L'actualité de la crise: LE GRAND JEU ET LES PETITS GARÇONS, par François Leclerc

Billet invité.

Les projecteurs sont braqués sur l’Europe, et plus particulièrement sur la zone euro, depuis que le grand jeu s’y est déplacé et installé. Ce qui ne devrait pas faire oublier le reste du monde, en particulier les pays développés. Où en sont donc les Etats-Unis, le Japon et le Royaume Uni ? Sont-ils dans la même impasse que la zone euro, qui s’enferre dans sa propre crise ?

Aux Etats-Unis, c’est la Fed qui joue le rôle du sauveur. Bien qu’elle ne semble pas trop assurée de son affaire et ne cesse d’expliquer que l’Etat fédéral doit également jouer le sien afin de conjointement relancer l’économie. A ce point que son président, Ben Bernanke, laissait dernièrement entendre qu’après le QE 2, un QE 3 serait envisageable. En termes moins elliptiques, qu’un nouveau round de quantitative easing (assouplissement quantitatif) serait si nécessaire engagé, se traduisant par un nouveau programme d’achats d’obligations américaines.

De son côté, l’administration Obama s’adapte à la situation politique créée par la victoire des républicains à la Chambre des représentants, où ils vont être majoritaires dès la nouvelle législature. Faisant face à de très virulentes offensives, elle concède des compromis peu glorieux. Ils n’augurent pas dans l’immédiat d’une réduction du déficit budgétaire, tant en raison de la prolongation pour deux ans de la détaxe dont bénéficiaient les revenus les plus élevés que des délicates discussions au sein de la commission ad hoc chargée d’étudier entre parlementaires des deux bords des mesures de réduction de celui-ci.

Au Royaume-Uni, la Banque d’Angleterre n’est pas plus à l’aise. Prise entre une inflation jugée préoccupante et une croissance qui ne l’est pas moins, tiraillée en son sein par des avis contradictoires sur la conduite à tenir, elle en tire comme conclusion de ne rien faire. L’attentisme domine, une fois épuisée l’enveloppe de 293 milliards d’euros de son programme d’assouplissement quantitatif de mars 2009, alors que la reprise est chaotique et incertaine et que vont entrer en vigueur en début d’année les mesures d’austérité décidées par le gouvernement Cameron.

Au Japon, c’est le gouvernement qui a lancé un programme de 44 milliards d’euros sous forme d’une rallonge budgétaire destinée à relancer l’économie. La Banque du Japon ayant auparavant décidé d’acheter, pour un même montant dans un premier temps, des actifs financiers adossés à l’immobilier, ou bien des effets de commerce ou encore des obligations d’Etat. Les plans et les mesures continuent de se succéder, toujours sans sortir le pays de la trappe à liquidité dans laquelle il est tombé. Seule consolation, le dollar monte par rapport au yen, ce qui favorise les exportations et donc la croissance.

D’un pays à l’autre, les potions utilisées sont différentes – pour ne pas dire opposées – mais elles ont en commun d’être inefficaces. Les 16 pays européens de l’euro, ainsi que la BCE, ne sont finalement pas plus mal lotis.

Le monde occidental est en panne de croissance et ne sait pas pourquoi. Essayant toutes les combinaisons de remèdes – panachant des interventions des banques centrales et des plans de relance, ou les proscrivant au contraire – les gouvernements tirent dans tous les sens une machine qui recherche son équilibre et aurait certainement besoin de l’être dans un seul.

Devant les marchés tout puissants, les gouvernements se comportent comme des petits garçons. Incitant à penser que soit ils sont particulièrement timorés, soit ils ont partie liée, soit encore ils n’ont plus les moyens de faire dans ce Far West là la loi. Ce monde est à la dérive, ce qui faisait office de démocratie représentative est en train de se révéler être un trompe l’œil, puisque le pouvoir n’est pas là où sont les élus.

Le marché obligataire allemand vient de donner un fâcheux signal : pour la troisième fois consécutive, une émission vient de n’être que partiellement souscrite et le taux consenti s’élève. Comme si les marchés anticipaient que, d’une manière ou d’une autre, l’Allemagne devra finalement mettre au pot commun européen, bien qu’elle s’y refuse avec obstination. Sur le marché des T-bonds américains à dix ans, un autre signal vient d’être donné, leur taux monte également à la suite de mesures décidées par Barack Obama, qui vont augmenter le déficit budgétaire. Même l’Allemagne subit le contre-coup de la crise européenne, tandis que les Etats-Unis voient leur taux monter au lieu de descendre comme prévu, suite au QE 2 de la Fed. Les marchés font de la politique et les politiciens ne maîtrisent pas la finance.

Une ère est en train de se clore, dans laquelle le crédit était facile, aussi bien pour les ménages que pour les Etats. L’ensemble dopait une croissance dont on ne se souciait pas trop de savoir de quoi elle était faite, tant qu’elle se poursuivait allégrement. Un peu, dans un autre funeste domaine, comme le prix de l’immobilier, dont le destin était croyait-on d’en faire éternellement autant.

Le crédit n’est plus ce qu’il était et la croissance non plus. Quels autres repères faut-il se donner, quelle économie faut-il remettre sur pied et comment ?

Bien poser les problèmes permet, dit-on, de les résoudre à moitié. Se refuser à le faire, comme constaté, ne peut avoir que de sombres conséquences. Les banques centrales sont toujours le dernier recours du système financier, le prenant sans conditions sous sa protection, créant les conditions pour que s’exerce son racket. Les gouvernements donnent désormais toute l’apparence d’être comme ces financiers qui ont pris le pouvoir dans les grandes entreprises. Ne connaissant pas le métier de celles-ci, mais se forgeant une réputation de gestionnaires hors pair grâce à leur maîtrise impitoyable de la bottom line (la ligne du bas des comptes d’exploitation).

Mais ce monde ne parvient pas à retrouver son assiette.

198 réponses sur “L'actualité de la crise: LE GRAND JEU ET LES PETITS GARÇONS, par François Leclerc”

  1. les taux obligataires restent malgré tout fort bas, les quelques secousses actuelles ne présagent pas nécessairement une remontée soudaine et continuelle. Nous sommes encore très bas, par exemple, des niveaux records de l’époque du franc fort. Et sur certains actifs la déflation est souhaitable et le renchérissement du coût du crédit permettrait d’aller dans ce sens.
    bonne journée à tous !

    1. Dans ce même blog, Entre ceux qui pensent que les taux obligataires sont encore très bas et ceux qui s’alarment des même taux bien trop hauts pour se financer … c’est à ne plus rien à y comprendre !

      QUELLE CAPHARNAUM, les analyses partent dans tous les sens !!!!

    2. Le contexte est devenu trés volatile. Les taux obligataires, selon les pays, peuvent sortir très rapidement de leur torpeur.

    3. D’ailleurs, le simple examen d’un historique des taux obligataires n’a pas grand sens en soi. Ces taux doivent être pondérés des masses sur lesquelles ils s’appliquent. Supposons que le taux de référence soit à 2% le 1er janvier 2010 puis à 5 % le 1er janvier 2011. Si l’endettement public est de 1.000 milliards de dollars (soit la dette publique des Etats-Unis en 1981) la hausse des intérêts seuls sera de 30 milliards de dollars. Si la masse considérée est de 10.000 milliards la charge supplémentaire d’intérêts sera de 300 milliards pour une année, 429 milliards si la dette est de 14.000 milliards de $. La dette publique étasunienne serait de 14.000 milliards de dollars en 2010 (elle pourrait s’élever à 22.000 milliards en 2021).

    4. Les taux sont très bas dans l’absolu, et tout a été fait pour les faire rester le + bas possible. Mais ils montent tout de même, + ou – vite selon les pays. Ceux qui ont de l’argent a placer ont de + en + de choix rentables puisqu’il y a de + en + de dettes et qu’elles gonflent rapidement, alors pour attirer le client il faut monter les taux. L’ennui c’est que les intérêts coûtent d’autant + cher alors que les rentrées diminuent faute de croissance.
      Pour un particulier la parade est d’emprunter à un taux + élevé, ça ne va généralement pas loin, ses possibilités de remboursement des seuls intérêts, exponentiels, sont rapidement dépassés. Pour un état, qui peut émettre de la vraie-fausse monnaie il y a la possibilité d’une fuite en avant mais ça finit généralement par craquer aussi, comme en Grèce ou en Irlande.

      L’augmentation des taux longs signale une perte de confiance, ce qui est très mauvais signe parce que quasi imparable à moins d’une décision énergique et rapide.

  2. François Leclerc écrit avec justesse ceci:
    (….) ce qui faisait office de démocratie représentative est en train de se révéler être un trompe l’œil, puisque le pouvoir n’est pas là où sont les élus (….)
    .(….) Les marchés font de la politique et les politiciens ne maîtrisent pas la finance.(….)

    Ça fait plus ou moins vingt cinq ans que je dis exactement ça. Ça aura été vraiment long avant que cette constatation se généralise enfin. Il aura fallu une fermentation accélérée du « système » comme actuellement pour comprendre qu’il faut regarder et pratiquer le modèle socio-économique à travers le prisme de la finance, et non pas à travers le prisme de la politique devenu débile et complice bien payé, il y a déjà longtemps.

    On peut méditer cette phrase de François Furet: que je cite de mémoire mais le sens y est:: « La démocratie ne peut fonctionner que par des forces non visibles qui lui sont contraires, mais indispensables à son fonctionnement »

    Et aussi cette phrase-ci, textuelle, du philosophe et écrivain Raymond Abelio dans son livre Assomption de l’Europe (1947): « Le fascisme théorique a été écrasé en Europe, mais la politique et l’économie mondiales sont sorties fascisées de cet écrasement »

  3. Quelle clairvoyance ! Quelle limpidité dans vos propos !
    Merci de nous éclairer avec vos papiers si bien rédigés.

    Je déduis de vos propos que le principe de la planche à billet, caché derrière la moustache du QE, tient lieu de vanne commandée à inflation. Celle-ci est finalement un bon moyen de détruire la valeur trop accumulée. Certes, cet outil pénalise tout le monde, riches et pauvres, un peu comme le napalm le ferait pour allumer une bougie. Cependant, on vous rétorquera que les pauvres n’ont pas grand chose à perdre en capital.

    Ne faudrait-il pas prendre cette politique inflationniste comme une sorte d’atterrissage en douceur comme le souhaitent en réalité nos hommes politiques ?

    1. Il est coutume de dire que l’inflation touche les petits rentiers et tous ceux dont les revenus ne sont pas indexés sur celle-ci. Pour souvent oublier les grands rentiers, qui voient leur patrimoine durement atteint, en proportion.

      L’inflation reste l’interdit majeur pour le capitalisme financier. Si les milieux d’affaires américains ont poussé la Fed à se lancer dans le quantitative easing, c’est que la récession et la déflation menace les Etats-Unis et non pas l’inflation. Ben Bernanke l’a suffisamment répété sur tous les toits.

      En désespoir de cause, il vaut mieux prendre cette option que de tomber dans la trappe à liquidités comme les Japonais. Ces mêmes milieux d’affaires poussent au QE 3, toujours pour les mêmes raisons, car le QE 2 ne semble pas donner les résultats escomptés, comme d’ailleurs prévisible.

    2. Bonjour
      Je ne crois pas qu’il y ait une inflation constatée et ce, malgré les milliards déversés.
      Ce qui signifie que ces milliards ne sont pas distribués équitablement. 🙂

    3. Merci de ce rappel.
      Vu des politiciens, peut-être considèrent-ils que c’est tout de même une façon de faire atterrir l’économie, non ? Pas du vôtre (du nôtre), d’accord.
      Si m’en tiens à la définition, la trappe à liquidités est une forme de reconstitution d’épargne via la thésaurisation. Donc : si je thésaurise et que j’ai de l’inflation, mon épargne part en fumée. C’est bien ça ?

    4. La mesure de l’inflation aux E-U est un peu particulière, tous les américains savent bien qu’il y a une inflation réelle et sensible dans la vie quotidienne depuis plusieurs années, comme il y a une paupérisation globale bien visible de la société. L’inflation est très faible pour les investisseurs, par contre, et c’est la seule qui est considérée.

  4. L’Allemagne regarde chaque jour un peu plus vers la Russie… et s’éloigne chaque jour un peu plus de l’Europe… jusqu’à bientôt nous laisser tomber.

    1. Exact… Siemens avait déjà quitté le conglomérat du nucléaire français, maintenant EDF pressé de quitter l’Allemagne. L’Europe et plus précisément le couple franco-allemand se défait, les Tetons se tournant irrésistiblement vers l’est, la Russie.

    2. Et s’il etait temps de ne plus considerer la Russie comme une lointaine contree a l’Est, semi-hostile? Mais plutot, comme prone sur europe2020, comme un partenaire a part entiere avec qui il serait bon de prendre des initiatives gagnant-gagnant pour definir une « nouvelle donne ». Bon c’est vrai que les gouvernements russes successifs ont pas mal brille par leur tendance a jouer des coudes, donc l’Europe a tout a gagner a faire ce genre d’accord en parlant tous de la meme voix ou a peu pres… c’est pas gagne je le concede!

    3. Source: une revue de presse de France-Inter
      (désolé d’être imprécis- c’ était à l’occasion de la « réforme » des retraites).

      Les « Allemands » assistent avec consternation à la désindustrialisation
      de la France.
      « Ils » estiment que le France « décroche ».
      « Ils » pensent que les Français refusent de voir l’avenir,
      refusent le modernisme et refusent les efforts qu’une mise
      à niveau nécessiterait.
      L’ Allemagne a une ambition mondiale. Elle recherche
      des partenaires « fiables ». La France n’en fait plus partie.

      La journaliste allemande qui s’ exprimait ainsi représentait
      plutôt des opinions d’intérêts économiques on industriels.
      Elle a insité sur les termes de fiabilité et crédibilité.
      Elle a eut des mots très durs sur le forçage des gouvernants français
      (pas seulement pour les retraites )
      et a opposé la méthode allemande:
      – très longue concertation pour arriver à un consensus
      le plus large possible.
      – longue transition.
      Ainsi les départs à 67 ans -largement modulés par la pénibilité par exemple- seront atteint en 2017 (si ma mémoire est bonne.)

    4. Le « Drang nach Osten » formulé par Adolf Hitler est la « pente naturelle » du dynamisme allemand depuis presque 100 ans . En ce sens le père Adolf avait absolument vu juste. Ce que les nazis ont essayé de faire de manière brutale et criminelle, sous tendue par une idéologie raciste, les allemands d’aujourd’hui vont le faire de manière pacifique et en collaboration avec les russes, l’exploitation et la mise en valeur de leur immense espace.
      L’Allemagne va y gagner, mais aussi l’Europe si elle n’a pas éclaté d’ici là. Le couple franco-allemand est à mettre maintenant à la poubelle de l’histoire, il a servi le temps qu’il devait servir, c’était un couple artificiel dont le lien reposait sur la culpabilité et le déni. Les français et les allemands n’ont pas grand-chose en commun, à part une toute petite minorité culturellement « germanistique » et une francophile encore plus minoritaire. Si les gouvernements français avaient été un peu moins cons, ils auraient utilisé par exemple les alsaciens comme trait d’union pour fonder quelque chose d’à peu près viable. Las, c’est râpé, pour quiconque connait un peu l’Alsace et l’Allemagne d’aujourd’hui. Les français ne comprennent pas grand-chose à l’Allemagne et ont toujours été plus attirés par l’espace « anglo-saxon », snobisme culturel oblige. La France ferait bien de se recentrer sur l’espace latin, qu’elle a toujours plus ou moins méprisé. L’espace à l’est appartient aux teutons, c’est comme ça, il y a des mouvements géographico-historiques qui s’imposent d’eux-mêmes. La presse atlantiste libérale genre Libération pourra continuer à râler sur la semi-dictature Poutine et les « droits de l’homme », ça ne changera rien à l’affaire. Si le projet européen survit aux troubles présents et que la classe politique libérale-atlantiste-grand-marché transatlantique-de-mes-deux consent à prendre sa retraite, ce sera le jackpot assuré : l’Europe de Brest à Vladivostok, encore mieux que le grand Charles, qui s’arrêtait à l’Oural.

  5. Bien poser les problèmes permet, dit-on, de les résoudre à moitié. Se refuser à le faire, comme constaté, ne peut avoir que de sombres conséquences.

    Je suis bien d’accord avec ce postulat, excellent et prodigue F Leclerc. Mais alors face à cette affirmation de la dictature du Capital, dictature folle menant le monde à la catastrophe:

    Ce monde est à la dérive, ce qui faisait office de démocratie représentative est en train de se révéler être un trompe l’œil, puisque le pouvoir n’est pas là où sont les élus.

    Face à la dictature des marchés qui s’étend dans tous les pays, sans doute en Chine également surtout lorsque leur bulle sur l’immobilier, surtout lorsque le dollar exploseront, qu’elle autre alternative les peuples ont-ils, autre que la dictature du prolétariat ?

    Qu’est ce que cette dictature ?

    C’est lorsque les travailleurs (salariés), organisés dans un ou des syndicats (qu’il va falloir se réapproprier. Dehors les Thibault et Mailly) , exigent des partis politiques qui se réclament du socialisme et du communiste de rompre avec la logique des marchés, de rompre avec les logiques politiques type V République.

    De prendre -immédiatement- le pouvoir, par la force de la rue, de manière révolutionnaire, et engage une politique radicalement anti-bourgeoise et anti-capitaliste. Pour commencer sortir de l’Euro.
    – Défaut sur la dette. La dette des fous n’est pas la dette du peuple !
    – Augmentation de l’impôt de la bourgeoisie.
    (elle fuit dans les paradis fiscaux pour y échapper, confiscation de tous ses biens sur le territoire: Terres, vignobles, immeubles, villas, oeuvres d’arts, haras etc. suppression de leurs droits civiques.)
    – Vaste plan de production visant à en finir avec le chômage et à recommencer à enrichir le pays, plan financé par l’impôt du bourgeois « constitutionnel » et la confiscation des biens du bourgeois « réfractaire ».

    Voilà trois mesures d’urgences à engagé dans l’ensemble des pays qui vont sombrer dès 2011 dans une banqueroute extraordinaire et sans égale dans l’histoire.

    Les organisations ouvrières de ces pays ont tout intêrêt à s’organiser dans une internationale s’ils veulent sauver encore ce qu’il reste de démocratie et de paix dans le monde.

    Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont, ces choses, terriblement impossibles à réaliser, et même à penser.

    Le blog Paul Jorion (blog petit bourgeois) réussira dans ses objectifs, évitera les sombres conséquences, à partir du moment où il se mettra à travailler à l’unité du peuple (petite bourgeoisie, prolétariat) sur une ligne combative et vraie, une orientation communiste assumée.

    Comme contraste à la vieille société, avec ses miséres économiques et son délire politique, une nouvelle société se léve dont la régle internationale sera la paix, parce que son maître national sera partout le même, le travail. (Marx 23 juillet 1870)

    1. Eh bé,

      Voilà qui ressemble bcp à JJ, avant WW1 (c’est ma journée abbrév.)…. mais hélas l’histoire ne repasse pas les plats comme disait l’autre.

      Je suis d’accord sur le fond de cette colère… mais le monde à changé, la techno science utilisée toujours plus pour des profits détournés, les ressources gaspillées, les peuples occidentaux toujours plus stressés mais moins durs au mal…

      La chute sera dure, et je ne connais pas les remèdes…. quelques idées, faire confiance aux jeunes, être présent, pousser les gens à la créativité, vivre avec moins, limiter la démographie, inventer des garde fous contre les cinglés du pouvoir et autres malades financiers compulsifs….

    2. Et si l’agnosticisme était la source de tout nos maux ?

      Douter que le travail est à la base de toute richesse ! faut le faire quand même sur un blog comme celui ci.

      Pourquoi existe-il ce blog ? Parce que les initiateurs sont à la besogne et qu’ils ne font pas semblant.

      Maintenant la seule question qui vaille. Pouvons-nous rendre gorge à la dictature du capital par une simple régulation des fluctuations des prix sur les matières premiéres et par le respect du calendrier électoral de la V République ?

      Non !

      Alors ce sera dictature du travail contre dictature du capital.

      L’Europe est au bord de l’implosion. Les taux allemands se tendent parce que les marchés anticipent l’impossibilité d’aller vers les euro-bonds. Paris vient juste d’annoncer que lui même y renonçait. Le prochain sommet européen des 15 et 16 décembre risque d’être pour l’euro le chant du cygne.

      Et après ? Après ! La panique en Ile de France suite à une chute de neige et devant l’incurie totale gouvernementale est avant coureur de l’année 2011 en Europe et dans le monde.

      Le pire dans cette histoire étant que les pays les plus malades sont les USA l’Angleterre et le Japon.

      Mais comme a pu le dire Lénine: l’essentiel est d’avoir les travailleurs, parce que avec eux on reconstruit et on revient de la pire des catastrophes.

    3. à Eninel,

      Je suis certain que le travail est la source de tous nos maux.
      Je ne suis donc pas agnostique.
      Simplement quand j’utilise le terme de travail je le comprends comme « activité humaine qui crée de la plus value ».
      Ce que ceux qui sont comme vous pensent c’est que cette plus value est mauvaise si elle profite aux capitalistes et qu’elle est bonne si elle profite au parti unique qui saura redistribuer, un jour, pas aujourd’hui mais demain, les richesses nées de l’exploitation et de l’aliénation.
      Les différents partis dits « communistes » ou « socialistes » qui se sont succédés dans l’histoire depuis le début du XXe siècle se sont tous raliés au capitalisme.
      Ils ont été des classes de substitution à la bourgeoisie.
      Celui de Lénine, Trostky et Staline et autres a échoué et s’est écroulé, et celui de l’Empire du Milieu semble être en passe de réussir.
      Osera-t-on mesurer un jour comment cette idéologie a permis le développement démentiel du monde technico-marchand ?
      Quelle tristesse !

    4. Les mathématiciens les plus performants disent en fait ( et je crois qu’ils ont raison , sans être brillant mathématicien ) qu’un problème bien posé contient en fait en lui même sa solution .

      Quand on imagine ( conceptualise ? valorise ?..) le problème ( la serrure à ouvrir ) , la solution ( la clé ) est toujours implicitement contenu dans l’énoncé .

      On s’aperçoit d’ailleurs ici , que « les  » solutions ,souvent radicales et contradictoires, émises par des commentateurs qui sont tous de bonne volonté , sont très ( trop ) multiples et parcellaires .

      Il faut alors remonter à la source :

      quel est le  » vrai » problème que vous souhaitez résoudre ?

    5. « Le blog Paul Jorion (blog petit bourgeois) réussira dans ses objectifs, évitera les sombres conséquences, à partir du moment où il se mettra à travailler à l’unité du peuple (petite bourgeoisie, prolétariat) sur une ligne combative et vraie, une orientation communiste assumée. »

      Ce blog produit beaucoup d’effets différents, y compris celui de la remontée dans le temps. Voilà des phrases venues des années 70, du langage coco pur jus.

      Ouvrons les paris: Eninel, un troll de LO (Lutte Ouvrière), du POI (Parti ouvrier indépendant), de la LCR belge ou du NPA?

    6. ma petite notion personnelle du travail, et si c’était tout simplement notre contribution personnelle à la société…

      Suis frappé de voir combien l’individualisme lié au libéralisme et au développement de l’individu a oublié les devoirs que nous avons envers la collectivité…

      Envers la nature nous avons un devoir de perpétuer la vie et logiquement de la protéger, envers nos enfants nous avons le devoir de protection et d’éducation, nous avons le droit de voter mais quel est notre devoir…

      Juste dire ainsi que le travail est une obligation envers la société, imaginez un peu un monde où personne ne travaille, croyez vous que les petits pains vont tomber du ciel….

    7. Vous mettez l’accent sur un point crucial : l’individu dans la société a des devoirs envers la société à condition que la société respecte l’individu.
      Il est primordial que cette société ait des exigences de vérité, de morale et de justice.
      Sinon le devoir de l’individu est la résistance.

    8. Ce n’est pas le travail en lui-même qui pose problème, c’est le travail salarié, et la façon dont les gains sont répartis entre patrons, investisseur et salariés.

      La question religieuse est une bonne question, l’essentiel est que l’ensemble d’une société possède les mêmes valeurs, peu importe lesquelles, et qu’elles s’imposent à tous.
      Ce qui n’implique pas la même religion, normalement privée, mais un mode d’évitement et de résolution des conflits commun. Une Loi, mais dans un sens + large parce que sans nécessité d’être imposée par la force : une nécessité.

      L’homme étant un animal social, les religions s’attachent toutes à codifier les comportements entre « moi » et les autres, il est à mon avis aberrant voire suicidaire que l’individualisme néo-libéral soit devenu la religion dominante. Sans doute un retour de balancier après l’oppression de l’état et de l’église pendant des siècles. reste à trouver une position à peu près stable.

    9. bourdon,

      vous écrivez, Juste dire ainsi que le travail est une obligation envers la société, imaginez un peu un monde où personne ne travaille, croyez vous que les petits pains vont tomber du ciel….

      niet tovaritch.
      comment le travaille pourrait-il être obligatoire en démocratie? et dans le monde idéal les pains tomberaient du ciel, nous avons des gros tracteurs et des trains, c’est bien pour ça non?. nous sommes passé d’un monde de manque à un monde d’abondance mal répartie.

    10. @ Pablo75

      Ouvrons les paris: Eninel, un troll de LO (Lutte Ouvrière), du POI (Parti ouvrier indépendant), de la LCR belge ou du NPA?

      Perdu !

      Un petit conseil de camarade: ne te mets pas à spéculer sur le forex, tu en seras pour ton argent. Toujours les petits navires doivent savoir ne pas s’écarter du rivage.

      Pour le reste, essaye de me dire pourquoi un militant des partis politiques que tu cites, des femmes et des hommes hautement respectables, serait sur ce blog, plus un « troll » qu’un autre ?

    11. @ Eninel

      Pas la peine de perdre son temps à discuter avec quelqu’un qui a démontré son niveau de lucidité politique au ras des pâquerettes en écrivant « Le blog Paul Jorion (blog petit bourgeois) ».

      Pour te consoler, médite ce proverbe africain: « On a présenté les fleurs à l’âne, il les a mangé. »

    12. à Eninel,

      N’oublions pas que dans l’histoire moderne des individus peu recommandables se déguisent en libertaire à des fins policières.

    13. @ pablo75

      Perdu ! Décidément c’est une habitude !

      On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif !

      Mais merci de confirmer la caractérisation politique que je porte sur l’ami Paul, l’humaniste. Une fleur !

      Vivement que Paul Jorion devienne une fleur carnivore, une fleur rouge sang, et qu’il se mette à bouffer tous les banksters !

    14. @ Marlowe

      Dans l’histoire moderne ce qu’il y a eu beaucoup et continue d’avoir, même ici, c’est des esprits fascistes et stalinistes (c’est le même fonctionnement mental) déguisés en démocrates.

    15. @ Marlowe

      Je ne comprend pas bien votre persiflage parlant d’un éventuel liberto-flic hantant les arcades de ce blog. Pouvez-vous précisez votre pensée cher monsieur ?

      Parce que dans le cas où vous vous spécialiseriez dans la basse insinuation calommiatrice, une seconde nature jadis chez les staliniens, vous pourriez alors vous prévaloir de devenir la source de tous nos maux.

    16. à Eninel

      Comme nous avons déjà eu une correspondance privée, vous savez bien que je ne suis ni marxiste (bien que je pense que Marx soit à la base de la critique moderne par ses analyses de la marchandise et du travail-marchandise, et aussi par ses positions dans la Première Internationale, fondée sur les idéaux de vérité, justice et morale) ni léniniste, ni troskiste.
      Vous devez en tenir compte même si vous ne comprenez pas que je ne puisse être, « marxiste, léniniste et trotskiste » alors que vous revendiquez de l’être et que cela se voit.
      Quant un intervenant sur le blog salue l’intervention policière de l’Etat espagnol contre des grèvistes, grévistes dont je ne partage ni la situation économique, ni l’idéologie, je suis horrifié par le fait qu’on puisse encourager et saluer une intervention policière de l’Etat, étant moi-même quelqu’un qui pense que quiconque applaudit la police est un ennemi.
      Quand dans le même mouvement, cet intervenant se réclame du parti communiste Espagnol, notoirement stalinien et des anarchistes espagnols (Durruti) notoirement anti stalinien, je pense qu’il s’agit d’un ennemi du prolétariat (pour employer un langage convenu) ou pour le moins d’un ennemi de la liberté (langage « anarchiste »).
      Je pense aussi que le terme de « coco » employé pour désigner un communiste, c’est à dire aussi un résistant, est un terme de droite extrême.
      Je me demande donc, à haute voix et par écrit, pourquoi un tel individu s’exprime ainsi en jouant un double jeu.
      Renforcez moi si vous pensez que je suis juste et détrompez moi si vous pensez que je me trompe.

      Je trouve que cela suffit et je ne poursuivrai pas cette discussion en un lieu qui n’est pas « petit bourgeois » mais plutôt « humaniste inquiet » ‘et inquiet à juste titre.

      marlowe@orange.fr

    17. @ marlowe@orange.fr

      Je croyais que les staliniens tendance fasciste (ce qui ont approuvé le pacte germano-soviétique en 1939) avaient disparu, les hystériques de la gâchette idéologique qui ont trois concepts vides mal placés dans leur désert de neurones, trois idées scolastiques avec lesquelles ils jonglent depuis presque un siècle en pure perte. Mais non, ils sont toujours là à l’oeuvre, avec leur vision du monde troglodytique, leur mode de fonctionnement binaire, avec leur lourdeur mentale pachydermique, confondant tout et disant donc n’importe quoi, comprenant un mot sur deux de ce qu’ils lisent, avec leur subtilité de surveillants de goulag à la retraite, leur vocabulaire à deux balles (dans les deux sens du terme), leurs appels au lynchage de ceux qui osent leur contredire, leurs arrangements entre eux de hyènes chassant la nuit affamées de revanche, et surtout leur totale mauvaise foi d’impuissants.

      Et toujours avec cet optimisme de boy-scout qui les caractérise en essayant de recruter pour leur secte d’illuminés de la faucille, même sur un blog sérieux comme celui-là.

      Mais qu’est ce-que des trolls pareils venant du « Forum des marxistes révolutionnaires » font dans ce « blog petit bourgeois » (comme ils l’appellent) à part exhiber leurs ressentiments d’éternels ratés?

    18. @ Marlowe

      Toute mes excuses monsieur Marlowe. J’avais mal compris votre intervention. Je ne lis pas tous les posts et le sir Pablo, sa rhétorique pathétique, m’avait échappé. Je réagissais à chaud contre vous, parce que comme vous en faites connaître l’existence, nous avons eu des contacts hors ce forum, et malgrès nos désaccords, nous étions restés respectueux.

      Je vous soutien, je « vous renforce » , lorsque vous dénoncez l’énerguméne Pablo.

      Mais ne lui faite pas l’honneur de le prendre au sérieux et d’attenter à sa liberté de s’exprimer. Le monde serait lié contre lui, il ne lui ferait pas 1% du tord qu’il se fait à lui même.

       » Vous mettez l’accent sur un point crucial : l’individu dans la société a des devoirs envers la société à condition que la société respecte l’individu.
      Il est primordial que cette société ait des exigences de vérité, de morale et de justice.
      Sinon le devoir de l’individu est la résistance. »

      Ecriviez-vous dernièrement. On ne va quand même pas rentrer en résistance contre un âne !

      salutations communiste.

    19. Il y a la dernière scène de Novecento, sur les rails…
      le train arrive…
      S’il n’y a pas de formes de complicité entre une majorité de salariés, une frange des artisans et petits entrepreneurs, des professions libérales, localement, nationalement et internationalement, je ne verrais pas le prochain train. Certains échanges l’indiquent.

    20. @ Eninel

      « Toute mes excuses », « et malgrès », « Je vous soutien », « ne lui faite pas », « ferait pas 1% du tord », « salutations communiste ».

      Mais c’est quoi ce charabias? Du volapuk anti « blog petit bourgeois »?

      « Passer pour un âne aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet. »
      (avec la permission de Courteline)

      .

  6. Comment des bourreaux de première pourraient-ils mieux venir en aide aux autres, comme à l’Ame humaine de plus en plus en détresse, d’être secourue par une plus grande bétise humaine de facade, plus de gens de bureaux peut-être à la fois ?

    Oh mon Dieu, oh mon Dieu pas toujours cela quand même pour les plus touchés de la terre …

  7. @ François Leclerc
    Merci pour vos billets si bien documentés et argumentés.
    Je constate que, au contraire des banques, vous ne parlez pratiquement jamais des assurances.
    Est-ce parce que ce secteur financier se porte bien, ou parce qu’il est quantité négligeable (pas de AIG en Europe)?
    Quid en particulier des accords Solvency?

    Dans le même ordre d’idées vous ne parlez non plus quasiment jamais de l’épargne longue (fonds de retraite…), sujet qui semble être carrément tabou dans les grands médias.

    PS: je ne lis pas tous les commentaires. Ce constat a peut-être déjà été formulé.

    1. Le monde des assurances est encore plus discret que celui des banques, ce qui n’aide pas à y voir clair ! Solvency II – l’équivalent de Bâle II- est également plein de trous, ce qui laisse indécis sur la réalité de sa santé financière. On ne voit pas pourquoi, en effet, les banques seraient seules à jouer au casino. Mais il semble que les effets de levier aient été globalement moins prononcés chez les assureurs européens.

      En réalité, il ne faudrait pas parler des banques mais du monde financier, dans son ensemble : « Ils n’en meurent pas tous, mais tous étaient atteints ».

    2. « Vous ne parlez pratiquement jamais des assurances »
      « Je ne lis pas tous les commentaires »

      Impression désagréable que ce site est utilisé « parfois » (?) comme une complément d’informations (tuyaux), tremplin pour mieux blinder de nouvelles spéculations.
      Bon… peut-être me trompe-je.

  8. En ce temps là, c’est à dire ici et maintenant il se passe ce qui a déjà été annoncé par les esprits clairvoyants :
    Nous tournons en rond dans la nuit et nous nous brûlons dans le feu.
    La Mégamachine est totalement détraquée.
    Le temps de la fin est venu.
    Le prévisible n’existe plus, le possible, tout le possible y compris et surtout le pire, est la seule certitude.

    Il suffisait de lire attentivement les quatre auteurs que je viens d’évoquer (Günther Anders, Guy Debord, Jacques Ellul, Serge Latouche) pour comprendre qu’un monde qui a pour religion la main invisible du marché ne peut, quand tout est détraqué, qu’attendre un miracle.

    1. pour comprendre qu’un monde qui a pour religion la main invisible du marché ne peut, quand tout est détraqué, qu’attendre un miracle.

      c’est ce qui a du se passer pour le culte impériale romain. les êtres meurtris se sont tout simplement progressivement tournés vers l’irrationnel quand le rationnel ne laissaient plus aucune échappatoire à la trop récemment domestiquée âme humaine. c’est la souffrance qui crée le besoin impérieux pour l’esprit de transposer ses attentes vers les choses du ciel quand celles bien terrestres n’ont plus ni sens ni perspective. les miracles comme justification des sacrifices de leur foi, seule à même de s’opposer à l’ordre légaliste romain et transformer leur avenir. le bonheur dans le repli sur soi et les siens, la communauté chrétienne le leur offrait. on sous-estime à quel point l’homme antique représente un zénith de l’humanité.

      n’en déplaise, il y a des choses qui ne s’achètent pas.

    2. @methode: « on sous-estime à quel point l’homme antique représente un zénith de l’humanité. »

      Ce n’est pas moi qui vous contredirait sur ce point. On idéalise peut-être mais quand on voit l’art qu’ils produisaient, quand on les lit, quand on se ballade dans les ruines de leurs cités, on se dit que le Progrès n’existe pas.

    3. à methode et à Moi

      Je pense qu’on sous-estime à quel point l’apparition historique de la monnaie et conséquemment de son accumulation possible a bouleversé les équilibres qui existaient entre l’homme et la nature et entre les hommes.
      Le travail compris comme activité aliénée et aliénante a été dans les temps modernes la touche finale qui avec le développement de la Technique comme puissance transformant le monde de fond en comble a achevé la séparation de la race humaine et de la nature.
      C’est dans ce sens que j’interprête l’idée qu’il faut que l’humanité sorte enfin de la préhistoire pour entrer dans l’histoire, ou elle va disparaître.

    4. à marlowe,

      en termes énergétiques, les forces motrices et puissances générées par la techno-science actuelle se sont démultipliées à l’infinie, si l’on considère le développement d’une locomotive et celui d’une caravane de dromadaire. encore l’énergie cinétique d’un canon de 88mm et d’une baliste. le déchainement de la matière disent-ils sur dedefensa.org. le problème est complexe. la révolution absolument pas une solution. c’est une pulsion sociale instinctivée mise en balance avec les forces structurantes de l’esprit. et il semble sans vouloir m’avancer qu’il soit de plus en plus de difficile de s’habiller, de revendiquer, de circuler, de se réunir, bref de se structurer comme ‘on’ l’entend.
      même lorsque l’on respecte autant que possible la Loi. le Droit. droit et devoir ce n’est pas sur le même plan. le droit ne peut-être que garanti a priori, c’est les fondations c’est évident. le devoir n’est pas une notion évidente, mais élaborée: il faut d’abord comprendre les règles pour espérer les sublimer. une société qui laisse trop de monde sur ses marges s’expose et c’est encore plus grave quand les initiatives individuelles allant spontanément dans le bon sens sont réprimées.
      l’initiative citoyenne englobe la notion de devoir et l’on peut observer son interprétation dans les réalisations qui sont les nôtres: les initiatives se doivent d’être encadrées, d’une manière ou d’une autre. donc la question de ‘quoi faire?’ est encore plus complexe: mieux répartir en luttant simultanément contre les forces conservatrices.

      en attendant l’entropie suggère que cette débauche d’énergie va au plus facile, alimenter le veau d’or. les instincts les plus bas sont constamment sollicités et gonflés d’énergie vitale de par notre mode de vie opulent*. si l’on part du principe qu’un esprit aiguisé est conçu pour résister, et même s’orienter, la lutte est une lutte en nous-même. ce n’est pas une gouvernance mondiale qu’il nous faut mais une tradition universellement partagée grâce à la technologie. sur un socle commun.
      quelque-chose à changé dans les hommes, ce quelque-chose qui faisait d’un général de la jeune république romaine pouvait se suicider pour faute. que cette jeune république si ‘civilisée’ ait mis en place la décimation pour motiver ses légions de soldat-citoyens. il y a comme une baisse qualitative qui nous coûte évidemment très chère à compenser autrement.
      le sang c’est de l’argent.

      cdt

      (* de l’intérêt du carême et du ramadan)

    5. à moi,

      l’union du/de moi avec une série de complexations psychiques semi-autonomes hiérarchisent les niveaux de conscience individuels, comme vous le saviez. la psychorigidité est le pêché originel de l’humanité. le moi est donc un rapport. diviserait-il? à l’insu de son plein gré? l’individualisme d’accord, mais pour une prospective de la conscience collective. et sûrement pas sept jours sur sept. sinon c’est une arnaque réactionnaire.

      à bon entendeur

  9. Etats-Unis. La dette est hors de contrôle. Depuis deux jours les cours des Treasuries diminuent. Les taux montent….. Interessant… à suivre.

  10. Le DIAGNOSTIC pertinent est essentiel avant d’administrer médicaments et autres prescriptions (régime, kiné, sports, ….).
    Pour un bon diagnostic : examen complet de la tête aux pieds, scanner, IRM.
    Attac aurait établi le bon diag, il reste à trouver les bons remèdes pratico/pratiques et ne pas se laisser leurrer par les lobbies et ratiboiser par les complexes militaro/industriels et financiers qui possèdent la « clef des champs » de tir sans doute, le nerf de la guerre, le fric.
    Un exemple de remède pour l’agriculture, un article du Monde du 7/12 de Stéphane Hessel et Robert Lion qui en ont mangé. :
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/06/contre-la-fausse-revolution-verte_1449590_3232.html
    Changer de modèle, bifurquer, se métamorphoser etc……

    Extraits
    « La FAO reconnaît l’échec : « Nous sommes maintenant conscients d’avoir payé cher le gain de productivité dû à la révolution verte. » Sur le plan des capacités agricoles et après quarante années d' »une agriculture qui ne peut produire sans détruire », selon le mot de Pierre Rabhi, la planète est en moins bon état qu’en 1950. Elle est plus que jamais dépendante d’une ressource, le pétrole, appelée à se raréfier »

    « Halte au feu ! Ce feu mortifère que stimulent les multinationales avides de débouchés. Comme le dit Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, « l’agroécologie peut mieux garantir la sécurité alimentaire du monde sur le long terme ». Il faut aller vite en ce sens, sans attendre que l’épuisement du pétrole ne nous force, de toute manière, à revenir à la raison ».

    Autre illustration : Cancun (sujet édifiant ce matin sur F Culture), à rapprocher du contre sommet local de Cancon dans le Lot-et-Garonne où l’on part de la base pour aller au sommet (pyramide inversée).
    Site utile signalé par un article du Monde du toujours vaillant Hervé Kempf.
    http://alter-echos.org/

    1. Faute de pétrole et de ressources minières, pour l’essentiel déjà utilisées, il faudra bien manger quelque chose, et sans convertir indirectement du pétrole comme actuellement.
      Je ne vois que l’agriculture et un peu d’élevage pour nourrir la planète, ce qui implique beaucoup de travail et un niveau de vie beaucoup moins consommateur. Ainsi que des méthodes + respectueuses de la terre et de l’avenir.
      Il serait malin de s’y intéresser dès maintenant et de développer l’agriculture individuelle et communale pour ne pas être surpris par une crise pétrolière.

  11. Sans doute faudrait il rechercher du côté des fondamentaux.

    Je parle en particulier des fondamentaux du libéralisme, en d’autres termes laisser à l’homme le loisir et la capacité d’utiliser toutes ses capacités sans retenues, partant du postulat fondamental que l’homme est capable d’anticiper tous les changements, j’ai bien dit anticiper, pour ma part je crois qu’il suit l’évolution au lieu de l’anticiper, même si dans le temps les changements semblent être simultanés.

    Autre postulat du libéralisme, les Etats ne font pas faillite, en d’autres termes il n’y a pas de prime de risque à prendre pour un créancier dès le moment où ce sont des obligations souveraines.

    Partant de ces fondamentaux, les Etats se doivent de respecter ce postulat qui est qu’il n’y a pas de défaut des états, bien évidemment la question aujourd’hui est bien d’admettre que la montée des déficits rend cette tâche impossible sans croissance économique importante, d’où les hésitations de tous les hommes politiques.

    Quant à l’autre postulat de la capacité de l’homme à tout anticiper si on le laisse libre, la théorie des marchés efficients, là aussi les politiques restent au garde à vous devant ce postulat qui fait de nous des dieux, ne sont il pas eux mêmes des rois, pardons des dieux vivants…

    Si on regarde la crise de 29, c’était d’une certaine manière ce qui s’est passé, la guerre a remis le monde en marche, le Glass Seagal Act limitant les financiers dans leur liberté, ce me semble ce sont bien ces fondamentaux du libéralisme qui sont en cause dans la crise actuelle.

    Je crois qu’il nous manque actuellement un grand économiste qui viendrait tout simplement nous dire que la société est devenue tellement complexe, la technologie a atteint un tel niveau, la planète a atteint un telle surcharge humaine, qu’il en va désormais de la survie de notre planète, qu’il est urgent de définir les limites qu’il doit être imposée à la liberté que crée le libéralisme.

    En fait et à travers cela, mon impression que les Smith, Ricardo, Keynes, Shumpeter, Marx et autres, ont raisonné à un certain moment du développement économique, la concentration a atteint un tel niveau, la montée en puissance de la Chine aujourd’hui, de l’Inde demain rendent les conclusions de ces économistes en partie obsolètes car le marché n’est plus ce qu’il était.

    Avant on disait que 60% de dette par rapport au PIB était supportable, maintenant on commence à parler de 120 %, que je sache, une dette qui augmente régulièrement et inexorablement depuis 30 ans, ce n’est pas sain tout simplement, croire que le marché est efficient me semble tout aussi absurde, je n’en prendrai qu’un petit exemple.

    Dans le reportage sur ARTE d’hier, qui repasse ce matin sur l’explication de la crise, le responsable BNP indique comment marche les postulats économiques :

    En parlant de la crise grecque, il indique, lorsque les agences de notations ont dégradé la dette grecque, les banques et autres prêteurs ont des quotas de prêts en fonction des indices de notations, dès le moment ou la note de la Grèce a baissé, le quota alloué à cette notation est devenu trop important, on a donc vendu tout simplement pour respecter ce quota, comme nous l’avons tous fait en même temps car nous avons les mêmes quotas, plus personne n’était en mesure d’acheter de la dette grecque.

    Voilà ce n’est pas la notation qui fait monter les CDS du risque Grec, c’est le quota qui n’est plus assez important pour cette notation, bref aucune réflexion, juste une réaction, on vend pour mettre à niveau le quota, je suppose que le quota du dessous fonctionne de la même manière, bref dès le moment ou la notation baisse, il n’y a plus de possibilité de prêt pour la nation ainsi touchée…

    Ce faisant et maintenant que l’Allemagne commence à mettre en cause le postulat qu’un état ne peut faire un défaut sur sa dette, faire faillite en somme, je me demande comment vont réagir les marchés.

    Quand de plus on voit l’Islande qui finalement a fait défaut sur sa dette in fine, redémarrer après une chute pas si catastrophique que cela, mon avis que nous ne sommes plus très loin de la chute…

    Qu’attend on, sans doute que les banques se refassent un peu de gras pour supporter les pertes à venir, où alors leur donner le temps de revendre leurs positions sur les obligations souveraines pour ne pas être trop touchée, bref et dans tous les cas et ce me semble nous nous engageons vers cette solution qui seule permettra disons une stabilisation de la rigueur à un niveau supportable.

    Sans doute à un horizon proche, le défaut de paiement organisé au niveau de tous les états, et en parallèle d’ici 1 ou 2 ans la montée des critiques contre les pays émergents, la Chine pour ne pas la citer, et sans doute l’instauration d’une Tva sur les produits importés, ce en parallèle avec le défaut des états.

    Avons réellement besoin de grands hommes, économistes ou autres, pour arrêter de prendre pour postulat définitif, telle les tables de multiplications, les réflexions des économistes du 18 et 19è siècle, le monde a évolué mais pas la science économique fondamentale…

    Alors sont ce nos politiques qui sont fautifs, je pense que nous sommes tous responsables de croire que demain sera forcément la suite d’hier.

    1. Je crois que vous avez raison, ils retardent la chute pour que les banques aient le temps de s’organiser.
      Il me semble évident aujourd’hui que ce sont les petits et moyens créanciers qui ont investi dans des obligations d’etat (sans le savoir pour la plupart..) qui vont payer l’addition!

  12. ce qui faisait office de démocratie représentative est en train de se révéler être un trompe l’œil, puisque le pouvoir n’est pas là où sont les élus.

    donc les élus sont bien des pantins.
    bon il y aura un QE 3, je ne vois pas ce qu’ils peuvent faire d’autre.

    pour l’europe c’est l’europe des mensonges
    chaque état a donné des chiffres bidonnés un peu comme les pays producteur de pétrole
    les chiffres ne diminuent pas ça gonflent toujours plus.

    l’europe des chiffres bidonnés et une construction dans la précipitation.
    c’est sur que la maison n’allait pas tenir debout.

    ceux qui sont aux manettes qui ont leur petit plan
    ils vont dire que ce n’est pas de leur faute, la faute elle est ailleurs
    ils ne modifient pas leurs plans, on continue
    et on demande aux autres pays de faire des efforts

    mais ça ne marchera pas puisque tout le monde ment.

  13. Sur un autre site d information je viens de lire ceci.
    Pouvez vous le confirmer. Et nous éclairer sur les conséquences de cette faillites
    En effet, lundi 8 novembre, Ambac Financial, l’assureur obligataire américain, s’est inscrit sous protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux Etats-Unis.
    Merci

    1. Ambac est un « rehausseur de crédit », qui assure contre les défauts. Une part importante de son activité consiste à assurer contre le défaut de paiement des Etats et des collectivités locales. La sciété mutualise les obligations de ceux-ci en émettant des titres.

      Sa protection sous le parapluie de la loi sur les faillites vise à colmater une importante brèche sur le difficile marché des munis, les obligations en question.

      La conséquence en est d’importants retraits de fonds de ce marché et la hausse importante des taux obligataires, rendant la situation des emprunteurs publics encore plus périlleuse.

    2. Des Etats comme la Californie sont déjà proprement en faillite. Réelle, pas virtuelle. Défaut de paiement et tout et tout. D’autres dont je ne retrouve plus la liste suivent le même chemin. Le Fédéral ne veut pas tout reboucher car il ne sait pas très bien où il met les pieds. Et puis il a déjà d’autres trous, privés ou publics, à reboucher ou en cours de rebouchage.
      Bref, cette faillite d’un assureur d’emprunteurs publics n’est que le reflet d’une situation déjà connue.

      Mais rassurons-nous, QE 3, 4, 5 etc. permettront bientôt à tous ces créanciers qui se tiennent par la barbichette d’emprunter de nouveau. Aux frais des Européens et des Chinois ! Elle est pas belle la vie ?

  14. Demain Angela & Nicolas vont aller déguster les bratwurst au marché de Noël de Fribourg, à quelques jets de pierre de chez moi et que j’avais parcouru il y a une quinzaine, il y a du pain sur les planches.

    2 pistes de réflexion et peut être inspiratrices de solutions :
    1. L’entretien diffusé sur ARTE avec le journaliste et spécialiste de l’Europe, Jean Quatremer avec Thomas Kausch, animateur de la soirée consacrée à l’euro ce mercredi..
    Excellente illustration de l’Europe des 27 en les comparant aux copropriétaires d’un immeuble à étages, les grecs en bas et les allemands en haut et une proposition fort intéressante pour conclure et qui concerne les actifs bancaires.
    http://videos.arte.tv/fr/videos/debat_euro-3578942.html

    2. Dans la série « Lettre d’Allemagne » de Frédéric Lemaître dans le Monde du 7/12
    « Ne touchez pas au « made in Germany » ».
    Leçons d’Histoire. Guerres commerciales révolues ? Que faire avec les déficits commerciaux ?
    Conclusion :
    « Un siècle plus tard, rien ou presque n’a changé. Alstom attaque Siemens pour concurrence déloyale et le déficit commercial de la France avec l’Allemagne s’élève à environ 16 milliards d’euros sur un an ».

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/12/06/ne-touchez-pas-au-made-in-germany_1449606_3214.html

  15. Michel Barnier : dire tout et son contraire (et inversément) :

    Barnier (UE) établit un lien entre spéculation et prix alimentaires

    (Belga) Le commissaire européen en charge des services financiers, Michel Barnier, a affirmé mercredi que la spéculation financière avait un impact sur les prix alimentaires, revenant sur le refus longtemps affiché par la Commission d’établir un tel lien.

    Barnier: « Savoir qui fait quoi sur les marchés »

    Des comportements répréhensibles
    « Je veux que l’on sache qui fait quoi sur les marchés. Pour les interdictions sur les ventes à découvert, on nous a dit que nous avions été trop loin. Que les credit default swaps (CDS) ne sont pas responsables. C’est une raison supplémentaire pour savoir », commente Michel Barnier.
    « En instaurant plus de transparence sur les marchés, on déterminera plus facilement quels comportements sont répréhensibles » ajoute-t-il.
    Il a également avancé cet argument pour les matières agricoles. « A Chicago, on me dit que ce qui se fait sur les marchés à terme n’a aucune conséquence sur les prix à moyen et long terme. Je ne rejette pas complètement cette argumentation. Je veux juste savoir qui fait quoi », martèle-t-il.

    1. Cela fait des mois qu’il est à son poste à la commission et Michel Barnier en est toujours à se demander qui fait quoi. Il nous prend vraiment pour des c..

  16. Rehn : la crise « ne met pas inévitablement en question » l’avenir de l’UE.

    La crise actuelle que traverse l’Europe « ne met pas inévitablement en question » l’avenir de l’Union européenne (UE), a estimé jeudi à Athènes le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn.

    A traduire bien entendu par le contraire….

  17. Mais ce monde ne parvient pas à retrouver son assiette.

    et bientôt il faudra prendre cette phrase au premier degré.

  18. http://www.youtube.com/watch?v=HKZYqc2tAk0&feature=related

    Quelques devises shadoks :

    • « Pour qu’il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes. »
    • « Il vaut mieux pomper d’arrache-pied même s’il ne se passe rien que risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. »
    • « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »
    • « S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème. »,
    • « Je pompe donc je suis. »
    • « Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »
    • « Si ça fait mal, c’est que ça fait du bien.
    • « C’est en forgeant que l’on devient musicien. », parodie du proverbe « C’est en forgeant que l’on devient forgeron ».
    • « Il faut pomper pour vivre et donc vivre pour pomper. »
    • « On n’est jamais aussi bien battu que par soi-même.
    • « Tout avantage a ses inconvénients et réciproquement. »
    • « Quand on ne sait pas où on va, il faut y aller… et le plus vite possible ! »
    • « Avec un escalier prévu pour la montée, on réussit souvent à monter plus bas qu’on serait descendu avec un escalier prévu pour la descente. »

    -> Etonnant non ?

    1. Génial, merci. Les Shadoks ont été de « grands visionnaires ».
      Qu’attend-on pour créer la Shadok University?

    2. http://www.youtube.com/watch?v=zeFvALCiJtI

      « En attendant que les Shadoks se lassent de pomper et que le plan Shadok rate, les Gibis sont partis en vacances à la campagne… Et les Gibis s’amusaient … s’amusaient … s’amusaient. Tandis que pendant ce temps-là, les Shadoks, eux, pompaient … pompaient … pompaient. Ils pompaient le matin. Ils pompaient l’après-midi. Ils pompaient le soir. Et quand ils ne pompaient pas, ils rêvaient qu’ils pompaient, ce qui revient exactement au même car la Cosmopompe avait été spécialement étudiée. Mais plus ils pompaient, plus il n’y avait rien qui sortait. Et le Professeur Shakoko était inquiet. D’autant plus que la planète Shadok recommençait à se déformer et donnait des signes de désaggrégation imminante »

    3. Une pour nos politiques, que j’espère prophétique : « quand les carottes sont cuites, il est temps de se mettre à table ».

  19. Un événement passé relativement inaperçu en France, m’a intéressé ces derniers jours:
    une grève sauvage des contrôleurs aériens espagnols, qui a semé le chaos dans le ciel ibérique.
    Ce mouvement faisait suite à la privatisation de l’agence qui les emploie et de certains aéroports, dans le cadre des mesures générales d’austérité appliquées comme en Grèce, en Irlande, et au Portugal.
    Le gouvernement socialiste de Zapatero a décidé en moins de 24h de placer ces contrôleurs sous le commandement militaire, les sanctions relevant dès lors de tribunaux militaires.
    Comme beaucoup de gens je ne verserais pas des larmes de crocodiles sur la condition des contrôleurs aériens et en particulier espagnols, car ils sont parmi les mieux payés d’Europe, avec un revenu brut moyen annuel de 300.000€. Il n’empêche que la méthode employée crée un certain malaise, surtout en Espagne où les militaires ont toujours eu tendance à ne pas se faire prier pour sortir de leurs casernes. Espérons que la crise en Espagne, ne va pas devenir trop aigüe, car elle risquerait de réveiller des vieux démons bottés et casqués

    1. Le controle aérien espagnol(atc) n’a rien à voir avec les aéroports donc privatisés ou pas cela ne change rien pour les aiguilleurs du ciel.

    2. Joan :
      J’ai lu l’article moi aussi, en fait avant une 1ère réforme des heures sup, certains contrôleurs aériens espagnols, autour de 2200 personnes, touchaient jusqu’à 1 millions d’euro, le salaire de Zapatero étant si mes souvenir sont corrects, autour de 79.000.

      Après une 1ère réforme des heures sup effectivement le salaire est retombé autour des 200.000, reste que si mes souvenirs sont toujours bons, la grève était en espèce un arrêt maladie de tous les aiguilleurs en même temps, cela contre la privatisation de leur service.

      Donc question,même si le droit de grève est pour les français un droit absolu, que faire face à une telle situation de pagaille où plus un avion ne décollait !!!!, votre conclusion sur ce que vous appelez la méthode employée ne me semble pas raisonnable.

      Dans la crise que nous vivons, certains avantages exhorbitants prennent un relief particulier, je crois d’ailleurs que dans quelques années, des rapports financiers seront érigés pour limiter les trop grandes disparités de salaires entre profession.

    3. Encore une fois je ne pleure pas sur le sort des contrôleurs en général et des contrôleur espagnol en particulier. Et il est certain que la méthode employée pour manifester leur mécontentement, est condamnable car elle met en péril la sécurité des biens et des personnes. Mais alors pourquoi les gouvernements socialistes en Europe, ne militarisent-ils pas les banques, et les salles de marché qui mettent chaque jour un peu plus en péril, la sécurité des biens et des personnes dans des pays entiers: augmentation du chômage, expulsion de domiciles des gens surendettés, mise en coupe réglée des systèmes de protection sociale, et de retraite etc …
      Pourquoi les gouvernements socialistes pratiquent-ils le deux poids, deux mesures ???
      Pouvez-vous répondre à cette question ?

    4. oui sans doute Joan et alors les joueurs français qui ne veulent pas s’entrainer ou jouer pour l’équipe de France, et les grévistes des raffineries, payés par sécurité mais qui bloquaient l’entrée des raffineries…

      Je suis d’accord avec vous, pourquoi pas les banquiers, pourquoi Kerviel condamné à 5 milliards et pas le patron de la SG …

      Juste dire que pour le cas des aiguilleurs espagnols, ils ont tendu la perche pour qu’on leur donne le fouet…

      Et si tous les deux on refaisait le monde, juste un petit sourire et bonne journée

    5. @ Joan

      Il y a eu une discussion sur ce thème dans le post LA GUERRE CIVILE TECHNO. Allez-y voir ce qu’on en a dit…

  20. Fitch abaisse la note de l’Irlande de trois crans, à « BBB+ »

    L’agence de notation financière Fitch a fortement dégradé jeudi la note de la dette souveraine de l’Irlande face à la dégradation de ses finances publiques, en dépit du plan d’aide dont va bénéficier le pays, en l’abaissant de trois crans à « BBB+ » contre « A+ » auparavant. Cette dégradation, qui s’accompagne d’une perspective stable, « reflète les coûts budgétaires additionnels nécessaires au soutien et à la restructuration du secteur bancaire » irlandais, les engagements liés à la garantie des dépôts et des prêts des banques irlandaises, les incertitudes sur la conjoncture économique, souligne un communiqué de Fitch Ratings. L’agence dit également tenir compte du bond des taux des emprunts irlandais sur le marché obligataire, qui réduit les possibilités de financement du pays. Reuters

  21. Bonjour,
    Veuillez pardonner mon impertinence en posant une question qui n’a pas grand chose à voir avec votre sujet.
    Le 7 décembre quelques médias nationaux ont pointé le fait que quelques banques et organismes bancaires proposent des investissements et une forme de gestion  » éthique ».
    Est ce un pléonasme, ou une réalité, et y a t’il une différence notable au niveau de l’investissement financier entre ces banques et le tout venant du système bancaire « traditionnel ».

    1. C’est du marketing, rien de plus. Comme c’est dans l’air du temps, toutes les banques vont proposer et mettre en avant des placements « éthiques ». Pour ne pas perdre leur clientèle, ils répondent à la demande. Tout comme le développement durable ou le commerce équitable : « C’est à la mode ? alors on va leur en fourger à ces niais de con-sommateurs. »

    2. @fujsisan

      Pouvez-vous être plus concret , car beaucoup de monde se pose la question de la viabilité de ces « succursales » qui nous veulent du bien ainsi qu’à notre argent tout en étant éthique.
      Ou vont-ils trouver les moyens de gagner quand même de l’argent si ce n’est dans la spéculation ? Existe-t-il une spéculation éthique? Il faudrait appliquer le concept de Mr Jorion sur l’arrêt de la spéculation sur certains produits.

    3. la finance éthique, c’est comme le commerce équitable : un slogan publicitaire, un mensonge (tout nouveau mensonge de la publicité est l’aveu de son mensonge précédent) et bien entendu un oxymore.

    4. Arf ! Petit coup de peinture sur la façade. On demande à voir, mais surtout des faits tangibles. Tout est bon pour rameuter le « peuple égaré » après les propos surmédiatisés de Cantona. Pardon pour l’incrédulité, mais je ne vois dans cette annonce qu’une preuve (s’il en fallait une autre !) de l’ébranlement des gardiens du veau d’or aux pieds d’argile.

    5. Quelqu’un a-t-il une réponse plus nuançée sur ces banques éthiques ?
      Y-a-t-il des utilisateurs sur ce blog?
      Merci.

  22. Hausse des prix de l’immo à Paris et en province jusqu’à 20 pct ! Plus dure sera l’inévitable chute

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/top-news/20101209.REU6466/la-hausse-des-prix-de-l-immobilier-s-intensifie-a-paris.html

    Paris exclut l’augmentation du Fonds européen de stabilisation financière

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101209.FAP2183/paris-exclut-l-augmentation-du-fonds-europeen-de-stabilisation-financiere.html

    1. Je ne suis pas persuadé du tout de la chute des prix de l’immobilier à Paris où de sa proche banlieue, la Clientèle est en majeure partie étrangère fortunée, et Dieu sait si il y a des millionnaires sur la planète qui sont intéressés par un pied à terre à Paris intra muros; pour le français moyen qui y travaille, il y a la banlieue lointaine et les RER…..

    2. Il n’y a pas de bulle immobilière à Paris, l’offre et la demande sont là tout simplement. Paris reste une petite capitale très prisée au regard de NY ou Londres. A celà se greffe une tendance mondiale qu’est la centralisation des pôles économiques donc des jobs vers des mégapoles en formation … Les prix resteront en hausse .

    3. @ kerama 29
      décidément le mythe des riches étrangers qui achètent tout Paris a la vie dure…

      en fait, cela a rarement représenté plus de 6%
      Il faut chercher ailleurs la raison de cette montée des prix irrationnelle .

  23. @Eninel

    Le blog Paul Jorion (blog petit bourgeois) réussira dans ses objectifs, évitera les sombres conséquences, à partir du moment où il se mettra à travailler à l’unité du peuple (petite bourgeoisie, prolétariat) sur une ligne combative et vraie, une orientation communiste assumée.

    Vous exposez, à mon sens, la seule voie possible pour aboutir à un monde durablement vivable pour tous . Née dans une famille très pauvre, je n’ai pas été éduquée dans la diabolisation du communisme et ai continué à vivre modestement en non-consommateur, même quand ma situation s’est améliorée . Malheureusement, tant que nos contemporains méconnaîtront la pensée de Marx en la confondant avec le dévoiement qu’en a fait le dictateur Staline, tout sera très difficile à moins qu’ils ne finissent par en retrouver d’eux -mêmes les principes fondamentaux tout en leur donnant un autre nom que le terme « communisme » tant détesté, assimilé à tort à la dictature staliniste . Mais quelle perte de temps inutile que d’avoir à attendre ce long cheminement de la pensée bourgeoise alors que les écrits de Marx sont déjà tout prêts !

    L’interdiction des paris sur les fluctuations de prix, préconisée par M.Jorion est une étape essentielle dans ce combat , la séparation entre banques de dépôts et banques d’affaires vient ensuite avec la suppression de la plupart des activités des banques d’affaires, toutes celles qui sont liées à ces paris, mais tout cela doit être suivi d’une très longue suite d’actions essentielles et d’un CHANGEMENT COMPLET DE COMPORTEMENT de notre part .

    Partons du principe que ceux qui nous imposent de vivre dans cette dictature des ‘marchés », ne veulent rien savoir de nos désirs, ne tiennent même pas compte du résultat de nos referendums . Bien que républicainement censés nous représenter, ils ne font que ce qu’ils veulent, encore un autre dévoiement d’une autre merveilleuse notion, la notion de démocratie, de république, vers une autre dictature de fait, dictature qui, comme celle de Staline, ne dit pas son nom en s’abritant sous un autre vocable .

    C’est donc à nous d’imposer ce que nous voulons par notre façon de vivre, un combat de tous les jours , difficile comme tous les combats, mais qui redonne du sens à la vie déjantée de « robots-consommateurs » serviles qui veulent redevenir des êtres humains .

    A mon modeste niveau j’ai commencé le combat, il y a quelques années, avec des voisins et d’anciens collègues : Cela a commencé par le chômage de deux pères de famille que nous avons sortis de la dépression par l’achat à 3 puis à 4 familles, à environ 2000 euros par famille, d’un terrain inconstructible à la sortie de la ville, au bord d’une belle rivière à baignades, pour y faire un jardin-verger-poulailler collectif. Depuis, il y a toujours quelqu’un qui y jardine ou y bricole, c’est un antidépresseur non médicamenteux pour les chômeurs et les retraités, et nous nous y retrouvons nombreux les week-ends, même en hiver, pour des barbecues-soupes collectifs et , à partir du printemps, du camping avec des baignades en rivière, barbecues et soirées musicales entre amis et voisins .

    Dans ma rue nous avons organisé la mutualisation des appareils ménagers et de l’outillage dans plusieurs caves dont les familles participantes ont les clefs. Il se trouve toujours quelqu’un pour savoir réparer un appareil en panne sans avoir à le remplacer. De plus, nous n’achetons que l’indispensable en donnant toujours la préférence aux petits producteurs locaux .

    Bien avant la petite phrase d’Eric Cantona, il y a plusieurs mois, nous avons retiré et retirons tout notre argent de la banque d’affaires le jour où il nous est versé, ne prenons plus aucun nouveau crédit et payons tout en liquide contre un reçu, aux agences locales, même à celles qui exigeaient des paiements par TIP ou des virements mensuels comme pour l’électricité, l’eau, le loyer ou les anciens crédits déjà pris de longue date comme les crédits immobiliers . Les banques ne disposent plus à leur guise de notre argent. C’est moins pratique, nous nous organisons à plusieurs suivant nos emplois du temps respectifs mais nous n’avons plus de frais bancaires ni d’agios. Au début, il a même fallu faire constater par une main-courante ou par huissier le refus de certaines agences de recevoir notre paiement en liquide, mais c’est rentré dans l’ordre . Pour l’instant nous investissons tous et toutes nos petites économies dans de l’outillage ou des biens durables et destinés à notre collectivité un peu élargie (gros outillage ,granges, poulaillers, jardins, refuges ), . S’il nous en reste, ce sera dans une banque non spéculative que nous les déposerons . Voilà quelques exemples d’ actes véritables pour un changement .

    1. Oui, épatant. Si tout le monde était comme ça, ça serait réglé vite fait. Des hommes libres, c’est beau, ça existe encore. Là j’ai honte de ma passivité servile et je me sens minable.

    2. @ granghana

      Qu’attendez-vous pour organiser un apéro entre voisins d’une même rue (et d’une rue voisine si elle est trop petite), pour déposer un petit mot dans les boîtes à lettres en priant chacun d’apporter sa chaise ? Aux premiers beaux jours c’est plus facile de s’installer sur un petit coin herbeux au pied d’un immeuble ou devant votre maison, de préférence un vendredi soir éloigné des week-ends prolongés. Pour nous, au départ, nous avions lancé cet apéro pour nous mobiliser contre une nuisance écologique . En discutant, nous avons fait se rencontrer deux chômeurs découragés . Un autre voisin , cycliste du dimanche, nous a parlé du panneau « à vendre » sur un grand terrain inconstructible au bord de la rivière mais il a ajouté qu’il n’avait pas le courage de jardiner tout seul . L’idée était lancée et peu à peu, de réunion sympa en réunion sympa, de discussion en discussion, tous déçus par l’inefficacité des manifestations de rue, nous avons poussé plus loin la réflexion, l’entraide, la mutualisation des appareils ménagers et de l’outillage, la solidarité et le combat pour un changement de société ont suivi naturellement . Cet hiver, avec nos économies retirées de la banque ,npus avons aménagé en plus plusieurs refuges pour des familles de voisins expulsées l’été dernier de leur logement ( chômage prolongé, fin de droits).

      Nous achetons à un prix correct ( pas de transports, fraîcheur assurée, contrôle facile) nos produits laitiers et autres aliments, produits de saison directement aux petits producteurs locaux qui ont bien le droit de vivre de leur travail sans vendre à perte aux prix ridicules imposés par les centrales d’achat des grandes surfaces .

      Il y a certainement des voisins à vous qui ne demandent qu’à se joindre à une initiative de ce genre .

    3. @ Mianne

      Vous exposez, à mon sens, la seule voie possible pour aboutir à un monde durablement vivable pour tous . Née dans une famille très pauvre, je n’ai pas été éduquée dans la diabolisation du communisme et ai continué à vivre modestement en non-consommateur, même quand ma situation s’est améliorée . Malheureusement, tant que nos contemporains méconnaîtront la pensée de Marx en la confondant avec le dévoiement qu’en a fait le dictateur Staline, tout sera très difficile à moins qu’ils ne finissent par en retrouver d’eux -mêmes les principes fondamentaux tout en leur donnant un autre nom que le terme « communisme » tant détesté, assimilé à tort à la dictature staliniste . Mais quelle perte de temps inutile que d’avoir à attendre ce long cheminement de la pensée bourgeoise alors que les écrits de Marx sont déjà tout prêts !

      L’interdiction des paris sur les fluctuations de prix, préconisée par M.Jorion est une étape essentielle dans ce combat , la séparation entre banques de dépôts et banques d’affaires vient ensuite avec la suppression de la plupart des activités des banques d’affaires, toutes celles qui sont liées à ces paris, mais tout cela doit être suivi d’une très longue suite d’actions essentielles et d’un CHANGEMENT COMPLET DE COMPORTEMENT de notre part .

      Ce que tu fais mérite évidemment un très grand respect et je suis très heureux de lire que tu partages mon opinion sur la grande nécéssité que les petits bourgeois et les ouvriers se mettent à se parler et à se comprendre.

      Cependant un CHANGEMENT COMPLET DE COMPORTEMENT de l’ensemble de la société, cela ne pourra être une réalité réjouissante, QU’ APRES la révolution et la mise en place du systéme Socialiste.

      A titre d’exemple, est-il bien sûr que la mesure préconisée par l’ami Paul sur l’interdiction des paris, soit dans son esprit une étape transitoire ? Ne continue-t-il pas à rêver à un capitalisme régulé et plus respectueux du genre humain ?

      Paul Jorion me semble beaucoup plus humaniste que communiste à l’étape actuelle. Cela n’est pas un reproche, je préfére un humaniste sincére qu’un communiste hypocrite, mais prenons en compte cependant que l’époque risque d’exiger bientôt des Robespierre, bien plutôt que des abbé pierre !

      Ce n’est pas la conscience des individus qui détermine la réalité sociale, mais l’inverse. La conscience, donc le comportement, changera quand la révolution changera radicalement la réalité sociale de notre monde. En tout cas chapeau pour tes actions de quartiers. Bien le bonsoir Mianne.

    4. MERCI MIANNE !… Vos témoignages abondent, augmentent mes respirations, inspirations. Le premier pas, l’action, le « combat« , commencent devant sa porte, dans sa vie, ses choix, ses gestes, chaque jour. Rien n’est insignifiant.

    5. @ Mianne

      Je vis au Ghana. Je peux vous assurer que cela est impossible. Ce n’est absolument pas dans les mentalités des gens d’ici pour des raisons culturelles et historiques. Un vrai choc culturel pour les Français adeptes de l’apéro et des bonnes tablées !

      Je verrai lors de mon retour en France et j’éviterai les grandes agglomérations pour avoir plus de chance de succès.

  24. Le monde occidental est en panne de croissance et ne sait pas pourquoi

    Exact au sens où le « monde occidental » désigne les classes dirigeantes.
    Ce monde « ne sait pas » et donc ne trouve pas la « panne ».

    Voilà qui ramène directement à l’explication récente de Paul sur les ondes :
    la science économique, « après Marx », s’apparente à la défense du capital financier.
    Le vieux monde, dans sa crise de sénilité, ne veut pas savoir.
    Par contre, les esprits libres et citoyens indépendants qui animent ce blog,
    comme la majorité des forumeurs, nous, nous savons fort bien.

    Rappel en quelques lignes : dans la concurrence effrénée de la mondialisation,
    la part du travail dans la valeur ajoutée s’est effondrée,
    réduisant considérablement la demande des salariés.
    Ce qui conduit nécessairement à une crise de surproduction très prononcée, comme en 29.
    Des artifices financiers divers se sont succédés et ont retardé son explosion.

    J’en profite pour poser une question à notre grande communauté,
    ne sachant pas si des données sur la question existent :
    dans quelle mesure la hausse de la consommation de la classe capitaliste a pu dans le passé,
    et peut aujourd’hui compenser la baisse de la consommation des salariés ?
    Après tout, les sociétés de classes sont injustes, mais ont une base matérielle, pas démoniaque.
    Elles visent à accroitre la consommation de la classe dominée,
    pas à restreindre celle de la classe dominée…

  25. ….et si l europe était tout simplement en panne de croissance a cause de l épuisement des ressources naturelles ?
    Parce qu’il faudra bien un jour prendre ce paramètre en compte , n en déplaise aux fous , aux libéraux et aux…..économistes !!!!

    1. Panne de croissance car quasi disparition de l’industrie, laquelle est en effet à son tour peut-être due à la raréfaction des matières premières ou du moins à la disparition de leur accès facile. C’est assez logique.

    2. Surtout le pic pétrolier a été officiellement atteint en 2006! Finalement cette civilisation s’effondrera comme l’Empire Romain, effondrement qui n’est pas du que aux invasions barbares mais a de multitude de crise qui semble être pour certaine les mêmes que on est en train de connaitre.. finalement l’histoire est riche d’enseignement, mais faut déjà si intéresser ce qui semble pas être le cas de nos dirigeants!

    3. @ Alain,

      … l’histoire est riche d’enseignement, mais faut déjà si intéresser ce qui semble pas être le cas de nos dirigeants !

      => ni celui de nos programmes éducatifs, de notre Education Nationale, de nos profs. et enseignants divers et variés, et, pour finir, par voie de conséquence, de nos enfants : bref, un véritable déclin intellectuel, logique, moral…

    4. @Alain
      Vous oubliez la réaction de Fischer-Tropsch (petrole synthetique) qui utilise comme matière première le charbon et le gaz naturel. Les réserves de charbon sont estimés à 200 ans et le prix de revient pour transformer le charbon en petrole a environ 20-25$ US baril.

    5. @ Tous 9 décembre 2010 à 14:52

      Panne de croissance car quasi disparition de l’industrie, laquelle est en effet à son tour peut-être due à la raréfaction des matières premières ou du moins à la disparition de leur accès facile. C’est assez logique.

      C’est une évidence. Les conséquences apparaissent sur les monnaies, les finances etc… qui ne sont que des indicateurs d’activité. Mais la cause racine du phénomène, qui va durer 30 à 40 ans au niveau planétaire, trouve son origine dans la raréfaction des matières premières non renouvelables. Elle entraine, au niveau mondial, une baisse colossale des activités industrielles.

      Pour, les pays occidentaux, les premiers industrialisés, la baisse va être vertigineuse étant donné la place que prendront, au sein de la décroissance générale, les productions des BRIC. La figure 31 indique entre autres, la décroissance globale des productions industrielles qui démarre vers 2010 et qui, vers 2050 tombe (c’est le mot) au niveau existant au début du siècle dernier, selon les études Meadows réalisées au profit du Club de Rome il y a…….près de 40 ans. Ces études ont probablement été actualisées, mais curieusement on n’en fait pas état dans les médias. Bizarre.
      http://storage.canalblog.com/52/19/338284/34742826.pdf

      Que fait donc Wikileaks ?

    6. @CHR
      Le pétrole synthétique ne sera jamais une solution à la déplétion pétrolière, car il faut plus d’énergie pour transformer le charbon en pétrole que ce que produirait le pétrole synthétique, ce qui n’est pas du tout rentable et trop couteux. De plus les réserves mondiales de charbon ne semble pas aussi énorme que ce que on nous dit généralement, ça ne vous rappelle pas les réserves pétrolières qui ont été surestimée ?

    7. @Alain
      « Le pétrole synthétique ne sera jamais une solution à la déplétion pétrolière, car il faut plus d’énergie pour transformer le charbon en pétrole que ce que produirait le pétrole synthétique, ce qui n’est pas du tout rentable et trop couteux. »

      Alors on est dans la m..e

    8. Ce n’est certainement pas en relançant la croissance qu’on va s’en sortir
      En fait, il faut sortir de la croissance
      Ne vous en faites pas pour l’effondrement, des gens travaillent à ce qui va remplacer la civilisation industrielle.
      http://www.dailymotion.com/video/xahmcw_permaculture-global-gardener-milieu_webcam
      http://www.dailymotion.com/video/xahltc_permaculture-global-gardener-milieu_webcam
      Des comme cela, je pourrais vous en montrer des centaines
      Il y a tellement de choses à faire si on pense autrement, vers un autre paradigme!!!!
      Et chacun peur y trouver son compte.

    9. L’afrique du sud est trés à la pointe en ce domaine.
      J’ai entendu parler d’une rentabilité à partir d’environ 100$/bbl, matière première inclue (charbon), raison pour laquelle le baril ne risquerait que peu de dépasser cette valeur relative de 100$…
      Quant au gaz, c’est le procédé GTL gaz to liquid aui est utilisé, mais j’en ignore le seuil de rentabilité !

    10. @ Alain

      Le ministère a imposé aux nouveaux instituteurs, il y a trente-cinq ans, de ne pas respecter la chronologie de l’Histoire, mais d’aborder quelques épisodes pris dans le désordre, à lire comme un beau conte, selon les désirs des enfants : Le Moyen-Age , les chevaliers et les châteaux forts ( panoplies de Noël), ensuite les Romains, puis la Préhistoire, puis la Révolution française ….On ne disait plus les mots « Histoire’, ‘géographie », « Sciences Naturelles », mais un terme général « disciplines d’éveil ». Sur l’emploi du temps des élèves, seul le mot « éveil » était inscrit, et ce qui s’y enseignait dépendait de la préférence de l’instit. . Tout a été fait pour enterrer cette dangereuse discipline qu’est l’Histoire qui risquerait de provoquer, dans l’esprit des jeunes générations, des rapprochements fâcheux entre certains événements présents et passés .

    11. @ Mianne, Alain et tous,

      Parfaitement Mianne, et je ne vous raconte pas l’actuel programme d’histoire de 6ème (mais ce n’est qu’un exemple) : saupoudrage proprement ébouriffant de différentes parties du monde à des époques variées et surtout pas reliées par la chronologie : Egypte ancienne (de moins en moins), chine (en progression) etc…
      L’histoire est devenu un véritable programme de décervelage industriel des jeunes générations ; mais je me trompe, parler d’histoire, pour ce type de bourrage de crâne est impropre, au mieux une grosse approximation.
      De toute façon, l’histoire comme tout l’enseignement digne de ce nom a aujourd’hui disparu au profit du bourrage de crâne concurrentiel, abrutissant et décérébrant (et ceci à tous les échelons éducatifs). Voyez ce que dit de l’éducation actuelle par exemple Jean-Paul Brighelli, Laurent Lafforgue (médaillé Fields 2002 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Lafforgue), qui a préféré démissionner que de cautionner le crétinisme institutionnalisé, sans oublier l’excellent Georges Charpak.

      Cdt.,

    12. @ michel lambotte dit : 9 décembre 2010 à 21:35

      Ce n’est certainement pas en relançant la croissance qu’on va s’en sortir
      En fait, il faut sortir de la croissance

      Nous sommes d’accord sur ce plan. Et de plus, il faut veiller à ne pas provoquer trop de décroissance, si l’on veut éviter un effondrement accéléré. Les idées que vous défendez vont dans le bon sens. Elles sont meilleures que celles qui préconisent la recherche de la croissance. Mais elles me semblent n’offrir que des solutions marginales aux problèmes auxquels nous sommes confrontés.

      Quand, je vois ce qu’était la vie durant la dernière grande crise entre 39 et 45/48, et ce qu’entraînent les variations de densité démographiques intervenues depuis, je mesure le gap qui est à combler. Cette idée de retour à la terre dans les quelques ares de surfaces cultivables en ville ou à proximité, peut soulager un peu, et participer à la survie d’une très petite partie de la population ; mais pour les autres , que voyez vous comme solution pour les nourrir et leur donner les moyens de gagner leur vie en travaillant ?

      Je ne crois pas qu’on pourra instaurer des prélèvements sur le produit du travail dans ces petites parcelles. Alors, comment servir un minimum vital à ceux qui ne tireront plus, par la force des choses, leur revenu de la civilisation de production industrielle et de services dans laquelle nous nous sommes installés, si nous ne cherchons pas à éviter son effondrement ?

      Quelles solutions voyez-vous qui soient à l’échelle du problème à résoudre ?

    13. @ Jducac,

      Cette idée de retour à la terre dans les quelques ares de surfaces cultivables en ville ou à proximité, peut soulager un peu, et participer à la survie d’une très petite partie de la population ; mais pour les autres , que voyez vous comme solution pour les nourrir et leur donner les moyens de gagner leur vie en travaillant ?
      Je ne crois pas qu’on pourra instaurer des prélèvements sur le produit du travail dans ces petites parcelles. Alors, comment servir un minimum vital à ceux qui ne tireront plus, par la force des choses, leur revenu de la civilisation de production industrielle et de services dans laquelle nous nous sommes installés, si nous ne cherchons pas à éviter son effondrement ?

      =>
      Répondre à vos question constitue le vrai défi de demain ; mais cette réponse passe par tellement de changement politiques, sociaux, économiques qu’elle n’est pas envisageable, en l’état actuel des choses.
      En premier lieu, il faudrait réapprendre ce que le mot politique signifie et en finir avec les vagues successives d’amusement que l’on connaît depuis 40 ans : arrêter de veauter pour les grands partis, et même les moins grands, tous asservis à la finance et à des intérêts qui ne sont pas ceux affichés et commentés : pour un retour à la franchise politique.

      Cdt.,

    14. @ jducac

      On ne parle pas de Monsieur Meadows dans les médias mais ce n’est pas pour autant qu’il n’a pas d’actualité.
      Il a en effet reçu le Japan price en janvier 2009 pour son rapport de 1972, preuve qu’il est toujours à la pointe pour la prévision de la croissance, ou plutôt, pour la prévision du déclin.

      J’ai lu quelque part – je crois me souvenir que c’était sur Manicore de JM Jancovici – que le modèle de Meadows et de son équipe du MIT avait été repris par une autre équipe qui l’a fait fonctionner pour l’intervalle 1972-2007.
      Résultat : les courbes obtenues sont toujours conformes à la réalité observée.
      En fait nous sommes juste un peu en avance. En 72 le pic du pétrole et le déclin survenaient en 2010-2015 ; or il s’est produit en 2006 (l’AIE l’a avoué dans son dernier rapport il y a quelques semaines).

      En fait Meadows s’est trompé sur une seule petite chose : il n’avait pas pensé que nous pouvions être si forts à détruire la Planète pour créer de la croissance.

      La fête financière est terminée. Le déclin est entamé !

    15. @jducac

      Merci de m’avoir répondu

      il faut veiller à ne pas provoquer trop de décroissance, si l’on veut éviter un effondrement accéléré.

      Il ne s’agit pas de trop de croissance ou de décroissance, mais d’un changement de paradigme qu’il faut effectué,
      Les années 50- 60 ont été marquées par une croissance exponentielle du pétrole, dans mon village en 60, il n’y avait que quelques voitures, en 1970 chaque famille possédait une voiture.
      Reprenez la courbe de productuion de pétrole de Collin Campbell citée par Peak-Oil-2008 http://www.pauljorion.com/blog/?p=19192 5 (deuxième lien cité)
      De 1940 à 1973 on est dans une parfaite exponentielle de l’ordre de 5 à 10% par an. Cela correspond aux trentes glorieuses
      Depuis 1973 on se traine de crise en crise avec une croissance linéaire de l’ordre de 6 Gyga barils par an. Cela correspond aux tentes piteuses
      Aujourd’hui c’est le pic et 0% de croissance.
      Personne ne fera jamais croire qu’on pourra procéder de la même manière aujourd’hui que dans les années soixante.
      Si nous avions pu continuer la croissance des années 60 après 1973 nous aurions atteint le pic aux environ de 1995.
      Voilà ce que dit ce graphique, c’est la chose principale même avant la finance.
      Sans pétrole, pas de charbon, pas de gaz, pas de nucléaire, pas d’énergie renouvelables, pas d’ITER, pas d’agriculture…etc…
      Faute de croissance pétrolière, l’effrondrement est incontournable.
      Je ne sais pas combien il restera d’humain sur terre, mais si on veut éviter trop de casse, il est urgent d’opter pour un autre paradigme, c’est ce que je défends sur ce blog.
      Ceci devrait être enseigné dans toutes les écoles avec le graphique de Collin Campbell affiché audessus du tableau noir.

      Cette idée de retour à la terre dans les quelques ares de surfaces cultivables en ville ou à proximité, peut soulager un peu, et participer à la survie d’une très petite partie de la population ; mais pour les autres , que voyez vous comme solution pour les nourrir et leur donner les moyens de gagner leur vie en travaillant ?

      Cela participe surtout à la prise de conscience du problème de la qualité de l’alimentation et la dépendance de notre alimentation par rapport au pétrole, même si cela ne nourri pas encore beaucoup de gens, mais à mon sens, le retour à la terre sera inévitable.
      De quelle manière, je n’en sais encore rien, et mon site peut donner quelque indications à ce sujet, mais c’est en avaçant qu’on trace la route.
      Ce qui est certain, c’est que si nous attendons trop longtemps pour agir, cela finira par une méchante régression.
      A mon sens, il faudra opter pour une relocalisation de l’économie, pour une réduction sans précédent de la consommation d’énergie, pour un recyclage tout azimut, pour une réduction des échanges matériels et une augmentation des échanges informationnels, pour une reconsidération du travail etc…
      Je ne peux pas encore décrire comment, mais je pense que chacun pourra individuellement ou en groupe se constituer son minimum vital dont il aura besoin, à condition évidemment de réfléchir hors du système actuel.
      Je pense qu’il est nécessaire d’avoir un objectif hors du système mais de continuer à vivre dans le système, c’est mon cas aujourd’hui.

  26. Je ne sais pas mais il me semble que la crise de surproduction actuelle et l’absence de croissance dans les pays occidentaux sont exarcerbées par un certain nombre de choses dont on ne parle peut-être pas assez souvent :

    1) Les conséquences des délocalisations sur la montée du chômage en occident.
    Certes, on en parle de temps en temps, mais rarement en relation avec la croissance des pays occidentaux. Or il semble assez logique que des pays où on produit moins de choses parce qu’il y a moins d’emplois n’achètent plus grand chose non plus, d’où une baisse de croissance et des stocks en excès dans les boutiques qui vendent surtout des produits importés principalement d’Asie. J’ai été assez frappée de constater que dans les stratégies de retour à l’emploi élaborées par les pays occidentaux, ni les autorités américaines ni les autorités européennes n’évoquent cette question de la délocalisation des emplois.

    On parle de formation, de diplômes inadaptés au marché du travail, mais on constate en allant au Pôle Emploi que des personnes munies de diplômes « utiles » (ingénieurs et informaticiens) ont de plus en plus de mal à trouver du travail en dehors de brèves missions alors qu’on embauche des informaticiens et des ingénieurs en contrat de long terme en Asie.

    1) La conséquence de l’augmentation de la productivité dûe à l’informatique et au développement des nouveaux moyens de communication à l’échelle mondiale. On dit que pour que les salaires montent, il faut que la productivité augmente. Et on constate effectivement des augmentations de salaires de quelques % chaque année dûes à l’augmentation de la productivité.

    Mais cette productivité est-elle correctement calculée ? Avec le développement de l’informatique, cette productivité a, me semble-t-il, considérablement augmentée (il ne s’agit plus de quelques % par an mais de beaucoup plus) ! Dans certains domaines d’activités, une personne arrive à assurer ce qui était il y a 15 ans la tâche de trois personnes. Chacun est devenu multitâche et la puissance des ordinateurs double grosso modo tous les 18 mois. Il en est globalement de même pour l’augmentation de productivité entraînée par des machines-outils toujours plus performantes. Cette productivité devrait mieux être prise en compte dans les calculs officiels (en d’autres termes, je n’ai pas l’impression que les salaires aient triplé en 15 ans dans les domaines où l’informatique a permis un triplement de la productivité par employé).

    1. Bonnes idées Emilie, ,juste deux petites choses :

      On oublie de dire que la délocalisation des activités à fort besoin de main d’oeuvre fait qu’il reste des activités avec de plus en plus de valeur ajoutée, in fine je me demande si cette augmentation de la productivité n’est pas en partie due à ce simple effet…

      Difficulté de recrutement de main d’oeuvre manuelle dans les pays occidentaux s’ajoute au différentiel de salaire pour expliquer les délocalisations

      Ensuite si on parle de la concentration de la finance, pourquoi ne parle t on pas de celle du commerce, Wamart 2 millions de salariés, un quart du PIB français…

      Comment sont ils devenus si riches en France, Famille Mulliez qui contrôle Auchan et cie, Carrefour l’inventeur de l’hypermarché, hyper concentration du commerce qui a lui même tuer la quasi totalité des entreprises françaises moyennes…. avec la complicité des clients qui n’ont jamais critiqué le déréférencement d’un fabricant qui n’acceptait pas les conditions de Leclerc et cie…attirés qu’ils étaient par le faible prix des produits importés…

      Nous sommes tous responsables Emilie, Ok nous n’avons pas la position d’un Sarko ou d’un Leclerc, mais où est la voix de l’association des consommateurs pour crier haut et fort que si les industriels ne doivent pas faire trop de publicité pour attirer l’attention des enfants sur leurs produits, les industriels servent aussi à donner des emplois aux clients des supermarchés qui sont aussi des consommateurs.

      Juste dire à travers ces quelques mots qu’il ne faut par jeter la pierre à l’un ou à l’autre, c’est toute la société qui a laissé cette situation catastrophique se mettre en place, bien évidemment chacun devant notre ordi nous avons peu de pouvoir, c’est la fameuse histoire des petites gouttes d’eau qui font les grandes rivières, et pour le coup je crois que nous sommes tous responsables, mais je vous l’accorde responsable mais pas fautif… dans notre petit confort personnel, nous n’avons pas bien vu ce qui se préparait…

  27. La crise et la panne de croissance est essentiellement dû à la bulle immobilière.
    Pour avoir un toit sur la tête il faut s’endetter pour trente ans ou, en location, y consacrer la moitié de son salaire comme en ce moment à Paris.
    Inutile de chercher un pouvoir d’achat, inexistant de ce fait, et qui pourrait tirer la croissance vers le haut.

    Par ailleurs, je pense qu’il aurait été moins coûteux de réviser drastiquement à la baisse les crédits des subprimes et leur rééchelonnement, plutôt que de mettre tous ces gens à la rue. Que vont faire les banques de toutes ces maison à l’abandon. Rien ! alors vraiment je vois pas l’intérêt, sinon de reculer l’échéance avant de s’asseoir sur ces crédits pourris et obliger tous le monde à sombrer avec eux, en continuant à renflouer un puits sans fond.

  28. Nouvelle du jour :
    Fitch abaisse la note de l’Irlande de 3 crans à BBB+…
    Décidément, on n’arrête et n’arrêtera sans doute jamais le progrès…

  29. Et si la croissance était verticale, si elle montait au ciel comme les jolies tours de nos si jolis quartiers et villes d’affaires ? Alors pourquoi s’en faire ? L’ascension sans la chute, le Capitole sans la roche tarpéienne, la montagne sans le torrent qui gronde..
    Si la croissance c’était gravir la plus haute montagne, c’est comment la vie là haut dites moi madame l’ethnologue, c’est comment la croissance quand on arrive si haut ?

    http://videos.arte.tv/fr/videos/himalaya_la_terre_des_femmes-3564226.html

  30. Dictature de la finance !
    Dictature des marchés !
    Dictatures et encore dictatures !
    Arrêtons de rêvasser la tête dans les nuages et de marcher dans la merde, sortons des dictatures la tête haute et l’esprit clair !
    Tout reste à faire !
    Papillon (Anticapitaliste)

    1. Sans oublier

      Dictature de la matière !
      Dictature de l’esprit matériel !
      Dictatures et encore dictatures de celui qui est beaucoup plus dictateurial que moi
      Arrétons aussi de faire croire qu’il n’y aurait toujours qu’une seule sorte de merde à voir et à éviter dans le même temps et sur le trottoir, si nous voulons vraiment bien sur moins marcher dans une autre forme de merdasse et l’esprit clair !
      Tout reste aussi à mieux sentir, il n’y a pas non plus que du mauvais et de la merde à sentir dans le capitalisme ! Il y a également beaucoup de gens propres qui ne préfèrent utiliser que le même genre de savon anti-capitaliste en société.

  31. Je suis avec fort intérêt votre blog et vos billets et j’adhère à vos analyses. Vivant en Amérique du nord, le discours entendu ici est parfois révoltant.

    Dans cette crise, par exemple, tous les néolibéraux pointent comme source du mal l’intervention de l’État et notamment l’endettement dû aux dépenses de l’État providence. Certains soulignent que les grandes bulles de crédit ont toujours eu à leur source une intervention étatique, monétaire ou autre et que ça n’a rien à voir avec le capitalisme et le libre marché.; que c’est finalement l’État avec ses réglementations qui ne laisse pas le marché agir librement.

    En voilà un exemple :
    http://www.iedm.org/fr/33645-crise-du-capitalisme-

    Qu’avez-vous à répondre à cela ?

    1. Cette belle économiste a raison, l’état providence est partout en faillite mais ce n’est pas parce que cela ne marche pas, c’est tout simplement parce que le capitalisme se donne les moyens de mettre en faillite les états et qu’il n’y a pas pour le moment de contre-pouvoir pour l’en empêcher .

    2. La droite ayant le vent dans le dos au Québec et au Canada, nous sommes effectivement loin des réflexions qui se font sur ce blog. La crise du néolibéralisme reste encore invisible au Québec. La preuve de son échec est patent aux États-Unis et ailleurs dans les pays occidentaux mais peu de citoyens québécois en ont conscience. Les petits Adéquistes continuent de nous racler les oreilles avec des absurdités économiques sorties des écoles de commerce complètement déconnectées du péril vers lequel se dirige le monde occidental. Jean Charest se frotte les mains et se félicite que le Québec ait passé à travers la crise plus facilement que partout ailleurs en Amérique du Nord, se ventant d’en être responsable par ses politiques ultralibérales, alors que c’est précisément le contraire, notre héritage de la révolution tranquille, qui nous a permis de passer à travers. C’est indirectement cette sociale démocratie qui a limité la spéculation sur l’immobillier, cause principale de la crise. En plus du fait que les richesses soient mieux réparties et que les caisses populaires, une coopérative, prend la plus grande place dans notre industrie bancaire.

      Mais notre déficit est plus grand que jamais et la bulle immobilière se gonfle dangereusement. La caisse de Dépôt et de placement, qui appartient à tous les Québécois, a été amputées de 42 milliards, le tiers de nos écénomies, pour ces mauvais investissements dans les papiers commerciaux, une fraude éhontée de Wall street. Nous allons finir par y goûter. Ce jour là, le discourt de droite ne passera plus au Québec.

      Vous l’aurez compris, je suis Québécois. Bonne fin de journée.

    3. En ce qui concerne votre article, tout ce que je peux dire c’est: cette dame se prétend vraiment économiste?
      Et dans son énumération de pays, elle oublie éhontément l’Irlande, qui a servi la sauce néolibérale pendant des années, avec le résultat que l’on connaît. Soit elle manque d’intelligence, soit elle est de mauvaise foi.

    4. Merci Patlav pour votre commentaire très intéressant. En fait, cette même dame a parlé dans un autre article de l’irlande. Et vous vous doutez bien qu’elle oublie de parler du dumping social et fiscal qui a fait la réputation de ce pays.

      http://www.iedm.org/fr/33825-sophisme-irlandais

      Pour ce qui est de l’IEDM que vous devez connaître, c’est un de ces innombrables Think tank de droite qui sévissent ici en Amérique du nord. La réflexion ici n’a pas atteint la dimension, effectivement, de celle que l’on peut trouver ici sur le blog de Paul Jorion par le biais de Paul Jorion ou françois Leclerc.

    5. Qu’avez-vous à répondre à cela ?

      Nathalie Elgrably-Lévy, on a quelques spécimens en France et on en trouve aussi quelques uns fidèles à ce blog. Au vu du nombre d’échanges sur le sujet, pour résumer : c’est un point de vue de classe, à courte vue à l’échelle de l’Histoire. La France n’est pas réputée pour ses « révolutions tranquilles » et c’est peut-être la difficulté à partir du Québec de trouver la même langue, à savoir tout ce que celle-ci véhicule l’air de rien, comme « bien entendu » sous-jacents, culturels pour dire vite. Si Chomsky semble un extrémiste au sud de chez vous, et qu’ici ce qu’il dit accroche peu, ça tient à la banalité de son dire au regard des racines politiques toujours vivaces dans l’hexagone. Parler de « providence » c’est déjà tout un programme très connoté !

  32. « Les marchés font de la politique et les politiciens ne maîtrisent pas la finance. » (F. Leclerc)

    Voilà toute la crise résumée en une seule phrase.

    1. Les politiciens sont complices ou du moins « corrompus à l’insu de leur plein gré » par la finance.
      Ils n’ont toujours pas envisagé la « neutralisation » des paradis fiscaux…et pour cause.
      Il est possible que les rétrocommmisssions s’y reposent et prospèrent.
      Ask Mr Junker.

    2. Que dire, non des « institutions », mais des hommes qui font de la politique ET de la phynance.
      Une liste circule ?

    3. @ Tartar,

      Il est possible que les rétrocommmisssions s’y reposent et prospèrent.

      =>
      Il est possible que vous soyez bien naif -> c’est certain : une absolue certitude (les rétrocommissions entre autre chose.)

  33. « Le pouvoir n’est pas là où sont les élus »
    Ce n’est pas un phénomène récent; c’est grâce à la crise financière que les problèmes remontent à la surface et atteignent la conscience de la population.
    Les marchés font en permanence pression sur la France. La réforme des retraites n’était qu’un pas, elle était, aux yeux des marchés, un test pour voir si les francais acceptent des réformes incisives. Il y en aura d’autres, des petites et des grandes.
    On assiste à une véritable farce.
    En Grèce par exemple, la situation est dramatique.Il suffit de se promener dans les rues d’Athènes pour s’en appercevoir: boutiques fermés (« à louer ») , fuite de capitaux libellés en euro vers des pays n’appartenant pas à la zone euro (la Suisse de préférence), chômage, précarité et cétera. Et malgré tout, on injecte des sommes colossales dans un pays en pleine déprime, sans perspectives de croissance, probablement dans le secret espoir que cela calmera les spéculateurs, et qu’un jour, la Grèce sera à nouveau un client intéressant pour l’industrie allemande ou pour des banques francaises.
    Je ne trouve qu’un mot pour décrire cela: c’est une farce.

    1. Vu d’Amérique du nord, où je vis, les néolibéraux pointeront du doigt les gaspillages et la dette publique (de la Grèce, par exemple). Ils ne mettront jamais en cause le capitalisme financier.
      Quand est-ce que les gens prendront réellement conscience qu’on les spollie ?

    2. Olivier:
      C’est justement le problème. Les américains vocifèrent quand ils abordent des sujets politiques, accusent la classe politique…..Et cela continuera, car les américains, dans leur immense majorité, sont convaincus que leur système est le bon, qu’il n’y a rien à changer et qu’il doit servir comme modèle pour d’autres pays. Si, par exemple, un individu se retrouve au chômage, celui-ci va se culpabiliser, se sentir puni pour quelque chose qu’il aurait peut-être raté ou mal fait, ou, version extra-punitive, il va condamner (une partie) la classe politique – mais pas le système.
      Par conséquent, rien ne changera, les USA resteront un système figé, peu enclin à s’adapter à un environnement qui change sans cesse.
      On peut retrouver le même état d’esprit en Europe, si l’on fait abstraction des courants protestataires ou de l’iniative d’une certaine catégorie d’intellectuels, par exemple.

    3. Par conséquent, rien ne changera, les USA resteront un système figé, peu enclin à s’adapter à un environnement qui change sans cesse.

      Alors là, vont pas être content les détenteurs de la vérité-vraie-in-gold-they-trust ! … »système figé !… »
      Meuh non voyons, c’est nous zôt français qui étions les plus archaiques, zé même adeptes de la résistance au changement ( catéchèse libérale +++) avec notre « état social » et non providence : ça tombait pas du ciel, c’était pas la manne divine ! c’était nos impôts et notre système de répartition !!….

  34. Cela fait plaisir de lire une prise de position aussi franche pour une fois :

    « Une ère est en train de se clore (…) une croissance dont on ne se souciait pas trop de savoir de quoi elle était faite (…) Le monde occidental est en panne de croissance et ne sait pas pourquoi. »

    alors je veux bien l’éclairer: car la croissance économique réelle a besoin aussi de la croissance industrielle, et donc une utilisation croissante aussi d’énergie, qui vient quasi-exclusivement de sources fossiles, qui se tarissent. Voilà.

    Quant à la solution, elle est en fait plus facile qu’il n’y parait:

    « Ce monde est à la dérive, ce qui faisait office de démocratie représentative est en train de se révéler être un trompe l’œil »

    Exactement. Ce qui veut dire que le problème n’est pas économique, mais politique. La « démocratie représentative » favorise les menteurs, le marchands de promesses, les aparatchiks. C’est ça qu’il faut changer, pas les banques. Les élus professionnels ne doivent plus exister. Ce qui signifie – au minimum – de limiter les mandats électifs qu’une personne peut avoir au cours de sa vie. Idéalement on introduirait aussi une dose de tirage au sort des citoyens dans les décisions politiques.

    1. Je me suis déjà plutôt prononcé pour :

      – démocratie représentative revisitée ( proportionnelle , durée des mandats , cumuls , pouvoirs du parlement , contre-pouvoirs …)

      – simultanément instauration d’un vrai RIP dont les conditions restent à écrire ( nature de la question , quorum d’initiative , délais …)

      – redéfinition du périmètre de l’Etat et de son articulation entre Régions et Europe ,

      – constitutionnalisation des champs d’expression de l’initiative citoyenne directe en tous domaines .

      Pour commencer .

      Ce petit chantier est de niveau Constitiution . A revisiter donc mais après un an ou deux de débat , une assemblée constituante qui reste le point dur ( représentants délégués ? tirage au sort cher à Etienne Chouard que pour ma part je continue à refuser, même si j’ai bien compris la pureté idéologique de son raisonnement ).Tout ça fonit sur un referendum ….respecté .

      Une sorte de nouvelle République .

      A-t-on le temps , l’envie et les moyens de réfléchir à ça en pleine tourmente mondiale ?

      Il est donc loin d’être inutile de tordre le cou aux pratiques financières évoquées ici depuis trois ans , qui auraient d’ailleurs beau jeu de dominer un personnel politique renouvelé , avec exactement les mêmes armes absolues .

  35. Nelle victoire des banksters malheureusement….

    Icesave : l’Islande va rembourser les Pays-Bas et la Grande-Bretagne en totalité

    jeudi 09 décembre 2010, 17:19
    L’Islande va rembourser les Pays-Bas et la Grande-Bretagne de la totalité du montant qu’ils ont avancé pour dédommager leurs citoyens lésés par la faillite de la banque islandaise en ligne Icesave, a annoncé jeudi le ministère néerlandais des Finances. reuters

    1. Patience…
      Cette crise est inédite.
      Donnons aux peuples le temps de comprendre de quel côté sont les politiciens.
      Déjà, au Royaume-Uni dont beaucoup disaient que la population avait été émasculée par la City,
      la jeunesse a affronté violemment, aujourd’hui encore, les gardiens du veau d’or.

  36. http://www.iedm.org/fr/33645-crise-du-capitalisme-

    « Qu’avez-vous à répondre à cela ? »

    Que c’est un ramassis d’âneries et de lieux communs:

    « Partout, le secteur public déraille, et on prétend que c’est le libre marché qui est en crise!? »

    le « secteur public déraille » car il a sauvé les banques de la faillite sur appel des capitalistes désespérés. Et que ça continue, en Irlande par exemple. Et que capitalisme et libre-marché sont 2 concepts orthogonaux.

  37. « Quels autres repères faut-il se donner, quelle économie faut-il remettre sur pied et comment ?

    « Mieux vaut une tête bien faite, qu’une tête bien pleine »

    Première industrie à remettre sur pied ; L’éducation nationale.
    Deux générations de sélection intensive de matheux nous a produit des individus « au moule » ayant perdu la plupart des repères historiques, sociaux, politiques, philosophiques et moraux. Pour les moins atteints, ils le confessent et confient leurs souffrances et leur désorientations.
    Ce ne sont pas des idéalistes et bien souvent ils sont sans buts, si ce n’est payer leurs dettes..
    Inquiétant venant de ceux qui sont sensés être les cadres et les guides de la Nation.!

    Le temps perdu ne se rattrape guère, le temps perdu ne se rattrape plus.

    On a perdu énormément de temps à vouloir en gagner. On a pressé les citrons, on peut jeter les peaux. Peu semblent en être gênés. C’est comme ça. Tant que c’est le voisin.:(

    1. Il est reporté à mercredi prochain, un amendement prévoit la taxation à 90 pct des bonus des banques car tenez vous bien qu’une des banques en faillite (AIB°) veut payer des dizaines de millions de bonus le 15 décembre à ses traders!!Un comble car elle a été et va encore être renflouée par le contribuable…ils disent que juridiquement ils ne  »peuvent » pas faire autrement …donc c’est devenu un scandale national, un de plus..le ‘labour’ ne votera pas le budget, sin fein non plus..fina gael se prononcera mardi…le gouvernement de f fael + les verts+ 2 indépendants devraientt cependant faire voter le budget de justesse..il déclenchera ensuite des élections…

    1. Si les Allemands veulent un euro fort au Nord, c’est que celui-ci va s’apprécier par rapport à l’euro du Sud faible. Petit problème : ce n’est pas conciliable avec la politique mercantiliste allemande, basée sur l’exploitation des déséquilibres économiques au sein de la zone euro… Car une différence de valeur de 20 % entre l’euro du Nord et l’euro du Sud impliquera : mon rasoir Braun + 20 %, ma machine à laver Bosch + 20 %, ma locomotive Siemens + 20 %, mon Opel Astra + 20 %…

    2. OK, mais on fait comment pour interdire au nord d’acheter toutes les baraques du sud et de continuer la spéculation immobilière ?

    3. Cette propension à tout vouloir couper en Nord et Sud ( La Corée , peut être bientôt la Belgique , peut être la Côte d’Ivoire …..) est à n’en pas douter la signature des recherches d’inégalités les plus flagrantes .

      Que ce soit un patron de patrons qui le demande est illustratif des intérêts portés par ce genre de divorce .

      Merkel a-t-elle l’étoffe d’une femme d’Etat capable de tirer la totalitéde l’enseignement de son histoire , et d’en faire un acte volontaire de paix qui se projette dans l’avenir , ou cèdera-t-elle aux vieux démons du « pragmatisme du présent  » , capables d’alimenter toustes les dévotions , toutes les soumissions , tous les gourous et tous les disciples ?

      On cherche aussi un homme d’Etat français capable d’avoir cette vision et cette envie dune communauté de destin pour des peuples européens que seuls les coffres forts et la meilleure façon de faire du fric séparent , capable d’éviter nos péchés mignons de râleurs , d’agités velléitaires et de frustrés .

      N’empêche que si ces salops de sudistes avaient été plus nombreux , et bien nous les nordistes , on aurait bel et bien pris la pâtée .

    1. … »’est parce que, sous couvert de « meilleure réglementation », le texte adopté le 11 novembre 2010 par le Parlement européen, facilite en réalité l’accès des fonds spéculatifs au marché européen. C’est avant tout une directive au service de ces acteurs financiers. Elle permet en effet à leurs gestionnaires de « fournir des services et de commercialiser leurs fonds dans l’ensemble du marché intérieur ». C’est nouveau à cette échelle. Jusque là chaque Etat pouvait réglementer à sa guise l’activité des fonds spéculatifs sur son territoire. Il en résultait certes un niveau global très faible de réglementation. On pourrait penser que la directive a été rédigée pour améliorer ces protections compte tenu de la responsabilité des hedge fund dans la crise financière et de l’opacité de leur construction. La directive ne remédie nullement à cette situation de faible réglementation. Bien au contraire. Elle ne crée pas de cadre européen contraignant. Elle institue seulement un « passeport européen ». Lequel est un permis de circuler sans entrave et sans conditions. Les fonds devront seulement s’enregistrer auprès d’un Etat membre de leur choix. Une fois les démarches faites, ils pourront alors intervenir sur l’ensemble du territoire des 27 autres Etats membres. De leur côté ces Etats ne seront « pas autorisés à imposer des exigences supplémentaires aux gestionnaires domiciliés dans un autre Etat membre ». Cela signifie que les fonds auront intérêt à se faire enregistrer dans le pays le plus laxiste dans l’application de la directive et bienveillant à leur égard pour ensuite exercer dans toute l’Europe. Concrètement, 80 % des « hedge fund » européens étant aujourd’hui domiciliés à Londres et seulement 5 % en France, cette directive leur ouvre les marchés financiers des 26 autres Etats membres qui ne les recevaient pas jusque là. Et ceux-ci viennent d’être complètement désarmés face à eux. Telle est « l’Europe qui protège »…
      extrait blog JLMélenchon : ce qui se passe réellement en UE !…
      Je pense que l’UE, telle Carthage, sera détruite …le Parlement – croupion est aux mains du tout-libéralisme, pour sa majorité : on n’est pas sorti de l’auberge ! lisent pas le blog de P.Jorion ….

  38. « petits garçons » parce qu’ils ont renoncé à leur souveraineté. Peut-être en ont-ils même oublié le mot, drôlement ringardisé par la gauche et la droite sarkoleuse. J’ai souvenance d’un long post de M. Werrebrouck qui parlait de pouvoir et de souveraineté. Nos états, aujourd’hui, ne savent plus taper du poing sur la table, seulement taper sur nos têtes par le truchement de leurs polices militarisées.

    1. Vieux, ne perdez pas de vue la jeunesse que vous étiez, car la jeunesse ne perd pas de vue les anciens que Nous seront.

  39. « Les gouvernements donnent désormais toute l’apparence d’être comme ces financiers qui ont pris le pouvoir dans les grandes entreprises. Ne connaissant pas le métier de celles-ci, mais se forgeant une réputation de gestionnaires hors pair grâce à leur maîtrise impitoyable de la bottom line (la ligne du bas des comptes d’exploitation). »
    Ce fut en effet le début de la fin pour beaucoup de Sociétés dites industrielles. Et l’on voit où cela a menait l’industrie des pays développés.

  40. L’industrie US ne représente plus que 3 000 Milliards de § sur un PIB de 14 000 M$ .
    LE RESTE N’ est que du VENT;

    La majeur partie de ces 3 000 M$ dépend de l’industrie de L’ ARMEMENT .
    Le budget de la Défense US en 2009 était de 500 M$ ?
    En 2011 Obama vient de l’amener à 770 M$ .
    30 pourcent de l’armement mondial est vendu par les USA . ‘( 75 M$ ).
    CONCLUSION :
    L’ IRAN , Le Venezuela et la Corée du Nord n’ont qu’à bien serrer les fesses .

    1. Le budget direct de l’armée aux Etats-Unis est de l’ordre de 550 Mi$. Si l’on y rajoute toutes les subventions gouvernementales à des agences qui travaillent indirectement avec l’armement le budget réel dépasse les 1000 Mi$.

  41. Et pendant ce temps-là, la BCE est le seul acheteur: 44 % Irlande, 30 % Portugal, 26 % Grèce

    Rollover is all

  42. La Banque du Canada est inquiète pour l’économie
    Une nouvelle crise économique et financière mondiale est de plus en plus probable et les Canadiens ne seront pas nécessairement bien placés y faire face, prévient la Banque du Canada.

    Dans l’édition de décembre de sa Revue du système financier, présentée jeudi, la banque centrale soutient que les problèmes de dettes en Europe se sont tellement aggravés depuis juin qu’ils présentent maintenant un risque pour le système financier canadien.

    1. Ah bon ?
      Il n’y a pas si longtemps les hommes politiques canadiens se targaient d’avoir des banques peu exposées aux subprimes, gérées selon des normes sévères, etc, etc …
      C’est pour cela qu’elles avaient bien résisté à la crise …
      Qu’ils n’avaient pas un système pourri comme aux USA …

      Auraient-ils joué aux subprimes en Europe ?

  43. 1- Il y a eu une belle grosse bulle immobilière et financière mondiale, causé par trop de liquidités dans le système et des effets de levier de 20, 30 et même 50 pour 1 (par les même institutions financières qui nous recommandent d’Être prudent et de faire du “buy and hold”).

    2- Un paquet d’institutions financières mondiales (des grosses du type “too big to fail”) ont fait faillite, lorsque la bulle immobilière s’est effondrée.

    3- Plusieures grosses compagnies (ex: GM) ont aussi fait faillite.

    4- Les dettes privées ont été socialisées… donc les états ont repris les dettes privées et certains des actifs toxiques dans leurs livres.

    5- Ainsi libérées de leurs propres (…) actifs toxiques, les institutions financières se sont vu donner des taux (leurs matières premières) à 0%, pour qu’elles puissent faire de l’argent à nouveau. Les PGD et leurs complices en ont profité pour se vo_er* des boni records en 2010… les vilains garnements !!!
    * Je vous laisse le soin de placer un T ou un V

    6- Les états les plus petits (et les plus fragiles… lire moins bien administrés), maintenant lourdement endettés et en récession profode, en Europe commencent à faire faillite… Les citoyens de ces pays ont comme l’impression qu’ils se sont fait four___…

    7- La contagion se répend des plus petits pays vers les plus gros… donc… ca s’en va tranquillement vers L’Angleterre, le Japon et les USA… qui ne sont pas beaucoup mieux gérés que la Grèce ou l’Irlande (juste mon humble opinion).

    8- Qui va payer pour la prochaine crise?… Les états n’ont visiblement plus d’argent… Ils n’ont même pas l’argent pour couvrir les déficits courants, et les déficits actuariels des fonds de retraite, etc, etc, etc,…

    1. Vous vous rappelez du roi d’Angleterre Charles Ier ?

      Le 15 novembre 1647, Charles Ier réussit à s’échapper ; mais il est bientôt enlevé (30 novembre 1648), traduit en justice devant un tribunal spécial composé de la soixantaine de députés siégeant encore aux Communes (« Parlement croupion ») et il est condamné à mort pour trahison, meurtre et tyrannie.

      Le 30 janvier 1649, il est décapité à la hache devant le palais de Whitehall à Londres.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Ier_d%27Angleterre

    2. Londres est la ville la plus « sécurisée » du monde nous dit-on.
      Le siège du partis conservateur attaqué il y a peu, et maintenant un « attentat  » à la bombe à la peinture contre les héritiers du trône……  » Live art  » performance ?
      C’est bien la peine de se prendre pour un des « gendarmes du Monde  » !
      Bientôt un Pollock original en vente chez Sotheby’s au profit du WWF ?

  44. Bonsoir à tous

    Il n’est pas besoin de s’inquiéter pour l’Europe car celle-ci n’a jamais éxisté politiquement parlant. pour se faire, elle aurait besoin d’une véritable armée et d’un commandement qui ne soit pas pieds et poings liés à des intérêts étrangers.

    Munie de cette armée, en fonctions de la qualité exemplaire de ses militaires, de son armement sans oublier bien sûr nos armes de dissuasion, l’Europe serait prise au sérieux si elle ne parlait que d’une seule voix aux organisations représentatives mondiales.
    l’Europe dans son ensemble négocie, dit oui, dit non, un point c’est tout.
    Nous n’avons absolument pas besoin d’un parapluie étranger et encore moins de la présence étrangère sur nos territoires. Nous ne sommes pas une colonie.

    Actuellement ce qu’on appel l’Europe n’est rien d’autre que le carreau du temple, un foutoir de commerçants et de banquiers oû les états qui la composent sont en permanence dans le conflit d’intérêt aidés en cela par des politiciens crapuleux. Pour que l’Europe existe économiquement, il faut que l’ensemble de tous les systêmes banquaires soient continentalisé ( équivalence à la nationalisation pour un état). Plus aucune banque privée, que des sucursales de la B.C.E. dans chaque état. De cette manière, fini la spéculation sur les états et les politiciens verreux vendus aux banques. Aujourd’hui chaque état est attaqué comme si il avait encore sa propre monaie, la mise en place de l’euro qui était censé éviter cela( pour rappel) a été un échec parceque l’Europe n’a pas de systême bancaire unique elle a une monaie unique qui dans les faits n’a pas réellement la même valeur pour tous.

    Pour l’instant, nous en sommes réduits à analyser et à commenter des turpitudes de boutiqiers qui s’entre-déchire et parasitent les populations à coup d’usure.

    On n’aurait pas voulu faire l’Europe que l’on ne s’y serait pas pris autrement. Ce qui existe, au profit de qui? je pose cette question car il faut l’avoir fait exprès tout de même, est à jeter aux orties, tout reste à faire.

    Ce qu’il faut réaliser enfin sur le plan social, législatif et administratif, c’est non pas l’Europe des peuples comme je le vois souvent écrit mais le PEUPLE d’EUROPE. Etant européen, je ressens comme une injure ce qui a été fait à la Gréce et l’Irlande, ils ont intégré l’Europe pour le progrès économique et la sérénité, ils sont maintenant dans la misère. A qui le tour?
    Un « touche pas à mon pote » européen serait le bienvenu.

    L’heure, n’est plus aux analyses mais au REVEIL. Faute de quoi tous les états vont tomber les uns après les autres pour devenir avec leures populations les larbins du FMI.

  45. Bonsoir PAUL

    Merci pour vos vidéos.

    La jeunesse anglaise n’est pas encore totalement anesthésiée, vous aviez raison et vu juste, les anglais ont des c…..

    1. Pas comme ces  »frenchies » qui ne pensaient qu’à partir en congés …
      Et laissaient les copains faire grève.
      Il est vrai que les anglais avec 20 jours de congés par an disposent de plus de temps pour manifester !!

  46. « Sur le marché des T-bonds américains à dix ans, un autre signal vient d’être donné, leur taux monte également à la suite de mesures décidées par Barack Obama, qui vont augmenter le déficit budgétaire. »

    Les investisseurs anticipent une remontée des taux non pas parce que le déficit budgétaire est trop important, mais parce qu’ils pensent que l’économie va repartir grâce a l’expansion fiscale du au déficit budgétaire.
    C’est bien risqué de leur part.

    « Obama wants to cut 2 points of the 15.3% payroll tax (this is what the “one year cut in Social Security taxes” refers to). Of course, from that $120 billion kick subtract the estate tax revival ($15 billion) and the expiration of the $60 billion Making Work Pay tax credit. So the fiscal stance has loosened by the equivalent of less than 1 point of the payroll tax. Yay.

    Obama had one shot before losing his House majority next month to tackle the $1 trillion+ output gap asphyxiating the economy. Instead of going for a payroll tax holiday (as John McCain proposed last year and the freakin’ Rivlin-Domenici budget reform group proposed last month), the President decided to play it safe because, apparently, the status quo is working out so great for him now. »

    Donc en fait le déficit va a peine augmenter. Il n’y aura donc pas de remontée des taux de la Fed.

    Le Japon est le seul pour l’instant a faire de l’expansion fiscale et le taux de chômage est de 5%, ce qui toujours trop haut mais est définitivement mieux que les autres économies développés (20% en Espagne!).
    Le Japon est un exportateur net et de fait leur monnaie s’apprécie constamment et renforce les pressions déflationnistes sur l’économie domestique.

    L’euro-zone est en stade terminal.
    Les taux allemand montent parce que personne ne veut de leur bonds a part les banques de la zone et la BCE.
    L’Allemagne refuse l’union fiscale, mais l’abandon de l’euro sera dévastateur pour leurs exportations.
    Et leur politique de déficit budgétaire a zéro (« DM fort ») asphyxiera complètement leur économie.
    Good luck!

  47. @ Jérémie

    Pendant que le veau d’or fait tourner les têtes, je marche dans la merde et je prends une douche froide par semaine. Je ne l’ai pas cherché, on me l’a imposé. Depuis que je suis né.
    Le pire est reste à venir les enfants, le pire venant de « nos dirigeants » est devant nous. Je garde les yeux grandement ouvert et reste digne avec les moyens du bord.
    A force de me tenir les pompes Jérémie, tu vas vinir par sentir aussi fort que moi.
    Papillon (Anticapitaliste)

  48. @ François Leclerc :
    Vous parlez de ‘Grand jeu’. L’utilisation de cette expression n’étant pas forfuite et comme je pense que vous ne faîtes pas référence au titre du film (excellent par ailleurs), il me semble que vous faîtes référence au ‘Grand jeu’ entre la Russie et l’Angleterre au 19ème siècle en Asie Centrale, dans l’Hinterland ainsi créé de leurs deux zones d’influence.
    Si on l’applique au domaine financier, ce serait donc la création d’une zone et/ou d’un espace où se localiseraient les conflits financiers et monétaires, soit la zone euro.
    Sauf qu’à l’inverse du ‘Grand jeu’ du 19ème siècle, les acteurs sont-ils toujours les mêmes ?
    Est-ce toujours un affrontement, par hinterland interposé, des états ?
    Ou plutôt, un rapport de force entre ‘forces du marché’ (hedges funds, banques, …) et états ?

    Dans cette optique là, ne croyez-vous pas que le projet, partiellement ravivé par le FMI et la Chine, de DTS n’est pas une tentative de transposer ce rapport de force, qui est en train de dégénérer en guerre ‘localisée’ (pour l’instant sur la zone euro) mais absorbant toutes les énergies des différentes parties, à un espace non localisé, ‘virtualisé’ ?

    N’est-ce pas là le ‘Grand jeu’ en cours pour les autres parties prenantes du jeu, qui observe avec inquiétudes, les ravages qu’un tel jeu pourrait faire courir si ce jeu venait à se déplacer sur leur ‘espace’ mais aussi si celui-ci venait à perdurer sur la ‘zone euro’, zone la plus importante au monde en termes quantitatifs de flux commerciaux et de création de richesses ?

    Qu’en pensez-vous ?

    1. Vous me prêtez des intentions que je n’avais pas. Si j’avais recherché une référence historique, j’aurai plutôt pensé au titre de la revue fondée notamment par Roger Vailland (et non pas à sa reprise par Bernard Henri Lévy).

      C’est quoi Le Grand Jeu aujourd’hui ?

      Un jeu planétaire de pouvoir financier entre puissants acteurs, dont nous ne connaissons pas les règles et ne percevons que l’ombre portée, comme celle de marionnettes chinoises qui nous seraient projetées sur un drap.

      Une histoire qui l’accompagne, racontée par ces petits garçons qui s’agitent et l’inventent au fur et à mesure de son déroulement pour les besoins du spectacle qu’ils animent devant nous, priés de rester assis bouche bée les écouter.

  49. @François Leclerc

    bonjour Monsieur Leclerc,

    Depuis 1973, alors que Giscard d’Estaing était ministre des finances et Pompidou, Président de la République dont la carrière bancaire n’est sans doute pas étrangère à cette décision d’interdire à la Banque de France de créer la monnaie il a été décidé que la Banque de France ne créerait plus de la monnaie indispensable au développement de la France. Cette décision a été confirmée par les traités de Maastricht et de Lisbonne ! En conséquence, les États sont obligés de financer leurs investissements sur les marchés financiers, en augmentant perpétuellement leur dette à cause d’intérêts iniques et non nécessaires.

    On aurait voulu imposer un fardeau financier insurmontable à chaque Etat sous la forme d’une dette publique que l’on ne s’y serait pas pris autrement !

    Alors pourquoi ne pas revenir à une reprise du droit de création monétaire par la Banque de France (donc sans intérêts), avec un retour au franc (ou, au minimum, l’émission d’une monnaie complémentaire sociétale. Soit, au niveau de la zone euro, un droit d’émission monétaire par la Banque Centrale Européenne (donc sans intérêts) au bénéfice des États ?

    Cela permettrait de sortir de cette ineptie qui consiste à créer de la dette publique à l’infini en se finançant sur le marché en ruinant les Etats aux bénéfices des seuls marchés financiers alors que la BCE ou les banques centrales pourraient créées de la monnaie sans intérêt ce qui permettrait de réduire à la portion congrue la dette publique !

    Merci pour votre réponse.

    1. Bonjour !

      Rembourser ses dettes est considéré comme moralement juste, quand il s’agit de vous et moi, obligatoire de surcroît quand elles sont établies. Décalquer sur les Etats cet ordre des choses, comme le bon sens trompeur le voudrait et ainsi que nous y sommes incités, c’est une autre paire de manches !

      Certains disent que le montant de la dette publique est désormais tel qu’elle n’est plus remboursable. D’autres en contestent le mode de calcul, considérant que l’on confond dette nette et brute. Ils ont raison, mais n’ont-ils pas tort en n’en tirant pas toutes les conséquences ?

      Suffit-il également de dire que faire défaut sera inévitable et de se gratter la tête pour savoir comment au mieux procéder ? De se demander comment glisser les dettes sous le tapis ?

      En d’autres termes, faut-il revenir à la traditionnelle solution de la planche à billet et de la création monétaire, ou ne vaudrait-il mieux pas remettre à plat les choses autrement ? Doit on organiser une faillite mondiale sous l’égide d’un tribunal introuvable, comme on le ferait d’une entreprise  ?

      Ou bien faut-il se demander s’il n’est pas nécessaire de mettre définitivement hors de fonction la machine à faire de la dette – privée ou publique – dont la fonction est d’enrichir avec de la valeur virtuelle ceux qui disposent des capitaux au détriment des autres ?

      Cette machine a pris un sérieux coup dans l’aile et va devoir en rabattre du point de vue de son rendement. Mais, en se retirant partiellement, elle va laisser fort démuni un monde façonné pour lui accorder un rôle décisif. Imposant de subir encore une fois sa loi ou bien de changer la règle du jeu.

    2. Marine LePen vient de tenir hier sur F2 le discours fustigeant la loi gizcardopompidolorotschildienne de 1973 et ses profiteurs…
      Elle va augmenter son score.

    3. @ François Leclerc. Les néolibéraux et conservateurs de tous poils ont trouvé la solution de couper dans les dépenses et d’instaurer des plans d’austérité pour diminuer la dette. En fait, ils passent pour des bonnes personnes, des personnes qui ont de l’initiative et qui veulent résoudre les problèmes tandis que la population souffre mais parfois acquiesce à ces réformes. Ils profitent même largement de cette crise et de cette débâcle des dettes publiques pour apporter sur un plateau leurs solutions habituelles et leur morale à deux sous (« il faut se serrer la ceinture »). Le problème de la dette publique tombe à pic pour eux.

  50. Réponse: oui.
    Le bon sens aujourd’hui impose même de « mettre hors fonction »
    non seulement le capital rentier mais toute accumulation de capital « au détriment des autres », autrement dit en finir l’exploitation du travail.

    Pour des raisons tant économiques, que sociales, et de plus en plus écologiques,
    la production ne peut plus avoir pour but l’accumulation.
    Elle doit se contenter de satisfaire les besoins déterminés démocratiquement
    et dans le respect des contraintes écologiques.

    On parle désormais d’éco-socialisme…disons plutôt le bon sens.

  51. A propos de banques centrales, je cherche des informations sur la relation entre le débit des robinets des banques centrales qui coulent pour assurer de la liquidité et celui des fuites des grandes institutions financières qui en bénéficient vers les paradis fiscaux. Quelqu’un sait’il s’il existe des sources fiables sur ce sujet, ou, au moins, des données qui corrèlent le montant des transactions sur les marchés spéculatifs avec les liquidités injectées dans les banques?

    JPV

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