pense des pessimistes qui aiment jouer aux « prophètes de malheur » sans avoir les moyens et en essayant d’imposer aux autres la vision du monde de leurs hormones.

      5. à yvansapm

        En regardant hier soir sur Arte un film sur mitterand, j’ai entendu cette remarque sur un monde fou qui va dans le mur, avec la mondialisation et la perte du sens social.

      6. @ Marlowe

        Je suis très optimiste, en effet. Ma devise est celle que Cioran avait piqué a Chardonne: « Tout finit bien, puisque tout finit ».

      7. @yvanspam

        ce discours-ci (24 septembre 1990 à New-York)
        http://lesdiscours.vie-publique.fr/pdf/907020400.pdf

        « Mesdames et messieurs, nos anciens du début de ce siècle et de la fin de l’autre traduisaient leur rêve de paix par ces trois mots : désarmement, arbitrage, sécurité collective. Ils n’ont connu, ces mêmes anciens, que le désordre, la dictature, la guerre. Faisons en sorte, je vous en prie, que, par les Nations unies, le droit, la solidarité et la paix régissent enfin les temps nouveaux. »

      8. sur mitterand, j’ai entendu cette remarque sur un monde fou qui va dans le mur, avec la mondialisation et la perte du sens social.

        Je ne me souvenais plus de cela .
        Face à la Camarde, il vous vient parfois de ces lucidités.
        Quelque soient ses nombreux défauts, il regardait la mort dans les yeux ; et celle de ses amis aussi. Malgré sa fonction. Du cran.

        Le contraire de « blingbling ».

  11. Une contribution de Mr Santi, dans mon domaine de prédilection : l’inflation/déflation

    http://www.gestionsuisse.com/2011/le-fiasco-de-la-reserve-federale-us/

    Là ou je diffère de ses propos, c’est que pour moi l’inflation va réduire le pouvoir d’achat de la majorité des consommateurs (ce qu’il constate lui même).
    Ce fait va entrainer une baisse de la consommation et donc une nouvelle récession.
    L’économie (et les marchés) devront se résoudre à au moins stabiliser les prix (voir les baisser) pour pouvoir vendre ses produits.

    Cette forte montée d’inflation (crée par la FED et ses QE), va donc amener pour moi une déflation et non pas une hyper inflation.

    Le seul point qui me ferait suivre l’analyse de Mr Santi, serait l’augmentation massive des salaires.

    NB : il est à noter que la proposition de Mr Jorion sur le partage des revenus (entre le capitaliste, l’entrepreneur et le salarié) est très importante.
    Une simple augmentation des salaires serait mangé par l’inflation des prix.
    Un partage permettrait une augmentation des salaires > à l’inflation

    Dans l’attente de vous lire.

    1. Cédric :
      « Cette forte montée d’inflation (crée par la FED et ses QE), va donc amener pour moi une déflation et non pas une hyper inflation. »
      Ha bon..??
      C’est incompatible, pour toi..??

      Et bien je te l’annonce tranquille : tu en es resté au stade du Japon. Soit, lorsqu’un pays diminue en activité PAR RAPPORT aux autres, oui, il fait de la « déflation ».
      Mais quand TOUT le monde réduit son activité, tu obtiens BIEN de l’inflation.

      Idem en raisonnement pour l’Allemagne des années 30 ou le Zimbabwe des années 2010.
      Jusqu’à ce que le Zimbabwe utilise le dollar amerloc.
      Et dire que certains veulent sortir de l’Euro…

      Faut sortir de son nombrilisme, de temps en temps. L’heure est au mondialisme des ennuis.

      1. Yvan :

        Merci de développer l’idée svp?
        « Mais quand TOUT le monde réduit son activité, tu obtiens BIEN de l’inflation. »

        L’exemple du zimbabwe n’es pas approprié, car il était seul en 2010 dans ce cas.
        L’exemple de l’allemagne des années 30 est aussi un cas isolé d’hyper inflation (les autres pays ont eu durant la crise des périodes d’inflation et d’hyper déflation).
        http://www.les-crises.fr/inflation/

      2. Suffit dans ces cas-là de jouer contre UNE monnaie, Cédric.
        Et les US font très attention à ce qu’une monnaie ne soit plus trop attaquée…
        Sauf certaines comme le franc suisse qu’ils laissent monter pour profiter à leur delaware.

        Là, tout de suite, les sauterelles financières vont raquetter les derniers champs encore comestibles…

        Considère la globalité de la globalitude, Cédric.

      3. « Considère la globalité de la globalitude »

        Désolé, mais ce n’est pas ce que j’appelle un développement constructif!

      4. Tu n’as vraiment rien compris, Cédric.

        Dis-moi que l’économie actuelle est constructive, et tu pourras dire avoir mis la cerise sur le gâteau.

      5. Effectivement je n’ai rien compris à

        « Et bien je te l’annonce tranquille : tu en es resté au stade du Japon. Soit, lorsqu’un pays diminue en activité PAR RAPPORT aux autres, oui, il fait de la « déflation ».
        Mais quand TOUT le monde réduit son activité, tu obtiens BIEN de l’inflation. »

        J’attendais des explications, des argumentaires et je n’ai eu que des affirmations!

        J’en demande peut être trop. Tout le monde ne peut pas être P Jorion et F Leclerc!

        NB : vous me faites penser aux membres de notre classe dirigeante, sur de leur fait avec une grande assurance et dédaigneux envers les idées différentes des leurs. Vous les critiquez, mais vous leur ressemblez beaucoup!
        Personnellement je ne suis sur de rien, car la certitude tue!

        NB2 :Je vois que je ne suis pas le seul à vous trouver dédaigneux, lorsque je lis les commentaires de jeanne , herman Nivelle et Rosebud1871.

        NB3 : Je remercie Tchoo pour son petit argumentaire sur l’inflation. Venant d’un ingénieur sauveur de nombreuse personnes, je pense être en droit d’attendre un argumentaire beaucoup plus détaillé!

        un humble citoyen

  12. Comment les peuples ont ils pu laisser dériver les dettes des banques et états ainsi ?
    Les peuples doivent montrer leur force MAINTENANT et rectifier cette dérive.

  13. Le projet néo-libéral conduit-il à l´anarchie ? Si oui, Quelle anarchie ?

    Bonjour,

    Les hordes hurlantes aboyaient au chaos. Le cri tant redouté retenti dans les rues.

    À l´anarchie !!!! Citoyens, Aux armes ! Défendons nos biens !

    Cher François, ne croyez pas que je dise que c´est ce que vous criez dans vos brillantes chroniques de la crise. C´est plutôt la tournure que vont prendre les choses dans nos sociétés dites civilisées qui m´inquiète. Et je sais vos cris désespérés pour informer qu´il existe d´autres voies.

    Le projet néo-libéral qui se développe dans le monde entier depuis environ 3 ou 4 décennies est un projet qui se dit fondé sur la Liberté. Schématiquement que je résumerais comme ceci : « La liberté pour chaque individu d´agir selon son propre intérêt dans le respect de l´intérêt bien compris des autres ». Je sais, s´est très schématique et les érudits libéraux vont me tomber sur le poil. Je leur réponds, venez-y, je tenterais de vous répondre, mais franchement, vos fables me fatiguent. On dirait que vous aimez les fables parce que vous vous en racontez chaque soir pour vous rassurer et vous endormir après une dure journée de doutes quant à vos convictions. et face à ce qui se déroule chaque jour sous vos yeux.
    Comme si vous vous disiez chaque matin en vous rasant (désolé mesdames, rien de sexiste, c´était pour le clin d´oeuil) un truc du genre :

    Oups, on dirait que ça ne marche pas vraiment comme sur le plan. Pas grave, on continue, c´est parce que la doctrine est mal appliquée, nous n´avons pas encore atteint le point d´équilibre des marchés. Les intérêts ne sont pas encore bien compris..

    Je suppose que vous avez compris que je vois les choses en noir concernant les sociétés résultantes de quelques décennies de projet libéral à l´oeuvre de manière pandémique.
    En effet, quel sera le résultat produit par la découverte par des dizaines de peuples en même temps que leur niveau de vie était très artificiel et intenable.
    L´anarchie régnerait vite, l´anarchie au sens commun et dévoyé du terme. Le sens qui désigne le chaos, la chienlit.

    Mais de quoi l´Anarchie est donc le nom ?
    Derrière le sens commun, se cache (ou plutôt tente désespérément de se montrer) un courant de pensée, ou plutôt un mode de pensée, qui n´est rien d´autre que la recherche de l´émancipation des peuples. La pensée qui tente à la fois de penser, faire et construire chaque jour la Démocratie, le vivre ensemble de manière harmonieuse et respectueuse des autres. Sans laisser personne sans droit à faire entendre et prendre en compte par tous son point de vue et ses droits à la justice réelle.

    Alors oui, plus que jamais nous avons besoin d´une révolution. mais prenons garde car si la révolution tarde à venir et à se matérialiser.
    Juste un exemple :
    on mendie le maintient d´un niveau soutenable de retraites, même au prix de gros sacrifices, alors même que les revendications devraient être :
    Abolition du salariat.
    Abolition des droits à la propriété dans sa définition actuelle sur les moyens de production.
    Abolition des droits à la propriété foncière au delà des besoins conforme à l´intérêt commun.

    Par contre, on peut affirmer que la contre-révolution, elle, est bien prête et depuis longtemps. Nous vivons aujourd´hui pour la plupart dans un gigantesque Panoptique. Si dans les années à venir nous avions à un endroit ou un autre une crise majeure mettant en cause les « sécurités nationales » . Le mode de gouvernance totalitaire ne cesse de me faire froid dans le dos étant donné le niveau de développement technologique des outils à sa disposition pour traquer les terroristes comme ils disent.

    Alors oui, camardes, il va nous falloir faire preuve de courage. Ce sera difficile, pas toujours juste (Attention tout de même à rejeter toute philosophie relevant de « La fin justifie les moyens », autre visage de l´idéologie totalitaire).
    Mais nous devons nous atteler à la construction de Liberté, Égalité, Fraternité. Sans plus dévier de ce but.

    Désolé pour ces divagations quelque peu manichéennes, Julien, n´hésitez pas à censurer.

    Fraternellement, Vincent.

    1. Alors oui, camardes

      Ah, le beau lapsus !
      En somme, camarades, face à la gouvernance totalitaire, il ne nous restera plus que la camarde .
      .. » Ils sont morts cent dix fois
      Pour que dalle et pour rien …
       »

      Ils font aussi partie de nous-mêmes ; indispensables .

      « Y’en a pas un sur cent
      Et pourtant ils existent … »

      Hommage aux anarchistes .Leo Ferré.
      http://www.dailymotion.com/video/x5kfkz_leo-ferre-les-anarchistes_music

      … »Ils sont toujours debout
      Les anarchistes… »

  14. Tout partira tôt où tard en eau de boudin… le facteur « T » devient toujours plus central… chacun organise ses billes en prévention d’un futur toujours plus sous une ombre qui prend toujours plus d’ampleur. Tout ceci à cause d’un mécanisme simple et juste à l’origine, le fait d’économiser et d’améliorer l’ordinaire avec des intérêts..

    Les juifs, les normands et les auvergnats et les savoyards ont les mêmes instincts et font fortune par les mêmes moyens. Ne rien dépenser, gagner de léger bénéfice, et cumuler intérêt et bénéfices, telle est leur charte. Et cette charte est une vérité. Balzac

    Mais de nos jours le pouvoir des gens qui contrôlent et régulent les flux financiers est outrepassé, tous sont compromis. Il s’agit de les mettre maintenant aux abois.

  15. Simplement gagner du temps ne semblerait pas si idiot que ça. A priori.
    Vu la chute de l’empire US, les restructurations de dettes ainsi que les renationalisations passeraient comme une lettre à la poste.
    Non..??

    1. Sauf que la Poste est en cours de privatisation et qu’un facteur chinois ou oubéquistoi aura du mal à trouver une adresse.
      Quoique, avec les satellites, et des moyens, il est possible aussi de se passer de la poste, me direz-vous.

  16. L’ « Europe » est le coussin confortable et mœlleux des banques tandis que nous avons droit de plus en plus aux planches à clous, aux baisses de salaires, au chômage, restrictions de toutes sortes sur fond de boniments médiatiques déconnectés des réalités.

    Les manuels d’instruction civique dustinguent généralement trois grands pouvoirs dont l’exercice est nécéssaire au bon ordre, à la stabilité des pays, à la paix interne, à la protection de la vie, des biens et des droits légitimes des citoyens.
    Le pouvoir de faire des lois, c’est le pouvoir législatif. Le pouvoir d’administrer le pays en conformité avec les lois, c’est le pouvoir exécutif. Le pouvoir de juger les litiges ainsi que les violations des lois, c’est le pouvoir judiciaire.
    C’est la Constitution du pays qui définit la formation, des attributions et la juridiction de chacun de ces trois pouvoirs. Ce sont les pouvoirs constitutionnels.

    Mais il existe un autre pouvoir qui n’est pas mentionné comme tel dans les manuels, ni dans l’enseignement officiel de nos écoles ou de nos universités; un pouvoir qui n’est pas établi ni défini par la Constitution mais qui, quand même, dépasse en puissance chacun des trois pouvoirs constitutionnels; un pouvoir qui domine la vis des individus, des familles, des institutions, des gouvernements eux-mêmes. Ce super pouvoir c’est: le pouvoir monétaire, le pouvoir de contrôler l’argent et le crédit. Ce super pouvoir non constitutionnel contrôle l’argent et le crédit. Ce pouvoir non constitutionnel RÉSIDE DANS LE SYSTÈME BANCAIRE. À côté, les trois autres « pouvoirs » ne sont que de la gnognote…

    Quand allons-nous clairement comprendre cela et en faire le principal point de repère, la principale référence des actions à entreprendre pour notre redressement économique et social? Au lieu de subir l’abjection de la domination bancaire et financière qui ne fonctionne nullement pour la société mais pour les actionnaires pendant que le politique nous chloroforme?

    Si la société productrice des richesses, c’est à dire tous les biens dont nous avons besoin collectivement et individuellement se voit sempiternellement confisquer le contrôle de la monnaie, cette monnaie qui doit uniquement sa valeur à notre production des biens et des services, l’injusticecontinuera à régner en maîtresse pour la plus grande frustration de tous.
    Si, d’une manière ou d’une autre, nous n’effectuons pas ce contrôle indispensable, les banques, comme à l’ordinaire dans le plus grand silence, le font et le feront toujours(?) à notre place pour notre appauvrissement assuré.
    S’il y avait la pénurie généralisée de produits, des magasins vides, donc l’impossibilité de se procurer ce que nous voudrions acheter, on comprendrait la grande frustration sociale.
    Mais ce n’est pas du tout ainsi que les choses se passent. L’on voit partout des magasins pleins à raz bord en face d’une majorité de portefeuilles à peuprès vides, ET ÇA NE NOUS DIT RIEN?
    Sommes-nous masochistes? Pas moi en tout cas.

  17. Il y a d’autres questions qui me choquent…

    Rappelez-vous votre sommeil dogmatique à propos des questions économiques ces dernières décennies, – et s’il n’y avait pas eut cette crise, on dormirait encore ! Qui a jamais attiré votre attention avant la crise (et avant l’internet) sur les vices cachés, défauts de constructions inhérents au capitalisme ? Personne. Marx, – moi aussi je l’avais déclaré mort à la chute du Mur.

    Il faut se souvenir de notre cécité économique totale à tous, ces dernières années. Pas d’alerte, pas de doutes, personne pour poser des questions du genre : Mais attends, ces billets que tu tiens, tu penses que leur valeur vient d’où ??? gros niais avec ta liasse, s’il n’y a personne en face qui manque de ces billets, ils valent quoi ? Autrement dit ces coupons ne sont-ils pas un témoignage de la misère alentours, quelque part en tout cas, et donc un système fondé sur la « rareté du capital » ne peut pas aller bien loin.

    Tout a été oublié, grâce à Marx aussi. Les grands hommes n’ont pas eu la sagacité pour formuler les problèmes de façon exacte (Sartre, Aaron, même Bourdieu, et l’ensemble de l’élite intellectuelle, de tous les pays) . Une faille de l’intelligence humaine terrible, dans la suite de l’oubli de Keynes, et de Say.

    Nous méritons cette crise, et les communistes aussi sont responsables à force de se contenter de fêtes innocentes à la foire du Trône, et tous les poètes style Aragon, Prévert… ils ont tous faillis à expliquer les défauts les plus patents (et logiques) du capitalisme… que Keynes avait vus. Je ne sais pas comment on a pu se tromper aussi terriblement, et tous ! collectivement un aveuglement total.

    Les marxistes n’ont pas montré que le système devait nécessairement se finir, sauf en conjecturant la baisse tendancielle du taux de profit et autre paupérisation croissante, etc. à long terme.

    1. Je ne suis pas totalement ok avec toi, Lisztfr…
      Tu dis que Marx ne prouve pas la faillite inévitable de l’économie capitaliste. C’set vrai que la théorie de la baisse tendancielle du taux de profit (qui est juste à mon avis) ne permet que d’expliquer un ralentissement progressif de la croissance, pas la faillite! Mais il y a une second aspect presuqe toujours ignoré chez Marx: le mode de production campitaliste entraine forcément une crise de surproduction. C’est ce que développe Rosa Luxembourg. L’article que j’ai posté plus haut fait justement le lien entre cette lecture « luxembourgiste » de Marx et la crise actuelle (avec ses bulles spéculatives, ses dettes banquaires et étatiques, etc…).
      Je le redis, le bouquin « L’Accumulation du capital » de Rosa est très injustement méconnu!

      1. Effectivement… Rosa L. est plus connue pour ses expressions du genre : Le socialisme est la patrie des ouvriers…

        En tout cas pour Hayek il n’y a pas de crise de surproduction, car grâce aux prix relatifs, dès que la baisse de la consommation intervient, la production des biens intermédiaires augmente… Il fallait le faire quand-même.

        Sinon, Marx etc ont sous-estimé le facteur de la productivité. Il dit que l’outil de production deviendra tellement énorme qu’une personne privé ne pourra plus le gérer, donc c’est son matérialisme historique arrive comme moteur du changement. Or ceci n’explique en fait rien de précis…

        Grâce à Say on pouvait voir que quelque soit l’ensemble A d’entreprises, A est en surproduction. Le capitalisme est toujours en crise, d’autant plus que la productivité est grande, et cette dernière a doublé je crois depuis 2000. Donc on est en plein dans une crise monstrueuse, l’apogée s’il en est du capitalisme.

    2. Bonjour
      Nous ne ne méritons rien du tout… on subit et l’histoire est là pour rappeler que nous ne sommes pas les premiers à n’avoir rien vu ni rien compris!!! … Et, peut-être pas les derniers, si l’espèce survit à ce qui l’attend dans l’avenir!!! Peut-être est-ce l’être humain, dans ce qu’il est dans ses gènes anciens (action du cervelet??) qui est mal mesuré par nos philosophes, non??? Et il y a des « grands hommes » qui ont dit….. sur les « profiteurs » (communistes ou capitalistes)…
      « ….les membres de la société sont unis par un commun accord sur l’organisation et les buts sociaux ; les relations individuelles et  politiques sont stables et acceptées, la  disposition du pouvoir révèle diverses possibilités de contribuer au bien-être de la société. Par opposition les périodes « critiques » sont marquées par l’écroulement du consensus et par la désintégration de la société en fragments dissidents et hostiles les uns vis à vis des autres. Le statut est remis en question, les relations s’enveniment et, dans la lutte qui s’ensuit pour le pouvoir, les qualités respectives des classes en conflit et des individus sont oubliés…….une civilisation qui se désintègre est le théâtre de deux intrigues différentes qui se jouent côte à côte.  Tandis que la minorité dominante répète sans changement et inlassablement sa propre défaite, de nouveaux défis appellent inlassablement de nouvelles réponses créatrices de la part des minorités ….-A. TOYNBEE « a study of History »
      On cherche les réponses aux « challenges » (écologiques, économiques, sociaux etc…) qui demandent des réponses créatrices de la part des minorités « qui n’acceptent pas la désintégration de leur société et ne tentent pas de s’y opposer par des substituts artificiels de la créativité, mais relèvent le défi avec lucidité et courage… » (Toynbee vide supra)
      Donc nos élites ne représentent que … nous??? Et si nous sommes aussi comptable de cela, alors il ne nous reste plus qu’à nous suicider (après les vieux et la canicule, puis les banques à renflouer sur le dos de la classe laborieuse, pourquoi pas la faillite de la pensée???…)
      Car, vous avez aussi…
      Bernanos (un ultra gauchiste!!!) :  
      « En se conservant, les élites croient conserver tout ce qu’elles représentent, mais elles ne se demandent jamais si elles sont encore des élites, c’est à dire si elles en remplissent les devoirs.
      Une société où le prestige ne correspond plus exactement aux services rendus, où les classes dirigeantes reçoivent plus de la communauté qu’elles ne lui donnent, est une Société vouée à la ruine. »
      .. Et l’utopie en mode intellectuel, pour finir en faisant plaisir au propriétaire des lieux, one more time ..
      « …Alors tout gouvernement qui ne sera point fondé sur la justice sera abhorré ; l’esprit humain est aujourd’hui malade, et sa faiblesse produit le malheur, parce qu’elle souffre l’oppression. N’en doutez pas, tout ce qui existe autour de nous doit changer et finir, parce que tout ce qui existe autour de nous est injuste ; la victoire et la liberté couvriront le monde. Ne méprisez rien mais n’imitez rien de ce qui est passé avant nous…. » St Just (rapport à la convention, sur la police générale, 26 germinal an II -15 avril 1794).

      Donc rien de nouveau sous le ciel, et votre « j’accuse » mérite quelques bémols!!!
      On fait ce que l’on peut, mais si vous ne prenez pas en compte les tendances génétiques lourdes de notre ascension planétaire.. … On finirait par rester pétrifier tels les « statues de sel » de la Bible.
      Chris

      1. Si si, tout le monde pouvait voir que le capitalisme est toujours en surproduction, more géométrico, en apporter la preuve et faire valoir qu’un problème se poserait nécessairement.

        On a préféré de long détour du poème et de l’élégie plutôt que de se demander ou passe l’argent dans l’équation de Say, j’insiste de bon droit puisque Keynes en fait le coeur du problème également.

        J’accuse puisque vous me tendez la perche, l’insouciance de l’époque de 1945 à 2000, l’incapacité de tous à comprendre la réalité par sa racine logique, c’est tout ! ils l’ont vaguement comprise parfois mais bon, ça ne suffit pas ! Ils ont décrit les symptômes, non la cause.

    3. bonsoir
      je souscris totalement et absolument à votre  » l’insouciance de l’époque de 1945 à 2000, l’incapacité de tous à comprendre la réalité par sa racine logique, c’est tout »!!! Moi, je commencerai plus tard (le milieu des années 50 par exemple), car sortir de la guerre, je me mets à la place des gens qui vivaient à cette époque… 10 ans comme délai, me parait une période raisonnable pour s’en remettre..!!!
      Mais moi, je tentais – mal comme d’habitude, mais justement j’ai l’habitude…- via des anciens qui avait quand même anticiper un gros peu… – à vous amener sur la « cause » réelle de tout cela… C’est sur ce point que se situe, pour une fois (je n’interviens guère ici, et plus que rarement sur vos écrits..car je suis en général d’accord; en plus, sur l’histoire avec un grand H ou petit h vous êtes bien meilleur que moi!!) ma divergence. Vous semblez penser (mais je peux me tromper) qu’il y a une erreur conceptuelle, là où moi je vois une erreur génétiquement programmé (cervelet quand tu nous tiens)…!!!
      Chris

  18. en référence à des textes de Prigogyne, le point loin de l’équilibre est bientot atteint. Intuitivement, je pronostique le 15 septembre et vous ? Et comme les bulles ne se découvrent qu’après avoir explosé, Faites vos jeux

  19. Le directeur général de la BNP Paribas, Baudouin Prot, avait déjà profité la semaine dernière de l’annonce des résultats trimestriels de la banque pour déclarer qu’elle pourrait absorber sans encombre une décote modérée de la dette souveraine grecque, si nécessaire.

    Mr Prot qui présente d’ailleurs des résultats sans bilan !

    On aurait aimé connaitre le ratio dettes/fonds propres de la BNP. A mon avis cela ne doit pas être brillant et surtout pas dans les clous de Bale III.

    1. Comme c’est la première fois que je te lis, avec ce pseudo, je ne pourrais pas faire le coup du retour.

      Mais si tu continues à te faire avoir par les discours propagandistes, évites d’avoir des commentaires prouvant que tu es un bisounours, Herman.

      1. Je ne comprends pas trop. Quels discours propagandistes ?

        BNP au 31/12/2010
        Chiffres publiés par la banque.

        Total dettes : 1933,447 milliards
        Capitaux propres : 63,8 milliards.

        Ce qui donne un tier réel de 3,29.

        Bâle III ne préconise pas 10 ? Soit un manque de 129,54 milliards de capitaux propres pour la BNP ?

        Maintenant, corrigez moi si je dis une bêtise.

        Je n’ai peut être rien compris.

  20. En ce temps là un Banquier se disait en lui-même:
    Demain quand je ne serais plus là, un autre s’occupera de la faillite à ma place.

    En ce temps là un politicien se disait en lui-même:
    Demain quand je ne serais plus là, un autre s’occupera du même problème à ma place.

    En ce temps là un bureaucrate se disait en lui-même:
    Demain quand je ne serais plus là, un autre s’occupera de la grosse patate chaude à ma place.

  21. Bonjour

    @François Leclerc
    La finance, me semble t’il, n’est qu’un vaste Ponzi édulcoré sauf dans ses effets de réajustement quand le système est en surchauffe. Les uns y laissent leur plumes et les autres se repaissent sur la bête. Tant que c’est liquide, ça passe, mais un jour faut bien passer à la caisse, le jour du réajustement final. Nous y sommes. Le tout est de savoir si on se résigne ou si on se bouge.

    Pour ma part, je persiste et signe. « L’Économie Socialement Responsable » et son principe « Ticket restaurant » sera notre porte de sortie par le haut. Elle réunit toutes les conditions pour juguler la crise actuelle.

    Une autorité de référence, naturelle et légitime, le peuple, s’il décide de lui donner vie … « l’institutionnalisation, au coté de l’exécutif et du législatif, du contrôle citoyen permanent (régulation, éthique, moralisation) doté d’un réel pouvoir de sanction (justice), confié au « Garant de la Constitution Française ». C’est à dire à tout citoyen inscrit sur liste électorale (mandat unique de 2 ans-désignation par tirage au sort et formation) »… Pour mettre fin aux pratiques financières délétères.

    La redistribution de la richesse créée, …«  « ticket pour une vie décente » libellé en €Francs (ce pourrait être en Francs, même fonction et parité que l’€uro pour l’acquisition de bien de consommation courante, non convertible, non « thésaurisable », temporaire…), au pouvoir d’achat à statuer, compris entre le salaire médian net 1 500€ et le pib individuel mensuel soit 2 300€ pour 2010 . Ce « ticket pour une vie décente » qui contrairement aux apparences n’est pas de la monnaie, est proposé, en échange social, de tout ou partie de leur revenu social aux bénéficiaires des dits minima sociaux, et, à l’acquisition conditionnelle, aux entreprises, au profit de leurs salariés en complément de salaire pour égaler le revenu minimum décent. Cette opération d’échange génère une collecte potentielle de 142 milliards d’€uro, par précaution cantonné à 100 milliards d’€uro affecté au « Fonds Souverain Citoyen » » …Un manière de faire de la monnaie sans en faire en éradiquant précarité et pauvreté.

    Des capitaux gratuits … « Une seconde source réside en l’éradication des déficits au budget social et celui de l’État. La encore, un peu d’ingéniosité et le statut d’autorité Souverain autorisent leur éradication en dégageant des liquidités égales au montant respectif des déficits budgétaires soit 43 milliards d’€uro pour l’État et 26 milliards d’€uro pour le social. Pour ce faire, il est procédé à un emprunt interne, auprès de tous ceux qui en bénéficient ou qui en vivent, du double du montant déficitaire, prélevé à la source, totalement ou en partie compensé en €Francs suivant le budget concerné. C’est à dire à une retenue/prélèvement de 50€, une compensation de 50€Francs. » … ou encore … « Une dernière source issue de l’opération de Defeasance consistant à substituer aux créances toxiques et dettes souveraines, un produit financier sain le « Cleaneur » obligation perpétuelle à multiple fonctions annexes … Actif haut de bilan : quasi fonds propre – Actifs circulant : quasi monnaie spécifique au marché des valeurs mobilière et candidat potentiel à la fonction de monnaie universelle, sous contrôle exclusif Citoyen … bénéficiant d’une garantie collective et solidaire de tous les usagers, États compris, lui conférant un statut d’obligation souveraine supranationale » … par la volonté des peuples.

    Le Final … « L’ensemble de ces ressources gracieuses, potentiellement de 400 milliards d’€uro l’an pour la France, alimente le Fonds Souverain Citoyen en charge de pérenniser un flux permanent de financement d’actifs productifs à disposition des entreprises et de tout un chacun sans discrimination. » … remettre le capital à sa place.

    Avec son principe « ticket restaurant », ça ne mange pas de pain, rien de bling bling, mais ce sera terriblement efficient. À votre libre arbitre, messieurs, dames
    désolé pour la longueur
    cordialement.

    1. Après le jugement dernier, le jour J, vint « le jour du réajustement final ». J’aime bien.

    2. des capitaux gratuits

      Ma grand mère me disait : « mon petit, quand on te dit que quelque chose est gratuit, prépare toi à payer très cher ».

  22. c’est un probleme de récursivité genre « tours de hanoi » plus que de ponzy :

    combien de déplacements doit on faire pour deplacer l’argent des tours « peuple » et « etat » pour que la tour « finance » fasse le maximum de bénéfice ?

  23. Dans un premier temps on constate le risque
    on prépare un plan destiné à éviter le défaut
    la phase de sauvetage est mise à profit pour se délester des créances accumulées
    une fois que l’on est sauvé on le dit bien fort

    dans un second temps on constate que le risque est toujours là
    qu’il est par conséquent impossible ou déraisonnable d’envisager un second plan
    il ne reste donc plus qu’à laisser les sauveteurs se noyer.

    Même pas mal

  24. Mardi 10 mai 2011 :

    Quand la France lance un emprunt à 6 mois, elle doit payer un taux d’intérêt de 0,837 %.
    Et la Grèce ?
    Mardi 10 mai 2011, la Grèce a lancé un emprunt à 6 mois : la Grèce a dû payer un taux d’intérêt de … 4,880 % !

    Les taux sont en hausse : c’était 4,800 % lors de la précédente émission en avril, et c’était 4,750 % en mars.

    http://www.obliginfos.fr/2011/05/10/la-grece-place-1625-milliard-deuros-de-dette-a-6-mois-taux-en-hausse/

  25. Et voilà la dernière solution de sauvetage :
    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/hausse-des-pertes-economiques-dues-aux-catastrophes-selon-l-onu.html
    « Hausse des pertes économiques dues aux catastrophes, selon l’Onu »
    «  »Les récents événements au Japon mettent l’accent sur des risques nouveaux et catastrophiques, qu’il importe d’anticiper », dit-il en faisant allusion au séisme du 11 mars et au puissant tsunami qui a suivi, déclenchant à Fukushima le pire accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl en 1986. »

    C’est pas nous. On a fait que se gaver de fric sur le dos du peuple. C’est la faute aux Japonais qui font couler « v »otre économie.

  26. Ce sont les chiens de garde, genre pitt-bulls, du blog, Vigneron et Yvan? Je veux bien que le blog soit financé par des mécènes, mais le nez sur le guidon et un verre à la main, il y a une agressivité pesante dans les réponses de ces deux-là.

    1. @Jeanne

      Oui, en quelque sorte, ce sont les gardiens du temple… 😀

      *** Fuit vite et loin ***

    2. @Jeanne

      Julien et les modos font ce qu’il peuvent pour limiter les dégâts, mais si c’est encore trop…Soumettez donc la décision de notre bannissement au vote souverain des posteurs ! Je me ferai une joie de m’y soumettre si le verdict est oui et Julien pourra bloquer mon IP sans états d’âme. Je suis persuadé qu’Yvan sera ok sur le principe. Je réserverai, quant à moi, ma future décision en cas de resultat contraire, soit un non au bannissement… Mais changer de ton, n’y comptez pas.

      1. Vigneron et Yvan, ce sont les modérateurs qui s’ignorent. Leur niveau d’exigence et leur virulence opèrent un tri naturel parmi les commentateurs potentiels qui ne se sentent pas près à en découdre avec eux au moindre faux-pas.

        Les virer ? Surtout pas, ils me facilitent la vie ! 😉

    3. bonjour,
      j’ai lu sur ce blog « travail moins pour gagner moins ,et vivre mieux  » j’aimerais pouvoir discuter avec la personne qui l’a écrit merci ,je pense qu’il faut réfléchir dans ce sens ,mais que cela demande des efforts de non crédits, la vrai vie c’est peut être de ne pas hypothéquer son avenir

    4. Jeanne.
      Tu ignores que mon agressivité naturelle a déjà sauvé de nombreuses personnes. Dans la vie REELLE.
      Pourquoi crois-tu que je sois devenu agressif malgré une éducation d’érudit scientifique ingénieur avec une enfance bercée d’amour et d’absence de limites..???
      Je n’ai jamais nié être un gosse de riche mais par contre, c’est cela qui me révolte.

      Ouvrir les yeux n’est pas réservé à une caste de psychologues.

      1. Au fait, Jeanne.

        Si tu ne connais pas le sens profond du mot Partage, Vigneron et moi pouvons te l’enseigner. A condition d’acceptation réciproque.

      2. @ Yvan, Les gosses de riches sont mal élevés, ils se croient tout permis, il est grand temps que le père Duchesne mette les limites et le grand frérot Alex les bornes, quoique avec un diminutif pareil, du coté Lex, c’est mal barré. Pour les psycho, sont pas organisés en caste mais au mieux en castre. Kif kif bourricot coté seuil à pas franchir, sinon… Quand au Vigneron, irrécupérable, même pour la maison de redressement, saura jamais marcher droit, fait appel au peuple alors qu’il arrête pas d’ire ki sait pas c’que c’est. Un dangereux, à bannir, à moins que je me porte garant comme rééducateur, avec une option à terme dans le cadre d’une entreprise de bienfaiteurs de l’humanité. Des sous-scripteurs ?

      3. Non, de bannissement, point ! zavons déjà de grands bannisseurs en stock à la cabèche de feue la république : « salaud de pauvres »! =) ça va barder a dit W. ! allez, zou, au STO ! non mais !
        ( tiens mardi, dans là-bas si j’y suis, une émission rafraichissante, et un premier (me semble-t-il) message chanté d’une AMG, qui cerne assez bien le profil de W. ( ça porte pas bonheur cette initiale : je veux dire deubleyou : ça les rend pas fins .)
        pour le reste, zavons déjà de grands rééducateurs de bébés futurs délinquants : y braillent trop, font pas leurs nuits, zont pas les bons gènes, du coup y gênent ! =) vont être « fichés », na, bien fait pour eux !
        entre les maisons de corrections et no limit, y’a une limite quand-même !

  27. Jeanne n’a pas tout à fait tort.

    Je n’ai du poster que 3 fois sur ce blog que je lis régulièrement. Et aujourd’hui alors que je ne pensais pas que mon commentaire allait m’attirer un reproche. Pour moi il était anodin.

    Yvan a commencer à me soupçonner d’avoir déjà posté sous un pseudo différent. Suivit d’un ‘Sympathique ment’ et d’un réponse sibylline quand je lui demandais si j’avais fait une erreur.

    Ce n’est pas grave. Je me contenterais de lire de temps en temps dorénavant.

    Mais pour avoir participé à des forums (d’un tout autre sujet) qui recevait 36000 messages par jours. Je sais trop bien comment cela se termine. Le succès aidant certains prennent la grosse tête et se considère comme les gardiens du temple. Résultat, tout le monde s’en va.

    Donc, Yvan. Si tu me lis. Je n’ai pas eu de parents qui puissent me payer des études d’ingénieurs. A 18 ans j’étais soutient de famille. J’ai peut être posté une bêtise. Mais il fallait me l’expliquer, même avec une manière rude du style « tu es un idiot. 1+1 cela fait 2 et pas 3 ».

    Au lieu de me répondre par une phrase au second voir un troisième degré sous entendant « Moi je sais, pas la peine que je m’explique ».

    Et tu veux révolutionner le monde dirigé par une oligarchie avec cette technique ?

    Clémenceau disait : En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables.

    1. @Herman Nivelle

      Il ne faut pas focaliser sur Yvan ou d’autres qui « réagissent », c’est vrai que tout blog ou forum a ses habitués qui finissent par devenir les gardiens du Temple.
      Mais rien n’empêche réellement de se positionner comme vous venez de le faire à juste titre, et fort habilement, en neutralisant votre interlocuteur en exigeant une forme de réponse argumentée et contradictoire qui n’est pas venue.
      L’important est d’en tirer les informations les plus réelles possibles.
      D’autant que le sujet des fonds propres de nos Bigs Banks européennes est suffisamment parlant ou plutôt insuffisant en terme de ratio comparé aux dettes comme vous le soulignez très clairement, en calculant le besoin de financement pour correspondre à Bâle III.

      Votre style d’écriture me fait fortement penser aux billets de JP Chevallier, Un peu Non? 😉

    2. Bonne réflexion de Clémenceau.
      Mais il était politique, non..??

      Bon, je te résume.
      Herman Nivelle est un pseudo que je croyais ne jamais avoir vu, mais d’autres Herman, si.
      En aucun cas je ne t’ai soupçonné d’utiliser différents pseudos, je m’en fous royalement, ici, c’est le commentaire qui compte et les déguisements ne font pas long feu.
      Evite de me faire penser comme toi.

      Le Sympatique ment, ce n’est absolument pas destiné à ta grande personne, mais à celui que tu décris et qui se fait sympathique..
      Là aussi, tu me refais du nombrilisme.

      Gardien du temple…
      Tu parles.
      Le blog fonctionne aussi bien et même peut-être mieux lorsque je pars en congés et ça m’arrive souvent.
      Plus qu’à l’équipe qui gère d’ailleurs et eux, ça leur fait aussi des vacances plutôt que de se pastiller mes trop nombreux commentaires car je suis une pipelette. Je reconnais.
      Et qui s’exprime mal, je reconnais aussi.

      Ensuite.
      Devenu ingénieur sur un tard, donc sans rapport avec une naissance de « haut rang », mais tel que c’était écrit, c’était sujet à confusion.

      Oui. Je suis rude. (j’ai d’ailleurs encore engueulé une amie au téléphone hier soir car elle se fait mener en bateau par sa fille.)
      Mais ça, c’est de famille et malgré mon âge moyen, ça ne pourra faire qu’empirer…
      Le tout est que je le sache histoire de modérer… ce sera déjà ça.

      Bon, sinon.
      Puisque la propagande s’ingénie à nous faire prendre des vessies pour des lanternes, vas-y, lâches-toi.
      Dis-moi d’autres choses qui te semblent véridiques (de toute bonne foi) ou cites-moi d’autres charlots que tu écoutes afin que je te les éclaire sous un autre angle …
      SACHANT QUE
      je te propose, et TU disposes.

      Tout comme cette amie à laquelle j’ai proposé une solution, si elle ne l’applique pas, elle restera mon amie.

      N.B.: c’est un peu le critère de recrutement ici : le « brainstormainge » mais… sélectif.

  28. Si l’inflation diminue le pouvoir d’achat, c’est que cette inflation ne concerne que les prix de vente des produits et pas les salaires.
    Or, nous sommes déjà dans cette situation.

    L’inflation suppose une augmentation des prix et des salaires, et une perte pour les stockeurs d’argents.

    Nous avons vécu sous un régime d’inflation à plus de 10% et hormis les politiques qui hurlaient à tout bout de champs que c’était catastrophique, en tant que salariés je ne me rappelle pas d’en avoir tant souffert. Je sais même que autour de moi, bon nombre de « petits salariés » on pu financer l’achat ou la construction de leur Home, sweet home de façon assez indolore.

    1. Ben ouais, il faut que je retrouve un article du Diplo qui en causait, il y a longtemps, vers début 70.
      L´inflation grignote la rente capitaliste, pas les salaires. (pas la tête les libéraux, à la loyale siou plaît).

  29. Et pendant ce temps là.

    Le projet libéral continue son bonhomme de chemin. Les députés causent de l´équilibre des finances dans la constitution…La « constitutionnalisation » de la gouvernance par les marchés. Bon, ok c´était déjà fait depuis un moment, mais bon faut l´oser de causer de ça en ce moment, faut se sentir sacrément invisible et invincible, faut se dire que le peuple regarde ailleurs.

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