L'actualité de la crise : LA ROUTE EST LONGUE, TRÈS LONGUE…, par François Leclerc

Billet invité.

Quelqu’un a-t-il une idée du temps que tout cela va encore durer ?

Il semble que non, puisque plus personne ne se hasarde à dire « je vois les jeunes et tendres pousses vertes de la croissance revenue » et que le meilleur discours sur la crise consiste dorénavant à ne plus en avoir. En l’escamotant, ou en la présentant sous le nouveau jour de l’apocalyptique dette publique. En montant en épingle d’autres catastrophes imprévues, comme de redoutables épisodes neigeux en plein hiver, à moins qu’un médicament et un laboratoire ne fassent scandale parce qu’ils tuent, sans qu’aucune responsabilité ne soit – prenons en les paris – jamais établie.

Il fallait fureter dans les pages intérieures du Wall Street Journal, en bas de colonne, pour trouver ce matin « une intéressante information » apportant un début de réponse à cette question. La mégabanque Crédit Suisse vient de vendre un paquet d’actifs pourris à un hedge-fund dénommé Apollo, dans des conditions et un contexte qui méritent d’aller y voir de plus près. Car elle va sortir de son bilan 2,8 milliards de dollars d’actifs hypothécaires pour les vendre 1,2 milliards de dollars, soit après une décote de tout de même 58%.

S’agit-il de subprimes américains particulièrement toxiques, que la banque se serait laissé refiler dans l’euphorie d’une période où tout était possible et permis ? Que nenni ! On apprend qu’il s’agit de prêts dans le secteur de l’immobilier commercial, pour des immeubles et des hôtels dans ces pays particulièrement sinistrés que sont l’Allemagne, le Danemark, la Suisse et la France. Où va-t-on si l’on en est là  ?

Visiblement, ce sont les moins toxiques des actifs en portefeuille qui ont été cédés, mais une décote de 58% a du néanmoins être opérée pour pouvoir faire l’affaire. Quelle sera alors son ampleur pour les plus toxiques ? Mais tel n’est pas le commentaire du Wall Street Journal, qui veut y voir le signal que les affaires reprennent, puisqu’un hedge fund se lance dans une telle opération, nécessairement profitable tant leur avidité est reconnue.

Est-ce bien si certain ? Le détail de l’accord entre le Crédit Suisse et Apollo n’est bien entendu pas connu. On sait toutefois que la banque à prêté à ce dernier les fonds pour que l’opération soit possible, à un taux qui n’a pas été divulgué, et qu’elle entre au capital de la joint-venture créée à cette occasion, pour un montant qui ne l’est pas plus.

Il fallait que la mariée ait les plus beaux atours pour que le mariage arrangé puisse se faire. En d’autres termes, que ne ferait-on pas pour se débarrasser d’actifs encombrants, afin de nettoyer son bilan ? Quitte à inclure dans le deal une sorte de clause de retour à meilleure fortune, un partage des bénéfices au cas où finalement l’opération en dégagerait…

Surpris à l’époque par les événements, le Crédit Suisse avait du interrompre ses opérations coutumières de titrisation de ses actifs hypothécaires, qui lui permettaient de se financer sur le marché. Il faut maintenant s’en débarrasser autrement, car le marché de la titrisation est sinistré et l’on ne sait pas comment le faire repartir. Si l’opération du Crédit Suisse signifie quelque chose, c’est d’abord cela : des montages financiers de fortune doivent être mis sur pied afin de liquider le passé, quitte à mettre la main à la poche.

Fait nouveau, de premiers hedge funds se préparent à prendre la suite d’Apollo, sentant la bonne affaire. Espérant une réédition des années 90 aux Etats-Unis, lors de la crise des caisses d’épargne où des actifs avaient été bradés. Ou quand la FDIC, régulateur des banques américaines, revend à des prix cassés des actifs récupérés dans les banques régionales en faillite. Mais l’histoire va-t-elle se répéter à l’identique ? La décote de près de 60% sera-t-elle suffisante pour que l’affaire retombe sur ses pieds ? La suite du test en cours le dira peut-être… Car s’il faut rendre cette justice aux financiers qu’ils savent créer des marchés, on est fondé à se demander s’ils n’ont pas un peu perdu la main…

Comment les hedge funds se préparent-ils de leur côté à procéder ? Tout à leur rôle de vidangeur financier, ils deviennent les sous-traitants des mégabanques, associés aux pertes comme aux profits du nettoyage de leurs bilans, dans un secteur du prêt hypothécaire connu pour être lourd de menaces à venir. Devenus propriétaires après décote de prêts dont le remboursement est douteux, ils peuvent les restructurer ou bien vendre les biens correspondants après saisie, s’ils trouvent preneur. A eux de jouer en espérant ne pas être les dindons de la farce !

Un secteur de la shadow economy s’apprête à tendre la main aux mégabanques, illustration supplémentaire de l’étroite imbrication de ces deux mondes. La saison des fire sales (vente à la casse) a commencé. Mais seules les banques en ayant les moyens vont pouvoir y participer et seul le dessus du panier de leurs actifs toxiques va pouvoir prétendre à ce traitement de faveur.

Combien de temps ce dégazage va-t-il durer ? Selon le FDIC, les banques américaines détiendraient encore 1.600 milliards de dollars de prêts dans l’immobilier commercial.

La route est longue, très longue, voilà tout ce que l’on peut répondre.

41 réponses sur “L'actualité de la crise : LA ROUTE EST LONGUE, TRÈS LONGUE…, par François Leclerc”

  1. Je ne retrouve pas la référence exacte, mais ce blog avait averti, il y a 10 mois environ que le premier semestre serait celui des « défaults » des promoteurs de l’immobilier commercial. Il semble que le Crédit Suisse en prenne conscience.

  2. 58% de décote pour des actifs allemands, français, danois ou suisses!
    Imaginez la tronche des actifs espagnols, portugais ou italiens!

    Quand l’éclatement de la bulle immobilière espagnole, avec la crise des caisses d’épargne espagnoles, va arrriver, on va voir nos gouvernants européens partir dans tous les sens de réunions en réunions, comme des poules dans une basse-cour en face d’un renard: au-secours ! sauve qui plume ! qu’est-ce qu’on fait, nos argentiers sont ruinés et nous emporte avec eux !

    Ah oui! Cela va être long, très long.
    Comme disaient les russes à propos de Brejnev: son règne n’est pas long, il est interminable!

    1. Ce que voulait dire Paul qui a commencé à festoyer avant tout le monde…
      c’est qu’il avait attiré l’attention plusieurs fois et donné des chiffres concernant les USA
      sur une deuxième vague à venir, enfin tsunami, liée au financement de l’immobilier commercial.
      C’était un coup de main fraternel…

  3. @francois

    des actifs qu elle portait dans son bilan ? ou de sa section asset mangement

    C est tres different .

    On peut meme imaginer un montage ou la banque rachete via ce hedge fund les actifs de ces clients avec une decote à la cle.
    Ou si elle ne le fait pas en fond propre on peut tres bien imaginer qu elle prete l argent à ce hedge fund et se fasse du pognon sur le dos des clients.

    C est quoi ce hedge fund ? Il est connu ou pas ?

    La finance est vraiment malade il est temps que tout ca s arrete

  4. on appelle ce type de strategie des strategies  » recovery « faut faire extremement attention? J AI VERIFIE CETTE INFO SUR LE WALL STREET journal.
    A aucun moment ils disent que que ces actifs sont dans le bilan de credit suisse.

    Ils peuvent etre dans des fonds, dans des CDO, des ABS bref ils peuvent etre portes par les clients de credit suisse.

    1. En français aussi : http://www.easybourse.com/bourse/international/news/898757/credit-suisse-vend-prets-immobiliers-au-rabais-a-apollo-wsj.html
      Credit Suisse Group (CS) est en train de vendre un portefeuille de prêts immobiliers commerciaux douteux, d’une valeur de 2,8 milliards de dollars, au fonds de capital-investissement Apollo Management LP pour un montant de 1,2 milliard de dollars, selon des personnes proches du dossier. Il s’agit de l’une des cessions les plus importantes de prêts immobiliers de piètre qualité réalisées par une banque depuis la crise.

  5. le debut de la crise fin juillet 2007 aout 2007 on etait dans un cas symetrique, à savoir que les fonds bnp et pas se fonds propres n avaient plus de prix.

    Tout le monde se demandait pourquoi la bnp n avait pas perdu d argent alors que les autres banques derouillaient, pour la simple et bonne raison qu a la bnp c est les clients qui ont perdu.

    Ils ont par la suite monte un fonds avec une filiale us ou ils ont rachete la dette AAA à 80%, un mois plus tard elle valait 100% sur un notionnel de 6 milliars d euros en un mois elle a gagne 1 milliards d euro

    il y a un vrai probleme, comment autorise qu une banque soit à la fois market maker, prop trader et asset manager dans toutes les aautres profdessions du monde ca s appelle un conflit d interet sauf en finance.

    Croyez moi, en finance on fait de l argent uniquement par des combines de ce genre, les modeles mathematiques, fondame,talistes risk managemen tout ca c est du pipeau.

    C est qua vec de la politique mene au sein du top management qu on fait de l argent

    1. OK avec çà François.

      Et puis vu du côté de Baudoin Prot:
      On fait surtout de l’argent sans risque en pompant des commissions sur le dos des clients.

      Je suis curieux de savoir quel portion de leur patrimoine « privé » les grands patrons de banques engagent dans les « produits » qu’ils vendent….
      Les commissions y a que çà de « sûr »…çà gagne à tous les coups….

    2. @françois : tout à fait d’accord, les trucs mathématiques ne servent qu’à justifier la conception de « produits », et ceux-ci à appâter le client. Mais si les gros coups sont forcément le fait du « top management », n’oublions pas qu’un banquier travaille surtout sur le principe des « petits ruisseaux qui font les grandes rivières ».

    3. @crapaud

      pas du tout, toute la communication est faite la dessus ( le petit ruisseau fait des grandes rivieres ) mais le business model des tops banks n est pas du tout ca.

      pour une grande banque , son business model est simple, il s agit d exteriroirser au maximum ses pertes à des des clients ( particuliers ou institutionnels ) et de concentrer au maximum ses gains sur ses fonds propres.

      C est pour ca que plus une banque a d activites plus la maximisation de sa rentabilite sera forte
      ( credit au particuliers, bancassurance, gestion d actifs , banque d affaires , market maker )

      Certaines banques ont une opacité totale et sont considerees comme les reines des banques.Goldman sachs par exemple. eux leur business model est different c est une business model qui marche de concert avec les politiques.

      Si vous saviez comment ca se passe, dans une banque 4 5 personnes au plus sont responsables de 75 % du benefice de la banque ( le pdg, le boss de la banque d affaires, 2 3 boss de salles de marches).Le reste ce sont des grouillons

      kerviel dans le milieu de la ffinance c est un petit mec.On a tous polarisé la dessus mais c etait un tout petit.

      Moi à mon niveau je suis un tout petit aussi, mais j essaie d avoir une vision strategique de la finance ( ou se canalise le pouvoir ? qui est decideur ? etc etc etc ).Je peux vous garantir que c es d une opacité totale.

      75 % des traders et vendeurs ne se posent pas toutes ces questions et n ont pas de vues peripheriques.

    4. On est bien d’accord François , tout ces enrichissements scandaleux ne se font pas par l’opération du « Saint Esprit », c’est justement ces 4 ou 5 décideurs qu’il faut nommer et mettre en prison tout comme Madoff; car nommer « les banques » c’est toujours maintenir le flou et diluer les responsabilités.

  6. Les banques font le nettoyage et comptent sur nous pour payer.

    Je vais raconter l’histoire d’un groupe européen d’imprimerie de livre avec son siège en France.
    Ce groupe s’est constitué au début des années 2000 par le rachat par des financiers avec la méthode du LBO d’une douzaine d’imprimeries en France, en Allemagne, en Angleterre, aux Pays Bas et en Plogne.
    Le groupe était valorisé à hauteur de 350.000.000 euros et les banques, dont le chef de file était RBS (Royal Bank of Scotland), connaissait de plus en plus de difficultés, étranglé qu’il était par le remboursement de ses dettes et une faible rentabilité, bien qu’il fût exonéré d’impôts sur le bénéfice par la grâce du montage LBO (l’acheteur rembourse ses emprunts avec les bénéfices avant impôt des entreprises achetées).
    Quant il devint évident que la seule issue était le défaut et donc le dépôt de bilan du groupe et de l’ensemble des entreprises, les banques ont repris les rênes et valorisé le groupe à 150.000.000 euros, abandonnant ainsi plus de la moitié de leur illusoire richesse.

    Quand on voit dans quelle situation sont véritablement les banques en question, il est aisé de comprendre quelle est la nature véritable de leur richesse.

    Illusion, tout n’est qu’illusion dans le monde de la finance, sauf les intérêts que doivent rembourser les pauvres.

    Pour en savoir plus sur cette enquête : marlowe@orange.fr

  7. Pourquoi ai-je envie de vomir après avoir lu cet article et écouté la vidéo du Vendredi ? Alors après avoir ruiné des Etats, après avoir fait payer les peuples, après avoir mis des dizaines de millions de personnes dans la mouise et la misère, c’est « business as usual » ?

    Non ça ne peut pas se passer comme ça !? Je vais finir par prendre un visa pour le Québec et aller me perdre dans la forêt, peut-être que mon espérance de vie passera de 80 à 35-40 ans mais vivre au sein de ce système, dans cette société, me soumet jour après jour à une nausée de l’âme….

    C’est atroce, j’en viens à espérer qu’une conflagration parte de Corée et ruine toute cette m***rde…….

  8. ok, cela est intéressant, pas surprenant.
    En effet, « les banques » sont des coquilles vides qui seront peut-être un jour simplement vidées de leur substance -au bénéfice de certains banquiers qui se seront rempli les poches, mais aussi pour « protéger » certains créanciers « initiés au détriment de tous ceux qui seront sans doute spoliés – à savoir la plupart des petits épargnants…
    Il est vrai que cela ne diminue en rien la concentration des richesse, cela l’accélère plutôt.
    A la fin, on arrivera dans un monde néoféodal.

    1. 00h47
      Il est né le divin décompte……
      A votre service, et à votre décharge.
      Tout un monde à refaire.
      Et contrairement à mon habitude, sans point d’exclamation.

  9. pour la longueur de la route voici:
    1 spéculé du double = 2 , 2 acheté à crédit 30 ans = 6
    1 dévalué de moitié = 0,5
    L’écart est maintenant de 12 fois.
    30 ans * 12 = 360 ans avant d’avoir remboursé la totalité du prêt selon les chiffres pris en engagement par les acteurs.
    Pour modifier les termes il faudra au moins attendre la mort des acteurs.
    Une mort rapide ou violente est toujours préférable.
    A vos piques et vos fourches , remontez la roue , la guillotine etc….ou atomisez votre voisin.

    1. et, on dira que je suis sanguinaire ! …

      « Frères humains qui après nous vivez,
      N’ayez les cuers contre nous endurcis … » / François Villon

      voilà l’épitaphe que nous pourrons reprendre à notre compte, si aucun changement profond n’est initié,et mis en place de gré ou de force …
      en attendant, place à la poésie : » Ballade des Dames du temps jadis » : Villon par Brassens.
      http://www.youtube.com/watch?v=Ip7fIB4aOeA

  10. Suis allée à la messe de minuit (20h) dans mon bourg de la Drôme Provençale, et à ma grande stupéfaction, le curé a fait toute son homélie sur la crise ou plutôt les crises, en commençant ainsi ; « Je ne voudrais pas gâcher votre soirée de Noël mais comment se réjouir lorsque le monde marche sur la tête…  » A la quête les paniers furent emplis de billets de banque. Ce curé est un prêtre ouvrier très actif pour les plus démunis. A lui seul, il doit couvrir une petite vingtaine de paroisses et la seule crise dont il n’a pas fait état, c’est la crise de foi ! Aujourd’hui jour de Noël, je destine ma pensée pour ces gens qui donnent beaucoup d’eux-même aux autres.
    Vrai, François, ce n’est pas directement en lien avec votre billet. Quoique.

  11. J’ai connu autrefois la J.O.C…Et certains prêtres du moment…Effectivement leurs travail reste intact…Bien que démesuré vu la situation…Alors un grand respect à ses prêtres ouvriers, qui ne désarme pas et dont la foi reste intact.

  12. on parle toujours des marchés , des banques , jamais des assureurs vie qui ont selon moi plongé les 2 mains dans les toxiques jusqu’aux épaules.
    Fond de garantie des ass vie 500 millions , maxi remb individuel 70000 € = 7000 clients garantis.
    Mettez votre argent là c’est très bon , vous serez bientôt tous très contents.
    Je me réjouis d’avance.

  13. Résiste, espère/ Action Catholique Ouvrière

    http://www.acofrance.net/

    A la messe de minuit dans ma paroisse intervention ACO sur la nécessité d’une organisation forte de la solidarité emploi,santé,retraites, éducation..
    à la suite des manifs et des rencontres qui les ont suivies..
    « 

  14. @ L’auteur et aux intervenants :
    Bonne fin d’année.
    Ce blog est vraiment très bien

    Bertrand parle ci-dessus des Assurance vie notamment.

    En effet, c’est un peu opaque ( et en outre assez changeant) ces placements en Assurance vie.

    La fameuse phrase de ROCKFELLER :

    « Si les gens savaient exactement comment fonctionnent les Banques, ce serait la révolution »

    surtout depuis 1973
    Drôle de système !

    1ère étape pour le « pékin lambda » = se faire une idée précise (en s’informant sérieusement) . Déjà là, je suis effaré de la « paresse intellectuelle de certaines personnes »
    2ème étape : agir . Les pistes sont alors assez nombreuses.. mais là encore  » écrémage »..
    si bien que le nombre de Citoyens bien informés et agissant à bon escient est très limité.

    2011 = année de  » la lutte contre la solitude » !! –> cela implique SOLIDARITE
    Certaines solidarités existent … mais pas si nombreuses que cela
    De plus, des intervenants dans ce domaine doivent parfois être déçus.

    Car l’egocentrisme ( et les oeillères) sont assez répandus .. je trouve

    Après  » cet épisode des FETES, des FETES »  » le monde occidental va retouver la  » G… de Bois » = austérité etc..

    Un livre m’a bcp intéressé , écrit par Arthur SCNITZLER :
    RELATIONS et Solitudes,
    avec de courts chapitres sur des sujets tels que la vie sociale, les partis politiques etc..

    Heureux qu’il y ait des livres intéressants..
    Mais combien de gens lisent de temps en temps un livre qui contribue à améliorer leur vision de la vie ??? peu …
    Bon dimanche

  15. @ Marcel
    Bonne journée à vous !
    Votre blog aussi est très bien !
    Il ouvre des Horizons et provoque des Coups de Coeur !!

    @ Tous :

    Anecdote : Le journal d’A2 hier soir a montré le village de Rocquigny ( entre Bapaume et Péronne) que j’ai quitté voici peu. Isolé par des congères de neige . le reportage montrait 1 certaine solidarité .. enfin.. disons  » ouvrir les routes à la circulation » condition nécessaire mais nullement suffisante pour  » développer le mieux vivre ensemble » ..
    Moi qui ai vécu + de 4 ans dans ce « microcosme d’un village rural  » cela m’a , disons, interpellé..
    Mais ce n’est qu’une indication microcosmique. Toutefois, c’est après avoir analysé toute 1 série de faits qu’une personne peut faire une 1ère synthèse etc.;
    Qu’en pensez vous ?
    Cette décennie va être assez fertile en événements !
    Bon dimanche

  16. « Je vois les jeunes et tendres pousses vertes de la croissance revenue » Il me semble que c’est du Ben Bernake .? A mons avis, les jeunes et vertes tendres pousses sont loin de nous et les « rêves » de Ben Bernake sout eux aussi loin des réalités de la vie quotidienne des Américains. Voir les créances pourries des Banques mises en vente par un « Hedge fund » pour être recyclées n’est guère appétent pour l’économie réelle..

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