L'actualité de la crise: ils font monter les enchères, par François Leclerc

Billet invité.

ILS FONT MONTER LES ENCHÈRES

Tout à leur souci de désamorcer une crise qui continue de leur glisser des mains, les dirigeants européens viennent de prendre le risque de faire monter les enchères à l’occasion de leur sommet du 17 juin.

N’ayant rien d’autre de tangible à proposer – une fois de plus dans l’urgence, et cette fois-ci en raison de la situation espagnole – ils se sont finalement résolus à décider de rendre public les stress tests des banques. Une suggestion qu’était pourtant venu leur faire en urgence il y a plusieurs semaines Tim Geithner, secrétaire d’Etat au Trésor américain, qui en avait déjà utilisé aux Etats-Unis la recette. Mais jusque là sans avoir été entendu.

Ce geste contraint, salué par tous les commentateurs qui en venaient à désespérer d’eux, vaut certes reconnaissance que la situation des banques est au centre des inquiétudes des marchés, ce qui prend les dirigeants européens à revers d’une stratégie de communication toute entière axée sur les déficits publics et l’austérité. Mais va-t-il être pour autant suffisant pour calmer la situation ? Depuis des mois déjà, les chefs d’Etat et de gouvernement nous ont en effet habitués à accumuler des décisions tardives et inopérantes. La dernière en date étant un mirifique plan de stabilité financière qui n’est toujours pas opérationnel et pour lequel des flous sont encore entretenus, en raison de divergences qu’ils ne parviennent pas à masquer.

Sans surprise, à peine cette décision était rendue publique que les questions fusaient, en raison de tous les mystères dont elle était une fois de plus entourée. La première portait sur l’ampleur des tests. La crainte – qui s’est vite révélée justifiée – étant qu’ils ne seraient pratiqués que sur les plus grands établissements bancaires et laisseraient de côté tous les autres. Or, il est de notoriété publique que les premiers peuvent plus facilement dissimuler leurs petites faiblesses et que les seconds, au contraire, sont souvent en piteux état.

Il suffit, pour s’en convaincre, de penser aux banques régionales des Länder allemands, ou aux caisses d’épargne espagnoles. Et de noter que si le gouvernement espagnol a orchestré des fuites relatives à la bonne santé de ses plus grandes banques, BBVA et Santander, afin de faciliter sa dernière émission obligataire (qui va néanmoins lui coûter fort cher), il a négligé de donner des informations de même nature sur ses caisses d’épargne. Alors que les informations circulent abondamment sur le fait que tout ce secteur bancaire n’est plus en mesure de se refinancer et doit faire en permanence appel à la BCE.

La seconde question n’était pas moins décisive, afin de juger par avance de la portée des stress test, sans même attendre leur publication le 24 juillet prochain, comme pour l’instant annoncé. Quels paramètres ont donc été retenus pour « durcir » et recommencer des tests, déjà réalisés comme il a été maladroitement reconnu dans le but de les crédibiliser ? Plus précisément, va-t-il ou non être tenu compte du risque d’une décote des obligations d’Etat, dont on se rappelle qu’ils ont été au centre des préoccupations des marchés, avant qu’ils ne s’inquiètent des risques de récession  ? La réponse n’est pas claire, laissant supposer que non.

La répartition des rôles et des responsabilités dans la tenue de cet examen de passage n’étant pas non plus d’une grande clarté – entre les ministres des finances, la BCE et la Commission européenne – il devenait nécessaire de se tourner vers le Centre Européen des Contrôleurs Bancaires (CEBS), qui en a officiellement la charge. Rien, hélas, n’est encore à ce jour venu de son côté apporter les éclaircissements souhaités, si ce n’est de très vagues et générales considérations qui ne permettent pas de répondre à toutes ces légitimes questions.

Cerise sur la gâteau, enfin, la méthodologie même des tests, pour ce qu’il en est connu, pouvait être mise en cause en raison du fait qu’elle n’analysait pas le risque systémique du système dans son ensemble, au prétexte du seul examen de ces éléments constituants, un par un.

A écouter les marchés, qui s’expriment de plus en plus ouvertement par l’intermédiaire des analystes des grandes banques européennes, leur attente n’est pourtant pas compliquée. Ils considèrent simplement que l’Europe ne pourra sortir de l’impasse dans laquelle elle se trouve qu’à deux conditions : la poursuite de la dévaluation compétitive engagée de l’euro (que craignent tous les autres puissances exportatrices, Etats-Unis, Japon et Chine en tête), et l’engagement résolu de la BCE dans une politique de création monétaire, afin de favoriser la relance et soutenir sans ambages le marché de la dette souveraine. C’est eux qui parlent.

Une question reste toutefois pendante, en attendant que ces souhaits soient exaucés, le second d’entre eux n’étant pas actuellement à portée. Car de deux choses l’une : ou le résultat des tests sera déclaré positif, retirant toute crédibilité à l’opération, qui capotera alors, ou bien ils mettront en évidence la sous-capitalisation de certaines banques. Dans ce dernier cas, la question immédiate qui se posera sera de savoir si – comme cela avait été le cas aux Etats-Unis – les banques en question pourront par leurs propres moyens augmenter leur fonds propres. Ou bien si des soutiens publics seront à nouveau nécessaires.

En manifestant de vives réticences à propos de la publication des résultats des tests, la Bundesbank et le patron de la Deutsche Bank n’avaient pas exprimé autre chose, soulignant qu’il fallait alors avoir prêt sous le coude un plan de soutien. De toute évidence, ce n’est pas le cas et nécessitera – si ce cas de figure se présente – une nouvelle improvisation.

Une de plus, qui ne fera que refléter les conditions à l’arraché dans lesquelles la décision du sommet a été prise. Sous l’insistance des Espagnols qui menaçaient d’agir unilatéralement, relayés par la Commission de Bruxelles. L’histoire en a depuis transpiré.

Les dirigeants européens peuvent espérer avoir gagné un répit d’un gros mois, dans le meilleur des cas. Car rien ne dit que l’Espagne rencontrera sur les marchés, avant même la publication des résultats des tests, un accueil favorable pour ses prochaines émissions obligataires. Rien n’assure également que les petits établissements bancaires, qui ont en Europe retardé autant que possible leurs opérations de financement, et qui sont coincés alors que les taux montent, ne commenceront pas à connaître des défaillances.

En réalité, à l’image de ce qui se passe aux Etats-Unis, mais dans un autre contexte, les banques qui n’appartiennent pas au haut du pavé ne pourront pas, pour beaucoup d’entre elles, échapper à des regroupements et des restructurations. Qui va financer ce processus, les mégabanques qui vont devoir utiliser leurs ressources et faire appel aux marchés pour leur propre compte ?

Quelle attitude la BCE va-t-elle pouvoir prendre, si ce n’est poursuivre ce qu’elle a engagé, et sans doute l’accroître ? Entraînant les dirigeants sur une pente qu’ils n’ont pas choisi.

L’Espagne n’est pas la Grèce et l’Europe n’a pas les moyens de faire face à son dérapage. La visite de Dominique Strauss Kahn à Madrid, présentée sous son jour le plus innocent, en est le signe.

Demain sera un autre jour.

120 réponses sur “L'actualité de la crise: ils font monter les enchères, par François Leclerc”

  1. C’est un théâtre d’ombres:
    « Ici le néant,les zombies parlent aux zombies. »

    Il y a un stress test valable: les bénéfices annoncés
    et partant,les bonus, stock-options et avantages en nature
    réservés aux cadres dirigeant, toujours méritant.

    Ainsi, la SG annonce des résultats dans la ligne,
    en accord avec le consensus des prévisionnistes:
    environ 6 milliard d’Euros. La somme fluctue, selon les sources.

    Vous n’ allez pas dire qu’un cadavre, même pressuré
    par un encadrement enragé de pognon personnel,
    est capable de donner une telle somme ?
    Un artisan en faillite et liquidant son stock ne pourrait
    pas transformer son découvert en somme positive;
    pourquoi une banque ferait-elle mieux ?
    Donc, tout cela étant vrai,la SG devrait être
    éxonérée de stress-test. Sans doute que toutes
    les banques françaises sont dans son cas.

    [cadres dirigeant est vieillot, c’est juste pour rappeler
    que l’encadrement-militarisation de la Société a été voulu par
    les théoriciens de la révolution nationale entourant Pétain.
    Ce truc n’ a pas été désavoué par le CNR, au contraire.
    Du côté des résistants, l’ OCM -l’organisation
    civile et militaire- en était le théoricien.
    Dans « les dossiers secrets de la France contemporaine »,
    l’auteur,le journaliste Claude Paillat, donne une longue étude
    et des témoignages sur les programmes d’après-guerre étudiés dans
    la clandestinité. Attention, c’est touffu et parfois brouillon
    mais toujours original et au plus près des réalités.]

    1. je n’ai rien compris au financement de la résistance,

      -sur les gamins via la Suisse, il y avait l’organisation d’un échange, je dirais version cool, petit travail contre bouffe avec les paysans, qui peut-être préxistait déjà avant, les enfants juifs étaient cachés parmi les autres, dans les camps d’éclaireuses, (un genre de colonie de vacances très dans la nature, randonnée, campement, feu de bois …) pour les vacances
      sinon je ne sais pas, ma mère était bénévole, sa copine Bombyx aussi,
      elles ne faisaient pas le chemin jusqu’en Suisse,
      mais l’accueil, de pauvres gamins -certains, peut-être même tous, (je ne sais pas…) issus de familles très aisées (étrangères comme de Suède, de Norvège, .. je ne sais pas bien, ma mère ne parle pas …) qui se retrouvaient du jour au lendemain avec rien, même pas des habits de quoi se changer, seulement cela ce n’était pas facile, il fallait que ces enfants vivent comme les autres (bien que le plongeon …) et qu’ils marchent, marchent, marchent (et là-aussi, …) ..
      ensuite, (je suppose, le plus possible plus loin dans la forêt, ..) il y avait des passeurs …
      ma mère se sentait utile, elle s’occupait de la cuisine, sa copine des chants, de la musique (une de leur inquiétude, mais pas non plus plus que ça, était que jusque dans la fôrêt, il fallait qu’il arrive du saucisson cachère ..)
      Je ne sais pas comment cela marchait, le financement, le ci, le là .. (c’est un curé qui gérait les habitants, le village, et tout ça…. vraiment quelqu’un de bien, …)
      Je ne sais pas exactement quand, mais la gestapo est venue (et donc …)
      ma mère a essayé de comprendre et elle explique que c’est un paquet dont l’adresse n’était pas très claire (qui lorsqu’il a été ouvert à mis la puce à l’oreille, du coup, soudainement l’adresse s’est éclaircie … )

      sur l’autre face de la résistance, celle-là où était mon père, il était dans les transmissions, je comprends bien qu’il fallait de l’argent … (pas tant que ça non plus, mon père n’était pas payé … les locaux , ils me semblent, étaient occupés, -visiblement il était un jour ici, le lendemain là-bas, je ne vois pas la possibilité de les taxer d’un loyer… )
      reste que le matériel.. (et aussi s’occuper que chacun vivent, la nourriture, les habits, les chaussures , dormir, se laver …)
      mon père parle, parle, parle .. (il n’en est toujours pas revenu, il est encore en rage, la crise catalyse encore plus son amertume, et sa colère ..)
      bref, je n’ai toujours rien compris au financement de la résistance .. (sinon que en Haute-Savoie, ou dans le Vercors, il manquait vraiment dangereusement de matériel, ce n’était sérieusement pas terrible de se retrouver de combattre dans ce dénuement là … et qu’il a fallu attendre, attendre, attendre … – car les si gentils américains … – ..
      et donc en attendant … (je ne dirais pas qu’il n’y avait pas d’argent, sans doute il y en avait … mais il fallait beaucoup faire avec les moyens du bords, bricoler, réparer, prendre, récupérer … et donc aussi saborder …)
      en bref, je dirais qu’avant les parachutages américains, la résistance -restée sur le sol français- n’a pas fait bombance tous les jours .. (et même loin de là …)

  2. C’est quoi un « stress test » ? on fait une grosse vente ou gros achat, au temps t, d’actifs bien choisis et on regarde aux temps t+ t’ la variation du cours ou du spread etc ?

    Je peux tester mes freins à condition d’avoir accéléré, pour donner une métaphore.

    1. il serait intéressant de savoir ce qu’il en est de ce stress, ce qu’il définit ….
      (je suis presque sûre que si le scénariot ne nous est en est pas calairement explicité, c’est qu’il n’intéresse réellement que les ploutocrates, qui commence de s’inquiéter, non pas de vivre, d’être heureux .. mais de qu’est-ce qu’on va faire de notre argent pour ne pas devoir en perdre … )

  3. J’avais acheté un billet de loterie et j’y ai cru toute la journée, pareil avec les déclarations de DSK, vous êtes bien dur avec nous Mr leclerc. Idem pour le mondial. On voulait tellement y croire !! et ben non!! Bonne nuit et merci quand même.

  4. Deux questions peu abordées ici me taraudent : 1) comment expliquer la vague de scandales qui frappe l’establishment politique français en ce moment; dont l’ex-ministre du budget lui-même ? 2) sans rapport apparent : connaît-on la place de l’argent mafieux dans les flux financiers mondiaux ?

    1. Si l’on additionne les estimations de l’ONUDC, l’organisme spécialisé de l’ONU qui vient de chercher à dresser un tableau d’ensemble de la criminalité organisée, les gains annuels en seraient de plus de 150 milliards de dollars.

      En réalité, la frontière entre le licite et le criminel est très difficile à établir dans les flux financiers, en raison de la sophistication de plus en plus grande des techniques de blanchiment de l’argent sale et de l’interpénétration des activités légales et de celles qui ne le sont pas.

      C’est le royaume de l’informalité du haut, opposée à l’informalité du bas dont l’objectif est la survie et la subsistance.

      Quant aux scandales actuels, il faut se souvenir que c’est dans les périodes de fin de règne qu’ils fleurissent. Nous sommes à 697 jours de la fin de mandat de l’actuel président de la République et la course est bien lancée…

    2. Vous dites « Nous sommes à 697 jours de la fin de mandat de l’actuel président de la République et la course est bien lancée… » et cela est faux, car ce monsieur, celui qui présentement essaye d’être Président » est le scandale, le MAL (pas le mâle) .

    3. @ François Leclerc, 19 juin 2010 à 09:46

      Qualifier de « règne » un mandat électif,
      passe encore. Mais tout le monde aura remarqué
      que vous associez dans le même texte la mafia
      -l’ argent criminel- et un président qui en est
      à 697 jours de la fin de son mandat. Vous rapprochez aussi
      « l’informalité du haut » à « l’informalité du bas »
      dont les objectifs ne sont pas vraiment semblables:
      d’un côté l’ accumulation hors de toutes raisons,
      de l’autre « la survie et la subsistance ».

      Quant aux « scandales actuels »,
      ceux des « périodes de fin de règne »,
      je fais remarquer que l’histoire
      de nos jours s’accélère. Ils ont commencé
      non pas en fin de règne mais dès le début
      (et même selon des informations sub-justice
      avant le début de règne).
      Ainsi, toute cette période présidentielle est marquée
      par la corruption, une corruption sans finesse.
      L’obsession de l’argent,du pognon vulgaire, est
      étalée sans vergogne, sûre de son impunité.

      Qui aurait cru que « les misérables » de Victor Hugo
      redeviendrai d’actualité. Surtout dans la répression
      de « l’informalité du bas » et la licence laissée à la haute.
      Singulier retour en arrière. La « réforme » frappe fort.

    4. C’est simple : nous sommes en guerre économique. Les déstabilisations politiques orchestrées par les services secrets « ennemis » pour perturber le pouvoir politique font partie du jeu.
      Personnellement je ne suis pas du tout surpris, j’avais annoncé la couleur a des proches il y a quelques temps en prévenant que des scandales allaient éclater. Le premier « symptôme » avait était l’affaire de tromperie de Carla Bruni. C’est d’ailleurs pour ca que ca avait fait grand bruit et qu’un enquête avait été ordonnée.

    5. J’avais lu il y a quelques années le chiffre de 500 milliards de dollars annuels rien que pour le trafic de drogue… pas étonnant que les partisans de la légalisation prêchent dans le désert
      Il est quasi impossible de déterminer la part d’argent mafieux dans les flux financiers car tout l’art du blanchiment est de mélanger deux pincées d’argent propre avec une pincée d’argent sale pour obtenir du blanc de blanc après moultes et complexes péripéties. Je suis persuadé que les sommes énormes blanchies à l’échelle de la planète ont été une des causes des bulles successives et et de la sophistication croissante et délirante des techniques financières.

  5. Le but, quand on a créé l’Europe, était-il de se laisser mener par le bout du nez par une série de petits roquets de la finance anglo-saxonne ? Si, à chaque fois, que les roquets grognent ou jappent, les Européens reculent en tremblant, rien n’ira mieux ! Bien entendu, les roquets se sont arrangés pour nous mettre, auparavant, dans l’embarras ! Il s’agit donc bien d’une forme de colonialisme financier si pas un racket ! C’est mon avis même s’il n’est pas formulé en termes doucereux et hypocrites qui vont si bien aux maffieux qui aiment à avoir l’air de bourgeois convenables. Combien de petites banques en faillite aux USA ? Et par la faute de qui ? (Liberté-égalité). Ce qui ne va pas, c’est que les responsables qui par leurs trucages ont provoqué la crise sont encore là à aboyer comme s’ils en avaient le droit ! Quand va-t-on se décider à les faire taire ?

    1. Mais qui pourrait garder son calme à tout moment Senec ? Badiou a lui-même repris son droit à l’injure, et d’autres également (P. Rambaud). La situation est inadmissible et en dernier ressort ce n’est pas une réflexion froide qui conduit à agir mais une décision or cette dernière, surtout son horaire si je puis dire, dépend des émotions. S’il fallait attendre tout d’un calcul froid il n’y aurait jamais d’acte. Le passage à l’acte, – évidemment on agit pour des motifs de mécontentement, on ne va pas proclamer joyeusement qu’on est en grève ou contre les plans de réforme des retraite…

      La vérité (actuelle) n’est pas non plus du côté de l’élégie, de la plainte chère à Deleuze… elle est du côté du refus et de l’indignation. Il faut quand même l’avouer de temps en temps, même si cela « ne se fait pas ».

      Pourquoi l’on se lève le matin … ? Non pas parce qu’on le décide… parce quelque chose le décide pour nous et en nous. Et ceci nous échappe, n’est pas contrôlable si facilement. De même qu’en amour nos gestes nous échappent… et tout ceci nous agit plutôt que le contraire et dépend des émotions, il serait vain de le nier. En ce qui concerne le politique il est vain de dire que nous nous réjouissons, ce n’est pas vrai.

      La norme politique est l’absence d’agressivité, le cadre de la correction, la probité des attitudes mais l’improbité des arguments.

      Le moindre solécisme en parlant vous irrite;
      Mais vous en faites, vous, d’étranges en conduite.

      (femmes savantes, j’ai été irrémédiablement contaminé par Molière)

      Et là c’est l’inverse.

      Etant donnée la perversion de notre système politique qui était sensé permettre un débat public que l’on voit encore une fois confisqué à propos des retraites comme sur tout le reste depuis le début du mandat de sarkozy et même avant, il n’y a jamais eu de débat ouvert, et les députés votent tout en silence, étant donné la perversion de tout notre système qui n’est plus ce qu’il était sensé être et dont nous avons été dépossédé en quelque sorte, qui pourrait ne pas protester ou perdre patience ?

    2. @lisztfr

      « Badiou a lui-même repris son droit à l’injure, et d’autres également (P. Rambaud)) »

      Objection maestro! Rambaud n’insulte pas, il dissèque à vif et Saint-Simonise! Nuance.

    3. Senec dit en substance

      « Le but, quand on a créé l’Europe, était-il de se laisser mener par le bout du nez par une série de petits roquets de la finance anglo-saxonne ? »

      j’ai pu lire quelques fois que la France avait plutôt comme objectif de couper définitivement la r.f.a pardon, la confédération du rhin, de la prusse comme de l’autriche. rappelons que les bavarois furent de fidèles alliés de l’Empereur.

      l’allemagne a de bons résultats économiques certes, mais l’allemagne ne possède pas de complexe militaro-industriel à la mesure de celui de la france, le meilleur au monde avec celui des u.s.

      à quoi nous sert toute cette quincaillerie qui nous coûte si chère si nous ne faisons même pas respecter nos intérêts comme les autres le font?

  6. Il y a des coupables qui ont été identifiés. Qu’attend-on pour les inculper et récupérer les sommes qu’ils ont accaparées indûment lors du renflouage, suite au cafouillage fortuit ou voulu qui a provoqué la crise et la ruine.

    1. Senec. Tu portes atteinte à l’église de notre religion par tes accusations à la Sainte Eglise de l’argent et ses représentants divins Banquiers.
      Ces accusations pourraient te faire excommunier de ta Banque et inscrire dans les tables de l’Enfer des Sur-endettés.

      Et, à l’occase, si tu as 5 minutes, relis les mémoires de saint françois d’Assise et reviens me parler seulement après. 😉

  7. Méthode conseillée pour les tests :
    1. Déterminer le résultat auquel on veut arriver
    2. Arranger les comptes avec beaucoup de créativité
    3. Annoncer de bons résultats, mais qui doivent être améliorés
    4. Augmenter les ponctions sur les clients prisonniers (essayez de vivre sans un compte bancaire)

    Pour les trois premiers points et pour faire des économies il doit être possible d’utiliser les services communications du ministère de l’éducation nationale, déjà tout préparés à commenter les très bons résultats du baccalauréat.

    Il semble malheureusement que pour le foot il faudra un peu innover.

  8. La Bourse est-elle crédible ?
    On savait déjà, du moins j’espère que tout le monde le sait désormais, que la Bourse peut être manipulée puisqu’il faut qu’elle monte ou qu’elle descende à bon escient pour que du gain soit réalisé ! Et on peut y contribuer activement au lieu d’attendre la chance !
    S’il fallait une preuve de plus quant à la réalité de ce petit jeu de dupes, on en a une de plus. Des hackers ont piraté des sites de placements pour réaliser des gains truqués !
    Alors, est-ce cela la vérité du marché ?
    Cette démonstration par l’absurde que les slogans (liberté, égalité, marché) ne sont que des attrape-nigauds est providentielle pour certains qui sont sensibles à la piraterie informatique à l’exclusion de tout le reste. Et cela fait un paquet de gens non négligeable !
    Évidemment, si maintenant tout le monde se met à truquer les marchés, les inventeurs du système de trucage ne sont pas contents. C’est ce qui nous a valu ma mise en garde du truqueur N°, le Napoléon du trucage, le Prix Nobel de l’Arnaque : le Philanthrope Georges Soros !
    Certains diront : c’est bien la preuve que le marché fonctionne puisque tout finit par se savoir ! Oui, mais à quel prix ! Et avec quelles conséquences ?
    Et à quoi sert-il, désormais, de connaître les malfaiteurs si la justice ne s’occupe plus de rien d’autre que de bêtises sans importance fondamentale.

    1. pour le slogan , la liberté, c’est la sécurité, l’égalité la compétitivité, …

  9. Bonjour François,

    Je me pose la même question que -timiota- :
    Qu’est-ce qu’un « stress test » pour les banques ?
    Très simplement expliqué, comme vous savez si bien le faire 🙂

    1. C’est tout simplement une simulation des conséquences pour l’équilibre des comptes d’une banque donnée de l’impact de la détérioration d’un certain nombre d’événements financiers ambiants.

      Par exemple, une décote de tant de pour cent sur la dette souveraine de tel pays, une baisse donnée des indices boursiers, ou une augmentation du taux de défaut sur tel type d’engagement. Ou la combinaison de plusieurs d’entre eux. De nombreuses variantes sont possibles. Il peut également être testé la reproduction d’une situation historique de crise déjà rencontrée.

      La qualité du test dépend en premier lieu du choix de ces paramètres et donc de la dureté de l’épreuve à laquelle les comptes de la banque sont soumises. De son matelas de fonds propres aussi, qui lui permet d’encaisser des situations considérées comme plausibles et extrêmes. Cela renvoie donc également à la définition des fonds propres (un sujet aujourd’hui en débat). Un test de cette nature utilise les données fournies par les banques qui font l’objet des tests, sensées être l’application des normes et réglementations comptables en vigueur, c’est à dire de déclaratifs.

      On voit que le choix du scénario étudié est bien entendu déterminant quant au résultat obtenu. Il est donc possible de l’ajuster, en le faisant varier, en fonction d’une hypothèse de résultats  !

      Il ne s’agit pas, comme par exemple lors d’un examen sanguin, de mesurer des écarts avec des valeurs normées. Si l’on cherche une analogie, il peut être utilisé le « test d’effort », pendant lequel on vérifie certaines réactions cardiaques à un effort physique gradué.

    2. Merci de ces explications M. Leclerc. Il s’agit en somme d’une espèce de simulation. Mais je comprends alors que dans les comptes des banques, les valeurs sont enregistrées de façon historique (à leur valeur d’entrée par exemple) et pas de manière actualisée. On a donc des comptes figés dans une économie en mouvement, rapide en ce moment. Est-ce la bonne manière de voir les choses ?

    3. @ Didier

      1/ Un double processus est en cours. Les mégabanques continuent de grossir (en taille de bilan), les petites font l’objet de restructurations, afin de rétablir leur profitabilité. Les premières ont accès aux marchés financiers lucratifs et sophistiqués, les secondes font avec les moyens du bord. C’est deux mondes à part.
      Il faut prendre aussi en compte les importantes différences existantes entre les systèmes bancaires européens et Nord-américains.

      2/ Un test a valeur à un instant « t ». Ce n’est pas une prévision mais un constat.

    4. @ François

      Les effets dominos, les multiples interractions et la panique sont-ils vraiment modélisables dans les « stress-tests » ? A l’automne 2008, la rapidité et la violence des événements financiers m’ont fait penser aux caprices de la météo, de plus en plus brutaux et imprévisibles.

    5. Bien entendu que non, la modélisation de situations imprévues (mais prévisibles) a ses limites.

      En particulier lorsque l’on parle de risque systémique, royaume d’interactions complexes qui impliquent un tout autre niveau d’analyse global et d’autres outils. Impossible à atteindre, dans les faits, quand une énorme partie du système financier appartient au shadow banking (la banque de l’ombre). Par exemple, si l’on considère l’écheveau quasi-indémêlable des produits dérivés OTC (de gré à gré), dont il n’y a actuellement très peu de centralisation de l’information.

      Le Monde d’hier titrait hier sa « une » sur trois colonnes « L’Europe choisit la transparence sur la santé de ses banques » et qualifiait en pages intérieures les stress tests comme «des outils de communication pour faire taire rumeurs et fantasmes » (titre du papier d’éclairage). Allez comprendre  !

    6. @françois leclerc

      Malheureusement pour vous, et surtout pour nous tous, j’ai bien peur que les chances de voir un jour l’un de vos titres en une du Monde soient bien minces. Et ceci dit sans arrière-pensées sur sa santé plus que chancelante.

      Et, sauf à m’être laissé abuser par quelque préjugé honteux, il semble bien que la une d’un journal en dise plus sur la ligne et le fond véritables de celui-ci, que la richesse « plurielle » de tous ses exhaustifs contenus!

    7. @ François

      Pour vérifier que nous avons bien compris…Les stress tests annoncés sont non transparents, pour au moins deux raisons:
      1) les sénarios ne sont pas publics, donc discrétionnaires
      2) ils s’appliquent sur une situation déclarée par les banques elles-mêmes, pas forcément objectifs

    8. Vous pouvez rajouter qu’ils ne permettent pas d’apprécier le risque systémique.

    9. A propos du Monde.
      S’il bascule ou glisse sur la pente de la servilité rédactionnelle on pourra se réfugier dans la lecture de Politis par exemple et bien entendu consulter les sites sérieux de la toile, rien de remplacera des JOURNALISTES de terrain ou des interviews comme Mermet interrogeant Malalaï Joya hier dans le cadre du 18 juin.

      A Kaboul, la jeune député Malalaï Joya, au péril de sa vie se bat contre les seigneurs de la guerre et les talibans.
      Ecoutez la partie 9/12, la voix d’une afghanne courageuse, qui résiste et se dévoue pour son peuple.
      Chapeau bas Madame Joya.
      http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1962

  10. M. Leclerc, question d’un ignare : ne serait-il pas dans l’intérêt des méga-banques de soutenir les plus petites ou au contraire ont elles intérêt à ce que les petites disparaissent ?

    1. J’ai plutôt l’impression détestable qu’on assiste à plus de mégabanques, c’est à dire à encore plus de monopole, c’est dingue c’est une prison de plus qui se referme sur nous alors que nous devrions exiger le contraire le démantèlement de ces monstres au sang froid sans aucune considération humaine.

    2. C’est pêut être une des variables des stress tests .

      PS : déjà , tous ces « s » dans stress tests , ça me fout les jetons !

    3. @juan ne$$y

      si les S de stress test te stresse ,alors que dire de $ui$$e$$e$?

    4. la concentration des richesses est à mettre en rapport de la concentration des populations
      (.. mégalopolis ….)

  11. Tous ces terrains sont décidément bien mouvants  !

    Wolfgang Schäuble, ministre Allemand des finances, vient de déclarer au magazine Wirtschaftswoche (La semaine de l’économie et des affaires) que la « transparence maximale » était nécessaire pour les tests.

    Dans la foulée, il n’a pas hésité à donner pour affectation au plan de stabilité financière européen, qui n’a pas été conçu à cet effet, le sauvetage éventuel des banques !

    1. Bonjour Monsieur Leclerc.
      « transparence »… lorsque l’on constate avec quelle « transparence » ont été réalisés les stress trucs américains, à mon avis, on peut faire aussi pire… dans le commercial.

      Bon, sinon, est-ce actuellement la BCE qui sert de FDIC..?? (auquel cas, il va falloir lui « donner » quelques milliards supplémentaires…)

    2. Transparence …
      Les filiales bancaires situées dans les paradis fiscaux seront-elles inclues dans les stress-tests ?

      Oups question stupide, il paraît que les paradis fiscaux sont supprimés, n’existent plus …

    3. @ Yvan

      Pas exactement : la FDIC américaine garantit les dépôts bancaires et finance la restructuration des banques, grâce aux cotisations des banques elles-mêmes. C’est de ce point de vue une sorte de mutuelle. La BCE soutien les banques en leur prêtant des liquidités en contrepartie de garanties sur lesquelles elle est plus ou moins regardante.

      A propos du renflouement éventuel des banques par la BCE, l’agence Bloomberg faisait hier état d’une réaction de José Manuel Gonzales Paramo, membre de son directoire  : les fournir en capitaux si le résultat des test montraient qu’elles en ont besoin « ne fait pas partie des missions de la BCE ». « C’est la tâche des gouvernements et des superviseurs nationaux ».

      A rapprocher de la déclaration de Wolfgang Schäuble (plus haut dans la discussion)  : encore une patate chaude  !

    4. Hhmm… Une différence. Une des dernières qui restent…

      Il n’y a pas de gouvernance centralisée de l’Euro… Mais de toute façon, cela DEVRA venir. Et cela éclaire la course au pouvoir actuelle.
      (et puis… j’ai toujours une choucroute en jeu)

      Koikil en soie, je REFUSE de faire la guerre aux Allemands 😉
      Surtout dans la configuration actuelle. Nous sommes bien trop armés 🙂

    5. Nota bene.

      La Dissonance du Moi sert le continent américain k’Yvan sa devise avant que les Tartar ne les réduisent à leur vérité…

      Et, pendant ce temps-là, tranquillement, un extrémiste de droite déclenche une guerre de religion en Hollande.
      Et la Rhur passe à gauche.

      Tutti va bene… comme Nota. Radicalisme un jour…

    6. @françois
       »« C’est la tâche des gouvernements et des superviseurs nationaux ». »

      Pas de problème de financement, il suffira d’une petite louche de cure d’austérité supplémentaire, d’une npuvelle réforme courageuse des retraites, …
      L’argent se trouve facilement, il n’y a qu’à rabioter les comptes sociaux, services publics, …
      Un beau gisement de capitaux à rapatrier pour renflouer les banques.

    7. le plan de stabilité financière, que j’interprète comme un encouragement à démultiplier … accélérer, catalyser, plus que poursuivre la grande braderie de « l’état providence » …
      est bien de l’intérêt de quelques uns …

  12. « Allez comprendre » ?
    N’est-ce pas clair ?
    C’est une grande déception pour quelqu’un comme moi de découvrir que le monde la banque est le sommet du montage financier truqué et de la fraude des comptes !
    D’une part, on fait les comptes comme si tout était normal sans tenir compte de la « zone d’ombre » et d’autre part, on dit qu’on n’a pas pu tenir compte de cette zone d’ombre en faisant les comptes !
    Faut-il rire ou pleurer ? Je me pose donc la question suivante : ce système n’est-il donc pas tellement tordu qu’un comptable honnête aurait plutôt envie de ne pas s’en occuper ! Ou bien : autre version : le système est tellement malhonnête qu’il faut des comptables malhonnêtes pour s’y retrouver ! Au secours, de l’air !
    Tout cela est-il faux ou sans intérêt ? Oui, sûrement sans intérêt ! Il ne faut pas réveiller le chien qui dort : il pourrait mordre !

    1. En effet quelle étrange manière de mieux faire les comptes chez soi encore plus si on le reproche aux autres par pure déni comptable de la réalité, d’un oubli, du présent, des événements.

      En conséquence il faut bien évidemment plus d’usuriers de nos jours pour faire un monde.

    2. j’appelle « comptabilité américaine », une comptabilité à deux colonnes (les factures non payées sont en crédit, elles virent en débit seulement lorsqu’on les paye, les avances de la banque -le montant du découvert- apparaissent en crédit, les adgios sont irrévocablement notés en débit …. )

  13. Cependant, on pourrait rétorquer : les comptes ne peuvent être qu’approximatifs. Oui, pourquoi pas ? Mais, pourquoi le problème est-il refilé aux citoyens alors qu’il s’agit d’un problème de banquiers ? Ah oui, il y aurait eu de la dette privée en excès ! Et cette dette, les gens sont-ils allés l’emprunter de nuit sans le concours d’un employé ou d’un service de comptabilité ?
    Non, le gros des pertes a été « commis » par les traders des banques qui ont été roulés puisque c’est bien le terme à employer. Le CEO de Goldman Sachs a même dit qu’il pensait que les banquiers qui avaient acheté ces produits étaient des professionnels. Ils devaient donc savoir ce qu’ils achetaient.

    On croit rêver ! Sommes-nous dans une foire de l’automobile d’occasion ?

    On pourrait le croire en voyant le dialogue entre les parties ! Il ya donc des coupables parmi les banquiers. Le statut du banquier est-il à l’abri de toute attaque ? Oui, il va jusqu’à représenter Dieu ! L’incompétence des clients est donc coupable. Belle morale, en fait ! Encore, liberté, égalité ? Cela valait-il la peine ? Pour ceux qui ont comploté, oui ! Ils ont la liberté de rouler les possédants et les épargnants sans mesure de rétorsion possible grâce à la mondialisation qu’ils ont mise en place AVANT l’organisation du mauvais coup ! Encore la théorie du complot ? Non, il n’est pas nécessaire d’envisager un complot, car cela suppose une organisation précise et nous savons que ces gens ne se défendent pas avec des notions de bonne foi et de justice, mais avec les mots, les arguments précis du droit qui se base sur des mots et non sur la justice ! Il n’est pas nécessaire d’avoir des plans précis. Il suffit d’avoir mis en place les outils pour le « casse » (qui aura lieu à une occasion quelconque, à n’importe quel moment et pourquoi pas en permanence) et les garde-fous pour se mettre à l’abri de la colère des gens spoliés ! N’y a-t-il pas des raisons d’en vouloir à certains ou à une certaine mauvaise foi qui se base sur une doctrine personnelle dont la plupart des gens ne sont pas instruits, manifestement, clairement. Ne devrait-il pas y avoir une mise ne garde des clients ? « Attention, cette banque a telle sorte de pratique ! Veuillez lire les conditions d’utilisation ! Signé : « j’accepte en ayant pris connaissance des pratiques particulières de cet établissement !  » Marrant, non ?

    1. Bien analysé, Senec.
      Pour ma part, je parle de prise en otage.

      Et l’on retrouve exactement les mêmes principes que pour les monopoles et oligopoles…
      Et, en tant que professionnel, je n’ai pour ma part jamais vu un monopole ne pas s’écrouler un jour. Par absence de contrepouvoir, tout simplement.
      Ca va donc venir. Doucement, mais surement.

    2. « Ne devrait-il pas y avoir une mise ne garde des clients ? « Attention, cette banque a telle sorte de pratique ! »

      Et l’on pourrait tout à fait généraliser avec l’exposition publique dans tous les cabinets d’avocats, notaires, conseillers financiers ou fiscaux, médecins, toutes les devantures de plombiers, garagistes, opticiens, boulangers ou vignerons d’une manière de cahiers de doléances, récriminations et manquements constatés!
      On pourrait ensuite, sorte de pilori économique revisité, trouver dans le commerce divers panonceaux gracieux à placarder nuitamment devant les établissements susnommés:
      -« Attention banquier véreux! »
      -« Avocat marron! »
      -« Attention Conseiller fiscal honnête!!! »
      -« Liquidateur judiciaire à liquider! »
      -« Optichien méchant! »
      -« Médecin cupide » ou « Attention médecin incompétent. Réservé aux CMU! »
      -« Plombier sans parole! » ou « Plombier diligent! » (panneau bradé, faute de demande.)
      etc…

      Voila qui serait fort profitable à la transparence des marchés et à la paix du commerce…

    3. Mais enfin Senec, puisqu’on vous dit que la Liberté permet le libre arbitre chez les clients, que sans les banques le système ne peut plus fonctionner et même que certaines sont si grosses que personne ne peut les digérer, alors arrêtez de vous mettre en colère ! Y a des moments où on ne vous comprend plus 🙂

    4. je ne voudrais pas donner l’impression de plaider pour les banques et co…
      mais il me semble qu’à la base, -mathématiquement- , quelque chose ne colle pas …

    5. Oui, c’est amusant et vous répondez bien. c’est un plaisir de trouver des réponses adéquates et pleines d’esprit ! Merci, Messieurs.
      Jérémie, vous m’avez fait rire. J’adore !

    6. Marianne du 12/6 nous rappelle les conseils de Frédéric Lordon.
      « …nationaliser, ou plutôt de « déprivatiser » un système bancaire qui a lié son intérêt particulier à l’intérêt général pour son seul profit » Quitte à les reprivatiser ensuite.
      Et ça fait 20 ans que ça dure d’après certains experts.
      Et aussi : séparer les activités à risques systémiques de celles qui relèvent des affaires comme l’envisage la Suisse (et la Suisse c’est une référence).

    7. Papimam.
      La Suisse, une référence… Peut-être, mais dans quel domaine..???
      Si c’est dans l’obsession de l’argent, là, oui, ils battent tous les records.
      Désolé de devoir le dire, chers helvétiques du blog…

  14. L’euro ne mourra pas, soutient Barroso

    samedi 19 juin 2010, 10:44
    L’euro ne peut pas mourir, c’est l’« une des monnaies les plus fortes au monde », a affirmé samedi dans un entretien au journal italien Il Sole-24 Ore, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. Interrogé sur la possibilité que la monnaie unique européenne ne survive pas au manque de cohésion et de convergence entre les économies de la zone euro, M. Barroso a répondu : « je ne partage pas cette analyse ». « L’euro est l’une des devises les plus fortes au monde et la deuxième monnaie globale », a expliqué M. Barroso, en soulignant que si l’on regarde les bases de l’économie européenne, « nous avons un niveau d’endettement plus faible que les Etats-Unis et le Japon ».

    que d’énergie dépensée cette semaine pour nous convaincre que et l’Euro et l’Espagne vont très bien..c’est hautement suspect

    1.  » L’euro ne mourra pas, soutient Barroso  »

      L’euro sera toujours éternel et glorifié comme le dollar.

       » L’euro ne peut pas mourir, c’est l’« une des monnaies les plus fortes au monde » José Manuel Barroso.

      C’est mieux aussi la toute bureaucratie de plus sur terre.

    2. il me semble que si l’euro sort, alors le dollar coule ( $ortie, €xit, comme blanc bonnet ou bonnet blanc)

  15. Correction : « tout repose sur la confiance ». C’est la devise du métier ! Je me demandais, auparavant, pourquoi ils répétaient souvent cette phrase. Je me disais : quel risque court une banque ? Je ne savais pas qu’ils prêtaient 30 fois le dépôt d’un client !
    Alors, tous les traders ont-ils été roulés ? Pas nécessairement ! Certains appellent cela le goût du risque. C’est risqué, mais ça peut rapporter gros ! Et si ça a marché pour quelques-uns, je peux le faire aussi ! Alors, comme on l’entend dire : « c’est un malheureux accident de parcours. Cela a failli réussir ! D’ailleurs, on a réussi des coups plus hasardeux que ceux-là « ! Voir le personnel de Goldman Sachs qui se congratule ! Et les commentaires qui suivent : « du risque, encore du risque, le secret de G.S » !!!
    Sans commentaire !

    1. « tout repose sur la confiance »

      Oui en effet,

      Hélas la confiance ne semble pas mieux revenir dans les coeurs.

      La fin du monde, c’est quand on cesse d’avoir confiance. [Madeleine O-Michalska]

      J’ai bien peur que leur trop grande confiance aveugle en le marché les perde davangage.

      Comptez rarement sur l’estime et la confiance d’un homme qui entre dans tous vos intérêts,
      s’il ne vous parle aussitôt des siens. [Vauvenargues]

      Il avait autant de confiance dans le système judiciaire que dans les contes de fées. [Robin Cook]

      Une grande partie du talent d’un orateur consiste à dissimuler son art et à montrer un naturel
      qui crée, entre celui qui écoute et lui-même, un courant de sympathie et de confiance. [Maurice Garçon]

      Je fais confiance aux électeurs Et j’en profite pour faire mon beurre et ma fortune. [J Dutronc]

      L’amitié, la confiance, la sympathie ne peuvent naître entre ceux qui ne se comprennent point.
      [Jovette Marchessault]

      Toute figure exemplaire est nourricière de confiance. [Alain Peyrefitte]

      A qui peut-on faire confiance dès qu’il s’agit d’argent ? [Daniel Pennac]

      Faire confiance c’est se destiner à être trompée. [France Théoret]

      Sans confiance, est-ce que la vie est possible ? [Jean Filiatrault]

      Le trop de confiance attire le danger. [Pierre Corneille]

      Qui fait confiance au monde sera trahi. [Hazrat Ali]

      Ne jamais faire confiance à un mari quand il est loin ni à un célibataire quand il est près.
      [Helen Rowland]

      Les hommes accordent tout de suite leur confiance mais jamais leur argent.[Tristan Bernard]

      Prendre un enfant par la main Pour l’emmener vers demain, Pour lui donner la confiance en son pas, Prendre un enfant pour un roi. [Yves Duteil]

      La confiance en Dieu ? Trouver le bonheur jusque dans la catastrophe climatique ! [Anonyme ]

      Le poisson a confiance en l’eau, et c’est dans l’eau qu’il est grillé.[Proverbe créole]

      Qui épargne pour plus tard n’a pas confiance en Dieu.[Proverbe d’Amérique latine]

      Il faut avoir confiance dans les surprises de la vie. [Jean-Philippe Blondel]

      La confiance se gagne en gouttes et se perd en litres. [Anonyme]

      Ne donnez pas votre confiance, prêtez-la. [François Proust]

      Mieux vaut aimer et voir avant tout que faire confiance.

      C’est de la confiance que naît la trahison. [Proverve ]

    2. Hhmm… Senec.
      Pourquoi crois-tu que les commerciaux passent leur temps à « rassurer » le client…???

      N’as-tu pas compris les bases du commerce…???

      A partir du moment où tu veux dominer par l’argent, tu dois dominer l’autre de façon à ce qu’il pense recevoir ta protection. Parentale.

      Voilà où nous en sommes (de millions de milliards).

    3. « La confiance en Dieu ? » Trouver le bonheur jusque dans la catastrophe climatique ! [Anonyme ]

      Là, je peux répondre : pour moi, Dieu agit à travers les hommes et uniquement à travers eux. Ceci est expliqué dans l’Évangile de Thomas (1948 ?). Et malgré qu’il s’agisse d’un évangile apocryphe, je le trouve très vrai et finalement en accord parfait avec les autres, à condition d’avoir une lecture actuelle.
      Jésus et l’Évangile sont de nouveau à la mode, parce qu’avec l’Islam-religion et l’explosion de la laïcité mise à toutes les sauces, on revient un peu à la philosophie et à la valeur de ce qu’on appelle une religion. L’Islam sert au moins à cela pour ce qui nous concerne. C’est déjà beaucoup, je trouve !
      Si jamais l’envie vous prend, relisez quelques pages des évangiles et vous verrez que la philosophie de Jésus nous manque énormément par les temps qui courent. Il a même chassé les marchands du Temple ! Quelle coïncidence ! Il ne faut pas chercher Dieu ailleurs qu’en nous. C’est pour cela que Jésus s’est fait appeler le « fils de Dieu » comme nous devrions aussi le faire. Au sens philosophique, au sens d’un disciple, bien sûr. Et si vous relisez ou lisez une première fois toute cette histoire en prenant une certaine distance en vous disant qu’il s’agit, en fait, de textes allégoriques, vous allez vous apercevoir qu’il n’y a rien de trop ni de trop peu. À chaque fois que l’homme veut faire le Bien, Jésus ressuscite et le Bien renait. La résurrection a été celle de la Foi, de l’Espérance et de la Charité. Le Mal qui est produit dans le monde n’est pas le fait d’un dieu. Il est soit le fait de la nature (qui est ce qu’elle est : une puissance infinie et inconnue) soit le fait des hommes. Et c’est aux hommes de corriger ce qui ne va pas, si c’est possible.
      Et pour terminer cet entrefilet où je pourrais devenir intarissable, je vous rappelle le début de l’Évangile de Saint-Jean : « Au commencement était la Parole et la Parole était Dieu et avec Dieu. » Je préfère la parole (le Message = aimez-vous les uns les autres) au verbe (action) ! Pour moi, Jésus a délivré un Message pour nous transformer comme lui en fils de Dieu, càd en acteur de paix et de justice ! C’est aux hommes d’agir en « fils de Dieu » et non à un dieu inconnu, inaccessible, indescriptible !
      Nous voilà loin de l’Adoration du Veau d’Or ! En fait, Moïse avait conclu un contrat entre Dieu et le peuple élu. Jésus, lui, a renouvelé l’Alliance, mais a étendu cette alliance à tous les hommes et non plus seulement à un peuple élu qui pense parfois à l’idée de continuer à « guider » les autres peuples, en raison d’un vieux contrat exclusif que Jésus (certains disent l’Imposteur) a dénoncé !
      Ne trouvez-vous pas que rien de tout cela n’est vraiment démodé ? Pas du tout pour moi !

      Et vous pouvez vous remettre juste avant le Big Bang : le message est l’information qui a guidé l’Energie pour créer la Masse. [E=mc2] (mc carré) Mais là, vous n’êtes pas obligé de suivre !

      N’est-ce pas plus passionnant que la finance pourrie ?

    4. c’est à dire que sans empire romain ni culte impérial pas de christianisme. le bien n’est que l’autre face de la médaille. en définitive la nature n’est ni bonne ni mauvaise, et nous en faisons partie, je ne crois pas à l’élection divine de qui que ce soit et certainement pas vous. la nature procède de la Réalité ultime comme vous et moi, cette Réalité à laquelle Dieu est lui même inféodé car il en est une des expression (certes des plus absolues).

      regardez là: http://fr.wikipedia.org/wiki/Brahman

      se croire préposé au dessein divin est une bonne façon d’absoudre l’impact des activités humaines sur la nature, mais ce n’est qu’une béquille psychologique qui à l’instar des anciens moyens spirituels remplacés par le beruf de luther, contrarient la volonté du plus grand nombre d’agir dans un sens plus écologique.

      longtemps la nature a été une concurrente pour l’être humain, il est compréhensible que s’opèrent une révolution conceptuelle (nouveau paradigme) à son endroit à présent que nous domptons les fleuves et voyageons dans l’espace, bref que celle ci n’est plus une menace dans laquelle nous pouvons nous dissoudre et par là-même nous perdre.

      par contre, pour les bouddhiste, l’épisode où jésus chasse les marchands du temple est considéré d’après ce que j’en sais comme l’œuvre de la colère, l’un des sept pêchés capitaux. il ne faudra pas s’étonner quand nos amis chinois nous toiseront économiquement en nous regardant comme nous regardons ses arriérés de barbus islamiques qui refusent de vendre le corps de leurs femmes (les bougres). nos amis chinois mangent tout et ils vendront tout grâce à nos indications. sans complexe et surtout sans culpabilité.

      senec vous avez raison, l’économie pourrie c’est l’Ennui.

    5. Senec, tu t’enflammes…

      Et comme je dis toujours, comme l’Homme se prend pour un éventuel potentiel « dieu », c’est la porte ouverte à tous les délires…

      🙁

    6. Tout le monde ne peut pas avoir envie de réfléchir ! Définir les choses une fois pour toutes et ne plus y penser est une façon de croire qu’on en a fini avec les questions qui ne nous intéressent pas. Ceux que ça n’intéresse pas ne sont pas obligés d’intervenir. Qu’ils s’occupent de leur carrière et des obsessions qui sont les leurs, au lieu de vouloir disqualifier sèchement la personne qui s’égare dans des domaines autres, parce que non techniques ! Remplacer les termes de la religion et de la philosophie par des néologismes de francs-maçons ne fait pas pour moi avancer les choses ! C’est comme si on changeait simplement la langue du débat. Les idées courtes sont toujours absolues et définitives. Le désintérêt pour les idées philosophiques aussi !

    7. Hhmm.. Senec.
      La « philosophie » n’est pas mon fort, je l’admets.

      Je dois reconnaître aussi être spirituellement TRES pauvre… mais au moins clair sur mes positions.
      Pas de « force supérieure » et refus qu’un humain, (dont moi), perde l’humilité en acquérant un pouvoir suffisant pour lui donner l’impression d’être au-dessus des Hommes…
      Et pourtant, il existe des Juges…
      Ca ne doit pas être facile tous les jours.

      Mais bon. Lorsque l’on voit des religions qui vendent des « paradis » juste en s’appuyant sur la peur de la mort… Là, non. Ca bloque dans les rouages de ma pensée. Désolé.

    8. Il est difficile de faire confiance aux hommes mais il est indispensable de faire confiance à Dieu. Dieu est une création de l’esprit humain et à ce titre est aussi réel qu’une moissonneuse-batteuse, une cafetière électrique, ou le papier-monnaie. Dieu est recréé à chaque seconde par ceux qui y croient. Il ne peut donc y avoir de plan ou de dessein divin, comme il ne peut y avoir de destin individuel humain. Dieu est une mégabanque à l’échelle de l’univers où un simple dépôt peut vous garantir un crédit illimité sans intérêt. C’est la qualité du dépôt et non son volume qui compte, d’où la parabole du Fils prodigue et le miracle de la multiplication des pains. Le sens de la vie humaine est d’améliorer constamment le dépôt pour assurer le flot de crédit, dans une révolution des valeurs où c’est l’emprunteur qui fait confiance au créancier.

  16. Je comprends le souhait de dévaluation de l’euro pour stimuler la compétitivité, mais comme vous le dites justement, cette option inquiète les autres puissances, USA en tête. Et il me semble que justement les USA ont pas mal de cartouches en poche (on est plus à une faillite prêt ) pour faire également chuter l’USD et enrayer toute tentative de dévaluation de l’euro, je n’ai pas l’impression que nous ayons la maitrise du taux de change

  17. Reuters 18/06/2010, Le conflit larvé entre Madrid et Berlin nuit à la zone euro, Paul Taylor
    Extraits :

    • Des diplomates européens expliquent que les fuites qui ont alimenté les médias des deux pays européens sont à replacer dans le contexte des pressions que l’Allemagne exerce sur Madrid pour que des mesures d’austérité supplémentaires soient mises en oeuvre afin de réduire l’important déficit budgétaire espagnol.

    • ZAPATERO FURIEUX, SELON DES DIPLOMATES
    Cette hypothèse a été fermement démentie à Madrid, Bruxelles et Luxembourg où les participants à la réunion ont déclaré que l’Espagne n’avait pas formulé de demande de ce type.

    • Les articles de presse ont fait baisser l’euro face au dollar et grimper les coûts d’emprunt pour l’Espagne sur les marchés de crédit … la prime de risque que les investisseurs demandaient pour détenir de la dette espagnole plutôt que des emprunts allemands a atteint un record depuis la création de l’euro à près de 240 points de base.

    • La riposte s’est engagée mardi lorsque le journal El Pais, citant des responsables du gouvernement espagnol, a rapporté que Madrid souhaitait publier les résultats des stress tests … une initiative à laquelle Berlin s’était jusque-là opposé.
    Le jour suivant, la Banque d’Espagne a fait savoir qu’elle allait publier prochainement et de manière unilatérale les résultats des tests sur les banques espagnoles.

    • Cette annonce a forcé la main des dirigeants européens, réunis jeudi à Bruxelles, qui ont annoncé que le résultat des tests de résistance sur les 25 principaux établissements de la zone euro seraient rendus publics d’ici la fin juillet.

    • Les responsables européens, qui sont peu enclins à s’exprimer sur ce différend de manière officielle, indiquent que la Commission a été sidérée par les fuites dans la presse qui ont nui à la zone euro.

    1. Quand moi, pauvre type perdu dans sa campagne, je dis que l’Espagne s’enfonce dans la crise, cela suffit pour faire monter la pression.

      Et moi, je le dis naïvement.

      Imaginez ce qui se passerait si cela était mon intérèt.

  18. merci François Leclerc,
    pour cet éclairage cru de l’impuissance consentie des dirigeants politiques européens, maintenant qu’ils ont si bien réussi à se lier les mains et à s’entraver les pieds avec les fadaises du traité de Lisbonne.
    Bon week-end à tous quand même.

  19. Je vais élargir le sujet, comme d’hab. Une fois n’est pas coutume. Et puis… autant sortir du nombrilisme franco-français hérité de la domination de la langue française qui fut…
    Pour ceux qui baragouine l’anglais, vous devez d’ailleurs savoir que les subtilités de l’Anglais sont nombreuses pour ceux qui se veulent puristes… Soit, peu de gens. Passons.
    Du moment que l’anglais permet de gagner du fric. Le reste après…

    Un article d’un journal de massmédia (anglissisme) qui expose à peu près le truc :
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/06/19/richesse-des-nations-et-gouvernance-mondiale_1375497_3232.html

    Nous soyons pas trop critique, il s’agit de vulgarisation. Et la conclusion est naturellement délirante. Sachant que tout est construit sur la différence.

    Mais l’effort méritait d’être souligné.

    1. Je sais pas moi mais on me dit que le PIB US c’est 25% du PIB mondial. Que le PIB européen c’est aussi 25%. Que celui des BRIC, c’est environ 15% – total …. euh … 65% alors pour les autres pays du G20 qui, me dit-on, représente 80% du PIB mondial, il reste 80-65=encore 15% – si j’ai juste en calcul, l’article du monde n’a pas de sens non ?

    2. Non, je ne vois pas non plus le sens de cet article ! Ce qui, d’ailleurs, ne m’étonne pas ! Incohérent malgré l’intention !

  20. Cher Monsieur Leclerc,
    J’aprecie beaucoup vos analyses.J’aurai une question pour vous. Depuis la nouvelle reglemntation de la SEC, les variations brutales sur les marches boursiers (-10% en qlqs minutes) est stoper via un programe informatique (en cours d’essai).
    N’est ce pas le signe d’un changement vers un capitalisme a « la chinoise » et donc la fin de la domination economique US?
    Merci

    1. Depuis le gros pépin du 6 mai dernier, la SEC essaie de reprendre la main sur le contrôle de la Bourse. Elle était complétement dépassée par l’évolution qu’a connue celle-ci et perdait pied. L’introduction de nouveaux coupe-circuits n’a pas d’autre objectif.

      En soi, cette mesure est une reconnaissance que d’autres gros pépins peuvent survenir, car il n’a toujours pas été compris ce qui s’était passé le 6 mai dernier.

      C’est l’équivalent, à l’échelle boursière, de ce que prétend être la régulation systémique du système financier. Cette étrange conception des choses selon laquelle les dérapages sont inévitables et que la seule chose à faire est de les contrôler.

  21. Encore deux questions si vous voulez bien François Leclerc 🙂

    1/ parler plus des banques et moins de la dette publique rééquilibre t-il le débat dans le bon sens ?
    2/ les stress test vont-ils servir à ajuster les fonds propres des banques pour revenir à un ratio de solvabilité de 8% ?

  22. 1/ les deux bulles existent, ce qui est nouveau est que la tentative d’escamotage de la première a fait long feu.
    2/ La reconstitution des fonds propres des banques, suite aux tests, vise en effet à rentrer dans les clous de la réglementation dite de Bâle II, en attendant que Bâle III soit adopté et mis en vigueur, qui va durcir la réglementation en cours.

  23. Simple remarque en passant : »Demain sera un autre jour  » tombe bien , c’est quasiment la dernière phrase de l’évangile de ce jour qui commence par « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent » et qui finit par « Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné PAR DESSUS LE MARCHE. Ne vous faites pas tant de souci pour demain : demain se souciera de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.

  24. Ce qu’on appelle des fuites l’est parfois, mais ce qui me dérange le plus est le fait de voir lancer des rumeurs en même temps que des paris sur des pertes. C’est vraiment méprisable et petit comme procédé, ne trouvez-vous pas ?
    Je sais que la plupart des connaisseurs de la Bourse persistent à trouver qu’il n’y a pas lieu de parler de morale quand on parle de la Bourse. Et pourtant, serait-ce donc un jeu de gentlemen pratiqués en fait par des brigands, soit le contraire du Rugby !
    Je ne puis m’empêcher de trouver tous ces procédés méprisables et horriblement mesquins. Je comprends qu’il faille gagner beaucoup d’argent pour arriver à oublier le méprisable métier qu’ils exercent !

  25. En tout cas, si jamais certains se demandaient, comme je me le suis demandé au début, si nos billets d’humeur avaient un quelconque impact, je trouve personnellement, encore que je voudrais être encore plus affirmatif, qu’ils ont un impact bien plus considérable qu’on ne pouvait le craindre ou que la plupart des opposants à ce style de billets non conventionnels, qui sortent brutalement du ronron politiquement correct, n’auraient voulu le croire ou le déclarer !
    Je constate journellement qu’il ya bcp d’intervenants qui s’enhardissent à ainsi exposer leur exaspération devant le petit jeu stérile et l’impunité dont bénéficient soit les acteurs qui continuent comme si de rien n’était soit les responsables qui s’enhardissent eux aussi à hausser le ton encouragés, je crois, par la foule que nous représentons d’une certaine façon !
    Je viens à l’instant de voir un commentaire dénigrant de Trichet à l’égard de l’attitude des banquiers qui la joueraient comme s’ils n’y avaient été pour rien et qu’ils s’étaient sauvés tout seuls.
    Que ce soit à une petite échelle ou à une plus grande, je vois nettement monter la vague des protestations qui ose désormais donner son avis, alors, qu’au début, le politiquement correct essayait de disqualifier les intervenants qui ne parlaient pas la langue de bois conventionnelle pleine de l’hypocrite componction de rigueur !

  26. Bonjour à tous

    Un petit post que Dissy a zappé sur zero hedge:
    « Morgan Stanley’s Huw van Steenis has confirmed that the European Stress Tests will be nothing more than a dud and a farce: the primary risk consideration that is enveloping Europe, i.e. sovereign risk, will not even be discussed at all in the stress tests. With this bit of information everyone can now effectively discount the « Stress » test for what truly are: a Geithner-inspired propaganda tool, which has zero credibility, and which will only seek to persuade the idiot money to buy at least a few Spanish bonds, alongside the ECB, which is now buying up about €10 billion (and rising) in toxic sovereign debt both in the primary and secondary market, each week. »

    Je résume très schématiquement: sans l’incorporation de la variable du risque souverain dans ces tests, ils ne valent rien et ne sont qu’un outil de propagande inspiré par Geithner: crédibilité =0 n’ayant pour but que d’inciter l’argent stupide à acheter au moins quelques bons espagnols avec la BCE qui achète maintenant environ 10 milliards d’euros d’actifs toxiques de dette souveraine chaque semaine sur les premiers et seconds marchés.
    Je n’ai pas les compétences pour juger de ce post.
    Auquel de ces messieurs envoyer Anelka?
    Cordialement.

    1. « qu’un outil de propagande inspiré par Geithner: crédibilité =0 »

      Dans un article du Monde intitulé « Fannie Mae et Freddie Mac victimes de la neurasthénie de l’immobilier américain » on peur relever :
      « Secrétaire au Trésor, Tim Geithner justifiait il y a deux semaines encore l’attentisme de l’administration par l’adoption préalable d’une vaste réforme financière. De très nombreux analystes jugent aujourd’hui qu’il a eu tort. »
      http://lemonde.fr/economie/article/2010/06/17/fannie-mae-et-freddie-mac-victimes-de-la-neurasthenie-de-l-immobilier-americain_1374429_3234.html

  27. Jean-Claude Trichet a dit des banques dans un journal à paraître dimanche :
    « Elles auraient toutes disparu si nous ne les avions pas sauvées » !
    C’est dire si, après coup, on se rend compte de la désagréable surprise qui a dû affecter les responsables européens devant une situation aussi grave assumée avec autant de cynisme par les banquiers. Un peu comme si nos autorités n’avaient pas prévu, en fait, de devoir intervenir face à un tel cataclysme. Voilà qui ne nous rassure pas si nous devons être défendus par ces experts de la gouvernance européenne ! Pour eux aussi, en somme, il y a eu un stress-test ! Et le résultat est : …. one point ! Je comprends, dès lors, qu’on ait parlé de lenteur, mais moi, j’aurais préféré parler de prostration et de paralysie face au problème. Le sang-froid n’implique pas la précipitation, mais l’indécision se remarque même s’il n’y a pas de panique apparente.

    1. Finement joué, je trouve : plutôt que de demander de l’aide plus tôt, on attend le cataclysme. Les Etats n’avaient plus le choix. Sans injection massive de capitaux publics, pfffuit ! Fini les banques ! Fini le financement des PME ! Disparue, l’épargne des particuliers ! Vides, les ATM ! Une perspective pareille a de quoi paralyser n’importe quel politicien, non ?

    2. Philémon.
      Quelque soit son âge, depuis septembre 2008, il semble avoir pris dix ans…

      Par contre, DSK semble avoir rajeuni dans la même proportion. Normal, les affaires marchent bien pour lui. Vous m’étonnez qu’il soit si apprécié des gens de droite…

  28. Bravo pour cette analyse, je trouve très intéressante la ‘volte-face’ allemande – il faut noter que ce sont le VOB ( Bundersverband Öffentlicher Banken ) qui représente les Landesbanken et le KWG (Kreditwesengestz) autant qu’Ackermann, qui s’étaient mis en travers.

    Il y a une sorte de hiatus entre les positions du Ministre des Finances et la Bundesbank – rappeler les deux projets de loi annoncés en fin d’année dernière, et la divergence d’opinion sur la taxe bancaire – mais Axel Weber dans des déclarations à Der Zeit le 17 Juin recommande des contrôles renforcés sur le secteur bancaire. Il affirme aussi de façon surprenante:  » les stress-tests vont montrer que nous disposons en Europe de mécanismes convaincants pour résoudre le problème de la branche financière », soit selon lui le Comité de Bâle et le FSB, ce qui pourra faire sourire certains.

    Adair Turner, étant de fait remercié par l’imbrication du FSA au sein de la BOE – il faudrait maintenant plaider la cause d’un organisme européen, indépendant des banques centrales – évidemment cela ne va pas dans le sens de la gouvernance économique version Trichet, mais pourrait être un cheval de bataille pour Michel Barnier. A noter que le FSB se réunissait en session plénière le 14 Juin à Toronto et ses propositions vont à l’encontre de la ‘réforme de la régulation financière’ des Etats-Unis…

  29. Nous sommes en 1930, voilà la rigueur et la dépression

    Pourtant, l’économiste John Maynard Keynes avait bien dit en 1936, que jouer sur les politiques budgétaires est une bonne méthode, mais seulement en sens inverse de la conjoncture : quand l’économie va bien, il faut resserrer les vis, et inversement.

    Seulement quand l’économie va bien au lieu de distribuer les profits se concentrent sur une minorité qui estime qu’il faut en profiter et même qu’il en faut encore plus, parallèlement se créer des bulles qui font croire au peuple qu’il s’enrichit, plus personne ne veut payer d’impôts et ne pense qu’il est nécessaire d’investir pour l’avenir notamment dans les infrastructures et l’éducation, résultat on retourne à la caisse départ du jeu de l’oie si ce n’est pas hors jeu …

    1. Pour aller vite, une différence fondamentale avec la crise de surproduction des années 30, c’est le degré d’intégration supérieur des marchés (dimension fondamentale de la mondialisation). Elle explique en partie la différence des réponses à la crise de surproduction:
      – dans les années 30, outre les dévaluations, les pays en crise ont eu recours au protectionisme
      – actuellement, ils ont avant tout recours aux politiques d’austérité, en fait de réduction des coûts salariaux afin de renforcer leur compétitivité internationale. Certains Etats y sont d’autant plus incités qu’ils ne peuvent prétendre continuer à s’endetter sans aller vers la défaillance.

      Les pays émergeants déjà compétitifs seront l’exception. Reste à voir si leur poids permettra d’éviter une Grande Dépression.

    2. @charles.A

      Très juste, en précisant que la spécificité actuelle est surtout la libéralisation totale du marché mondial des capitaux et des monnaies, avec l’exception partielle mais essentielle de la République Populaire de Chine!

      Ne pas oublier que la part du commerce international dans le commerce mondial total n’a même pas atteint encore le niveau maximum atteint avant 1914 (20%)! La part maximum ayant été atteinte dans l’histoire, d’après de nombreux chercheurs, au XVIIIème avec le commerce triangulaire. Le jeu des délocalisations et des prix de transfert fausse l’appréciation de la mondialisation réelle du commerce.

      La déflation compétitive, ce n’est rien d’autre que le protectionnisme du pauvre, en situation de marché mondial de capitaux dérégulé.

  30. Personne ne souhaite la publication des tests, on n’aime pas la transparence en Europe. Les banques en Europe continentale, et le milieu économique en général, prônent l’adoption du système US-américain (dérégulation radicale des marchés, y compris du marché du travail), mais tiennent aux vieilles traditions européennes: pas de transparence, ni poursuites judiciaires en cas d’infractions comme aus USA. On copie ce qui convient. Jusqu’à pésent, les gouvernements ont joué le jeux.

    1. Parce qu’il y aurait de la transparence aux US…????? Houtch, ça fait drôle d’imaginer ça… 🙂

      Et pourquoi croyez-vous que la règle du mark-to-market ait été abandonnée…??
      Et les dark pools, les bilans truqués, l’impossibilité d’une taxe Tobin,…

      La transparence règne, mais ne domine pas, à priori..

  31. Les stress tests seront une éniemme manipulation de l’opinion publique, les médias qui les relaieront étant les propriétés de grands groupes privés complices. Sinon, pourquoi ne mettent-ils pas l’accent sur le fait qu’en ce moment-même, les banques « planquent » en masse leurs liquidités à la BCE plutôt que de ses les prêter entre elles (360 milliards € cette semaine au lieu de 10 en temps « normal ») ? Cela n’est-il pas un indice de stress interbancaire autrement plus préoccupant que le résultat des tests qui nous seront jetés en pature d’ici peu ? D’un côté, on insulte les marchés (cf. les déclarations de Juncker), de l’autre, on fait tout pour les rassurer (cf. les futurs stress tests). C’est de la prostitution, rien d’autre.

    1. En gros, la SZ explique, sous le titre que l’on pourrait traduire par « La veille de l’Apocalypse », que la situation des banques est pire qu’à la veille de la disparition de Lehman Brothers.

      Les banksters commencent à nous stresser…

    1. Toujours réduire le social, toujours ne pas toucher aux impôts
      Dans ce cas précis encore une fois les dépenses de santé justement, ceux qui coûtent le plus dans ce domaine sont les papy boomers qui arrivent.
      Encore une fois on va réduire pour sauver une génération qui a tout eu ?
      C’est n’importe quoi, il faut vraiment jeter aux orties un modèle de civilisation qui ne vaut rien.

    2. Un cochon avec des ailes d’aigle pécheur, c’est très môche… Mais dans le cochon, tout est bon!

  32. La démocratie est l’art pour les peuples de réapprendre à leurs dépens que les règles qu’on avait mis des millénaires à mettre en place n’étaient pas toutes dépourvues d’intérêt ! C’est apprendre à ses dépens que l’on avait tort ou qu’un politicien vous a menti dans son intérêt personnel, que des banques ont menti dans leur intérêt personnel ! Il est donc important de chercher la vérité, même si elle s’avère inaccessible. Au moins, on va dans le bon sens, au lieu de chercher simplement l’argent !

    1. D’ici que ceux qui détiennent le VRAI pouvoir acceptent que la plèbe OSE leur mettre la vérité devant les yeux, cher Senec, nous allons avoir le temps de pronostiquer la suite et ébaucher les prémices d’un système de remplacement…

  33. @méthode

    1-« à quoi nous sert toute cette quincaillerie qui nous coûte si chèr si nous ne faisons même pas respecter nos intérêts comme les autres le font? ».
    Opérations militaires françaises (officielles!), rien qu’en Afrique, depuis 1981:

    TCHAD
    Opération Manta : 4 000 soldats viennent au secours du président Hissène Habré.

    TCHAD
    Opération Epervier (900 soldats) : mise en place d’un dispositif « anti libyen ».

    TOGO
    150 paras français sont envoyés pour protéger le président Eyadéma après une tentative de coup d’Etat.

    TCHAD
    Opération Manta : 4 000 soldats viennent au secours du président Hissène Habré.

    TCHAD
    Opération Epervier (900 soldats) : mise en place d’un dispositif « anti libyen ».

    TOGO
    150 paras français sont envoyés pour protéger le président Eyadéma après une tentative de coup d’Etat.

    COMORES
    Débarquement après l’assassinat du président Abdallah.

    GABON
    Opération Requin : 2 000 soldats évacuent 1 800 ressortissants étrangers et aident le régime confronté à des émeutes à Libreville et Port-Gentil.

    RWANDA
    Opération Noroît : trois compagnies françaises et des forces belges sont envoyées pour soutenir le gouvernement Habyarimana. Elles évacuent leurs ressortissants durant les affrontements entre le régime et l’opposition tutsie du FPR.

    ZAIRE
    1 000 soldats envoyés à Kinshasa après des manifestations anti-Mobutu.

    SOMALIE
    Opération Oryx, puis participation française (2 100 hommes) à l’intervention américaine « Restore Hope » de stabilisation du pays.

    RWANDA
    Opération Amaryllis : 500 soldats français évacuent 1 400 étrangers (dont 420 Français) au début du génocide. Opération Turquoise (2 500 hommes) au Zaïre et dans l’ouest du Rwanda, formellement pour venir en aide aux réfugiés hutus.

    COMORES
    Opération Azalée (1 000 hommes) : mise en échec d’un coup d’Etat contre le président Djohar.

    RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
    Opérations Almandin I et II (2 300 hommes) : neutralisation de mutineries de militaires puis rétablissement de l’ordre à Bangui après l’assassinat de deux militaires français.

    CONGO
    Opération Antilope (1 250 soldats) : évacuation de 6 500 étrangers de Brazzaville.

    République démocratique du Congo (RDC)
    Opération Malachite : évacuation de 2 500 étrangers de Kinshasa.

    DJIBOUTI
    La France compte actuellement 2 900 soldats, 10 avions de combat Mirage 2000 et une dizaine d’hélicoptères à Djibouti.
    Mission Khor Anga : protection aérienne devant l’extension de la guerre entre l’Ethiopie et l’Erythrée.

    CÔTE D’IVOIRE
    Opération Licorne :envoi de 4 000 soldats pour protéger les Européens dans la guerre civile.

    Ituri (RDC)
    Opération Artémis : Paris fournit l’essentiel du contingent onusien.

    TCHAD, CENTRAFRIQUE
    Participation d’avions et de militaires français dans des opérations militaires aux côtés de régimes affaiblis affrontant des rébellions.

    2-« mais l’Allemagne ne possède pas de complexe militaro-industriel à la mesure de celui de la France »:

    « Ils s’appellent Dingo, Leopard, BO-105 ou Type-204 et ils sont les stars de l’export allemand : un blindé, un tank, un hélicoptère et un sous-marin.
    Leurs ventes ont propulsé ces dix dernières années l’Allemagne au troisième rang des pays exportateurs d’armes en 2009 (11% du commerce mondial), derrière les Etats-Unis (30%) et la Russie (23%), note la Frankfurter Rundschau. Un score dont n’est pas fier le quotidien, selon lequel, “dans le commerce des armes, l’Allemagne est définitivement passée au rang de grossiste”.

    Depuis le début de la décennie, les exportations allemandes ont en effet presque doublé, affirme un rapport de l’institut de recherche de la paix SIPRI, publié le 15 mars. “Il est vrai que la plupart des acheteurs sont des démocraties stables. Mais la fourniture de sous-marins aux éternelles rivales que sont la Turquie et la Grèce [les deux premiers clients] n’est pas exactement un acte de détente”

    1. Merci de ces infos, Vigneron.

      Cela me rappelle le document de l’armée qu’avait reçu mon père il y a quelques temps.
      Ce document demandait de cocher le ou les guerres auxquelles il aurait participé depuis une 60 éne d’années…
      La liste était impressionnante.
      (et entre nous, cela démontrait l’excellente gestion des contingents de bonshommes envoyés au front…)

      Sinon, l’Allemagne en 3ème exportateur d’armes, là, je trouve ça assez fabuleux. Les gars n’ont pas d’armée. Ils font comment pour concevoir des armes…???
      – ils se battent par correspondance..???
      – ils sont très bons en jeux vidéo..???
      – ils envoient des vidéastes sur les champs de bataille…???
      J’aimerai bien connaître leur truc, aux Teutons.

  34. Trichet : « Paris et Berlin ont pavé la voie à la crise en zone euro »

    La France et l’Allemagne ont pavé la voie à la crise en zone euro avec la « rupture du Pacte de stabilité en 2004 », a estimé le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet, dans une interview publiée dimanche. « J’aurais aimé que l’opinion publique allemande réagisse avec la même colère contre la rupture du Pacte de stabilité en 2004 que celle manifestée contre notre décision d’acheter des obligations d’État » de pays européens en difficulté budgétaire, a dit M. Trichet au journal Welt am Sonntag (WamS). À l’époque, l’Allemagne et la France ont particulièrement péché, a estimé le président de la BCE, en allusion au fait qu’elles ont fait pression pour obtenir un assouplissement des critères du Pacte, qui a finalement été révisé.

  35. Obama et sa 51ème province nous préparent une petite guerre histoire de détourner l’attention de l’affaire BP,des mauvais sondages avant les midterms etc…..feu d’artifice en vue et hausse du pétrole…

    http://www.zerohedge.com/article/12-american-warships-including-one-aircraft-carrier-and-one-israeli-corvette-cross-suez-cana

    Shipping sources in the city of Suez on Friday have said that 12 U.S. warships, including a giant Israeli warship, have crossed the Suez Canal in the early hours of dawn on Friday, en route to the Red Sea coast, at the same time as the channel has seen large numbers of soldiers. According to sources and eyewitnesses ‘The Suez Canal traffic was disrupted for hours in the morning during the crossing of U.S. Navy, which includes a giant aircraft carrier, soldiers, ships and infantry, armor and ammunition, coming from the Mediterranean Sea on its way to the Red Sea’. The sources revealed that many merchant ships were disrupted outside the channel until the completion of the Navy passage, which observers said was one of the longest since several years. The sources added that the movement of fishing boats in the Bitter Lakes and Lake Gator and navigation between the two shores of the Suez Canal over the Peace Bridge and ferries of individuals and vehicles may be stopped completely.

    Egypt deployed thousands of soldiers on both sides of the Suez Canal for insurance; witnesses said ‘The Israeli warships were seen among the U.S. warships but official sources have not confirmed the information’.

    1. Ça fait déjà 3 semaines que Israël a trois sous-marins israéliens de classe Dolphin (de fabrication allemande! autonomie en mer 50 jours, profondeur de plongée 350m), avec missiles à têtes nucléaires, en plongée dans le golfe persique au large de l’Iran.
      La suite arrive avec Papa…

    2. A la même source:

      « Ehud Barak, who flew in to the US on Saturday for meetings with the former first lady, as well as Robert Gates and Chairman of the JCS Mike Mullen. »

      Barak en réunion ce WE avec Gates ET le chef d’état major des armées US Mike Mullen. C’est pour le moins très inhabituel!

      « Gates said in a hearing on Congress ‘among the elements of information that contributed to the decision to approach the interim adjustment to recognize that if Iran actually launched a rocket attack on Europe would not be just a missile or two or a few. He added, ‘but is likely to be attacked with a barrage of missiles because of its potential to deal with tens or even hundreds of rockets’. »

      Gates nous explique à travers le congrès que c’est pour protéger l’Europe de lancers massifs de centaines de missiles irakiens…

    3. Un site où l’on découvre des infos particulièrement inquiétantes, cela faisait bien un mois que je ne l’avais consulté, bien mal m’en a pris, vu le risque de cauchemars :
      http://www.mondialisation.ca/index.php
      N’étant pas expert en géopolitique et stratégie mondiale je ne sais quelle fiabilité accorder aux papiers des 13, 14 & 15 juin. Y a t’il des spécialistes dans la salle ?

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