Il n’était pas question de tenir un deuxième tour de l’élection algérienne, un seul aura donc suffit pour que soit désigné un président. Il n’avait pas d’avantage été possible d’empêcher le rejet de ce simulacre dans les rues d’Alger, le jour même du vote.
Par les sombres temps qui courent, le démantèlement de l’Union européenne ne se traduit pas par des demi-mesures. Beaucoup d’explications sont données à la victoire des conservateurs et à la débâcle travailliste qui accréditent la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, mais une d’importance est négligée : le visage néolibéral que l’Europe a obstinément présenté aux électeurs britanniques du Labour n’a pas contribué à la rendre attirante, d’où leur vote.
Les négociations sur le climat de Madrid accouchant d’une souris, il n’est toujours pas répondu à l’urgence de la réduction des gaz à effet de serre. Et ce n’est pas le « Pacte vert pour l’Europe » de la Commission qui y changera quoique ce soit, frère siamois du plan d’investissement pour l’Europe, dit plan Juncker : tout dans les mots, fort peu dans les actes ! Ces politiques ne changeront jamais.
La bonne nouvelle est que les cartes d’identité et de payement seront abolies dans l’avenir, la mauvaise que les visages les remplaceront grâce à la reconnaissance faciale.
Les banques centrales « ne croient plus à la croissance » et leur politique monétaire est « génératrice d’anticipations pessimistes autoréalisatrices ». Le mystère est levé, le coupable est tout désigné ! Dans une tribune parue dans Les Échos, Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France et directeur général du FMI (pour s’en tenir là), nous apporte ses lumières !
Depuis la mi-septembre, le marché des repos américain, haut-lieu du refinancement au jour le jour des banques, est entré dans une crise chronique et la Fed reste sur le qui-vive, constatant que les taux remontent à l’approche de l’échéance de fin d’année.
Interdire la vente à découvert, vous n’y pensez pas ! La pratique instituée qui consiste à parier sur la baisse du cours d’une action, quitte à mettre la chance de son côté en lançant des rumeurs, est par trop lucrative. Elle occupe dans le monde financier une place insoupçonnée, car elle fait des heureux des deux côtés, de celui des emprunteurs de titres comme de celui des prêteurs qui n’y rechignent pas afin d’arrondir leurs fins de mois. Mais il ne faudrait pas tomber dans l’excès !
Il n’en était pas moins attendu de lui ! Dans son rôle de gardien de la doctrine, Jens Weidmann a annoncé qu’il serait « très critique » si la BCE favorisait les titres verts dans sa politique d’achats obligataires. Ce serait selon lui pratiquer un mélange des genres entre ce qui relève de l’action gouvernementale et ce qui est du ressort des banques centrales. « De telles décisions ne devraient pas être prises par les banques centrales, car elles n’ont pas de légitimité démocratique », assène-t-il définitif. Pour la légitimité, on ne lui fait pas dire ! Dans la même logique, il ajoute qu’il « serait erroné d’utiliser la régulation bancaire afin de créer des incitations en matière de politique climatique ». Il en a pour tout le monde !
Cela n’arrête pas ! en janvier prochain, le « green business » est promis à un sacre à Davos, à l’occasion de la nouvelle édition d’un Forum économique mondial se voulant la (bonne) conscience éclairée du capitalisme. Pour en juger de l’effet, il suffit de se rappeler ses tirades contre les inégalités.
Le label Vert est un véritable fourre-tout, l’occasion étant trop belle de se refaire une beauté. Mais il faut y mettre un peu d’ordre afin qu’il ne perde pas sa crédibilité et puisse encore servir. La Commission européenne s’y attelle, après avoir chargé Frans Timmermans, son numéro 2, de mettre en œuvre la transition écologique à la tête d’une équipe de pas moins 5 commissaires.
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