Billet invité
LES ÉTATS-UNIS MONTRENT ENCORE UNE FOIS LE CHEMIN
Branle-bas de combat, le comité de politique monétaire de la Fed se réunit aujourd’hui à Washington en conclave ! En avant-première, les commentaires vont bon train dans les médias afin de lever le voile sur la teneur des discussions que les gouverneurs vont avoir. Un consensus s’est fait : elles devraient déboucher, en guise de nouvelle décision… sur rien ou pas grand chose !
L’agence Reuters citait hier les « sceptiques », qui résumaient à leur façon la situation en expliquant que la Fed ne déciderait rien pour ne pas atteindre sa crédibilité ; de peur que ce qu’elle pourrait mettre en œuvre se révèle inefficace… On ne peut mieux transcrire l’impuissance de la banque centrale de la première puissance économique et financière mondiale.
Les sempiternelles interventions du quarteron de gouverneurs de la Fed annonçant depuis des mois le danger de l’inflation, et la nécessité de remonter en conséquence et sans tarder les taux directeurs de la Fed, sont passés au second plan devant des interrogations moins hors de propos et plus en phase avec la situation économique américaine, laquelle a fait l’objet d’une diminution de ses prévisions de croissance par l’OCDE. D’un taux de 3,2% pour 2010 et 2011, elles dégringolent à 1,5 et 2,3%. Il est toujours facile de prévoir une forte amélioration pour plus tard, quitte à revenir dessus ensuite…
Une nouvelle intervention monétaire de la Fed est en jeu, dont les commentateurs ne s’attendent pas à ce qu’elle puisse intervenir dans l’immédiat, les prochaines élections étant un prétexte tout trouvé pour gagner du temps, faute de savoir quoi faire. On parle de l’injection dans l’économie de rien de moins que d’un ou deux milliers de milliards de dollars et du quasi doublement de la taille du bilan de la Fed qui en résulterait, celui-ci ayant déjà considérablement enflé à la suite de la précédente opération de ce type. Elle portait sur 1.700 milliards de dollars d’achats de bons du Trésor et de crédits hypothécaires. Dont rétrospectivement on peut observer qu’elle n’a même pas réussi à stabiliser la situation.
Deux hypothèses seraient à l’étude : une intervention en une seule fois ou étalée dans le temps, par petits paquets successifs. La planche à billet fonctionnerait dans les deux cas à plein, mais selon des rythmes différents. Rendez-vous est pris pour les prochaines réunions du comité de politique monétaire, en novembre ou décembre prochains.
Quelle pourrait être l’efficacité, dans un cas comme dans l’autre, d’une telle mesure que l’on pourrait qualifier de dernier ressort ? Un analyste américain, cité également par les agences de presse, craignait qu’elle soit ressentie comme l’expression de l’énergie du désespoir, aboutissant à un effet contraire à celui recherché. C’est précisément autour de cette question que tournent les discussions.
Car le risque serait grand que l’achat en grandes quantités de bons du Trésor américain à longue maturité n’ait pas les effets escomptés. Que la baisse des taux qui en découlerait ne soit pas à l’arrivée l’incitation recherchée afin que se développe le crédit bancaire au profit de l’économie. Bref, sans que la référence soit explicitée, que les États-Unis se trouvent piégés dans la maudite trappe à liquidité de Keynes, un piège dont le Japon ne parvient toujours pas à sortir, redoutable phénomène qu’il illustre avec persévérance. Car comment obliger le système bancaire à relancer la machine, dans un contexte de fort risque, au lieu d’aller jouer au casino ? Les instruments monétaires et la baisse des taux n’y peuvent strictement rien. Quand l’âne ne veut pas boire…
L’économie américaine, dont la fin de la récession vient d’être à contretemps annoncée par l’officiel National Bureau of Economic Research (NBER) comme intervenue en juin 2009, est en réalité sur la pente qui l’y conduit. Et les moyens d’une relance font défaut. La Fed avance comme on l’a vu à reculons, incertaine de son coup, tandis que le gouvernement et le Trésor américain ont déjà du lever le pied sur les mesures de relance publique, devant la fragilité grandissante de l’édifice branlant de la dette. [Voir à ce sujet l’étude d’Onubre Einz.]
Conclusion : s’il y a bien deux cordes à cet arc, aucune des deux ne peut être utilisée…
Dans les commentaires plus politiques, l’accent est mis sur le débat qui oppose les républicains et les démocrates, les premiers viscéralement opposés à une quelconque augmentation des impôts, même des plus riches qu’ils défendent avec acharnement, au prétexte fallacieux que les revenus qui leur seront soustraits feront défaut à l’économie. Ainsi qu’à toute intervention financière sur fonds publics de Washington, chargé – avec démagogie – de tous les maux pour mieux escamoter la responsabilité de Wall Street. Mais cet aspect de la situation est en réalité secondaire, même s’il contribue pratiquement au blocage de la situation au Congrès. La dette américaine n’a plus la même garantie internationale de financement qu’auparavant et doit être dorénavant contrôlée.
Tout à sa bataille avec les républicains, dans la perspective des élections au Congrès de novembre prochain, Barack Obama vient de déclarer que les progrès de l’économie était « douloureusement lents », tentant d’y opposer un modeste train de mesures en comparaison avec les 787 milliards de dollars de celui de mars 2009, dont les effets s’estompent et qui peut au mieux prétendre avoir évité pire encore que ce qui s’est installé. De manière un peu dérisoire, il tente de monter en épingle au fil des semaines des nouvelles positives qui ne changent en rien le panorama et le vécu des Américains.
La plaisanterie qui circule à Washington est « Don’t use the S… word » (n’utilisez pas le mot qui commence par ‘S’), une référence au terme Stimulus empruntant la formule utilisée pour le ‘F’ de Fuck. Un plan serait toutefois à l’étude, dans l’attente du résultat des élections et du maintien ou non de la majorité démocrate à la Chambre des représentants, que l’administration se garde bien de qualifier de second plan de relance et qui de toute façon devrait être bien moins important que le premier. On évoque certes 400 milliards de dollars, mais étalés sur dix ans.
Les perspectives économiques de l’administration Obama sont fondées sur des objectifs de croissance économique dont on peut confirmer qu’ils ne pourront être atteints. Une telle situation va avoir pour effet d’accroître les déficits au lieu de les résorber comme prévu. En rajouter en engageant de nouvelles dépenses nécessairement massives – seraient-elles avalisées par le Congrès – est d’autant plus problématique que l’on ignore la réaction que pourrait susciter sur le marché de la dette américaine la décision d’un nouvel accroissement de celle-ci. Ce serait jouer avec le feu.
C’est pourquoi – fidèle à une orthodoxie dont elle ne se dépare jamais – l’OCDE préconise « un élargissement de la base budgétaire », utilisant une de ces formules contournées qu’affectionnent les économistes quand il faut affirmer des choses sans les dire. Il s’agit plus simplement d’une augmentation progressive de la fiscalité, c’est à dire des impôts. Dont, de toute évidence, les conditions politiques ne sont pas réunies. Il a bien été évoqué il y a des mois de cela une augmentation de la très faible TVA américaine, mais c’était dans le contexte d’une reprise de l’économie. Qui pourrait aujourd’hui la préconiser, la mettre en pratique ?
Il est de coutume d’abusivement qualifier d’impasse des situations qui se révèlent à l’arrivée ne pas l’être, par facilité de langage ou en application d’analyses dont l’objectif est sempiternellement d’annoncer un inéluctable écroulement. La situation dans laquelle se trouvent les États-Unis justifie cependant que ce terme soit cette fois-ci employé, à bon escient. Reste à en apprécier pleinement les conséquences économiques internationales et les conséquences politiques locales.
C’est déjà fait à propos des conséquences sociales. Le très officiel Census Bureau (Bureau des statistiques) propose une description de celles-ci impressionnante. Qu’on en juge : 50,7 millions d’Américains sont sans couverture médicale privée, ils étaient 46,3 millions en 2008 ! La réforme de la santé de Barack Obama n’interviendra qu’en 2014, restrictions budgétaires obligent. 43,6 millions d’Américains, soit 14,3% de la population, vivent en dessous du seuil de pauvreté ; ils étaient 39,8 millions en 2008. Parmi eux figurent plus d’un quart des noirs et des hispaniques. Les chiffres du ministère de l’Agriculture quant à la distribution des Food stamps sont à l’avenant.
Les derniers chiffres officiels du chômage font état d’un taux de 9,6%, dont on sait qu’il ne reflète que très imparfaitement la réalité de la situation de l’emploi. Les expulsions de maison et les faillites personnelles contribuent à un tableau d’ensemble alarmant, alors qu’il a été calculé que le salaire moyen des familles (une notion qui masque les énormes disparités) était tombé de 5% en dix ans. Une situation inédite dans l’histoire de l’après guerre.
Dans sa dernière chronique du New York Times, Paul Krugman dénonce avec virulence l’attitude des riches américains repliés sur leurs privilèges et leurs tas de dollars, insoucieux d’une réalité qu’ils préfèrent ignorer ou qu’ils estiment ne pas les concerner. Une attitude commune aux riches du monde entier, quand on le parcours, plus particulièrement flagrante dans les pays émergents, où ils vont au bout de leur logique et s’enferment dans des prisons dorées pour se protéger des pauvres. Une ségrégation géographique dont on peut observer des signes moins ostentatoires dans les pays avancés.
Les Américains font comme chacun sait tout en grand. C’est tout du moins ce qui est retenu – avec leur faculté à rebondir et leur esprit d’entreprise – d’une histoire occultée chez eux et ignorée dans le reste du monde. Au profit de la projection, à tous les sens du terme, d’une image de félicité de la société masquant qu’il a toujours subsisté dans le pays de grandes zones de pauvreté, dans lesquelles le Tiers Monde pouvait sans difficultés se reconnaître. Son émigration en fait d’ailleurs les frais. Par son ampleur comme par sa durée qui se profile, la crise sociale qui est en train de se développer ne fait pas exception à cette loi : elle est très forte.
S’il est une question qui doit inciter à la réflexion à propos de l’évolution que connaît la société américaine, c’est bien de savoir si ce que l’on y observe – un élargissement de la pauvreté et de la précarité et le délitement par le bas des classes moyennes – est ou non prémonitoire de ce qui attend l’Europe. Sans qu’il soit besoin de faire appel à cet autre poncif, à propos des États-Unis, qui veut que la situation américaine préfigure – quelques mois avant – celle de l’Europe. Dans un contexte bien entendu différent, caractérisé par l’existence d’un filet de protection sociale plus conséquent, bien que clairement menacé et déjà grignoté.
Un rapport de l’ONU vient de mettre en évidence, dans le cadre d’un point d’étape sur les objectifs du Millénaire pour le développement que l’Asie, dont la croissance économique est tant vantée, connait de grandes disparités de situation – qui se maintiennent ou même se développent- sur les plans de la mortalité, de la pauvreté, de la santé et de l’accès à l’eau potable, en dépit de la croissance des classes moyennes. En d’autres termes, le développement est inégal dans la principale région du monde qui connaît encore une forte croissance économique.
Comment ne pas également s’interroger sur cette troublante similitude qui s’affirme à la fois dans les pays émergents et développés ?
Et pendant ce temps la dictature du système capitaliste persiste, la biodiversité et les écosystèmes morflent de plus belle. Honte sur les profiteurs !
Tout le monde est plus ou moins ceci de nos jours, même ceux qui refusent encore d’en reconnaître les nombreux méfaits en soi, pourquoi tant de projection du mal dans le monde ?
Il suffit d’un battement d’aile.
@ Piotr
Ce n’est pas suffisant Piotr en apprenant à mieux voir l’homme se conduire dans une société, surtout que beaucoup de choses deviennent de plus en plus bétonnés par la peur de nos jours.
» Les États-Unis montrent encore une fois le chemin »
Plus un pays riche en finit par montrer qu’un seul chemin à suivre à l’antenne, et plus personne n’en recherche d’autres chemins et cela au risque de déplaire à la bonne ambiance médiatique du groupe, vous savez c’est un peu comme beaucoup de jeunes start-up de nos jours, oui mieux vaut mieux pas exprimer une opinion trop singulière sous peine d’être systématiquement mal vu et jugé par le bon esprit du groupe.
« Un consensus s’est fait : elles devraient déboucher, en guise de nouvelle décision… sur rien ou pas grand chose ! »
C’est déjà ça je trouve.
» De manière un peu dérisoire, il tente de monter en épingle au fil des semaines des nouvelles positives qui ne changent en rien le panorama et le vécu des Américains. »
La meilleure de votre article.
» Dans sa dernière chronique du New York Times, Paul Krugman dénonce avec virulence l’attitude des riches américains repliés sur leurs privilèges et leurs tas de dollars, insoucieux d’une réalité qu’ils préfèrent ignorer ou qu’ils estiment ne pas les concerner. Une attitude commune aux riches du monde entier, quand on le parcours, plus particulièrement flagrante dans les pays émergents, où ils vont au bout de leur logique et s’enferment dans des prisons dorées pour se protéger des pauvres. Une ségrégation géographique dont on peut observer des signes moins ostentatoires dans les pays avancés.
C’est ce qui provoquera sans doute la prochaine pandémie et famine mondiale, l’aveuglement.
Il ne reste plus donc que la solution d’un défaut sur la dette publique et privée.
» De manière un peu dérisoire, il tente de monter en épingle au fil des semaines des nouvelles positives qui ne changent en rien le panorama et le vécu des Américains. »
Un peu comme l’histoire d’un film, celui de l’humanité et qui rechercherait continuellement à écrire
et à divertir le monde en boucle devant des écrans, des chaînes, des journeaux.
C’est un peu comme la publicité et le merchandising, tout un ensemble de techniques, de nouvelles pseudo-professions « utiles » destinées surtout à améliorer la présentation du nouveau produit à la mode, celui d’une marque, comme de la nouvelle mentalité à la mode dans beaucoup d’esprits ne comprenant toujours rien à rien.
N’est-ce pas principalement et médiatiquement le rôle du politique de nos jours, bref Une vraie matrice de choses trompeuses, je me demande d’ailleurs si ceux qui se prétendent le plus utiles
au monde sont réellement des bienfaiteurs pour l’humanité, l’histoire nous le dira en témoignera.
Le billet de Krugman est traduit sur contreinfo
Quant à la question de savoir si l’évolution des USA préfigure celle de l’Europe, il me semble que l’évolution européenne, au moins française pour ce que je vois, est parallèle.
Le triste constat « un élargissement de la pauvreté et de la précarité et le délitement par le bas des classes moyennes » est parfaitement applicable chez nous, la différence étant qu’ici cela se fait par les jeunes, les plus anciens étant (encore) protégés par le filet de protection sociale.
Dans tous les pays de l’Europe de l’ouest, le nombre des personnes âgées vivant en-dessous du seuil de la pauvreté augmente d’un rythme inquiétant. Dans certains pays, l’âge de la retraite est repoussé à 65-67 ans, mais les entreprises n’embauchent qu’exceptionnellement des seniors, et cela ne changera pas, malgré le discours autour du facteur démogaphique. La classe politique essaye de se dérober de cette problématique en parlant de la croissance, il faut de la croissance pour créer des emplois etc. C’était vrai hier, alors qu’aujourd’hui croissance ne rime plus à emploi, ni à plus de revenu pour les salariés/ travailleurs indépendants.
Les jeunes et … les immigrés. Les bidonvilles, c’est une réalité en 2010 que je n’aurais pas imaginée en 2008.
@germanicus: Ce serait déjà un grand pas en avant pour le ‘bon peuple’ de démolir cette assertion de la croissance distribue de la richesse pour tous. C’est la carotte devant l’âne, étant prévu que l’âne ne touchera jamais la carotte que du bout des lèvres. Le gros de la carotte lui est dévoré par le duo complice direction/actionnariat.
Ce qui est aberrant, c’est que même des dirigeants politiques dis « à gauche du PS » puisse sortir ce genre d’énormité. Du style « Si on avait 2% de croissance, on pourrait… », mais même avec 40% de croissance cela ne changerai que la taille des chateaux qui seraient payés par la même micro-élite.
Ils ont dit :
– l’endettement, c’est l’avenir, pas l’épargne.
– Même les plus pauvres auront leur maison.
– La titrisation, c’est l’avenir de la finance.
– Il faut des riches. La richesse profite à tous.
– L’Europe, c’est l’emploi.
– La mondialisation est heureuse.
– La désindustrialisation est utile et nécessaire. Nous garderons les emplois à haute valeur ajoutée.
– L’industrie, c’est dépassé, vive le tertiaire qui conduit à la richesse pour tous.
– L’environnement, y’en a marre (un certain président).
– La pêche intensive, c’est bon pour les océans.
– Les pesticides, pas de soucis.
– Alzheimer n’a rien a voir avec produits toxiques et pollution.
– Le cancer non plus.
– Les OGM, c’est nickel car les plantes absorbent mieux les pesticides.
– Les fermes aquacoles, c’est l’avenir.
– Internet, c’est un cloaque. Il faut règlementer.
Aujourd’hui, ils disent : la crise est finie, les banques françaises sont en parfaite santé (avec 2% de fonds propres), …
Ce qui est sûr, c’est que, sur le toit du monde, il y a une oligarchie transnationale, composée de millionnaires financiers, politiques, journalistes, chanteurs, acteurs, intellectuels, et j’en passe, qui mettent leurs ressources en commun pour que rien ne change.
On ne les délogera que par la force.
sans doute, sans doute, il faut voir (c’est toute une question de rapport de force …)
mais avant, déjà, mine de rien, de constater il devient posssible à nouveau possible de parler de l’impôt sur le revenu aux USA, et sans passer pour un fou ….
Bravo, Jean-Yves.
Bonjour tout le monde.
Internet vous apporte la connaissance , les liaisons de groupe ,les décisions de groupe.
Point besoin aujourd’hui de représentants politiques , financiers .
Vous pouvez prendre en mains votre avenir par des votes individuels sur la couleur de votre trottoir ou le prix du vol vers Mars.
Prenez en mains votre destin sinon les autres vous imposeront le leur.
Regroupez vous à la manière des guerilleros et faites de grandes fêtes mondiales , des grands messes de la musique et de la fraternité , le monde va changer grâce à vous , à toi , à nous.
Bertrand écrit : « faites de grandes fêtes mondiales , des grands messes de la musique et de la fraternité ».
C’est exactement ce que veut le système actuel.
C’est exactement ce que veut le système actuel … pour garder le pouvoir.
Bertrand, le temps des « grandes fêtes mondiales, des grands messes de la musique et de la fraternité », ce temps-là est révolu.
Maintenant, c’est le temps des révoltes.
« On ne les délogera que par la force. »
je ne crois pas. Nous avons renoncé à la force en échange de la protection de l’État qui est seul détenteur du monopole de la force, de la violence. Le climat de peur perpétuelle entretenu par les différents médias nous fais demander d’ava
« On ne les délogera que par la force. »
J’aimerai y croire mais je n’y crois plus. Nous avons renoncé à la force en échange de la protection de l’État qui est seul détenteur du monopole de la force, de la violence légale. Dans le domaine de la force, de la violence, L’État aura toujours le dernier mot. Quand bien même la révolte serait juste et légitime, elle serai illégale et jugée comme telle par une large partie de la population (il n’ y a qu’à voir les réactions suite aux émeutes des banlieues).
Le climat de peur perpétuelle entretenu par les différents médias nous fais demander d’avantage de protection.
Un système de contrôle et de surveillance extrêmement sophistiqué s’est développé, nous l’avons intériorisé à un point tel que sans nous en rendre compte, nous contribuons à le rendre toujours plus sophistiqué. Quand nous critiquons ce système, au nom de la liberté d’expression, de l’esprit critique, celui-ci intègrent, digèrent ces critiques et finalement se renforce un peu plus.
Paradoxalement, au lieu de renoncer à renforcer ce qui nous oppresse, nous continuons inlassablement à le critiquer, à le dénoncer. Mais comment faire autrement quand nous sommes conditionnés dès la petite enfance à penser et agir ainsi ? (même si nous résistons, l’environnement est organisé de telle façon (urbanisation) qu’il rajoute à notre peine. Où sont passés les terrains vagues d’antan, espace de jeux et de liberté ? Ils ont été recouvert de béton, de centre commerciaux et de terrains de jeux aseptisés. Le parcours est déjà balisé.
Les Lumières ont été détournées, bafouées et finalement éteintes. Ce qui devait nous affranchir hier nous asservis aujourd’hui. Et, au final, un triste constat d’impuissance car,quand bien même nous prenons conscience de la réalité du système oppressif dans lequel nous vivons, nous avons été privé dès la petite enfance des moyens d’imaginer autre chose.
La jeunesse d’aujourd’hui ne remet pas en question l’ordre établi (bien sûr elle constate des abus, des injustices, elle exerce son esprit critique), elle désir simplement sa place au soleil. Elle ne désire que ce qu’on lui dit et donne à désirer. Pour ceux qui « cadrent » pas reste l’hôpital ou la rue.
En première page du blog de Martine Billard, un beau portrait de not’ « sous-vers-rien » :
avec la mention : » Yes, we lie » .
@ M Pour la révolution c’est OK mais ou se donner rdv ?
Mince, Bertrand, vu trop tard !…
En attendant , la manif° était chaleureuse …un espoir revient …
« On », et nous nous étions laissé « endormir », nous avait mis au 36° dessous …manipulations, abrutissement , culpabilisation, bobards …
J’ai senti aujourd’hui comme une réunion de personnes qui réfléchissaient de nouveau …étiquettes, ou non,confondues …
Ayant travaillé – petit poste, mais permettant un bon regard sociologique – quelques temps dans un groupe US, il y a un moment, je me souviens de ce que pensaient les américains des petits français : « ils sont lents à la détente, mais quand ils s’y mettent, ils sont vraiment bons ! »
Je pense qu’après quelques paralysies, atermoiements et temps de réfléxion – grâce aux bouquins
de chercheurs, et à certains blogs de grande qualité, comme celui-ci – je suis trés loin de comprendre le quart du tiers de la moitié, mais j’essaie – les chers « vieux » habitants de ce vieux Pays de croulants- archaiques redémarrent …
Post-criptum :
Ne pas écouter les info après avoir parcouru la manif°, il y a de quoi « infarcir » =) mieux vaut casser sa TV !
Je confirme qu’il y avait plus de monde que la dernière fois !
Cordialement.
Re-PS:
Pour Paul Jorion, son bouquin « le prix » est en bonne place dans la petite librairie indépendante et « engagée » de mon quartier ( en trés bonne compagnie )…vais pouvoir aller le feuilleter, avant de voir si mes deux neurones sont suffisants pour y plonger …
Marché et démocratie : la fin des illusions ?
Entretiens de Dauphine – Mardi 11 mai 2004
http://campus.media9.dauphine.fr/virtuel/video/conferences/cotta2004.htm
la réseaucratie contre démocratie, corporatisme, oligopoles contre marché, cupidité, corruption, violence ….
Il me semble sous 1.8% de croissance du PIB, le capitalisme détruit de l’emplois.
En tout cas bravo pour la reprise tant annoncer depuis quelque temps. Le Titanic continue de prendre l’eau et l’avant du bateau est déjà sous l’eau!
Puisque, vous parlez navigation, je sais que la longueur de la loxodromie est plus grande que celle de l’arc de l’orthodromie, et que l’écart n’est pas négligeable. En résumé, je ne m’inquiète pas, nous ne coulerons que si le choix de faire coulé le tout était devenu inéluctable.
Instructif communiqué de presse de la Fed, à l’issue de la réunion du Comité de politique monétaire : on ne bouge pas pour l’instant et on se retrouve la prochaine fois ! (traduction non littérale).
Ca veu tout simplement dire, qu’ils ont aucune solution. Si vous regardez ses dernières années c’est intéressant à regarder la politique du « Tout va bien » des médias, des politiques et des économistes alors que tout va mal. Comme par exemple votre traduction François Leclerc de cette réunion, ils font croire que à la prochaine fois ils vont apporter une solution alors que le message en plus clair quand on est pas tombé dans la politique du « Tout va bien » c’est qu’ils ont aucune solution, mais le problème c’est que la pente glissante que on a connu en 2008 est en train de revenir et cette fois si la question, est ce que l’économie arrivera t’elle a subir encore un choc plus violent ? Je dirais plutôt non…
Cela vaut la peine de lire les ‘calculs’ d’A.Evans Pritchard Evans hier matin sur le possible nouveau QE:
QE in round trillions
L’achat en grande quantité de bons du trésor par la FED revient à injecter une quantité considérable de liquidité dans l’économie ce qui logiquement peut conduire à plus d’inflation. Certains analystes y voient une porte de sortie de la crise car qui dit inflation, dit allègement de la dette. Que pensez-vous de ce raisonnement ?
perso, je ne suis pas très convaincue, à moins que pourquoi faire simple quahd on peut faire compliquer, soit plus diplomatiquement diplomatique
Pour qu’il ait déclenchement de l’inflation, il faudrait que ces liquidités descendent dans l’économie !
Par ailleurs, il faut se méfier du calcul de l’inflation et utiliser son taux hors matières premières et produits alimentaires. Sinon, on en vient à prendre en compte le résultats des spéculations sur les matières premières, notamment le pétrole.
Pour le fun, signalons que le caoutchouc fait des bonds :
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/cac68126-c5ca-11df-ab3f-756bbdbe0a43/Coup_de_feu_spéculatif_sur_le_caoutchouc
une matière première dont le cours est élastique, disait Jacques Tati.
Paul,
Je t’ai dit bonjour dans le train, ce matin. Je t’ai parlé des journaux que je lisais, comme un con….
J’aurais pu te dire que ton blog et tes livres m’ont réveillé de mon militantisme de petit vieux.
Tes papiers et ceux de tes très excellents amis me mettent en tête quelques idées des causes profondes de ce que nous vivons.
Reste l’écart entre cette réalité et la façon dont le parti de gauche dominant (le PS mon parti !) imagine la société demain et là je manque de souffle.
Cependant, j’ai retenu le compte rendu de ton échange avec Madelin. Des craquements peuvent donc s’opérer, là où on les attend pas.
Dans mon petit univers protestant, je pense à des personnalités de la HSP, que les événements en cours troublent beaucoup.
A nous croiser un autre jour, je serai peut être moins con…
Amitiés de Port Louis.
surtout comprenez bien qu’il n’y a rien, rien de rien, mais vraiment rien à espérer de l’enchanteur Madelin, il sait très bien, si bien, tellement bien jouer du violon …. (c’est comme le FN, il faut lire les programmes, avec par ex la grande promotion du chèque éducation et co …)
Baillergeau,
La raison pour laquelle tu m’as parlé de ce que tu lisais, c’est parce que je te l’ai demandé. Je suis passé dans le couloir, et tu m’as dit : « Bonjour M. Jorion ! ». Je ne te connaissais pas, donc je ne pouvais pas te dire : « Ah ! qu’est-ce que tu deviens ? », alors j’ai dit : « Ah ! Qu’est-ce que vous lisez ? » La prochaine fois qu’on se voit, dans un train ou ailleurs, c’est promis, je te dirai : « Baillergeau, mon vieux, qu’est-ce que tu deviens ? »
Un con ne sait jamais qu’il est con. Il peut prendre conscience qu’il a été con, mais il n’est déjà plus con à ce moment-là. 🙂
Cela me fait de la peine de voir ces gens intelligents et de bonne volonté encartés dans un parti dépassé et qui a perdu l’esprit qui l’animait à l’origine. Peuvent-ils rénover ce parti de l’intérieur? Y seront-ils assez nombreux? Ou est-ce peine perdue?
En parlant de socialisme, Zapatero était aujourd’hui à New-York pour convaincre les gros pontes de Wall Street que l’Espagne était sur la bonne voie et leur obéit au doigt et à l’oeil, etc. Au moins, il faut lui reconnaître le mérite d’avoir conscience de qui a le pouvoir et à qui il doit lécher les bottes. Invités du dîner: Soros, Citigroup, Morgan Stanley, Goldman Sachs, Prudential, Metlife, Blackrock, etc.
http://www.elmundo.es/mundodinero/2010/09/21/economia/1285082869.html?a=551447d1ce64a05ac4b40c37b0d11f94&t=1285105103&numero=
à moi
Zapatero devrait peut-être aussi aller en Chine ???
@Cécile: déjà fait aussi. Et même avant Wall Street. Un signe?
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/08/31/97002-20100831FILWWW00471-zapatero-evoque-la-crise-en-chine.php
Il faut attendre les élections du congrès le 2 novembre. Il est très probable que les Républicains auront la majorité, ce qui signifiera que la politique de la présidence actuelle sera bloquée jusqu’en 2012, et des décisions importantes pourraient être prises seulement dans l’année fiscale de 2014. David Stockman a récemment exprimé son pessimisme face à cela, en disant que « entretemps, nous aurons une situation comme en Grèce ».
Je suis totalement de cet avis.
A mon sens la situation va s’aggraver après les élections US et le retour en fanfare des républicains.
Leur retour à la maison blanche donnera le coup de grâce (voir leur programme).
où sont passés les moineaux du jardin de luxembourg?
Wroble, en polonais.
Vous ne leur avez pas mis une bague ?
« Paris, mon moineau » (Mouloudji)
Heu, vous ne parlez pas de nos Sénateurs ?…
…
Il faudrait qu’ils se transforment de moineaux tremblants, en lions courageux, et qu’ils aient la prudence du renard …
ah, la trappe aux liquidités! Nous y sommes!
Oui, c’est évidemment le corollaire de cet écart grandissant entre riches et pauvres. Tout simplement, les « riches » n’ont pas envie de prendre des risques quand le risque d’investir est plus risqué que celui de ne pas investir.
Et toutes les injections massives de liquidités n’y changeront rien, car ces injections (par milliers de milliards) ne font que s’ajouter à la fameuse trappe.
Tant que les banques centrales se condamnent ainsi à l’impuissance avec la monnaie telle qu’elle est, il n’y aura aucune chance que cela change!
Seule l’émission du signe monétaire marqué par le temps (le SMT) permettrait d’en finir avec ce problmème insoluble autrement.
Mais la trappe c’est bien la poche du riche, n’est-ce pas? Pourquoi s’arrêteraient-ils d’y déverser de la liquidité, dans leur poche?
attention, un jour, ils finiront par perdre leur pantalon, et ce ne sera pas beau à voir !…
à moins qu’il ne s’agisse d’une boite de Pandore …gardons donc espoir !
Précisez:
Dès que la monnaie ne serait plus thésaurisable, ce la veut bien ce que cela veut dire: elle circulerait exclusivement. Dès lors, les « riches » ne l’accumuleraient plus tout en accumulant toujours autre chose, mais cela n’a pas les mêmes conséquences néfastes pour l’économie, au contraire, on doit même souhaiter que les richesses durables se forment.
bonsoir M. Leclerc et merci
ai-je bien compris?
peut-être est-ce bien la première fois que les USA sont d’une manière aussi avouée dans une situation où ils ne sont plus libres de leur politique économique.
ils ne peuvent se permettre d’utiliser le levier de la dette fédérale pour « effectuer » une tentative de relance économique non plus sous la pression d’une composante politico-idéologique interne mais dans la crainte d’une dégradation de sa note donc sous une pression exogène.
baisser leur dette par le truchement d’une inflation leur est également impossible car ils sont sous le contrôle des détenteurs de leurs dollars, la montée récente du yen – avec l’orientation chinoise vers cette monnaie refuge- en fait foi.
la dépréciation de cette arme économique étasunienne certes ‘facilite’ les exportations (lesquelles? cf la désindustrialisation, en dehors des produits agricoles qui de toutes les façons auront preneurs quels qu’en soient le prix dans le contexte de la sécheresse qui a réduit les rendements européens) conduit de plus à l’accélération de son abandon comme monnaie de réserve.
cette paralysie devient très intéressante à observer
pour nous qui savons que la production de 5 millions d’orphelins en Irak (sur 17 millions d’habitants) et quelques 4 millions de réfugiés si elle a détruit l’émergence d’un pays (c’était le but de cette invasion) n’a en rien réglé les problèmes économiques étasuniens, bien au contraire.
…..
Certains diront que les Américains ont toujours cette faculté de rebondir, notamment dans les pires moments et qu’ils demeurent positifs en tout temps. Encore un mythe…
Une nation, un pays, une patrie, une histoire, ce n’est pas non plus qu’une toute petite minorité de favorisés au-dessus des autres, c’est aussi tout un ensemble de personnes, de familles, de professions, comme de vécus plus ou moins différents de l’autre, pour qu’une nation rebondisse réellement encore faut-il que la plupart des mesures qui soient mises en place, enfin bref ……
Sinon tôt ou tard tout cela retombera à l’eau et n’aura donc guère mieux rendu service à l’intégralité des divers corps de métier du monde, pire même à l’économie elle-même paradoxalement ce qui fait la réelle richesse d’une société ce n’est d’ailleurs pas du tout ce que veulent absolument faire croire les gens riches dans l’esprit des êtres, comment un pauvre de plus d’ailleurs pourrait-il réellement faire revenir à la raison un homme devenu trop riche de choses matérielles au sein même d’un nouveau temple spécialement construit pour lui et les siens et
oui nous en sommes toujours hélas à la même mentalité de l’ancien testament sur les êtres, ça remonterait même à l’histoire de Job et cela face à son propre destin face à la matière et au ciel.
Mais bon ça c’est encore autre chose de bien désolant à voir, surtout pareillement dans notre pays hélas …
Ah,Jérémie, Job, si j’ai bien compris avait tout reçu, puis a tout perdu .
Mais, même réduit à la plus grande misère, il n’a jamais » baissé les bras », et a crié à la face du dieu, pourtant tout puissant : » ce n’est pas juste ! » …
Il était tout sauf résigné !
Il n’avait pas peur !
Job n’est pas un symbole de résignation !
Voilà pourquoi quand je vois, dans le metro ou dans la rue, un « réduit à la misère », qui clame sa colère, je me dis qu’il n’a pas baissé les bras, et qu’il garde sa dignité ! même si cela m’angoisse.
( ce n’est pas forcément l’interprétation retenue par les religieux de tout poil…
mais, elle me plait !)
Key Obama economic adviser Larry Summers will step down from his post, a senior administration official told CNN….s’il (summers)quitte le navire …c’est un, ‘gros’ signe mais dans quelle direction ?
@François Leclerc
Je vous propose de substituer au terme de « pays développés » celui de « pays immergents » cela me semble plus en accord avec la réalité… Développés, ils le sont certes mais surtout de leur passé dont ils essaient de faire table rase (mais pas tout à fait de la façon dont la célèbre chanson le préconisait…)
Ceci dit on pourrait aussi titrer « faisons ensemble un grand pas en avant au bord du gouffre… »
C’est toujours un plaisir de vous lire, même si ce plaisir tient à la fois du supplice de Sisyphe et des affres de Cassandre…
Suite à la réunion du comité de politique monétaire de la Fed, les commentaires font état de la forte probabilité d’une décision d’achats massifs de valeurs immobilières au lendemain des élections, en novembre, afin de tenter de stabiliser le marché immobilier.
J’aimerais bien parfois acheter comme la Fed toutes les mauvaises valeurs supplémentaires du globe, comme ça en novembre ou alors à la St Glinglin les choses iront beaucoup mieux tant au niveau du climat que sur les marchés. C’est très important quand même de s’y prendre à l’avance pour le principal emploi du temps du monde, c’est peut-être ça aussi l’histoire de l’homme depuis quelque temps déjà, d’abord le beau monde des affaires de la politique et puis après on pense bien sur un peu au reste quand même, si ça se trouve nous n’avons même pas encore vu enfin vous voyez ce que je veux dire surtout au rythme ou vont les choses pour faire principalement commerce de choses supplémentaires sur terre.
Bonjour.
Que deviens le refinancement des credits sur l’immobilier professionnel? On n’en entend plus parler alors que vous nous alarmiez sur le sujet l’année derniere.
Je ne faisais que répercuter des alarmes !
C’est une bombe à retardement programmée pour 2012, attendez donc un peu !
S’il se confirme que la Fed s’apprêterait à acheter à nouveau massivement des actifs hypothécaires immobiliers, il faudra alors voir s’ils ne comporteront pas du commercial, comme par hasard.
Dans l’immédiat, le taux d’inoccupation des centres commerciaux continue de lentement monter: il est de 12,8%. Ce qui favorise la vogue de magasins temporaires, le temps d’une manifestation culturelle ou d’une période de vente particulière (de type Halloween), tous les types de commerces s’engouffrant dans ce nouveau créneau permettant de diminuer les frais fixes et d’un autre côté de contribuer à la rentabilisation en déroute des centres commerciaux.
@François : après les emplois précaires, les magasins précaires ? C’est logique somme toute. Un jour on aura des « autoroutes précaires », juste pour les départs et retours de vacances…
plus besoin d’autoroutes …nous serons d’ici là à velo ou à pied =) c’est meilleur pour la santé …et comme il n’y aura plus de sécu, mais des assurances impossibles à payer, il vaudra mieux prendre soin et de soi, et des autres …
A moins d’une saine réaction de notre part …
http://www.lalibre.be/toutelinfo/afp/290318/etats-unis-la-fed-ouvre-la-voie-a-de-nouvelles-mesures-de-soutien-a-la-reprise.html
LA-BAS SI J’Y SUIS (disponible en podcast)
La crise des sub-primes vu de Cleveland… tres instructif
oubli: emission du 21 septembre
La dette «subprime» réapparaît dans le système financier international, après les maisons ce sont les voitures qui y conduisent:
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/ea3d80f2-c752-11df-859f-126804e4afe5/Les_banques_reprennent_go%C3%BBtaux_cr%C3%A9ances_douteuses
l’ONG new-yorkaise Pro Publica, spécialisée dans le journalisme d’investigation, a analysé les transactions passées par les grandes banques de Wall Street sur le marché de la dette hypothécaire titrisée dans les deux années précédant l’éclatement de la crise…
http://www.propublica.org/article/who-was-self-dealing-cdos
Excellent article roma. Merci.
Le « quantitative easing » n’est pas de la création monétaire.
Le « quantitative easing » ne fait qu’échanger des obligations (qui ont déjà été acheté auparavant) auprès du public contre du liquide. C’est tout.
C’est juste un échange d’actif financier, il n’y a aucune création monétaire nette.
Ce n’est pas inflationniste, c’est même déflationniste parce que l’obligation, elle, rapportait des intérêts et c’était la seule création monétaire nette.
C’est basé sur l’idée fausse que les banques privées ont besoin de réserves avant de pouvoir faire du crédit quand c’est l’émission de ce même crédit qui fournit ces réserves.
Les banques n’ont pas besoin de réserves pour faire du crédit, elles ont besoin de clients solvables ce qui dans une économie ou les commerces et entreprises ferment et licencient est difficile a trouver.
Ensuite, en effet, la Fed est impuissante a régler le problème parce que son seul levier est la politique monétaire. Maintenir le taux d’intérêt a presque zéro quand personne n’emprunte parce qu’au chômage ou surendette ne relancera pas le « créditisme ». La seule solution est la politique fiscale qui est aux mains du Congres.
Oui, la banque centrale décide des taux d’intérêts, ce n’est pas « le marché ».
L’émission d’obligation a une fonction de maintenance du taux d’intérêt.
En fournissant aux investisseurs un actif financier qui rapporte des intérêts, la banque centrale retire l’excès de réserve du système bancaire et maintient un taux d’intérêt positif.
Le rachat d’obligation est le processus inverse, les réserves sont maintenue dans le système bancaire et permettent la baisse du taux d’intérêt du a la compétition des banques qui essaient de se débarrasser de leur réserves non rentable.
Dans un système monétaire fiat, l’emprunt du gouvernement ne finance pas ses dépenses.
L’emprunt sert simplement a arrêter la compétition inter-bancaire qui permet a la banque centrale de défendre son objectif de taux d’intérêt.
Nous ne sommes plus dans un système d’étalon-or (a part l’Europe qui est empêtrer dans son système de change fixe analogue a un système d’étalon-or).
@ aliena
Tout à fait d’accord les banques n’ont pas besoin de réserves elles ont besoin d’emprunteurs solvables.
@ Aliena
J’avais lu avec intérêt et quelque surprise le texte expliquant le différence fondamentale entre un système basé sur l’étalon-or et un système appelé fiat (d’où vient ce terme? Exprime-t-il que la monnaie est fabriquée à loisir?).
Puisque vous paraissez familier de cette lecture pouvez-vous me donner réponse à des questions peut-être naïves:
– En créant de la monnaie (M0?) destinée aux banques, ne crée-t-on pas quand même un risque d’inflation (à condition que cette monnaie redescende dans le système économique dirait François)?
– En prêtant à du 0,25% aux banques privées qui re-prêtent à des taux bien plus élevés, la banque centrale ne favorise-t-elle pas la création monétaire privée qui accroît le problème (multiplication des liquidités non appuyées sur du réel économique) plutôt que de le résoudre?
– Y a-t-il des nations qui osent fixer des taux d’intérêt maximal des banques dans un sous-secteur du crédit (hypothécaire par exemple? ) Si oui, où?
– Comme alternative moins dirigiste pour faire baisser le taux d’intérêt, vous nous dites que le rachat des obligations par la banque centrale, faisant rester les réserves monétaires en liquide dans le banques privées, les inciterait à baisser le taux d’intérêt dans une logique concurrentielle. Mais les banques n’ont-elle pas d’autres voies pour rentabiliser leur réserves (jouer au casino plutôt qu’investir dans l’économie réelle dirait François)?
Merci pour vos réponses
@ François et Paul
Etes-vous en phase avec l’analyse d’aliena? Et pourquoi ?
@ aliena
Addendum: et que pensez-vous de la piste ouverte par Loulou ci dessous: les détenteurs de réserves les utilisent pour acheter leurs propres actions, en faisant ainsi monter le cours de manière factice (sans base économique réelle)? Ce qui expliquerait aussi la bonne santé relative des bourses malgré la situation économique désastreuse…
Il faut appeler un chat un chat: l’échange entre deux actifs, comme vous dites en parlant du quantitative easing, c’est l’échange entre de la monnaie crée par la banque centrale et des actifs financiers provenant des banques et reposant sur de la dette, dont la seule valeur connue est nominale. Ou bien des obligations souveraines, précisément celles-dont la valeur semble destinée à chuter !
Que cela puisse être inflationniste ou déflationniste, ce dernier cas serait une innovation fort improbable, dépend d’un autre facteur : du fait que la monnaie crée reste dans les circuits financiers ou au contraire descende dans l’économie. Le risque inflationniste apparaît dans le second cas.
Quant au fait que les banques n’auraient pas besoin de réserves mais d’emprunteurs solvables, c’est considérer que cette solvabilité à 100% peut être établie par avance et sans risque d’erreur. Au passage, si cela pouvait être le cas, les intérêts devraient être nuls puisqu’ils sont précisément fondés sur l’idée qu’ils couvrent le risque !
Le problème est ailleurs : il est qu’elles prennent des risques inconsidérés, ou assortis d’une estimation fantaisiste du risque, selon des volumes gigantesques, s’acharnant à développer l’effet de levier de l’endettement.
Elles ont cru que, grâce au miracle de la titrisation et des produits de couverture, elles pouvaient sortir le risque de leur bilan et que celui-ci devenait négligeable – ou disparaissant même – car dilué et partagé par les acheteurs des titres sophistiqués qu’elles émettaient sans aucune transparence.
A partir de ce constat, il y a deux problématiques globales possibles. La première, qui est adoptée, est de renforcer les fonds propres (ratios d’endettement et de liquidité de Bâle III). La seconde à prendre le problème à la source et consisterait à interdire les produits financiers spéculatifs, c’est à dire les paris sur les fluctuations des prix.
Nous n’y sommes pas, ce qui fait que les futurs ratios de Bâle III n’étant pas encore décidés, de nombreux analystes considèrent déjà qu’ils n’empêcheront pas une nouvelle crise financière.
Le reste de vos analyses sont à l’avenant et le temps me manque malheureusement.
@Aliena
« Le « quantitative easing » n’est pas de la création monétaire.
Le « quantitative easing » ne fait qu’échanger des obligations (qui ont déjà été acheté auparavant) auprès du public contre du liquide. C’est tout.
C’est juste un échange d’actif financier, il n’y a aucune création monétaire nette. »
Si j’ai bien compris L’argent, mode d’emploi, je dirais non à cette proposition. Quand la FED émet de la monnaie, il y a création monétaire puisque la contrepartie l' »actif » n’est pas de la monnaie. Si la FED achetait des pommes de terre (un autre actif) au lieu d’obligation, on aurait aussi création monétaire, non?
@aliena: « C’est basé sur l’idée fausse que les banques privées ont besoin de réserves avant de pouvoir faire du crédit quand c’est l’émission de ce même crédit qui fournit ces réserves. »
Idée fausse toi-même!
@aliena : je n’y connais rien en économie/finance, mais j’ai assez de jugeote pour voir que vous vous plantez d’emblée : qu’importe que les obligations « échangées » aient été « achetées avant » car, dans l’échange dont vous parlez, c’est la banque centrale qui les achète, et « en liquide », on est d’accord. Et d’où sort-elle son fric, la banque centrale ? Qu’a-t-elle VENDU AVANT pour se le procurer ? Rien du tout, c’est pas une boutique. Donc elle fabrique la monnaie qui sert à votre « échange d’actifs ».
@Crapaud Rouge
La Fed (et toutes les banques centrales) « a » et « n’a pas » d’argent. Le gouvernement est l’émetteur en monopole de la monnaie.
Vous ne semblez pas comprendre que la monnaie est absolument toujours « fabriqué », (« imprimé » si vous voulez), bien que la monnaie soit électronique et que le terme « émise » est plus approprié.
Une obligation d’état est quasi aussi liquide que des billets de banque ou leur équivalent électronique. Un billet de banque est une obligation.
Dans le rachat d’obligations, aucune monnaie nette n’a été crée. Un compte a été débité (obligation) et un autre a été crédité (liquide).
Et voilà, c’est reparti avec un nouveau qui confond encore reconnaissance de dette et argent. 🙂
@François Leclerc
Sur la dette et le deficit:
En tant que pure question de fait, le déficit budgétaire annuel est égal, au centime, au total des obligations d’état, réserves bancaires et des liquidités en circulation.
Et le déficit budgétaire accumulé – la dette totale – est égal aux obligations d’état, réserves bancaires et des liquidités en circulation, au centime.
En d’autres termes, vous pouvez changer le nom de « l’horloge de la dette » par « l’horloge de l’épargne » et laisser ces chiffres tranquille.
La dette publique et l’épargne sont exactement la même chose. La dette publique représente la quantité de monnaie émise et épargnée.
L’état émet la monnaie et la met en circulation et la richesse monétaire du secteur privé s’appelle le déficit et la dette publique.
La dette d’un état sont des actifs financiers NET sans passif.
http://www.newyorkfed.org/research/staff_reports/sr223.html
“the Treasury would be issuing securities not because it needs cash, but because market participants need securities.”
(« Le Trésor devra émettre des bonds du trésor non pas parce que l’état a besoin d’argent mais parce que les marches financiers ont besoin des bonds du Tresor »)
L’émission d’obligation pour chaque unité monétaire émise est une relique du système monétaire étalon-or.
La masse monetaire est endogène (ce qui veut dire que la banque centrale ne la contrôle pas) et dépend des demandes de crédit du secteur privé et de la réponse des banques commerciales a cette demande.
Augmenter les reserves des banques privees ne relancera pas la demande de credit du secteur prive.
C’est la definition meme de la « trappe a liquidite ».
Sinon, tout a fait d’accord sur la necessite de fermer le casino boursier.
@Alain
Le terme fiat veut dire par décret.
Si le QE avait une chance de fonctionner et de stimuler, alors les économies déprimées répondraient par l’augmentation de la production, pas par l’augmentation des prix.
Il n’y aucun mécanisme magique qui change le prix des biens et services suivant un changement donné de la masse monétaire si la monnaie qui est créée n’est pas empruntée (ou distribuée) et dépensée.
La masse monétaire dans une économie entrepreneuriale est déterminée pas sa demande –la demande de crédit augmente en même temps que la masse monétaire.
Comme le crédit est remboursé, la masse monétaire se réduit. Ces flux se passent constamment et la mesure du stock monétaire que l’on appelle M3, est juste un reflet arbitraire du circuit du crédit.
La masse monétaire est déterminé de façon endogène par le niveau de PNB.
Depuis 30 ans, la croissance est basée sur l’inflation (nourri par le crédit) des biens détenus par la population (biens immobiliers, actions, etc…) et non pas sur la croissance des salaires qui sont déconnecté de la productivité.
C’est le problème. Il y a toujours une fin a l’endettement du secteur privé. La demande ne viendra pas de la relance du crédit, nous avons besoin d’une croissance des revenus.
La formation des bulles n’est pas liés au taux d’intérêt de la banque centrale mais au comportement spéculatif. Il y avait des bulles dans les années 80 et le taux d’intérêt était élevé.
Le problème sont les banques privées et « l’innovation financière ». La régulation primordiale est de forcer les banques a sortir de toute autre activité autre que le dépôt et le prêt.
Asset bubbles and the conduct of banks
http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=5240
« Operational guidelines for banks:
First, they should only be permitted to lend directly to borrowers. All loans would have to be shown and kept on their balance sheets. This would stop all third-party commission deals which might involve banks acting as “brokers” and on-selling loans or other financial assets for profit. It is in this area of banking that the current financial crisis has emerged and it is costly and difficult to regulate. Banks should go back to what they were.
Second, banks should not be allowed to accept any financial asset as collateral to support loans. The collateral should be the estimated value of the income stream on the asset for which the loan is being advanced. This will force banks to appraise the credit risk more fully.
Third, banks should be prevented from having “off-balance sheet” assets, such as finance company arms which can evade regulation.
Fourth, banks should never be allowed to trade in credit default insurance. This is related to whom should price risk.
Fifth, banks should be restricted to the facilitation of loans and not engage in any other commercial activity.
There is also some more detail we are discussing about whether banks should be allowed to contract in foreign interest rates. There is no public sense in them being allowed to do this but I am still working it out. »
@Moi
« Et voilà, c’est reparti avec un nouveau qui confond encore reconnaissance de dette et argent. »
Ce que vous dites est valable pour une entreprise ou un particulier.
Ce n’est pas valable pour un état qui est l’émetteur en monopole de la monnaie.
(et j’ai deux chromosomes X)
C’est tout à fait valable même pour les Etats. L’argent n’est pas une reconnaissance de dette de l’Etat, il a cours légal et vaut pour lui-même. Ce n’est pas un bon du Trésor.
@Moi
Par définition les reconnaissances de dette privées ne sont pas universelle/publique et n’ont pas cours légal.
L’or était l’universel dans le passe, maintenant c’est la dette émise par les banques centrales (monnaie).
Quand l’état « emprunte », il émet de nouvelles obligations et émet en même temps la monnaie dont il a besoin.
Il pourrai émettre la monnaie sans émettre d’obligations. Et n’a certainement pas besoin d’emprunter aux banques ou au public. C’est un système monétaire fiat.
Obligation publique = monnaie.
Encore une précision: ce que je décrit est la réalité opérationnelle des gouvernements et de leurs banques centrales dans un système monétaire fiat.
Que cela vous plaise ou non.
@aliena: Par définition, une reconnaissance de dette n’a pas cours légal. Lorsqu’elle a cours légal, cela devient de l’argent (monnaie ayant cours légal). Donc l’argent, la monnaie émise par la banque centrale, n’est pas une reconnaissance de dette. Tout comme les pièces d’or n’étaient pas des reconnaissances de dettes, elles valaient pour elles-mêmes.
La différence entre une reconnaissance de dette et de l’argent c’est que la reconnaissance de dette vaut entre 0 et son montant nominal, alors que l’argent vaut toujours son montant nominal.
« Quand l’état « emprunte », il émet de nouvelles obligations et émet en même temps la monnaie dont il a besoin. »
Non. Un Etat peut émettre des nouvelles obligations sans que sa banque centrale ne fabrique de la nouvelle monnaie (il capte alors une partie de l’argent en circulation). Une banque centrale peut fabriquer de la nouvelle monnaie sans que l’Etat n’émette des nouvelles obligations (il injecte directement de l’argent dans la masse en circulation en rachetant des titres aux banques privées). Ce sont deux choses différentes.
« Encore une précision: ce que je décrit est la réalité opérationnelle des gouvernements et de leurs banques centrales dans un système monétaire fiat.
Que cela vous plaise ou non. »
Non, vous ne décrivez pas la réalité mais ce que vous croyez être la réalité. Que cela vous plaise ou non.
@Moi
Vous le dites vous-même, capter l’argent en circulation n’est pas une création monétaire nette.
Le rachat d’obligation n’est qu’un échange d’actif liquide.
Seule l’émission d’obligation est une création monétaire nette.
Une obligation d’état garde toujours sa valeur nominale et n’a pas besoin d’un marché pour établir sa valeur a la différence des dettes privées.
@aliena: « Vous le dites vous-même, capter l’argent en circulation n’est pas une création monétaire nette. Le rachat d’obligation n’est qu’un échange d’actif liquide. »
Bien sûr que capter l’argent n’est pas une création d’argent. Où ai-je dit le contraire?
C’est par l’émission d’obligations que l’Etat capte l’argent (il échange des bons contre de l’argent), pas par leur rachat qui est le contraire c’est-à-dire une injection d’argent dans le circuit (il échange de l’argent contre des bons, titres, etc, c’est-à-dire des reconnaissances de dettes). Même lorsqu’il s’achète ses propres bons au trésor à travers la banque centrale, c’est de la création monétaire (c’est ce que fait la FED régulièrement ces derniers temps).
« Seule l’émission d’obligation est une création monétaire nette. »
M’enfin. Vous venez de dire que capter l’argent n’est pas une création monétaire nette. Qu’est-ce qu’émettre une obligation si ce n’est capter de l’argent? (emprunter de l’argent aux marchés contre une reconnaissance de dette)
« Une obligation d’état garde toujours sa valeur nominale et n’a pas besoin d’un marché pour établir sa valeur a la différence des dettes privées. »
Faux. Non seulement une obligation d’Etat ne garde pas toujours sa valeur nominale (en cas de défaut par exemple, l’obligation vaut peau de zob ou presque), non seulement il existe un marché secondaire de la dette publique (des Etats ayant fait défaut) mais de plus le risque des obligations est coté par le marché, preuve qu’une obligation n’est pas de l’argent, c’est une reconnaissance de dette qui peut valoir entre 0 et sa valeur nominale. Le taux d’intérêt de l’obligation couvre en théorie le risque de non recouvrement de la valeur nominale.
@Moi
Absolument aucun gouvernement souverain dans sa monnaie (taux de change flottant/inconvertibilité) n’a de risque de faire faillite.
Il existe un second marche si vous souhaitez vendre votre obligation avant maturation.
Si vous avez une obligation d’état sans terme, c’est aussi liquide que la monnaie. Et le gouvernement vous fera l’échange au centime.
Les états qui font défaut sont des état qui ont un système de change fixé a une autre monnaie et ont besoin de reserves dans cette monnaie pour assurer la maintenance du taux de change. (voir Argentine en 2002 et l’euro…)
Émettre des bonds dans une unité de monnaie et émettre cette unité de monnaie sont une seule et même chose.
L’émission d’obligation pour chaque unité monétaire émise est une relique du système monétaire étalon-or.
Lorsqu’il y a émission d’obligation, il y a création monétaire nette. C’est la façon dont fonctionne le tandem Trésor/Banque Centrale.
Le rachat d’obligations n’est pas de la création monétaire. C’est un échange d’actifs liquide. It’s a « wash ».
Prenez donc des positions a la baisse sur la dette des US et du Japon, et vous apprendrez tout cela a la dure.
Un État souverain ne se finance pas par la dette ou l’impôt.
Un État souverain émet la monnaie pour se financer et utilise l’impôt pour retirer l’excès de monnaie en circulation.
Un État souverain émet de la dette pour réguler les taux inter-bancaires et fournir une épargne 100% sure.
http://www.newyorkfed.org/research/staff_reports/sr223.html
“the Treasury would be issuing securities not because it needs cash, but because market participants need securities.”
(« Le Trésor devra émettre des bonds du trésor non pas parce que l’état a besoin d’argent mais parce que les marches financiers ont besoin des bonds du Tresor »)
@aliena: Expliquez-moi ce qu’est un CDS souverain sur la dette américaine svp.
Alinea, ce que vous écrivez est incompréhensible!!!
@Moi
US Constitution:
Section 4 of the Fourteenth Amendment: « The validity of the public debt of the United States, authorized by law,… shall not be questioned. »
On this, the Supreme Court said in 1935 in PERRY v. UNITED STATES, 294 U.S. 330: « … the government is not at liberty to alter or repudiate its obligations ».
@CHR
Macroeconomics 101
http://www.newdeal20.org/2010/06/22/president-obama-is-hoisted-on-his-own-budget-busting-petard-12977/
@aliena: j’ai bien rigolé.
Donc les USA ne peuvent faire défaut de leur dette parce que c’est contraire à leur constitution? Que n’ont-ils écrit dans leur constitution que la mort n’existait pas, je me sentirais aujourd’hui plus rassuré sur mon futur. 🙂
@Moi
La mort n’est pas une construction juridique.
@ Moi
Je savais que vous alliez rigoler, alors j’ai laissé passer !
@aliéna
Je ne résiste pas : c’est l’argument qui tue !
Dois-je vous rappeler que les CDS vendus par AIG (et autres) ont été payé par le gouvernement des US (et d’ailleurs)?
Comment un contrat privé contre le défaut de paiement peut être payé dans le cas d’un défaut de paiement des US qui serait l’équivalent d’une explosion nucléaire des marches financiers?
Il n’y a même pas besoin d’aller aussi loin. Le gouvernement US est souverain dans sa monnaie et toutes ses obligations doivent être honorées.
@Julien Alexandre: après quelques petites recherches, je crois que c’est une néo-chartaliste (je savais pas qu’il y avait autant de sectes en économie). Je connais pas mais j’ai l’impression que leur solution à la crise est de donner cours légal aux obligations d’Etat ou un truc dans le genre. La monétisation de la dette sans planche à billets…
Au vu d’aliena, j’ai pensé à des allumés, mais si j’ai bien compris c’est peut-être pas idiot. Ils ont en tout cas compris que l’argent c’est une convention juridique, c’est ce que l’Etat dit que c’est.
Au niveau du résultat, cela revient à redonner le pouvoir de battre monnaie à l’Etat par l’émission d’obligations. Cela mènera probablement à résoudre le problème de la dette par l’hyper-inflation (méthode finalement assez classique). Je sais pas quoi en penser…
Alinea
Il est vrai que les banques peuvent se payer entre elles en obligations d’Etat plutôt qu‘en monnaie centrale mais cela ne signifie pas que les bons du trésor sont de la monnaie.
Si vous avez des Bons du trésor et que vous vouliez placer votre argent dans l’immobilier par exemple, vous êtes bien obligé de vendre vos bons du trésor US sur un marché qui déterminera le prix que vous pouvez en tirer alors que 1 dollar est toujours egale à 1 dollar.
Vous écrivez: « Le « quantitative easing » ne fait qu’échanger des obligations (qui ont déjà été acheté auparavant) auprès du public contre du liquide. C’est tout. »
La BC peut faire de la quantitative easing avec bien autre chose que des obligations d’Etat comme par exemple en achetant des créances privées et dans ce cas de figure il y a aussi création monétaire dans le sens que la BC n’emprunte à personne sa propre monnaie: elle la crée.
« From a Modern Monetary Theory (MMT) perspective, the main points are that from a macroeconomic flow of funds perspective, the funds (net financial assets in the form of reserves) that are the source of the capacity to purchase the public debt in the first place come from net government spending. The funds used to buy the government bonds come from the government!
This is the MMT equivalent of the statement “a budget deficit finances itself” – although proponents of MMT also point out that a sovereign government doesn’t need to finance its net spending anyway.
But given that governments voluntarily imposes such rules on themselves the funds they borrow are just the same funds they spend.
Further, there is also no finite pool of saving that is competed for. Loans create deposits so any credit-worthy customer can typically get funds. Reserves to support these loans are added later – that is, loans are never constrained in an aggregate sense by a “lack of reserves”.
The funds to buy government bonds come from government spending! There is just an exchange of bank reserves for bonds – no net change in financial assets involved. Saving grows with income.
But importantly, deficit spending generates income growth which generates higher saving. It is this way that MMT shows that deficit spending supports or “finances” private saving not the other way around. »
Je précise (encore) que toutes les idées que j’exprime ici sont celle de Bill Mitchell, macroeconomiste, chercheur et contributeur de la Modern Monetary Theory.
La Modern Money Theory se base sur des recherches précise sur le fonctionnement opérationnelle des banques centrales et du système monétaire fiat et s’inspire de Keynes, Kalecki, Chartalism,
Abba Lerner’s functional finance, Irving Fisher’s debt-deflation theory of depressions, Hyman Minsky’s work, and Wynne Godley’s stock-flow consistent macroeconomic models.
Bill Mitchell is the Research Professor in Economics and Director of the Centre of Full Employment and Equity (CofFEE), at the University of Newcastle, NSW Australia.
http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?page_id=2
Autre contributeur de la Modern Money Theory:
L. Randall Wray
http://www.newdeal20.org/author/l-randall-wray/
Marshall Auerback
http://www.newdeal20.org/author/marshall-mauer/
Warren Mosler
http://moslereconomics.com/
James K. Galbraith
http://www.newdeal20.org/author/james-k-galbraith/
Vous pouvez trouver leurs travaux aussi sur ces sites:
http://www.levyinstitute.org/
http://neweconomicperspectives.blogspot.com/
Un autre problème vient se greffer sur ceux évoqués par François:
Les entreprises Américaines s’ endettent pour racheter leurs propres actions à des niveaux jamais vus, les actionnaires approuvent bien sûr, et que pense la FED et ses taux à 0%??
http://lupus1.wordpress.com/2010/09/21/les-societes-sendettent-pour-racheter-a-tour-de-bras-leurs-actions/
@ Loulou,
Bonjour,
La féodalité en phase chaotique, les barons réinvestissent leurs « châteaux » entreprises, les milliardaires rachètent partout la terre, avec des billets verts.
Une boîte, une propriété bien délimitée pour survivre, se défendre et attaquer…Les fantassins automatiques et les alarmés fanatiques de la valeur en pêche de propriétés miraculeuses aux « biens » matériels.
Une épidémie d’argentite monétaire aigüe est annoncée par les astrologues de co-notation, la termite des valeurs, ronge les actifs papiers et s’installe dans le cerveau, pas de vaccin disponible sur le marché avant conflit d’intérêts…
Merci pour l’article.
les États-Unis montrent encore une fois le chemin;
« La Russie va dépenser 466 milliards d’euros pour l’achat d’armements neufs de 2011 à 2020, a déclaré mardi 21 septembre le ministre de la défense russe Anatoli Serdioukov. « C’est la somme minimale pour nous permettre de doter les forces armées d’armements modernes », a-t-il déclaré in
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/09/21/la-russie-prevoit-466-milliards-d-euros-pour-son-rearmement_1414235_3214.html
allez… MUSIQUE!
http://www.youtube.com/watch?v=zduvZY8qIkc
Human behaviour
If you ever get close to a human
And human behaviour
Be ready to get confused
There’s definitely no logic
To human behaviour
But yet so irristible
There’s no map
To human behaviour
They’re terribly moody
Then all of a sudden turn happy
But, oh, to get involved in the exchange
Of human emotions is ever so satisfying
There’s no map
And a compass
Wouldn’t help at all
Human behaviour
A la veille de la seconde guerre mondiale c’était aussi un peu le même état d’esprit qui prédominait alors dans la tête des nations les plus orgueilleuses et machinales de l’époque, c’est-à-dire encore et encore pour un idéal de toute puissance commerciale sur terre et puis vous connaissez la suite de l’histoire …
pour situer, chapitre 5, page 11, chapitre 6, page 12, chapitre 7, page 14, chapitre 12, page 21
http://www.sipri.org/yearbook/2009/files/SIPRIYB09summaryFR.pdf
Larry Summers OUT :
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/09/22/lawrence-summers-conseiller-economique-d-obama-va-quitter-la-maison-blanche_1414376_3222.html
Bon débarras …
Une opinion largement partagée outre-Atlantique:
Mirabile dictu !: Summers to depart
http://www.gestionsuisse.com/2010/i-have-a-dream/
ils veulent tellement combattre la déflation, qu’ils vont arriver à nous créer un nouveau truc entre l’hyper-inflation la stagfaltion…..un mouton à 5 pattes quoi!
A force d’appuyer sur tous les boutons à la fois durant l’expérience, on risque d’assister à un résultat nouveau et bien sur inattendu!!!
En Asie, on s’organise autour du Yuan pour détrôner le dollar comme monnaie de réserve mondiale. La Russie ou le Brésil s’invitent à ce bal. L’Euro(pe) est en embuscade.
Il est donc clair que l’on assiste à une tentative de passage de témoin mais au profit de qui, de quoi et comment ?
Ne rêvons pas, la fin de l’hégémonie d’un empire, surtout s’il est doté – comme il est d’usage – de la première armée du monde, a peu de chances de se faire dans le calme. Ce, sur fond de Peak-Oil, de Peak-Everithing, en fait.
Depuis la fin de la 1ère guerre mondiale, les USA n’ont jamais failli dans le recours à tous les moyens possibles pour imposer leur leadership. Ils sont, de loin, les 1ers belligérants historiques de la planète et il y a bien longtemps que leurs frontières ne sont plus menacées. Leurs grandes querelles sont donc géopolitiques.
Il est d’ailleurs intéressant de constater que la relève politique américaine semble se situer à droite toute.
Ce qui est nouveau, c’est, pourtant, l’inexorable divorce – comme partout – entre les classes laborieuses et l’oligarchie – forcément internationaliste – qui est aux commandes.
Alors, le Tea Party d’abord, mais ensuite ?
Même constat politique en Europe. Ainsi, en France, il est fort probable que l’on sortira les sortants au profits d’autres « socio-démocrates » (j’adore ce vocable) qui ne représentent guère que l’autre face de la même pièce. Mais après (la catastrophe) ?
Warren Buffet a dit que sa classe sociale était en train de remporter le combat entre les classes. Les classes moyennes votantes laisseront-elles cette oligarchie internationaliste les fouler aux pieds ? Grand match en perspective.
Pour le moment, chez nous, le déclassement commence insidieusement par celui des jeunes, l’Etat-providence garantissant, pour l’heure, le statut des plus anciens. Mais demain, quand baisseront les retraites ? Grand match.
Pour ma part, je suis convaincu que nous sommes condamnés à une immense déconfiture. J’adore la confiture, mais la déconfiture…
Plus je lis, plus je me dis qu’ils s’efforcent en vain à vouloir perfuser un système qui est déjà mort.
Le capitalisme, ça fonctionne…jusqu’à l’ère post-industrielle. Une fois que la production immatérielle rattrape et dépasse la production matérielle, la logique capitaliste ne semble plus aussi à l’aise. La raison est peut-être simple. La production immatérielle repose moins sur le capital et plus sur le travailleur, ce qui est le contraire de la production matérielle dans un système capitaliste. La logique capitaliste, c’est reconnaître une utilité du capital supérieure à celle du travailleur. Quand le rapport d’utilité s’inverse, la logique peut-elle encore rester la même ? Je n’en ai pas l’impression.
Ma logique est simpliste, j’en conviens. Mais est-ce si loin de la vérité ? J’ai regardé hier un débat sur le G20 dans l’émission « C dans l’air ». Un des intervenants (dont je ne me souviens plus du nom) se réjouissait des progrès des pays émergents, tels la Chine, l’Inde et le Brésil, où la pauvreté recule. Dans ma logique, ce n’est pas étonnant, vu qu’ils sont en plein essor industriel, et dès lors dans les conditions d’existence et d’efficacité du capitalisme. Chez nous, la pauvreté avance.
Intuition intéressante, ou complètement à côté de la plaque ?
Le recul ou non de la pauvreté est très difficile à établir, car la mesurer pose de nombreux problèmes méthodologiques. Exemple: comment établir le revenu de familles qui participent de l’économie informelle ? Au Brésil, on essaye d’établir le taux de pauvreté en partant de l’équipement des ménages et non pas des revenus (à la faveur des recensements). La connaissance des sociétés émergentes est souvent balbutiante et les outils utilisés, importés de l’occident, ne sont pas adaptés.
Au Brésil, un filet de sécurité existe pour les plus pauvres: la Bolsa Familia. Mais dans les autres ?
Des chiffres circulent, à l’occasion des débats sur le Millénaire à l’ONU. D’autres mettent l’accent sur l’accentuation de la pauvreté en raison de la crise actuelle…
La pauvreté est une chose, le développement des inégalités sociales, de sociétés duales en est une autre, souvent confondue. Or, si même la pauvreté était contenue, voir était effectivement résorbée, les inégalités sociales s’accroissent. Ce phénomène est lourd de conséquences économiques, sociales et politiques.
François a raison de préciser qu’au delà de la mesure de la pauvreté,
pas évidente, notamment du fait de l’appauvrisement de notre environnement,
se développent à peu près partout les inégalités.
Le capital achève de conquérir tous les marchés, y compris celui du travail.
Pouvant acheter le travail où bon lui semble, il crée partout profiteurs et travailleurs.
Sa concentration dans les vieux pays capitalistes accroit les inégalités,
tout comme son extension dans le nouveaux pays capitalistes.
Monsieur Leclerc, merci pour votre réponse, mais j’ai un peu de mal à la saisir pleinement. Reformulée, ma question était la suivante :
Y a-t-il un soupçon de pertinence à voir le capitalisme comme « adapté » à la production matérielle, et « inadapté » à la production immatérielle ?
D’après votre réponse, j’ai l’impression que vous dites qu’en fait, le capitalisme n’est pas adapté du tout, même à la production matérielle, parce que, quoiqu’il puisse éventuellement réduire le nombre de pauvres, il reste générateur d’inégalités sociales et de sociétés duales. Ma question serait alors caduque.
Quand je parlais « d’efficacité du capitalisme », c’était effectivement centré sur son effet sur la pauvreté. La raison, à nouveau simpliste, est que les inégalités sociales me paraissent moins inacceptables en l’absence de pauvreté. Si le plus pauvre dispose de suffisamment de ressources pour vivre dignement, il m’importe peu que le plus riche vive dans un luxe frisant l’indécence. Après tout, tant mieux pour lui. Il me semble que c’est l’objectif du capitalisme en situation de plein emploi.
Les faits semblent nous montrer que le plein emploi est une douce utopie (utopie elle-même hautement critiquable), et mon intuition est qu’une des raisons est l’inévitable évolution de la production matérielle vers la production immatérielle, en raison de ressources matérielles limitées. L’idée est alors de dire que non seulement le capitalisme est inefficace sur le plan des inégalités sociales, mais également sur le plan de la problématique de la pauvreté à long terme (une fois l’ère industrielle dépassée, c’est-à-dire, dans mon esprit, lorsque la production immatérielle rattrape et dépasse la production matérielle).
Je ne sais pas si j’ai été plus clair. J’aurai essayé ! 😀
Coucou, Messieurs.
Pauvreté…?? Parlons-en.
Déjà, Vincent, m’écrire que le capitalisme réduit la pauvreté est une HERESIE complète.
Démonstration.
La création d’argent sur papier A4 qui a été monstrueuse depuis quelques années a permis de « distribuer » un minimum jusque dans les couches sociales les plus basses.
Un smicard du bas a même pu s’offrir des voyages en charter dans des pays périphérique en étant parqué dans des usines à touristes construites dans le style des cages à lapin pour Parisiens, a pu s’offrir un écran de télé plat et s’abonner à une chaine payante diffusant du foot.
Je passe les abonnements de téléphone et autres bêtises style ordinateurs avec le net sachant que le net lui sert pour le buzz et avoir des « amis » sur les réseaux « sociaux ».
Je suis quasiment injurieux, mais c’est VOLONTAIRE.
Remplacez la baguette et le béret par les anneries modernes, et vous aurez la caricature de la fameuse « france d’en bas »… Valable dans tous les pays, il n’y a aucune raison que nous soyons différents des autres.
Vous situez, je pense, maintenant que la crise est là (et que le « fric » coule moins à flot), l’autre coté de l’échelle de « richesse »…
Des gagneurs.
La noblesse moderne se compte en milliards. Car nous sommes revenus à une société féodale non plus par la force du seigneurs protégé par ses soldats, mais par les banquiers, avocats, « ingénieurs »-financiers qui sont ses soldats modernes.
Pour en finir sur la pauvreté, GDF a fait le constat de 10 000 fermetures de compteurs pour impayés sur 2009.
Il prévoit 300 000 fermetures sur 2010…
Mais ça, ça oui. Ca, ça par contre, ce ne sera pas de la faute du capitalisme… Mais de la « crise ».
Et la crise ne sera pas de la faute du capitalisme… non non.
Ce sera de la faute de lehman brother, de la faute des traders, voire… de QUELQUES banquiers.
Et .. il y en a eu d’autres. Donc, c’est normal. Nécessaire, presque.
Et puis, une crise… ce n’est rien. Puisqu’il suffit d’endetter plusieurs générations de futurs smicards pour retrouver de la « croissance »….
Ne nous laissons plus avoir par les discours de propagande qui sont lancés par les possédants (donc, puissants). Ils veulent continuer à nous garder en otage. C’est tout.
En contrepoint de votre analyse, il est intéressant de lire la chronique hebdomadaire outre-Atlantique
d’Irwin Stelzer qui décrypte l’Europe, la dernière ’emblématique’:
The Eurocracy fiddles while Continent’s economy declines
De quoi avons-nous RÉELLEMENT besoin? Peut-être de bien moins qu’on ne le pense… Une fois que nous serons convaincus que ce MOINS est l’évidence, que feront les détenteurs du capital, les acteurs économiques, les élites bien pensantes et médiatiques? Ne se trouveront-ils pas ridicules, encombrés de ce fatras ou salmigondis (mot trouvé dans un livre que j’avais envie de placer) d’inepties… de ce superflu, quoi. Simplicité volontaire quand tu nous tiens… Pour une nouvelle politique planétaire… Une utopie?
L’autre jour, dans ma bibliothèque, j’ai retrouvé ce livre: « L’avenir sera rural – Au secours d’un monde moderne à la dérive » de Pierre Gevaert (1993). Je vous en donne les dernières lignes:
« Le retour aux sources, c’est aussi échanger l’actuelle course folle vers des objectifs illusoires, souvent nuisibles et sans durée, contre une vie très près de la nature, une vie plus douce et plus conviviale.
La vie moderne nous a apporté quelques très bonnes choses. Pour les conserver il va nous falloir agir avec intelligence et amour, afin que l’humanité puisse rapidement se remettre à espérer et à agir dans le sens du bien, du beau et de la durée. »
bonjour
le problème c’est qu’ils s’attaquent à l’indispensable…
l’électricité,l’eau,la nourriture,le chauffage,la mobilité,bref l’essentiel de notre vie est entre les mains de quelques uns qui eux volent légalement et dont certain sont décorés..
rego
Oui, je viens de terminer la lecture de Micro hebdo (2mn), que des inepties. Tout y est inutile, on saute d’un produit à l’autre par désespoir de ne trouver absolument plus rien d’intéressant. Que va faire Explorer 9, (un article) ??? bon sang…
Chaque progrès se paye par une capacité de moins pour l’homme. Exemple, G Sand a dessiné Chopin parce qu’à cette époque tout le monde savait dessiner un peu, puisque la photo n’existait pas ! Et dessiner forme l’esprit, on apprend à observer, à faire attention. A acquérir une puissance éventuellement comme dirait Deleuze.
Maintenant moi je trouve amusant de programmer… Les produits qu’on nous propose ne permettent plus l’activité créatrice puisqu’ils sont de plus en plus « grand public », faciles, jetables etc. Un « consommable » !
Un bon produit est celui qui nous apprend quelque chose, sinon…
Le problême fondamental du retour à la terre est celui de la propriété.
A qui peut donc appartenir la terre ?
Aux rentiers ?
A ceux qui la travaillent, en vivent et font vivre les autres ?
Il y a aussi d’autres problèmes, et en particulier de savoir de quelles terres nous parlons, celles qui sont gorgées de pesticides ? ou d’autres ? et où ?
Quant « aux bonnes choses » que la vie moderne nous aurait apporter, je vous serais reconnaissant d’en faire la liste.
Bien à vous.
@ marlowe
Cet ordinateur, par exemple, avec lequel nous communiquons et envoyons nos idées dans le monde… et puis, il y a bien sans doute encore quelques petites choses…
(Je vous faisi remarquer au passage que c’est l’auteur du livre qui a écrit cela)
– Pourquoi les peuples des pays occidentaux acceptent cette dictature financiére et l’oligarchie qu’elle a crée ?
– Pourquoi la Gauche restera laminée en Europe ?
– Pourquoi la droite va durer et se durcir ?
à lire et à relire : « Le monstre Doux » de Raffaéle Simone
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/09/12/pourquoi-l-europe-s-enracine-a-droite_1409667_823448.html
– Pourquoi les peuples des pays occidentaux acceptent cette dictature financiére et l’oligarchie qu’elle a crée ?
– Pourquoi la Gauche restera laminée en Europe ?
– Pourquoi la droite va durer et se durcir ?
à lire et à relire : « Le monstre Doux » de Raffaéle Simone
A la lecture de votre commentaire je n’ai pas su quoi répondre, c’était comme si j’étais tombé sur une mauvaise noix, avec aucune impossibilité de l’ouvrir tant cela reflète bien le quotidien de beaucoup de gens, quand bien même si j’étais un homme de droite ou de gauche je n’aimerais pas en effet faire subir plus longtemps cela à autrui, c’est surtout lors des pires épreuves de l’histoire que les hommes et les femmes se surpassent en société, une partie du monde aura beau vouloir continuellement s’avilir, se vendre et se perdre dans les plus funestes valeurs marchandes, à un moment donné il faudra bien quand même faire appel à d’autres personnes plus différentes.
Le malheur de l’homme c’est que les divers partis politiques de l’histoire n’ont jamais étaient aussi proches du bien que lorsqu’ils étaient dans la phase recherche du pouvoir, c’est hélas toujours après que cela se gâte un peu, d’un bord ou d’un autre d’ailleurs à diverses périodes de l’histoire . Si la gauche en Europe ou ailleurs dans le monde reste toujours autant laminée c’est peut-être un peu parce qu’elle ne fait pas encore sérieusement un meilleur travail sur elle-même . La Droite aura beau vouloir continuellement s’abétir et se durcir elle n’en finira pas toujours non plus par attraper autant de gens dans ses filets, car sinon ce serait alors trop facile pour les politiciens les plus populistes de la terre. Je ne sais pas comment, mais il n’en sera pas toujours ainsi pour l’humanité, les hommes et les femmes ne sont pas tous non plus des sadomasochistes de la politique, le monde se cherche encore beaucoup et ce n’est peut-être pas non plus le meilleur moment adéquat pour passer réellement à quelque chose d’autre …
J’aimerais ajouter aussi que les gens du socialisme en France ne sont pas toujours tombés non plus dans le seul discours sécuritaire pour se faire élire et remarquer le plus, et ça je crois cela ne méritera jamais d’être mis en avant, que l’on soit d’ailleurs croyant ou pas on ne peut pas non plus toujours parler de sécurité aux êtres pour se faire élire et continuellement bien voir comme en Italie. Ca peut marcher une fois, deux foix pour mieux encore tromper son monde mais pas toujours non plus dans le grand luxe et les cigares, car le monde recherchera toujours à évoluer d’une façon ou d’une autre en société même si parfois ça prend, beaucoup et beaucoup de temps.
C’est pourquoi la gauche en France n’a pas tant à avoir honte d’elle même surtout en ce moment et par rapport à son pire adversaire politique du moment, pas toujours très loyal et respectueux de l’autre d’ailleurs en société, comme quoi c’est beaucoup plus large que ça …
« Affirmer le rôle de l’Etat dans la régulation des excès du marché et du capitalisme financier. Mettre en place des services publics forts. Investir dans des universités et des écoles de haut niveau. Défendre radicalement la laïcité contre les intrusions religieuses. Assurer durablement et sans laxisme la sécurité des citoyens. Soutenir puissamment la recherche. Appuyer la création de médias et de télévisions de qualité.
La nouvelle gauche devrait s’inspirer des expériences de la social-démocratie des pays du Nord de l’Europe qui a rompu avec le vieux paradigme de l’assistanat et de l’Etat-providence, pour promouvoir l’émancipation de chaque individu, sans en abandonner aucun, en corrigeant l’inégalité sociale par l’entraide. L’entraide, c’est un mot qui semble en effet inaudible à l’époque du « monstre doux », un mot de gauche. ».
Voilà la conclusion de l’article du Monde: un peu succinct, je trouve. Bien sûr il y a du bon, mais le problème relève d’abord de notre système de valeurs morales. De quelles valeurs morales, sans parler de valeurs spirituelles, disposons-nous aujourd’hui? La gauche, en ayant contribué au laminage de la foi, en ayant participé à la dé-sacralisation de nos vies, s’est désavouée je pense face à un besoin et une demande croissante d’horizons immatériels. La droite, on le sait maintenant, s’est perdue elle aussi dans la matérialité. Bref, il ne sert plus à grand chose de parler de gauche ni de droite, toutes deux présentent les symptômes d’un manque chronique de ce quelque chose qui nous rend plus humains, et dont l’époque réclame le retour.
C’est bien beau de parler d' »entraide », mais de quoi est nourrie cette entraide, d’où vient-elle, comment l’inculquer, comment en faire une valeur forte? Comme ça, par un coup de baguette magique? Tant que l’on ne nous reparlera pas des vraies valeurs morales et de leur ancrage, je crois l’entreprise vaine. Et les femmes ont un grand rôle à jouer sur ce plan là. Ce n’est plus la voie de l’émancipation qu’il faut persister à vouloir arpenter, mais bien plutôt celle de l’introspection, de l’humilité et de la transmission des valeurs de partage.
Abandonnons donc les chimères de la prétendue social-démocratie émancipatrice des pays du Nord. Je ne suis vraiment pas sûre que ce soit le meilleur exemple à suivre. Je me demande si le Nord a réellement quelque chose à nous offrir en ce moment, si ce n’est peut-être de la poudre aux yeux… Et puis c’est tellement facile de dire, « regardez comme ils font, eux, au moins, ils ont tout compris »… ah, bon… moi, j’appelle cela faire de la politique manipulatrice et mensongère… mais je peux me tromper. Je suis persuadée en fait que le Sud a autant à offrir que le Nord sinon plus, si ce n’est déjà de par sa démograhie. L’époque est à la synthèse, non à la division, encore moins à l’affrontement.
Raffaele Simone est typique de l’esprit PS défaitiste qui va se planter grave. Ces gens encartés à gauche qui ne sont pas de gauche feraient mieux d’aller s’encarter à droite, on y verrait plus clair.
« La nouvelle gauche devrait s’inspirer des expériences de la social-démocratie des pays du Nord de l’Europe qui a rompu avec le vieux paradigme de l’assistanat et de l’Etat-providence, pour promouvoir l’émancipation de chaque individu, sans en abandonner aucun, en corrigeant l’inégalité sociale par l’entraide. », dit-elle. Ouarf. Alors même que les social-démocraties du Nord sont en crise et complètement perdues (d’où l’extrême-droite) parce que justement on leur a démantelé leur vieux paradigme qu’ils aimaient bien.
@ Anne
» Tant que l’on ne nous reparlera pas des vraies valeurs morales et de leur ancrage, je crois l’entreprise vaine. Et les femmes ont un grand rôle à jouer sur ce plan là. Ce n’est plus la voie de l’émancipation qu’il faut persister à vouloir arpenter, mais bien plutôt celle de l’introspection, de l’humilité et de la transmission des valeurs de partage. »
Oui il y a certainement d’autres femmes qui commencent à mieux saisir cela, certaines d’ailleurs ont atteint un tel niveau d’émancipation, de réussite, que j’ai bien peur qu’elles ne participent plus guère à de meilleures valeurs de vie et de partage en société, vous n’avez d’ailleurs qu’à en faire la même constatation de votre coté, c’est fort dommageable en effet déjà pour la femme moderne elle-même, car toutes ne sont pas nées non plus pour se perdre, pour ressembler à des hommes, oui elles ont beau parfois se mettre beaucoup de fond de teint cela ne suffira pas je crois à mieux inverser les valeurs matérielles du monde, la femme avait pourtant un très grand rôle à jouer pour l’humanité, j’ose espérer quand même qu’elles ne rechercheront pas toujours à se faire avoir en beauté et tout cela hélas pour le même genre d’homme … Pauvres enfants du monde en espérant qu’ils ne seront pas toujours éduqués dans les principales valeurs de ce monde, bien sur mon propos en mettra certainement beaucoup d’autres en colère et pourtant ce n’est pas faute de m’être montré souvent très doux et humble d’esprit envers elles … Enfin que voulez-vous de nos jours il faut surtout avoir un bon compte en banque pour mieux paraît-il être Ok en société, qu’en pensera d’abord ma propre famille si je préfère d’abord sortir avec une fille complétement fauchée.
matériellement ?
« Le retour aux sources, c’est aussi échanger l’actuelle course folle vers des objectifs illusoires, souvent nuisibles et sans durée, contre une vie très près de la nature, une vie plus douce et plus conviviale ………………. afin que l’humanité puisse rapidement se remettre à espérer et à agir dans le sens du bien, du beau et de la durée. »
Oui cette folle course contre le temps, la montre, l’argent, la possession, la domination, la sécurité nous pousse sans doute un peu trop à en perdre le sens de la mesure comme du bien et du beau, tout va si vite hélas même dans les hopitaux ou les êtres sont de plus en plus traités comme de vulgaires choses à réparer de toute urgence sinon cela coûtera encore trop cher, alors que c’est bien cette folle précipitation du monde, au rendement et à la rentablilité qui en pousse un très grand nombre à en perdre la santé, au travail comme dans la peur de perdre sa nouvelle place
au rabais, le monde est en effet devenu bien fou en espérant bien évidemment que les meilleures intentions de beaucoup de gens puissent suffir à contrebalancer le mouvement de cette histoire …
Les choses vont d’ailleurs tellement vite de nos jours, que le monde ne sait même plus comment faire autrement pour s’en sortir, je peux comprendre bien évidemment que lorsque la commission devient trop pessante il faut bien allors se décider d’aller au petit coin comme pour un bon nombre de nos élites incapables de nous rassurer sur le fond comme sur la forme.
Et dire qu’ils sont sensés incarner l’élite d’une société et bien dis donc qu’est-ce serait alors sans eux et leur cv, tant de gens si diplômés mais hélas toujours autant de bétise à voir dans le monde.
en réponse à Anne
» De quoi avons-nous RÉELLEMENT besoin? »
Personnellement d’une autre classe de gens pour me représenter, pour mieux faire respecter les et la justice lois pour tous, car faut bien reconnaître qu’à travers ma modeste condition de vie je ne me reconnais plus du tout dans ces gens là, mais alors pas du tout car ces gens là que connaissent-ils vraiment du monde et de la vie actuelle, que connaissent-ils vraiment de la vie lorsque vous les voyez toujours se conduire de la sorte ? De quoi avons-nous RÉELLEMENT besoin ? Sans doute de gens un peu moins hypocrites et pas trop éloignés quand même de votre propre condition de vie en société, dans le cas contraire toutes nos belles démocraties modernes n’ont réellement aucun sens pour l’humanité …
@François Leclerc.
On m’a posé la question suivante: »à quoi pourrait bien servir cette taxe TOBIN et à qui serait-elle versée en priorité ? »
Je ne sais pas y répondre, je sollicite votre avis sur la question.
La taxe TOBIN peut servir à faire croire que la spéculation financière ne serait pas une conséquence de la crise du capitalisme mais bien une cause, et conséquement que ce sont les méchants spéculateurs qui sont à l’origine des dérèglements et qu’en les corrigeants un peu, tout pourrait s’arranger et que le monde reviendrait tranquillement à des bases plus harmonieuses, c’est-à-dire au capitalisme des vingt années qui ont suivi la fin de la deuxième guerre mondiale.
@Marlowe : z’êtes pas très aimable envers cette taxe Tobin qui rapporterait un max de pognon, spéculation ou pas. Je la vois comme quelque chose d’analogue à la TVA. La seule différence, c’est qu’on est chez les financiers, là, alors les impôts…
Dans l’esprit de ceux qui la défendent, elle devait d’abord servir à réduire le volume des transactions financières et à lutter contre la spéculation, enchérissant leur coût.
Des projets partent aujourd’hui dans tous les sens, dont la fonction est autre: jouer les méchants à peu de frais.
L’affectation à une bonne cause, le développement, n’est donc qu’un prétexte, d’autant plus qu’il y a toutes les chances pour que ces projets officiels restent au stade des déclarations.
@François Leclerc.
Merci à vous , je transmets.
à Crapaud Rouge,
Je vais être plus explicite dans ma formulation : je pense que la taxe Tobin a pour objectif de désigner des boucs émissaires : les spéculateurs qui seraient les responsables de la crise, exonérant de ce fait les vrais responsables.
Je crois que la politique des « boucs émissaires » devrait rappeler de vilains souvenirs à tous.
Une utopie?…Non… Plus…Un océan de connaissances illuminant chacune et chacun et tous vers l’accomplissement de son propre passage sur le chemin….
Un discours de la FED qui nous envoie dans des contrées étranges…
Le discours de la FED est court mais étonnant à plus d’un titre.
Il transparaissait des discours précédents que la FED achèterait des emprunts d’Etat de façon massive (pour faire baisser les taux d’intérêts) si les chiffres de l’économie américaine venaient à se détériorer significativement. Si ce type d’action a plus d’influence sur la finance américaine que sur l’économie réelle, cela avait du sens vu l’incapacité de l’Etat à faire voter de nouveaux stimuli budgétaires.
Le nouveau discours est très différent : le niveau d’inflation est jugé trop bas et pourrait amener la FED à acheter des emprunts d’Etat. De ce point de vue, cela permet en théorie de faire des achats d’emprunts d’Etat à n’importe quel moment quel que soit la situation de croissance de l’économie. Le président de la FED a donc profondément changé de discours et fait adhérer l’ensemble de son équipe qui était très divisée sur ce nouveau discours, ce qui est un très gros progrès pour lui. Si le discours de la Fed n’a changé que pas à pas depuis 15 ans, on commence à franchir des lignes rouges.
En effet cette politique risque de conduire les acteurs financiers à acheter le maximum d’actifs risqués et ce sans égards aux risques, afin que la FED n’ait pas à mener cette politique non conventionnelle. Les trader sont indirectement incités à faire du « Front Running » vis-à-vis de la FED.
La politique économique américaine, en se reposant exclusivement sur cette mécanique financière non conventionnelle fondée sur ce discours particulier, envoie des signaux très dangereux au monde des grandes entreprises et de la finance :
. le consommateur américain semble fatigué et inquiet alors même que l’économie n’est pas retombé en récession. Il faut dire que des dizaines de Millions de ménages ont perdu leurs maisons.
. les taux au jour le jour sont à 0% depuis maintenant 2 ans mais l’économie n’est pas encore vraiment repartie.
. le déficit budgétaire du gouvernement est à -10% du PIB et s’améliorera peu l’année prochaine.
. le consommateur n’est pas loin de la situation de la trappe à liquidités mais pas l’investisseur moyen au vu des données de 6 derniers mois.
. Malgré cela, on ne soigne pas l’économie, on ne la relance pas directement mais on va essayer coûte que coûte de la faire repartir en faisant repartir les prix des actifs par l’achat avec effet de levier et la prise de risque massive. Aucune leçon de la précédente crise ne semble avoir été retenue par le gouvernement et la FED et on risque de faire repartir la machine par endettement à partir de bases encore plus malsaines.
On pourra pour l’exemple noter que les niveaux de taux des emprunts à 10 ans sont à 2.5% aux USA, loin d’un niveau d’équilibre cohérent avec la croissance de l’économie réelle. Ils sont à mi chemin entre une économie en croissance et une économie en déflation. Ceci est l’œuvre des marchés financiers suite au premier discours de Bernanke du 11 Août ou celui-ci a fait ses premiers pas vers le Quantitative Easing, faisant du même coup baisser les taux des emprunts à 10 ans de 1% en quelques jours.
. la spéculation sur les actifs risqués des acteurs de la finance est requise afin de relancer la machine économique. Si ceci était logique en Mars 2009 lorsque l’économie était au bord du gouffre et que les acteurs ne voulaient prendre aucun risque, il devient très difficile de justifier que cela devienne en soi un fonctionnement « habituel, normal » pour que l’économie avance. Le sens du normal dans l’économie se décale peu à peu dans des contrées étranges.
.La spéculation sera défendue si les liquidités des acteurs ou le goût du risque sont insuffisants par la FED elle-même : elle achètera massivement des emprunts d’Etat, si l’économie américaine rechute, venant du même coup sauver la spéculation.
. les acteurs économiques américains vont être massivement incités à s’endetter d’avantage, ce qui avait causé le crash de 2008. Groggy depuis l’effondrement de la bulle immobilière, ils avaient du mal à le faire et tentaient de réépargner. Cependant on voit déjà des signes inquiétants avec de nombreuses grandes entreprises (Microsoft…) qui s’endettent sur le Marché obligataire et lancent concomitemment de gigantesques rachats d’actions. On le voit par l’écrasement des spread de crédit des entreprises qui ne reflètent plus le niveau normal du risque et encore moins le risque de déflation que fait peser une dette trop importante.
. cette politique peut avoir des effets mais la question du moyen terme n’est pas posée. Cela ressemble beaucoup à une fuite en avant dans d’étranges contrées.
. Que fera t’on quand l’ensemble des taux sera à 0% du 1 mois au 10 ans ?
. Comment pourra t’on relancer l’économie ? La FED inventera t’elle une nouvelle doctrine en rachetant des actions pour des montants illimités ? Le seul autre moyen serait-il alors l’hyper inflation ?
Retarder la guérison d’un malade en lui donnant des excitants pour le faire tenir debout au lieu d’un vrai remède ne peut guère contribuer à le soigner de façon durable. Le malade va continuer à se déformer. On va enrichir les riches pour que l’économie continue à tenir debout tout en laissant les pauvres de plus en plus mal en points. Le risque n’est plus économique mais politique : les tabous des oligarques sont de moins en moins nombreux pour exploiter leur position.
Conclusion : ce cycle peut peut-être durer ce que je ne pensais pas précédemment. Bernanke a osé réinitié un nouveau type de fonctionnement de l’économie qu’on n’avait jamais vu et pour moi imaginé. Aucun tabou n’est maintenant à exclure dans l’état d’esprit des dirigeants de la FED. Tout dépendra de l’appétit au risque des investisseurs et de la propension de Bernanke à acheter des emprunts d’Etat (ou d’autres choses) sur un timing particulier et du ressenti des investisseurs. Mais il sera caractérisé par un environnement économique et financier de plus en plus instable avec une domination très forte du court terme. Le Chaos au sens mathématique est la définition la plus proche.
Si les US « montrent le chemin », le FMI, dont le président EST SOCIALISTE jusqu’à déclaration contraire de l’intéressé, explique comment le suivre. C’est ici : http://www.bastamag.net/article1190.html
Je signale cet article (signalé par rezo.net), parce que je trouve sidérant qu’après deux ans de crise, le FMI persiste dans les mêmes recettes. Ce n’est pas un scoop, certes, mais pourquoi ne choisit-il pas l’autre option, celle de la boucler ? Quand je pense que ce DSK va se présenter en 2012, je crois qu’il conviendrait de faire des stocks d’œufs et de tomates…
Malgré le commencement du matraquage des médias, il n’est pas dit que DSK sorte du chapeau, il y a Martine Aubry et surtout Eva Joly…..
Intéressantes les idées émises dans le dernier chapitre du livre » Le président des riches » des sociologues Pinçon
Faire connaissance avec l’oligarchie : Le Who’s Who dans toutes les bibliothèques municipales du 93 entre autres….
Abolition du cumul des mandats, vote obligatoire et nationalisation des banques ou au moins du Crédit….
« …Nouveaux départs au sein de l’administration Obama
Par Mathilde Golla (figaro)
22/09/2010
Un haut responsable du département du Trésor américain a annoncé mercredi sa démission. Mardi, le principal conseiller économique du président Obama et chef d’orchestre du plan de relance aux Etats Unis, Lawrence Summers, a également déposé sa démission. Il quittera son poste en fin d’année.
Et de quatre ! Les départs s’accumulent dans l’équipe économique de la Maison-Blanche. Dernier en date Herbert Allison, haut responsable au département du Trésor américain, qui a annoncé mercredi dans un courriel sa démission.
«J’ai jugé que l’heure était propice à ce que je démissionne de mon poste de sous-secrétaire adjoint à la stabilité financière», écrit Herbert Allison dans ce message adressé aux fonctionnaires de son département, dont une copie a été transmise à la presse.
Ce départ intervient au lendemain de la démission de Lawrence Summers, principal conseiller économique du président américain, Barack Obama. Cet économiste de renom a déjà servi deux présidents démocrates dans des conjonctures radicalement différentes, a fait part de sa décision de quitter la Maison-Blanche en fin d’année. Il «a annoncé ses projets de retourner à son poste de professeur d’université à Harvard à la fin de l’année», précise la Maison Blanche dans un communiqué.
(…)
Pour l’heure, le nom de son successeur au sein de l’administration Obama n’est pas encore connu. Une chose est sure c’est qu’il sera chargé de trouver des propositions pour relancer la création d’emplois dont l’exécutif reconnaît qu’elle reste très insuffisante, plus d’un an après la fin de la récession. Le taux de chômage officiel américain est proche de 10%
Les départs se multiplient
Et les défections s’accumulent au sein de l’équipe économique du président des Etats-Unis. En effet, les départs de Herbert Allison et de Lawrence Summers sont les troisième et quatrième dans l’équipe économique de la Maison-Blanche en trois mois. Le chef du bureau du budget, Peter Orszag, avait annoncé fin juin sa démission. Il est devenu chercheur au Council on foreign relations et éditorialiste au New York Times.
Plus tard, début août, la présidente des conseillers économiques de Barack Obama, Christina Romer, a annoncé sa décision de revenir à l’enseignement. Ainsi, le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, est le dernier membre encore en place de l’équipe initiale de conseillers économiques… »
Les rats quittent le navire, et annoncent sans doute un changement de cap majeur dans la politique monétaire à la Maison Blanche.
Obama acculé, semble se résigner à laisser filer le $, quelque puisse en être les conséquences pour un systéme monétaire international reposant encore aujourd’hui sur la monnaie américaine.
D’un instant à l’autre, il peut y avoir à présent un krach monétaire … un Big Bang dévastateur !
Tous dans la rue demain jeudi 23 septembre. En Octobre, Sarkozy va être dans ses petits souliers, on peut le faire tomber.
Cela ne réglera pas nos affaires, mais bouc-émissaire pour bouc-émissaire, autant que ce soit lui que les Roms !
« D’un instant à l’autre, il peut y avoir à présent un krach monétaire … un Big Bang dévastateur ! »
pour l’usd peut être….pour l’euro, tant que l’allemagne ne le quitte pas, il tanguera mais ne coulera pas!
L’allemagne a besoin de l’euro, car avec le DEM, elle serait morte tellement il s’apprecierait
Pour ce qui concerne l’avenir de l’Euro, les allemands comme les autres ne doivent plus se faire trop d’illusions je crois. Par contre, il nous faut prendre en considération un aspect de ce sujet fondamental .
La principale monnaie de réserve dans le monde, c’est le Dollar. en Allemagne comme ailleurs. Imaginez-vous alors un affaiblissement prononcé et durable de cette monnaie, assez conséquent pour convaincre les gouvernements, l’allemand et tous les autres, sous peine de voir leurs réserves fondrent, de se débarrasser à leur tour de leurs Dollars. C’est un cycle infernal qui s’enclenche.
C’est un krach monétaire à coup sûr, car dans la panique générale toutes les monnaies seront chahutées . Par exemple, si l’Euro monte trop haut, c’est l’ensemble des pays européens, peut-être pas l’allemagne, mais tous les autres, qui vont dirent pouce. Ce sera l’implosion de la monnaie unique et pour nous le retour au franc.
Attention là. Sarko et les français, ne descendent pas une marche, mais un escalier … sur le cul !
Lorsque je pense que ce matin, au moment où le soleil va se lever à l’est, le gouvernement japonais, va se retrouver quasi contraint à vendre du yen et acheter du Dollar.
Je me dis que tout ça ne peut plus durer bien longtemps. Tous dans la rue demain, c’est là que va se décider notre avenir.
USA: nouvelle démission dans l’équipe économique gouvernementale
Herbert Allison, haut responsable au département du Trésor américain, a annoncé mercredi dans un courriel sa démission, qui marque le quatrième départ au sein de l’équipe économique gouvernementale depuis le début de l’été.
http://www.lalibre.be/toutelinfo/belga/138259/usa-nouvelle-demission-dans-l-equipe-economique-gouvernementale.html
@ Tous……Le chemin c’est celui que prennent les uns après les autres les dirigeants de la finance US , ils se taillent pour que leur nom ne soit pas associé à la déconfiture , ils ont mis les mains dans le pot à confiture mais maintenant çà sent trop mauvais , il se taillent.
Tchernobyl de la finance. FUYONS LOIN…………
« Comme pour Chernobyl, le nuage ne passera pas la ligne Maginot… »
dira sans doute prochainement Lagarde rapprochée…
Oui, mais au moment de Tchernobyl, un nuage m’a dit : ouh, attention, nous arrivons en France , patrie des droits de l’homme ! demi-tour …
Maintenant, j’ai quelques craintes ….
L’ euro à 1,34$ ce soir …. L’euro sacrifié par les USA et la Chine, main dans la main, dans la guerre des monnaies qui s’annoncent saignante. Le futur G20 sera encore plus stérile que les précédent . Bingo pour les faiseurs d’OR !
A propos des faillites d’entreprises :
Les défaillances d’entreprises à un niveau record en 2010.
Le nombre de défaillances d’entreprises progressera de 2 % cette année par rapport à 2009 pour atteindre un niveau record de 65.900, selon les estimations de l’assureur-crédit Euler Hermes qui ne prennent pas en compte les auto-entrepreneurs.
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE68L0MQ20100922
Madame la marquise Christine Lagarde vient de commenter ces chiffres. Madame la marquise Christine Lagarde vient de déclarer :
« La récession est finie. La récession est finie. La récession est finie. La récession est finie. La récession est finie. La récession est finie. La récession est finie. La récession est finie. La récession est finie. »
France inter : Il était une fois, un grand pays consensuel, où l’on respectait les PME (pas en France), où tout le monde travaille ensemble dans la paix et l’harmonie (en fr. on travaille contre l’autre), ou l’on accepte de faire des sacrifices (13è mois sucré, c’est normal, – 40 h « tranquilles ») , où l’on ne dénigre pas le travail manuel, où l’on investi 3 fois plus dans l’innovation et la recherche, où l’on s’adapte à l’autre, on s’ouvre sur le monde, et où il n’y a pas de stress… L’Allemagne. Et oui…
Que c’est beau, que c’est enivrant… et en même temps j’ai un petit complexe d’infériorité.
Car nous en france c’est bien sûr tout le contraire. D’ailleurs soustraitons notre gvt à Angela Merkel, nous n’avons plus besoin du nôtre. Pourquoi ne pas tous s’unir à l’Allemagne, comme l’ex RDA ?
Pas entendu une fois le mot gel des salaires, consommation atone, pays dégradé (autoroutes etc) … etc.
Et puis l’un des interlocuteur avait l’élégance de stigmatiser le parti vert pour sa lutte contre le nucléaire. Bref, Je pense que sous Ceaucescu c’était le genre d’émission que l’on pouvait entendre.
Pas entendu une fois le mot inflation car ceci est trop technique n’est-ce pas, l’on pourrait blesser l’auditeur avec un chiffre. L’inflation en Allemagne étant comparable à celle de la France (et pour cause), ce chiffre suffit à prouver qu’il n’y a pas d’écart d’élévation du niveau de vie entre la FR et l’Allemagne.
J’ai parié que IG métal n’obtiendra rien. Dans ma famille l’idée que le niveau de vie Allemand est supérieur au nôtre est encore vivace…
De toute façon il fallait profiter de l’occasion pour faire l’éloge de l’Allemagne car bientôt ce ne sera plus possible. Autant se souvenir avec nostalgie de cette émission qui fera date, dans les anales de la désinformation.
Oui, émission surréaliste et quasiment de propagande. Pas une seule critique sur le supposé modèle allemand, les auditeurs ont été bien choisis. Les intervenants français avant d’être germanophiles sont avant tout des droitiers. Ce n’est pas de l’Allemagne où l’esprit moutonnier et l’obéissance prédominent que viendra le début d’une solution, qui serait d’abord le refus d’une déflation salariale étatiquement creusée après avoir été accompagnée. Adaptation au réel des gens lucides : Tina, Tina, Tina… Logique de minus habens atteint de psittacose oui !
Idem. J’ai écouté aussi et j’en suis resté sur le cul tellement c’était pravdaïesque.
Il faut dire que le coup du modèle-économique-qui-marche-regardez-faut-faire-comme-eux-flexibilité-travail-blabla on nous le ressort régulièrement. On a eu droits aux japonais, aux américains, aux irlandais, aux islandais, etc. Pas de chance, ils se sont tous vautrés. Alors on nous sort maintenant les bosseurs allemands et chinois.
on a eu aussi le modèle suédois.
remarque moi j aime beaucoup l’idée de virer un ministre pour avoir acheter une tablette de chocolat avec des deniers publics. après l’indigestion la purge.
@methode: le modèle suédois est en train de se vautrer aussi. Il n’existe déjà plus vraiment à vrai dire. Ce qu’on nous vend maintenant, c’est un modèle où l’on est en train de démanteler ce qui était un des plus modèles d’Etat-Providence. La population suédoise commence d’ailleurs à angoisser et à voter très à droite. Ils n’ont pourtant encore rien vu. Tant pis pour eux, ils n’avaient qu’à pas laisser faire et à se laisser berner par les belles promesses des libéraux (promesses qui ne paraissaient belles que quand l’Etat-Providence était toujours là pour ramasser les perdants). Maintenant il leur faut un bouc-émissaire pour expliquer la disparition de leur modèle chéri.
Voir aussi ce qui arrive aux Pays-Bas, là aussi un modèle d’Etat-Providence et de solidarité nationale que l’on démantèle petit à petit depuis 30 ans. Le bouc-émissaire islamique est bien pratique. Dans les années 30, ils en avaient trouvé un là aussi en Allemagne pour expliquer la cata. Réaction normale, les peuples non plus n’aiment pas se remettre en cause et admettre qu’ils se sont fait berner ou se sont trompés.
Lisez bien les analyses ci-dessous, qui montrent bien que la crise financière
est bien une crise de suraccumulation, contradiction fondamentale du capitalisme,
qu’aucune « régulation » de surmontera.
Ces extraits viennent, c’est très important, du rapport tout neuf
« Investissements et investisseurs de long terme »
…du « Conseil d’Analyse Français » placé auprès du premier ministre !
« En quinze ans, la baisse continue des taux d’intérêt réels mondiaux indique la présence
d’un excédent d’épargne et une pénurie d’investissement. Ainsi, en dépit d’une
croissance mondiale remarquable, la globalisation a conduit le monde dans un régime
de sous-emploi. Une demande insuffisante fait face à des capacités de production
excédentaire obligeant la planète à thésauriser son épargne …
En dépit d’un taux de croissance mondial élevé sur la période menant à la crise financière
de 2007-2008, le monde n’a pas réussi à investir une épargne abondante dans
des projets repérés par les marchés comme rentables …
De plus, la globalisation a si bien comprimé les coûts de production dans les pays émergents
comme dans les pays avancés qu’en dépit de liquidités abondantes l’inflation est
restée extrêmement faible…
La persistance du sous-emploi global est la manifestation la plus remarquable de l’incapacité de l’économie et de la finance globalisées à déterminer le niveau adéquat d’épargne et à l’orienter ensuite vers des investissements rentables…
En effet, la formation puis l’éclatement de bulles successives, la hausse de la dette publique avec l’émission de titres sécurisés qui l’accompagne indiquent que le capital productif n’est plus considéré
par les agents comme un moyen efficace de conserver la valeur de l’épargne ».
Avec l’euro à 1.34 voire plus ..l’Allemagne sera moins triomphante …..coté exportations ils vont moins rire….Obama sacrifie le dollar pour sa campagne électorale et ensuite après la défaite (déroute?) de novembre il lui restera une bonne année pour changer de politique (d’ou les démissions massives de ces derniers jours Summers and co)….s’il veut être réélu en 2012 il va devoir jouer son dernier joker…il n’aura plus droit à l’erreur mais risque d’être piraté au Congrès par les Républicains.
ah oui c’est la grande nouvelle de ses dernières heures, mais voyons le bon côté des choses, le pétrole nous coûtera moins cher.
Pour comprendre l’indigence et la déroute du réformisme, en l’occurence aux Etats-Unis,
et la panique dans l’équipe économique d’Obama,
le clip qui fait fureur, dernier clou sur l’administration Obama:
http://www.youtube.com/watch?v=_YXqf_6ug54
D’après les révélations du bouquin de Woodward, Obama voulait plier les cannes en Afga,
mais les militaires ont refusé, et il a canné!
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/09/21/AR2010092106706.html?wpisrc=nl_pmheadline
Je reviens à l’idée suivant laquelle l’achat de bons du Trésor par la FED aboutit à plus de liquidités dans le circuit économique et donc à priori à plus d’inflation. A supposer que ce raisonnement soit juste (c’est à dire qu’on admet que tout cet argent redescend bien dans l’économie réelle, ce qui est loin d’être évident comme l’a fait remarquer François Leclerc), l’inflation en Amérique va décoller entraînant une chute du dollar et donc une montée corrélative de l’euro. C’est ce qui fait dire fort justement à Roland Laskine (Le Figaro) que les Européens seront une fois de plus les « dindons de la farce », se retrouvant avec une économie dégradée et en plus une monnaie forte (les Japonais sont d’ailleurs dans le même cas). Là, ça serait vraiment la fin des haricots.
rem:
le jeu ne se fait pas uniquement entre européens et étasuniens
tiers intervenants, les autres détenteurs des dollars dans les émergents
bien sûr principalement la Chine et le Japon
mais aussi les pétrodollareurs qui ont voulu ( contraints ou avec enthousiasme?) sauver le CMI en prévoyant d’acheter pour 60 milliards d’armements
la modification de toute variable dans ce réseau serré d’interférences s’impacte sur toutes les autres
d’où la difficulté d’énoncer des lois simples du comportement de variables prises isolément ou non
les sens des feed-back ne sont toujours pas prévisibles dans ce jeu
en dehors de l’Allemagne, les échanges des pays européens se font essentiellement au sein de la zone eurot, ce qui pondère les effets de la variabilité de l’euro (?)
Cher M. Leclerc/Jorion, évaluons votre capacité à prévoir, si vous avez un tant soit peu un esprit critique (que vous écrivez manque semble-t-il aux autres intervenants économiques):
Vous aviez écrit il y a quelques temps ou plutôt prédit: la « fin du capitalisme », évoquant son évolution depuis 30-50 ans.
Or j’observe.
Au cours des derniers 30 ans… fin du communisme en Russie, fin du communisme (du point de vue économique en tout cas) en Chine. Il ne restait qu’un minuscule véritable « village gaulois »: Cuba. Et bien c’est fait, fin du communisme à Cuba (déclaration de Raul + Fidel + licenciement de 500,000 fonctionnaires + octrois de 1/2 millions de licences d’exploitation (capitaliste) privée).
Donc, vous aviez probablement fait une erreur de frappe et par mégarde remplacé communisme par capitalisme… (soyons gentils)
Vous aviez écrit il y a quelques temps ou plutôt « décrit »: « les pays riches exploitant de plus en plus les pays avec pour conséquence un accroissement des inégalités nord/sud » (je me suis permis de vous paraphraser plus concisement ce qui ne rend pas justice à l’élégance de votre style).
Or j’observe.
Vous reconnaissez maintenant (et c’est tout à votre honneur de reconnaitre vos erreurs) en parlant de la classe moyenne *des pays en voies de développement*:
« en dépit de la croissance des classes moyennes. »
que vous comparez à celle des pays riches où la classe moyenne s’appauvrit relativement.
Donc, résumons: vous êtes en train de dire que la classe moyenne des pays en voies de développement (soyons plus clair: pays « sud » comme Brésil…) s’enrichit relativement à la classe moyenne des pays riches. Donc l’inégalité nord/sud que vous déploriez il y a quelques temps, contrairement à vos attentes/prédictions, est effectivement en train de se résorber. Ne peut-on pas s’en réjouir?
Que « le développement (soit) inégal dans la principale région du monde qui connaît encore une forte croissance économique. » est une vérité de Lapalice et sans nulle doute une facilité de style, car avez-vous déjà vu vous une entreprise/famille/phénomène quelconque qui se développe (rapidement) de façon parfaitement égale/synchronisés?
Bref, festoyons. Une partie de que vous désiriez est en train de se réaliser: inégalités nord/sud décroissante, fin du communisme (ou une petite clique contrôle tout — et vous avez déjà écrit (avec raison) qu’il n’est pas désirable que le pouvoir économique/politique se concentre trop en peu de mains)
A moins qu’en fait vous n’aviez aucun désir réel que toute ces belles choses se réalisent, comme de plus en plus de vos lecteurs assidus semblent de plus en plus le croire. Cela n’empêcherait-il pas que l’insurrection révolutionnaire violente qu’au moins à trois reprises vous avez de façon à peine voilée désirée, voire proné, ne se réalise?
Vous êtes un produit idéologique des années 70’s, prenez-en conscience une fois pour toute pour vous en affranchir. Vous serez peut-être surpris que la jeunesse d’aujourd’hui dans le monde ex-France est aux autipodes de cet état d’esprit. Mieux vaux tard que jamais de s’ouvrir au monde.
Qu’il doit être plaisant de vivre dans un monde aussi binaire que le votre ! Pris dans votre élan, j’ai cru un instant que nous allions avoir droit à un « Capitalisme ou barbarie » tonitruant. La pudeur, sans doute, ce qui vous honore.
Pour le reste, votre démonstration est implacable et la prise ce conscience que vous appelez de vos vœux s’est opérée : je mets une croix sur l’idéologie des années 70 (je ne mets pas le « s » derrière, car je n’habite pas encore comme vous le dynamique continent américain dans sa partie septentrionale, mais pour prouver que je suis un jeune dynamique qui veut réussir et conquérir le monde, je compte déménager bientôt !)
Honnêtement, je préfère la symphonie du nouveau monde lorsque c’est Dvořák qui la met en musique.
Vous, vous n‘êtes pas un provocateur !
Votre propre ouverture au monde est confondante. Tout en fine observation et fulgurante analyse. De quoi seriez-vous donc, pour votre part, le produit idéologique ?
Comme on dit dans la distribution des marchandises, la date de péremption de votre idéologie est largement dépassée.
Le Marquis ne comprend en effet que les alternatives binaires.
Il oublie que pour se débarasser de l’ordre aristocratique,
la bourgeoisie a du mener des combats multiples, pendant des siècles,
affronter une résistance violente de l’ordre ancien,
et malgré sa domination économique croissante, trébucher bien souvent.
La fin du capitalisme, pas plus que la fin du féodalisme, n’est écrite dans le Livre.
Par contre l’humanité depuis peu, pas deux siècles, tente ici et là,
de résoudre la contradiction entre la socialisation croissante de la production
et l’appropriation privée des moyens de production.
Les tentatives de mettre la production au service des besoins de tous et durables
et non de l’accumulation de profit aux mains de quelques uns,
ont rencontre, au moins depuis la Commune de Paris,
bien des obstacles et ont souvent, aussi, trébuché.
A la différence de la bourgeoisie, les travailleurs doivent s’emparer du pouvoir politique
avant même de disposer du pouvoir économique,
et ceci en plus au niveau international, arène où s’affrontent travail et capital.
Tâche plus ardue que ne l’était celle de se débarasser des petits marquis.
Nous y sommes, sur tous les continents, sans prétendre à la science infuse,
avec le droit à l’erreur, à Cuba et ailleurs, comme sur ce blog d’ailleurs.
La modestie et le courage sont notre force.
Pour Charles A (avec son poème fort très joliement tourné) et les autres.
Vous faites *justement* l’erreur de voir le monde en binaire.
Il y aurait pour vu, les « bons » (travailleurs) et les « méchants » (« aristocratie », « capitalistes », etc).
Mais justement le monde n’est PAS binaire.
Voici quelques exemples:
a) vous considérez vraisemblablement Sarkozy et cie comme une exemple du capitalisme à se débarasser. Or vous serez probablement très surpris de savoir que pour beaucoup Sarkozy et cie sont un exemple de « socialisme pour les riches » à se débarasser.
b) vous ignorez semble-t-il que dans la plupart des pays, le Canada par exemple, les retraites sont capitalisées et investies en grande partie à la bourse (et obligations). Donc *DE FACTO* quasi 100% des travailleurs SONT des capitalistes. Il n’y a ici AUCUNE opposition possible entre « capitaliste » et « travailleurs ». Contrairement à ce Jorion a dit en entrevue télévisée, le système de retraite par point à la suédoise n’existe tout simplement pas aux USA, c’est de la pure invention de sa part (de l’ignorance ou un pure mensonge) – je connais bien les USA où j’y ai moi-même aussi vécu et où habite de la famille.
c) « A la différence de la bourgeoisie, les travailleurs doivent s’emparer du pouvoir politique avant même de disposer du pouvoir économique ». Au Canada les travailleurs SONT des bourgeois. Un conducteur d’autobus fait $70,000 / an. Vous savez, le monde a changé beaucoup depuis le 19ième siècle! Il faut des fois arrêter de relire 1000 fois le petit livre rouge, sortir de son fauteuil et regarder par la fenêtre.
d) « où s’affrontent travail et capital » ! Vraiment? Le capital mondial (hormis celui des pays dicatoriaux style arabie saoudite) est majoritairement celui des caisses de retraite donc celui des travailleurs. Sur le grand total, les quelques $30 milliards de Bill Gates ne font vraiment pas le poids (et d’ailleurs en plus i ls ont été remis dans un trust charitable!).
e) pour ce qui est de l’idéologie, je n’en suis pas. On m’a tour à tour décrit dans des blogs comme un « maudit socialiste », un « réactionnaire », un « libertarien » (sur ce blog!), et même tenez vous bien, un « marxiste »! C’est que je me fou éperdument des « groupes » qui obligent *STUPIDEMENT* à pensez d’une manière cathéchétique avec petite réponse prête sur tout qu’on doit répétez ad nauseam. C’est malheureusement ce que je déplore ici-même (ainsi que dans les nombreux blog saveur « autrichienne »). Les idées véhiculée par Leclerc sont le marxisme orthodoxe du 19ième siècle vraiment stupide et dépassé par le changement social (35% des profits des sociétés vont à l’état sous forme de taxes! donc par conséquent 35% du capital privé est aux mains de l’état! – Youhou réveillez-vous!)
f) ce que je trouve dommage, c’est que tout le beau talent littéraire de Leclerc soit en grande partie ruiné par des oeillières idéologiques et un rabachement pessimiste sans aucune suggestion précise d’amélioration (ce qui conduit inélucablement à conclure que Leclerc veut seulement détruire pour détruire, sans avoir rien à proposer/offrir en échange et c’est pourquoi son action est voué à l’échec parce que les gens ne se sont pas encore assez fou pour brûler leur logement sans avoir penser où ils iraient après et n’aimerait certainement pas avoir à subir un orage à ciel ouvert à cause du manque de prévoyance de M. Leclerc). Les temps se prêtent bien à des avancées considérables pour le bien-être de *tous*, pourquoi ne pas en proposés pas simplement des choses flou style « arrêter de parier sur les prix » qui mettrait de factor hors la loi toutes les ménagères de la planète!
g) Leclerc et ses copains véhiculent l’idée nauséeuse que parce que quelqu’un est « riche » il est foncièrement méchant. D’abord il ne comprend pas que lorsque quelqu’un a des milliards et les a investit (ET DONC NE LES DEPENSES PAS!), il n’enlève strictement rien aux autres, et *SI* (et ce n’est malheureusement pas toujours le cas bien évidemment) ces milliards sont investits intelligemment (genre construire de l’énergie solaire, etc) cela résulte aux mêmes effets que si un gouvernement le faisait (et c’est parfois plus efficace – car comme on dit « moins de red tape » et d’amis politiques à graisser puisque presque toutes les bureaucratie lorsqu’elles ont un monopole d’état finissent par être corrompu (comme les entreprises aussi)). Mais pour voir cela, il faut réfléchir et cesser de réciter le bréviaire marxiste et c’est semble-t-il trop difficile pour beaucoup, et surtout cela demande un effort d’éducation et de réflexion, bref du *travail* (et on se demande bien QUI est vraiment le travailleur et le « bourgeois » ici…)
h) corrollaire: on peut être pauvre et être foncièrement mauvais: quand un farc ou un eta font explosé une bombe dans un supermarché bondé d’innocents, il faut vraiment être une ordure immonde pour prendre leur défense comme je soupçonne que plusieurs ici le font. Vouloir « enrichir » financièrement de tels gens ne résultent qu’à une destruction de richesse généralisée, et donc l’ « inégalité » (financière) ici est *on ne peut plus bienvenue*.
i) on peut difficilement être plus optimiste qu’aujourd’hui: la science avance comme jamais auparavant, même les USA commencent à envisager la santé pour tous, le « chèque à tous les citoyens » est presque inévitable et résoudra rapidement et facilement cette crise financière passagère, jamais une éducation d’aussi bonne qualité n’a été accessible à un aussi grande nombre de citoyens dans la pluplart des pays, jamais les classes moyennes des pays « pauvres » n’ont fait un aussi grand bond en avant (commme le reconnait même Leclerc, c’est tout dire!)
j) contrairement (vraisembablement) à la plupart d’entre vous (et possiblement la totalité), j’ai vécu une enfance hyper-modeste (genre un seul bain pour 7 personnes et sans douche, avec eau conservé pour 2-3 bains successifs de personnes pour économiser sur l’eau chaude; carré de papier de toilette « compté » pour économiser le papier, etc). C’est pourquoi pour moi, la condition de vie de Monsieur tout le monde dans nos pays(=travailleur capitaliste via son fonds de retraite…) me parait tout simplement spectaculaire. Il faudrait être né dans la dentelle pour penser autrement.
h) en conclusion, arrêter de vous plaindre et regarder le verre d’éau presque plein et contribuer à le remplir plutôt qu’à chercher à renverser et briser le verre.
i) on a besoin d’idées, de talents, et des projets positifs. C’est d’ailleurs l’absence de tout cela qui a détruit le plus rapidement un parti politque (de droite comme de gauche). C’est la présence de tout cela qui rend la vie un véritable plaisir. Ou bien on se regarde le nombril en pleurant ou on avance en retrouchant les manches et en réfléchissant. A vous de choisir.
On voyait venir le couplet sur le « self-made man d’extraction modeste » gros comme une maison. Fidèle à votre tradition de tolérance et d’ouverture, vous assumez (présomptueusement? non je n’ose pas) que vous êtes évidemment le seul et que les autres intervenants sont tous nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Vous allez vous faire des amis (quoique beaucoup auront la pudeur je pense de ne pas se jeter à la figure des arguments triviaux sous le coup de l’émotion). Je vous donne raison sur un point : vous semblez ne pas verser dans l’idéologie. Plutôt dans la dialectique éristique.
Les débats ne sont fructueux que lorsque les interlocuteurs ont des idées.
Bonjour,
Vous écrivez :
»Un conducteur d’autobus fait $70,000 / an. Vous savez, le monde a changé beaucoup depuis le 19ième siècle! Il faut des fois arrêter de relire 1000 fois le petit livre rouge, sortir de son fauteuil et regarder par la fenêtre. »
A défaut de bien connaître les USA, je crois bien connaître le Canada, une partie de ma famille y résidant, en Saskatchewan plus particulièrement si vous connaissez.
Je fus toujours surpris par le niveau des salaires mais, à défaut de »regarder par la fenêtre », j’ai regardé dans le détail ce que disent ces chiffres.
Et la réalité est bien différente de ce que l’on peut initialement anticiper.
Par exemple :
Les cotisations sociales sont minimales et les canadiens (ceux que je connais) doivent se faire eux même des plans de retraite ou d’assurance santé. Sinon c’est la misère pour les vieux jours.
Pour avoir une pension correcte, il faut économiser un maximum ce que peu font, achetant tout ce que la société de consommation offre.
Nombreux sont ceux qui ne le font pas afin de rembourser leurs multiples cartes de crédit.
La bulle immobilière se porte bien au Canada n’est-ce pas ?
Je ne vais pas disserter au dela du raisonnable mais lorsque ma famille vient en France, elle est toujours surprise et envieuse de nos »Pension Plan ».
Idem pour l’accès aux soins.
Alors si gagner 700000 $ bruts peut être un montant important de prime abord, combien reste t’il au final après avoir »acheté » couverture retraite ou santé digne de ce nom ?
Beaucoup moins et ma famille ne comprend toujours pas comment – avec nos salaires – nous arrivons à joindre les deux bouts.
Les désaccords vont de soi, la polémique ne me gène pas, mais l’étendue de votre mauvaise foi si.
Laplace, votre niveau est affligeant, vos attaques pitoyables.
Point final.
Il existe une règle tacite lors des discussions sur le net : « don’t feed the troll ».
On dit donc au revoir au Marquis. Merci pour votre comprehension.
En ce jour là ce fut un peu le même jour que la journée précédente, et ils parlèrent, et ils échangèrent beaucoup, regardant d’ailleurs principalement la bourse et les marchés, la matrice au fil du temps devenait même de plus en plus efficace pour faire entretenir plus longtemps tout cela. Elle apprenait même à en élever et à en choisir toujours les éléments les plus marqués à sa cause et cela dès leur plus jeune age, c’était d’ailleurs principalement à ça que servait l’éducation des êtres en ce temps là, ha oui vous l’aurez remarqué tout mais systématiquement tout, était dit et montré à l’image afin que nul ne puisse plus faire autrement, c’était comment dire le meilleur des mondes matériels dans le commerce, alors que la seule matière commerciale ne fera qu’entrainer davantage le monde dans la matière, pourtant autrefois il nous était un peu permis de vivre sur terre avec des ailes, mais aujourd’hui ce n’est hélas plus guère le cas faut surtout faire des économies partout, bientôt ils nous demanderont même de couper nos mains et nos pieds, de nous couper même davantage de notre humanité comme de l’autre …
Selon des documents officiels mis en ligne mardi 21 septembre, la Société Générale devra payer un minimum de 445 millions de dollars aux créanciers de la banque américaine en faillite Lehman Brothers dans le cadre d’un accord lié à des contrats de swaps hypothécaires.
D’après les termes du texte, l’accord à l’amiable, qui doit être présenté au juge en charge de l’affaire au tribunal des faillites de New York le 20 octobre pour être validé, est « raisonnable et dans le meilleur intérêt des débiteurs, de leurs actifs et de leurs créanciers ». En retour, les administrateurs de Lehman Brothers mettent fin à leurs poursuites contre la Société Générale, qui estime que cette transaction « aura un impact financier négligeable » sur ses comptes « en raison des provisions précédemment passées ».
Le contentieux était lié à la résiliation anticipée de Libra et Vela, deux contrats de swaps adossés à des dérivés de crédit (CDO). Lehman avait acheté des contrats de ces dérivés complexes qui devaient lui permettre de toucher une prime si ces produits, liés au marché hypothécaire américain, essuyaient des pertes: or, peu après sa faillite, la Société Générale a fermé Vela et Libra, et la banque américaine, s’estimant lésée, a engagé des poursuites.
(Challenges.fr, avec AFP)
Jeudi 23 septembre 2010 :
LONDRES (Reuters) – La prime exigée par les investisseurs pour détenir des emprunts d’Etat irlandais à 10 ans plutôt que des titres allemands de même échéance a atteint jeudi 23 septembre un nouveau plus haut depuis la création de l’euro, après les déclarations d’un responsable irlandais sur les risques encourus par certains créanciers d’Anglo Irish Bank.
L’écart de rendement à 10 ans entre les obligations irlandaises et les allemandes s’affichait en hausse de 21 points de base, à 438 points.
Des professionnels expliquent ce regain de tension par les propos d’Oliver Whelan, directeur du financement de la NAMA (National Asset Management Agency) sur la dette obligataire d’Anglo Irish Bank.
La dette subordonnée d’Anglo Irish Bank représente 2,4 milliards d’euros.
« Les banques irlandaises sont elles aussi sous tension et les informations selon lesquelles les créanciers obligataires subordonnés sont vulnérables aux restructurations conduites par le gouvernement n’aident pas », a commenté Markit.
Sur le marché des « credit default swaps », le coût d’une protection contre un risque de défaut sur la dette souveraine irlandaise à cinq ans a atteint 500 points de base, contre 460 mercredi en fin de journée, selon Markit.
Le future sur le Bund allemand est monté à 131,45 avant de revenir à 131,34 vers 9h30 GMT, en hausse de 59 points de base.
Le rendement à 10 ans allemand s’orientait à la baisse tandis que les rendements irlandais et portugais montaient.
dans la série des « contre toute attente »
je cite…
« WASHINGTON, 23 septembre (Reuters) – Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté contre toute attente aux Etats-Unis lors de la semaine au 18 septembre, a annoncé jeudi le département du Travail, illustrant les difficultés persistantes sur le marché du travail.
Les inscriptions se sont établies à 465.000 contre 453.000 (révisé) la semaine précédente, interrompant ainsi deux semaines consécutives de baisse.
…. »
Octobre est traditionnellement une bonne époque pour les crash, mais il ne faudrait pas en faire une obligation. La bourse est tellement manipulée qu’elle peut s’effondrer n’importe quand sans même de raison précise. Tout le monde sait qu’elle « doit » chuter fortement, en toute logique. Personne ne sait quand ni de combien, et ça n’a aucune importance.
Et hop, voila une video qui en dit long ! Des « paris » massifs sur une baisse voire un effondrement du S&P 500 pour la mi octobre ! si ca s’ecroule ils gagnerons des millions ! : http://www.youtube.com/watch?v=Jc6xUj7ujYg&feature=player_embedded
Quelqu’un aurai t il des explications complémentaire ? merci.
Ne jamais JAMAIS croire un trader installé… à Las Vegas !
Mario Marciano patauge pour gagner sa vie en vendant des cours de trading « pour devenir riche à tous les coups ». Need to say more ?
merci, votre reponse est claire, no need to say more ! 😉
Jeudi 23 septembre 2010 :
Le coût de l’emprunt à un niveau record pour l’Irlande et le Portugal.
Les investisseurs ont vendu jeudi des obligations irlandaises et portugaises, portant le coût de l’emprunt pour les deux pays à des niveaux record depuis la création de l’euro.
Les taux d’intérêt pour les obligations irlandaises sur dix ans sont passés au-dessus de 6,7 % pour la première fois depuis le lancement de l’euro en 1999.
Lors d’une conférence à Berlin, le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a assuré qu’il n’y aurait « aucune restructuration de la dette souveraine » de la Grèce ou d’un autre pays de la zone euro.
Les « coûts potentiels, à la fois économiques et politiques » d’une restructuration seraient tels que « nous ferons tous pour l’éviter, et je suis sûr que nous y parviendrons », a-t-il ajouté.
Boursorama
Christine Lagarde a rajouté : « Je dirais même plus : nous ferons tous pour l’éviter, et je suis sûre que nous y parviendrons. »
Extrait d’une analyse de l’Edito Devises et Matières Premières
Vers un euro à 1,45 $ d’ici fin 2010 ?
par Philippe Béchade
Jeudi 23 septembre 2010
La Fed qui suggère un « assouplissement », ramollit fortement le dollar !
Ben Bernanke conforte les investisseurs dans leurs anticipations d’un rétablissement du quantitative easing (QE pour les initiés). Dorénavant, la question ne porte plus sur l’opportunité ou l’efficacité, nulle jusqu’à présent, de cette stratégie mais sur la date de son rétablissement.
Le pronostic vital est-il engagé ?
Une nouvelle phase de monétisation de la dette du secteur privé va-t-elle éviter aux Etats-Unis de retomber en récession ?
Lorsqu’un patient sorti de la salle de soins intensifs depuis quelques heures y est replacé sous perfusion et sous respirateur artificiel, c’est forcément que des complications imprévues trahissent un diagnostic mal posé ou édulcoré à dessein — pour ne pas inquiéter son entourage…
http://www.edito-matieres-premieres.fr/1368/devises/fed-euro-dollar-bernanke.html