L'actualité de la crise : Athènes, Washington, l'axe du mal, par François Leclerc

Billet invité.

ATHENES, WASHINGTON : L’AXE DU MAL

Un G7 Finances informel, donc sans communiqué final, s’est conclu et quelques commentaires lapidaires ont pu être happés au sortir de la réunion. Il y a eu une « discussion franche », a reconnu Jim Flaherty, le ministre canadien. Cela a été « une réunion très active » a indiqué Naoto Kan, le ministre japonais. Des commentaires qui ne sont pas le signe de grandes avancées.

Le G20 Finances s’est depuis engagé dans ce qui semble être une grande confusion, les ministres ne sachant plus très bien où donner de la tête tant les questions à aborder sont nombreuses et les points de vue divergents.

« Il y a de nombreux domaines, concernant les agences de notation, les transactions de gré à gré, les fonds spéculatifs, d’autres problèmes, où ce qui est déjà annoncé, sinon mis en oeuvre, par les États-Unis, les Européens, les Japonais ou d’autres, est tout simplement incohérent ». Qui a bien pu faire ce terrible constat, dans une bouche autorisée et officielle? C’est Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI.

Il faut dire que la proposition du FMI de taxation des banques – il s’agit uniquement d’un « point d’étape » a prudemment avancé son directeur général – a été très mal reçue, non seulement, et c’était sans surprise, par les organisations bancaires, mais également par les gouvernements canadien et japonais, ce qui trouble la fête. Les premiers estimant, leurs banques ayant mieux traversé la crise, ne pas avoir à les taxer et les faire payer pour les autres, les seconds conscients de l’extrême fragilité des leurs.

A Washington, il va être difficile de masquer la réalité : sur tous les sujets de la régulation, les divergences sont de plus en plus nombreuses entre les Américains et les Européens. Comment avancer  ?

Pendant ce temps en Europe, les Allemands, après avoir tenté de gagner du temps, vont devoir se résoudre à emprunter le chemin d’un sauvetage dont on ne sait pas où il va mener. La crise de la dette publique n’attend pas, les marchés font preuve de la plus grande impatience, le Portugal est en train de monter les dernières marches…

Les Etats Européens les plus solides vont devoir financer ceux qui le sont moins, la Grèce n’étant que le premier épisode de la série. C’est l’aveugle qui soutien le paralytique. Cela risque de mener loin, car ni les Etats ni même le FMI ne semblent être en capacité de le faire. La menace de défauts et de restructurations des dettes, faisant passer à la caisse les banques Européennes, alors qu’elles tentent toujours de masquer leur grande fragilité, va planer.

Les marchés montrent qui sont les maîtres, avec toutes les chances de remporter une victoire à la Pyrrhus.

95 réponses sur “L'actualité de la crise : Athènes, Washington, l'axe du mal, par François Leclerc”

    1. il y a 3 ans sur ce blog,j’avais dit que l’effondrement ou plutot l’implosion etait inévitable,paul m’avait pris pour un troll,ce qui etait assez logique car je n’argumentais pas et j’avais dit que larrouche avait raison à 80% (diriger son pc avec les yeux,çà n’aide pas non plus),alors j’ai joué le troll,vous savez,celui de la tierce economie etrange du non profit
      aujourd’hui,je constate que j’avais raison,mais je ris jaune somatre car cela sera pire que ce que je pensais pour deux raisons : la vision et le courage.
      il met venu une tres etrange idée : nos gouvernants devraient etre tous handicapés physiques à 80% (pas comme moi qui le suis à 99%)
      pourquoi?parce qu’ils connaissent la « guerre » tous les jours,ils n’auront pas necessairement la vision,certes,mais ils auront le courage de faire face car ils le font tous les jours

  1. Comme on pouvait s’y attendre, le monde n’est pas près de trouver un terrain d’entente pour réguler la finance. En attendant rien n’a changé et on se dirige certainement vers une deuxième grosse crise qui risque de nous achever cette fois.

  2. A propos de Pyrrhus, il est vrai que l’enchaînement dramatique des événements fait penser aux derniers vers d' »Andromaque ». C’est l’Europe tout entière qui va pouvoir dire bientôt :

    « Grâce aux Dieux ! Mon malheur passe mon espérance.
    Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance.
    Appliqué sans relâche au soin de me punir,
    Au comble des douleurs tu m’as fait parvenir.
    Ta haine a pris plaisir à former ma misère ;
    J’étais né pour servir d’exemple à ta colère,
    Pour être du malheur un modèle accompli.
    Hé bien ! je meurs content, et mon sort est rempli. »

    1. Ces vers sont puissants, beaux, et en effet terriblement appropriés. Il suffit de remplacer « ciel » par bêtise, incompétence, aveuglement, avidité, et bien d’autres. Ce qui me fascine dans l’époque actuelle, c’est que tout ou presque est écrit à l’avance, on regarde les évènements se dérouler, impuissants.
      Quand je pense qu’il suffirait de changer de paradigme pour que cela n’arrive pas !
      (Coluche : quand je pense qu’il aurait suffit que personne ne l’achète pour que ca ne se vende pas !)

  3. François Leclerc écrit : « Les Etats Européens les plus solides vont devoir financer ceux qui le sont moins, la Grèce n’étant que le premier épisode de la série. C’est l’aveugle qui soutien le paralytique. »

    Première question : quels sont les Etats européens qui vont devoir prêter le plus d’argent à la Grèce ?

    Réponse :

    1- L’Allemagne devra prêter à la Grèce 27,92 % du prêt total.

    2- La France devra prêter à la Grèce 20,97 % du prêt total.

    3- L’Italie devra prêter 18,42 % du prêt total.

    4- L’Espagne devra prêter 12,24 % du prêt total.

    Vous avez bien lu : ce sont des Etats qui sont surendettés eux-mêmes qui prêteront le plus d’argent à la Grèce !

    En 2014, la dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB.

    En 2014, la dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB.

    La dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB.

    La dette publique de la Belgique sera de 111,1 % du PIB.

    La dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB.

    C’est à la page 30 :

    http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2009/spn0921.pdf

    Deuxième question : combien faudra-t-il prêter à la Grèce ?

    Réponse : l’économiste Nicolas Barré donne la réponse dans un article exceptionnel intitulé « Grèce : le scénario de la faillite » publié sur le site du journal Les Echos. »

    Voici ce qu’écrit Nicolas Barré :

    « les pays européens y vont quand même, aident massivement Athènes, mais sans savoir jusqu’où cette aide va les entraîner. Surtout si d’autres pays ont besoin d’aide dans la foulée. C’est un engrenage dangereux. Or il faut savoir que la Grèce a besoin non pas de 30 milliards (le montant du plan européen) mais au minimum de dix fois plus : 150 milliards d’euros d’ici 2015 au titre du principal de sa dette actuelle, et 90 milliards au titre des intérêts. Ceci sans compter la dette supplémentaire qu’elle va devoir souscrire d’ici là du fait de ses déficits. Le soutien à la Grèce est un enjeu à plusieurs centaines de milliards d’euros. En a-t-on encore les moyens ? »

    Conclusion :

    les Etats européens ne pourront pas sauver la Grèce pour plusieurs raisons :

    1- Les Etats européens sont eux-mêmes surendettés. Des Etats surendettés ne vont pas se surendetter encore plus, pour ensuite prêter à la Grèce des dizaines de milliards d’euros à fonds perdus.

    Nous sommes dans la situation suivante : chacun des Etats membres de l’Union Européenne cherche avant tout à éviter le défaut de paiement pour lui-même.

    Chacun des Etats membres assiste impuissant à l’emballement de sa propre dette publique.

    Chacun des Etats membres se demande : « Après la Grèce, est-ce que c’est moi qui vais faire faillite ? »

    2- Pour sauver la Grèce, il faudrait lui prêter 300 milliards d’euros.

    3- Cela mettrait les Etats européens dans l’obligation de prêter ENSUITE des milliers de milliards d’euros au Portugal, à l’Irlande, à l’Italie, à l’Espagne, etc.

    1. Salade grecque ou salade de chiffres ?

      Je lis ( si,si, je sais lire… ) sur ce blog : « Pour sauver la Grèce, il faudrait lui prêter 300 milliards d’euros »

      Et je lis ailleurs , sur le net
      « La Grèce, dont la dette s’élève à près de 300 milliards d’euros (125 % du PIB), doit rembourser 30 milliards d’ici à la fin de l’année. »
      source
      http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-04-23/plan-d-aide-la-grece-appelle-l-ue-et-le-fmi-au-secours/916/0/447390

      Harg…..Pitié pour les cancres ! Quels sont les chiffres clés ?

      Et , heu , tenant compte de l’impact de la crise grecque sur la valeur de l’euro , et ce que çà coûterait moins cher de solder la dette grecque ?

    2. Les 300 milliards d’euros, c’est d’ici 2015.

      Les 30 milliards d’euros, c’est d’ici la fin de l’année (sous réserve : comme l’a révélé un dirigeant européen, « Avec la Grèce, les chiffres changent tout le temps »)

    3. s’cusez , mais pour moi, çà reste pas clair :

      Au minimum, 300 milliards de dettes « estimées » à fin 2009 d’après

      http://www.challenges.fr/actualites/monde/20091210.CHA9827/la_dette_de_la_grece_atteint_300_milliards_deuros.html

      extrait : »La dette de la Grèce est évaluée à « 300 milliards d’euros, ce qui est le plus haut niveau dans l’histoire moderne de la Grèce », a déclaré jeudi 10 décembre le vice-ministre des Finances Philippos Sahinidis. »

      Ps : pas simple de trouver des chiffres fiables , histoire d’avoir une idée concrète de la réalité du problème.

      Autre extrait de la même source
      « Dans le projet de budget de l’Etat pour 2010 déposé au Parlement le mois dernier et qui doit être voté fin décembre, la dette publique s’élève pour 2009 à 272,3 milliards d’euros soit 113,4% du Produit intérieur brut (PIB), et ce projet prévoit pour 2010 une dette de 294,950 milliards (120,8% du PIB). »

      Il est possible en effet qu’avec la Grèce , les chiffres changent tout le temps…

      ?

    4. je rapporte une information de Patrick Artus de passage sur les ondes de france-culture samedi matin:les permis de construire toisaient le million en Espagne en 2007 ou 6 et dernièrement ce chiffre a atteint le chiffre de 60000 ( soit une chute de 96%) . le btp concentre 30% de la population active.Où va l’Espagne?

  4. Je suis un payeur de taxe du Canada et nous sommes plusieurs a être révolté par l attitude de notre ministre des finance.
    Notre gouvernement néo conservateur n est la que pour protéger les intérêts des banques et des pétrolières.

    1. Cela vous étonne. C’est la même chose partout. La spéculation est écrite dans la loi française. Voir blog de Paul Jorion.

  5. Il y a toujours un moment ou la grenouille rentière avide qui se veut aussi forte que le buffle du bien public, finit par éclater.

  6. Bonjour
    « les marchés » ont faim, « les marchés » exigent: quel Moloch insatiable, esclave de sa propre enflure sans fin et dévorant ses propres enfants avons nous lâché sur cette terre!?

    Et pourtant les fourmis sniffeuses overstressées , cellules – actrices trépidantes de ce Tyrannosaurus Rex des sociétés ne sont en fin de compte que des esclaves d’une idéologie du profit assenée par propagande lourde, à la merci d’un licenciement immédiat faute de performances suffisantes et ne mesurant leur bonheur qu’à l’aune des choses clinquantes entassées à crédit, n’ayant pour identité que la somme des marques arborées sur leurs fringues et leurs machins…et pour jouissance que la vanité de leurs éjaculations financières.
    En bouts de course, bouche vorace et anus putride du monstre, il n’y a qu’une poignée – à l’échelle de la population mondiale- de tyrans bouffis de leur puissance éphémère qui mourront nus comme ils sont arrivés…

    D’ici là vivons heureux …il fait beau aujourd’hui encore. Pauvre, je puis cependant travailler avec bonheur à ma table que j’ai mise dans le jardin.

    Cordialement.

    1. Difficile de vous suivre, ça part dans tous les sens. Je retiens de votre intervention, principalement, l’état de décomposition avancé ; mais de quoi, ou duquel ? J’imagine que toutes ces lourdes exhalaisons doivent influencer en profondeur votre travail. La nature de votre travail s’il vous plaît ?

  7. Bonjour, j’ai lu d’un côté 30 milliards d’aides qu’apporterait l’Europe pour aider la Grèce, d’un autre côté 90 milliards…

    Et après autant pour le Portugal et puis l’Espagne,… ?

    J’ignorais qu’on était si riche ! 🙂

    Amicalement

    1. Mais la richesse de dernier ressort de la finance c’est la confiance. A priori on ne doit pas encore être au bout du stock. Note : je ne parle pas de la confiance en la solidité de notre économie mais en la confiance dans la capacité du système politico-économique à perdurer aussi loin que peut porter la vue (les prochaines élections par exemple).

    2. J’aurais dit confiance dans l’individualisme, mais…
      Je respecte votre point de vue.

      La peur du pire de l’avenir est aussi un très bon ressort pour calmer tout le monde.

    3. Oui la confiance en la forte probabilité de notre système à continuer de cultiver l’individualiste compte aussi. Pas d’effet « Mitterand » en vue pour l’instant.

  8. Merci François.
    C’est DSK lui-même qui décrit la situation comme chaotique ??

    C’est inscrit quelque part cette maxime, où déjà?
    « Ordo ab chaos »…

    Le chaos on l’aura probablement bientôt, mais d’où, comment et quand l’ordo viendra-t-il?

    1. AH, à vue de nez, l’ordo vient soit du haut (dictature complète) soit du bas (réelle Démocratie style vox populi)…
      Et tu remarqueras que ça vient plus souvent du haut que du bas…

      Nous n’allons pas forcément vivre heureux et tranquilles tout de suite, en gros.

    2. « Deux dangers ne cessent de menacer le monde ; l’ordre et le désordre. » [Paul Valéry]
      L’ordre, c’est le désordre plus le pouvoir……

  9. Dans un tel contexte, on peut voir se profiler la monnaie et la banque mondiale,
    sauf à ce que chaque Etat reprenne ses billes, ferme ses frontières, et se replie sur son quant
    à soi …. inimaginable tant les ressources naturelles et matières premières sont inégalement réparties à travers le monde …

    1. Oui, la crise de la dette publique va déraper vers celle du système monétaire international, déjouant les calculs de ceux qui croient que sa réforme est inévitable mais pour beaucoup plus tard.

    2. Cela est néanmoins fortement bénéfique histoire d’essayer d’éviter de recommencer.

      Mais bon : sachant que l’humain est encore un animal qui considère que sauver ses propres fesses doit se faire au détriment des autres, on va encore avoir droit à des festivités armées.

    3. @F LECLERC

      Excusez le béotien mais quand vous parlez du SMI, vous voulez dire Bretton-Woods ou quelque chose d’aussi fondamental que ça?

    4. Tout comme francois je pense l’effondrement inevitable, seule condition pour que naisse un nouvel ordre.

      Quel seras t’il, mystere car je n’ais pas de boule de cristal.n

    5. En 1944, les accords de Bretton-Woods présidèrent à l’organisation d’un système monétaire international, qui perdura jusqu’en 1976, lorsque fut abandonnée la convertibilité du dollar, la monnaie de réserve, en or.

      C’est ce système qui est aujourd’hui à bout de course et va devoir être remplacé. Quand et par quoi, c’est la question ?

  10. A votre avis, est-ce que la Belgique peut se retrouver au même niveau de difficulté d’emprunt que la Grèce en cas de crise de régime ?

    1. Oui, si Albert II abdique face à l’impossibilité de former un gouvernement viable (Yves Leterme vient de démissionner pour la énième fois), il n’y aura plus d’état belge, et les obligations souveraines du pays ne vaudront plus un clou!

    2. Hé bé, voilà une solution qu’elle est bonne !
      En France on pourrat pas changer le nom du pays ?
      Si la France n’existe plus, plus besoin de rembourser !

    3. Nos chers amis flamands se sont déja fait plumer par Dexxia , puis par les banques islandaises.Alors croyez-vous qu’ils vont financer en plus de la dette souveraine , la dette sociale des wallons? Ca sent la sécession !

  11. A propos de la régulation des la finance internationale voici une question amusante : que supervisent les superviseur de la SEC ?

    Plusieurs employés haut-placés de la Securities and Exchange Commission (SEC), le superviseur américain des différents effets des fluctuations de la bourse, ont été pris en flagrant délit de surf pornographique sur le net alors que le monde financier s’effondrait littéralement.

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1536/Economie/article/detail/1096893/2010/04/23/Ceux-qui-pouvaient-nous-eviter-la-crise-ont-prefere-le-porno.dhtml

    1. Au moins, tant qu’ils faisaient ça, ils ne faisaient pas pire. Imaginez que leur serait venue l’idée d’aller voir dans les comptes des banques…

      Evitez de vous accrocher à ces potins et ragots, vous faites le jeu de ceux qui veulent discréditer.

    2. Arrgg… J’ai écrit une bêtise : ils ne POUVAIENT pas aller voir dans les comptes des banques.

      L’ennui est la mère de tous les vices.

    3. Ma tante (très chère femme qui n’a pas sa langue dans sa poche..) dirait : « encore un qui a des dictons de con. »
      Hé hé, ma tante : je profite que tu n’aies pas internet pour baver sur toi…
      (basse vengeance)

  12. Dans un tel contexte, il ne restera plus que la monétisation de la dette publique par les banques centrales.
    Comme je l’ai lu dernièrement sur un blog d’économiste, le principe est simple:

    [… ] monétiser d’un seul coup l’ensemble de la dette, serait effectivement suicidaire.

    Pour la simplification de l’explication, admettons ici que la banque centrale décide de monétiser tous les ans 100 milliard d’obligations arrivant à échéance, plus les intérêts dus sur le solde (au taux moyen de 4%, soit 60 milliards sur une dette de 1500 milliards), et que le budget des Administrations publiques est équilibré hors intérêts à payer .

    L’année 1, la banque centrale devrait donc monétiser 100 + (1500 x 4%) =160 Md€
    La seconde année la dette serait réduite à 1400 milliards. La banque centrale monétiserait 100 + (1400 x 4%) = 156 Md€
    Les années suivantes verraient les besoins de monétisation suivants :
    152, 148, 144, 140, 136, 132, 128, 124, 120, 116, 112, 108, 104, 100..

    Et donc la 16° année le capital de la dette de 1500 Md€ plus les intérêts payés de 480 Md€ sur cette période, soit un total d’environ 2000 Md€ de dette, seraient en totalité transférés à la banque centrale.

    Cette monnaie viendrait effectivement dans le circuit économique en plus de la monnaie existante, mais sur 16 ans !

    Les monétaristes ne sont pas choqués que le taux de croissance (annualisé sur 6 mois) de M3 dans la zone euro a atteint près de 13% en 2007, et sa moyenne entre 2002 et 2007 ait été proche de 10%

    Néanmoins, compte tenu des besoins d’investissements nécessaire (transition énergétique), il serait souhaitable que la banque centrale accorde, en plus de ce transfert de dette, une centaine de milliards de crédits nouveaux annuellement : évidemment sans intérêts. … crédits affectés à l’investissement.

    1. Oui. Mais lui restera un détail de l’histoire ayant juste exploité une république banannière. Heureusement.

    2. Oui, ph, c’est grave, et c’est à ces niveaux- là et dans de telles circonstances
      que prend tout son sens un doigt pointé.
      C’est très grave.

    3. Oui, yvan, et que faudrait-il a un détail de l’histoire pour y entrer
      au titre d’événement ?
      Qu’il soit poussé à la démission, par exemple ?

  13.  » Les marchés montrent qui sont les maîtres, avec toutes les chances de remporter une victoire à la Pyrrhus.  »
    Oui , mais c’est plus fort qu’eux : ils sont comme les scorpions ,ils préfèrent piquer l’animal sur lequel il se trouve , même au milieu de la rivière et même s’il sait qu’il ne sait pas nager.

  14. « Asseyons-nous sur le sol et contons-nous la fin lamentable des rois: ceux-ci tués à la guerre, ceux-là assassinés par leurs enfants… » (Shakespeare, Richard II).

    Substituez ‘présidents’ ou ‘premiers ministres’ à ‘rois’, et nous ne sommes pas loin de notre situation probable demain.

    Une tragédie à la grecque, comme les champignons (atomiques ou non)?

  15. Monsieur Leclerc.
    Finalement. Lorsque l’on regarde que l’Islande va être obligée de rembourser les gentils « investisseurs » par l’intermédiaire du FMI.
    Lorsque l’on regarde les montagnes de dettes fabriquées à la chaine par l’état fédéral US ainsi que chacun de ses états confédérés.

    Je finis par me demander si un pays n’a pas intérêt à couler tout de suite pendant qu’il reste encore quelques ridicules centaines de milliards dans les caisses du FMI.
    Non?

    1. Cela s’est déjà vu en Argentine, pour ne pas remonter trop loin; un pays arrive à une situation où il a intérêt à se déclarer en défaut afin de pouvoir négocier sa dette.

      Cela passe par un processus de négociation qui peut être complexe et long, vu le nombre et la diversité des créanciers.

      C’est pourquoi l’ancienne directrice adjointe du FMI, Anne O. Krueger, avait étudié un mécanisme qui visait à la création d’un « tribunal international des faillites ». Ainsi que des dispositions s’inspirant du « chapter eleven » américain (la loi sur les faillites aux Etats-Unis).

      Les Etats-Unis ont torpillé ce projet qui donnait des pouvoirs accrus au FMI et risquait de mettre les créanciers américains (Wall Street) à contribution en les obligeant à accepter d’importantes décotes.

  16. Ou est le problême, si j’ai un tant soit peu compris, nous sommes que dettes et si ces dettes sont exponentielles, c’est qu »elles sont assises sur de la spéculation de taux d’intérêt. Ce midi au journal télé 12h30 sur la 3, une tête de piaf nous expliquait que nous allions gagner de l’argent en dépannant la Grèce car nous allions emprunter à 3% pour reprêter à la Grèce à 6%.

    Nous sommes sauvés, avec le différentiel de 3% nous allons faire la noumba. Si la Grèce nous rembourse et que nous même, remboursions la main invisible du marché. Et si tout simplement nous arretions de regler des intérêts indus, le capital étant nos biens communs.

    Et la nature qui nous pourvoie gratuitement.

    Autre paradoxe, nous allons « déburkaniser » les porteuses de burka pour qu’elle devienne visible, et nous ne faisons rien pour que la main invisible n’apparaisse, ne serait-ce pas de la déliquescence ou dégénérence sociale.

    Arrêtons de tourner autour du pot, décidons la répudiation des dettes.

    Le premier Mai est dédié aux retraites, tous dans la rue pour préserver cet acquis.

  17. la Grèce est certes en difficulté, et il est temps que pour ce pays de remettre de l’ordre dans ses finances, mais le « doigt grec » ne montre pas tant l’eurozone que les dangers « explosifs » des besoins exponentiels de financement du Royaume Uni et des Etats-Unis.
    dès le mois de mai le déballage commencera au Royaume Uni , et à la rigueur le FMI refinancera le Royaume Uni ..mais Les US…il n’y a plus assez d’argent dans le monde pour refinancer la montagne de dette américaine ..;dont les médias anglo-saxons évitent de parler…!

  18. Merci M. Leclerc pour votre travail d’analyse que je suis quotidiennement, ou presque.

    Que signifierait concrètement un « défaut de paiement de la Grèce » ?
    Quels en seraient les étapes et les conséquences ?

    Ne serait-ce pas là l’occasion pour ce pays de sortir de la spirale infernale dans laquelle il se trouve entrainé ?

    N’est-ce pas la seule solution : jeter un grand seau d’eau sur le brasier des « marchés » ?

    1. Désolé, mais : non.

      Un état ne peut plus se permettre de faire défaut, et, encore mieux, l’Islande va devoir tout de même rembourser ses gentils « investisseurs » par l’intermédiaire du FMI.

      Dans le règne financier qui nous est imposé, plus aucun état n’a le droit de faire faillite car les « grands argentiers » seraient lésés.
      La « confiance » dans le système serait alors anéantie. Surtout le pouvoir des riches, notez.. 🙂

      Lorsque F.Leclerc écrit « victoire à la Pyrrhus », il a parfaitement raison.

      Un trait de vérité, donc, d’espoir :
      http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3043
      « Document : aucune leçon n’a été tirée de la crise, la bulle menace de tout emporter »

      Menace… Je veux bien, mais…lorsque c’est une certitude, on utilise habituellement le verbe aller.

  19. Pour parodier Khalil Gibran:

    « Vos gouvernants ne sont pas vos gouvernants.
    Ils sont les fils et les filles de la Phynance apatride.
    Ils viennent à travers vous mais non pour vous. »

    Les gluons du grand Trou Noir, maîtres de la Pompe à Phynance, n’ont d’évidence rien à cirer de ces réunions de gugusses que nous croyons élus, et NOUS devrions cesser d’en attendre la moindre décision dans ces matières phynancières Ils n’en ont pas le pouvoir.

    Pompez Shaddoks! c’est tout ce qu’ils nous demandent.

  20. NOUS SOMMES BIEN AUJOURD’HUI DANS LA PLUS GROSSE BULLE DE TOUS LES TEMPS ! Yves Smith
    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3043

    Obama ne sauvera pas mieux l’Amérique et les démocraties à travers sa trop grande complaisante conduite à l’égard des financiers, cette folle comète financière que plus personne ne peut arréter maintenant dans sa course, évidemment lorsque cela se produira beaucoup de gens rendront l’Ame de frayeur.

    Je prie le ciel pour que cela n’arrive pas en Hiver et pour les gens déjà les plus touchés par les premières retombées.

    C’est peut-être encore ce que nous pouvons faire de mieux pour les autres, sortons, sortons au plus tôt des dangereuses valeurs de Babylone, tout cela va bientôt s’écrouler !

  21. Selon les derniers sondages, la coalition sortirait battue des élections en NRW, et les points de
    convergence entre la Chancellière Merkel et son ministre des Finances encore réduits

    Le point de vue ce matin de Simon Johnson

    « La Grèce, le FMI et ce qui vient après »

    Les derniers développements européens-incluant l’appel de la Grèce à une intervention du FMI aujourd’hui pourrait bien etre un abri, mais, tel quel, ce n’est pas un bon abri. L’évenement majeur hier fut que les rendements sur toute la dette des pays faibles de l’Eurozone ont vu leurs spreads s’elargir alors que les rendements des obligations allemands baissaient.Les spreads vous montrent tout ce qu’il y a à savoir: un risque de contagion très clair et très important.

    Les taux sur le 5 ans portugais augmentèrent de 3.84 à 4.26 %. Le 5 ans espagnol de 2.89 à 3.03, et les Irlandais de 3,74 à 3.97%.Ceci ne sont pas des chagements mineurs pour des obligations souveraines. Ce type de variation implique, par example, que vous perdez 0.5% de la valeur de l’obligation en un jour. Ceci sont des obligations qui paient 3% par an- et un jour donné pourraient etre la cause du départ des investisseurs et qu’ils ne reviennent pas avant longtemps.

    Si cette transition des obligations entre les mains d »investisseurs émergents’ se poursuit et que. parralèlement, les banques européennes décident de limiter leur exposition aux obligations d’Etat affaiblies, nous pourrions voir une augmentation des taux importante.

    Les ‘investisseurs émergents’ regardent ces obligations de l’euro-zone plus faibles- comparés par exemple aux 10% de rendement pour l’Argentine-et pensent qu’ils présentent une faible ‘récompense’ compte tenu di risque. Les taux sur le 5 ans grec augmentèrent de 8.1 à 9.4%. Ceci est encore bas pour un pays au bord de l’insolvabilité.

    Ces taux plus élevés sur des obligations souveraines affectent aussi les banques. Sans aucun doute,il y a un ‘bank run’en Grèce jusqu`a un certain degré. Ceci s’etendra à d’autres banques dans la région. Comme leurs couts de financement sont liés à la valeur des obligations souverianes et comme le collatéral des portfolios de ces nabques est lié à la valeur des actifs locaux, ces changements sur les taux souverains auront un impact négatif sur leurs bilans des banques.

    Sans tenir compte du prochain épisode-ce week-end avec le FMI et les ministres des Finances
    lors du meeting de printemps du Fonds, ceci semble bien le moment où les problèmes grecs commencent à se propager comme une contagion dans l’Eurozone. Nous verrons les taux sur la dette souveraine en Europe s’élever, le prix des actifs ( comme l’immobilier ) chutant encore plus
    et de nouvelles inquiétudes sur les banques de la ‘périphérie’ européenne.

    Que peuvent faire les autorités ? Le seul chemin semble le recours au régime “d’assistance de liquidité’ de la part de pays sous pression mais pas encore prets à faire appel au FMI. Cette liquidité est disponible à la BCE-elle peut consentir des prets d’urgence à toutes les banques de la région pour prévenir que les ‘bankruns’les mettent à mal. Mais il y aussi un problème de solvabilité pour les pays les plus faibles, sous pression. En matière de solvabilité, les pays en difficultés de l’Eurozone auront besoin de financement pour leurs déficits budgétaires et le ‘rollover’de leurs dettes pendant plusieurs années.

    Le coeur du problème eest le suivant; Est-ce que l’Allemagne et d’autres nations sont-elles pretes à mettre à disposition les montants importants nécessaires au refinancement de plusieurs nations de la périphérie ? Et, à leur tour, est-ce que ces nations prendront les douloureuses mesures d’austérité nécessaires au milieu de telles récesssions afin de pouvoir s’en sortir ?

    Quand le problème était seulement la Grèce,les chiffres étaient déjà importants. A notre opinion, le gouvernement grec a besoin de 150 milliards d’euros sur les trois prochaines années pour etre sur de pouvoir se refinancer au mileu d’une récession. Le Portugal nécessitera 100 milliards d’euros. Si ces montants parviennent à etre rendus disponibles, renforceront-ils la confiance des investisseurs achetant des obligations irlandaises ou espagnoles, ou affoleront les investisseurs parce que la résistance de la part de l’Allemagne serait si importante qu’il serait clair qu’il n’y aurait plus de fonds à disposition dans les mécanismes de ‘bail-outs’de l’UE ?

    Hier fut aussi un rappel douloureux pour les Etats-Unis. Il n’est plus raisonnable ou responsable de dire: “ Les banques américaines n’ont pas d’exposition à la Grèce”. Les banques améraines, elles aussi, sont hautement exposées aux risques en Europe et ceci est en train de devenir un problème à l’échelle de l’Europe entière. Les E-U doivent s’assurer que ceci ne s’ étende pas au delà de la Grèce, du Portugal et de l’Irlande.

    Pour rétablir la confiance envers l’achat d’obligations espagnoles et européennes, il serait certainement utile d’avoir un signal du président américain lui-meme, et de la Federal Reserve qu’ils prennent une participation active en s’assurant que ceci ne se répande pas et devienne une autre menace à la stabilité financière mondiale. Un mur plus large de financements préventifs doit etre mis en place-après tout, ceci est exactement pourquoi le FMI fut recapitalisé l’année dernière.

    Une telle poussée de la part des Etats-Unis serait déconcertante, puisque ni les Allemands,ni les Francais ni les Britanniques ne souhaitent pas d’intervention américaine dans leurs affaires. Mais les Européens ont tellement mal géré les choses ces derniers mois qu’il est temps pour un role accru de la part des Etats-Unis. »

    http://baselinescenario.com/2010/04/23/greece-the-imf-and-what-comes-next

    1. Hhmm..
      Il est évident que les US ont besoin de nous pour faire des soldats : un quart de leur population âgée de 18 à 24 ans est inapte pour cause de surpoids. Et beaucoup plus au dessus.
      Il est donc impératif que nous devenions des colonies encore plus asservies.

      Un Européen doit coûter beaucoup moins cher qu’un mercenaire qui lui, est bien payé.

  22. La Grèce demande le déclenchement de l’aide de l’UE et du FMI (REUTERS – vendredi 23 avril 2010, à 15h 51)

    Le Premier ministre grec George Papandréou a demandé le déclenchement du mécanisme d’aide de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) destiné à sortir le pays de ses problèmes de dette, augurant d’un renflouement qui pourrait être sans précédent pour un pays donné.

    « C’est une nécessité nationale et impérieuse que nous demandions officiellement à nos partenaires de l’Union Européenne l’activation du mécanisme de soutien que nous avons créé ensemble », a dit George Papandréou, en déplacement sur l’île égéenne de Kastellorizo. Sa déclaration a été diffusée en direct.

    La Grèce négocie avec l’UE et le FMI les modalités d’une aide de 40 à 45 milliards d’euros, destinée à lui permettre de mieux gérer une dette publique de 300 milliards d’euros et dont le service lui revient de plus en plus cher sur les marchés.

    Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, a publié un communiqué dans lequel il a assuré que le Fonds était prêt « à réagir avec célérité à la requête » présentée par Athènes.

    Le ministre grec des Finances George Constantinou a de son côté déclaré qu’une première tranche de l’aide promise à son pays serait disponible avant le 19 mai.

    De Washington, la ministre française de l’économie Christine Lagarde a dit espérer que les discussions entre la Commission européenne et le FMI produiraient des résultats rapides et que la France approuve sa part du plan d’aide entre le 3 et le 6 mai.

    Le temps presse pour Athènes car la Grèce doit rembourser 8,5 milliards d’euros d’obligations le 19 mai et 39 milliards d’euros au total sur les 12 prochains mois.

    REFUGE

    Le Premier ministre grec a estimé que les marchés n’avaient pas laissé le temps à l’économie grecque de se reprendre et observé que la hausse des taux auxquels son pays emprunte menaçait d’annuler les effets de la politique d’austérité mise en place par le gouvernement.

    « Nous ne le permettrons pas », a-t-il fait valoir. « Nos partenaires contribueront de manière décisive à fournir à la Grèce le refuge qui lui permettra de se reconstruire ».

    La Commission européenne a confirmé avoir reçu une demande d’aide de la part de la Grèce et assuré que les fonds seraient versés le plus rapidement possible.

    « Tout sera fait de telle manière que le mécanisme puisse être déclenché dès que possible et autant que de besoin pour la Grèce », a dit le porte-parole de la CE Amadeu Altafaj.

    Il a précisé que les taux d’intérêt des prêts seraient calculés conformément à la formule élaborée par les ministres des Finances de la zone euro ce mois-ci.

    Ceci dit, dans la mesure où la date de versement n’est pas encore connue, il est impossible à l’heure actuelle de dire précisément quel taux d’intérêt sera servi, a-t-il ajouté.

    L’exécutif européen avait peu auparavant annoncé que les ministres des Finances de la zone euro décideraient de débloquer des prêts d’urgence pour la Grèce une fois que lui-même et la Banque centrale européenne (BCE) auraient jugé la demande d’aide valide.

    CE N’EST PAS LA FIN DE LA CRISE

    « Dans un premier temps, la Commission européenne et la BCE émettront une opinion sur la nécessité de déclencher le mécanisme et une fois que cette opinion aura été émise, l’Eurogroupe décidera officiellement du déclenchement du mécanisme », précisait Amadeu Altafaj, ajoutant: « Il n’y a pas de date-limite ».

    La BCE n’a fait aucun commentaire mais l’Allemagne a déjà fait savoir qu’elle était prête à agir immédiatement si nécessaire, tout en ajoutant que Berlin n’avait pas connaissance d’une demande d’aide officielle de la part de la Grèce.

    Les marchés ont réagi plutôt favorablement dans un premier temps: la prime demandée par les investisseurs pour détenir des obligations souveraines grecques a sensiblement diminué, à 525 points de base contre un pic de 611 pdb la veille, tout comme les CDS sur les obligations souveraines grecques à cinq ans.

    Mais ils se sont ensuite en partie ravisés, jugeant que cette aide ne représentait somme toute qu’une solution de court terme aux problèmes grecs. L’euro a ainsi glissé à 1,3305 dollar.

    « Ce n’est pas la fin de la crise c’est évident. Il y a encore le problème à moyen terme qui est de remettre de l’ordre dans les finances publiques et, bien sûr, il y a aussi la question de la compétitivité », explique Ben May, économiste de Capital Economics.

    Le rendement des obligations grecques avait atteint un pic de 12 mois jeudi, alors même que l’Union européenne avait revu à la hausse le déficit budgétaire du pays pour 2009 et que l’agence de notation Moody’s Investors Service déclassait la note souveraine à A3, avec un risque de la rabaisser encore plus.

  23. si la chine releve le yuan de 40% le cout de la vie chinoise augmentera mais mécaniquement son pib dépassera celui des usa et le dollar ne vaudra plus tripettes :

    une proie facile pour des spéculateurs qui par son arsenal nucléaire pourrait menacer le monde .

    il est urgent de définir une monnaie d’échange supranationale indépendante des fluctuations « naturelles » : les scientifiques ont établi un systeme de mesure international le SI avec des unités de bases comprises et utilisées par tous (le métre par exemple est le même partout) , pourquoi les financiers en sont incapables ?

    il faut une révolution scientifique telle celle qui suivit la révolution de 1789!

    1. c’est peut-être que d’utiliser ici ou là encore des pieds ou des pouces, une confusion résiste et s’opère du mètre étalon, au maître étalon …

  24. Chronologie:
    11h44 : La Grèce appelle l’UE et le FMI à activer leur plan d’aide
    14h44: Strauss-Kahn : le FMI va aider « rapidement » la Grèce

    confirmation:
    15h51: La Grèce demande le déclenchement de l’aide de l’UE et du FMI
    16h26: Christine Lagarde se félicite que le plan pour sauver la Grèce soit « lancé »

    coup d’arrêt:
    16h32: Angela Merkel met un coup de frein à la demande d’aide officielle de la Grèce.

    conclusion?:
    Début de crise pour l’UE ? fin de l’Euro-zone ? bref du rififi en perspective ….

    source: lepoint.fr (entre autre)

  25. STOP A » LA FAUTE AUX AUTRES » !

    Vous critiquez le système, vous souhaitez sa fin, vous protestez contre cette machine aveugle ….
    Mais quel a été votre comportement pendant des décennies ?
    Qui parmi vous a limité strictement sa consommation à son besoin vital ?
    Qui parmi vous à refusé l’endettement ?
    Qui a voté pour des élus intègres ayant le courage des réformes sociétales ?
    Commencez par balayer devant votre porte, de faire respecter votre éthique par votre vote.
    En un mot comme en cent: vous avez ce que vous avez mérité.
    Si des français fortunés partent se mettre au vert en Suisse ou dans d’autres pays, c’est qu’ils trouvent là-bas un zeste de bon-sens civique, de bonne gestion étatique en plus !
    Les révolutionnaires conventionnels avaient mérité Thermidor.
    Vous aurez vous aussi ce que vous méritez
    Le monde capitaliste aura le bouleversement financier qu’il mérite, tout comme le peuple russe mérite les oligarques qui ont fait « main basse » sur les richesses de la Russie.

    1. J’ose espérer que vous parlez plus principalemnt pour vous, et de ce qui vous regarde, certaines de vos connaissances, (certains de votre famille, vos voisins, de vos collègues, et autres personnes que vous pouvez connaître … ) mais non pas de nous tous ….
      C’est que nous en avons déjà entendu avec les « irresponsables » patients, les « irresponsables » parents, les « irresponsables » électeurs … (ces soit disant « irresponsables » donc de là tenu pour responsables-présumés-coupables… cependant que les « responsables » …..)

    2. Philosophiquement parlant, votre coup de gueule (que je partage en partie) revient à se poser la question « Sommes-nous maîtres de notre destin ? » et pointe le doigt sur la dualité individuel/collectif, deux pôles entre lesquels nous balançons continuellement.

      Sommes-nous libres individuellement ? Non, à moins de lever tous les conditionnements et formatages que nous avons subis consciemment et inconsciemment au cours de notre éducation. Pouvons-nous le devenir ? Oui, par la connaissance de soi. « Connais-toi toi-même et tu connaîtras les Dieux » est la maxime (que les slogans publicitaires se sont évertués à étouffer) affiché sur le fronton du temple de Delphes dans cette société antique où l’initiation aux mystères de l’âme avait encore cours. Cela permet d’affiner ses choix de vie et de les rendre effectivement plus indépendants par rapport à la pression collective sans pouvoir y échapper totalement pour la bonne et simple raison que l’être humain est également un animal social qui vit en horde.

      Sommes-nous libres collectivement ? J’ai plus de doutes à ce sujet et j’aurais plutôt tendance à répondre par la négative d’une part parce que tout système a besoin d’une masse soumise et consentante pour fonctionner « paisiblement »et que d’autre-part, le flux du système peut être orienté à notre insu dans une ou l’autre direction dont nous ne saisirons le sens que bien plus tard (lorsque des archives historiques, par exemple, en viennent à être déclassifiées et laissent apparaître des vérités autres que celles qui avaient été posées à priori). Alors, ne nous reste-t-il que l’illusion du choix ? Autant dire, comme Candide, que « tout est au mieux dans le meilleur des mondes » …. du moins pour certains, ceux qui s’arrangent pour qu’il en soit ainsi.

      L’histoire est pleine de convulsions et aurait du nous instruire, y compris les grands timoniers qui nous gouvernent. L’ennui, c’est que l’être humain apprend rarement de ses erreurs alors que c’est justement à cela qu’elles servent.

  26. Dans notre société quand quelque chose est toxique ou contraire à la morale on interdit ou on taxe.

    L’alcool, les cigarettes sont taxée. Lorsqu’on interdit, c’est au bénéfice des organisations criminelles…(drogues, prostitution).
    N’est on pas face au même choix ? L’interdiction faisant bouger les joueurs (et leur capitaux) vers des cieux plus cléments n’appliquant pas les même règles.
    En taxant on rééquilibre en redistribuant une partie du bénéfice d’opérations toxiques et/ou immorales.

    1. le jeu d’argent (dont les paris sur les prix, la spéculation pour la spéculation ….) sont toxiques

  27. Bonjour

    Prêter à la Grèce sans réguler au préalable ou en même temps les marchés financiers, c’est comme verser de l’eau dans un sac percé.

    Amicalement

  28. Encore une ch’tite dose de réalisme :
    http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=9458
    « « Espérons que nous serons tous riches et retraités au moment où ce château de cartes va s’effondrer », écrivait un salarié de l’agence de notation Standard & Poor’s en 2006 (New York Times) »

    Vous voyez : ceux qui participent au système ne sont pas tous fous.
    Ca rassure.

  29. Bonjour
    Désolé pour l’aparté, je ne sais comment répondre à Octobre autrement….
    octobre dit :
    23 avril 2010 à 15:31

    Difficile de vous suivre, ça part dans tous les sens. Je retiens de votre intervention, principalement, l’état de décomposition avancé ; mais de quoi, ou duquel ? J’imagine que toutes ces lourdes exhalaisons doivent influencer en profondeur votre travail. La nature de votre travail s’il vous plaît ?
    Accordeur d’Espaces : J’accompagne des gens dans leur relation à leur espace: travail sur l’espace, privé ou pro = travail sur la problématique personnelle.
    Relisez, s’il vous plaît le Savetier et le Financier de La Fontaine: je suis un savetier qui a rendu son argent au financier pour se remettre à chanter et bien dormir en travaillant. Je n’ai ni rente ni magot: que mes mains et mon savoir pour me nourrir jusqu’à l’instant de mon trépas.

    Cordialement

  30. Les rendements des taux longs grecs restaient élevés vendredi soir (8,66 %) après la demande d’activation du plan d’aide international à la Grèce.

    Vers 18H15, les taux à 10 ans se tendaient à 8,66 %, alors qu’en milieu de journée, ils étaient descendus sous les 8 %. Jeudi soir ils s’inscrivaient à 8,78 %.

    Les incertitudes sur le plan d’aide demandé par Athènes et les propos discordants au sein de l’Union européenne, venant d’Allemagne notamment et laissant entendre que l’aide serait délivrée sous conditions, ont pesé sur les marchés.

    Dans un premier temps, les investisseurs ont été soulagés par l’annonce officielle de cette demande d’aide de la part d’Athènes. Aussitôt les taux longs se sont repliés.

    Mais cette tendance n’a pas tenu. Les incertitudes sur la concrétisation de cette aide et les propos de la chancelière allemande, qui a posé des conditions à l’octroi des fonds européens, ont ravivé les inquiétudes des investisseurs.

    « Apparemment, la demande d’aide n’a pas suffi à calmer les marchés, d’autant que des éléments manquent toujours sur sa mise en application et que l’Allemagne semble toujours traîner des pieds », a expliqué Jean-François Robin, stratégiste obligataire chez Natixis.

    Quand le plan sera-t-il véritablement opérationnel, quelle sera l’articulation entre l’UE et le FMI, quelles conditions le FMI va imposer….autant de questions que se posent le marché et qui alimentent les incertitudes, laissant le champ libre aux spéculations.

    Après un accès de fièvre dans la matinée, les taux des obligations d’Etat portugaises à 10 ans reculaient vendredi en fin de journée pour s’inscrire à 4,893 % contre 4,922 % vers 10H00 (08H00 GMT). Ils restaient toutefois supérieurs à ceux de jeudi soir. Le Portugal est considéré comme un des maillons faibles de la zone euro et il pourrait être le prochain pays sous la pression des marchés en raison de son endettement élevé.

    L’Espagne également surveillée de près, affichait une hausse de ses rendements sur le long terme à 3,89 % par rapport à la veille au soir, et l’Italie également à 4 %.

    Le différentiel (« spread ») entre l’emprunt grec et son homologue allemand à 10 ans, qui sert de référence, s’élevait vendredi soir à 561 points de base, un niveau jamais vu depuis l’entrée du pays dans la zone euro en 2001.

    Pour pouvoir emprunter sur les marchés et surmonter la défiance des investisseurs, les Grecs doivent désormais offrir des taux d’intérêt de 5,61 points de pourcentage plus élevés que ceux des Allemands.

    Romandie

  31. Désolé je n’ai pas eu le temps de tout lire, mais pour ma part j’ai vaguement l’impression que cette crise sert essentiellement a détruire tout les services publics quel qu’ils soient.

    après pourquoi Obama réforme t-il la santé ?
    parce qu’il faut bien agiter une main pendant que l’autre s’active a vous jouer le tour.

  32. Nous allons pouvoir vérifier « in vivo » si tout ce que Paul et François nous prédisent depuis de longues semaines va se passer conformément à l’augure.
    C’est parti mon KIKI….

  33. J’ai en mémoire cet évènement morbide au début des derniers J.O d’hiver, où un jeune lugeur Géorgien s’est tué, projeté à plus de 140Km contre un pilier de la piste. Un rapport vient de conclure que l’accident était le résultat d’une « série complexe d’événements interdépendants ».
    Comprenez : « C’est la faute à pas de chance »…

    L’irresponsabilité des barons de la finance ont conçu la pente, les politiques des états ont permis aux finances publiques de glisser dessus et le pilier n’est plus très loin.

    Depuis le début de la crise et les nombreuses « révélations » de tricheries, combien de responsables ont étés entendu et mis hors d’état de nuire ? Et parmi eux combien de responsables politiques ?
    Ce n’est pas l’heure de faire le ménage !? Pourquoi laisser ces « leaders d’opinion », partisans de « l’aléa moral » en liberté et être toujours aussi actifs ? Ceux qui dirigent à la lumière ou dans l’ombre et qui cherchent à sauver leurs fesses pour continuer à mener leurs petites affaires.

    Lorsque la Grèce sera en défaut, que le peuple grec sera dépossédé et sans avenir,
    dans sa colère que demandera-t-il, contre qui se retournera-t-il ?
    Et dans un élan de solidarité le monde dira-t-il : « C’est la faute à pas de chance »…?

  34. Même Soros rejoint Obama. http://www.contreinfo.info/breve.php3?id_breve=9448

    L’affaire Goldman Sachs illustre le danger des produits dérivés – une régulation s’impose (Soros, FT)
    vendredi 23 avril
    Ndlr – Le montant total (nominal) de l’en cours des produits dérivés a été multiplié par 6 depuis les années 2000 et atteint aujourd’hui 600 000 milliards de dollars – A titre de comparaison, le PIB mondial avoisine les 60 000 milliards.

    Par ailleurs le grand linguiste Noam Chomsky pense que les USA sont dans un climat préfasciste
    Les USA sont « très semblables à l’Allemagne de Weimar », s’inquiète Noam Chomsky (VO)
    19 avril 2010 http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3037

    « Je n’ai jamais rien vu de tel durant ma vie, s’alarme Noam Chomsky. « Je suis suffisamment âgé pour me souvenir des années 1930. Toute ma famille était au chômage. La situation était bien plus difficile qu’aujourd’hui. Mais il y avait beaucoup d’espoir. Les gens espéraient. » Alors qu’aujourd’hui l’atmosphère qui règne aux Etats-Unis est « effrayante » juge Chomsky, qui compare la situation à l’Allemagne de Weimar. « Les parallèles sont frappants », note-t-il. « Il y avait aussi une énorme désillusion envers le système parlementaire. Le fait le plus frappant concernant Weimar, ce n’est pas que les nazis aient vaincu les sociaux-démocrates et les communistes, mais que les partis traditionnels, les conservateurs et les libéraux, étaient haïs et ont disparu. Cela a laissé un vide que les nazis ont très habilement réussi à occuper. » Chris Hedges a recueilli les propos de Noam Chomsky.

    La solution est politique. Il faut systématiquement dénoncer et faire battre tous les politiques qui se couchent devant le lobby des banques de la Haute finance pour avoir le droit de se faire mousser dans la majorité des média et instituts de sondage qu’ils contrôlent car à partir de maintenant ce sera nous (les 95% qui vivent de leur travail et la démocratie ) ou eux (les banques et le fascisme soft ou dur). Tous les partis de droite qui ont légiféré la financiarisation, l’extrème droite favorable à l’ultra-libéralisme et aux paradis fiscaux, le « centre » qui est partisan de la baisse de la part des salaires alors que cette part a déjà baissé de 10 points depuis 1983; la fausse gauche qui a approuvé les mesures pro-banques (Clinton et en France DSK,Royal, Valls qui dit que l’Etat providence c’est terminé…).
    Il y a une solution pour payer un moindre service de la dette: que la Banque centrale (B.C.) qui prête aux banques privées à 0,5% soit contrôlée par l’Etat des citoyens contribuables et prête à ce dernier aussi à 0,5%. Jusqu’à quand va t’on obéir aux accords de Maastricht qui pronent « lindépendance  » de la B.C. vis à vis de l’Etat des citoyens contribuables et donc la dépendance à l’égard des banques alors que le stock de dette publique a très largement dépassé les 60% du PIB?

  35. Il me parait évident que la Grèce doit se déclarer en défaut de paiement. Cela ne sert à rien de poursuivre ce jeu de con. Il ne s’agit pas d’une faillite d’entreprise ou même de collectivité locale, c’est un pays qui est attaqué, 11 millions d’habitants, une histoire, une géographie, une culture…
    C’était inconcevable il y a quelques mois, mais c’est ainsi. Toute crise a ses limites, nous arrivons aux limites de celle-ci. Il me parait inconcevable que la finance mondiale puisse prendre le pouvoir sur les états sans être elle-même l’émanation d’un état. La Chine peut prendre le pouvoir mais certainement pas Goldman Sachs. Une banque n’est jamais qu’un vague conglomérat d’actionnaires aux intérêts précis et limités dans le temps. L’Etat-Nation reste la seule vraie structure encore solide. que cette structure soit dévoyée par des politiciens sans scrupules, peut-être, mais ils seront balayés tôt ou tard. On ne détruit pas les nations comme on solde les comptes d’entreprise.

  36. @ F. Leclerc

    Vous vous trompez, la convertibilité or/dollar fut abandonnée le 15 août 1971 sous la présidence de R. NIXON et non en 1976. La perversion du système trouve là son origine.

    amicalement

    1. Nous avons raison tous les deux ! Richard Nixon a suspendu la convertibilité le 15 août 1971, mais ce sont les accords de la Jamaique, le 8 janvier 1976, qui officiellement y mirent fin.

  37. La victoire à la Pyrrhus des marché, on peut être assez d’accord avec cette perspective.
    En effet, les marchés financiers « vaincront » avec la monnaie telle qu’elle est.
    Mais c’est bien une victoire à la Pyrrhus, car tout sera emporté avec les vaincus, y compris les marchés financiers vaiqueurs pour laisser place à une sorte de néoféodalité des plus riches qui, eux, finiront par s’entredévorer et ne laisser que misère et désolation.
    Il faudra bien ensuite reconstruire comme après la seconde guerre mondiale…

  38. Je pense que les allemands n’ont qu’à acheter quelques îles grecques, pas trop loin de la Turquie, au prix fort et tout sera réglé ! J’habite à Tenerife et il y a des allemands partout. Si l’Espagne veut régler sa dette, elle n’a qu’à vendre Lanzarote à l’Allemagne… Revoyons l’histoire : la France s’est bien désaisie de quelques colonies en son temps (la Louisiane), la Russie a vendu l’Alaska aux américains.
    Et puis, quelques îles grecques allemandes, cela freinera tout d’un coup la principale cause du déficit grec, qui rappelons le est le budget délirant de l’armement contre une éventuelle attaque turque (et qui a vendu des armes aux grecs : les français, les anglais et les allemands. Et puis les turcs n’iront jamais se frotter aux allemands au milieu de la mer Egée. Je pense que c’est une idée à soumettre à cette chère Angela pour qui j’ai beaucoup de respect. D’ailleurs, il me semble que cette suggestion a déjà été proposée au gouvernement grec.

  39. sauf que les déficits allemands ne permettent aucunement ce rachat!
    Quelques allemands riches, peut-être, mais encore faut-il que les riches grecs qui possèdent ces îles (beaucoup plus que le gouvernement grec) soient vendeurs.
    Le problème n’est pas « la Grèce et l’Allemagne », mais c’est le déficit public partout et les excédents de certains particuliers en même temps!
    Sans doute, les riches grecs sont-ils tout aussi amoraux que les dirigents de Goldmann Sachs!

    1. Vous ne croyez pas si bien dire!

      Rappelons que la majorité des milliardaires grecs ont fait fortune en qualité d’armateurs. Et dans ce milieu où l’on rencontre beaucoup de gens peu recommandables, les armateurs grecs tirent on ne peut mieux leur épingle du jeu…

  40. La terre inaliénable….un concept rebattu en brèche depuis des décennies dans tous les pays, mais touchez pas à notre « identité nationale »..cela ne concerne que les pays-Etats ayant connu le statut de colonie, dominions, ou mainmise économique de fait, n’est-il pas mon cher fabien?

    Just kidding Johannes!

    Si les valeurs des voisins font cul-par-dessus-tête, ça va rien faire chez nous…y a la barrière magique de l’identité..des valeurs voisines totalement séparées des nôtres, impact zéro?

    Les riches grecs et allemands, comme de bien entendu, ne partagent pas ces soucis d’une façon différente, car leurs fortunes sont adossées à de nombreuses personnes morales, de toutes formes et poils, c’est écrit auprès de nos tribunaux, et ça respecte – presque les codes des impots – ma bonne dame, quand la république et à poil, petit à petit elle brade ses charmes, et comme la cendrillon de téléphone…vieillit mal! C’est qui le mac?

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