Billet invité
DIFFICILE RÉVEIL A L’EST
Quelle mouche a bien pu piquer le gouvernement conservateur hongrois, qui vient de recevoir les foudres du FMI en retour sur le nez ? Pourquoi a-t-il donc décidé de lever sans crier gare une taxe d’un montant de 0,45% de l’actif net des banques, au prétexte de contribuer à combler le déficit public ? Un taux bien plus élevé que ce qui est prévu dans d’autres pays – et n’est pas encore appliqué – qui devrait permettre à la Hongrie de recueillir 650 millions d’euros de recettes annuelles, le tiers des profits bancaires déclarés.
Une première réaction des établissements financiers d’Europe de l’Ouest ne s’est pas faite attendre, car ce sont eux qui détiennent les plus importantes participations dans les banques nationales et qui vont indirectement être mis à contribution si la mesure est maintenue telle quelle.
Ils se sont plaints par courrier auprès du FMI, en menaçant de retirer leurs investissements alors qu’il leur a été instamment demandé de ne pas le faire, ce qui précipiterait le pays dans une crise péniblement endiguée. Voici la liste de ces bonnes âmes, qui ont su frapper à la bonne porte après avoir dégagé, en amont de la crise, de très importantes marges à leurs investissements : Raiffeisen International (Autriche), Erste Group Bank (Autriche), KBC (Belgique), UniCredit (Italie), Intesa Sanpaolo (Italie) et BayernLB (Allemagne).
La réponse du FMI a été fulgurante. Avec ses partenaires, il a interrompu les négociations menées depuis plusieurs semaines avec le gouvernement, en vue de prolonger un accord portant sur un prêt de 20 milliards de dollars qui implique également la Banque mondiale et l’Union européenne. Il arrive à échéance en octobre prochain. Cette aide financière n’a été certes que partiellement utilisée, mais son existence permettait aussi au gouvernement d’accéder au marché international dans des conditions encore acceptables.
Le prétexte donné a été l’absence d’accord avec le gouvernement à propos de mesures en discussion dans les domaines de la santé et des transports en commun, afin de contribuer à l’assainissement des finances de l’État. Des « mesures difficiles » mais indispensables, a insisté Christoph Rosenberg, le chef de mission du FMI, appuyé par Olli Rehn, le commissaire européen aux affaires économiques. Suivant l’expression consacrée dans les milieux financiers, il faut gratter jusqu’à l’os !
Dans l’immédiat, le versement de nouvelles tranches du prêt est suspendu, les discussions devant reprendre en septembre prochain. György Matolcsy, le ministre hongrois de l’économie, a clairement indiqué, sur la chaîne CNBC, que le montant de la taxe bancaire faisait l’objet du désaccord, la seule alternative étant l’adoption de nouvelles mesures d’austérité auquel le gouvernement s’est refusé de souscrire.
Le vote de la loi portant sur la taxe bancaire aura lieu jeudi prochain, mais les modalités d’application restent à déterminer… Le calendrier de la suite est serré, car les élections municipales auront lieu en octobre, date d’échéance des accords avec le FMI, le gouvernement ne pouvant pas revenir en arrière avant qu’elles ne se tiennent.
Ce nouvel épisode de la crise dans les pays du PECO – acronyme retenu dans le jargon communautaire pour les pays d’Europe centrale et orientale – marque un tournant dans la politique menée jusque-là par le FMI. Ce dernier a joué les pompiers depuis des mois et des mois, sans désemparer, consacrant une très importante partie de ses moyens financiers à les soutenir. Une priorité même, sous forme d’un soutien indirect à l’Europe occidentale, ou plus précisément à ses banques qui ont pris possession du système bancaire du PECO, une excellente affaire jusqu’alors.
Jusqu’à maintenant, le FMI n’était pas trop regardant sur le reste, n’exigeant pas ces conditionnalités (les sévères contreparties que doivent consentir les États assistés) qui ont fait sa triste réputation. Se prévalant même de cette nouvelle ouverture pour se présenter sous son meilleur jour et déclarer qu’une page était tournée. Autre temps, autres mœurs.
Si la fermeture qui vient d’intervenir en Hongrie devait se confirmer, comme ce sera probablement le cas, cela signifierait que le temps de la rigueur est venu, dans les pays du PECO comme dans ceux de l’Ouest, ce que nous avions déjà cru comprendre dans le cas de ces derniers. Cela éclairerait sous un jour nouveau l’information qui vient de sortir, selon laquelle le FMI se préparerait à demander 250 milliards de dollars de rallonge aux 750 milliards déjà accordés, à l’occasion du prochain G20 de Séoul.
Selon le FMI, cette enveloppe serait destinée à prévenir les crises, et non plus seulement à y répondre quand elles ont éclaté, comme sa mission traditionnelle est de le faire, dans une douleur qui n’est pas partagée par tous. L’idée avancée est qu’il dispose du savoir faire pour tailler sur mesure des plans de soutien financier aux pays qui sont sur le fil du rasoir, avec comme objectif affirmé de calmer les nerfs des marchés préventivement. Une politique que le cas hongrois a précisément illustrée, avant le dérapage actuel. Ce dernier permet au FMI de montrer qu’il reste un gardien vigilant de l’ordre planétaire, et devrait sans doute lui permettre d’obtenir ces nouveaux moyens, après avoir montré patte blanche. Il sera toutefois intéressant de voir sous quelle forme cela lui sera toutefois accordé, en ces temps de disette budgétaire chez des puissances occidentales qui font la pluie et le beau temps en son sein.
Cette mission élargie s’inscrit bien dans le cadre des prétentions qu’il ne cesse de manifester, afin de jouer un rôle de plus en plus affirmé – voire clé – dans les solutions aux problèmes financiers (les bulles à résorber), que ni les États ni les banques centrales ne parviennent à véritablement régler, tout juste à contenir et à gérer à la petite semaine. Le FMI revêt peu à peu le costume du sauveur suprême, quand tous les prétendants à ce rôle doivent les uns après les autres l’abandonner, car ils ne sont pas de taille à l’endosser.
Ne pas réveiller le monstre – le marché – semble toutefois un délicieux enfantillage, tant que ne sont pas précisées les contre-parties qui lui seront proposées pour rester assoupi. L’ogre est insatiable. C’est un peu court comme politique, à croire que la science économique est à court d’idées.
Pour preuve de cette impasse globale, la semaine qui débute va être consacrée à l’attente triomphante – mais bien peu crédible – des résultats des stress tests des banques européennes, rythmée par les fuites bien intentionnées quant à leurs résultats présumés. Heure officielle de leur publication fixée ce matin par un mail du Committee of European Banking Supervisors (CEBS) qui est en charge : le 23 juillet à 18 heures CEST (Central European Summer Time). Réglons nos montres !
Cette semaine verra aussi l’audition, de l’autre côté de l’Atlantique où les nuages s’accumulent également, laissant un certain répit aux Européens, de Ben Bernanke, président de la Fed. Un passage devant une commission d’honorables parlementaires, auquel sont suspendus tous ceux qui en espèrent des éclaircissements sur la politique à venir de la Fed. De nombreux analystes considérent qu’une nouvelle vague de mesures s’appuyant sur une relance de la création monétaire est inévitable, vu les faibles perspectives de croissance et le maintien du chômage, pour ne pas parler de la tendance récessive qui menace. Alors que les parlementaires s’efforcent de fermer les robinets à crédit à l’administration Obama, de peur que leur laxisme puisse leur être reproché lors des prochaines élections de novembre prochain.
Il n’est pas sans intérêt, en attendant, de s’attarder un peu sur les PECO, qui sont à l’Est ce que les PIIGS sont à l’Ouest. Par parenthèse, à propos de ces derniers, Moody’s vient de dégrader la note de l’Irlande, confirmant qu’après le beau temps vient la pluie, et même l’orage en été. Que l’accalmie que l’on enregistre actuellement sur le front obligataire européen n’est sans doute pas sans rapport avec les achats auxquels les Chinois semblent avoir tout dernièrement procédé sur ce marché, une nouvelle crise européenne assortie d’une chute de l’euro n’étant pas dans leur intérêt, en raison de leurs propres difficultés. Et qu’il faut attendre la suite.
L’histoire de ce qui a été présenté, à la manière d’un beau livre d’images, comme la convergence entre l’Ouest et l’Est, un vieux rêve de ce côté, est en réalité singulièrement plus prosaïque. Pour résumer les faits à l’essentiel, tout s’est passé comme si les capitaux Ouest-européens s’étaient rués – cette fois-ci à l’Est – vers l’Eldorado que représentaient ces nouveaux territoires inexploités (enfin, exploités, mais pas de la même manière). Accueillis en héros et comme des libérateurs, ils ont conquis les unes après les autres les places qui s’offraient à eux : le marché immobilier, celui de la distribution et, cerise sur le gâteau, les services financiers.
La délocalisation Ouest-européenne de la production qui s’en suivit, afin de bénéficier des savoir-faire et des bas salaires, n’était qu’un des aspects de ce qui était une prise de pouvoir financière et économique globale. Alors que la déferlante fantasmée des plombiers polonais suscitait côté occidental des craintes infondées. Afin que la promesse du capitalisme puisse se réaliser, enfin, le crédit aux particuliers consenti par des banques devenues sous contrôle et pourvues des moyens adéquats s’envolait à l’Est. Pour ne pas prendre de risque et présenter une offre encore plus attrayante, le cours des monnaies locales montant sous cette nouvelle prospérité de façade, diminuant les remboursements d’autant, de nombreux crédit étaient accordés en euros, ou en francs suisses.
Lorsque, la crise financière aidant, les capitaux qui avaient afflué ont été brutalement retirés, car appelés dans l’urgence ailleurs pour combler des trous, tout l’édifice est tombé par terre, comme si un tapis lui avait été retiré de dessous les pieds. Une dynamique contraire s’est dès lors engagée, qui a amené les exportations à dégringoler – du fait de la crise économique en Europe de l’Ouest – les déficits des États à grimper, car les dépenses en avaient fait autant et les recettes diminuaient, les monnaies à chuter, alourdissant considérablement le poids des dettes, des particuliers comme des États. Sur les marchés financiers, les PECO n’étaient plus en grâce, le FMI a du précipitamment arriver et distribuer des crédits pour remplacer les capitaux privés qui avaient fuit. Un sauvetage de plus.
Le beau schéma qui faisait la fortune de tous, surtout des financiers qui l’avaient initié, était foutu par terre : la Russie et l’Ukraine vendant leurs matières premières, ensuite transformées dans les pays du PECO à moindre coût, les produits manufacturés exportés enfin vers les pays européens à plus fort pouvoir d’achat (où ils étaient souvent achetés à crédit).
Des deux côtés, du rêve avait été vendu. A l’Est, celui de l’accession à un modèle de consommation hier inaccessible, à l’Ouest celui d’une convergence européenne asseyant la prospérité de tous. Ce rêve trompeur masquait une rapide extension du capitalisme financier dans sa logique la plus redoutable, qui s’est depuis révélée. Il a fallu se réveiller, la rigueur est la seule promesse qui pourra maintenant être tenue.
Fondamentalement la grande crise est celle de l’effondrement des bricolages spontanément mis en place pour maintenir le paradigme finissant des 30 glorieuses. Ce que l’on peut aussi appeler l’effondrement du « fordisme devenu boiteux ». Ce qui correspond aussi à un effondrement du holisme correspondant et l’épanouissement d’un individualisme radical.
Principales étapes :
1) Construction et privatisation des autoroutes de la finance avec totale liberté de circulation (années 70-80).
2) La mondialisation devient pour les grandes entreprises préférable à l’ancien partage des gains de productivité (depuis les années 70 jusqu’à aujourd’hui).
3) Maintien des revenus et du volume de la demande globale par « artificialisation de la plus value relative » : baisse de la valeur des biens importés issus de la mondialisation et construction des grands déséquilibres extérieurs (années 80, processus en voie de modération aujourd’hui)
4) Maintien des revenus et du volume de la demande globale par la magie financière : endettement croissant des ménages (années 90 jusqu’à aujourd’hui).
5) Maintien du volume d’activités des Etats- Providence par la magie financière (depuis la fin des souverainetés monétaires jusqu’à aujourd’hui).
6) Consommation croissante de marchandises internationales à partir de revenus non produits, avec en conséquences : divergence croissante entre citoyen en voie de disparition, salarié devenu davantage précaire ou flexible, et consommateur consumériste et parfois chômeur (depuis les années 80 jusqu’à aujourd’hui).
7) Crise financière comme crise de surendettement (depuis l’été 2007 avec aggravation progressive depuis).
8 ) Crise des Etats devenus incapables d’assumer leurs dettes et leurs « fonctions protectrices » (prise de conscience aigüe depuis 2010).
Derrière ces étapes existent des groupes d’acteurs : financiers qui prendront une place centrale au terme de la mise en place des autoroutes de la finance ; grands industriels qui auront la capacité de s’arracher aux contraintes du fordisme ; petits entrepreneurs ; distributeurs, acteurs essentiels dans la chaîne de l’artificialisation de la plus value relative ; salariés ; consommateurs ; et bien sûr tout ce qui relève du personnel politico-administratif. Sans oublier que l’ensemble de ces acteurs se trouve plongé dans l’océan de la mondialisation, océan fortement peuplé d’acteurs nouveaux.
Les résultats du jeu des acteurs constituent chacune des étapes de la grande crise. Et ces résultats ne sont évidemment pas prédéterminés : l’humanité reste, aujourd’hui comme hier, complètement aveugle. Ils sont simplement le compromis de l’instant, compromis qui assure le pouvoir à ceux que nous appelons les entrepreneurs politiques du moment. Et, évidemment, le compromis n’est pas durable car ce qui caractérise une grande crise, c’est que le futur ne peut plus être la reconduction, même remaniée, du passé.
Il n’y aura pas de retour vers les glorieuses et, ces trente cinq dernières années (1975-2010), correspondent au bricolage des acteurs en recherche du maintien du présent. Sauf peut être pour la finance qui a du vivre la période des glorieuses, comme insupportable répression, et fût l’acteur révolutionnaire de la période suivante. Probablement pour le pire.
Ce qui caractérise une grande crise est le sentiment de l’impasse. En particulier impasse des Etats aujourd’hui, avec des entrepreneurs politiques qui doivent « relancer » mais en même temps assurer la déflation. Impossibilité de laisser les déficits, mais impossibilité de tirer la demande par des exportations nouvelles pour tous. Si tous exportent, qui achètera alors que la réduction des déficits est une diminution des demandes globales de tous ? Et une relance par redistribution du partage salaires /profit est impensable en mondialisation : la demande globale du pays qui s’y aventurerait serait complètement siphonnée par les concurrents. Et comment créer un régulateur au dessus des Etats lorsque les marchés politiques restent d’essence nationale, ont tendance à se multiplier plutôt qu’à se fédérer ? Au total, impasse du jeu global des acteurs qui fait émerger des états de plus en plus dégradés du monde des humains. Jeu global animé par des intérêts mais aussi des représentations du monde, telle celle figurant dans les théories économiques dominantes. Impasse qui est, en conséquence, aussi d’ordre épistémologique à l’instar de celle des mathématiciens grecs qui à partir de leur vision sur le concept de nombre seront dans l’impossibilité d’exprimer numériquement la diagonale du carré. Il n’y avait pas de solution pour calculer la diagonale du carré. Il fallait pour cela une autre vision du concept de nombre. Il n’y a pas de solution à la crise des années 2010 dans le paradigme d’aujourd’hui. Tout doit être réinventé.
Bonnes vacances à toutes et à tous.
Dedieu, le pavé.
Soyez plus concis, vous serez plus efficace.
C’est le mot de Mr. Werrebrouck, que vous trouvez trop long?
Essayez donc d’en dire autant, je veux dire « signifiant quelque chose », avec si peu de mots.
(Il est vrai que la critique est aisée.)
@ yvan
Qu’il s’agisse de François ou de Werrebrouck, c’est pas le pavé qui est trop lourd, c’est la mare qui est devenue ridicule.
Merci Monsieur Werrebrouck,
Yvan, s’il vous plait ne tombez pas dans le piège du net : c’est à dire ne soyez pas addiction et zapping. Si vous ne pouvez lire quelques lignes qui ne pérorent pas un instant, alors je me demande ce que vous apportez ici sinon le rien. D’ailleurs épargnez nous les commentaires qui ne sont là que pour écrire faute d’avoir quelque chose à dire, laissez votre tour aux discours pertinents…
On ne demande pas à un chercheur d’être « efficace ». On lui demande d’être précis, rigoureux. La concision n’y a pas sa place, sauf pour ceux qui veulent vite aller à la conclusion, se focalisant sur ces dernières plutôt que sur le chemin qui y mène. Ceux là sont des dangers publics.
Il n’y a que pour les militant de la com ou de la propagande qu’il faut être « efficace ». Quand le temps est compté également. L’efficacité ne doit reposer sur rien d’autre que sur la qualité de l’argumentation per se. Les gens qui ne lisent pas ne sont tout simplement pas le genre de personnes faites pour lire ce genre de chose. Ce n’est pas grave ca arrive à des gens très bien.
Plus la mare est grande, plus la pression s’exerce pour niveler le niveau des discussions.
On ne peut mieux dire.
Seule objection possible à votre démonstration imparable : elle fatigue notre ami yvan.
Un super pavé, mieux que de charolais, en tous cas à encadrer, à méditer et surtout à faire partager.
J’adore Werrebrouck quand il fait court et saignant comme ça! Ce mec est un killer solitaire, implacable! Définitif et chirurgical.
Le déséquilibre commercial entre les pays exportateurs et les pays importateurs est tel qu’il ne peut perdurer durablement. Un rééquilibrage est nécessaire, c’est d’ailleurs l’une des causes de cette crise économique: la tension est trop forte entre ces deux « catégories » de pays et le « cordon ombilical » s’est cassé.
Dans ce rééquilibrage inévitable les grands perdants sont les pays exportateurs: Chine, Allemagne, Japon (une nation indépendante et deux colonies Etatsuniennes).
Les fils sont maintenant reliés.
Où est le détonateur ? Et qui appuiera dessus ?
Quoique, au final, la vraie question reste : quand ?
A noter : sans doute aussi le rôle du carry trade, devenu moins intéressant, dans ces pays. D’où ‘migrations’ des capitaux, difficilement contenue par le FMI.
L’interdiction des paris sur les fluctuations des prix, notamment monétaires, aurait permis de ‘stabiliser’ ces flux monétaires …
Ce soir sur Arte à 20.35 il y a une analyse au vitriol des banquiers qui date de 1939 et est signée John Ford – voici ce que j’avais écrit à un ami américain il y a quelques mois … (je n’ai pas le temps de traduire)
« I’ve just watched the famous John Ford 1939 classic « Stagecoach » – it’s amazing what resonance it has today ! Such a withering denunciation of bad bankers runs throughout the film !
The following lines are said by Mr.Gatewood, the banker who at the beginning of the film does a runner with the payroll of $50,000 that the stage has just brought into town and which has just been deposited in his bank, before being arrested and handcuffed like a common thief at the end of the film – not before he has had time, however, to come out with the following pearls of trite business rhetoric ….
« Ever since I opened this bank I’ve been trying to tell those people ( the mining company) to deposit their payroll six months in advance. It’s good sound business. What’s good for the banks is good for the country »
« government must not interfere with business »
« instead of protecting businessmen, government pokes its nose into business »
« they »re even talking now of having bank examiners, as if we bankers don’t know how to run our own banks, why the other day I got a letter from a popinjay official saying they were going to inspect my books »
During the film, social harmony is restored with a prostitute, an outlaw, an alcoholic doctor and a former Confederate officer.. with everyone except the banker, who is lambasted as in turn a cad, a humbug, a coward, a false patriot … and of course a thief, before being finally arrested at the very end of the film !!!! »
Bravo, rien à rajouter.
La convergence entre l’Est et l’Ouest était déjà une des clef du débat que nous avions eu en 2005 sur le blog du monde.fr au sujet du TCE, avec J L Bourlange et D. Rousseau. Je voyais bien qu’il n’y avais pas d’inflation en Pologne, ou presque pas et que la différence des niveaux de vie mettrait une éternité à se combler, mais déjà ça n’intéressait personne. Cela fait partie des livres d’images oubliées en plus, le vernis vraiment le plus superficiel. Il sont toujours VOULU le dumping social, avec des directives telles que Bolkestein.
Stieglitz dit dans « La grande désillusion » que la Pologne est le pays qui s’en est le mieux sorti parce que justement elle n’a pas appliquée les méthodes du FMI. Ils n’ont pas bradé leur secteur financier apparemment.
Le FMI a été une catastrophe en Asie (1994 ?) , avec des taux d’intérêts à 25%, asphyxiant totalement l’économie mais permettant au capitaux de sortir du pays et de s’investir à Wall Street.
Les polonais s’appuient également sur un grand marché intérieur.
Les mesures préconisées par le FMI ne sont pas une catastrophe pour tout le monde. Il y en a qui s’en mettent plein les poches. C’est du pillage institutionnel.
Rassurons nous,il y a aussi des bases militaires (Morag)avec des missiles Patriot en Pologne?
Pour approfondir rapidement le sujet:
Le FMI : une institution antidémocratique qui impose des politiques antisociales,
par Eric Toussaint
http://www.cadtm.org/Le-FMI-une-institution
surprenant, la pologne s’appuit sur un grand marché intérieur, mais quand il s’agit de la france le marché intérieur est généralement trop petit.
bonsoir
je ne suis pas « financier » de formation puisque je suis un scientifique pur et dur… mais je ne peux m’empêcher à la lecture de ce texte, de re-citer St just (et JP va me retomber dessus) …
« …Alors tout gouvernement qui ne sera point fondé sur la justice sera abhorré ; l’esprit humain est aujourd’hui malade, et sa faiblesse produit le malheur, parce qu’elle souffre l’oppression. N’en doutez pas, tout ce qui existe autour de nous doit changer et finir, parce que tout ce qui existe autour de nous est injuste ; la victoire et la liberté couvriront le monde. Ne méprisez rien mais n’imitez rien de ce qui est passé avant nous…. » St Just (rapport à la convention, sur la police générale, 26 germinal an II -15 avril 1794).
[ pour JP, j’ai appris, grâce à lui, a bien précisé l’origine de mes texte… car, en sciences, en principe, on se contente de numéroter…et de renvoyer à la bibliographie!]
Chris
Bonjour François,
Merci pour ce billet limpide.
Les pays de l’Est sont pourtant une chance pour l’Europe…
Le FMI se dévoile de plus en plus…
Hongrois toujours qu’on a le fric facile.
Mais Hongrois n’est pas celui qu’on panse. (dans tous les sens du terme)
Ils ont des timbres qui m’inspirent le respect. 😉
bonjour,
j’avais déjà lu l’histoire du prêt en euros aux particuliers et aux collectivités de l’Est, mais le parallèle avec les subprimes (premières mensualités remboursables, mais pas les suivantes) ne m’avait pas frappé. A la réflexion, c’est exactement le même mécanisme.
« Aide au développement : un rapport prône de taxer les transactions de change.
La création d’une taxe sur les transactions de change permettrait de dégager 30 milliards de dollars par an au bénéfice de l’aide au développement, estiment neuf experts internationaux dans un rapport commandé par une douzaine de pays et qui vient d’être rendu public.
La taxe s’appliquerait aux transactions entre les banques sur les opérations entre les monnaies. »
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=745485d7c240e43997867ba0559d9d26
Aide au développement ? Laissez moi rire. Je la pratique depuis trop de décennies pour y croire…
Et beaucoup de ceux qui travaillent dans le secteur n’y croient plus, en tout cas dans les conversations privées…
C’est vrai que nos comédiens de gouvernants consacrent moins de ressources à l’aide au dévelopement qu’à la destruction, cad aux budgets militaires. D’où la mobilisation pour trouver de fonds…
Mais il faudrait aussi voir ce qu’ils conçoivent comme « développement »: en gros la stabilisation de la domination des classes dominantes, et la rémunération des firmes bénéficiaires des contrats d’aide au « développement ». Le reste est fondamentalement de l’habillage pour gogos journalistes.
Très bon résumé final.
Maintenant que plus personne ne se fait endormir par de belles promesses, le temps est venu d’agiter les épouvantails du pire.
Un rapprochement avec le fonctionnement en Entreprise est troublant.
« Gratter jusqu’à l’os », l’expression est adéquate.
Le chacal FMI s’oppose tout d’un coup au gouvernement hongrois car il veut prendre l’argent
là où il est en excès, là où il provoque crise économique et désastre social, c’est-à-dire dans les banques.
Le FMI veut au contraire que ce soit sur les budgets sociaux, y compris de santé.
Pas touche aux profits du capital.
La répartition des richesses est bien du domaine « impensable ».
Que D$K ose se présenter aux élections, ou soutenir qui que ce soit et viser un marroquain.
On lui rappellera son rôle.
La gauche française sombrerait si elle ne se débarrassait pas régulièrement des corruption par le clinquant et le trébuchant.
Par ailleurs, un rappel
N’oublions pas: la défense de l’économie capitaliste par les « socialistes » a ouvert un boulevard aux fascistes.
Le FMI, un fond vautour?
Je pense que c’est son exacte définition: C’est une bad bank qui
compense la perte des financiers privés et qui en retour essaie de recuperer tout ce qu’elle peut sur le pauvre pays soumit à sa loi…
En général par des politicards pourris, de droite ou de gauche.
Vous connaissez ceux qui ne son pas pourris en Amérique du Sud?
Chavez, Morales et Cristina Kirschner.
Surtout ne leur parlez pas du FMI…
petit rappel sur les émeutes hongroises en 2006, autant dire une éternité.
http://www.rfi.fr/actufr/articles/081/article_46251.asp
@Jean Claude Werrebrouck
J’aime beaucoup votre billet, compréhensible et concis, l’essentiel , pour moi est dans la chute:
« Il n’y a pas de solution à la crise des années 2010 dans le paradigme d’aujourd’hui. Tout doit être réinventé. »
………y à du boulot! Va falloir nager à contre courant.
Dans le délitement général qui nous guette, contrer la résurgence des nationalismes et de tous les obscurantismes ne sera pas une mince affaire.
Pour l’instant l’orchestre joue et les convives dansent. Tous aux chaloupes! Mais pour aller ou?
On va se la rejouer façon révoltés du Bounty à bord du Titanic ? Joyeux programme en perspective!
Aidons nous et le ciel peut-être, filera un coup de paluche.
Retour à la case désespoir résigné. Pfffff.
Bas le moral, comme dirait the Queen.
En plus j’ai les Urssaf qui me font des misères, eux aussi ils ont eu comme consigne de gratter jusqu’à l’os. De préférence sur les moins gras. Marre!
Y fait soleil, ça aide.
Bonne vacances.
Le Forint – la monnaie hongroise – perdait hier à New York 2,7% contre l’euro et 2,1% contre le franc suisse, les deux monnaies dans lesquelles de nombreux prêts aux entreprises ou aux particuliers sont libellés.
Après les pressions du FMI et de l’Union européenne, inquiète d’une nouvelle crise même si la Hongrie ne fait pas partie de la zone euro, voici comment les marchés entendent faire pression pour amener le gouvernement à résipiscence.
@ François Leclerc,
Entre les PECO et les PIIGS, plus les états de la zone euro comme la Grèce, le FMI aura-t-il les moyens financiers de jouer les « Pompiers de Service ».? Jusqu’où vont ses propres limites financières.?
Le FMI a des réserves, notamment en or, qu’il a commencé à vendre. Fort de l’autorisation de ses membres, il a emprunté à certains (pour prêter à d’autres). Il s’apprête à demander 250 milliards d’euros en plus des 750 milliards déjà obtenus.
D’une manière générale, le FMI louche sur les surplus asiatiques, il voudrait emprunter en Asie pour prêter en Occident.
A terme, cela ne sera possible à l’échelle qui risque d’être nécessaire que si la réforme du FMI va bien au-delà de ce qui est engagé.
Cela ne suppose pas seulement une montée en puissance (en droits de vote) des pays émergents – qui le réclament – mais la fin du droit de veto de fait dont les Etats-Unis disposent.
Le commencement de la fin pour la suprématie du dollar, monnaie de réserve et privilège qui n’est plus durable. La conséquence en sera de rendre la dette américaine intenable.
Entre donner au FMI les moyens de jouer aux pompiers sur la grand échelle et conserver son contrôle, la marge de manoeuvre est étroite sur cette ligne de crête…
@ François L.
En quelque sorte, version franglais du Quay, les PECNO et les PIIGS…
Plus sérieusement: je n’envisageais pas que la réforme de la « gouvernance » du FMI (droits de vote, donc veto) puisse sonner le glas du dollar. Je sais qu’il suffira d’une étincelle, mais j’imaginais plutôt l’emballement du désasgtre Deepwater ou leur défaite tant attendue an Afga, Irak, ou Palestine. Vous voulez dire que sans le contrôle absolu de Washington le FMI emprunterait en d’autres devises, ce qui serait le signal de la débandade? Si techniquement avéré (ne puis en juger), on comprend la résistance à la réforme du FMI.
Soyons technique:
Le FMI est un organe de sécurisation pour les banques privées qui investissent dans des Etats financiairement peu surs….
Que fait le FMI? Il prete pour que son pret soit integralement reversé dans les banques privées: Ces Etats « honorent » leur dette. Meme à des taux d’interets scandaleux.
Ensuite il se débrouille pour récuperer son fric en demandant aux Etats de se dépouiller de leurs biens: Privatisation, vente des forets abusivement confisquée aux peuples. Sous sol vendu pour une misére, produisant pétrole, uranium etc…Ce fric du pillage revient aux Etats financçant le FMI: Europe etc…
Le FMI jamais ne remet en cause une dette privée. Si tu doit rembourser 500% pour ton emprunt,c’est normal. Moratoire, connait pas!
Le FMI est l’instrument de la finance globalisée, son CDS international, sans plus. Bref c’est de l’arnaque.
Les américo-latins l’ont compris à leurs dépends.
un article interessant sur mdeiapart ce matin
Exit la «taxe Tobin», voici venue la taxe sur les changes
Comme toute taxe, c’est acceptable par le système.
Elle sera, surtout dans le secteur financier oligopolistique, largement répercutée sur les clients…
Comme d’hab, un hochet qui ne sert qu’à détourner de la nécessité d’exproprier le capital.
Quelle honte! , le FMI cense aider les pays en difficulte financieres, vient de montrer (confirmer) sa vraie nature : un mercenaire a la solde des interets financiers prives, quel comportement abject ce chantage, dont les victimes seront encore et toujours les populations.
Dans un monde en pleine deliquescence, sur un titanic ecologique, energetique et social c’est a qui recuperera les dorures des salons alors que le navire coule… nous nageons dans le delire !!!
Quelle aveuglement ! comment la soif de l’argent (pour en faire quoi???) peut elle abaisser ces hommes a devenir des vautours sans foi ni loi. Ne voient t-ils pas plus loin que le bout de leur portefeuille
et mention speciale d’hypocrisie pour DSK etiquete socialiste
Il est temps de refuser ces pratiques , de ne plus jouer le jeu de ces mafieux
Il faut sortir de cette logique capitaliste individuellement et collectivement pour faire tomber le systeme
La resistance donnera du sens a l’indignation !
a l’acte citoyens !
Bonjour Loic,
Des actes !
C’est exactement ce que je propose dans mon post sur « Argent : on a perdu le mode d’emploi, par Pierre Sarton du Jonchay »
BAT
Bonjour,
tout doit être réinventé …
à commencer par la redécouverte de certains principes moraux.
cordialement
Bonjour,
0.45 % franchement c’est vraiment pas beaucoup quand tout le monde peine !
les banquiers gueulent pour le principe mais ce prélévement est ridiculement faible !
Encore une preuve que c’est des gens qui ne méritent aucuns respects.
Cordialement
« vu les faibles perspectives de croissance et le maintien du chômage, pour ne pas parler de la tendance récessive qui menace »
Les Etats-Unis sont en dépression et vous le savez bien Mr Leclerc. Vous jouez à quoi en relayant les manipulations de la fed? Il va falloir tomber le masque, un jour ou l’autre…
Ouaip!
Toujours l’idéologie néolibérale. Ce n’est pas une impasse, c’est un cercle vicieux de raisonnement, sans issue…
Si vous passez par l’Ethique vous diriez:
-Il y a eu autorisation de fraude.(Reagan…Obama)
-Les Etats souverains ont renoncé à la démocratie et ont vendus leur autonomie inaliénable par la cause de politicards pourris.(BCE,TCE,etc…)
En clair la globalisation économique est inepte.
Ce qui veut dire? Puisque nous avons été grugé, inutile de payer.
Nationalisons. Volons les voleurs. Nous ne serions plus les seuls comme en 1981, nous serions suivis par une majorité d’Etat! C’est de cela que les banksters ont peur!
Ils vont couler? Et alors? Que ceux qui ont des rentes de Goldamn Sachs lèvent le doigt…Si personne ne doit plus rien à personne, plus aucun probèmes!
La richesse de la France, ou de la Russie? Le fait de savoir fabriquer une fusée spatiale, ce que 99% des nations de savent pas faire.
Ils vont faire la guerre? Ils n’en ont plus les moyens idéologiques.
Croyez vous que les 5% de riches sur la planete ont une quelconque importance dans l’histoire de l’humanité?
Ha ha ha ha ha ha! Mais réveillez vous!
Les pauvres n’ont jamais eu rien à perdre, eux. Voir le Vénuezuela et la Bolivie, l’Argentine ruinée…
Les pays qui croient dans la sainte globalisation économique, qui s’endettent, consomment et qui ne créent rien vont tous vers le gouffre.
Croire en la finance est une absurdité. C’est bon pour Rockefeller ou Rothchild, ça n’a jamais eu aucun sens pour le reste de l’humanité.
Le PIB c’est de l’arnaque. Les USA sont en recession depuis 10 ans et commencent une longue dépression, pire que celle de 1929. Les résultats de la finance c’est du pipo total, illusion de reprise.
Une reprise sans le peuple c’est de l’arnaque criminelle.
Je n’ai pas aimé, mais alors pas du tout : ‘’Alors que la déferlante fantasmée des plombiers polonais suscitait côté occidental des craintes infondées.’’ — Comme si la ‘’directive service’’ n’était finalement PAS passée, et donc –infondée- Ben mon colon !
Vous faites peu de ca des multiples exemples ici ou ailleurs de son application permanente – a savoir, pour rappel, le travail possible sur un territoire donné (ex. France) de l’application du droit du travail du territoire d’origine du ‘travailleur’ (ex. Pologne ou autres) déferlante, peu être un peu fort, mais très répandue, c’est certain (nombreux conflits en cour) —
C’est rare, mais ce machin me fait bondir chaque fois (aveuglement ou quoi ? Ce n’est pas votre style !)
Dans le cas du plombier, je suis sûr que la TVA restent due dans le pays où sont effectués les travaux. N’en est-il pas de même pour les obligations sociales ?
D’avance merci pour vos éclaircissements
BAV
Non, La personne (auto-entreprise) ou la société (répondant a un ‘marché’ ou sous traitant ou »sous traitant de sous traitant, etc..) déclare son personnel dans -son pays d’origine- et en applique le droit. C’est de la délocalisation SUR le territoire, très largement utilisée dans les contrats d’entretient, les grands chantiers, grandes entreprise »privatisées » EDF sur le réseau, l’eau, etc… je rectifie d’ailleurs c’est une déferlante.
Comme toutes les politiques initiées par l’Europe (qui nous protège -défense de rire) principale acteur de la déréglementation a outrance (la commission EST une machine, exclusivement et idéologiquement, a déréglementer) bien pire que les USA qui la prône pour tous les autres sauf pour eux.
Ce que les Ouiouistes de tout bord nous ont matraqués en permanence et persistent dans leurs délires – Incurables
l’article de Michel santi sur le sujet :
http://www.gestionsuisse.com/2010/qui-dit-pire/
nul en informatique j’ai cru d’appliquer vos balises de formatage… ça marche?
peut-être est-ce aussi signe d’une faille, d’une fracture… comme on s’accorde un peu tous sur ce blog : on ne sait combien de temps l’ordre mondial tiendra, ni quelle est sa vitesse de décomposition, jusqu’à ce qu’il soit totalement invivable. Les rapports de pouvoir s’appliquent selon des ordres de grandeurs de plus en plus puissants… et fragiles en même temps. Il est étonnant de constater à quel point le FMI, du moins tel qu’on en parle, se confond avec le marché et endosse des humeurs anthropocentriques. Le pouvoir rend fou. À ce rythme on s’inquièterait presque du temps qu’il resterait à Strauss-Khan pour sauver la France.
depuis qu’on nous a dit, les marchés ça circule, l’expertise c’est magique, il n’y a rien à voir, on peut craindre que cette contradiction ne soit pas relevée ; et pour qu’elle tienne elle devra se soutenir d’un discours abscond qui prépare des campagnes d’une propagande de plus en plus ferme.
Le nombre, la complexité, la fragilité, les aléas des calendriers, des stratégies locales de toutes natures obligent le FMI à hausser le ton tout en se devant garder et d’afficher raison, à répondre aux conflits d’intérêt sans faire fi d’ignorer les principes démocratiques qui fondent, tout du moins en discours, leur logique. À trop jouer solo ce serait risquer de perdre une sombre aura, le roi on le sait est bouffon et nu.
A la gloire donc des conservateurs hongrois… ce rock de variété qui n’en est pas, chant d’appel plein de la tristesse de l’histoire, MAGYAR POSSE :
http://vimeo.com/12990453
@ Roma
Ca marche !
L’Angleterre 350 Mrds $ de dette US! 6 fois plus que l’Allemagne! Troisième contributeur derrière le Japon et la Chine, et en forte progression… Ah les histoires de famille, c’est lourd…